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mardi, 03 juin 2014

Valenciennois : Dominique Slabolepszy candidat à la députation

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Source La Voix du Nord cliquez ici

Il doit aimer les campagnes électorales, Dominique Slabolepszy. Après avoir tenté les municipales, les cantonales et les législatives à plusieurs reprises au cours de sa longue vie, c’est sous les couleurs du Parti de la France qu’il se présente à la députation.

Il fait donc partie des neuf candidats aux législatives partielles des 22 et 29 juin. Dominique Slabolepszy n’a pas tardé à se décider. Pas avant, bien sûr, d’en avoir discuté avec son ami Carl Lang, fondateur dudit parti. Sa remplaçante est une femme, Katy Basseux : lors des municipales de mars, elle était déjà en deuxième position sur la liste de celui que ses proches appellent Slabo.

Connu comme le loup blanc dans le paysage politique valenciennois, copain avec un grand nombre de politiques de tout bord dans l’arrondissement, Slabo est un enfant du pays de Condé. « Un avantage » aux yeux de Carl Lang, venu soutenir « un homme de proximité et de fidélité ». Dominique Slabolepszy ancien secrétaire départemental du Front National a en effet rejoint Carl Lang, lui aussi ancien du FN, dans sa dissidence, survenue au cours des années 2000. C’est, du coup, son troisième parti : il y a bien longtemps, Slabo était à l’UDR.

La différence est dans l’économie

Infatigable candidat, Dominique Slabolepszy ? Il y a des chances. À 70 ans, l’ancien frontiste, qui fut un temps conseiller régional, entame là son énième campagne. Absolument pas refroidi par ses très maigres scores aux municipales à Valenciennes, surtout la dernière, brouillée par « la présence au dernier moment de Jean-Luc François Laurent (FN) et celle de Didier Legrand », explique-t-il.

Sauf qu’avec le Parti de la France, on a l’impression de voir double. Bref, l’organisation ressemble au front National, s’en approche au niveau des couleurs, des slogans et des postulats mais ce n’est pas le Front National. Pourquoi ? Parce que « Marine Le Pen n’affirme pas son appartenance à la droite, mais fait de la démagogie économique », en tenant « le même discours que Mélenchon ». Pour Carl Lang, son parti représente « la nouvelle droite populaire et nationale » et s’appuie sur un atout, « la défense de la force active de notre économie ».

Pour l’heure, le Parti de la France, fondé en 2009 après la rupture de Carl Lang avec le FN ne dispose d’aucun financement public, ni d’aucun député à l’assemblée. Malgré tout, Carl Lang y croit : son parti « a vocation à devenir une grande force politique ».

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