mardi, 16 septembre 2014
APRES LA JOURNEE SANS AUTOS, LE WEEK-END SANS ELECTRITE, LA SEMAINE SANS GAZ ? LE MOIS SANS GREVES ?… PEUT-ETRE L’ANNEE SANS CORRUPTION ?
Pieter Kerstens
Les Eurocrates de Bruxelles imposent tous les ans une « semaine de la mobilité » qui se tient sur notre continent à compter du 15 septembre et atteindra son point d’orgue le dimanche 21 dans plusieurs centaines de villes où la circulation sera interdite.
On nous parle de « mobilité durable », de trou dans la couche d’ozone et de lutte contre la pollution : mais tous les ans, ce sont des millions d’heures perdues dans les embouteillages.
Selon une étude publiée le 4 mars 2014, sur base des analyses concernant plus d’un million de kilomètres de routes et autoroutes en Europe, la société INRIX dresse le constat suivant :
Chaque automobiliste perd 24 heures par an dans les bouchons en Italie, alors qu’au Luxembourg les heures perdues se montent à 31 heures/an, à 35 heures en Allemagne et en France, mais à 58 heures/an et par automobiliste en Belgique !
Bien évidemment, hormis l’augmentation de la pollution, ces millions d’heures perdues dans les embouteillages de chaque pays ont un prix. L’OCDE a chiffré ce coût entre 1 à 2% du PIB : soit entre 4 et 8 milliards d’euros tous les ans pour la Belgique!
Et au minimum 20 milliards d’euros pour la France, chaque année ! Là aussi on pourrait faire des économies …à l’heure où tous les ministres des Finances cherchent à réduire les déficits du budget.
Mais au lieu de mettre en place tous les moyens indispensables pour améliorer la circulation sur les routes, les autoroutes et les voiries urbaines, c’est tout le contraire que nos gouvernements nous ont imposé ces 35 dernières années.
Les automobilistes, nouveaux serfs du XXIe siècle taillables et corvéables à merci, subissent les pires avanies de la part de politicards imbus de leur pouvoir.
Téléphoner dans son auto devient un délit et entraîne de fortes amendes.
Et fumer dans sa voiture ? C’est passible de 20 ans de bagne ? Bientôt… patience !
Curieusement, la répression ne sévit pas de la même façon en France, dans les 751 quartiers dénommés « Zones Urbaines Sensibles »… discrimination ? Et encore moins dans les 64 Z.S.P.
Il est temps de mettre un holà à cette dérive des maniaques des pistes cyclables tout azimut, de la gratuité des transports publics, de la suppression des places de stationnement dans les rues ou encore de la transformation de nos avenues et de nos boulevards de liaisons en ruelles de cités du tiers-monde.
A les écouter, on devrait circuler en trottinettes, en rollers ou en cyclorameurs et abandonner nos voitures pour emprunter les bus, les trams ou le métro (transports en commun, renommés pour leur propreté, leur ponctualité et surtout leur sécurité, tout le monde le sait).
NOTRE AUTO ? C’EST NOTRE LIBERTE !
Demandez donc aux mères de famille ce qu’elles en pensent. Si l’utilisation automobile a connu un tel développement au cours des 35 dernières années, c’est bien qu’il existait de bonnes raisons.
Depuis 1980, à puissance égale, la voiture consomme et pollue 40% de moins, grâce aux améliorations techniques des moteurs, à l’essence sans plomb et sans soufre, au pot catalytique et aux filtres captant les particules fines.
En est-il de même aux USA, en Chine, en Inde ou en Afrique ? Ce sont eux les plus gros pollueurs !
Nous n’acceptons pas les affirmations mensongères des khmers verts et de leurs laquais socialistes, visant à nous culpabiliser.
Pour diminuer les effets de serre ou le rejet de CO2 les Ecolos et les altermondialistes vont-ils mener campagne à Dakar, à Calcutta, à Rio ou à Canton pour interdire aux habitants d’acheter des motos ou des voitures et à revenir à l’utilisation du vélo ?
Il faut arrêter de martyriser les conducteurs européens sous de faux prétextes et de les désigner comme seuls responsables de tous les maux !
TROP, C’EST TROP !
Le Pouvoir ponctionne des milliards d’euros des secteurs liés à la voiture (taxes d’immatriculation et de circulation, accises, assurances, TVA, amendes, bonus/malus CO2, etc…).
Mais dans quel état se trouvent nos rues et notre réseau routier ?
Face à ce racket fiscal, des centaines de milliers d’automobilistes sont aujourd’hui révoltés par l’impéritie, le laxisme et l’incompétence de la classe politique, plus soucieuse de sauver ses prébendes que défendre l’intérêt général.
Nos pourriticards ne se déplacent-ils pas tous en voiture de fonction ?
Le Régime cache son incurie en diabolisant les automobilistes. C’est scandaleux et c’est pourquoi le mécontentement gronde parmi les conducteurs, victimes d’une véritable persécution, eux qui circulent tous les jours et perdent leur temps dans des embouteillages organisés par des utopistes dont les dogmes polluent notre quotidien, depuis trop longtemps déjà.
15:45 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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