mercredi, 19 novembre 2014
Chronique de la France asservie et résistante
Robert SPIELER - RIVAROL N° 3163 du 13 novembre 2014
INTERROGÉE par Le Journal du Dimanche, Marine Le Pen explique ne pas croire au « Grand Remplacement » (voir RIV. du 6 novembre) théorisé et dénoncé par l’écrivain Renaud Camus : « Le concept de grand remplacement suppose un plan établi. Je ne participe pas de cette vision complotiste » (sic). « Je pense de manière plus pragmatique que l’immigration est utilisée depuis trente ans par les grands milieux financiers pour peser à la baisse sur les salaires, avec une grande efficacité si j’en crois les derniers chiffres (ce qui est, au demeurant vrai) », continue la Présidente du Front national. Décidément, Marine Le Pen, qui a un talent médiatique certain (elle a hérité de son père le bagout et elle sait aboyer), mais qui n’a aucune colonne vertébrale, aucune conviction profondément ancrée, aucune foi, aucun idéal, aucune doctrine, qui n’a jamais lu un livre, ni de Maurras, ni de Drieu La Rochelle, ni de Céline, ni de Bardèche, ni de Coston, ni de Jacques Ploncard d’Assac, mais qui a, il est vrai, lu Harry Potter et Spirou et qui connaît par cœur le générique du dessin animé japonais Albator, est une véritable calamité. Le « Grand Remplacement » serait ainsi, d’après Marine Le Pen, une vision “complotiste”. Les habitants des banlieues occupées apprécieront, ainsi que Jean-Marie Le Pen, Julien Rochedy, l’ancien Président du Front national de la jeunesse, ou encore Philippe Martel, le directeur de cabinet de Marine Le Pen, qui évoquent fréquemment le « Grand Remplacement ». Jean-Marie, au secours, ils sont devenus fous !
LE GRAND REMPLACEMENT ? “UN FONDEMENT RACIALISTE”
Ce n’est pas Hollande, ce n’est pas Mélenchon, ce n’est pas Cukierman, le président du CRIF, ce ne sont pas les pleureuses des supposés Droits de l’Homme qui ont estimé que le concept de « Grand Remplacement », inventé par l’écrivain Renaud Camus, fleurait bon le racisme le plus abject. C’est le nouveau directeur national du Front National de la Jeunesse, Gaëtan Dussaussaye, 20 ans, qui était interrogé lors du JT de TVLibertés, jeudi 6 novembre et qui a tenu ce propos extravagant, qui rejoint d’ailleurs les propos de Marine le Pen sur le même sujet. Il a osé déclarer : « A la base de cette notion (de grand remplacement), il y a un fondement racialiste, ce que ne peut accepter le FN ». Il préfère s’en tenir à la critique d’un grand remplacement purement culturel. Mon Dieu, pardonnez-lui, car il ne sait pas ce qu’il dit ! Mais l’oiseau, très à l’aise devant les caméras, ne s’arrête pas en si bon chemin. Il fut interrogé par les talentueux Martial Bild et Elise Blaise sur l’avortement et l’euthanasie. Voici leur dialogue :
Martial Bild : Il y a 20 ans, quand vous êtes né, le FN était un parti qui défendait la famille, mais qui luttait aussi contre l’avortement : est-ce qu’on continue au FN à lutter contre l’avortement, l’euthanasie ?
Gaëtan Dussaussaye : On continue et on en parle ; peut-être un peu moins souvent, parce qu’en tant que parti politique, il faut s’intéresser aux réels problèmes qui s’acharnent contre les Français, et je pense que […] même si ce sont des faits de société importants, l’avortement et l’euthanasie ne sont pas les problématiques qui s’imposent à la majorité des Français.
Excellente réplique d’Élise Blaise : C’est par cet argument que François Hollande a pu faire passer le mariage pour tous…
Pour conclure, Martial Bild lui demanda quel était son philosophe préféré. Gaëtan Dussaussaye, qui semble, au demeurant, être un homme intelligent, est en Mastère de philosophie à la Sorbonne. Sa réponse ? « Il n’y en a pas un, il y en a trois ». Mais encore ? Il cite Aristote, Rousseau (???) et… Karl Marx (????) Et c’est ainsi que le FN mariniste prétend devenir respectable…
CANADA : UNE FOIS DE PLUS, HOLLANDE RIDICULISE LA FRANCE
L’improbable et ridicule pingouin était, il y a quelques jours, en visite officielle au Canada. Il était reçu en grande pompe au parlement d’Ottawa où il était accueilli par les présidents du Parlement et du Sénat, qui entouraient le nouveau héros national, Kévin Vickers, celui qui avait abattu le terroriste islamiste qui avait tenté, le 22 octobre, de mettre le parlement à feu et à sang. La rencontre avec Hollande était présentée, dans l’agenda du président, comme un moment important de la visite. Les services de l’Elysée l’avaient noté en gras sur le programme du voyage. Problème : le ridicule gnome élyséen n’a pas reconnu Vickers et s’est contenté de lui serrer distraitement la main, sans un mot, sans une accolade. Stupeur et gêne des officiels présents. Le responsable du protocole canadien, serrant les mâchoires, a eu ce commentaire très british : « C’est très surprenant », tandis qu’un haut responsable français, consterné, lâchait : « Mais quelle équipe de bras cassés ! A quoi ça sert, tous ces conseillers, s’ils ne lui disent rien ?… » A rien. Et à quoi sert Hollande ? A rien… Si, à détruire la France !
UMP : QUAND UNE HUÎTRE MENACE UN PIT-BULL
Bruno Le Maire est le principal challenger de Nicolas Sarkozy dans la course à la présidence de l’UMP. L’entourage de Nicolas Sarkozy lui aurait reproché « un charisme d’huître », ce qui n’est pas forcément inexact. Le Maire, interrogé quant à cette comparaison avec des ostréidés, a déclaré « J’aime beaucoup les huîtres, donc je ne trouve pas cela désagréable du tout », ce qui, reconnaissons-le, est une haute pensée philosophique. En attendant, Sarkozy joue à la brosse à reluire, tendance démocrate et humaniste (enfin, il fait semblant d’y jouer). Il déclare, dans ses meetings, de façon immuable, qu’il aura besoin de Bruno Le Maire et d’Hervé Mariton une fois élu à la tête du parti. Quel hypocrite, quel menteur ! En réalité, Nicolas Sarkozy traite en privé Le Maire de “connard”. Brice Hortefeux, le commensal de Sarkozy, use d’un langage encore plus fleuri. Le “connard” en question serait, selon Brice, une « ordure qui nous crache à la gueule alors que, sans Nicolas, il n’aurait jamais été ministre ». Quelle haine ! Mais quelles en sont les raisons ? En réalité, le camp Sarkozy commence à s’inquiéter sérieusement. Sarkozy comptait emporter l’élection de la présidence de l’UMP avec un score africain. Peut-être pas 99,99 %, mais un petit 80 % lui aurait convenu. Oui mais, l’huître ne déplaît pas aux ostréidés de l’UMP. Du coup, le résultat de Sarkozy pourrait être bien moindre : 70 %, 60 %, voire moins de 50 %, ce qui paraît tout de même improbable. En attendant, gobons les huîtres !
BERNARD CAZENEUVE DEMANDE À BOUBAKEUR DE L’AIDER À “RÉTABLIR LA SÉCURITÉ EN FRANCE”
Interrogé par le Figaro, Dalil Boubakeur, président du Conseil Français pour le Culte Musulman nous apprend que Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur, a demandé de l’aide aux autorités musulmanes pour « établir la sécurité en France ». Bientôt, une police musulmane ? Mais qu’en est-il du djihad ? Pas de soucis, Daril Boubakeur se montre serein : « Dans l’islam, il y a une variété, je dirais même une liberté (Il se moque vraiment de nous !) mais aussi un certain nombre d’éléments qui peuvent aller vers la violence et le danger ». Une microscopique concession…. Il fallait oser ; il a osé… Oui, mais qu’en est-il des islamistes qui prétendent couper la gorge aux impies ? Pas de problème, Dalil condamne ces actes, relevant qu’aucun “conservateur” (ce qui signifie, aucun égorgeur potentiel) ne siège au CFCM. Il condamne, certes, les égorgements, mais affirme rester en relation avec ceux qu’il appelle ses “frères” au prétexte qu’ils « ont la même vision spirituelle de l’islam ». Et il conclut par ces fortes paroles : « L’unité des musulmans est plus importante que nos idées parfois différentes ». On a compris, merci…
“PAPA, LE PÈRE NOËL N’EXISTE PAS !”
Une vidéo sulfureuse circule sur internet (voir le site contre.info) mettant en scène Dieudonné et son fils, âgé sans doute de six ans. Le fils, dans les bras de son père, déclare : « Papa, le père Noël n’existe pas ». Réplique du papa : « Ah bon, et les chambres à gaz ? ». Sacré Dieudonné… La police de la pensée s’étrangle évidemment d’importance devant cette abomination et fait pression sur la plateforme de vidéos Vine (Twitter) afin qu’elle censure l’enregistrement. Trop tard, on l’a vu !
ILS NE RESPECTENT PLUS RIEN, MÊME PAS LE TRAVAIL
C’est à Dachau, à proximité de Munich, que cet acte abominable a été commis. Le portail de ce camp de concentration portant l’inscription « Arbeit macht frei » (le travail rend libre) a été volé. On ignore pour l’instant si les auteurs de cette abomination sont des néo-nazis ou tout simplement des trafiquants de métaux. Toujours est-il que la chancelière Merkel a déclaré toutes affaires cessantes : « Ce lieu est devenu un lieu contre l’oubli, à destination des générations futures ». « Des actes tels que le vol de la porte d’entrée du camp de Dachau, sont abominables ». Il est en effet abominable de voler une porte d’entrée…
LES DITS DE NICOLAS SARKOZY
Dans un livre paru, il y a quelques jours, intitulé Ça reste entre nous, hein ? paru chez Flammarion, deux journalistes d’Aujourd’hui en France, Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel, ont fait parler Sarkozy. Florilège : à propos de Hollande et de ses photos estivales au fort de Brégançon : « C’est les Bidochon en vacances ». « Il est mal fagoté, il mange des frites. Quand on fait un métier public, il faut faire attention ». Après les photos du pingouin casqué : « Hollande, c’est le président ridicule. » Valérie Trierweiler ? « Je l’ai toujours trouvée sotte et prétentieuse » Et Sarkozy d’ajouter : « Ce n’était pas une très bonne journaliste politique et pas une très bonne journaliste culturelle non plus ». Manuel Valls ? « Il devrait porter des lunettes, il a le regard fuyant, il fait un peu illuminé » L’UMP ? « Tous des cons ». Fillon ? « Il paraît qu’il a beaucoup souffert pendant cinq ans. Peut-être aurais-je dû abréger ses souffrances » Mais qu’en est-il de Xavier Bertrand, que personne ne connaît mais qui a de très hautes prétentions ? : « Ce bon à rien, ce petit assureur » ; « C’est un médiocre, ce n’est pas la reconnaissance qui l’étouffe » ; Et puis, pris dans un élan de compassion : « Lui, ce sera pieds nus, avec des plaies ouvertes, dans les mines de sel. » Et Marine Le Pen, qu’en dit-il ? « Des airs de “déménageur”, c’est une masse, elle fait hommasse épaisse ». Le côté sympathique de Sarkozy est qu’il est quelque part un humaniste…
Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.
15:54 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les commentaires sont fermés.