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lundi, 20 avril 2015

Jeudi 21 mai : un colloque sur l'Afrique à Paris

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L’Institut de Géopolitique des Populations, présidé par M. Yves-Marie Laulan, se propose d’organiser le jeudi 21 mai 2015 à l’ASIEM, 6, rue Albert de Lapparent, 75017, de 9h à 18 h, un colloque (participation 10 euros) sur le thème :

L’Afrique à 4,2 milliards de personnes au XXI° siècle

« La démographe africaine explosive peut-elle être un volcan pour l’Afrique et un tsunami pour l’Europe ? »

Hier l’Afrique fascinait, aujourd’hui elle effraie, moins pour ce qu’elle est, que ce pour ce qu’elle pourrait devenir.

Les liens entre l’Europe et l’Afrique remontent à la plus haute Antiquité à travers la Haute Egypte ou la Namibie. Mais ce n’est que plus tard, avec Vasco de Gama que l’Afrique subsaharienne pénètre véritablement dans la conscience européenne pour y enrichir ses mythes.

Dès le 19° siècle, tout le continent africain est largement exploré, connu, et largement passé sous la tutelle de l’Europe. C’est l’heure de l’épopée coloniale triomphante où l’Europe se veut la tutelle et le guide de l’Afrique. C’est aussi la découverte émerveillée d’un vaste continent qui recèle des paysages comptant parmi les plus beaux au monde, depuis les neiges du Kilimandjaro jusqu’aux chutes du Zambèze.

Puis vint la décolonisation accompagnée, au départ, d’un immense espoir. Mais la désillusion n’a pas tardé à venir, comme en atteste la publication, voici déjà un demi-siècle, du célèbre ouvrage de René Dumont, publié en 1962 : « L’Afrique est mal partie ». Dès lors, le côté sombre de l’Afrique n’a cessé de se dérouler, avec son interminable défilé de guerres tribales, de massacres de populations innocentes, de viols, de famines, sans compter la corruption ou l’incompétence des élites, les fonds placés en Suisse et les châteaux mal acquis en France.

En conséquence, l’Afrique, en dépit de quelques brillant succès locaux, malheureusement souvent éphémères, semble bien placée pour sombrer. Et cela en dépit des énormes atouts dont elle dispose comme ces immenses richesses minérales, malheureusement souvent mal exploitées, et dont la population ne bénéficie guère.

Et voici qu’en ce début du XXI° siècle, un nouveau péril terrifiant vient assombrir encore davantage l’avenir de ce malheureux continent que l’on pourrait croire décidément voué au malheur. C’est une explosion démographique à venir, inouïe, sans précédent dans l’histoire du monde. Ce phénomène, selon les prévisions des Nations Unies, pourrait porter la population africaine au chiffre véritablement hallucinant de 4,2 milliards de personnes, soit autour de 47 % de la population mondiale prévue pour la fin de ce siècle. En 2100, un homme sur deux sur la planète vivrait en Afrique ! Cela alors que l’Afrique n’est, de toute évidence, nullement préparée à affronter ce prodigieux défi démographique. En conséquence, l’Afrique, naguère sous peuplée, va-t-elle devenir un continent maudit, surpeuplé et affamé, livré à tous les déchirements que la misère extrême peut engendrer. Sans compter que son déversoir naturel serait inévitablement une Europe d’abord réticente, puis un jour peut-être, hostile.

Dès lors, comment conjurer le mauvais sort qui se profile à l’horizon pour l’Afrique ? Comment lui rendre l’avenir apaisé qui doit lui revenir. Comment aider l’Afrique à maîtriser son destin ?

Inscription en envoyant votre chèque à l'ordre de l'Institut de Géopolitique des Populations, au siège de l’IGP, 20 rue d’Aguesseau,75008 Paris. Inscription possible également par mail, chez fcrifo@free.fr.

Participation aux frais : 10 euros.

12:53 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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