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samedi, 05 septembre 2015

Roger Holeindre s’attaque aux mensonges de l’Histoire

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Robert Spieler

Article paru dans Rivarol de cette semaine

Le nouveau livre de notre ami Roger Holeindre a pour titre « 1935/2015… 80 ans de mensonges et de calomnies, ça suffit ! » En bandeau figure sur la couverture ce commentaire à destination de ceux qui n’auraient pas bien compris son message : « Outrageusement politiquement incorrect ! » Dans la préface, Anne Brassié relève : « Roger Holeindre est un chroniqueur, un Joinville égaré au XXème siècle ». Ce n’est pas un mince compliment. On retrouve dans ce livre les célèbres capacités d’indignation de Roger, sa fureur à l’encontre des médiocres, des traîtres, des menteurs, des manipulateurs, des lâches, mais aussi des pages absolument passionnantes sur des événements de l’Histoire dans lesquelles même ceux qui croyaient bien connaître certaines périodes découvriront des informations peu connues.

« Notre Histoire est maintenant écrite par des pieds-nickelés »

Le titre du premier chapitre donne le ton. Holeindre poursuit : « De façon honteuse maintenant des bobards insensés sur la guerre de 1939-1945 sont devenus des vérités premières et trouvent parmi tous les sectaires, les imbéciles, voire les débiles, des propagandistes qui en arrivent à bâtir notre Histoire sur des histoires », expliquant qu’ « aujourd’hui, si tout va mal en France, c’est la faute à Pétain ». L’auteur rappelle ainsi qu’en à peine six mois 500 000 tonnes de bombes furent larguées sur la France, et souvent, comme à Caen, après que les forces allemandes en soient parties. Il rappelle que les soldats alliés qui se comportaient le plus mal, les plus violents à l’encontre de la population, étaient les soldats US. Les civils français découvrent des cow-boys souvent avinés, bagarreurs, trafiquants, voleurs et violeurs. Les soldats noirs seront particulièrement actifs dans cette dernière catégorie… Holeindre rappelle aussi l’ignominie du général Leclerc qui fit fusiller le 8 mai 1945, à Bad Reichenhall, en Bavière, le lendemain de la signature de la capitulation allemande à Reims, une douzaine de soldats français de la division Charlemagne, au mépris de toutes les lois de la guerre. Il raconte la rivalité entre De Gaulle et Giraud, le voyage de De Gaulle à Moscou, fin novembre 1944, où Staline lui demande de ramener Thorez en France, ajoutant : « Mais… ne le fusillez pas tout de suite ! » Staline, qui était un humaniste comme on les aime avait dit au général : « Si vos communistes n’obéissent pas et vous posent de trop gros problèmes… fusillez-les ! »


La dictature des lobbys

Citant Emmanuel Ratier et son livre « Mystères et secrets du B’naï B’rith », Roger Holeindre évoque l’influence de cette franc-maçonnerie juive. Il relève aussi les propos émouvants de Roger Ascott, rédacteur en chef de L’Arche, tenus au lendemain de l’élection de 35 députés du Front national : « Il importe que les hommes de bonne volonté, et les Juifs particulièrement, qui savent que la discrimination conduit fatalement à Auschwitz (sic) se regroupent afin que la doctrine sécuritaire, marchepied du racisme, reste isolée, marginalisée ». Daniel Cohn-Bendit avait quant à lui plutôt fait dans la modération, déclarant sobrement : « L’entrée d’un important contingent d’élus du Front national à l’Assemblée sent le retour du nazisme ! » Qui, mieux que Soljenitsyne a évoqué cette épouvantable faiblesse de l’Occident face aux forces occultes qui mettaient en place, en toute impunité, un mode de vie qui nous mènerait irrémédiablement dans une forme d’esclavage ? Soljenitsyne, qui venait d’être libéré du Goulag et expulsé en Occident, avait déclaré aux Américains : « Je reviens de votre futur ». Holeindre cite aussi cette déclaration d’Aldous Huxley, l’auteur du Meilleur des Mondes, datant de 1939 : « Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des autres (…) Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité, et plus sa pensée et bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter ». Et Huxley ajoutait : « On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux ».

« La bêtise crasse de la ‘Droite molle’ »

Holeindre évoque l’élection présidentielle de 1981 et les manœuvres de Pasqua pour convaincre Chirac de se présenter contre Giscard et permettre ainsi à Mitterrand d’être élu. L’argument massue de Pasqua : Aux législatives qui suivront, ce sera un raz-de-marée antisocialiste, et, mis en minorité absolue, le nouveau président de la République, incapable de former un gouvernement, sera contraint de démissionner. On connait la suite de l’histoire. Les militants du RPR furent invités, au second tour, par Philippe Dechartre, ancien ministre du général De Gaulle et de Georges Pompidou, qui agissait évidemment à la demande de Chirac, à voter contre Giscard d’Estaing, qui fut battu. Giscard pourra déclarer par la suite : « J’ai eu deux Premiers ministres, Jacques Chirac et Raymond Barre. Le premier m’a poignardé. Le second a piétiné mon cadavre. Il est vrai que je devais quelque chose au premier (référence à l’appel de Chirac, en 1974, à voter Giscard plutôt que Chaban Delmas, pourtant investi par le RPR), alors que le second me devait tout. » Le lecteur de ce livre prendra un grand plaisir à y découvrir des anecdotes et des citations, qui le feront souvent rire (jaune) et qui valent leur pesant de cacahuètes. Ainsi, à propos du référendum sur le traité de Maastricht. Jacques Lesourne écrit dans Le Monde : « Un ‘non’ au référendum serait pour la France et l’Europe la plus grande catastrophe depuis les désastres engendrés par l’arrivée de Hitler au pouvoir ». Rocard, quant à lui, eut cette forte parole : « Je suis persuadé que les jeunes nazillons qui se sont rendus odieux à Rostock votent ‘non’ à Maastricht ». Mais c’est Bernard Kouchner qui décroche le pompon de l’humour involontaire avec cette considération : « Avec Maastricht, on rira beaucoup plus »…

La seconde guerre mondiale

Holeindre consacre tout un chapitre à la fin de la troisième République, à l’arrivée du maréchal Pétain au pouvoir, de façon parfaitement démocratique, faut-il le rappeler, et nous offre des pages roboratives sur la Kollaboration entre… communistes français et nazis au moment du pacte germano-soviétique, rappelant les démarches insistantes des communistes, avec Jacques Duclos à la tête de la délégation qui faisait le siège de la Kommandatur, pour obtenir la reparution de leur quotidien, L’Humanité, qui avait été interdit par les autorités françaises d’avant Vichy. Un de leurs arguments auprès des autorités d’occupation était que c’était le « Juif Mandel », alors ministre de l’Intérieur qui avait interdit la presse communiste et dissous toutes les organisations rattachées au parti. Les Allemands ne donnèrent pas suite, ce qui n’empêcha pas L’Humanité clandestine du 13 juin 1940 d’exalter « la fraternité franco-allemande », se réjouissant de ce que « les conversations entre travailleurs parisiens et soldats allemands se multiplient ». Les communistes français obéissaient au doigt et à l’œil à Staline. Roger Holeindre nous offre la lecture d’un document incroyable et peu connu. Il s’agit du discours de Joseph Staline au Politburo dans sa séance du 19 août 1939, peu de temps avant la signature du pacte germano-soviétique. Staline explique, faisant preuve d’un stupéfiant cynisme : « Si nous acceptons la proposition de l’Allemagne de signer un pacte de non-agression, elle attaquera la Pologne et l’entrée en guerre de la France et de l’Angleterre sera inévitable. De sérieuses tensions et des désordres se développeront en Europe occidentale (…) En période de paix le mouvement communiste ne peut pas se développer au point que le parti bolchevique puisse prendre le pouvoir  (…) Il nous faut prévoir quelles seront les conséquences d’une défaite ou d’une victoire de l’Allemagne. En cas de défaite, l’Allemagne sera immanquablement soviétisée et recevra un gouvernement communiste (…) Notre but est le suivant : L’Allemagne doit combattre le plus longtemps possible pour que les franco-britanniques soient épuisés au point de ne plus pouvoir annihiler l’Allemagne soviétique (…) Si l’Allemagne gagne la guerre, elle en sortira trop affaiblie pour pouvoir commencer un conflit armé avec l’URSS pendant au moins dix ans. » Et Staline de conclure : « Camarades ! Le déclenchement de la guerre entre le Reich et le bloc capitaliste anglo-français est dans l’intérêt de l’URSS ». L’auteur évoque évidemment le drame de Mers el-Kébir citant ces propos de Lord Hankey, qui fut membre du gouvernement Churchill : « On est endroit de se demander si, dans le cas où nous aurions perdu la guerre (ce qui à ce moment-là, était très possible) et qu’on eut créé une Cour nazie sur les principes de la Cour de Nuremberg, M. Churchill, le Conseil de l’Amirauté, les commandants en chef de la marine n’eussent pas été inculpés du crime de ‘préparation d’une guerre d’agression’ et condamnés à de lourdes peines ».

A propos de l’immigration

Holeindre rappelle quelques vérités quelque peu oubliées. Tous les gouvernements de droite et de gauche de l’avant-guerre, et peut-être encore davantage sous le Front populaire, ont pris des mesures draconiennes pour contrôler l’immigration. Se souvient-on que c’est en 1931 que les députés avaient adopté à l’unanimité (les communistes s’abstenant) un projet de loi qui instituait la préférence nationale à propos de l’embauche dans l’industrie ? L’article 8 de la loi du 12 août 1932 spécifiait quant à lui : « Tout employeur qui aura occupé une proportion de travailleurs étrangers supérieure à la limite fixée (5%) sera passible d’une amende de 5 à 15 F par jour et par travailleur irrégulièrement occupé ». L’été 1936, Roger Salengro, ministre socialiste de l’Intérieur, assène : « Le gouvernement ne saurait tolérer que des étrangers abusent de l’asile qui leur est offert » et Maurice Thorez, le leader communiste s’écrie le 28 septembre 1937 : « La France aux Français » ! Le radical Herriot invite quant à lui à mettre à la porte les « indésirables » alors que Daladier promulgue en 1938 une loi permettant d’emprisonner les Français qui aideront les clandestins ! Autres temps, autres mœurs…

Charles Hernu, un agent de l’Est

Roger Holeindre évoque, entre autres, un curieux personnage, Charles Hernu, très proche de François Mitterrand, et qui fut ministre de la Défense. Le sémillant Charles Hernu n’était autre qu’un agent rétribué par le KGB. Son nom de code était André pour les Bulgares, et Dinu, pour les Roumains. Jacques Fournet, directeur de la DST informa le président Mitterrand, en 1982, que des agents des services de renseignement de l’Est avaient transmis aux services français des noms d’agents français travaillant pour l’Est, leurs noms de code, et même leurs rétributions mensuelles. Parmi ceux-ci figurait le nom de Charles Hernu qui, en tant que ministre de la Défense, avait la haute main sur les services secrets. Réaction de François Mitterrand : « Nous n’allons pas refaire l’Histoire. Considérez, Monsieur le Directeur, qu’il s’agit d’un secret d’Etat… » On apprend que Charles Hernu avait été repéré dès 1953 par les services de l’Est. Les services savaient que ce franc-maçon était un coureur de jupons effréné, un bringueur, toujours fauché. Il percevait de 20 000 à 25 000 francs mensuels. Les services bulgares iront jusqu’à financer une de ses campagnes électorales ! On découvre dans le livre que l’ancien ministre de la Défense signait scrupuleusement un reçu pour la moindre somme perçue !

SOS Racisme, une officine juive

Roger Holeindre raconte par le menu la création et le développement de SOS Racisme, soutenu massivement par les subsides du pouvoir socialiste. La liste de ses dirigeants successifs est des plus instructives et permet de comprendre les vrais objectifs poursuivis par l’officine sous couvert d’antiracisme. Les dindons de la farce seront bien entendu les beurs qui se seront prêtés à cette mascarade. Le premier secrétaire général de SOS Racisme sera Eric Ghebali, qui était alors président de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF) et un agent d’influence d’Israël, comme le rapporte Thierry Ardisson dans son émission « Lunettes noires pour nuits blanches » en 1990. Les militants beurs membres de SOS Racisme se retrouvent très vite marginalisés, on se demande pourquoi, au profit de membres de l’UEJF .Quant au premier président de l’organisation, il s’agit de Harlem Désir, de mère juive, et ardent défenseur d’Israël. Mais ce n’est pas fini. Le premier vice-président sera Julien Dray dont le journaliste israélien Jacques Benillouche dira qu’il a « une grande famille en Israël, dont son frère qui vit dans une implantation » (entendez, dans une colonie). Bernard-Henri Levy et Marek Halter figurent, eux aussi, parmi ceux qui ont apporté leur appui à la fondation de cette synagogue, ainsi qu’un certain Daniel Saada, un « vieil ami de BHL ». Saada s’est depuis, installé en Israël, et le site du CRIF rapportait joyeusement en 2005 qu’il était devenu ambassadeur d’Israël. La boucle était ainsi bouclée… Roger Holeindre en profite pour évoquer les pleurnicheries d’Enrico Macias qui a déclaré : « On nous donné la nationalité française (en Algérie) mais pas aux Arabes. » Mais qui est ‘on’ ? ‘On’ est le juif franc-maçon Isaac-Adolphe Crémieux qui fit adopter en 1870 un décret qui accordait automatiquement la nationalité française aux Juifs d’Algérie, suscitant l’indignation et la révolte dans les masses arabes. Messali Hadj le chef de L’Etoile nord-africaine, qui deviendra le MNA dans les années 1950, partisan de l’indépendance mais féroce adversaire du FLN, dira que le décret Crémieux a mis l’Algérie entre les mains des Juifs et ajoutera : « Déjà ils dominent partout : dans la presse, dans la littérature, au théâtre, dans les maisons d’édition, dans l’enseignement, dans la magistrature, dans l’administration et même au gouvernement. Ils démoralisent le peuple français. Ils se servent de lui. Mais précisément parce qu’ils décomposent peu à peu l’Etat français, ils préparent la revanche de l’islam. Ils servent donc sa cause, notre cause. » Ces propos ont été tenus en 1934…

On l’aura compris, le livre de Roger Holeindre est une mine d’informations. Il aborde aussi la troisième République, ses scandales, la guerre d’Espagne, le procès du Maréchal, De Gaulle, l’Indochine, l’Algérie et tant d’autres sujets : un livre passionnant.

3069567192.pngÇa suffit ! 1935/2015… 80 ans de mensonges et de calomnies,

par Roger Holeindre,

593 pages,

Les Editions d’Héligoland,

25 euros.

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