mercredi, 20 janvier 2016
Des viols racistes et de la télégonie
Dr Bernard Plouvier
La presse anticonformiste retentit de clameurs justement indignées à propos de l’épidémie de viols de la Saint-Sylvestre, Outre-Rhin. À Cologne, plus de 500 femmes ont été sexuellement agressées, battues (et parfois très violemment), enfin (qui en eût douté ?) volées, comme plusieurs dizaines d’Allemandes à Hambourg, et bien d’autres à Stuttgart. Dans tous les cas, les plaignantes accusent des agresseurs « de type arabe » (terme vague, on le reconnaît volontiers, mais qui exclut toute ambiguïté : il ne s’agissait pas de bambocheurs nordiques). Comble de l’ignominie, ces honorables « réfugiés-immigrés » ont procédé par bandes, d’une quinzaine d’individus à Stuttgart, d’une trentaine aux alentours de la gare de Cologne… et là, il n’existe plus le moindre doute : il n’est pas dans les usages des Européens de souche de s’en prendre à plusieurs à une femme isolée.
En dehors du caractère épidémique ponctuel de la chose, ces viols ne sont en rien une nouveauté. En France, on les déplore depuis le début des années 1980. Il en va de même en Scandinavie, en Belgique et en Grande-Bretagne. Les accusés sont en majorité (en quasi-totalité à Oslo) des immigrés africains, noirs, antillais et maghrébins, ou proche-orientaux, agissant autrefois en bandes séparées… moins différentiées de nos jours où l’islam a jeté un pont entre noirs et musulmans d’autres origines.
L’Allemagne, où l’on a accueilli 1,1 million d’immigrants-réfugiés politiques en 2015 (selon les statistiques du BAMF, le bureau fédéral des migrants et des réfugiés), connaît une flambée de viols depuis plus d’un semestre, touchant femmes et jeunes filles, mais aussi adolescents et jeunes mâles, avec des âges extrêmes de 13 et 55 ans, du moins officiellement, car les services de la police allemande, même s’ils sont plus coopératifs que les nôtres, ont tendance à minimiser les faits, sur ordre de la Chancelière… et, tout récemment, les chefs des polices suédoises ont intimé à leurs hommes l’ordre de ne plus signaler l’origine raciale des agresseurs sexuels pour ne « pas les stigmatiser » !
La recommandation des hauts-fonctionnaires suédois est d’une exceptionnelle stupidité, en plus d’être totalement opposée à la très démocratique honnêteté dans l’information des citoyens-contribuables. Car, désormais, le public, qui est moins sot qu’on ne le pense et a tendance à braver les interdits absurdes, fera automatiquement (et parfois abusivement) la liaison entre « violeur » et « immigré d’origine extra-européenne », comme, en France, l’on fait, depuis les années 1980 lorsque les media évoquent des actes odieux et des émeutes, l’amalgame automatique entre « jeunes » et « rejetons pourris de l’immigration ».
En notre pays et depuis les années 1980, dans les milieux immigrés honorables, on parle de ces violeurs - qui aggravent souvent leurs actes par des brûlures de cigarettes incandescentes ou des vols – comme de « requins vicieux ». Or les choses sont souvent plus complexes que la seule perversion sexuelle, qui se rencontre – on le reconnaît volontiers - dans toutes les races et tous les milieux sociaux.
Lorsque l’on a fréquenté la sous-littérature raciste africano-arabe, et les textes orduriers de certains rappeurs, l’on comprend que ces « intellectuels » de haute volée ont réactualisé une vieille théorie, aussi absurde que célèbre… c’est presque une constante de l’humanité : plus une thèse est idiote, plus elle fait florès.
En l’occurrence, il s’agit de la docte stupidité d’un universitaire français, qui avait ressuscité la vieille hypothèse lamarckienne de l’hérédité des caractères acquis, l’appliquant à la conception des enfants : Alfred Giard (1846-1908) et sa Télégonie. Si cet universitaire avait eu quelques connaissances historiques, il aurait pu rappeler à ses lecteurs que, dans la Rome archaïque dominée par les rois étrusques, l’enfant né d’une mère violée des années auparavant (donc non issu de ce viol) était réputé « spurcus », soit souillé. En outre, depuis des siècles, des éleveurs de bestiaux propageaient les mêmes âneries, qui pour vanter l’excellence de son taureau de compétition, qui pour prôner son étalon… dont les prestations étaient hautement tarifées. Quelques littérateurs vicieux y étaient même allés de leur comparaison entre les reproducteurs humains et ceux d’un monde animal de haute fantaisie.
Giard était à la fois un politicien radical-socialiste et un enseignant à l’École de médecine et à la faculté des sciences de Lille, demeuré célèbre comme spécialiste de la flore océanique, ce qui lui valut une élection à l’Académie des sciences. En 1904, dans son livre délirant, intitulé Controverses transformistes, il affirmait que le premier homme à féconder une femme la marquait de façon indélébile et que tous les enfants qu’elle aurait par la suite, même issus de géniteurs différents, porteraient la « marque » de ce premier agent fécondant. Cette thèse fut très célèbre au Japon, dans les pays danubiens et en Allemagne, où le livre Péché contre le sang, d’Arthur Dinter, paru en 1917, fut un best-seller jusqu’en 1945.
C’est en se fondant sur la télégonie que furent édictées les lois nazies condamnant à l’internement en camp de concentration (à mort, durant la guerre) des Slaves et des Juifs pour avoir « souillé à vie une Allemande » en ayant une relation sexuelle avec elle. C’est au nom de la télégonie que les racistes encouragèrent les viols de Chinoises par des Japonais, des viols de femmes bosniaques ou serbes par des Croates (et réciproquement), durant la Seconde Guerre mondiale.
Depuis 1945, la télégonie est toujours diffusée en terres d’islam et, comme le chantent certains rappeurs : « Bourrer un petit cul blanc », c’est propager la nouvelle race supérieure, d’origine africaine, destinée à « remplacer la race des faces de craie », en France, « cette putain », comme partout ailleurs en terres d’immigration-invasion. Il importe tout particulièrement, pour un violeur africain ou proche-oriental, « d’arriver le premier », pour « marquer à vie une meuf à cul blanc ».
Comme l’on voit, le niveau intellectuel de ces « penseurs » est exceptionnellement élevé, mais il ne faudrait pas oublier que la caution pseudo-scientifique de ce délire raciste est estampillée d’origine universitaire… et française ! C’est une autre conception du « Vivre ensemble ».
L’unique moyen de lutter contre ces viols racistes à finalité de procréation est de soumettre chaque violeur capturé à la castration. Celle-ci n’empêche nullement la récidive des viols (car persistent des androgènes surrénaliens qui permettent une érection, plus ou moins stable, et le castrat trouvera toujours une belle âme pour lui fournir de la testostérone de synthèse), mais l’honorable violeur ne pourra plus procréer. Être contraints de vivre ensemble, ce n’est en aucun cas tout permettre aux immigrants-envahisseurs.
Au cas où certains lecteurs souhaiteraient approfondir le sujet, on peut signaler :
- de Fersan : Le racisme anti-français, L’Æncre, 1997
- Giard : Controverses transformistes, Naud, 1904
- Plouvier : Les Juifs dans le Reich hitlérien, volume 1, Dualpha, 2015
- Rostand : Science fausse et fausses sciences, Gallimard, 1958
14:35 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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