lundi, 12 septembre 2016
Unités dédiées aux djihadistes ou Dame Guillotine ?
Bernard Plouvier
La nouvelle idée à la mode, en France hollando-vallso-cazeneuvienne ravagée par l’islam djihadiste, est de créer des « Unités dédiées à la cure de la radicalisation des musulmans »… c’est toujours mieux que la sottise cazeneuvienne : « Prôner le djihâd n’est pas un délit » !
Certes, dans un pays à l’économie florissante, où les impôts rentreraient à foison et où le budget de l’État serait largement excédentaire, l’on pourrait, plutôt que de multiplier les écoles techniques et les centres de soins spécialisés (dont on a pourtant un urgent besoin), ouvrir de nouveaux centres pénitentiaires pour les candidats-assassins de l’islam. L’ennui est que l’État français est plus endetté qu’un psychopathe hédoniste et que la fraude fiscale est le jeu fort lucratif des multinationales et des « riches » en France.
En outre, nos brillants « chefs » pourraient se documenter auprès des éthologues - les spécialistes du comportement animal - et auprès des comportementalistes criminologues. Ils apprendraient que les comportements humains sont génétiquement induits, donc exceptionnellement rééducables, et ce grâce à l’appel à la faculté humaine de transcendance… l’ennui est que, chez les mahométans, le livre réputé contenir « tout ce qui est utile aux hommes », puisque censé avoir été dicté par l’archange Gabriel à un halluciné illettré du VIIe siècle, exige la pratique du djihâd par tout fidèle d’allah (muslim) en bonne santé.
Certes, pour les esthètes du soufisme, le djihâd représente en principe le combat de l’homme contre ses bas instincts. L’ennui est que les soufis ont très souvent été persécutés par les émirs et sultans, un peu comme l’étaient les pauvres volontaires et les prédicateurs pacifistes chrétiens du Moyen Âge. Surtout, la lecture du coran contredit cette interprétation irénique : c’est bien l’extermination physique des « infidèles » qui est exigée par une dizaine de sourates.
Bref, comment rééduquer des fanatiques religieux, criminels par enthousiasme ? L’Europe a connu des monarques de « droit divin ». Elle connaît désormais des criminels de masse d’ordre divin. On n’arrête pas le progrès, même dans l’absurdité.
Le meilleur exemple de l’inefficacité de cette « rééducation » nous vient d’Irak. Les autorités d’occupation US y ont arrêté, en 2004, Ibrahim Awad (en photo ci-dessus - NDLR), le théologien de la mouvance salafiste, né en 1971. Détenu quelques mois, il a été relâché après avoir promis de se calmer. En mai 2010, ce soi-disant « rééduqué » a succédé au premier émir du tout jeune État Islamique du Kurdistan irakien (ou Daesh), ordonnant de multiplier les attentats, à la fois contre les chrétiens et les Yézidis, lançant l’offensive qui a permis à l’État Islamique d’Irak et du Levant de contrôler le Nord de l’Irak, l’Est de la Syrie et la très riche zone pétrolifère de Mossoul.
Le 29 juin 2014, Awad s’est proclamé calife sous le nom d’Abou Bakr II. Il a été intronisé le 5 juillet 2014, autorisant des femmes et des enfants à tuer au nom d’allah le miséricordieux. Comme « rééducation », on est servi !
Pour revenir à l’État français, officiellement riche de 6 à 7 millions de musulmans immigrés (mais il faut également comptabiliser leurs rejetons nés en France et devenus citoyens français par l’effet du grotesque « Droit du sol », ce qui double ce chiffre), plutôt que de rééduquer, on pourrait renvoyer en terre d’islam, en pays de charî’a, tous les fidèles du prophète, en n’oubliant surtout pas de pratiquer le « regroupement familial ». Hélas, nos frontières européennes sont des passoires et les preneurs de décision n’osent utiliser les rares informations transmises par les services de renseignements français ou européens… sans « service action », un SR ne sert à rien (de Gaulle le savait bien, qui en a d’ailleurs abusé).
Pour protéger efficacement les citoyens français, ce qui devrait être l’occupation primordiale de nos merveilleux « chefs », si dévoués à la Nation française, il reste la bonne vieille méthode : on tue le fou dangereux avant qu’il ne nous tue.
16:50 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les commentaires sont fermés.