Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 26 septembre 2016

Mensonges et politique

sarkohollande-3d7ebef609ae8ec2f9d8d898f6400380.jpg

Bernard Plouvier

Qui n’a pas entendu la scie italienne, popularisée et adaptée à diverses sauces sur toute la planète : « Toutes les femmes sont des p…, sauf ma mère qui est une sainte » ? C’est à peu près la même chose que l’on perçoit, en tous pays, à chaque époque électorale : tous les politiciens sont des menteurs [variantes : des canailles financières, voire des crapules perverses], sauf celui que je soutiens.

Lorsque le sentiment l’emporte sur la froide raison, l’on accepte volontairement une vision sélective des personnages et une approche manichéenne de leur propagande : vérité de son bord, erreur ou malhonnêteté chez les adversaires. Cela débouche automatiquement sur le fanatisme, puisque celui qui détient « La Vérité » se sent investi de la mission de l’imposer à autrui. Pour ce faire tout est permis, du mensonge à la violence.

Les individus fiers de leur appartenance à une Nation et qui se sentent solidaires de son histoire sont présentés comme des « fascistes » et les marxistes comme des héros idéalistes, tout au plus un peu maladroits ou excités, de la promotion du monde ouvrier et paysan. Ceux qui combattent l’immigration-invasion, par des Extra-Européens, d’une Europe occidentale et scandinave, à l’évidence victime d’un chômage d’ampleur gigantesque, deviennent automatiquement des « racistes ». De même, les opposants à la religion islamiste, qui a amplement fait étalage, depuis l’année 2014, de ses prodigieuses facultés de haine meurtrière et conquérante, sont des « sectaires intolérants ».

Qu’en 2016 (en attendant mieux, durant l’année à venir), l’on nous resserve ces stéréotypes éculés, ces clichés absurdes, n’est pas étonnant : la bêtise populaire est insondable et la malignité des propagandistes s’adapte merveilleusement à la sottise ambiante.

Il est logique que les gentils employés des maîtres de l’économie globale ressassent ces injures envers leurs adversaires, dits « altermondialistes », que l’on ferait beaucoup mieux de nommer populistes ou continentalistes. On n’est pas surpris des éléments du programme des gentils toutous du globalo-mondialisme, exploitant depuis des lustres le même filon démagogique : intégration des immigrés, création d’emplois, baisse des impôts et augmentation des prestations publiques.

Que l’expérience malheureuse des trente dernières années contredise aussi bien la promesse d’une modification du comportement des immigrés d’origine africaine, proche- et moyen-orientale, que l’offre d’emplois ou la fin des « délocalisations d’entreprises ». Que la baisse des impôts et l’augmentation des dépenses publiques d’intérêt général soient deux groupes de mesures strictement antagonistes. Tout cela ne perturbe nullement auditeurs et lecteurs de blogs débiles sur le Net. Le principe de la propagande démagogique restera éternellement : « Plus c’est gros, plus c’est con, plus ça passe ».

On imagine sans peine ce que pourrait être une opération de désintoxication de l’opinion publique, menée à vive allure par des populistes solidement ancrés dans la civilisation européenne. Après tout, il est simple de démonter les grossiers mensonges de la politicaille globalo-mondialiste… c’est d’ailleurs ce que font un Poutine en Russie, un Trump aux USA.

Il faut croire qu’il n’existe, en France, aucun parti solidement implanté, au point d’avoir une représentation parlementaire et un accès aisé aux grands media, car même la droite dite extrême ne sert à son auditoire que des arguments de centre-droit.

Pourtant les problèmes majeurs qui se posent aux Français de souche européenne (problèmes communs d’ailleurs à toutes les Nations européennes) sont énormes et nécessitent une réponse adaptée rapide :

- lutte puissante contre le terrorisme islamique et la violence des immigrés, ce qui nécessite la réintroduction de la peine de mort dans l’arsenal répressif et l’interdiction faite aux immigrés ou à leurs rejetons d’entrer dans les forces de l’ordre et l’Armée

- retour immédiat dans leurs continents d’origine des immigrés délinquants ou chômeurs

- contrôle draconien des frontières, avec un filtre sélectif, différenciant les Européens de souche des migrants d’origine extra-européenne et de leurs rejetons 

- priorité aux Européens de souche en matière d’embauche 

- rupture avec divers règlements du pseudo-gouvernement européen - quelle peut être la légitimité d’un gouvernement non désigné directement par le peuple ? -, lorsqu’ils diminuent la compétitivité des industries, de l’agriculture et du commerce d’un État européen

- pleine liberté pour un État de moduler sa monnaie en fonction des aléas du commerce international

- gestion entièrement libre pour chaque État des relations étrangères et de la défense du sol national… après tout, la Communauté économique européenne, en 1960, n’avait pas pour objectif de placer les États européens sous la tutelle absolue des USA et de leurs maîtres, les patrons des multinationales. L’on est passé trop vite du concept de marché commun à celui de gentil toutou du globalo-mondialisme.

Tous les politiciens qui ont exercé une part de pouvoir depuis 1981 – droite molle, centre marécageux, pseudo-gauche friquée et communistes, tous voués à l’affairisme politique) ont trahi la Nation française. En saine logique, ils devraient passer en Haute-Cour - certains y ont échappé par l’effet de la sélection naturelle et le sieur Chirac, l’un des deux responsables de la forfaiture de 1976 (soit le décret de regroupement familial des immigrés), est bien placé pour l’éviter.

Le plus drôle, dans l’affaire, c’est que l’un d’entre ces politiciens, en 2017, emportera le jackpot, adoptant la même attitude de soumission aux maîtres de l’économie globale, et distribuant les sinécures dorées de l’État à ses féaux ou à ceux de ses ennemis intimes qui auront une trop forte capacité de nuisance pour être négligés. Et la France s’enfoncera un peu plus dans l’abjection, jusqu’au jour de l’insurrection nationale, libératrice autant qu’épuratrice.

L’année 2017 sera, d’une façon ou d’une autre, annonciatrice d’un changement radical dans la vie de la Nation française.

07:07 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.