dimanche, 11 décembre 2016
« Défendre son domicile n’est pas un crime »
La Ligue du Midi soutient Luc Fournié :
Les affaires de légitime défense se suivent et se ressemblent. Au bout du compte on constate, au fil du temps, que la légitime défense est de moins en moins retenue ou alors dans des cas improbables; les prétendus coupables (ceux qui sont agressés chez eux) sont lourdement condamnés (l’affaire Galinier, Jacqueline Sauvage et maintenant Luc Fournié). Et même quand, par extraordinaire ils sont acquittés, l’institution judiciaire qui les considère à priori comme des suspects, ruine leur vie, leur carrière et leur honneur (voir le professeur de la faculté des Sciences de Montpellier).
Pour Luc Fournié, le Président du tribunal a du faire de nombreuses contorsions pour écarter la légitime défense. Il y avait effraction, on était en pleine nuit et l’agressé était dans son logement. Aucun problème direz vous, on est en plein dans les conditions prévues par le code pénal. Seulement, voilà, la jurisprudence depuis une période qui doit se situer aux alentours de 1968 a mis en avant la notion de “proportionnalité de la riposte”, y compris quand on est dans son logement, y compris lorsqu’il y a eu escalade ou effraction, y compris quand c‘est la nuit.
Avec cette condamnation inouïe à 10 ans d’emprisonnement, alors que l’avocat général avait requis “cinq ans d’emprisonnement, en n’excluant pas l’octroi du sursis simple pour une partie, voire pour la totalité de la peine”, nous assistons à une véritable inversion des valeurs, et le peuple ne s’y trompe pas, qui considère à une large majorité que, dans notre société, les délinquants sont mieux traités que les victimes surtout quand celles-ci sont des « de souche ».
L’affaire Luc Fournié est emblématique du sort réservé aux gens de ce pays, parce que demain, comme l’a fait remarquer l’avocat du buraliste, cela peut arriver à chacun d’entre nous, et que la jurisprudence ne doit pas dénaturer la loi ; les magistrats semblent oublier, en effet, que c’est parce que la légitime défense est un droit fondamental qu’elle figure dans le code pénal. En effet, à travers toutes les époques et en tous lieux, on a eu le droit de se défendre lorsque l’on était attaqué, surtout chez soi, la notion de “riposte proportionnée”, n’étant qu’un faux nez destiné à incapaciter les braves gens en raison du discours ambiant droit de l’hommiste qui met sur le même pied une racaille et un honnête citoyen.
On se souvient qu’à l’époque de l’affaire Galinier, un membre du Parquet avait déclaré sans vergogne : “Galinier aurait dû s’enfermer dans une pièce et téléphoner à la gendarmerie”. Le problème, c’est que “Papy Galinier” avait téléphoné à deux reprises aux forces de l’ordre et que, se sentant abandonné et tenaillé par la peur, il avait fait ce que son devoir d’homme lui imposait, à savoir assurer sa défense quand l’Etat n’était pas capable d’y pourvoir. Si cette réaction ne rentre pas dans le cadre juridique actuel de la légitime défense, nombreux considèrent que ce type de défense est légitime.
Le syndicat professionnel des buralistes – très remonté - a indiqué dans un communiqué “éminemment politique”, sitôt connu le verdict, que “cette peine maximale est celle d’un peuple qui ne comprend légitimement pas qu’on puisse avoir la main aussi lourde pour sanctionner un acte désespéré qui n’est à l’évidence pas celui d’un criminel. Comment ne pas rapprocher les condamnations de Jacqueline Sauvage devenue un symbole des victimes de violences conjugales et Luc Fournié, devenu le symbole des victimes de ces délinquants jamais condamnés à la hauteur des vies qu’ils traumatisent par leurs actes”. Sur les réseaux sociaux, les buralistes considéraient que ce verdict ubuesque constituait un signal encourageant pour les malfaiteurs au moment de cette période de fêtes. D’ailleurs le second cambrioleur qui s’est introduit au domicile de Luc Fournié ne semble pas avoir été poursuivi et ne s’est pas présenté à l’audience alors qu’il était un témoin crucial, “en voyage”, semble-t-il en Nouvelle Zélande.
La Ligue du Midi exige une modification de la loi en instaurant, par la sanctuarisation du domicile, une présomption absolue de légitime défense dès lors que ce dernier subit une intrusion de jour comme de nuit. Voila une des premières tâche que le prochain gouvernement issu des élections de 2017, devra avoir à cœur de supporter, s’il veut incarner enfin la légitimé que les socialistes n’ont jamais portée.
20:41 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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