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samedi, 12 juin 2021

QUI SEME LE VENT, RECOLTE LA TEMPETE !

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Pieter Kerstens

A entendre le concert des réprobations venant de l’ensemble de la classe politique, toutes tendances confondues, il apparait que ces avocats de la défense de la « démocrasse » semblent ignorer la situation de l’image actuelle de la fonction présidentielle.

Laxisme, gabegie, arrogance, désacralisation et décrépitude.

Jamais au cours de la IVe et Ve République un Président n’a reçu de soufflet, réelle insulte à un Chef d’Etat.

Mais depuis de longues années on a pu constater que les prétendants ou les Présidents élus n’ont pas fait d’efforts pour honorer cette fonction faisant des déclarations matamoresques non suivies d’effet, en ayant des postures grotesques et tenant des promesses incongrues ou des « petites phrases »méprisantes.

Déjà le 19 juin 2005, le prétendant Sarközy déclarait que pour nettoyer la cité des 4.000 à la Courneuve, «il allait utiliser un Kärcher ». On attend encore les résultats.

Et le 25 octobre 2005, sur la dalle d’Argenteuil, Nicolas Sarközy répond à une femme qui l’interpellait à propos de l’insécurité générale « vous en avez assez de cette bande de racailles ? On va vous en débarrasser ! »

En décembre 2007, en Algérie, le président Sarközy affirmait que « le système colonial était une entreprise d’asservissement et d’exploitation », propos qui ternissait l’image de la France.

Au salon de l’agriculture, le 23 février 2008, le même Sarközy répondait à un intervenant : « Casse-toi pauvre con ! », propos déplacé dans la bouche du premier des Français.

Quant à son successeur, François Hollande, dès 2012, il affirmait, devant la Parlement Algérien que « le pays a été soumis pendant 132 ans à un système injuste et brutal » et reconnait « les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. », propos affaiblissant ici encore le prestige de la France.

Ce fut aussi François Hollande qui a déclenché un éclat de rire mondial lorsque sa photo -en scooter, casqué et portant des croissants à sa jeune maitresse- fut publiée par toutes les agences de presse. Ici encore une tache supplémentaire pour la fonction présidentielle. On se souviendra en plus, de son mépris pour les « sans-dents », lui qui était censé défendre les plus faibles de notre société.

La roche tarpéienne est proche du Capitole.

Malgré une intronisation aux notes de la 9e symphonie de Beethoven, dans la cour du Louvre en mai 2017, on aurait pu attendre d’Emmanuel Macron une certaine prestance et une réhabilitation de l’image de la fonction suprême. Il n’en fut rien.

Déjà les mois précédents, durant sa campagne électorale, il avait déclaré que « la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler » et aussi : « une gare c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien. »

On saute un pas, le 21 juin 2018, lors de la soirée électro à l’Elysée, où une photo immortalise Emmanuel et Brigitte Macron entourés de danseurs exclusivement noirs, en résilles et poses lascives.

Le 15 septembre 2018, lors de la journée du Patrimoine, Macron répond à un jeune chômeur en quête de travail : « Je traverse la rue et je vous en trouve ! » Mépris quand tu nous tiens…

De voyage à Saint Martin le 30 septembre 2018, il se fait immortaliser entre deux noirs dont l’un fait un doigt d’honneur à la France ; respect et dignité toujours…

Le 20 juin 2019, Macron décore Elton John de la Légion d’Honneur à l’Elysées, pour « avoir eu le courage de défendre les LGBT. »  On croit rêver.

Le 24 mai 2021, le président Macron se livre à un concours d’anecdotes avec Mac Fly et Carlito, deux prétendus « humoristes », achevant de piétiner les reliquats de prestige et de dignité qui subsistaient de la fonction présidentielle. Les galipettes de Carlito dans les jardins ont enterré les prétentions du Docteur Micron à se faire respecter.

Et durant sa visite officielle au Rwanda, le petit Emmanuel a reconnu « la responsabilité incontestable de la France dans les massacres de 1994 » pour le plus grand bonheur du boucher Kagamé.

Une tête à claques imbue et arrogante.

Le quidam courageux qui a osé souffleter son éminence Jupiter devrait recevoir une médaille et le diplôme d’excellence de l’Institut Supérieur des Sciences du Bonheur et du Plaisir Permanent. Beaucoup de gens issus de la majorité silencieuse, des « sans dents », « ceux d’en-bas » et victimes d’agressions ont pu avoir un cri du cœur et penser « il l’a bien mérité ! », ce qui est la stricte réalité.

Car cette claque était simplement un « sentiment d’insécurité », l’expression d’une enfance malheureuse dans un quartier défavorisé. Un geste incontrôlé, réflexe d’une pulsion refoulée et excusée par l’absorption de substances alcooliques altérant le discernement. Bref, rien de bien grave, vu que le Docteur Micron s’était précipité vers le public, en bras de chemise, presque dépenaillé, sans cravate, hors de tout protocole comme un simple quidam, alors que rien, absolument rien n’attestait de son rang de Premier personnage de France.

En ayant conduit le prestige de l’Hexagone au niveau des caniveaux, le Docteur Micron a effectivement déclenché des réactions de mépris et de rancœur populaire.

Méfions-nous donc de la suite que pourrait engendrer cette « bravitude » à Tain-l’Hermitage.

Contrairement aux dizaines de milliers de délinquants, dont les procès trainent pendant des mois, le donneur de gifle, lui, a été jugé en « comparution immédiate », 2 jours après les faits. Pour l’exemple, Damien T. a été condamné à 4 mois de prison ferme plus 14 mois avec sursis et privé de ses droits civils, politiques et familiaux. Il dort depuis le 10 juin en prison !

Qui peut encore prétendre que la Justice de Dupont-Moretti manque de moyens et s’endort sur les dossiers ?

00:19 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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