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mardi, 08 novembre 2022

Le XXIe siècle ou le triomphe du néant

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Bernard Plouvier

Au XVIIIe siècle de l’ère faussement dénommée chrétienne – faussement, car en quel pays et à quelle époque de cette ère a-t-on connu la réalité des mots Amor et Caritas ? -, où sont nées toutes les idées folles dont l’application aggrava considérablement la vie des Terriens, les « penseurs » avaient décidé de se proclamer « Lumières »... en toute modestie, cela va sans dire.

Il en sortit le « libéralisme économique » (resucée moderne de l’esclavagisme, avec un peu plus, voire beaucoup plus de confort matériel) et de nouvelles formes de totalitarisme – on s’étripa moins pour Jésus ou Yahvé et davantage au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité humaine, avant d’en revenir aux égorgements rituels au nom d’un Allah de moins en moins miséricordieux à mesure que la manne pétrolière assure la fortune de ses émirs, imams, mollahs et autres merveilleux penseurs.

Grâce au « Siècle des Lumières », les XIXe et XXe siècles furent des époques de guerres et de révolutions subintrantes. On n’avait plus le temps de s’ennuyer dans l’Enfer terrestre et, pour s’endormir, on n’avait que l’embarras du choix entre des textes philosophiques abscons, des proclamations politiques délirantes et de la littérature romanesque – on y inclut les œuvres des « historiens » - de plus en plus perverse, sanglante et baveuse, où le bruit et la fureur – un salut au Grand Will - le disputaient aux sentiments entremêlés : jalousie, nationalisme étroit, sexualité animale et désir de rédemption.    

Au XXIe, que l’on doit appeler le 1er siècle de l’ère globalo-mondialiste ou rooseveltienne, l’on assiste au triomphe du nul, voire du nullissime – soit le néant élevé à la hauteur d’un art, avec cette touche de fascination induite par le contact avec la pure connerie humaine. Les « réseaux sociaux » en sont seuls responsables qui permettent à Ducon et  Super-Nulle de se transmuter en « influenceur-influenceuse », en lanceur-lanceuse d’un pseudo-nouveau mode de pensée, d’un niveau tel qu’il procure ce vertige du vide, cette fascination du rien – « pseudo-nouveau », car ce n’est pas à cette vieille guenon, l’humanité envisagée de façon globale et diachronique, que l’on peut apprendre de nouvelles grimaces et contorsions.

Ce que l’on peut et doit reprocher à Donald Trump ou à Emmanuel Macron (au début de son premier quinquennat), c’est d’avoir gouverné en lançant des commentaires sur les réseaux sociaux, ce qui les a mis au même niveau que les Bimbos, rappeurs et autres agités du texto. Par amour de la publicité, par goût du sensationnel et de la réaction immédiate – dite à chaud, ce qui ôte toute autocritique et fait perdre toute possibilité de réflexion -, la direction (au moins apparente) d’États fut ravalée au rang de gaminerie adolescentesque.

Un excellent Président des USA, porteur d’un espoir de renouveau économique pour son pays et de paix internationale, et un chef d’État français, objectivement inactif en dépit de son agitation brouillonne et totalement inefficace, se sont eux-mêmes abaissés au niveau de la presse people et des shows télévisés standardisés : une expression instantanée et irréfléchie, pour un public au niveau intellectuel qui affleure tantôt le « ras des pâquerettes » et tantôt le caniveau où vomissent les ivrognes et les camés.

Après les années 1830-1914, puis 1919-1933, où les maîtres de l’économie avaient dirigé le monde dans leur seul intérêt, l’on avait assisté brièvement au retour du fait politique domestiquant le fait économique pour ses besoins – cela dura jusqu’au début des années 1980 dans les pires régimes que l’humanité souffrante se soit laissé imposer : les dictatures marxistes.

L’économie globale et la mondialisation de la désinformation ont débuté en 1945 dans les vastes zones dominées par les vrais maîtres des USA et se sont imposées dans de vastes zones de la planète. Un confort de vie inédit s’est accompagné de l’imposition du néant intellectuel : hédonisme, métissage et totalitarisme droit-de-lhommesque sont les options choisies par les nouveaux dictateurs maffieux des pays à mode de vie occidental.

L’opposition vient de la Russie et des terres d’islam, où l’on en est revenu au mélange des genres qui caractérisait l’Ancien Régime en Occident, soit le recours au clergé maffieux pour soutenir les politiciens maffieux qui surveillent de près les maîtres maffieux de l’économie. Elle vient aussi des États-dinosaures : Chine-Corée-Cuba, dictatures « rouges », où l’on associe le libéralisme économique au totalitarisme maffieux-marxiste.   

L’affrontement entre ces trois blocs, dirigés par des castes également corrompues et criminelles, aussi absurdes les unes que les autres, est inévitable.

Le plus cocasse dans l’affaire, c’est que le bloc des milliardaires – en unités de compte, en matériel militaire et en bombes utilisant la fission nucléaire – est le plus fragile. Il doit périodiquement rendre des comptes, certes truqués, à une opinion publique, certes infantilisée par la désinformation et les crétineries des « réseaux sociaux », mais dont 10 à 20% des membres restent vigilants, cultivés, ayant conservé leur esprit critique.     

Ce n’est pas en se cachant dans des réserves – tels des Amérindiens -, ni en se lamentant sur la disparition d’un soi-disant Âge d’Or qui n’a jamais existé – en paraphrasant « Mark Twain », on peut soutenir que les Âges d’Or n’ont jamais été que des Âges du Toc –, que l’on pourra inverser le processus de déliquescence actuel en Amérique du Nord et en Europe.

Soit l’on se lance dans une révolution – qui sera ultra-violente, car nos merveilleux gouvernants ont partout introduit une énorme 5e colonne de non-Occidentaux restés fort primitifs et qu’on a laissé s’armer -, soit l’on tente de persuader les vrais Européens – les hommes et femmes de race européenne – de s’unir pour vivre à l’européenne, chasser les intrus, reprendre les commandes de leur civilisation et se souvenir de la leçon des années 1970 sq. : les continents et leurs populations-souches ne sont pas des entités mixables ou assimilables.

Chacun doit rester dans son continent d’origine, pour le développer et le domestiquer, ce qui permettra des échanges commerciaux, touristiques et culturels, dans le respect mutuel... à condition, bien sûr, que Biden et son entourage de maffieux bellicistes ne déclenche pas l’Armageddon nucléaire et ne transforme pas notre Enfer en gigantesque brasier volcanique.     

12:08 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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