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mardi, 21 mars 2023

Décès du Dr Jean-Claude Pérez (1928-2023) : combattant de l’Algérie Française

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Jean-Claude Pérez (1928-2023)

combattant de l’Algérie Française

Nous apprenons avec peine la disparition de Jean Claude Pérez. Né le 17 janvier 1928 à Bougie, en Petite Kabylie, il devint Docteur en médecine en mai 1954. Il termina sa carrière de médecin généraliste à Paris en 1995.

Il fut confronté à la subversion anti-française, dès le déclenchement des attentats en Algérie, le 1er novembre 1954. Il connut la prison, par épisodes, de 1957 à 1965 en Algérie, en France métro­politaine et à l’étranger. Il fut condamné à mort par contumace pour sa participation au combat de l’OAS, à un poste de responsabilité nationale.

Depuis cette période tumultueuse, Jean-Claude Pérez s'est investi sans compter pour défendre la mémoire de ceux qui se sont battus pour la cause de l'Algérie française. Il est l'auteur de plusieurs livres édités par l'Atelier Fol'fer cliquez ici

À plusieurs reprises, Jean-Claude Pérez nous a manifesté sa sympathie pour notre revue Synthèse nationale. Il a aussi participé, à l'automne dernier, à la rédaction du Cahier d'Histoire du nationalisme (n°23) consacré à l'Algérie française cliquez ici

Tout comme EuroLibertés cliquez ici et le Nouveau Présent hebdo cliquez ici, nous relayons ci-dessous l’hommage que lui a rendu son cousin, Manuel Gomez.

« Mon cousin, le docteur Jean-Claude Pérez, vient de nous quitter et c’est une partie de ma jeunesse qui est partie avec lui. Pas un seul homme ne fut un aussi grand défenseur de l’Algérie Française que Jean-Claude. Est-il nécessaire de rappeler qu’il fut le “patron” des commandos Delta et eu sous ses ordres le lieutenant Degueldre après avoir été l’organisateur des “Barricades” en janvier 1960 avec Pierre Lagaillarde ? J’étais alors à ses côtés.

Jean Claude était LE docteur de Bab-el-Oued, de tout ce petit peuple qui un jour du mois de mars 1962, s’éleva contre l’abandon de la France et fut bombardé et assiégé par l’armée française, sous les ordres de De Gaulle et du général Ailleret.

Je me souviens d’une anecdote qui m’a beaucoup marqué : Une bombe avait éclaté boulevard de Provence, à l’arrêt du tram. Il était dix-neuf heures. Je me précipite et tombe sur mon cousin, le docteur Jean-Claude Pérez, dont le cabinet se situait juste sur la place, au premier étage. Il est occupé à secourir un homme allongé sur le sol, le ventre ouvert, d’où s’échappe une bouillie sanglante faite de boyaux et de graisse, c’était horrible.

– « Passe-moi ce journal, là, par terre, allez dépêche-toi. »

Je le ramasse et le lui tends. Il enfonce, avec ses mains, tous les boyaux à l’intérieur de l’abdomen, place le journal plié sur la plaie béante et, à l’aide du pantalon et de la ceinture, referme le tout.

– « Reste à côté de lui jusqu’à l’arrivée de l’ambulance. »

Jean-Claude est déjà reparti vers un autre blessé. Deux personnes s’éloignent en bavardant, l’une boite, le docteur se précipite.

– « Monsieur, monsieur, asseyez-vous par terre, vite ».

L’homme le regarde, surpris.

– « Vite, allongez-vous, vous êtes blessé au pied ».

L’homme baisse les yeux et s’aperçoit qu’il marche sur un moignon, il n’a plus de pied droit. Il tombe comme une masse.

Les ambulances arrivent, avec la police. Les blessés sont emportés, les morts restent là; toujours bronzés, sous les réverbères, ils n’ont pas encore ce teint blanc de pâte à modeler sale, qu’ils auront demain matin, allongés sur le carrelage de la morgue de l’hôpital de Mustapha.

Quelques semaines plus tard, lors d’une visite à l’hôpital Maillot, j’apprends avec joie que notre blessé, avec son journal en guise de pansement, est bien vivant. Il vient me saluer, plié en deux et compressant de la main une cicatrice de quarante centimètres.

J’admirais Jean-Claude Pérez. Peu d’hommes ont le courage de passer des paroles aux actes, surtout quand ces actes peuvent vous coûter la vie. Il était fait de cette matière, de ce courage physique, dont sont construits les “braves”.

C’est lui qui, en mai 1958, m’a ouvert les yeux sur le « machiavélisme » de De Gaulle. Alors que j’étais journaliste à La Dépêche d’Algérie, il me dit, au cours d’une discussion : « Vous vous trompez tous sur de Gaulle, ce n’est pas l’homme que vous croyez, vous verrez c’est lui qui nous coulera, à cause de lui nous perdrons l’Algérie ».

J’étais de nouveau à ses côtés lors du « Procès des Barricades », cette manifestation qui fit trembler le pouvoir parisien. Si les Français d’Algérie ne réagissaient pas l’Algérie française était morte.

Mon journal, L’Aurore, m’avait demandé de couvrir ce procès des barricades où, parmi les accusés, se trouvait, outre mon cousin, un ami de longue date de ma famille, Marcel Ronda, fils de commerçants de la rue Bab-el-oued.

Jean-Claude Pérez fut ensuite emprisonné à la prison de la Santé. Il bénéficiait d’un régime réservé aux politiques, ce qui me permit de lui rendre souvent visite.

Le soir même de sa remise en liberté, et avant son retour à Alger, j’organisai une soirée, en compagnie de Jean-Claude et de son épouse. Tout d’abord un monstrueux plateau de fruits de mer, à « l’Auberge alsacienne » du faubourg Montmartre, que Jean-Claude dévora presque à lui tout seul, puis, ensuite, des crêpes arrosées de cidre à la Brasserie Maxeville, sur les grands boulevards.

Il m’informa qu’il rentrait à Alger pour reprendre la lutte, jusqu’à la mort s’il le fallait, et ce n’était pas une parole en l’air.

A ma question : « Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? »

Il me répondit : « Reste à Paris, rends-toi utile ici, grâce à ton métier, chaque fois que tu en auras l’occasion, et attends ».

En Algérie, l’O.A.S. s’organisait sous le commandement du Colonel Godard et Jean-Claude Pérez se voyait confier l’O.R.O., branche dure, avec comme adjoint le lieutenant Degueldre, ancien officier du 1er REP, responsable de la formation et de la direction opérationnelle des futurs commandos Delta.

Il m’avait fait part de sa fierté de savoir que j’avais représenté Georges Bideault lors de la création officielle de l’OAS à Madrid, auprès du général Salan et de Pierre Lagaillarde.

Fin mars 62, tous les responsables militaires de l’OAS avaient quitté le pays et il ne restait, pour le dernier baroud d’honneur, que le Dr Jean-Claude Pérez, le lieutenant Degueldre, et les Delta de Bab-el-Oued.

Après avoir échappé à deux attentats, mitraillage par une voiture et bombe placée dans sa Mercedes, Jean-Claude Pérez dut quitter à son tour Alger le 15 juin. Il était accompagné par plusieurs membres de ses commandos et ils ont embarqué à bord d’un bateau espagnol. Il s’installa provisoirement à Salou où il apprit en 1965 sa condamnation à mort par contumace, avant de bénéficier de l’amnistie de 1968.

Adieu, Jean-Claude, tu resteras à jamais l’un des plus ardents et des plus brillants défenseurs de Algérie Française. Repose en paix. »

18:55 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un portrait d'Alain Duhamel...

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Charles-Henri d'Elloy

Aujourd'hui, je vous propose le portrait d'Alain Duhamel, bientôt 83 ans, bien conservé, dont 60 ans de journalisme et 53 ans de télévision. Il me semblait déjà un professionnel expérimenté quand j'étais enfant.

Aussi insipide qu'un filet d'eau tiède, flagorneur zélé des puissants, serviteur exemplaire du Système, laquais infatué, paladin des plateaux de télévision, commentateur à perpétuité d'émissions politiques, éternel bavasseur totalisant depuis plus de vingt ans ses annuités de retraite..., formateur (au sens de formater) de robots à Sciences-Po. Oracle de pacotille souvent démenti.

Il faut reconnaître que la couardise et le lymphatisme semble être un élixir de jouvence...

17:43 Publié dans Charles-Henri d'Elloy | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quelques jours avant la tenue du 5e congrès du Parti de la France, Thomas Joly, son président, répond aux questions de Pierre Cassen sur le site Riposte laïque

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Source : Riposte laïque cliquez ici

Le Parti de la France va organiser ce week-end son cinquième congrès. L’occasion de rencontrer son président, Thomas Joly, et d’évoquer avec lui la situation française et mondiale…
 
Riposte Laïque : Vous êtes le président du Parti de la France, pouvez-vous rappeler à nos lecteurs l’histoire de votre parti, et ses  principaux axes de bataille ?
 
Thomas Joly : Le Parti de la France a été créé en 2009 suite à la transmission programmée du Front National à Marine Le Pen qui donnait, à l’époque, tous les signes d’une volonté de liquider l’héritage politique de son père afin de « normaliser » le parti. Ce qu’il s’est passé ensuite nous a donné raison, Marine Le Pen et sa clique d’incompétents sont allés de reniements en reniements et de purges en purges. Le Parti de la France conserve la ligne politique de droite nationale du FN originel que ce soit sur l’immigration ou les questions sociétales par exemple. De même, le programme économique de Marine Le Pen n’a plus grand chose à envier à celui de Jean-Luc Mélenchon. Au Parti de la France, nous rejetons toute forme de socialisme, de communisme ou bien encore de marxisme.
 
Riposte Laïque : Vous avez choisi de soutenir Éric Zemmour, lors de la dernière campagne présidentielle. Ce dernier, malgré de fortes  pressions, n’a jamais renié ce soutien. Quel bilan tirez-vous, bientôt un an après l’élection présidentielle, de cette campagne ?
 
Thomas Joly : Éric Zemmour a été bien peu récompensé électoralement de la formidable campagne qu’il a menée et de la ferveur militante qu’elle a suscitée. Il n’a hélas pas su capter l’électorat populaire du RN qui a voté pour l’imposture ambulante qu’est Marine Le Pen par réflexe pavlovien. Il s’agit de Français qui s’intéressent peu à la politique et qui ne sont pas toujours en mesure de comprendre ce que dit Éric Zemmour voire même Marine Le Pen. Il votent « Le Pen » comme on achète une marque de lessive qui a fait ses preuves, sauf que Madame Le Pen ne lave pas « plus blanc que blanc », loin s’en faut.
 
Le Parti de la France ne regrette pas son soutien au candidat qui a fait du Grand Remplacement le thème central de sa campagne. C’est l’urgence vitale de mettre fin à cette substitution massive de notre population qui aboutira, dans 20-30 ans tout au plus, à faire des Français de souche une minorité parmi les autres alors que nous sommes dans notre propre pays !
 
Riposte Laïque : Reconquête est aujourd’hui une force militante incontournable, avec plus de 100 000 adhérents revendiqués. Qu’est-ce  qui justifie encore l’existence du Parti de la France, qu’est-ce qui vous différencie du Parti d’Éric Zemmour ?
 
Thomas Joly : Je constate hélas un grand décalage entre Éric Zemmour et les militants d’un côté, et un grand nombre de cadres de Reconquête de l’autre, complètement obsédés par la dédiabolisation, qui souhaitent faire de leur parti un RN-bis. D’ailleurs, le Parti de la France accueille un certain nombre de déçus de Reconquête, surpris d’y avoir retrouvé la même tiédeur qu’au RN. De plus, certains dirigeants nationaux – Sarah Knafo en tête – rejettent viscéralement le Parti de la France : la plupart des membres de Reconquête également adhérents du PdF ont vu leur investiture refusée aux élections législatives pour cette raison. Des dirigeants de Reconquête ont fait pression sur les organisateurs d’événements contre l’installation de migrants comme à Callac ou à Saint-Brevin pour en exclure le Parti de la France. Cette attitude est minable et paradoxale pour un parti qui prétend faire « l’union des droites ».
 
Le Parti de la France a donc toutes les raisons de poursuivre son combat politique sur une ligne de droite nationale non-reniée et décomplexée. Ce qui n’empêche pas, par pragmatisme et sans sectarisme stérile, de soutenir les candidats qui se rapprochent le plus de nos idées. Mais nous tenons à conserver notre liberté de parole et nos spécificités.
 
Riposte Laïque : Vos militants sont présents dans tous les combats contre l’invasion migratoire dans nos campagnes, comme à Callac, où ils ont été très actifs dans l’organisation. Pensez-vous que ces premiers combats, à Callac, Saint-Brevin, Beyssenac, Bélâbre ne sont qu’un  avant-goût de ce qui attend des millions de Français, et vos militants sont-ils prêts à mener ces batailles partout où elles se produiront ?
 
Thomas Joly : La lutte contre l’invasion migratoire, en particulier dans nos campagnes, est essentielle. Le Parti de la France sera donc de toutes les mobilisations contre la répartition des clandestins dans nos communes rurales jusqu’alors préservées de l’immigration. Ces gens qui sont entrés sur le territoire français de manière illégale doivent tous – sans exception – être expulsés de notre pays. Si quelqu’un entre chez vous sans que vous l’ayez invité à le faire, si vous êtes un individu sain d’esprit vous le foutez dehors à coups de pied au cul. Eh bien la France doit faire pareil avec tous ceux qui se permettent de venir s’y installer sans y avoir été préalablement autorisés. Enfin, ces populations, pour la plupart afro-musulmanes, sont généralement criminogènes, agressives, hostiles au pays d’accueil et n’ont aucune intention de s’intégrer et encore moins de s’assimiler.
 
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Riposte Laïque : Quelle est la position du Parti de la France sur la réforme des retraites proposée par le gouvernement Borne, et votre regard sur la représentation nationale, durant ces débats, et le recours  au 49-3 ? Voyez-vous ce gouvernement tomber ?

Thomas Joly : Concernant les retraites, le Parti de la France propose 3 axes simples :

– Créer un voire deux millions d’emplois en relocalisant, en réindustrialisant, en appliquant un protectionnisme salvateur et la préférence nationale (gain : 26 milliards de cotisation).- Mettre fin à la fraude sociale pratiquée par les étrangers (ex : faux retraités centenaires algériens) et ne plus leur accorder le minimum vieillesse (économie : 2 milliards).

– Relancer la natalité des familles françaises et mettre fin immédiatement à l’immigration dite « de travail » mais surtout de parasitage social.

Tant que la France ne sera pas libérée du poids insupportable de l’immigration, aucune réforme des retraites ne sera viable.
 
Le spectacle parlementaire lors de ces débats donne quasiment des envies de coup d’État militaire. Entre la NUPES qui se croyait dans un amphi en mai 1968, le RN complètement inaudible par souci de « respectabilité », les LR prêts à se vendre au plus offrant et les députés Renaissance obligés d’être disciplinés par un 49-3, les Français ont assisté une mascarade affligeante de la part de leurs représentants. Personnellement, je pense que le gouvernement ne tombera pas.
 
Macron se fout de la mobilisation de la rue, la plupart des manifestants sont ceux qui l’ont réélu pour un second mandat non-renouvelable et il peut prendre, sans aucun état d’âme, toutes les mesures impopulaires qu’il souhaite. Après la répression inouïe contre les Gilets Jaunes et l’implacable dictature sanitaire mise en place pendant plus de deux ans, il faut vraiment être naïf pour imaginer qu’Emmanuel Macron va céder à la pression de la rue contre la réforme des retraites.
 
Riposte Laïque : Parlez-nous de votre cinquième congrès, qui aura lieu le samedi 25 mars. Quel est le bilan du Parti de la France, depuis votre dernier congrès, et quelles perspectives tracez-vous pour les prochaines échéances ?
 
Thomas Joly : Samedi 25 mars à Paris, le Parti de la France renouvellera ses instances : élection du Président, du Conseil National et du Bureau Politique. Les travaux internes sont réservés aux adhérents mais à partir de 15 h, il y aura toute une série d’interventions thématiques qui seront ouvertes au public. L’entrée est gratuite mais l’inscription obligatoire à cette adresse mail : partidelafrancecongres5@gmail.com
 
Le bilan de mes 3 années de présidence et nos projets politiques seront dévoilés à cette occasion.
 
Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Thomas ?
 
Thomas Joly : Le Parti de la France est la structure d’accueil naturelle de tous les déçus des partis du camp national. Au PdF, il n’y a pas de langue de bois ou de dédiabolisation castratrice, même si nous nous démarquons des provocateurs qui prennent des postures volontairement extrémistes pour prouver à je-ne-sais-qui qu’ils sont les plus radicaux.
 
Pour adhérer au Parti de la France en quelques clics, c’est ici : https://www.parti-de-la-france.fr/adhesion
 
Propos recueillis par Pierre Cassen
 

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, est invité à intervenir lors de ce 5e congrès.

09:04 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |