dimanche, 28 mai 2023
La fable de la réindustrialisation macroniste
éditorial du
n°759 (mai 2023)
de la revue Militant
La mode est à la « réindustrialisation de la Fiance ». Comment ne pas y souscrire ? Aucun peuple ne peut espérer durablement la prospérité s’il ne dispose pas d’une base économique productive physique solide. L’agriculture et l’industrie en sont les éléments cardinaux. Tout Etat soucieux de souveraineté et de puissance se doit d’être pour l’essentiel autosuffisant, ou en passe de le devenir en cas de danger et de disposer d’un savoir-faire technique, scientifique lui permettant de ne céder en rien à d’autres puissances inévitablement concurrentes. N’oublions jamais que l’histoire des peuples s’analyse en termes de rapports de forces. Et, à la source de l’énergie qui nourrit la puissance d’un peuple se trouve l’élément spirituel, qui insuffle la volonté d’être et de s’en donner les moyens.
Toutefois, si une telle politique est de première urgence, nous devons savoir qu’avec la classe politique et technocratique aux affaires, il n’en sera rien. Pour une simple raison de bon sens : comment accorder quelque crédit à des gens qui sont les activistes zélés de la désindustrialisation de la France depuis les années 1980 ? Qui ont détruit notre filière nucléaire, d’abord en 1997 avec l’arrêt de Superphénix puis en 2022 sur ordre de Macron, du projet Astrid, détruisant notre autonomie électrique ?
D’ailleurs ils ont détruit tout ce qui faisait la puissance de la France : nous dépendons des GAFAM et donc des Etats-Unis pour l’informatique, le Plan calcul ayant été sabordé par une technocratie américanolâtre dès les armées 1969-1970. L’indépendance militaire a été supprimée depuis que Sarkozy a réintégré la France dans l’Otan, que De Gaulle avait quittée, d’ailleurs contre l’avis de la classe politique française, Mitterrand en tête, rappelons-le.
Aujourd’hui, la France est un « slave state » des Etats-Unis qui, à la faveur de leur guerre par procuration ukrainienne contre la Russie, se trouve handicapée, comme ses voisins par le coût d’une énergie devenu exorbitant et qui, par l’ineptie politique de ses dirigeants, n’a plus grand rayonnement mondial.
Si leur action sur le plan national est destructrice à tous points de vue – invasion migratoire, promotion de l’inversion des mœurs, destruction de l’économie, de l’instruction – à l’étranger, elle abaisse la France, la salit : Sarkozy, après quelques gesticulations dans la crise russo-géorgienne de 2008, restera celui qui a déstabilisé la Libye et plus encore le Sahel ; le nom de Hollande est associé avec Merkel à cet ignoble parjure que constitue l’aveu d’avoir trompé Poutine lors des Accords de Minsk à propos de la question ukrainienne. Quant à Macron, qui avec son «en même temps » dit et fait tout et le contraire de tout il laissera au pire l’image d’un personnage duplice, car se faisant le chantre du dialogue avec la Russie tout en poussant à la guerre contre elle. Au mieux il laissera celle d’un bouffon lorsque, menant une politique de laquais de Washington, il déclare, le 10 avril, en revenant de Pékin que la France et l’U.E. ne doivent pas suivre systématiquement la politique américaine.
Mais ces gens-là ne seraient pas en place si «l’élite » du régime républicain n’était pas elle-même devenue un cancer sur le corps de la France. Plus les classes d’âge passent plus le niveau de culture générale, de l’intelligence diminue, moins elles apprennent les bases du raisonnement Dès l’école primaire, l’instruction est altérée , l’apprentissage de la lecture, de la grammaire se font selon des méthodes qui lézardent inévitablement la stabilité de l’esprit et ne visent qu’à fabriquer des agents robotisés au service du mondialisme. La culture historique, littéraire est de plus en plus lacunaire et surtout orientée en vue du dénigrement sinon de l’occultation de notre tradition civilisationrelle. Car, comme l’écrivait Orwell, «le moyen le plus efficace de détruire les gens est de nier, d’oblitérer leur propre compréhension de l’histoire. » Tout ce personnel – qui méprise le vulgum pecus du haut d’autant plus qu’elle ignore son inculture – est difficilement récupérable ceux qui redresseront la France seront confrontés à ce que, d’une part, il manquera de gens de qualité, niais que d’autre part, il faudra inévitablement utiliser une partie au moins de ce personnel aux moyens carencés.
Redresser notre industrie ? Encore faut-il que la France dispose d’une main-d’œuvre qualifiée. C’est de moins en moins le cas et nombre d’emplois ne sont pas pourvus par manque de personnels formés.
Tout redressement de la Fiance a pour commencement le rétablissement d’une instruction reposant sur des principes éprouvés et sur un esprit de rigueur qui de nos jours fait défaut
Ceux qui prétendent nous gouverner sont à la fois les héritiers et les agents actifs d’une entreprise de démolition méthodique de la France et le défi principal qui se pose à nous est de former des élites à la tête bien faite et bien pleine, enchâssée dans notre tradition millénaire. Et le premier réflexe salutaire est de n’accorder a priori aucun crédit à ce que nous disent les media régimistes et la politicaille aux affaires ou en partenariat avec elle dans une opposition de théâtre, de la Nupes aux lepénistes : les dés sont pipés !
Pourtant l’esprit inventif ne fait pas défaut à la France et les entreprises novatrices de nature industrielle, créées par de jeunes esprits novateurs ne font pas défaut Maltraité, le génie français demeure et s’inscrit dans la lignée des Bollée, Renault qui ont largement inventé l’automobile, des Voisin et Blériot qui ont créé l’aviation. Or une administration tatillonne, une fiscalité spoliatrice, une absence de politique économique et financière digne de ce nom (l’économie orientée est un concept ignoré) d’un Etat devenu le kapo de l’oligarchie sataniste occidentale, font que nombre d’entre elles émigrent ou sont rachetées par des entreprises ou des fonds financiers étrangers.
Veut-on redresser la France ? Réduisons le poids de l’Etat, simplifions la carte administrative, non pas en regroupant les communes qui sont les seuls endroits où les Français peuvent dire utilement leur avis, mais en refondant cette coûteuse régionalisation qui met en place des hobereaux républicains et n’enraye en rien les déséquilibres territoriaux, cessons de financer à 60 Mds €par an l’entretien d’une immigration inassimilable.
Mais que nous propose-t-on comme « réindustrialisation » de la Fiance ? Le programme du «Grand reset » dont Schwab a exposé les grandes lignes, à savoir un projet gnostique, avec « Gaïa » pour idole, déconnecté du réel pour tenter de sauver un système économique confiorité à une asphyxie d’ionique liée à la baisse de rentabilité du taux de profit à une baisse de la productivité mais aussi et surtout les positions acquises par l’oligarchie mondialiste : il suffit de lire les « directives » annuelles de Lany Fink, le patron de Blaclaock, intimant aux entreprises de diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre pour en être convaincu à dominante anglo-saxonne. En réalité il s’agit d’accélérer notre suicide industriel, sous prétexte de « décarboner » l’économie au motif de lutter contre le réchauffement climatique dont il est mensonger de dire qu’il est dû à l’activité de l’homme.
Dans l’immédiat, cela va surtout profiter à la Chine qui n’a promis de décarboner qu’après 2030 et qui va nous vendre éoliennes, panneaux solaires. S’il faut lutter contre la pollution, alors diminuons les intrants chimiques dans l’agriculture, assainissons l’alimentation, supprimons les pesticides abortifs, arrêtons les éoliennes qui massacrent les oiseaux !
Il nous faut sortir de la soumission à la superclasse mondiale financière, corrélée au projet satanique de transhumanisrne lui-même issu des cerveaux de la société fabienne et autres Round Table qui se sont arrogés le pouvoir spirituel à la faveur de la crise du christianisme occidental que l’Eglise romaine n’a jamais su traiter. L’Occident est a4ourd’hui devenu une anti civilisation avec l’inversion des principes naturels et leur promotion ce qui est le signe d’une pensée sataniste. La barbarie, a crapulerie sont aujourd’hui occidentales pour l’essentiel : en témoigne, s’il fallait un symbole, le bombardement par les fortes ukro-otanesques de Kiev, le jour de la Pâques orthodoxe 2023, de la cathédrale de Donetsk à l’heure même où les fidèles se rendaient à l’office de la Résurrection !
Actuellement, l’« industrie financière » parasitaire lancée depuis une quarantaine d’années approche de ses limites et une crise financière majeure guette à plus ou moins brève échéance. Il n’est plus possible d’en colmater les failles. La politique de renflouement des faillis, commencée avec celui du fonds LTCM en 1998 qui avait alors menacé – déjà – d’emporter le système, rejouée en 2008 n’est plus tenable, même en créant des signes monétaires virtuels, tant les masses à créer sont exponentielles à chaque crise.
Nous allons entrer dans des « quarantièmes rugissants» que la volonté américaine de maintenir coûte que coute une suprématie mondiale dont elle n’a plus les moyens, au prix d’un embrasement suicidaire de la planète ne peut que rendre plus terrifiants encore. Mais gardons l’espérance : l’Europe a survécu à la peste noire de 1348.
Source Jeune Nation cliquez ici
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