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mardi, 17 octobre 2023

Victoire des "Parents vigilants" de "Reconquête !" aux élections de parents d’élèves

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Un communiqué d'Eric Zemmour :

Les Parents Vigilants remportent la victoire de plus 3 500 sièges aux élections de parents d’élèves qui se sont tenues les 13 et 14 octobre, à l’heure où l’école a plus que jamais besoin de nous ! 

Le jour où l’école était frappée par le djihad, de nombreux parents ont pu choisir de protéger leurs enfants. 

Des remontées me parviennent de toute la France. Je suis fier d’annoncer que nos Parents Vigilants remportent des sièges partout, dans des centaines d’établissements. 

On nous a longtemps expliqué que les Parents Vigilants n’étant pas élus, ils n’avaient rien à dire à l’école. Désormais, on ne pourra plus refuser de les écouter. Ils siègeront, délibéreront, voteront dans les conseils d’administration des écoles.  

Depuis un an seulement, 60 000 parents d’élèves ont rejoint notre réseau afin de nous alerter au quotidien des dérives à l'école. Je suis heureux de savoir qu’à partir d’aujourd’hui, ils auront des représentants dans les instances scolaires. 

Nos Parents Vigilants serviront l’intérêt général et défendront nos enfants dans une école plus que jamais menacée par l’islamisation et l’endoctrinement. 

Je veux leur dire bravo : ce n’est que le début.

Vive la France !

Parents vigilants : cliquez ici

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« Tuer les professeurs », un mantra islamiste qui ne date pas d’hier

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Jean Chichizola

« Il faut tuer les professeurs. » La formule n’est pas de Mohammed Mogouchkov en garde à vue. Elle est vieille de 8 ans déjà. En décembre 2015, le magazine de l’État islamique en langue française Dar al-Islam (« la demeure de l’Islam ») désigne l’école de la République et ses professeurs comme une cible légitime. Or Dar al-Islam, que consultait par exemple en 2016 Mohamed Lamine Aberouz, condamné la semaine dernière à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’attentat de Magnanville, avait deux objectifs : assurer la propagande de Daech et, surtout, séduire et recruter de nouveaux fidèles en France et dans les autres pays francophones.

En 2012, le massacre de l’école juive Ozar Hatorah par Mohamed Me- rah était avant tout le fruit de sa haine antisémite. En revanche, les assassinats de Samuel Paty au collège du Bois-d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), le 16 octobre 2020, comme celui de Dominique Bernard au lycée Gambetta d’Arras, le 13 octobre 2023, étaient clairement inscrits dans le texte de Dar al-Islam. La laïcité, mais aussi le libre arbitre et ses propagateurs, voilà l’ennemi. Et Dar al-Islam d’appeler ses « lecteurs » à fuir l’éducation des mécréants. Un mot d’ordre repris sans cesse par les tenants de l’islam radical aujourd’hui. L’école « mécréante » prônerait des principes nuisant à la «vraie religion».

« Bouillie de mécréance »

À l’époque, les idéologues de Daech, comme à leur habitude, ne font pas dans la nuance. Le système éducatif français serait l’œuvre d’un complot judéo-maçonnique. Entre autres « horreurs », comme la mixité, l’enseignement musical, le dessin ou la charte de la laïcité, l’État islamique s’en prend bien sûr aussi à l’interdiction du voile. Et c’est d’ailleurs un point commun avec ses ennemis jurés d’al-Qaida. Il y a bientôt vingt ans, le numéro deux de l’organisation d’Oussama Ben Laden, Ayman al-Zawahiri, dénonçait, avec force menaces contre la France, la loi sur les signes religieux ostentatoires de 2004. Sur ce plan, al-Qaida ne faisait  d’ailleurs que relayer la haine de leurs amis et protecteurs talibans. La récente polémique sur l’abaya prend toute sa dimension dans ce contexte et avec ces précédents. Pour les fous de Dieu, l’école pervertit les garçons et surtout les filles. Dar al-Islam parle de la « bouillie de mécréance » dispensée par l’enseignement français. Quant à la bouillie intellectuelle de Daech, elle vise non seulement le retrait des petits musulmans des écoles « mécréantes », mais aussi l’élimination physique des « corrupteurs ». Il faut « les combattre et les tuer ». Tout particulièrement ceux qui enseignent des matières impies, comme la laïcité dans le cadre de l’éducation civique. On songe alors à Abdoulakh Anzorov, l’assassin de Samuel Paty, guidé par la cabale islamiste visant ce professeur d’histoire-géo, décapité après avoir montré une caricature de Mahomet paru dans l’hebdomadaire Charlie Hebdo. On songe aussi aux témoignages selon lesquels Mohammed Mogouchkov aurait cherché vendredi à Arras un professeur d’histoire-géographie, en charge également de l’éducation civique.

L’appel de « Dar al-Islam »

Il y a bientôt huit ans, l’appel de Dar al-Islam était en tout cas des plus clairs. Et nul ne pouvait plus ignorer que les enseignants étaient des cibles privilégiées, très exposées et très fragiles. Avant les horreurs de 2020 et 2023, certains avaient d’ailleurs pris Daech au mot. Le 25 mars 2019, deux individus, dont l’un inscrit au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste et suivi par les services de renseignements, avaient été interpellés par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en Seine-et-Marne et à Paris. Présenté comme dépressif, très instable et souffrant d’importants troubles psychologiques, le « cerveau » de l’opération, sans lien avec la mouvance, se proclamait pourtant le « fils spirituel de Mohamed Merah ». Un fou véritable, mais qui, influencé par la « bouillie » islamiste, avait l’intention, aidé par son complice, de s’en prendre à une école maternelle et à des enfants pour les agresser et les prendre en otage. Cette fois-là, le pire avait été évité, d’extrême justesse.

Source : Le Figaro 17/10/2023

11:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Conférence de Jeanne Smits à Paris ce 19 octobre à 19h sur les "pandémies cachées"

Jeanne Smits donnera le 19 octobre à 19 h une conférence au Centre Charlier (70 bd St Germain 75005 Paris) sur le thème : Avortement, euthanasie, démographie : les pandémies cachées. Elle explique les raisons de ce sujet dans la vidéo ci-dessus :

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10:55 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Emmanuelle Mignon, le retour

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Le billet de Patrick Parment

La droite est dans la panade. Mais de quelle droite parle-t-on ? Des Républicains en particulier, car nous excluons les centristes dont le cœur balance toujours de droite à gauche et vice-versa. Il n’y a pas d’idées chez les centristes, mais des postures au gré de leurs intérêts électoraux. C’est, pour faire un mot, la France frileuse (1). Ce n’est donc pas de ce côté de la barrière politique qu’il faut chercher des solutions. Pas plus d’ailleurs que du côté du Rassemblement national, tant Marine le Pen a vitrifié l’héritage de son père. Reste que le RN demeure un « gueuloir » pour les populations en souffrance et qu’il a su, il faut le reconnaître, capter les voix de ce peuple de gauche qui ne se reconnaît plus dans ce qui hier encore était la gauche. Mais aussi les voix d’ex-RPR-UMP, largement fait cocus par un certain Chirac.

A droite, donc, les Républicains. Mais, là encore, la discorde pointe son nez entre les tenants d’un soi-disant gaullisme social, genre Xavier Bertrand, et d’un courant « pasquaïen » qu’illustre son actuel patron, Eric Ciotti. Ce qui hier encore représentait la droite a été vidé de toute substance par un Jacques Chirac plus radical-socialiste que jamais, adversaire de toute idée, surtout si elle est musclée et plus encore pour des raisons électoralistes, capable de dire tout et son contraire. Reste que sur le fond, l’absence de toute idée à droite remonte à la Libération, date à laquelle la gauche a mis la main sur le débat intellectuel. Mai 1968 n’a fait qu’accentuer la décomposition de la pensée française pour en arriver au point où nous en sommes aujourd’hui (2).

A l’UMP hier encore, Nicolas Sarkozy a fait illusion en jouant les Arnold Schwarzenegger du haut de son mètre cinquante. Si l’homme avait la parole ferme et parfois séduisante, force est d’admettre qu’elle ne fut suivie d’aucun effet. L’immigration a continué et cette classe moyenne qu’il entendait défendre s’est faite essorée. Quand on songe qu’il a encore des affidés, ça laisse rêveur, lui, le nouveau pote à Macron. Deux hommes en ont bien conscience : Eric Ciotti et Olivier Marleix, le patron du groupe Républicains à l’Assemblée nationale. Reste qu’Eric Ciotti s’est souvenu que c’est une certaine Emmanuelle Mignon, qui avait élaboré le programme de Sarko qui lui avait permis de se faire élire. Il a donc sollicité la dame qui s’était largement retirée de toute vie politique, le camarade Sarko l’ayant largement oublié dans la distribution des récompenses. Mais qui est cette dame aux atours si précieux, que Ciotti l’a illico nommée vice-présidente des Républicains en charge… du futur programme de gouvernement des Républicains. Sans que l’on sache d’ailleurs qui se chargera de le vendre aux Français. Dame Mignon a commencé par faire l’Essec puis l’ENA dont elle est sortie major. Ce qui lui a permis d’entrer au Conseil d’Etat. Bonne catholique, elle avait aussi commencé une licence de théologie avant de rencontrer Sarko déguisé en Bernadette Soubirou. C’est sur les conseils de Renaud Denoix de Saint-Marc, alors vice-président du Conseil d’Etat, que Sarko, alors ministre, va engager Emmanuelle Mignon en lui fixant comme objectif d’élaborer son futur programme en vue de la présidentielle. La dame est assurément ce que l’on appelle une grosse tête, une bosseuse, mais son drame, à l’image d’un Juppé, est d’être formaté par cette institution qui ne fournit que des fonctionnaires et pas des Hommes de culture et d’idées. A l’Ena on apprend (« rien » m’avouait un de mes amis énarque) à décortiquer tous les codes administratifs et l’on a une approche purement technique du fonctionnement de l’Etat. Si les énarques sont utiles, ils ne sont pas essentiels. Or, la politique c’est d’abord l’émotion et le verbe comme sut le manier en artiste un Jean-Marie Le Pen. Inutile de dire que dame Mignon, si respectable soit-elle, est à mille lieues de ces incandescences des sens que requiert le politique. A droite, rien de nouveau !

(1) On vous renvoie sur ce sujet aux Modérés d’Abel Bonnard qui n’a pas pris une ride.

(2) C’est largement du côté de ce que l’on nomme l’extrême-droite que se situe le réel débat intellectuel hier et aujourd'hui, largement animé par le GRECE et sa tête pensante, Alain de Benoist depuis cinquante ans maintenant. 

02:50 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |