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mardi, 20 février 2024

19 février 1973 : tentative d’inhumation du Maréchal Pétain à Douaumont pour l’honneur

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Jeune Nation cliquez ici

Dans la nuit du 19 au 20 février 1973, à la tête d’un commando de six militants pétainistes, Hubert Massol extrait du cimetière de Port-Joinville sur l’île d’Yeu, le cercueil en chêne du Maréchal, dont les restes, à leur grand étonnement, sont parfaitement conservés.

Ils embarquent le corps dans une fourgonnette, et commence alors une cavale de 3 jours qui conduit le Maréchal dans un box aux puces de Saint-Ouen (aux portes de Paris).

Le but était d’inhumer le Maréchal à Douaumont, au milieu de ses soldats comme le demandait ses derniers vœux.

Une fois là-bas, le pouvoir ne l’aurait pas enlevé pour le remettre à l’Ile d’Yeu, les derniers vœux du Maréchal étaient exaucés…

Hubert Massol a été Président de l’ADMP (Association pour Défendre la Mémoire du maréchal Pétain) qui s’est donné pour objectif :

  • justice pour le maréchal par la révision du procès Pétain,
  • translation des cendres du maréchal, vainqueur de Verdun à l’ossuaire de Douaumont,
  • réconciliation nationale par la réhabilitation de la mémoire du maréchal Pétain et de la Révolution Nationale.

À noter la belle victoire, en faveur du combat pour la réhabilitation de la mémoire du maréchal Pétain et plus généralement pour la liberté d’expression, obtenue par l’ADMP :

Après la confirmation par la Cour de cassation en 1993  d’une condamnation pour « apologie de crime de guerre » en raison d’une publicité de l’ADMP parue dans Le Monde du  et après une longue bataille judiciaire, l’association obtiendra gain de cause devant la Cour européenne des droits de l’homme le 

 (par l’arrêt Lehideux et Isorni contre France) qu’il y avait eu violation de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, relatif à la liberté d’expression. L’opinion majoritaire chez les juges fut qu’il devait être possible de présenter un personnage, quel qu’il soit, sous un jour favorable et de promouvoir sa réhabilitation — au besoin en passant sous silence les faits qui peuvent lui être reprochés — et que la condamnation pénale subie en France par les requérants était donc en conséquence disproportionnée !

 

16:56 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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