dimanche, 02 mars 2025
Les César 2025 : la grande messe du wokisme
Thomas Joly, président du Parti de la France
Comme chaque année, la cérémonie des César s’est transformée en tribunal de la bien-pensance et en grand-messe du progressisme. Oubliés le talent, l’exigence, l’excellence artistique ! Place aux quotas, aux cases à cocher et aux bons sentiments dégoulinants.
Le triomphe d’Emilia Perez, un film centré sur un transsexuel, n’a rien d’un hasard : c’est un manifeste idéologique, un signal envoyé par l’industrie du cinéma qui ne jure plus que par la déconstruction de nos repères. Meilleur acteur et meilleure actrice ? Bien sûr, des représentants de la « diversité », parce que ce qui compte aujourd’hui, ce n’est plus la performance mais l’origine ethnique. Quant au prix de la révélation masculine, il ne pouvait évidemment revenir qu’à un migrant africain. Peu importe qu’il soit le meilleur ou non : il incarne le narratif que l’on veut nous imposer.
Et que dire de Catherine Deneuve, monument en ruine du cinéma français, réduite à livrer l’hommage attendu à l’Ukraine, comme pour rappeler que même dans la culture, il est interdit de dévier de la ligne atlantiste ?
Les César ne sont plus une célébration du cinéma français mais une farce militante, un concours de vertu où l’on récompense moins les films que leur conformité aux dogmes du moment. Affligeant.
09:21 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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