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mardi, 05 avril 2016

Le concert de Laibach à Bruxelles (09 02 2016)

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A Douvres, les Anglais n'ont pas l'air enthousiastes de voir arriver les "migrants"

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Des centaines de patriotes anglais ont bloqué Douvres et se sont heurtés à la police pour protester contre l'invasion de leur pays, tandis que la veille, un énorme message de bienvenue était projeté sur des falaises à proximité. Preuve du fossé grandissant entre l'oligarchie collaborationniste britannique et le peuple qui, là aussi, relève la tête.

Pour suivre le combat de la résistance en Europe, consultez LVCI (lLes Villes contre l'islamisation) cliquez ici

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Les nouveaux « Collabos » et le Héros

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Dr Bernard Plouvier

En ce printemps de l’An 2016, les Européens de l’Ouest et ceux de l’Est s’opposent de façon caricaturale dans leurs rapports à l’islam conquérant et aux djihadistes.

À l’Ouest, rien de nouveau ! En Allemagne, une ex-violée de la Saint-Sylvestre déclare comprendre la frustration sexuelle des immigrés maghrébins et regrette d’avoir porté plainte. Le pape François hurle ses imprécations contre les Européens égoïstes qui refusent d’accueillir davantage d’Africains, noirs et maghrébins, de Proche et de Moyen-Orientaux… en majorité musulmans !

En France, on dépense quelques millions d’euros dans une grande campagne de lutte contre le racisme : Tous unis contre la haine, qui a pour but de faire croire aux crétins décérébrés que la France est peuplée de millions de vilains Blancs racistes, agressant, par simple joie de nuire, du gentil Noir, de l’adorable Maghrébin, du vertueux Turc (variantes : Proche- ou Moyen-Oriental). Cette coûteuse absurdité va jusqu’à nier l’existence même du racisme anti-Blancs.

Un ou une carriériste d’Air France veut faire porter le voile islamique aux hôtesses de l’air d’origine européenne pour les vols à destination de l’Iran ou qui en proviennent… et par la suite, on imagine que cette mesure de prostitution commerciale sera étendue aux lignes desservant les autres États islamiques.

On ne compte plus les mosquées, en Belgique, en France, en Scandinavie, où imams et oulémas gueulent tous les vendredis soirs leur haine de l’infidèle. Et pendant ce temps, d’honnêtes politiciens, à la recherche des voix d’immigrés, bradent terrains et bâtiments municipaux pour permettre l’édification de nouvelles mosquées (qui servent parfois aussi de salles de sport de combat).

En France, le porc est interdit dans les cantines scolaires et, bientôt, il sera difficile de trouver une viande qui ne soit pas halal.

En Belgique, à Molenbeek, des rejetons de l’immigration arabo-musulmane et congolaise se sont violemment affrontés à la police anti-émeute le 1er avril, ce qui a occasionné les habituelles scènes de pillage et de vandalisme, en plus de l’écrasement d’une Belge par un gentil chauffard maghrébin… les contribuables et les assurés belges paieront la note. Une élue locale, probablement hautement intellectualisée, a incriminé, non les émeutiers immigrés, mais des « fascistes ». Renseignements pris, des militants de Génération Identitaire voulaient manifester, mais ne l’ont pas fait : ils ont respecté l’interdiction qui leur avait été signifiée par le chef de la police du Grand Bruxelles. Mais les extra-Européens ont trouvé bonne l’occasion de démontrer ce dont ils sont capables à tout moment : rébellion, émeute raciale et destructions. Cela, c’est la façade Ouest de l’Europe.

À l’Est, une lueur d’espoir naît. Il existe, là-bas, un homme d’État qui a pris conscience du péril. Là-bas, il existe des héros prêts à mourir pour combattre l’islam conquérant. Pendant que les politiciens français, belges, allemands etc. donnent des milliards d’euros à la Turquie (où l’on tente de devenir une puissance nucléaire), des soldats russes se battent en Syrie, au sol et dans les airs, contre l’État Islamique, où le calife Abou Bakr II coordonne les attentats qui ensanglantent l’Europe.

Il y a quelques jours, le lieutenant russe Alexandre Prokhorenko s’est battu jusqu’à la mort face aux djihadistes. Sa mort glorieuse a enthousiasmé les vrais Européens. Quelque part à l’Est, l’on forme encore de vrais soldats, qui savent pourquoi ils se battent et qui le font jusqu’au sacrifice suprême s’il le faut, non pas dans des missions de police, mais en combattant le Mal à la racine.

À l’Ouest, clowns des media et pitres politiciens globalo-mondialistes pérorent sur un inexistant « péril fasciste » et sur la très curieuse « nécessité » d’accueillir encore des millions d’extra-Européens dans un continent en voie de paupérisation et en proie à un énorme chômage.

À l’Est, on envoie des troupes écraser le Mal, de façon à y réexpédier les réfugiés pour qu’ils puissent de nouveau vivre chez eux, pour moderniser leurs pays (Libye, Irak, Syrie, Afghanistan, Yémen etc.), en exploiter les richesses naturelles, échanger avec les pays développés le produit de leur travail et ne plus vivre en état de boulets économiques pour les peuples civilisés.

Le véritable humanisme est de pacifier les pays islamiques, ravagés depuis que George Bush Jr et Hussein Obama en ont donné l’ordre, de façon à ce que leurs ressortissants puissent travailler et entrer dans le monde du commerce équitable, valeur contre valeur, sans vivre aux crochets des Nations qui sont devenues prospères, en deux millénaires, à force de travail. Paix et Travail seront plus profitables à l’humanité que le triomphe d’une religion où un chef de très haute volée encourage ouvertement les assassinats et les attentats terroristes.    

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Un concert dans l'Aisne

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lundi, 04 avril 2016

Samedi 9 avril : colloque de l'Iliade

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Les roublards du voile islamique

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Dr Bernard Plouvier

Chacun sait avec quelle vigueur nos politiciens nationaux et locaux font respecter la Loi de 1905, instituant la séparation entre les religions et l’État. Officiellement, le port du voile islamique est interdit dans les établissements publics, scolaires et universitaires, hospitaliers et administratifs… il faut n’avoir pas fréquenté récemment ces établissements pour croire encore en l’application de la loi.

Toutefois, cette loi existe et jusqu’à son abolition, chacun est censé, non seulement ne pas l’ignorer, mais également l’appliquer.

Or, pour des raisons de (re)conquête du marché iranien (ni très riche, ni très important) les dirigeants de la société Air France, dont l’État détient encore 15% du capital, ont tenté d’obliger leurs hôtesses à porter le voile islamique, d’abord lors des vols vers l’Iran ou en provenant, avec l’arrière-pensée de l’exiger pour les trajets vers les autres États médiévaux, où la femme est l’humble servante de son nabab d’époux, dans son harem où il peut concentrer quatre femmes, en plus des esclaves dans les pays où persiste (discrètement) cette pratique, esclaves dont le despote peut user à sa convenance… lisez le coran !

Dans ces conditions, pourquoi n’habillerait-on pas nos hôtesses européennes d’un sari pour les lignes destinées à l’Inde ou ne les déguiserait-on pas en geishas (avec ou sans les attributs de ces « hôtesses » d’un genre très spécial) ? Où s’arrêtera-t-on dans la prostitution commerciale ? C’est la seule question à poser, lorsqu’on se trouve confronté à une telle crétinerie.

L’Europe fut exportatrice de civilisation. Il serait sot de l’oublier. Si les chefs d’État musulmans parlent haut et fort, c’est parce que des Européens et des Nord-Américains d’origine européenne ont découvert des champs pétrolifères dans des pays, où ils stagnaient depuis des millions d’années et où ils auraient pu le faire longtemps encore sans la technologie occidentale.

L’islam n’est fort que des pétrodollars de ses émirs, mollahs et roitelets, qui utilisent une démographie de primitifs pour envahir l’Occident et y porter une guerre de races et de religions.

Nous autres, Européens, n’avons pas à leur faciliter la tâche. Bien au contraire ! La très ignoble proposition d’un ou d’une carriériste d’Air France doit servir de sujet de réflexions. L’occident est malade des excès de zèle d’agents collaborateurs des nouveaux envahisseurs.

Plutôt que de hurler contre un « péril fasciste » inexistant ou pour le maintien d’une sous-activité de certaines catégories de travailleurs français, liée à quelques lois du travail obsolètes, il devient urgent de comprendre quel est le vrai péril et qui sont nos pires ennemis.

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Le moment est venu que vous sachiez... Retour sur l'époque chiraquienne : un ancien élu "évoque"

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Marc Noé Ancien Maire et ancien Conseiller général (RPR) de la Seine et Marne

Il y a quelques jours, j’écoutais l’interview télévisé du Député centriste des Pyrénées Atlantiques, Jean Lassalle. Un député honnête, sincère et pas carriériste au contraire de beaucoup d’autres. Dans la perspective de la présidentielle de 2017, il annonçait qu’en aucun cas il n’apporterait son soutien à Alain Juppé.

Il expliquait en substance que les seuls faits d’armes notables de celui-ci avaient été « d’éviter la prison à Chirac », en lui servant de fusible dans l’affaire des emplois fictifs à la Mairie de Paris, et d’avoir provoqué la cohabitation avec Jospin, après la dissolution ratée d’avril 97. Que du bon sens allié à une saine mémoire.

Or, si le propos n’est vraisemblablement pas faux concernant Chirac et la prison –ou au moins un procès-, il appelle néanmoins quelques précisions encore inconnues du « grand public » quant à la dissolution dont, à l’époque, personne n’a compris les raisons invoquées. À part quelques-uns. Et pour cause…

CHIRAC VISE LE PRIX NOBEL DE LA PAIX

Nous sommes alors en 1996. Chirac a été élu Président l’année précédente et dispose, à l’Assemblée, d’une écrasante majorité issue des Législatives de 1993 : la fameuse « vague bleue ». Juppé est Premier Ministre, succédant au Balladur de la seconde cohabitation d’avec Mitterrand. Apparemment donc, tout va bien.

Apparemment seulement, car une décision de Chirac vient ternir la belle unité de façade des députés majoritaires. Le Président vient en effet de décider d’attribuer la Légion d’Honneur à des anciens combattants des « Brigades internationales » de la guerre d’Espagne : « les Rouges », « les républicains ». Mais pour quels services éminents rendus à la France ?… est-on en droit de s’interroger. Aucun, naturellement. Alors pourquoi cette médaille ?… Et bien tout simplement parce-que, dans sa première année de mandat présidentiel, Chirac s’est mis en tête de viser le Prix Nobel de la Paix ! À ce moment, peu de gens connaissent le projet, hormis quelques parlementaires et quelques « Compagnons du premier cercle ». L’attribution de ces décorations aurait dû lui permettre, selon lui, de marquer quelques points en ce sens tout en corrigeant son image de « hussard facho ». À cet égard, qu’on se rappelle notamment « l’affaire des bruits et des odeurs » de 1991 que « Jacquot » tentait de faire oublier.

Ici, qui ne connait pas cette motivation de « Prix Nobel » ne peut en comprendre les conséquences.

UN COLLECTIF DE DÉPUTÉS DROITISTES QUI GENENT

Chez les députés, comme chez les sénateurs de la majorité, c’est alors la levée de boucliers et un collectif de 80 parlementaires se crée en vue de déférer la décision présidentielle devant le Conseil d’État. L’affaire n’aura pour ainsi dire pas d’écho médiatique. L’omerta est bien organisée.

Ce collectif se compose alors de députés RPR-UDF-PR et Non-Inscrits. Jugés trop à droite par l’Élysée, ces parlementaires commencent d’ailleurs à gêner. Ils agacent même. Mais comment s’en débarrasser ?…

C’est alors que « l’idée géniale » germe rapidement dans la cervelle de Villepin, alors Secrétaire Général de l’Élysée : la dissolution. Il arrive facilement à en convaincre « le grand Jacques » qui ne demande que ça, lui faisant valoir qu’une dissolution reconduirait une majorité de même tendance mais débarrassée des « turlupins droitistes ». « Gros avantage », avance-t-il, lui qui ne s’est jamais présenté au suffrage universel. D’autant que la plupart de ces élus l’ont été en 93, dans des circonscriptions difficiles reprises à la gauche et que leurs chances de réélection s’avèrent désormais très faibles. D’après les stratèges élyséens, la dissolution devenait donc un « ticket gagnant-gagnant »…

LA DISSOLUTION

Une fois leurs violons accordés, « Le Patron » et Villepin s’attaquent alors à Juppé qui, après une bien molle résistance, finit par se ranger à l’avis présidentiel. D’autant plus volontiers que la disparition de cette frange droitiste n’est pas pour lui déplaire. Et voilà le trio de l’exécutif en ordre de bataille. Ne reste plus que l’habillage (comprenez « l’enfumage ») à mettre en place. Annonçant la dissolution dans une intervention télévisée de l’Élysée, Chirac parla de « la nécessité pour la France d’avoir une majorité ressourcée qui ait la force et la durée nécessaire pour relever les défis d’aujourd’hui ». Côté enfumage, un véritable morceau d’anthologie ! (Voir la vidéo cliquez ici - en fin d’article)

Parallèlement à cette décision, en janvier 97, une étude préalable d’opinion est demandée à Jean-Louis Debré en charge du portefeuille de l’Intérieur. Le résultat de l’enquête donne effectivement une victoire possible à des législatives anticipées. Mais avec une majorité très courte et à condition de demeurer très évasif sur le « volet Europe ». Car, déjà en 97, les Français ont commencé de déchanter sur l’Union européenne.

Dans les fédérations RPR, les élus « consultés » ne sont pas chauds du tout à l’idée de cette dissolution… mais, pour beaucoup, et malgré le grand écart sur Maastricht, Chirac et Juppé inspirent encore confiance. Personne ne parle de Villepin, resté dans l’ombre de cette décision. Alors, bon gré mal gré, tels des moutons, tout le monde court à l’abattoir.

Certains y voient d’ailleurs une aubaine. En Seine-et-Marne, c’est notamment le cas de Copé, alors Maire de Meaux. Lui se verrait bien député à la place de Pierre Quillet (un collègue et ami), élu de la circonscription depuis 1993 et qui, précisément, fait partie du fameux « Collectif rebelle ». Copé parviendra à ses fins grâce à un marché de dupes : il sera imposé à Pierre Quillet (RPR) de laisser les Législatives à Copé, Maire de Meaux depuis 95, contre la promesse d’être en position éligible aux Régionales 98. Avec un engagement sur l’Honneur écrit et signé de Chirac, Juppé et Debré dont Pierre a toujours la lettre. Résultat des courses : Copé est devenu député, mais Pierre n’a jamais été proposé pour les Régionales. Quel sens de l’Honneur !… Ne trouvez-vous pas ?…

UNE DÉFAITE CUISANTE

Quoi qu’il en soit, on connait la suite de cette pantalonnade législative qui devait se muer en retentissante déculottée. De plus, prenant à contrepied les recommandations de l’enquête d’opinion qui enjoignait de ne pas s’appesantir sur le « volet européen », mais n’écoutant que ce qu’il croyait être son « grand sens politique », Juppé part en campagne sur le thème central de… Schengen. Et patatras !… à cause de ce « savant » calcul politicard, la majorité devient minoritaire et Jospin entre triomphalement à Matignon. Maigre consolation : Chirac se voit enfin débarrassé de ces « droitistes gênants ». Ce qui, pour lui, avait en fait été l’objectif premier.

En clair : en voulant se débarrasser de la droite « droitiste », le trio Chirac-Juppé-Villepin a fait revenir la gauche !… Grosse colère chez les militants. Imaginez. Alors aujourd’hui, comment faire confiance au sieur Juppé à la lumière de ces évènements ?…

Ainsi, cette aspiration de Chirac au Nobel de la Paix, inconnue du public, aura provoqué une des plus grosses bourdes politiques de ces dernières décennies tout en coûtant fort cher à la France : la gauche de nouveau au Pouvoir et… les 35 heures !

Le vote des « Lois mémorielles », en 2005, n’a pas non plus d’autre explication. De même que la non-abolition de la Loi Gayssot, initialement prévue du temps de l’opposition et votée sous Mitterrand, en 1990, en complément de la Loi Pleven de 1972 (loi tendant à « réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe »)… De même que la non-intervention en Irak ainsi que l’intervention « onusienne » dans les Balkans en faveur des musulmans du Kosovo…

Alors, même si Chirac peut être qualifié de « vrai chaleureux sympathique », cela ne suffit tout de même pas à en faire un « homme d’idées » fiable et stable dans ses prises de position. Un grand nombre d’autres « politiques » ont d’ailleurs le même avis sur le sujet. Et posez donc la question à Marie-France Garaud…

LE MANQUE DE PAROLE : UNE HABITUDE RÉCURRENTE

Pour illustrer le sujet, je terminerai sur une anecdote personnelle parmi bien d’autres. Un soir de novembre 94, donc quelques mois avant la présidentielle de l’année suivante, je reçus un coup de fil en ma Mairie. Inquiets du nombre croissant de défections en faveur de Balladur, c’étaient Jacques Chirac et Guy Drut qui venaient au renseignement. Guy, alors député-Maire de Coulommiers et président du Comité de soutien à Chirac est un copain de jeunesse depuis que nous avons été ensemble en Équipe de France. Ils voulaient savoir si j’avais, moi aussi, rejoint Balladur comme l’écrasante majorité de mes collègues. Ou si j’étais resté « loyaliste ». Il est vrai que, à ce moment-là de la campagne, les supporters de Chirac étaient fort peu nombreux. Servant d’excuse à toutes les défilades, la phrase qui revenait souvent était alors : « Je préfère gagner avec Balladur que perdre avec Chirac. » Une autre façon de dire : « Je ne fais pas Camerone ! » ou « La Garde se rend et ne meurt pas ! »… Quel manque de panache assurément !

J’assurai alors Chirac de mon soutien sincère et lui demandait s’il avait bien l’intention, en cas de victoire, de procéder à un référendum sur le projet de traité d’Amsterdam et sur l’euro dont on commençait à parler et qu’il avait déjà lui-même évoqué lors d’une intervention télévisée. De manière très claire, « le Patron » me répondit par l’affirmative.

Chirac gagna la présidentielle.

Le traité d’Amsterdam (1997) puis l’euro (2000) furent adoptés par voie parlementaire sans référendum. Au diable les promesses !…

Peu de temps après, et malgré une invitation à l’Élysée à laquelle je ne me rendis pas, je quittai donc le RPR pour rejoindre le RPF avec Pasqua-Villiers. Comme beaucoup d’autres souverainistes qui n’avaient jamais accepté Maastricht. Mais certains autres « ex-souverainistes » (carrière obligeant ?), demeurèrent en place : Séguin, Debré, Fillon, Estrosi, Guaino, Balkany, Mancel et tant d’autres…

Pour ma part, il m’était impossible en restant de cautionner de tels revirements au plus haut niveau.

Désormais, Pasqua est mort mais Philippe de Villiers, bien plus jeune, est demeuré fidèle à la France et à ses convictions.

C’est d’ailleurs en pensant à lui et après la lecture de son livre « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu » que, le paraphrasant, j’ai écrit cet article « Le moment est venu que vous sachiez ». Et il y aurait encore tellement à raconter qui apporterait un éclairage nouveau et surprenant sur ce que nous vivons aujourd’hui…

D’ailleurs, peut-être que, dans un prochain article, ce seront les oreilles de Sarkozy qui siffleront. Avec le temps, les langues se délient. Celle de Villiers avant la mienne et, certainement, d’autres encore à venir.

Mais, comme le faisait dire Michel Audiard à un de ses personnages du « Pacha » (film avec Jean Gabin) : « J’balance pas… j’évoque !… »

Source Le Gaulois cliquez ici

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Le nouveau numéro (n°67) de "Terre et peuple magazine"

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dimanche, 03 avril 2016

Déclin et mort des grandes civilisations

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Dr Bernard Plouvier

C’est un truisme que de comparer le déclin de l’Europe occidentale à la chute de l’Empire romain - ce qui est d’ailleurs une fort mauvaise expression, car sa disparition, loin d’être brutale, fut précédée d’une décadence étalée sur trois siècles, entrecoupée de sursauts, hélas peu durables.

On sait depuis les réflexions de Jacob Burckhardt (in Considérations sur l’histoire universelle, de 1868, une œuvre largement rééditée depuis lors) que son apogée précède de peu la chute d’une civilisation.

L’apogée de l’Europe occidentale et centrale fut long, échelonné du XVIIe siècle à 1918. Son déclin, amorcé en 1918, attendit toutefois l’année 1945 pour se révéler pleinement : l’ultra-capitalisme rooseveltien et l’impérialisme marxiste se partagèrent l’Europe, puis ses colonies à mesure de leur soi-disant indépendance. Le camp marxiste se polarisant rapidement entre Moscou et Pékin, le monde subit une tripartition en matière de zones d’influence, jusqu’à l’effondrement du camp marxiste. La domination, peu subtile et source d’aveulissement, des Nord-Américains est contestée, depuis les environs de l’An 2000, par les géants russe et chinois, en pleine renaissance.

Il ne faut pas déployer de trésor d’imagination ni une grande profondeur d’analyse pour comprendre les causes de l’effondrement progressif de la Rome impériale… et ces causes sont exactement les mêmes que celles de notre déclin d’Européens.

Toutes les sociétés antiques furent fondées sur le nationalisme matrimonial et politique. Ce fut le cas à Rome jusqu’à Caius Julius Caesar, qui brisa les tabous en épousant la gréco-égyptienne Cléopâtre VII et surtout en introduisant des Gaulois et des Ibères au Sénat. C’est le fils de Septime-Sévère, le meurtrier débauché Caracalla, qui fit de tous les hommes libres de l’Empire des citoyens romains.

Il est bon de préciser qu’en dépit d’affirmations contraires de pieux chroniqueurs mal renseignés, Saül de Tarse, plus tard saint Paul, ne fut jamais « citoyen romain », mais jouissait du titre de citoyen de la ville de Tarse, ce qui était tout différent. Le seul Juif qui ait jamais obtenu le titre de civis romanus avant l’année 212 fut le traître et renégat Flavius Josèphe, lui-même auteur raciste et menteur, comme chaque lecteur de sa prose peut s’en rendre compte.

Lorsqu’en 212, Caracalla octroie le bénéfice de la prestigieuse appellation et de ses privilèges, ce n’est évidemment pas par l’effet d’une bonté d’âme qui lui fut toujours étrangère, mais pour des raisons fiscales : 10% de la valeur des successions de citoyens romains revenaient automatiquement au Trésor impérial.

En 1976, par leur ignoble décret 76-383 du 29 avril, paru au JO du 2 mai, portant sur le « regroupement familial » des travailleurs immigrés – une décision prise, bien sûr, sans avoir consulté le peuple souverain -, Valéry Giscard et Jacques Chirac ont voulu relancer une consommation intérieure française défaillante pour cause de dénatalité autochtone et de premier choc pétrolier. On retrouve le même souci économique, présenté, bien entendu, comme une mesure humaniste !

Dans les deux cas, les conséquences furent identiques. On introduisit dans l’État des individus issus d’autres races et d’autres cultures que celles des hommes qui avaient créé, façonné, enrichi l’État. La plupart des nouveaux élus se conduisirent en parvenus, prenant les privilèges, sans faire le moindre effort pour s’en montrer dignes… et une grande majorité des intrus de notre époque continuent de le faire.

À l’heure du péril, aux IVe –Ve siècles, les nouveaux promus ne fournirent pas ou très peu de soldat pour défendre l’Empire. De nos jours, deux mille cités de non-droit égaient la France, mais il existe aussi des « quartiers dangereux » en Belgique (ils auraient même tendance à défrayer la chronique en 2016), en Grande-Bretagne (tout le monde se souvient des émeutes raciales qui ont commencé au début des années 1980, sans cesser depuis) et en divers pays scandinaves, tandis que des rejetons de l’immigration musulmane font parler d’eux de curieuse façon : vols, viols et autres agressions physiques, trafic de drogues et d’armes, vandalisme effarant et gratuit, émeutes raciales et, depuis 2014, terrorisme islamiste aveugle.

À l’évidence, il semble fort peu prudent d’admettre des musulmans dans les forces de l’ordre, les armées ou les organismes pénitentiaires des États européens : en d’autres temps, l’on aurait parlé de 5e colonne.

La seconde cause de la décadence romaine antique (et de la nôtre) fut et demeure une extraordinaire flambée de bien-être. Le confort de vie et la sûreté n’ont jamais été plus grands dans l’Empire qu’à son apogée des Ier et IIe siècles ou, chez nous, durant les années 1965-1980, en dépit de quelques remous plus spectaculaires que profonds. En tous temps, l’on a pu constater que les fils de nantis sont rarement prêts à se sacrifier pour protéger le Bien commun, s’ils forment une majorité des politiciens « de gauche » et des manipulateurs d’opinion publique. Trop de bien-être amollit, physiquement et mentalement. Jamais les « bobos » (qui sont de toutes les époques) n’ont été aussi mous et aussi naïvement voués aux slogans humanitaires que de nos jours… ce qui introduit l’item suivant.

La troisième cause de décadence et de chute fut le christianisme. Une religion d’essence féminine, qui prêche l’agapè (l’amour du dieu créateur & père éminent des humains et la pratique de la charité – soit un don total, sans espoir de réciprocité) et le désir d’en finir au plus vite l’existence de cette « vallée de larmes » pour rejoindre le créateur dans son mythique paradis, n’est peut-être pas l’option idéale quand les Barbares sont installés aux frontières - et, de nos jours, ils vivent non seulement au-delà, mais aussi en-deçà des frontières, et même dans la capitale des États ! Ambroise le Milanais le reconnaissait au IVe siècle… à la notable différence des historiens ecclésiastiques actuels qui nient toute responsabilité du christianisme dans l’affaiblissement du recrutement et de la vigueur de l’action militaire.

Encore faut-il signaler qu’aux IVe et Ve siècles, comme par la suite d’ailleurs, les Barbares, s’ils détruisirent l’extraordinaire organisation urbaine des Romains, apportèrent à l’Europe occidentale un capital génétique fort précieux : l’élément nordique de la race européenne. Les populations du Maghreb et du Proche-Orient conservèrent un vernis d’urbanisme romain, mais en revinrent aux rythmes de travail méditerranéens, avant de se soumettre aux « cavaliers d’Allah » : l’Europe actuelle n’a besoin ni des uns ni des autres.    

Introduction massive d’allogènes, mollesse physique et morale, humanitarisme déplacé ou anachronique, tels sont les ingrédients de la décomposition puis de la perte des grandes civilisations (de la romaine antique à la chinoise médiévale). N’y aurait-il pas une leçon à méditer, en notre (triste) époque ?

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samedi, 02 avril 2016

7 films à voir ou à revoir sur Pâques 1916 et l'Indépendance de l'Irlande

Virgil Cercle Non Conforme de Lille cliquez ici

On l'oublie trop souvent ! L'Irlande est peut-être le pays qui aura le plus contribué à la préservation de notre plus longue mémoire. A la suite de l'évangélisation de l'île par Saint Patrick au 5ème siècle, de nombreux moines fixent minutieusement par écrit les traditions orales du Nord de l'Europe dans des monastères qui comptent parmi les centres spirituels les plus effervescents du monde connu, contribuant ainsi à une meilleure connaissance des temps et des civilisations les plus anciens. Les temps troublés prennent place au 16ème siècle lorsque des navires chargés d'Anglais et d'Ecossais protestants déferlent sur la Green Erin et entreprennent sa colonisation. La langue gaélique cède progressivement sa place à l'idiome anglais. Plus qu'une volonté de résistance linguistique, c'est le facteur religieux qui va exacerber les passions. Farouchement catholiques, les Irlandais ne cessent de se révolter contre l'occupant protestant. Insurrections vaines face à la toute puissance de l'ennemi... Aussi, l'Histoire moderne de l'Irlande constitue-t-elle une longue litanie de massacres perpétrés par Oliver Cromwell et ses successeurs au service de Sa Majesté. Les massacres s'accompagnent d'une élimination politique. Composant 85% de la population insulaire, les Irlandais sont bannis du Parlement ; Parlement bientôt supprimé par l'Acte d'Union de 1801 qui intègre pleinement l'île dans le Royaume-Uni de Grande-Bretagne. Un pas supplémentaire est franchi lorsque l'élimination politique se mue en pratique génocidaire. S'il sera exagéré d'indiquer que la Grande Bretagne a "fabriqué" la grande et meurtrière famine qui sévit entre 1846 et 1848 et contraint nombre d'Irlandais à émigrer aux Etats-Unis, il ne le serait point d'affirmer que l'occupant se frottait les mains de voir les Irlandais disparaître ! Malgré tous ces malheurs, jamais le peuple irlandais n'aura abdiqué depuis la bataille de la Boyne en 1690 qui consacre la première défaite des rebelles. L'histoire de la résistance irlandaise est jalonnée de noms de héros : Wolfe Tone, Robert Emmett, Daniel O'Connell... Si chaque rébellion est un échec noyé dans le sang, c'est un coup de bélier supplémentaire qui fissure toujours un peu plus la citadelle assimilationniste britannique. En 1905 est fondé le Sinn Fein qui parvient très rapidement à obtenir des concessions de l'Empire britannique. En 1912, le Home Rule accorde une autonomie accrue à l'île. L'éclatement de la Première Guerre mondiale offre une fantastique opportunité d'attaquer un occupant déjà affaibli par la mobilisation de ses troupes sur le continent et de créer un arrière-front de guérilla. L'insurrection de Dublin, également appelée Pâques Sanglantes, éclate en ce lundi de Pâques, le 24 avril 1916. L'indépendance de l'Irlande est proclamée. Les volontaires républicains sont écrasés après une semaine d'intenses combats le 30 avril. Le socialiste et nationaliste James Connolly est arraché de son lit d'hôpital sur lequel sont pansées ses blessures, assis sur une chaise et fusillé. Exécutés également les autres chefs, Patrick Pearse, Tom Clarke, John MacBride, Sean McDiarmada, Joseph Plunkett et le lord protestant pro-irlandais Roger Casement. Perçue dans la mythologie nationaliste comme une bataille de grande envergure, les événements de Pâques constituent en réalité un affrontement miniature lors duquel 1.250 Irlandais font face à 16.000 soldats de la Couronne. 80 volontaires républicains furent tués, de même que 300 civils ; l'Empire dénombrant quant à lui 169 morts. Dublin, Guernica nationaliste ? Si les rebelles n'auront pas suscité d'embrasement généralisé, au moins l'insurrection aura-t-elle marquée de sa profonde empreinte la mémoire collective irlandaise. Et la rébellion de Pâques 1916 est certainement intéressante pour tout révolutionnaire à cet égard : il s'agit peut-être du meilleur exemple de l'émergence d'un sentiment révolutionnaire au sein d'un peuple. La proclamation de l'indépendance ne suscita guère l'enthousiasme parmi la foule irlandaise qui ne manqua pas de se gausser de voir quelques 800 volontaires de l'Irish Citizen Army et de l'Irish Volunteers Force, habillés en guenilles et armés de fusils qui manqueraient un cerf dans un pub bondé, défiler dans O'Connell street animés de leur volonté de défier le puissant Commonwealth. De la moquerie, le sentiment populaire se mue bientôt en colère lorsque la population dublinoise examine la détermination de ces bougres d'indépendantistes qui vont faire s'abattre sur la ville une féroce répression. En cela, ne s'étaient-ils pas trompés ! Mais c'est bien le courage romantique et sacrificiel de cette élite républicaine qui va faire germer le sentiment révolutionnaire au sein de tout le peuple d'Irlande. L'un des chefs républicains, McDiarmada, peut-il écrire dans sa dernière lettre à sa famille, "Au revoir chers frères et sœurs. Ne pleurez pas sur mon sort. Priez pour mon âme et soyez fiers de ma mort. Je meurs pour que la Nation irlandaise puisse vivre. Dieu vous bénisse, vous protège, et puisse-t-Il avoir pitié de mon âme." Comme toujours, le peuple fut attentiste avant de comprendre que c'est l'Irlande qui avait trop attendue... Mieux soutenue par le peuple, c'est désormais à l'Irish Republican Army de reprendre le flambeau de la révolte. Up the I.R.A. ! Mélange de romantisme révolutionnaire et de celtisme, la lutte de l'Irlande pour son auto-détermination a gagné les cœurs de nombre d'Européens de tous bords. Le cinéma a inévitablement joué un rôle d'adhésion à la lutte républicaine. Nombre de réalisateurs ont, avec le plus grand talent, rendu hommage aux volontaires des unités rebelles. En ce centenaire de l'insurrection de Pâques 1916, vous contribuerez à votre tour à ce salutaire devoir de mémoire en n'oubliant pas...

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LA FILLE DE RYAN
Titre original : Ryan's daughter
Film anglais de David Lean (1969)

Kirrary est un petit village de la côte irlandaise la plus occidentale. L'année 1916, Tom Ryan est le tenancier sournois d'un pub dont la fille Rosy épouse Charles Shaughnessy, l'instituteur veuf de quinze ans son ainé. Curieuse union qui prend l'eau dès les premiers jours ; la sensuelle Rosy se désespérant aussitôt de la maladresse conjugale de son époux. Rosy fait bientôt la rencontre du taciturne major britannique Randolph Doryan, débarquant, gravement blessé, des tranchées de la Première Guerre mondiale afin de prendre la tête du commandement d'une garnison. La subite passion qui unit les deux êtres fait scandale dans la communauté villageoise après que le secret de leur liaison soit révélé par le benêt du coin, Michaël. Rosy est sévèrement tancée par le Père Collins tandis que les villageois, tous ultranationalistes, s'étranglent de cette relation contre-nature. Un autre scandale secoue bientôt le village. Tim O'Leary, volontaire républicain, dont la popularité est grande parmi la communauté, est arrêté tandis qu'il s'apprêtait à réceptionner une cargaison d'armes allemandes. Si Tom Ryan est le dénonciateur, les soupçons se portent immédiatement sur sa fille, coupable de pactiser avec l'ennemi protestant. La communauté villageoise, acquise à la cause indépendantiste, se retourne violemment contre Rosy...

Très libre adaptation de Madame Bovary de Gustave Flaubert, transposée de la Normandie dans la Green Erin. Le film fut assassiné par la critique, au point que Lean ne toucha plus une caméra pendant quinze longues années. Et l'on se demande bien ce qui motiva cette injustifiable exécution en règle tant le réalisateur livre une magnifique œuvre romantique et empreinte d'une forte émotion. La famille Ryan, c'est la duplicité d'un père délateur à laquelle s'ajoute la volonté émancipatrice de la fille, éprise de culture dans un univers rustre en même temps que d'un soldat ennemi. Le film est d'une irréprochable esthétique invitant au voyage en Irlande. La scène de la tempête figure au Panthéon du cinéma. Si l'œuvre ne fait pas référence de prime abord à l'insurrection dublinoise, elle retranscrit merveilleusement et avec une parfaite précision historique la fiévreuse mentalité nationaliste qui secoue l'île peu avant l'insurrection de 1916, et ce, en pleine Première Guerre mondiale, pendant que la perfide Albion est enterrée dans les tranchées outre-Manche.

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IRISH DESTINY
Film irlandais de George Dewhurst (1925)

En 1919, la lutte pour l'indépendance de l'Irlande vient de débuter. Les sombres Black and Tans poursuivent inlassablement les rebelles indépendantistes. Le petit village de Clonmore est l'un des théâtres d'opération. Volontaire républicain, Denis O'Hara apprend au cours de la descente que la police investira le lieu d'une réunion secrète, qui doit se tenir non loin de Dublin, afin de discuter des actions à mener. Afin de déjouer l'arrestation de chacun, O'Hara tente de prévenir ses camarades mais est touché par une balle etbbientôt appréhendé. Son arrestation le fait échouer dans sa tentative. O'Hara est emprisonné à Kildare. Sans nouvelle du jeune homme, la famille du prisonnier le croit mort. Sa mère perd la vue sous le choc de la nouvelle tandis que sa fiancée Moira est enlevée par Gilbert Beecher, traitre acquis aux loyalistes. Le jeune O'Hara parvient néanmoins à s'échapper et regagner son village...

Première œuvre à évoquer la rébellion de Pâques 1916 et projetée pour la première fois le jour de Pâques 1926, dix années jour pour jour après les événements, la réalisation muette de Dewhurst rencontra immédiatement un fort succès malgré la censure britannique. O'Hara figure un jeune irlandais ordinaire qui accepte de mettre sa vie en péril pour la plus juste cause à ses yeux : l'indépendance de l'Irlande. Pour cela, il est prêt à tout sacrifier. Considéré comme perdu pendant plusieurs décennies, une bobine fut, par bonheur, miraculeusement retrouvée aux Etats-Unis, en 1991, restaurée et enrichie de fascinantes images d'archives de l'I.R.A. Le producteur et médecin dublinois Isaac Eppel y laissera toute sa fortune. L'œuvre est empreinte d'un certain côté propagandiste évidemment et est parfois prisonnière du cinéma mélodramatique muet mais n'en demeure pas moins un petit bijou dont on peut craindre qu'il ne soit jamais édité en France.

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MA VIE POUR L'IRLANDE
Titre original : Mein Leben für Irland
Film allemand de Max W. Kimmich (1941)

Dublin en 1903, Michael O'Brien est capturé. L'activiste indépendantiste est suspecté d'un attentat meurtrier sur des policiers de Sa Majesté. La justice condamne le jeune O'Brien à mort après une parodie de procès. Pendant sa détention, sa fiancée enceinte Maeve Fleming le visite en prison et obtient l'autorisation de l'épouser avant qu'il ne soit pendu. O'Brien lui remet une croix d'argent qu'arborent les nationalistes irlandais et sur laquelle sont gravés les mots "Ma vie" et "Irlande". Puisse cette croix revenir un jour au fils qu'O'Brien ne verra jamais... 1921, O'Brien n'aura effectivement jamais connu son fils qui passe cette année-là son baccalauréat dans un collège anglais. Sa condition de fils d'un rebelle lui a imposé une éducation spécifique par l'occupant sous la férule de Sir George Baverly qui veut en faire un parfait Britannique. Ainsi sont éduqués les mauvais Irlandais comme Michael Jr. Il se peut qu'il en faille plus qu'un conditionnement sous haute surveillance pour transformer un fils de rebelle en fidèle sujet de la Couronne...

En 1941, avant que le Reich ne s'attaque à la Russie soviétique, la Grande-Bretagne représente le principal ennemi de l'Allemagne. Aussi, n'est-il pas anormal que le cinéma national-socialiste ait glorifié les autres ennemis du pouvoir londonien. Sorti la même année que Le Président Krüger de Hans Steinhoff, évoquant la Guerre des Boers, Ma vie pour l'Irlande s'intéresse bien évidemment aux combattants de la liberté irlandaise, perçus comme solidaires de la lutte antibritannique. L'œuvre de Kimmich se range résolument aux côtés des républicains. Dans la production de qualité inégale de l'art cinématographique nazi, il s'agit ici d'une réalisation très intéressante dans sa présentation de la vie clandestine et des motivations des luttes pour l'auto-détermination. L'atmosphère embrumée des ruelles dublinoises et parfaitement rendue et le film est servi par un rythme haletant dès la scène d'ouverture qui se poursuit jusqu'à la sublime scène finale. Un film remarquable mais difficile à revoir et uniquement distribué en D.V.D. par une société de Chicago...

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MICHAEL COLLINS
Film américain de Neil Jordan (1997)

Pâques 1916, l'atmosphère est lourde dans la cité dublinoise. Chacun sent bien que des événements vont se produire. Si la rébellion d'une poignée d'insoumis irlandais éclate bien, l'issue des combats ne laisse aucun doute tant la supériorité technique des troupes anglaises est remarquable. Nombre de patriotes irlandais sont tués dans les combats. Beaucoup d'autres sont arrêtés, tel Eamon De Valera, président du Sinn Fein. On fusille des prisonniers parmi lesquels le révolutionnaire national-syndicaliste Connolly. L'insurrection est noyée dans le sang et provoque une détermination infaillible chez les survivants. Parmi les jeunes insurgés à avoir échappé à la mort, Michael Collins se jure que 1916 constituera le dernier échec des indépendantistes. Face à un ennemi supérieur en armes, la surprise doit-elle prévaloir. Aussi, la priorité est-elle l'élimination des espions. Avec l'aide de son fidèle ami Harry Boland et l'appui d'un informateur anglais, Collins devient le héraut républicain, entreprend la neutralisation des traitres et prépare une véritable stratégie de harcèlement militaire qui porte ses fruits. Le traité de 1921 accorde l'indépendance à la majeure partie de l'île. L'Ulster reste sous domination britannique, faisant se déchirer la famille républicaine...

Somptueuse et rigoureuse épopée de la lutte du peuple irlandais pour son accession à l'indépendance dans la première moitié du vingtième siècle. Difficile de ne pas plonger corps et âme dans cette lutte pour la liberté qui se double d'une guerre fratricide entre nationalistes. On ne peut s'empêcher de regarder les frères d'hier s'entretuer sans un gros pincement. Collins est le héros d'un combat qui le transforme en victime expiatoire de sa propre lutte. Allez un petit bémol, Jordan peine à faire l'économie d'une histoire d'amour entre Collins et sa fiancée Kitty Kiernan qui alourdit considérablement une intrigue déjà fort spectaculaire. A plus forte raison, Julia Roberts n'est guère à son aise ! Le cinéaste prend quelques autres libertés avec l'Histoire, prêtant à moins de conséquences. Liam Neeson s'implique énormément dans son rôle. Enorme succès en Irlande, massacré en Angleterre, preuve s'il en est que le cinéma n'est pas qu'art. A voir absolument évidemment !

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ON EST TOUJOURS TROP BON AVEC LES FEMMES
Film français de Michel Boisrond (1970)

Dublin, le Lundi de Pâques 1916. L'armée britannique attaque le bureau des Postes dans lequel sont retranchés sept insurgés républicains commandés par McCormack. Gertie Girdle, une employée qui utilisait les toilettes au moment inopportun, est prise en otage par les indépendantistes. La jeune femme se révèle être la fiancée du commandant Cartwright, qui n'est autre que l'officier à la tête du détachement de Sa Majesté assiégeant la cité. L'otage se mue bientôt en une pasionaria exhortant les révolutionnaires à se conduire au feu de la plus belle manière. La fougue des insurgés est dérisoire face à la puissance des troupes britanniques. Les canons ont raison de la rébellion. Mais Cartwright ne ressortira pas non plus indemne du combat...

Boisrond adapte à l'écran le roman éponyme paru en 1947 sous le pseudonyme de Sally Mara qui masqua un temps l'identité de Raymond Queneau. Curieux et plaisant roman de Queneau que Boisrond trahit allégrement en en faisant un film vulgaire avec le Jean-Pierre Marielle des mauvais jours. C'est bien dommage pour le seul film français sur le sujet ! Le synopsis est trompeur. Aussi, ne faut-il pas s'attendre à un film historique. Bien au contraire, le roman et le film évoquent plutôt un récit burlesque et grivois, empreint d'un soupçon d'érotisme, sur la manière de se comporter au feu en compagnie d'une dame de la haute société. Si quelques passages du film sont assurément plaisants, il sera permis de lui préférer le roman.

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REVOLTE A DUBLIN
Titre original : The Plough and the Stars
Film américain de John Ford (1936)

Pâques 1916 en Irlande. Les troubles agitent Dublin. L'insurrection..., Nora Clitheroe aimerait s'en tenir la plus éloignée possible. Mais voilà..., son époux Jack vient d'être nommé par le général Connolly commandant d'une unité. L'époux doit prendre immédiatement ses fonctions. Les dirigeants du Sinn Fein viennent de proclamer l'indépendance. Une indicible peur envahit l'épouse lorsqu'elle apprend que l'homme qu'elle aime éperdument reçoit l'ordre d'investir le bâtiment des Postes. Les rebelles possèdent l'avantage de la surprise et se battent vaillamment. Mais les nombreuses forces loyalistes écrasent sans difficultés la hardiesse des volontaires irlandais. Poursuivi sur les toits de la cité, Jack peine à retrouver Nora tout en continuant de tirer ses cartouches. Son amour pour Nora ne le fera guère abandonner la lutte armée...

Libre adaptation de la pièce de théâtre éponyme de Sean O'Casey, l'œuvre de Ford se révèle fort plus belliciste que la pièce du dramaturge nationaliste. Révolte à Dublin, c'est le tiraillement d'un homme entre le fol amour qu'il voue à son épouse et une cause révolutionnaire qui sublime toute autre perspective de vie. Un vrai bréviaire de la Révolution dans ses dialogues qui évite l'écueil de vouloir trop en faire, si ce n'est montrer et rendre hommage à la paradoxale froide passion des combattants irlandais. Ford ne manque pas de saluer la mémoire des oubliées des révolutions en la personne des épouses des rebelles. Les premiers rôles sont merveilleusement campés et la réalisation offre une truculente galerie de seconds roublards. Le propos est clairement favorable au camp républicain. Il est vrai que le réalisateur est né Sean O'Feeney avant d'adopter un patronyme plus digeste à Hollywood. Tout simplement un chef-d'œuvre d'un peu plus d'une heure. Quel regret qu'il soit malheureusement trop court !

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LE VENT SE LEVE
Titre original : The Wind that shakes the Barley
Film anglais de Ken Loach (2006)

Les années 1920 en Irlande. Des bateaux entiers déversent leur flot de Black and Tans pour mâter les rebelles qui poursuivent la lutte pour l'indépendance après l'échec de l'insurrection de Pâques 1916. Les exactions sont nombreuses et la répression britannique impitoyable. A l'issue d'un match de hurling dans le comté de Cork, Damien O'Donovan voit son ami Micheál Ó Súilleabháin sommairement exécuté sous ses yeux. Malgré quelques hésitations, Damien plaque la jeune carrière de médecin qu'il devait débuter dans l'un des plus prestigieux hôpitaux londoniens pour rejoindre son frère Teddy, commandant de la brigade locale de l'I.R.A. Dans tous les comtés, des paysans rejoignent les rangs des volontaires républicains et bouter l'Anglais hors de l'île. Au prix de leur sang, et d'indicibles tourments, les volontaires de l'I.R.A. changeront le cours de l'Histoire...

The Wind that shakes the Barley est un poème de Robert Dwyer Joyce évoquant l'insurrection irlandaise de 1798. Nous ne saurions trop recommander également l'écoute du chant éponyme repris par nombre d'artistes de Dolores Keane à Dead Can Dance. Encore un film sur l'I.R.A., direz-vous ! Pas tout à fait, l'originalité de la réalisation du Loach, cinéaste militant, est de présenter la lutte nationaliste sous un angle socialiste, pour ne pas dire marxiste. Aussi, la lutte de libération anticolonialiste se double-t-elle chez les éléments les plus révolutionnaires d'une volonté de refonte radicale de la société bourgeoise quand d'autres estiment le départ de l'occupant suffisant. Pour le reste, c'est un film sur l'I.R.A. de très belle facture. Loach ne vola pas sa Palme d'or au Festival de Cannes 2006 qui contribua au succès de l'œuvre en Angleterre même ! A voir !

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Le dernier tube des Brigandes

 

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Le Journal du Chaos de cette semaine

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Pour le lire cliquez ici

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vendredi, 01 avril 2016

Bruno Mégret dédicacera son livre samedi 2 avril à la librairie Duquesne diffusion à Paris

i1.pngBruno Mégret dédicacera

son nouveau livre,

"Le Temps du phénix",

samedi 2 avril à partir de 16 h

à la librairie Duquesne Diffusion

27, avenue Duquesne, Paris 7e 

 

 

 

 

RAPPEL : MERCREDI 6 AVRIL à 19 H 30

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Commandez ce livre cliquez ici

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GOUVERNER, C’EST PREVOIR !

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Pieter Kerstens Notre correspondant à Bruxelles

On ne peut pas dire que les chefs d’Etat et de Gouvernement européens aient fait preuve de clairvoyance en ce qui concerne la Crise économique qui ne fait que s’éterniser, ensuite pour endiguer le raz-de-marée des centaines de milliers de clandestins qui nous submergent depuis 9 mois, et enfin pour éviter les attentats et les tueries diverses depuis Charlie Hebdo, en France comme en Belgique.

Car leur travail est tout de même d’organiser, préparer et envisager à l’avance les multiples options, difficultés ou situations qui se présentent à chaque Administration tous les jours et qui évoluent au fil du temps.

Au vu des résultats depuis plusieurs années, j’aurais tendance à dire qu’ils ne peuvent pas « AN-TI-CI-PER ».

Contre la peur ? Un comprimé de « Cépalislam » !

Pour des raisons de sécurité, la « Grande Marche Contre la Peur » prévue le dimanche 27 mars à Bruxelles Place de la Bourse (temple du capitalisme apatride) a été annulée et reportée à une date ultérieure. Il est consternant et révoltant de constater que les fonctionnaires siégeant à l’OCAM (service belge évaluant les risques terroristes) décrètent les niveaux du danger - de 1 à 4 – selon les conditions climatiques…

Après la cavale et l’arrestation de l’ennemi public n° 1, Salah Abdeslam, le niveau monte à 4 et redescend à 3 la veille des attentats du 22/3, pour remonter à 4 deux jours plus tard : autant prévoir le danger, en scrutant le marc de café !

Personne n’est infaillible, mais la situation actuelle impose la démission de tous les responsables de la sécurité et des Ministres du Gouvernement belge qui n’ont pas voulu reconnaitre et accepter les diagnostics établis par les acteurs du terrain : l’implantation du terrorisme arabo-musulman dans les zones de non-droit, quadrillées par les crapules criminelles multirécidivistes depuis plus de 30 ans et dont Molenbeek Saint-Jean est un cas d’école. C’est ce qui est d’ailleurs confirmé par un article détaillé en page 5 du quotidien économique belge l’Echo daté du 01 avril 2016 qui retrace l’historique du terrorisme musulman en Belgique, depuis la fin des années 70.

Ces politicards droits-de-l’ hommiste sont coupables de la situation que nous vivons et ils doivent être jugés et punis, au nom des victimes innocentes.

Ce ne sont pas les unités d’intervention qui sont en cause ici ; elles, elles agissent de manière efficace, mais doivent s’incliner devant les directives de la hiérarchie politisée.

« L’Islam n’est pas externe, il fait partie de l’Europe ! »

Le 22 mars les larmes de Federica Mogherini – Chef de la diplomatie européenne et de la politique de sécurité - durant sa conférence de presse à Amman, ont fait le tour du monde. Et il est instructif que je vous livre une partie de son interview dans le quotidien « Le Soir » du 24 mars 2016.

Elle demande que l’Europe passe à la vitesse supérieure et revient sur l’attentat du WTC le 11 septembre 2001 (et non le 21 comme écrit dans l’article) en citant un document du Conseil de l’Europe «  Une coopération accrue et l’échange d’informations entre les services de renseignement de toute l’Europe seront requis. Des équipes d’enquête communes seront constituées à cet effet. Les Etats membres partageront systématiquement et immédiatement avec Europol toutes les données utiles liées au terrorisme ». Immédiatement ? Ceci a été écrit il y a quinze ans, dit F.Mogherini.

Personne ne parle plus d’Interpol…et au lieu de milliers de textes de lois plus ineptes les unes que les autres, il serait de loin préférable, afin de protéger les personnes et les biens, de s’inspirer de la doctrine de Vladimir Poutine : «Il faudra aller buter les terroristes jusque dans les chiottes.» Sommes-nous en guerre, ou non ?

Elle veut encore plus d’Europe «  Je crois que nos peuples, nos citoyens européens, comprennent parfaitement que nous sommes tous unis dans cette épreuve. Et que notre force peut être notre intégration, nos systèmes communs. Au moment où nous recherchons une coordination et une coopération en matière d’antiterrorisme avec les pays hors de nos frontières, cela aurait-il un sens de ne pas coordonner au sein même de notre Union ? Après avoir autant accompli en termes de terrain commun et de compréhension ? »… « On m’a critiquée ces derniers mois pour avoir dit que l’Islam fait partie de l’Europe. Il est temps de réaliser qu’il ne s’agit pas d’une présence externe. Ces gens sont des citoyens européens, nés et ayant grandi en Europe. Si nous brandissons encore le choc des civilisations, cela voudra d’abord dire que nous n’avons pas compris ce qu’il s’est passé ces vingt dernières années. L’alliance, le dialogue, la coopération, la possibilité pour les différents courants religieux de vivre ensemble permettront de résoudre et de prévenir ces problèmes. Lorsque nous posons le problème en termes de « nous », les Européens chrétiens et « eux », les Arabes, musulmans terroristes, nous commençons par ne pas voir la vérité en face, car il s’agit d’Européens. »

Contrairement à ce que prétendent Mogherini and C°, l’Europe n’est pas un territoire vierge dans lequel n’importe qui peut s’installer n’importe quand. Il existe des lois et des règlements bafoués par ceux qui sont chargés de les faire respecter d’une part et que les millions de clandestins qui résident « hors-la-loi » sur notre continent, violent d’autre part.

Et ce n’est pas parce qu’un enfant d’expatriés blancs et européens, naît à Shanghai qu’il est chinois et qu’il est reconnu comme tel par les Asiatiques ! Idem pour l’enfant bantou, né au Pérou, qui ne sera pas andin !

Mais reprenons l’interview de F.Mogherini :

« Ensuite, nous alimentons ce sempiternel point de vue qui veut que la cohabitation ne soit pas possible. Quelles sont les valeurs que nous disons attaquées par les terroristes et que nous souhaitons protéger ? La valeur fondamentale de l’Europe est la capacité de travailler et de cohabiter, même dans la différence de nationalité, de culture ou de religion »… Et plus loin elle rajoute : « Aucun Européen n’est plus européen qu’un autre : il faut nous assurer que tout le monde se sente chez lui en Europe.»

Elle oublie de dire qu’il s’agit de peuples blancs et chrétiens. Et qui refuse cette intégration ? Qui s’oppose à l’assimilation ? Les Arabes ! A lire cette Commissaire, n°1 de la Diplomatie européenne, c’est le monde entier qui sera demain devant votre maison, comme à Calais !

Et en fin d’interview elle précise que « J’ai rencontré hier (23/03) des réfugiés en Jordanie et la veille au Liban. Je n’ai entendu qu’un seul message de leur part à tous, allant d’enfants de 5 ans à des grands-parents. La seule chose qu’ils demandent, c’est de savoir quand la paix sera faite en Syrie pour pouvoir rentrer chez eux. Ils n’ont pas même évoqué l’Europe une seule fois, ni comment se rendre en Europe.»

C’est très exactement ce que mes camarades nationalistes et moi-même avons entendu dans les camps de réfugiés à Zahlé en octobre 2014... il y a déjà 17 mois, et avant l’afflux de l’été 2015 !

Federica MOGHERINI est dangereuse !

Elle personnifie les dogmes et l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial qui impose la chimère d’une société multiculturelle et pluriethnique à toutes les nations d’Europe, sans tenir aucun compte de notre culture et de notre civilisation. Madame Mogherini semble ignorer que ce n’est pas parce qu’un agneau naît dans un poulailler qu’on le nomme « poussin ».

Et c’est particulièrement contre les dérives de cette caste de hauts commissaires cooptés que nous devons nous défendre ; ceux-là mêmes qui ont vidé les églises pour remplir les mosquées.

Peu importe le maintien ou la sortie de la zone euro, l’essentiel se trouve dans la pérennité de l’héritage de 40 siècles de civilisation, érigée par nos aïeux et dont les valeurs ont franchi les océans au travers les siècles : abnégation, honneur, fidélité, famille, courage, foi dans les convictions, travail, esprit de sacrifice, entre’autres.

Sans corpus idéologique ni doctrine politique, la renaissance européenne sera vouée à l’échec face à l’Empire mondialiste.

Seul le refus de l’homo-consuméris, de la standardisation et de l’égalitarisme imbécile, versus « vivr’ensemble », pourra initier le combat contre les collaborateurs de la destruction de nos nations.

Et, sans volonté, sans détermination, sans courage, les peuples européens sont battus d’avance, face aux attaques terroristes dont ils sont la cible. AUX GRANDS MAUX, LES GRANDS REMEDES.

13:52 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Remarquable adaptation d'"Entretiens avec le Professeur Y ", de Céline, à Paris

ENTRETIENS AVEC LE PROFESSEUR Y - 2016 - Reprise Remy OPPERT.jpg

Prolongation jusqu'au 30 septembre 2016

Au milieu des années 50, Céline n'est plus vraiment en odeur de sainteté et il cherche un moyen pour revenir au devant de l'actualité. Il prend conscience de l'importance de la presse et il propose à son éditeur, Gaston Gallimard, de donner des entretiens aux journalistes. A condition bien sûr que ceux-ci veuillent bien le rencontrer.

C'est ainsi que, sous le pseudonyme de "Professeur Y", l'un d'entre eux se dévoue pour se prêter à cet exercice hautement périlleux sur les bancs du jardin des Arts et Métiers...

Le Théâtre du Nord-Ouest parisien nous offre la joie de pouvoir assister à ce dialogue méconnu écrit par Louis-Ferdinand Céline. Reprenant l'adaptation de Jean Rougerie et remarquablement interprétée par deux acteurs de talent, Jack Gallon et Rémy Oppert, ce spectacle sera finalement prolongé jusqu'à la fin du mois de septembre. C'est un vrai moment de bonheur où on retrouve un Céline désabusé qui porte un jugement cynique sur la société médiatique et le petit monde littéraire de l'après guerre.

Le drame, c'est que tout cela est toujours d'actualité...

Roland Hélie

Théâtre du Nord Ouest : 13, rue du Fg Montmartre 75009 Paris Tel : 01 47 70 32 75. Dates : cliquez ici

11:06 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Suppression de lits d’hôpitaux : gabegie ou nécessité ?

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Dr Bernard Plouvier

Du fait de coûts de fonctionnement trop élevés, tous les hôpitaux publics ont accumulé une énorme dette, les directeurs singeant nos glorieux politiciens. Au lieu de détecter et de corriger les nombreux comportements pervers (ce qui signifie : erronés) des directions, on prend la mesure la plus stupide qui soit dans un pays où la population vieillit, s’alcoolise et s’enfume de plus en plus, où l’on accueille des immigrants au profil sanitaire rarement satisfaisant (les maladies vénériennes ont explosé ces dernières années, notamment le Sida et la vérole) : on annonce la suppression de 16 000 lits hospitaliers, soit, selon les régions, de 5 à 12% du potentiel public.

Il est évident qu’il y a des économies budgétaires à réaliser dans les hôpitaux français, dont les salaires forment 80 à 85% des dépenses. Les coupes sombres doivent être toutefois intelligemment réalisées, ce qui ne peut plaire aux démagogues. Un peu plus de 41 années de pratique médicale en hôpital public (sans secteur privé, ce quasi-apanage des « médecins de gauche » !) ont appris à l’auteur de ces lignes un certain nombre de vérités déplaisantes.

Depuis les années 1980 et avec une croissance plus grande de lustre en décennie, les médecins hospitaliers ont vu s’amplifier les effectifs des agents administratifs, tout dévoués… à leur train-train ou à leur profil de carrière. Cette prolifération s’est accompagnée d’une débauche de circulaires et de règlements, dans lesquels des juristes ou des individus dépourvus de diplôme utile en milieu hospitalier et surtout de bon sens ont eu la prétention de dicter leur conduite aux médecins. Le dégraissage du mammouth administratif réduirait en partie la charge salariale et surtout économiserait beaucoup de temps perdu par le corps médical à répondre à d’inutiles enquêtes, destinées non seulement à justifier l’existence d’individus au comportement de parasites, mais encore à en accroître le nombre.

De la même façon, l’on a vu se multiplier les postes techniques, alors que les services de buanderie, de restauration, de nettoyage, de réparation pourraient être sous-traités à des entreprises privées, de bien meilleur rendement, dotées d’un coût de travail bien inférieur. Évidemment, cela ne ferait nullement les affaires des syndicats, qui recrutent essentiellement leurs effectifs dans le personnel extra-médical… et seul un inconscient des risques judiciaires oserait prétendre que les syndicats les plus démagogiques (traditionnellement liés aux dinosaures communistes et trotskistes) attirent préférentiellement les agents les plus médiocres et les moins travailleurs.

Le recrutement des médecins n’est pas non plus exempt de critiques. C’est avec effarement que l’on a constaté, depuis le milieu des années 1980, une embauche ou une cooptation, progressivement croissantes, de médecins issus de pays à faible niveau technique, le premier immigré ayant mis un pied dans un centre hospitalier servant de point de cristallisation à d’autres candidatures de même origine. Il faut noter, toutefois, que du côté des médecins autochtones, on recrute parfois des praticiens de très médiocre qualification, mais dotés d’appuis familial, politique ou maçonnique : le népotisme, le snobisme exotique et les ascenseurs sociaux traditionnels exercent toujours leurs charmes (variante : leurs ravages) dans le recrutement médical.

Vue l’extraordinaire multiplication des chefs de service d’origine non-européenne en hôpitaux de seconde catégorie (soit : hors CHU), on peut imaginer que, bientôt, d’ex-internes de CHU voire d’ex-chefs de clinique rempliront le rôle d’assistants de médecins exotiques sous-qualifiés… c’est en quelque sorte le monde à l’envers, mais l’on sait qu’en France, depuis les années 1980, l’on « marche sur la tête ».

La situation actuelle exige des remèdes, c’est évident. Parmi les solutions de bon sens, on ne voit aucune place pour la suppression de lits, dans une population qui croît et vieillit. En revanche, sont à réaliser de très substantielles économies de fonctionnement et un retour à la prise de décisions par les médecins. Après tout, un hôpital n’est pas fait pour caser des agents administratifs, des électeurs ou des amis d’élus locaux, mais pour soigner… et, pour ce faire, l’on n’a encore rien inventé de mieux qu’un médecin compétent et dévoué à la notion de service public. On rappelle cette évidence : les infirmières ne sont que des auxiliaires des médecins et n’ont en aucun cas de rôle à jouer dans les démarches diagnostique et thérapeutique… le temps perdu en conflits ridicules a également un coût.

En totale contradiction avec la logique féodale des maires, présidents-nés des conseils d’administration, il faut dégraisser les effectifs administratifs et techniques (ces derniers pouvant être remplacés avantageusement, en qualité et en quantité de travail, donc en coût, par une sous-traitance privée). Il faut envisager un recrutement démocratique des médecins : soit l’application du principe fondamental de la méritocratie, en opposition au favoritisme. Les concours sur titres et sur épreuves doivent être réintroduits et remplacer le principe trop souvent vicié de la cooptation.

Il faut en revenir à la notion de service public qui est, non pas une planque pour sous-doués ou clients d’une hiérarchie politicienne, mais un apostolat. Enfin, la médecine hospitalière doit en revenir à la stricte hiérarchie du savoir, dégagée de la démagogie des crétins, suffisants autant qu’ignares, des associations diverses et de l’ingérence trop souvent inepte des administrations centrale et régionales, où l’on sait fort bien plastronner, se créer un empire féodal et fustiger les dépenses d’autrui, mais où l’on se penche rarement sur les graves erreurs dites stratégiques, en réalité politico-administratives… le tout, sans penser à la finalité du système qui est d’apporter aux Français les soins les meilleurs et au coût le plus raisonnable.

On rappelle que les soins procurés aux étrangers doivent être payants. La Sécurité Sociale est un immense acquis des travailleurs ayant cotisé. Toute autre conception de cette avancée sociale relève de la plus basse démagogie. La démocratie a aussi pour fondement le principe : À chacun son dû.  

Si l’on devait un jour arbitrer, dans une logique d’organisation de dépenses, entre la conservation d’un service public de santé performant et le renvoi dans leur continent d’origine de millions d’immigrés désœuvrés, ne vivant que d’allocations et de subventions diverses, occasionnant un énorme surcoût en destructions, dégradations, actes de vandalisme, vols, viols et tueries, le choix serait vite fait !

L’État se doit de gérer le Bien commun, c’est-à-dire le domaine créé puis entretenu grâce à l’argent soutiré aux contribuables. C’est à ces derniers que doit revenir, en dernière analyse, le droit de choisir.

09:30 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Retour sur l'affaire Méric : Valls désavoué par la Justice

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31/03/2016 – PARIS (NOVOpress) : Après la mort du militant antifasciste Clément Méric, le 5 juin 2013 à Paris, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait dénoncé un « assassinat », c’est-à-dire un meurtre avec préméditation. L’enquête judiciaire, qui s’est récemment achevée, pulvérise la thèse de l’actuel premier ministre.

Selon l’AFP, qui a pris connaissance des conclusions de la justice – et des zones d’ombre qui demeurent –, « les juges d’instruction se sont orientés vers la thèse d’une bagarre qui tourne au drame » et ont « écarté une intention de tuer ». Le scénario du drame a pu être en partie reconstitué et « selon plusieurs témoins, les invectives [sont parties] des militants d’extrême gauche » !

De même, l’utilisation des poings américains n’est pas avérée. Toujours selon l’AFP, « les expertises médicales n’ont pas aidé à y voir plus clair. Selon l’une d’elles, les blessures constatées chez les antifascistes, dont Clément Méric, “ne sont pas évocatrices et en faveur de coups portés avec un “poing américain“. »

A ce stade, quatre personnes demeurent cependant mises en examen, dont deux encourent la cour d’assises, mais « la fin de l’enquête judiciaire ouvre un délai théorique de trois mois durant lequel les parties peuvent faire des observations ou demander de nouveaux actes d’enquête. Ensuite, il appartiendra au parquet de Paris de prendre ses réquisitions, avant la décision des juges d’instruction de renvoyer ou non les protagonistes en procès ».

L’Agence France Presse ajoute aussi cet élément qui éclaire un peu plus les violences d’extrême gauche : « Signe des tensions récurrentes entre ces militants, l’un des skinheads mis en examen avait été violemment agressé le 12 avril 2015 dans le XIIIe arrondissement de Paris. Un jeune homme et une jeune femme, proches de la mouvance antifasciste, ont été mis en examen pour cette agression, à coups de planche, visiblement préparée. » La préméditation n’était décidément pas là où Manuel Valls prétendait l’avoir vue…

NDLR : A propos de cette affaire lire cliquez ici

01:11 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 2 avril (12 h) : Jean-Claude Rolinat invité sur Radio Courtoisie à l'émission de Pascal Lassalle sur la révolution irlandaise

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Radio Courtoisie cliquez ici

Sur la révolution irlandaise :

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