mardi, 11 juin 2019
14 000 jeunes au pèlerinage de Chartres : pourquoi ces catholiques-là n’intéressent-ils pas les médias ?
Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici
Ils étaient pourtant encore plus nombreux que l’an passé – 14.000, pour ainsi dire l’équivalent de Pamiers ou Vesoul – à s’élancer sur les routes de Chartres.
Le problème n’est pas tant que le deux poids deux mesures soit agaçant – la Marche des fiertés, avec ses 1.000 participants, a bénéficié, vendredi, à Saint-Denis, d’une couverture médiatique nationale fantastique quand le miracle d’organisation et de mobilisation que représente cette petite ville en mouvement dans les plaines de Beauce laisse tout le monde indifférent -, il n’est pas tant que les catholiques ne semblent intéresser la presse que lorsqu’ils sont éclaboussés par un scandale ou lorsqu’on peut les déclarer, au vu d’un sondage péremptoire dont on aimerait creuser la méthodologie, supplétifs dociles et vieillissants d’un pouvoir fragile… il est surtout que, de ce fait, les Français sont mal informés : la jeunesse catholique existe, ardente, pieuse, dure au mal, entêtée puisqu’elle revient chaque année, et prête au sacrifice – au moins, dans un premier temps, de son week-end et de ses pieds ! – et il ne faudra pas s’étonner quand elle sera si nombreuse qu’on ne pourra plus faire semblant de l’ignorer : les vieux médias, le soir à la chandelle, diront Gabrielle nous avait bien prévenus du temps que ça nous en faisait une belle (libre adaptation du poète).
Le pèlerinage de Chartres, c’est un peu comme une Rolex™ – l’heure en moins, le sens en plus. Qui ne l’a pas fait à 50 ans a, sinon raté sa vie, au moins raté quelque chose !
Il paraît qu’il y a, en France, de vieux catholiques en marche. Eux sont de jeunes catholiques en route avec, dans leur petit sac à dos, à peu près tout ce qui est contraire à l’esprit du temps (sauf les bonbons Haribo™, qu’aiment bien aussi les bobos) : la souffrance consentie, le mérite silencieux, l’effort commun. Il y a, du côté de l’autel, les bannières, les oriflammes, les croix et les statues de saints portées en procession, le faste, l’apparat, l’encens et les rites anciens. Il y a, du côté du bitume et des chemins de terre, des pèlerins épuisés, éclopés, échevelés, avec un coup de soleil sur le nez, des godasses crottées mais toujours un restant de souffle pour rire, prier et chanter. Et tout cela finit par se rencontrer, se mêler, se soutenir : on ne sait si c’est le pèlerin qui porte, posée sur ses épaules, la Vierge couronnée sur son brancard en bois ou la Vierge qui porte le pèlerin.
Que l’on ne s’y trompe pas, tout cela n’est pas qu’affaire de bondieuserie, de curé, d’effluves de sacristie, bref, de catholique plus ou moins fanatique, mais réconforte aussi ceux qui, aimant leur pays tout en en désespérant, cultivent trop souvent les amitiés toxiques de Monsieur Toutestfoutu et Madame Aquoibon.
Parmi les passants sur le bord du chemin qui regardent passer l’immense serpentin des pèlerins, il y a celui qui croit au Ciel et celui qui n’y croit pas. Ou plus tellement, ou pas encore, ou pas assez, ou croit qu’il n’y croit pas. Car la foi, parfois, n’est pas aussi binaire qu’elle en a l’air. Mais pas un ne reste indifférent. La prochaine fois, peut-être, il les rejoindra. Et il y aura, qui sait, cette fois, plein de caméras ?
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lundi, 10 juin 2019
Vendred 21 juin, à Angers : conférence de Viktor Ober
19:45 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Économie : droit dans le mur sans frein et sans marche arrière !
Marc Rousset
Le fossé se creuse entre les économistes et les boursiers avides de création monétaire, de dépenses publiques incontrôlées, de déficits publics et de bas taux d’intérêt. L’analyste financier Bo Polny prédit pour 2019 « le plus gros krach de toute l’histoire, une réplique de la grande crise financière de 1929 » tandis que, pour l’analyste suisse Egon von Greyerz, « l’inévitable crise financière mondiale approche à grands pas ». Jean-Claude Trichet, ex-président de la BCE, estime « la situation aussi dangereuse qu’en 2007 » tandis que Nouriel Roubini, qui avait prédit le krach de 2008, et Georges Ugeux, ancien numéro 2 de la bourse de New York, voient venir un « tsunami sans précédent » en 2020.
Vendredi, le CAC 40 a flambé de 1,62 %, clôturant à 5.364, car la BCE et la Fed ont annoncé de nouvelles baisses ou une stabilisation des taux d’intérêt et plus de création monétaire à venir. Les États-Unis ont pourtant créé, en mai 2019, 75.000 emplois non agricoles, au lieu de 180.000, et la production industrielle allemande, en avril, était en recul de 1,9 %. L’économie ne rassure pas, tous les chiffres sont mauvais, l’inversion de la courbe des taux d’intérêt annonciateurs de crises se poursuit de plus belle aux États-Unis, avec des taux à 10 ans en chute libre à pratiquement 2 %, mais la Bourse monte ! Selon Didier Saint-Georges, de la société Carmignac, « les marchés se sont habitués depuis 10 ans à ce que les banques centrales transforment d’un coup de politique monétaire magique toute mauvaise nouvelle économique ou politique en bonne nouvelle pour la Bourse ».
Le président de la Fed admet que le retour des taux bas et des « QE » est inévitable : « Cela arrivera à nouveau », a déclaré Powell. Et le plus grave, c’est lorsqu’il affirme qu’« il est peut-être temps de supprimer l’adjectif non conventionnel pour combattre la crise ». Les mesures exceptionnelles deviennent la norme, les taux zéro aussi, face aux risques de krach et de récession. Rebelote avec Draghi, président de la BCE, qui repousse toute hausse des taux à juin 2020, annonce de nouveaux prêts TLTRO (targeted longer-term refinancing operations) pour les banques italiennes, sans les nommer, et la reprise si nécessaire de la planche à billets « QE ». « Pousse-au-crime », selon Jean-Pierre Robin, du Figaro, pour « les États qui s’enfoncent dans la dette publique alors que les épargnants sont lessivés par des taux inférieurs à l’inflation ».
Les bas taux d’intérêt ont un effet provisoire anesthésiant rendant la hausse de la dette indolore tout en contribuant aux bulles boursières et immobilières. Une simple hausse de 1 % des taux d’intérêt renchérirait de 2 milliards d’euros le coût des intérêts d’emprunts la première année, puis de 4,7 milliards la seconde, puis de 19 milliards au bout de 5 ans, selon les calculs du Trésor. 5 % de plus de taux d’intérêt, c’est-à-dire le taux d’intérêt normal à long terme de 6 %, et la France est en faillite !
Il suffirait que la valeur des actifs des banques baisse de 5,5 % pour que la plupart deviennent insolvables. Quid en cas de krach obligataire ou boursier de 40 à 50 % ? L’endettement mondial continue d’exploser, la « finance de l’ombre » ne cesse de grossir, les banques centrales continuent à injecter des milliards dans l’économie qui alimentent les bulles financières artificielles. Un krach obligataire entraînerait une remontée à la verticale des taux d’intérêt qui sera un jour inévitable, et beaucoup d’entreprises ont bénéficié de crédits à taux variables.
Il est impossible de prévoir d’où viendra l’étincelle qui mettra le feu aux poudres (Italie, Chine, Moyen-Orient, krach financier, faillite d’une banque). Une seule chose est certaine : les États sont tous hyper-endettés. La relance budgétaire ne sera donc pas possible tandis que les banques centrales ne pourront plus baisser les taux d’intérêt, déjà à zéro ou négatifs, mais seulement faire fonctionner la planche à billets comme l’Allemagne en 1923 et le Venezuela aujourd’hui. Dès que l’économie se fracassera contre le mur, ce ne pourra donc être que l’hyperinflation, l’écroulement du Système, la fin du dollar. L’or sera le seul outil possible et crédible de reconstruction d’un nouveau système financier et monétaire. Depuis quelques jours, l’or, bien que manipulé par l’Amérique, est reparti à la hausse, à près de 1.340 dollars l’once.
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00:39 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 09 juin 2019
JEUDI PROCHAIN, 13 JUIN, BERNARD GANTOIS, ESSAYISTE, SERA L'INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS
11:49 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Loup Mautin : « Ces citadins vivent dans une campagne qui n’existe pas ! »
Entretien avec Loup Mautin, agriculteur.
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Un agriculteur a eu une amende de 8.000 euros à cause du dérangement provoqué par le bruit de ses vaches. C’est pour dire stop à ce genre d’histoires qu’un maire a lancé un appel : reconnaître le bruit de la campagne comme patrimoine national !
En province, dans le milieu rural, on a pris le parti d’en rire. Il vaut mieux en rire qu’en pleurer. C’est une réalité à laquelle on est confronté tous les jours. Des élus sont condamnés à cause du bruit des cloches et des agriculteurs, à cause de l’odeur de leur fumier ou du chant de leur coq.
On a affaire à des citadins qui vivent en métropole et qui rêvent d’une campagne qui n’existe pas. Ils veulent une campagne aseptisée sans odeur et sans bruit où ils seraient les rois.
La réalité est bien différente.
La campagne a ses bruits et ses odeurs. Il faut savoir les supporter.
En Normandie, on est confronté à ce problème. Les citadins ont élu domicile chez nous. Chez nous, il ne fait pas beau tous les jours, les vaches ne sont pas toujours silencieuses et les chiens traînent dans la rue et ne sont pas toujours à l’endroit où ils devraient être.
À ce titre-là, les gens sont confrontés à une réalité qu’ils doivent accepter. Ce n’est pas possible autrement. La nature des choses est ainsi faite.
On avait vécu cela après Mai 68, lorsque les citadins se sont mis à aller élever les chèvres dans le Larzac. C’est toujours ce réel qui vient leur empoisonner l’existence…
Ils sont très déçus lorsqu’ils s’aperçoivent qu’il y a un champ de maïs devant chez eux ou qu’un agriculteur vient moissonner à deux heures du matin. C’est la vie de la campagne. C’est à prendre ou à laisser. Ce sont nos façons de vivre, de travailler et notre savoir-faire ancestral. Tout n’est pas rose et il faut s’adapter aux populations et aux terroirs dans lesquels on s’installe.
Y a-t-il un risque que la campagne devienne une sorte de gîte d’étape géant où, finalement, tout ne serait que décor et paysage artificiel ? Les citadins essaieraient-ils de mettre les paysans hors de chez eux ?
Il ne faudrait surtout pas. Notre campagne est le grenier de la France et de l’Europe. Ce n’est pas uniquement des musées faits pour les touristes et des promenades pour les cyclistes. Des gens vivent ici, exploitent, travaillent et voudraient pouvoir en vivre.
Ce genre de situation pose-t-il d’autres problèmes ?
Le problème de fond est de savoir si on doit légiférer sur tout. Doit-on tout protéger, y compris des choses qui ne devraient pas avoir besoin de l’être ? Veut-on vraiment poursuivre vers cette tyrannie du droit, cette boulimie législative ? Elle aboutit à la guerre de tous contre tous. C’est l’enfer !
C’est une fracture olfactive et phonique.
11:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Général Franco reste à la Vallée de Los Caidos
Francesca de Villasmundo
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Le mausolée de la Valle de los Caidos conservera la dépouille du général Franco, du moins pour un certain temps encore.
Dans le but d’effacer toutes traces du général et toute possibilité d’importantes commémorations sur sa tombe, dès son arrivée au pouvoir en juin 2018, le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, socialiste, avait annoncé l’exhumation de la dépouille de Franco du gigantesque mausolée et proposé de l’inhumer dans le cimetière d’El Pardo, près de Madrid.
Opposés à l’idée de bouger les restes du général, ses descendants ont proposé au gouvernement socialo-maçonnique Sanchez, d’enterrer le général dans le caveau familial qu’ils possèdent dans la crypte de la Cathédrale de Madrid. Une proposition qui a nettement mis dans l’embarras le gouvernement Sanchez : le lieu, en plein centre de Madrid, est aussi hautement symbolique et fréquenté que la Valle de los Caidos. Ce n’est pas ainsi que les Espagnols oublieront le Caudillo !
En mars 2019, le gouvernement espagnol annonce que l’exhumation et «la ré-inhumation des restes de Franco aura lieu le 10 juin au matin», et qu’ils iront «au panthéon de Mingorrubio-El Pardo, qui appartient à l’État», dans le cimetière du nord de Madrid où est enterrée son épouse. La famille de l’ancien dictateur dépose un recours devant la Cour suprême.
Ce 4 juin, la Cour suprême espagnole a donc décidé de suspendre à titre conservatoire l’exhumation de la dépouille du général Franco, le temps que le recours en justice de la famille puisse être examiné sur le fond.
Pour la plus haute instance judiciaire espagnole, cette suspension a pour but d’éviter le «préjudice» qui pourrait être causé à la famille mais aussi à l’État, si le recours des descendants de Franco était in fine accepté. Ce qui aurait obligé à ramener la dépouille là où elle se trouve actuellement.
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Jean-Marie Le Pen invité d'Apoline de Malherbe ce dimanche sur BFM TV
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samedi, 08 juin 2019
Charles Gave : « L’état de la droite en France est absolument abominable »
21:47 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
14:35 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Une Europe confédérale libérée de la bureaucratie et dirigée par les États
Ligne Droite cliquez ici
À la différence des souverainistes nostalgiques, Ligne droite ne voit pas d’avenir dans la reconstitution des nations souveraines d’autrefois. Elle estime au contraire que l’Europe puissance constitue le seul moyen pour les Européens de ne pas voir disparaître leur civilisation. Car, dans ce siècle multipolaire, qui est désormais le nôtre, seules les grandes puissances auront la maîtrise de leur destin. C’est pourquoi Ligne droite préconise de refonder l’Europe pour en faire une confédération au service de la souveraineté, de la sécurité et de la prospérité de tous les Européens.
L’Europe de Bruxelles, une organisation sans but ni avantage
La « construction » bruxelloise de l’Europe a en effet atteint ses limites. Après avoir trahi l’esprit initial du projet des années cinquante, elle a cessé d’être une source d’avantages pour n’être plus qu’une cause de contraintes et de dangers. D’une Europe qui protège on est en effet passé à une Europe ouverte à tous les vents. Une Europe qui ne sait même pas où se situent ses limites et qui refuse d’assumer son identité comme ses racines chrétiennes et le caractère européen de sa population.
Dans le monde de plus en plus compétitif et conflictuel qui est le nôtre, l’Europe de Bruxelles n’est pas en mesure de protéger ses frontières ni de préserver son identité. Son économie est elle aussi dépourvue de protection et souffre de l’idéologie libre-échangiste qui anime ses dirigeants.
Quant à son fonctionnement, il est peu transparent et très bureaucratique, au point que le but poursuivi reste ambigu : s’agit-il de constituer un véritable État fédéraliste européen ou pis encore de dissoudre progressivement les nations pour favoriser l’avènement d’une « gouvernance mondiale » ? Nul ne le sait.
Une confédération pour assurer la puissance de l’Europe
Pour sortir de cet imbroglio et redonner un avenir aux nations du continent, Ligne droite propose d’ériger l’Europe en un pôle de puissance indépendant et souverain qui prendrait la forme d’une confédération européenne. Il s’agirait ainsi de tourner le dos aux tentatives fédéralistes de Bruxelles, car, si dans une fédération les États sont soumis à une autorité supérieure, dans la confédération ce sont les États qui délèguent certaines de leurs compétences à une institution sur laquelle ils exercent collectivement leur autorité. En l’occurrence, ce sont donc les nations, confortées dans leur existence et leur légitimité, qui dirigeraient la future confédération en lieu et place des eurocrates de la Commission. Autre différence avec l’organisation bruxelloise dont on ne sait ni ce qu’elle est, ni où elle va : la confédération serait fondée sur un traité constitutif clair et court qui en définirait les institutions, les compétences, les frontières et les principes premiers.
Un traité pour rassembler les nations d’Europe autour de leur commune civilisation
Le traité constitutif, qui remplacerait tous les traités actuels de l’Union, devrait s’ouvrir par un texte fondamental en forme de charte indiquant de façon très synthétique que les nations se rassemblent autour de leur commune civilisation. Une civilisation qui s’enracine dans l’héritage de la Grèce et de Rome, enrichi par les apports germains, celtes et nordiques, façonnée par le christianisme et sublimée par deux mille ans d’histoire commune. La charte précisera ensuite que la confédération a vocation à défendre et à promouvoir cette civilisation fondatrice de l’identité européenne et qu’elle a donc pour mission principale de protéger les Européens et de leur garantir collectivement l’indépendance et la souveraineté. Elle ajoutera que, pour ce faire, la confédération devra œuvrer à la puissance de l’Europe dans tous les domaines, qu’ils soient politique, militaire, économique ou culturel.
Des institutions claires dirigées par les États
Le traité constitutif définira ensuite les institutions de la confédération et leur fonctionnement. Le conseil des ministres actuel, érigé en Sénat des États, deviendra l’exécutif de la confédération, la Commission étant remplacée par une simple administration exécutoire. Le Sénat des États élira un président de la confédération qui pourra la représenter à l’étranger et qui incarnera symboliquement l’unité européenne.
De même, les parlements nationaux désigneront leurs représentants qui siègeront dans l’assemblée de la confédération, chargée notamment de l’approbation du budget confédéral. L’assemblée disposera aussi du pouvoir de cassation sur les décisions des juges européens.
Par ailleurs, il sera mis fin à la référence implicite mais récurrente au couple franco-allemand. Le traité instaurera le principe d’un bureau du Sénat des États, constitué des cinq plus grands pays : la France, l’Allemagne, la Pologne, l’Espagne et l’Italie.
Des compétences centrées sur la protection et la prospérité des Européens
Dans une troisième partie, le traité constitutif précisera les compétences de la confédération. Celle-ci aura la charge des grandes priorités communes aux Européens : la sécurité et la défense militaire de l’Europe, la protection de ses frontières contre l’immigration et les importations sauvages, la relocalisation et le développement industriel, la croissance économique et la gestion de la monnaie, l’indépendance énergétique et alimentaire, ainsi que le développement scientifique et culturel. Ce qui implique évidemment de tourner le dos à la politique libre-échangiste et immigrationniste suivie jusqu’à présent.
Contrairement aux traités actuels qui définissent dans le détail les politiques à suivre, le traité constitutif de la confédération ne précisera rien d’autre que les grandes orientations définies dans la charte fondatrice, laissant aux autorités de la confédération, c’est-à-dire aux États, le soin de fixer les politiques et d’en changer en fonction de l’intérêt supérieur de l’Europe.
Pour les États qui souhaiteraient aller plus loin et se coordonner avec d’autres sur des sujets plus périphériques, le traité fondateur de la confédération offrira la possibilité de créer des cercles de coopération facultatifs, concrétisant ainsi l’idée d’une Europe à la carte.
Des frontières définies par l’impératif d’identité et l’exigence de protection
Alors que les textes actuels n’ont jamais fixé les limites ultimes de l’Union, laissant certains évoquer, au-delà de la Turquie, l’entrée d’Israël, du Maroc et des autres pays du pourtour méditerranéen, les frontières de la confédération seront explicitement définies dans le traité constitutif. Au nord, à l’ouest et au sud ce seront la mer du Nord, l’Atlantique et la Méditerranée. À l’est, les Balkans feront partie intégrante de la confédération avec une clause suspensive pour l’Albanie, le Kosovo et la Bosnie. Plus haut, la Moldavie, l’Ukraine et la Biélorussie seront laissées à l’extérieur par égard pour la Russie. La Turquie sera naturellement et définitivement exclue de l’Europe dont elle ne fait pas partie.
Ainsi refondée, l’Europe pourra changer la donne aussi bien sur la scène mondiale que dans l’esprit des Européens qui pourront dès lors écrire à nouveau leur histoire et celle du monde.
13:23 Publié dans Ligne Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
IL ARRIVE ! PARUTION PROCHAINE DU N°51 (PRINTEMPS 2019) DE LA REVUE "SYNTHÈSE NATIONALE"
ENCORE QUELQUES JOURS,
LE TEMPS DE FAIRE LES EXPÉDITIONS...
(et elles sont nombreuses)
COMMANDEZ–LE
DÈS MAINTENANT CLIQUEZ ICI
N°51, PRINTEMPS 2019
ÉDITORIAL Roland Hélie cliquez ici
LE POUVOIR DU VIDE Patrick Parment
LA FRANCE EN MARCHE VERS UNE DICTATURE NÉO-CONSERVATRICE Arnaud Raffard de Brienne
MACRON AUX ORDRES DU CRIF Basile Tomé
MOBILISATION POUR LE BASTION SOCIAL Roland Hélie
RETOUR DE L’HOMOPHOBIE Philippe Randa
DU FIASCO AU CHAOS Pieter Kerstens
QUELLE EUROPE ? Patrick Parment
L’EUROPE DU DR MERLIN Docteur Merlin
L’OTAN CONTRE LES PEUPLES Lucien cerise
L’EUROPE ET L’AFRIQUE Rencontre avec Kakou Ernest Tigori
RENCONTRE AVEC JEAN RASPAIL Recueilli par Clotaire de La Rue et Klara Von Kustniz
LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
BILAL OU LES BRIGANDES Thierry Decruzy
GUILLAUME FAYE VISIONNAIRE Jean-Claude Rolinat
QUI EST DONC ALPHONSE DE CHATEAUBRIANT ? Aristide Leucate
LIVRES ET AUTEURS Georges Feltin-Tracol et Daniel Cologne
LES EXPOS VISITÉES PAR Scipion de Salm
LA CHRONIQUE DE CHE Charles-Henri d’Elloy
THEUZ ET LA RECONQUÊTE CULTURELLE
LA VIE DE L’ASSOCIATION SYNTHÈSE NATIONALE Guirec Sèvres
110 pages, 12 euros (+ 5 euros de port)
09:41 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les chrétiens dans al-Andalus par Rafael Sanchez Saus
Rafael Sanchez Saus est professeur d’histoire médiévale à l’université de Cadiz. Auteur d’une douzaine d’ouvrages, il est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de la frontière entre maures et chrétiens dans l’Espagne médiévale. Il a été doyen de la faculté de philosophie et de lettres de l’UCA (1999-2004) et recteur de l’université San Pablo CEU de Madrid (2009-2011). Il est toujours membre de l’Académie royale hispano-américaine des sciences, des arts et des lettres après en avoir été le directeur. Avec ce nouvel ouvrage, sous-titré De la soumission à l’anéantissement, Sanchez nous présente une vision complète de la situation de ces chrétiens espagnols, appelés mozarabes, unique peuple européen médiéval à avoir vécu pendant tant de générations sous la rigueur de la dhimma.
Dans son avant-propos pour le lecteur francophone, Arnaud Imatz écrit: « Quiconque veut connaître sérieusement la réalité de l’histoire des chrétiens dans al-Andalus devra désormais se référer à cette magistrale synthèse. On imagine sans peine qu’en publiant l’édition originale de ce livre en Espagne il ne s’est pas fait que des amis. Mais son courage intellectuel, sa rigueur et sa probité scientifiques ont été les meilleurs garants contre les attaques insidieuses et mensongères dont il n’a pas manqué d’être l’objet. » Le préfacier poursuit : « Al-Andalus est l’un des thèmes les plus représentatifs de l’interminable règlement de comptes qui déchire la communauté intellectuelle et culturelle espagnole depuis plus de deux siècles. »
A l’aune de cette belle et longue introduction d’Imatz, nous comprenons aisément que le terrorisme intellectuel frappe également de l’autre côté des Pyrénées. Le préfacier écrit : « L’exemple de la France du tournant du XXIesiècle mérite d’être brièvement évoqué ici, parce qu’il est en partie similaire à celui de l’Espagne. On a pu voir dans l’Hexagone comment au cours des trois ou quatre dernières décennies, la nouvelle histoire transnationale ou mondialisée a accompagné le changement sociétal et tenter de s’imposer. Cette prétendue nouvelle histoire, paradoxalement anachronique et obsessionnelle, s’est avérée très vite beaucoup moins neutre que l’ancienne. »
Il énonce avec justesse que « les thuriféraires de l’histoire transnationale ou mondialisée, indifférents au réel comme l’étaient avec eux les censeurs totalitaires, ont choisi de nier l’évidence des faits dans le secret et vain espoir de résoudre la crise actuelle du vivre-ensemble ». A cause d’une immigration musulmane très forte, certains estiment que changer la vision du passé améliorera les conditions de vie du présent. Comme Imatz le stipule très clairement : « Les journalistes et pseudo-historiens sont les Gardiens jaloux des Nouvelles Tables de la Loi (mondialisme, multiculturalisme et droits de l’homme). »
Ainsi, il n’est guère étonnant de constater qu’une « police de la pensée veille et verrouille. Olivier Pétré-Grenouilleau et Sylvain Gouguenheim, pour ne citer que deux cas instructifs en ont fait l’amère expérience ». En Espagne comme en France, les partisans de la Libertése montrent extrêmement virulents pour restreindre la liberté de ceux qui ne pensent pas comme eux, selon l’adage mensonger et bien connu de Saint-Just : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. »
Le meilleur moyen de promouvoir l’idéologie du « vivre ensemble » reste de reconstruire le passé au mépris de la réalité historique. Ainsi, il n’est pas rare que des idéologues s’en prennent aux fondements civilisationnels des patries charnelles. Imatz dit « que de nos jours, des légions d’intellectuels, de journalistes et d’historiens de la péninsule rabâchent au quotidien que la nation est une construction douteuse, une fiction romanesque, une illusion essentialiste dont la défense conduit immanquablement au pire, en d’autres termes à la xénophobie, au nationalisme et au fascisme ».
Pourtant, Sanchez n’entend pas céder aux diktats idéologiques imposés par une certaine école de pensée. Il préfère étudier les sources et les confronter comme tout historien qui se respecte plutôt que de procéder par omission. Dès les premières lignes, il pose le cadre historique : « La conquête de l’Espagne par les Arabes, menée à bien en 711 et 719, est sans doute l’événement qui a le plus puissamment marqué l’histoire espagnole : d’abord de façon directe durant huit cents ans, puis de façon indirecte jusqu’à aujourd’hui. »
L’auteur continue son propos en expliquant que « la conséquence immédiate la plus importante de cette conquête a été l’apparition d’al-Andalus et la constitution d’un système qui ne s’est jamais réellement proposé de créer un pays à vocation intégrative pour la population conquise, pluriel en matière ethnique et religieuse. Il s’agissait plutôt d’un moyen de perpétuer une domination mise en place par une petite minorité de guerriers musulmans orientaux et nord-africains sur une population de plusieurs millions de chrétiens autochtones. »
Sanchez développe l’idée que « cette domination s’est appuyée sur une norme (la dhimmaou protection) elle-même fondée sur la doctrine coranique. Cette norme consacrait l’idée d’une soumission politique et religieuse ainsi que celle d’une infériorité juridique et morale des chrétiens, dont les personnes et les biens étaient plus ou moins à la merci de leur maîtres musulmans et qui étaient traités au gré des circonstances, lesquelles pouvaient incliner ces derniers vers plus ou moins de tolérance ». Comme souvent, « il est certes vrai que les avantages octroyés aux personnes converties à l’Islam ont poussé de nombreux chrétiens à l’apostasie. Il est tout aussi vrai que beaucoup d’entre eux ont préféré émigrer plutôt que de vivre comme des parias sur leur propre terre ».
Quand on étudie la conquête arabo-musulmane de la péninsule ibérique, une question se pose au sujet du sort réservé au christianisme nord-africain. N’oublions pas que l’Afrique du Nord a servi de base arrière pour les expéditions en Espagne. Sanchez écrit : « Comment concevoir que toute une région chrétienne qui s’appuyait sur près de six cents diocèses, qui comptait dans ses rangs des figures de l’envergure de saint Augustin ou de Saint Cyprien et dont les martyrs étaient nombreux ait pu disparaitre en relativement peu de temps sans laisser de trace ? » L’auteur propose des pistes de réflexions intéressantes, même s’il concède que « nous ne disposons quasiment d’aucune source qui nous permette d’éclairer les circonstances de cette disparition ». Toutefois, il note que « l’expansion musulmane ne peut être comprise sans la prise en compte du système de la dhimmacomme moyen de contrôle et d’exploitation des populations soumises, ainsi préparées progressivement à leur islamisation ».
Sanchez étudie avec soin cette société islamique espagnole, et notamment le sort des opprimés. A l’aune de ses travaux exhaustifs, il peut écrire : « Il n’existe pas aujourd’hui un seul historien digne de ce nom qui puisse présenter al-Andalus comme un exemple de cohabitation et de tolérance entre religions, ethnies et cultures différentes. » Il cite également un fin connaisseur de l’Espagne médiévale en la personne de Francisco Garcia Fitz. Les deux spécialistes se rejoignent, car Garcia note : « Les vestiges qui nous permettent d’étudier les traits caractéristiques des relations entre chrétiens, musulmans et juifs ne confirment en rien cette image idyllique de la société hispanique médiévale. L’idée d’une Espagne où aurait lieu une rencontre bienveillante entre les trois cultures semble répondre à besoin sociologique ou anthropologique de disposer d’un mythe, d’une fiction allégorique rassurante. »
L’auteur constate que le statut de dhimmi ne visait pas à « configurer un cadre de cohabitation et de tolérance entre les fidèles des religions monothéistes mais à garantir la soumission des protégés ». Sanchez rappelle à juste titre que l’idéologie musulmane « divise les peuples en deux groupes irréconciliables : les musulmans qui habitent le dar al-islam, c’est-à-dire les pays soumis à la loi islamique ; et les infidèles, qui habitent le dar al-harb, les pays de la guerre, lesquels sont voués à passer sous contrôle islamique par la conversion de leurs habitants, soit par la conquête armée ».
En définitive, Sanchez dresse la conclusion suivante : « Comment est-il possible que la société et la civilisation qui ont imaginé et imposé cet effrayant système de soumission et de dégradation que nous connaissons sous le nom de dhimma puissent être présentées comme des modèles de tolérance entre cultures et religions ? » Il précise néanmoins qu’il « ne s’agit pas ici de nier les réussites de l’Islam d’al-Andalus, mais nous voulons en revanche lutter contre la tendance si marquée aujourd’hui d’idéalisation d’Al-Andalus par exécration de l’Espagne chrétienne ».
Il faut impérativement admettre que beaucoup de propagandistes sont attachés au mythe des Trois Cultures. De fait, ils nient la réalité historique : la majeure partie de la population fidèle à la religion chrétienne vivait dans un système mettant en avant la ségrégation sociale, l’exploitation économique et fiscale voire l’humiliation dans certains cas. Cet ouvrage permet de parfaitement comprendre le sort très peu désirable des chrétiens vivant sous le joug musulman. Les exemples et les démonstrations limpides foisonnent. Cette étude permet de détruire le mensonge de la convivialité pacifique entre les cultures et les religions construit à l’exact opposé de la vérité de l’histoire. Nous laissons le mot de la fin à Sanchez : « Aujourd’hui plus que jamais, face au mythe, la vérité s’avère nécessaire. »
Les chrétiens dans al-Andalus par Rafael Sanchez Saus, Editions du Rocher, 2019, 528 pages, 24 euros
08:22 Publié dans Les entretiens avec Franck Abed, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 07 juin 2019
Affaire Mamadou Gassama : des scientifiques mettent à mal la version officielle
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Vous souvenez-vous de cet énorme battage politico-médiatique, autour d’un immigré clandestin qui avait grimpé un mur pour sauver un bambin accroché au balcon à l’automne dernier ?
C’était le nouveau héros de la Nation (alors que des dizaines de Français font des choses similaires chaque année dans l’anonymat), avec bien sûr le désir de faire penser aux Français que la submersion migratoire est positive.
Le récit de cet événement ne manqua de laisser sceptiques certains d’entre nous. Voilà qu’une émission enfonce le clou, avec des spécialistes. « Émission spéciale Mamoudou Gassama : Que s’est-il réellement passé ? Est-ce possible qu’un enfant de 3 ans chute d’un étage et puisse se rattraper à la rambarde du balcon du dessous ? Pourquoi n’y a t-il pas eu d’enquêtes ? Des scientifiques et avocats prennent la parole dans l’émission d’André Bercoff dans tous ses états sur Sud Radio. »
19:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
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NDLR SN : certes, la couverture du JdC n'est pas toujours de bon gout, mais le contenu est toujours passionnant... il lui sera donc beaucoup pardonné !
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jeudi, 06 juin 2019
Portrait de Joseph de Maistre - Les Idées à l'endroit
Homme politique, philosophe, magistrat, historien et écrivain, Joseph de Maistre est considéré comme l'un des pères de la philosophie contre-révolutionnaire. Pour s'attaquer à ce monument de l'histoire et de la littérature, qui mieux qu'Alain de Benoist et ses invités dans le magazine "Les Idées à l'endroit".
21:50 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Se mobiliser pour reconquérir nos communes !
Préparation des élections municipales de 2020
- Vous qui aimez la France mais qui souffrez de la voir dans l’état de décadence et d’anarchie où elle est tombée ;
- Vous qui aimez la France mais qui vous sentez de plus en plus étranger en son sein ;
- Vous qui aimez la France mais qui serrez les poings en la sachant livrée à la franc-maçonnerie et au pouvoir mondialiste apatride ;
- Vous dont le bon sens se révolte contre des lois iniques qui arrivent à marier les homosexuels et à leur confier des enfants ;
- Vous chez qui s’exaspère le sens de la justice parce que les paresseux sont payés à ne rien faire et les délinquants laissés en liberté ;
- Vous qui ne voulez haïr personne mais qui mesurez l’iniquité de l’invasion de notre sol national par certaines populations décidées à ne pas s’assimiler ;
- Vous qui aimez vos enfants mais qui êtes angoissés à la pensée de leur avenir dans un pays qui a renié l’ordre, la discipline et ses traditions ;
- Vous qui croyez davantage au Décalogue qu’à la déclaration des droits de l’homme et à Jésus-Christ qu’à Mahomet ou Gambetta ;
- Vous qui ne voulez pas désespérer mais qui vous demandez qui pense encore comme vous ;
Sachez que vous pensez comme nous et que nous pensons comme vous !
- Rejoignez-nous à l’université d’été de Civitas pour prendre part à notre lutte contre la destruction de notre pays ;
- Unissez vos efforts aux nôtres pour que nous soyons plus nombreux et plus forts dans notre reconquête des communes françaises ;
- Participez à la diffusion d’une doctrine politique contrerévolutionnaire qui se refuse de brader l’héritage catholique et français ;
- Connaissez le réconfort de trouver des hommes et des femmes animés des mêmes pensées que vous et décidés à sauver la France ;
- Si vous êtes catholiques, soyez les bienvenus car nous le sommes et nous fondons le relèvement de la France sur le règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ ;
- Si vous n’êtes pas catholiques mais que vous aimez la France, l’ordre et que vous avez le souci du bien commun et de l’avenir, soyez aussi les bienvenus : nous serons heureux de vous accueillir parmi nous.
Nous vous disons à bientôt !
S’inscrire à cette université : en ligne ici
Téléphone du secrétariat dédié : 06 61 29 29 37
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L'émission "Synthèse" d'aujourd'hui sur Radio Libertés avec le pasteur Jean-Pierre Blanchard
14:20 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ras-le-bol !
Jarente de Senac
Franchement, j’en ai marre de ces commémorations qui sont autant de renvois à nos défaites pour ce qui concerne le XXe siècle évidemment. On devrait les remplacer par une Journée du soldat, c’est-à-dire de tous ceux qui sont tombés au champ d’honneur des différentes boucheries bien souvent à cause de politiciens véreux comme le furent toutes ces figures séculaires de nos trois dernières républiques. Des Républiques d’escrocs au même titre que le République elle-même, toujours aux mains de la finance anonyme et vagabonde comme des lobbies divers et variés.
Ah ! 1914-1918. De cette guerre non seulement la France mais encore l’Europe entière ne se relèvera pas. A qui la faute ? Aux Anglais. Ces foutus rosbifs qui voulaient détruire la puissance allemande montante ont poussé ces stupides politiciens français, francs-macs pour la plupart, à déclarer la guerre à l’Allemagne. L’Angleterre a laissé son empire, ce dont on se fout complètement, mais l’Europe a perdu son âme.
La Deuxième Guerre mondiale n’est que la conséquence de la première. Elle aura néanmoins pour conséquence majeure, la main mise américaine sur l’Europe occidentale et notre sortie de l’histoire. Nos autres guerres, Indochine et Algérie, ne sont que les conséquences collatérales de 1939-1945.
Aussi, de voir fanfaronner tous ces guignols, qui pour la plupart d’ailleurs n’étaient pas nés, relève bien d’un cirque républicain en mal d’identité. Cerise sur le gâteau, les jeunes générations regardent cela non sans stupéfaction, Mai 68 relevant à leurs yeux de la préhistoire.
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De la difficulté d’être Européen
Le billet de Patrick Parment
Peut-on dire que l’Europe a pris un nouveau visage – voire virage - au regard des dernière élections ? Telle est la question bien shakespearienne qui se pose à nous.
Tenons-nous en aux faits. L’Europe, aux mains de la tambouille des libéraux (PPE) et de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates – à la botte de l’Allemagne et plus encore de son économie – n’est plus d’actualité. Nous sommes désormais en présence de plusieurs forces qui semblent s’équilibrer, ce qui peut rendre les négociations à venir plus difficiles. Tous les groupes ne sont pas à ce jour constitués mais on peut avancer que les rapports de force se joueront désormais à quatre entre les sociaux-démocrates mode Alliance, les écolos-centristes, une droite conservatrice, mode PPE, et une nébuleuse populiste. Nul n’a la majorité et, comme ce fut toujours le cas, les décisions n’aboutissent qu’après négociations. A deux hier, à quatre aujourd’hui ? La première question qui se pose est, ira-t-on vers une réforme réclamée par les peuples de la gouvernance européenne – la disparition de la fameuse Commission par exemple – où bien va-t-on tout droit à la paralysie ?
Beaucoup de questions sont en suspend dont celui central de la gouvernance. Qui devrait être aux mains d’élus et non de fonctionnaires nommés. Car à nommer un président de la Commission, cela revient à désigner celui qui contrariera le moins les parties en présence. On en a fait l’expérience avec José Manuel Barroso et plus encore avec Jean-Claude Juncker, deux personnalités aussi tristes que lugubres et surtout aux ordres de la finance et partisans de l’ouverture du marché européen à tous les vents.
Or, l’Europe est aujourd’hui face à une situation géopolitique bouleversée et dominée par la concurrence féroce que se livrent les Américains et les Chinois. Jusqu’à ce jour, l’Europe a plutôt fait figure de terrain de jeu que de partenaire. Nul d’entre eux ne veut d’une Europe largement susceptible de venir contrarier leur hégémonie. Par ailleurs, et à la marge, deux puissances intriguent plus qu’elles n’inquiètent nos deux protagonistes, la Russie d’un côté, l’Inde de l’autre. La Russie se remet à son rythme de son passé communiste. L’Inde parce qu’elle est une puissance… en constitution de puissance avec son milliard d’individus, son modèle social basé sur les castes et de la cohabitation, loin d’être heureuse, entre islam et hindouisme. On notera en passant que tant la Russie, que l’Inde, la Chine et l’Europe appartiennent au plateau continental et que l’Amérique est une île face à eux. Raison pour laquelle, l’Amérique est, non seulement une puissance militaire, mais encore et surtout une puissance maritime. Selon Carl Schmitt qui domine la mer, domine le monde. Nous en avons, pour l’instant la démonstration.
On possède à ce sujet un bel exemple historique avec l’Angleterre qui, au regard de sa supériorité maritime a assurée, des siècles durant, sa suprématie économique et politique sur le vieux continent. L’antagonisme avancé par les géopoliticiens entre puissance maritime et puissance continentale se confirme bien. Certes, l’Angleterre a perdu de sa superbe et vient de décider de quitter le vaisseau européen. Pour son bien ? Pas si sûr.
L’autre fait marquant est le suivant : l’Europe n’est comparable à rien et la mère de tout. L’histoire européenne est un patchwork, un agrégat de nations qui se sont constitués au fil du temps à partir d’un substrat commun, son héritage gréco-romain qui demeure le fil conducteur qui les relie entre elles. Mais l’autre critère constitutif de cette Europe, c’est la guerre. C’est elle qui a forgé son espace, donné aux peuples leur personnalité et surtout fait progresser sa science et nourrit sa réflexion. C’est la raison pour laquelle il est illusoire de vouloir l’uniformiser. Il faut laisser aux peuples qui la constituent leur respiration propre. Pas besoin d’être devin pour comprendre qu’un Français n’est pas un Allemand, un Italien, un Espagnol, etc. ? et réciproquement. Mais c’est bien de cette différence dont se nourrissent les Européens. C’est donc d’abord cela qu’il faut préserver. Ce qui ne l’empêche pas de trouver des accords, voire une unité s’agissant du destin de notre espace qu’il faut protéger mais surtout aider à devenir ce qu’il est, une grande puissance. Ce qu’il faut, c’est susciter l’émulation entre nos différents pays et créer des synergies aussi bien sociale, scientifique qu’économique. Enfin, il paraît logique, au regard de l’histoire comme de la géographie de ne pas renvoyer la Russie à sa solitude et à sa tentation asiatique. Il faut aider ce continent dans le continent à redevenir une grande puissance. L’Europe a tout à y gagner. Tant il est vrai que culturellement parlant nous sommes quand même plus proche d’eux que de la soupe raciale américaine et son American Way of Life. Si d’aventure la nouvelle configuration européenne pouvait œuvrer dans ce sens, peut-être éviterons-nous la désagrégation qui fait plus que nous guetter.
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Béziers. La Justice reconnaît que dénoncer le Grand Remplacement n’est pas « un appel à la haine »
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C’est une belle victoire que la ville de Béziers a obtenu ce mardi. Poursuivi par plusieurs associations « antiracistes » pour avoir dénoncé le Grand Remplacement dans sa commune, Robert Ménard a été définitivement relaxé par la Cour de cassation.
« 91 % d’enfants musulmans » dans certaines classes à Béziers
C’était en 2016, sur le plateau de LCI, Robert Ménard avait alors déclaré : « Dans une classe du centre-ville de chez moi, 91 % d’enfants musulmans ». Le maire de Béziers avait également écrit sur Twitter que la rentrée des classes était « la preuve la plus éclatante du grand remplacement en cours. »
Des propos qui n’ont pas plu à certaines associations antiracistes (la LICRA, le MRAP, SOS Racisme, Maison des Potes, la Ligue des droits de l’homme et l’Union des étudiants juifs de France…) qui ont alors porté plainte contre Robert Ménard.
Condamné en 2017 en première instance pour incitation à la haine par le tribunal de Paris, Robert Ménard avait finalement gagné en appel en 2018. « Aucun des deux passages incriminés ne contenait un appel ou une exhortation, même implicitement formulée, à la discrimination, à la haine ou à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes déterminées, […] ni ne stigmatisaient les personnes concernées dans des conditions visant à susciter la haine à leur égard » selon le jugement de la cour d’appel. Un jugement qui a donc été confirmé ce mardi par la cour de cassation.
« Il est encore autorisé de décrire le réel »
Dans un communiqué, la mairie de Béziers s’est félicité de ce résultat et a dénoncé « un aréopage d’idéologues, d’antiracistes autoproclamés » qui voulait traîner Robert Ménard devant les tribunaux pour avoir décrit « la réalité de l’immigration en France, parler franchement du changement de population dans certains quartiers de nos villes et évoquer clairement les atteintes à notre mode de vie ».Masquer le message d’origine
Pour l’ancien patron de Reporter Sans Frontière cette décision de la Cour de cassation signifie « qu’il est encore possible de débattre. Qu’il est encore permis de parler, sans filtre, d’immigration. Qu’il est encore autorisé de décrire le réel. »
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2020 : LA FIN DE LA DROITE MUNICIPALE ?
Franck BULEUX Metainfos.fr cliquez là
Les élections européennes ont laissé la gueule de bois au « parti de la droite et du centre », c’est-à-dire Les Républicains (LR). Ce mouvement d’union qui a succédé à l’UMP, qui lui-même reposait sur la fusion, en 2002, du RPR (Rassemblement pour la République, fondé en 1976 par Jacques Chirac, mouvement néo-gaulliste) et de Démocratie libérale (DL), mouvement dirigé par le libéral Alain Madelin, émanant de l’UDF (Union pour la démocratie française), alors maintenue par les anciens du Centre des démocrates sociaux (CDS) de François Bayrou. Cette unité proclamée n’avait rien de politique mais était purement électoraliste : le but était d’éviter d’être absent du second tour de la « mère des élections », c’est-à-dire l’élection présidentielle.
En effet, en capitalisant 17 % des suffrages exprimés en avril 2002, Jean-Marie Le Pen avait créé la surprise en se qualifiant pour le second tour face au président sortant, Jacques Chirac. Ce n’était pas le score de Le Pen qui était une surprise (il avait obtenu 15 % 7 ans plus tôt) mais l’élimination du Premier ministre d’alors, candidat socialiste, Lionel Jospin.
La droite de l’époque a su lire les résultats : certes, Lionel Jospin avait plafonné le score des socialistes à hauteur de 16 % mais en ajoutant les résultats de Jean-Pierre Chevènement (leader du Mouvement des citoyens, MDC, qui deviendra le Mouvement républicain et citoyen, MRC) et de Christiane Taubira, représentant les souverainistes progressistes et les radicaux de gauche, un candidat rassembleur à gauche aurait pu rassembler 25 % (rappelons que Lionel Jospin avait déjà obtenu 24 % en 1995 devant respectivement Jacques Chirac, Édouard Balladur et Jean-Marie Le Pen). Les calculs de la droite française étaient clairs : la désunion de la gauche a évité la présence de Lionel Jospin au second tour (plus que le score intrinsèque du Menhir) et la présence de Bruno Mégret (près de 2.5 % des suffrages exprimés) a limité le score du leader du Front national, permettant ainsi au candidat-président Chirac d’être en tête, avec moins de 20 %…
La création de l’UMP n’est donc pas un virage politique européen ou libéral (ces virages avaient déjà largement été pris par l’ensemble des droites UDF et RPR) mais la possibilité, la garantie même pour le candidat estampillé de la droite et du centre d’être présent au second tour de la présidentielle, sachant qu’en 2002 le cumul des scores de Chirac et Madelin s’élevait à 24 % (sans compter le score de Bayrou, resté à l’écart de cette fusion, à 7 %). Cette stratégie s’avéra concluante en 2007, avec les 31 % de Sarkozy ainsi qu’en 2012 avec un président sortant à 27 %, malgré sa défaite au second tour face au maire socialiste de Tulle.
Mais cette stratégie a dévoilé sa limite électorale dès 2017, les 20 % de François Fillon, retombant au score de Chirac en 2002, sauf que, en 2017, contrairement à 2002, le candidat préalablement élu par les primaires de la droite et du centre est distancé par Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Le plafond de verre existe aussi pour les gaullistes depuis 1981, seul Nicolas Sarkozy a rassemblé largement plus du quart des Français, les Chirac-Fillon n’ont jamais, ou de peu, dépassé le cinquième des Français exprimés (20 %), réduisant à la portion congrue la droite historique.
Dimanche dernier, en obtenant à peine 8.5 % des suffrages exprimés, le candidat versaillais (qui avait déjà fait perdre à la droite un siège dit « imperdable » dans les Yvelines lors des élections législatives de 2017), Bellamy a totalement mis fin à la stratégie élaborée par Jacques Chirac en 2002. François Fillon avait, à la suite de l’affaire sortie par les officines du Canard enchaîné, annoncé la fin de cette stratégie, Bellamy, lui, enterre la politique de la présence de la droite au second tour.
En effet, même lorsque Nicolas Sarkozy obtenait 12 % aux élections européennes de 1999, il était distancé par une autre liste de droite, emmenée notamment par Charles Pasqua, qui culminait à 13 % (soit un total de 25 % face à François Hollande en tête de ce scrutin avec 21 %), alors qu’il y a une semaine, Bellamy et les LR n’ont aucune réserve, si ce n’est les 6 % cumulés des listes de Debout la France (DLF) et de l’Union des démocrates et des indépendants (UDI). Et encore…
Pire encore, les élections municipales se profilent, prévues en mars 2020. Or, les élections municipales de 2014, dans la foulée des défilés de La Manif pour tous, ont été extrêmement favorables aux partis de droite, UMP et UDI. De nombreuses municipalistes sont passées de gauche à droite, malgré, parfois, le maintien de listes FN dont les résultats ont été positifs avec le gain d’un certain nombre de mairies, dont Fréjus, Beaucaire, Mantes-la-Ville et une mairie de secteur à Marseille. Le chantre de l’union des droites, Robert Ménard, soutenu par le FN et DLR (devenus respectivement RN et DLF), enlevait la mairie de Béziers, élection emblématique de la poussée nationale des droites. Par exception, Paris et Lyon restaient socialistes avec Anne Hidalgo et Gérard Collomb, passé depuis à La République en marche (LRM) et par le ministère de l’Intérieur.
Justement si Gérard Collomb symbolise le passage de socialistes municipaux vers le mouvement fondé par Emmanuel Macron, il existe aussi, à l’instar d’Édouard Philippe, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin ou Sébastien Lecornu, un vaste mouvement des anciens LR vers LRM. Et discrètement mais ostensiblement, de nombreuses municipalités sont passées de LR vers LRM. L’électeur avait voté pour LR ou le PS, il se retrouve avec une équipe « En marche ! », certes le mandat n’est pas impératif en France mais le respect du choix des électeurs ne semble pas poser question aux élus.
La droite municipale, largement victorieuse lors des municipales de 2014, puis des départementales de 2015, avait déjà commencé à compter ses voix lors de la présidentielle de 2017, puis des législatives qui ont suivi. Le score de François Fillon, pour faible qu’il fut, n’était pas ridicule et les législatives ont permis, mis à part les départs des ministres « traîtres », de conserver la deuxième place face à des candidats, pour la plupart inconnus, élus estampillés Macron.
Mais depuis les résultats des européennes, les calculs vont bon train. Les villes de droite, notamment en Île-de-France, ont largement mis en tête Nathalie Loiseau, reléguant à la deuxième, voire à la troisième place, le candidat LR. Déjà, des maires élus LR pensent fonder, comme le maire de Quimper, Ludovic Jolivet, un mouvement de centre droit permettant de perdre l’étiquette LR, jugée répulsive car de moins en moins mobilisatrice. D’autres initiatives sont en cours, notamment la formation d’un nouveau groupe à l’Assemblée nationale, sachant qu’il existe déjà un groupe d’élus venant de la droite et du centre macron-compatibles, le groupe Les Constructifs proche du parti politique AGIR dont le leader est le ministre de la Culture, (militant LGBT) Franck Riester… Bref, se constituent sous nos yeux une kyrielle de mouvements de centre droit prêts à soutenir Emmanuel Macron lors de la présidentielle de 2022. Le Modem de François Bayrou ne lui a pas suffi…
Le problème des élections municipales est leur cruelle visibilité. Seules les grandes villes ont droit au chapitre durant la campagne électorale et lors des résultats. Les scores du RN peuvent être intéressants, notamment sur la côte méditerranéenne, entre Menton et Perpignan mais au-delà ? La victoire à Beaucaire de 2014 et demain, qui sait, à St-Gilles (première municipalité d’une taille importante FN en 1989) dans le Gard mais la campagne va se focaliser sur Paris, Lyon, Lille, Nantes, Strasbourg, Rennes, Toulouse, Bordeaux, Grenoble… Bon, mis à part les scores du Sud (Marseille, Perpignan, Nice, Toulon), les scores du RN sont faibles, quelles qu’en soient les causes.
Ce que les élections européennes annoncent, c’est, au-delà du maintien du RN au niveau national (23 %) et de la déroute de la droite (8 %), la force de La République en marche dans les métropoles françaises.
Certes, ces résultats vont ancrer le fossé entre populations urbaines, bourgeoises et boboïsées et les populations oubliées, celles plus rurales, celles des ronds-points des Gilets jaunes… Peut-être ces populations auront leur mot à dire lors des élections départementales et surtout régionales de 2021.
Mais d’ici là, les élections municipales vont jouer un rôle déformant en faveur du président Macron. Le jacobinisme français, les polarités urbaines de la France vont faire, a priori, apparaître des scores des listes de LRM très élevés et peu importe, pour le président Macron, s’il s’agit de colistiers venus de la droite ou de la gauche…
Lyon et Le Havre sont deux symboles. LRM s’installe, son « économisme » lui permet de rassembler la droite municipale. Que restera-t-il à la droite, LR et RN, au sortir des municipales de 2020 ?
2014 semble bien loin. Il va falloir se battre, d’un côté pour Cannes et Versailles, de l’autre, pour Fréjus et Beaucaire. Ce ne fera pas la « une » du « 20 heures ».
08:39 Publié dans Franck Buleux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 05 juin 2019
VINCENT LAMBERT – Les Reportages de Vincent Lapierre
Depuis 2008, Vincent Lambert est plongé dans un état de conscience minimal suite à un accident de voiture le paralysant dans un lit d’hôpital sans possibilité de s’exprimer. Depuis ce funeste accident, docteurs, lobbies et politiciens ont cherché à faire de Vincent Lambert un premier pas dans la progression vers la légalisation de l’euthanasie en France.
La bataille pour la défense de sa vie prends un nouveau tournant en début d’année quand son médecin se prononce de nouveau pour l’arrêt, mobilisant ses soutiens devant l’hôpital où il réside. Thibault et l’équipe du Média pour Tous étaient là pour leur poser les bonnes questions.
23:22 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
JEUDI PROCHAIN, 6 JUIN, LE PASTEUR BANCHARD SERA L'INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS
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10:28 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Accélération de la dégradation de l’économie mondiale
Dans son interview du samedi 1er juin au Figaro, Yves Perrier, directeur général d’Amundi, premier groupe européen de gestion d’actifs, a admirablement bien résumé la situation de l’économie mondiale : « Nous sommes à la fin d’un cycle d’une quarantaine d’années de baisse des taux d’intérêt et de l’inflation. La crise financière qui était née d’un excès de dette a été traitée par encore plus de dette. Cette situation n’est tenable que grâce au niveau très bas des taux d’intérêt. C’est comme si nous étions sur un sentier de montagne bien balisé mais avec mille mètres de vide sur les côtés. Ce sentier, c’est la croissance économique balisée par les banques centrales. Et le vide, c’est la dette qui, de temps à autre, donne le vertige. »
Après la Chine, afin de s’opposer aux immigrés clandestins, Trump s’est attaqué au Mexique en imposant des droits de douane de 5 % avec des menaces d’extension à 25 %. L’effet est dévastateur pour le circuit automobile intégré dans les deux sens sur tout le continent américain. Le peso mexicain a dévissé de 3 %, le jeudi 30 mai, et il est probable que le Mexique entre en récession.
Aux États-Unis, l’inversion de la courbe des taux s’aggrave. Les marchés délaissent les actions, achètent des obligations, ce qui entraîne la baisse des taux d’intérêt, car ils pensent que l’économie mondiale (doux euphémisme) est seulement en train de freiner. Tous les taux d’intérêt des échéances entre 1 an (2,22 %) et 10 ans (2,13 %) sont devenus inférieurs aux taux à court terme, allant d’un mois (2,36 %) à 6 mois (2,36 %). Seul le 30 ans, à 2,57 %, reste très légèrement supérieur aux échéances courtes. Les marchés d’actions ont chuté, affichant des baisses de 7 % à 8 %, sur l’ensemble du mois de mai, aux États-Unis comme en Europe.
C’est la première fois que la courbe des taux américains montre autant de cas d’inversion simultanés depuis 2007, veille de la grande crise économique des crédits « subprimes ». Le spectre de taxes à 25 % sur la totalité des marchandises importées de Chine et le placement, par Trump, du groupe chinois Huawei sur une liste noire relancent de plus belle les craintes de récession.
Le taux de référence de la zone euro a fini, vendredi 31 mai, à son nouveau plus bas historique, négatif, de -0,213 %. Il est probable que l’on assiste à une nouvelle baisse des taux directeurs par la Fed d’ici fin décembre, actuellement à 2,25 %-2,50 %. Les chances d’abaissement du taux négatif de dépôt par les banques à la BCE, d’ici le 1er trimestre 2020, actuellement de -0,4 % pour inciter les banques à faire crédit, sont de plus de 70 %.
De son côté, la Chine, en réponse à l’offensive de Trump, va créer aussi une liste noire d’entreprises étrangères non fiables. Par ailleurs, 5.410 produits américains déjà pénalisés, pour une valeur de 60 milliards de dollars, seront taxés, le samedi 1er juin, à hauteur de 10, 20 ou 25 %. Et alors que la Chine brandit la menace d’un arrêt des exportations de terres rares, matériaux stratégiques, le Pentagone veut réduire sa dépendance, ce qui ne sera pas possible avant 2022 !
Embourbée dans ce bras de fer commercial, la Chine a vu son excédent commercial fondre de plus de moitié entre avril (13,8 milliards de dollars) et mars (32,64 milliards de dollars). Les trois quarts des entreprises américaines en Chine sont déjà pénalisées par les tracasseries chinoises (inspections diverses, arrêt des achats, difficultés des dédouanements, etc.). Plus de 40 % des entreprises américaines envisagent de délocaliser leurs sites en Chine dans les États asiatiques (37 %), au Mexique (11 %), Europe (3,8 %). Moins de 6 % envisagent de transférer leurs usines chinoises aux États-Unis.
Le paradoxe, c’est que l’excédent commercial chinois avec les États-Unis est resté stable, en avril, à 21 milliards de dollars, contre 20,5 milliards en mars. Les importations en Chine en provenance des États-Unis ont, en effet, plongé de 25,7 %, ce dont s’alarment agriculteurs et industriels américains.
07:22 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vendredi 7 juin à Bordeaux : conférence de Laurent Cassiau Haurie sur les Gilets jeunes
07:15 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 04 juin 2019
Dîner-débat ce 10 juin à Paris avec Alain Escada “Notre civilisation chrétienne assiégée de toutes parts : comment résister ? ”
22:42 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’illusion référendaire
Georges Feltin-Tracol
Depuis plus de six mois de contestation chaque samedi dans les rues et souvent sur les ronds-points, les « Gilets jaunes », par-delà leur sympathique spontanéité et leur hétérogénéité socio-politique, se retrouvent sur une même (et seule ?) revendication : le référendum d’initiative populaire ou « citoyenne ». Cette proposition serait bienvenue si elle s’appliquait en priorité aux problèmes communaux et départementaux, voire à la rigueur régionaux. L’usage de ce droit d’initiative implique en effet au préalable une réelle implication pour la chose publique ainsi qu’une véritable connaissance des enjeux grâce à une information impartiale. Ces conditions ne sont pas valables pour l’heure en France en raison de la psychologie collective statolâtrique des Français. Les « Gilets jaunes » considèrent néanmoins l’initiative référendaire comme la panacée alors qu’elle peut se révéler périlleuse. La votation suisse du 19 mai dernier le confirme amplement.
Avec une estimation de 2,3 millions d’armes, la Confédération helvétique se place au seizième rang mondial pour le nombre d’armes par habitant. Signataire des accords de Schengen et de Dublin, la Suisse a dû intégrer dans son droit fédéral une directive de l’Union dite européenne de lutte contre le terrorisme, d’interdiction des armes semi-automatique et pour le traçage des armes et de leurs composants. Principale formation hostile à l’UE, l’UDC – PPS (Union démocratique du Centre – Parti populaire suisse) et le groupe d’influence favorable aux armes ProTell ont jugé cette transposition liberticide, d’où la votation (ou référendum fédéral d’initiative populaire).
La participation est moins élevée que prévue (43,3 %). Le oui à la directive l’emporte largement à 63,73 %. Seul le Tessin la rejette à 54,5 %. Il s’agit d’une grande victoire pour le gouvernement fédéral, les partis de gauche et les pharisiens du désarmement civique. Certes, le citoyen suisse conservera le droit de détenir son arme de combat pour le service militaire. Il ne pourra plus en revanche la transmettre à son héritier ou la vendre. Les possesseurs d’armes seront en outre mieux identifiés et donc fichés. Un permis d’acquisition d’une arme semi-automatique (soit un chargeur de dix cartouches pour un pistolet ou de vingt pour un fusil) sera obligatoire. Le texte approuvé renforce enfin l’étroite collaboration des autorités helvétiques avec l’Union pseudo-européenne.
Si ce projet de durcissement de la loi actuelle avait été rejeté, la Suisse aurait été contrainte de sortir des accords de Schengen et de Dublin bien que ces textes prévoient des exceptions que Berne aurait pu faire valoir. Par ailleurs liée en matière de défense à l’OTAN malgré la neutralité revendiquée, la Suisse appartient désormais de facto à une Union supposée européenne.
Il faut corréler la victoire du oui aux récentes déconvenues arrivées aux candidats de l’UDC – PPS dans plusieurs communes et cantons. Les nouveaux électeurs suisses semblent prêts à rejoindre à plus ou moins longue échéance l’UE et, pourquoi pas ?, l’Alliance Atlantique. Comment ? En usant à leur tour de l’initiative populaire référendaire ! Qu’elle soit représentative ou semi-directe, la démocratie moderne est en soi un mal majeur pour notre civilisation boréenne.
Bonjour chez vous !
14:41 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Attentat de Lyon : nouvelle étape de la stratégie islamique.
- L’attentat commandité par une organisation, le plus souvent depuis l’étranger, impliquant des réseaux logistiques et opérationnels. Cf. les attaques du 13 novembre 2015 à Paris.
- Les attentats « sous faux pavillon » organisés par une puissance étrangère. La France, dans le passé a été à de multiples occasions touchée par cette forme de terrorisme, sur son sol comme à l’étranger, au gré des divergences diplomatiques, militaires ou même économiques qu’elle pouvait avoir avec l'Iran, la Syrie, la Libye ou d'autres États du moyen Orient. Depuis la fin des années 1990 ces actions ont cessé. Elles peuvent recommencer à tout moment.
- L’attentat commis par un ou plusieurs « radicalisés », faisant, pour la forme, allégeance à Daech aujourd’hui, à une autre organisation demain, usant de méthodes artisanales – couteaux, haches, véhicules automobiles… De Nice à Saint Étienne du Rouvray en passant par Strasbourg, le deuxième arrondissement de Paris et tant d'autres sites ensanglantés, on ne compte plus ce genre d’attaques. Les assassins sont parmi nous et ils sont des milliers, voire potentiellement des dizaines de milliers.
- L’attentat concerté au sein d'un groupe formant une cellule organisée mais autonome, le plus souvent issue de la petite ou moyenne délinquance, ayant défini des objectifs clairs : ce fut le cas des attaques meurtrières des frères Kouachi et d'une certaine manière, avant eux, de Mohamed Merah.
08:34 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La bourgeoisie toujours contre les intérêts de la France
08:23 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 03 juin 2019
Conférence européenne à Valence en Espagne samedi15 juin
15:11 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |