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mardi, 12 octobre 2021

À MOURIR DE RIRE Appels à tuer Eric Zemmour et ses amis

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Francis Bergeron Présent cliquez ici

L’« humoriste » Gaëtan Matis, vous connaissez ? Probablement pas. Il a trouvé le moyen d’assurer sa promotion facilement et théoriquement sans risque. Dans un tweet envoyé ce samedi, il a écrit : « Si j’avais une machine à voyager dans le temps, je bookerai le Bataclan pour la soirée du 13 novembre 2015 afin d’y organiser une soirée de rencontre entre Eric Zemmour et son public. » Un peu plus tard, il a ajouté : « J’avais pensé au Stade de France, mais l’attentat a échoué ! », avec trois émojis qui rigolent. En clair, cela veut dire : dommage que les islamistes se soient trompés de cible. Au lieu d’assassiner 131 amateurs de hard rock américain, ils auraient pu faire un carnage chez les soutiens de Zemmour, et avec un peu de chance ils auraient liquidé Zemmour lui-même.

On ne voit pas vraiment le côté « comique » de propos révélant la pensée intime de l’individu, à savoir son souhait que soient assassinés Zemmour et ses amis. En principe, les auteurs de menaces de mort sur les réseaux sociaux en sont exclus, et le parquet lance des poursuites. Espérons qu’il en sera ainsi avec ce triste olibrius. Déjà un théâtre parisien a déprogrammé son spectacle, ce qui paraît la moindre des choses. Précisons toutefois que cette déprogrammation reflète surtout la peur de réactions d’hostilité des spectateurs et pas un dégoût à l’égard du « terroriste-comique ».

Mais on ne saurait en rester là. « De quel côté est la violence ? », s’est interrogé Zemmour qui a reçu le soutien de très nombreux internautes et de quelques personnalités parmi lesquelles Nadine Morano, Gilbert Collard, Sonia Mabrouk, ou encore Bernard Carayon, le maire de Lavaur, dans le Tarn. Mais, pour l’essentiel, les « grandes figures » de la classe politique et médiatique sont restées muettes.

Pire que cela, le candidat communiste à la présidentielle, le dénommé Roussel, a choisi ce moment pour expliquer qu’il veut faire interdire les candidats qui auraient été condamnés en vertu de la loi communiste Gayssot et autres lois du soi-disant antiracisme, en espérant ainsi empêcher les candidatures identitaires et patriotes. Quant à Castaner, il s’en est pris très directement à Zemmour. Evoquant sa difficulté à obtenir les 500 parrainages, il a envoyé un message en direction des éventuels parrains : « Je ne pousserai jamais quelqu’un à laisser faire les dires de cet homme. » C’est en quelque sorte un appel à la mobilisation de LREM pour que ses militants découragent ceux qui seraient tentés de parrainer Zemmour.

D’un côté un candidat putatif menacé de mort par le « comique » Gaëtan Matis, de l’autre le PC et LREM qui tentent d’empêcher sa candidature par deux voies différentes.

« Ils paieront un jour »

Le « comique » Matis est un ami de l’activiste Yassine Belattar, pourriture islamiste bien connue, qui avait lui-même proféré des menaces de mort à l’encontre de ceux qui soutiennent Zemmour : « Ils paieront un jour ! » Que signifie ce « Ils paieront un jour ! » ? Ils seront égorgés ? Ils périront dans un attentat ?

Si Présent écrivait : « Si j’avais une machine à voyager dans le temps, je bookerai l’île d’Utøya en Norvège pour la journée du 22 juillet 2011 (1) afin d’y organiser une soirée de rencontre entre Matis, Belattar et leur public », le parquet y verrait à juste titre des menaces, Présent serait saisi et ses responsables traînés devant les tribunaux. Si Présent écrivait que les parrains de Mélenchon « paieront un jour », il en serait de même. Pour Belattar et Matis, rien ne semble prévu, pour l’heure.

(1) Attentat anti-gauche qui fit 77 morts et 151 blessés le 22 juillet 2011. 

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lundi, 11 octobre 2021

La littérature de bonne femme nous emmerde

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Marc Obregon

Parmi les impostures les plus grossières de la littérature contemporaine, la place toujours plus délirante qu’occupent les romans pour ménagéres arrive sans doute en premiére position. Chaque année, les lamentations de nos quadragénaires pasteurisées caracolent en tête de gondole; chaque année on les maquille pour leur redonner du lustre, mais il s’agit au fond de la même chose, encore et toujours: d’une bonne femme qui pleurniche sur son extraction bourgeoise dans une langue qui se veut « nerveuse », « brutale » ou simplement « organique ». Vous en aviez marre de |’autofiction? Voici venir la métafiction et ses sordides compendiums de névroses et de fantasmes geignards. Car elles ne savent pas parler d’autre chose, nos néo-diaristes un peu salopes, un peu retraitées de leurs entrailles, un peu revenues du systéme — forcément patriarcal, violent et briseur d’ovaires. Chez Angot, bien sûr, qui organise roman aprés roman le bégaiement constant de son traumatisme originel. A force de tourner en rond dans son inconscient brûlé par vingt ans d’exposition médiatique, on se demande si elle n’aurait pas du suivre le conseil de son père et décrire son viol façon Robbe-Grillet plutôt que sous cette forme psittaciste toujours plus emmerdante chaque année (d’autant qu’elle n’a toujours pas appris à faire autre chose que du sujet-verbe-complément).

Culte de la stérilité et mépris de classe

De |’autre cété de la Seine, on a les petites grues pomponnées du genre Claire Castillon, dont le retour cyclique sur les portants des libraires est toujours aussi mystérieux : qui s’intéresse vraiment à ses historiettes mal fagotées, aussi désagréables et chichiteuses que le laisse supposer son statut d’hyperbourgeoise parisienne jamais confrontée à rien de plus grave qu’a une panne dépilateur ? On passera également rapidement sur les grandes ébahies, pamées constamment sur un éternel féminin rétréci au lavage, sororal fantasme qu’elles ne cessent de suçoter sur la couenne douceâtre des abats de Beauvoir et consorts... Mais cette année, la palme revient à Maria Pourchet, unanimement célébrée par la presse qui voit en elle une voix nouvelle. On s’est penché dessus et même si le style est un peu moins médiocre que la moyenne, on est toujours stupéfait par cette méprise qui consiste à confondre littérature et miasmes autobiographiques ramassés à la truelle. Il leur faudrait probablement un nouveau rayon FNAC, quelque part entre les guides de sexologie et les livres de cuisine, et qu’on appellerait témoignages-fictions : Maria Pourchet en serait la Papesse, avec son Feu madré, constitué essentiellement de phrases chocs se voulant sûrement délicieusement cyniques, alors qu’elles ne font jamais que rappeler à quel point cette littérature féminine contemporaine est une littérature de la pilule du lendemain, de l’adultére poissarde, d’un bovarysme éculé, acariâtre, frigide, mais qui continue d’enflammer les critiques, enthousiasmés par la féminité à rebours de ces « autrices » pour qui rien n’est plus transcendant que le culte de la stérilité et le mépris de classe.

Parce que les femmes sont les premières ennemies des femmes

A la limite on aurait presque envie de sauver Aurélie Valognes ou Virginie Grimaldi, qui ont le mérite d’assumer franchement leur littérature de gare et de construire au minimum leurs intrigues sans passer leur temps a se planquer derriére un tubéreux nombril. En somme, et comme sur de nombreux plans, les femmes de talent sont moins menacées par un prétendu patriarcat que par la médiocrité de leurs collègues et la complaisance des féministes.

Source : L’Incorrect, octobre 2021

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La radicalité du Pacte vert européen

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Olivier Bault

La hausse actuelle des prix de l’énergie inquiète à Bruxelles car elle pourrait dresser les citoyens européens contre le Pacte vert censé nous conduire à la neutralité carbone d’ici à 2050, avec l’ ambition d’ avoir déjà réduit nos émissions de CO2 de 55 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Il ne nous reste donc que huit ans pour opérer cette transformation radicale, et la Commission, sous l’influence de plusieurs pays, au premier rang desquels l’ Allemagne, refuse encore d’étendre au nucléaire le soutien de l’ UE devant accompagner cette transformation. Pourtant, sans le nucléaire, l’objectif sera impossible à atteindre, et un pays comme la Pologne, dont les trois quarts de l’électricité proviennent encore du charbon, l’a bien compris puisque Varsovie est en négociation pour la construction de ses premières centrales nucléaires.

La hausse actuelle n’est pas liée qu’aux objectifs environnementaux de l’UE, puisqu’elle tient en grande partie à l’explosion des prix du gaz (problèmes de maintenance des capacités de production en Norvège, refus de la Russie de profiter à plein des anciens gazoducs terrestres pour obtenir des concessions sur les conditions d’exploitation du nouveau gazoduc Nord Stream 2, concurrence de la Chine et de l’Asie sur le marché du GNL alors que les USA tournent le dos au gaz de schiste...). Mais l’explosion des prix du gaz tient aussi, d’une part, à la décision allemande d’arrêter le nucléaire au profit du gaz et des énergies renouvelables dont la production est instable (le vent, par exemple, a moins soufflé cette année en Europe) et encore au fait que l’élec- tricité produite au charbon devient trop chère à cause de l’envolée du prix des droits d’émission sur le marché européen (ce qui incite à remplacer le charbon par le gaz).

La consommation de gaz compte aujourd’hui pour environ un cinquième de la production d’ électricité dans l’UE. La France produisant 70 % de son électricité au moyen de centrales nucléaires, le prix de l’électricité reste inférieur à celui en vigueur chez nos voisins, mais il est aussi impacté par l’envolée des prix du gaz par le biais du marché européen de l’électricité. Cinq pays de l’UE, dont la France, plaident donc pour une réponse commune à la crise de l’énergie. La France en particulier, par la voix de Bruno Le Maire, a demandé à la rencontre des ministres des Finances, qui se te- nait à Luxembourg le 4 octobre, une réforme du marché européen de l’électricité pour faire en sorte que les prix payés par le consommateur correspondent mieux aux coûts de production de chaque pays. En somme, il s’agirait de revenir à un marché plus régulé et donc moins dépendant de la volatilité des cours du gaz.

Cette question a encore été discutée au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’est tenu le 5 octobre en Slovénie, et la France est soutenue dans sa demande d’une réponse européenne à la crise actuelle par quatre autres pays : l’Espagne, qui demande en outre une européanisation des stocks de gaz, la Grèce, la Roumanie et la Tchéquie. Ces pays ne sont tou- tefois pas d’accord sur tout. Ainsi, par exemple, au contraire de la France, la Tchéquie est, comme la Pologne et la Hongrie, très critique du fonction- nement du marché des droits d’émis- sion de CO2 et de la radicalité du Pacte vert européen. Une critique que le vice-président de la Commission européenne en charge du Pacte vert, le travailliste néerlandais Frans Timmermans, ne veut pas entendre, pas plus que la majorité écolo-progressiste au Parlement européen où l’on dé- battait de la question le 6 octobre.

Source : Présent 9/10/2021

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Les Polonais ont raison !

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Jarente de Senac

La plus haute juridiction du pays, la Cour polonaise, proche de la majorité conservatrice du PiS (Droit et justice), a déclaré que certains articles du traité de l’UE étaient « incompatibles » avec la Constitution du pays. La présidente du tribunal, Julia Przylebska, a expliqué qu’en se pliant aux « tentatives d’ingérences » de la Cour de justice de l’UE (CJUE) « la Pologne ne peut fonctionner comme un État souverain et démocratique ».

Julia Przylelska,  a en effet estimé que « la tentative d’ingérence de la CJUE dans le système judiciaire polonais remet en cause les principes de l’État de droit, de la primauté de la Constitution polonaise ainsi que le principe de sauvegarde de la souveraineté dans le processus d’intégration européenne.

De son côté, le président du Conseil des ministres, Jaroslaw Kaczynski l’a bien répété le 15 septembre dernier : Nous voyons résolument notre avenir dans l’Union européenne (...) mais nous voyons les tendances à l’instrumentalisation de l’UE pas les pays les plus puissants, notamment l’Allemagne (...) et nous voulons rester un état souverain.»

Inutile de dire que les Polonais posent une vraie question. La soi-disant Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) n’a pas plus de légitimité que n’en avait le tribunal de Nuremberg. Car cela revient à imposer le droit du vainqueur sur celui du vaincu. Et ici, le vainqueur serait Bruxelles et sa Commission dirigée par l’incompétente Ursula von der Leyden, aux ordres de Washington, et le vaincu les nations européennes et les peuples qu’elles représentent.

Si l’Union européenne est avant tout un bazar économique, on ne voit pas au nom de quel principe elle serait amenée à régenter les droits nationaux qui sont par essence différent d’un pays à l’autre. Mieux encore, au nom de quoi les Etats européens devraient se départir de leur souveraineté ? Il n’y a pas de droit universel pour la bonne raison que tout droit est d’abord l’émanation d’un peuple qui en dicte les règles. Ce qui vaut pour un Français ne le sera pas forcément pour un Allemand, un Anglais ou un Italien.  Le droit est aussi le reflet des mœurs et des coutuemes du pays.

Enfin, la maîtrise de notre souveraineté, c’est aussi celle qui permet à un pays d’affirmer ses choix et d’assumer son destin. Dans son Analyse spectrale de l’Europe, Hermann von Keyserling a bien dressé la typologe autant que la psychologie de chaque nation européenne. Or, les Polonais le disent bien, ils ne veulent pas sortir de l’Europe, ils suggèrent simplement ce que tous les Européens pensent et espèrent : qu’il faut réformer de fond en comble cette Union européenne et faire une Europe des patries.

Or, en l’état actuel des choses, Bruxelles, pour faire court, est aux ordres du Système, c’est-à-dire de ce libéralisme libertaire américain qui veut dicter sa loi au monde. Les Européens sont méfiants depuis belle lurette envers cette institution, voire leurs chefs d’Etat, emboucanés pour la plupart, comme l’a bien montré l’affaire du traité de Lisbonne qui nous a été imposé alors qu’il avait été refusé en première main lors du référendum de mai 2005 sur une Constitution européenne dont personne ne voulait.

Autre exemple et non des moindres, Bruxelles est aux mains d‘un lobby écolo qui voudrait à terme mettre fin au nucléaire alors que se pose de graves questions concernant nos ressources énergétiques.  Notamment la mis en cause d’un nucléaire qui a largement fait ses preuves en terme d’efficacité et de lutte contre le réchauffement climatique.. Doit-on pour autant, nous autres Français, suivre le suicidaire exemple allemand dans l’abandon du nucléaire. Bruxelles ne saurait en rien se substituer au national. Pas même pour concevoir la taille de boulons et des boutons de culotte.

 

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Trois mousquetaires avaient sonné le tocsin…

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François Floc'h

… mais ils n'ont pas été entendus !

Les politiciens d'aujourd'hui, les chroniqueurs ont la mémoire courte. Cela leur permet de fuir leurs propres responsabilités. Les plus roublards nous disent : "Il y a 20 ans, nos dirigeants auraient dû faire ceci, auraient dû faire cela…" Les un peu moins malhonnêtes reconnaissent que "depuis 30 ans, on (?) a refusé les nécessaires décisions". Et bla et blabla…

Tous ces gens-là nous racontent des billevesées car il y a plus de 50 ans – un demi siècle ! Deux générations ! – que les plus lucides avaient commencé à sonner le tocsin. Trois d'entre eux, tels des mousquetaires courageux, méritent de ne pas être oubliés.

Le premier s'appelle Enoch Powell. En 1950, il est député du Parti conservateur anglais. Il sera même ministre de la Santé dans le gouvernement MacMillan. Le 20 avril 1968, Enoch Powell prononce un discours sous le titre "Rivières de sang", un discours qui fera date : "Si je regarde vers l’avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d’un sang abondant." Et il rappelle que "La fonction suprême de l’homme d’État est de protéger la société de malheurs prévisibles. […] Seule une action résolue et immédiate peut encore l’empêcher. Je ne sais si la volonté populaire exigera ou obtiendra de telles mesures. Mais ce que je sais, c’est que se taire devant cette situation serait une trahison majeure."

Enoch Powell fut exclu de son parti, sa carrière politique brisée à jamais !

En 1973, Jean Raspail publie un roman d'anticipation, une fiction, Le Camp des Saints. Un roman qui devient réalité sous nos yeux : des populations faméliques débarquent sur les côtes de la Méditerranée et s'installent chez nous. Un État et son président qui retournent l'armée contre les résistants à l'invasion. Les Identitaires de ce temps-là !

Ce roman devenu reportage sera republié en France en 1978, 1985 et 2011, sans compter de nombreuses éditions à l'étranger. Dans sa dernière édition, Jean Raspail ajoutera une longue et percutante préface titrée Big Other – Le Grand Autre – en référence à son petit jumeau Big Brother.

Tout y est dit sur la lâcheté de nos dirigeants, sur le verrouillage des libertés, sur la détestation de soi, sur la puissance des faibles quand ils sont foule. Et Jean Raspail note : "Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez des amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'européenne et française incurie et qu'il lui faudra affronterdans son âge d'homme…"

Et puis, en 1972, il y a Jean-Marie Le Pen qui, poussé par quelques militants nationalistes, reprend en main le Front national pour en faire la force de résistance que nous avons connue. Il sera rejoint par une pléiade de jeunes militants. N'en citons que deux : Jean-Pierre Stirbois et Bruno Gollnisch.

Très tôt, Jean-Marie Le Pen met les Français en garde : l'expansion démographique du Tiers-Monde provoquera une immigration massive. Ses conséquences seront dramatiques dans'tous les domaines : l'Education, la Défense, l'Emploi, la Sécurité, nos modes de vie… Pour ce crime de clairvoyance, Jean-Marie Le Pen sera rejeté par la Bande des 4 et tous les médias, traité en paria, attaqué en justice, victime de montages dignes du KGB … Mais jamais il ne quittera le ring politique. Il faudra qu'il en soit chassé… par sa fille ! "Tu quoque mea filia" a-t-il dû penser. Le temps a passé…

Comme dans le roman d'Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, ces visionnaires sont quatre ! Ce petit dernier ne s'appelle pas D'Artagnan mais Éric avec un Z ! Il ne vient pas de Gascogne mais de Drancy, car ses parents étaient passés d'une rive à l'autre de la Méditerranée.

Cette jeune et courageuse recrue, non pas avec une rapière mais avec sa plume, nous met en garde contre les dangers qui grandissent autour de nous. Et ce depuis plus de deux décennies. Que ne l'avons nous écouté plus tôt !

Dans son tout dernier livre, La France n'a pas dit son dernier mot, il décrit des souvenirs, des émissions de télévision, des déjeuners, des rencontres, s'étalant sur une quinzaine d'années. Ceux qui savent lire entre les lignes perçoivent déjà l'ébauche d'un programme de salut public. Mais, c'est aussi une sorte de jeu de massacre chez les "puissants", les "sachants", qui sont mis à nu sans complaisance. Pas brillants ces messieurs-dames ! Mais, par là-même, Éric Zemmour se protège. Il ferme les portes derrière lui à tous ces intrigants qui retourneraient prestement leur veste comme ils en ont l'habitude !

Décidément, ce Éric a un côté mousquetaire affirmé. Et même un esprit à la Cyrano de Bergerac ! Dieu veuille qu'il garde toujours cette impertinence si rare en politique.

Nous le savons, Éric Zemmour raffole des citations. Et son répertoire est foisonnant. Proposons-lui donc une parodie d'une envolée bien connue : "Du panache, encore du panache, toujours du panache, et la France est sauvée !"

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Romain Guérin invité par Epona aux Entretiens du Parti de la France

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L’explosion boursière arrive à la vitesse grand V !

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Marc Rousset

La BCE est déjà en train de préparer un programme d’urgence d’un QE illimité pour sauver l’Italie, voire la France.

Ce nouveau programme permettra d’aider l’Italie avec un bazooka monétaire car il n’y aura plus de limitation maximale de la création monétaire par pays, selon des quotas maximaux prévus par les règles actuelles, en fonction du PIB, c’est-à-dire du poids de l’économie de chaque pays.

Pour la galerie – parce que tout est censé s’arranger alors qu’en fait, tout se détériore -, on va donc en réalité accroître la création monétaire actuelle, par la BCE, de 20 milliards d’euros par mois et du maximum autorisé de 1.800 milliards d’euros du plan PEPP qui doit s’achever fin mars 2022.

Les médias bien-pensants nous expliquent que la BCE va diminuer la création monétaire ; dans la réalité, la BCE va sans doute l’accélérer sans limite aucune, selon des décisions qui seront prises probablement fin décembre 2021 par Christine Lagarde, avec l’approbation des gouverneurs. La crainte est de voir les taux italiens s’envoler ; il s’agira de pouvoir éviter de nouveau, quoi qu’il en coûte, un crash obligataire et boursier italien. Le risque d’incendie et d’explosion en Europe, voire dans le monde, si l’on observe aussi ce qui se passe aux États-Unis et en Chine, approche sans bruit !

Il suffit d’observer également en Bourse les premiers soubresauts. Les taux italiens sont actuellement de 0,89 %, au plus haut, avec une augmentation de 0,25 % depuis juin 2021. En Espagne, ils ne sont que de 0,49 %.

L’or, qui végète actuellement, va s’envoler un de ces jours, comme le Bitcoin, mais sans redégringoler peu après. Le Président Macron, alors que la dette française approche les 2.800 milliards d’euros, se moque du monde sur l’état réel catastrophique de l’économie française car la faillite est d’ores et déjà inévitable à terme. L’explosion à venir de la zone euro est tout aussi inévitable, tandis que le fondateur d’« En marche vers la catastrophe » nous prêche les vertus de l’Union européenne et de la monnaie unique.

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dimanche, 10 octobre 2021

Samedi soir à Paris : le corporatisme au centre du dîner de Synthèse nationale avec Jean-Gilles Malliarakis

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Jean-Gilles Malliarakis, entouré d'Hugues Bouchu et de Roland Hélie, lors de son intervention.

Initialement programmé en avril 2020 et reporté à plusieurs reprises en raison des dispositions sanitaires plus ou moins restrictives qui se sont succédées, le banquet des Amis franciliens de Synthèse nationale s'est finalement tenu samedi soir dans un restaurant du centre de la Capitale. Dans le public, on reconnaissait Hélène Grimaldi, Présidente du Cercle franco-hispanique, les éditeurs Philippe Randa et Jean Picollec ainsi que plusieurs élus locaux...

Les convives présents purent d'abord écouter le discours de bienvenue d'Hugues Bouchu, délégué des Amis franciliens, qui exposa avec brio la situation politique et géo-politique actuelle. Puis, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, président des Amis de SN, s'éleva avec le talent que nous lui connaissons contre les menées visant à discréditer l'Eglise catholique.

Entre le plat et le dessert, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, après avoir commenté l'actualité et dénoncé les dangers qui menacent notre nation et notre civilisation, expliqua pourquoi, à la prochaine élection présidentielle, il votera pour Eric Zemmour, seul candidat crédible pouvant incarner l'alternative nationaliste et identitaire à la logique mondialiste mortifère de l'ensemble de la classe politique cliquez ici.

Enfin, Jean-Gilles Malliarakis, militant historique de la cause, éditeur et directeur du site qui porte si bien son nom L'Insolent cliquez là, exposa avec de nombreux exemples concrets la nécessité de remettre le corporatisme au centre des mesures à prendre pour remettre l'économie nationale d'aplomb. Nous publierons prochainement son discours afin que tous nos lecteurs puissent en bénéficier.

De plus, un livre (toujours d'actualité) avait été édité l'an passé "Propositions pour un nouveau corporatisme" (1), réalisé sous la direction de notre ami Georges Feltin-Tracol. Il reprend et développe les thèmes  du dîner d'hier. Il a été décidé d'adresser cet ouvrage à la commission programmatique de la campagne d'Eric Zemmour afin de lui faire connaître ces propositions.

(1) Si vous souhaitez commander cet ouvrage cliquez ici

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samedi, 09 octobre 2021

Oser parler du racisme antiblanc

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Mathieu Bock-Côté

C’est une agression banale, mais il vaut la peine de la raconter. D’après les informations dont nous disposons, le 1er octobre dernier, à Lyon, une jeune femme rentrait chez elle, après une soirée, avec son copain, et un couple d’amis. C’est alors qu’un «jeune», comme disent ceux qui parlent l’orwellien, s’est mis à la harceler, avant de l’insulteren la traitant de «sale pute», car elle n’acceptait pas ses avances. L’intéressé ne s’est toutefois pas arrêté là et a rameuté courageusement ses amis tout en hurlant « nique sa mère à ce fils de pute de blanc », en parlant du compagnon de la jeune femme, qui s’était interposé. Les «jeunes» le rouèrent de coups alors que la police se fit attendre une bonne demi-heure avant d’intervenir, pour ensuite expliquer qu’elle ne pouvait pas faire grand-chose, car de tels événements se reproduisaient désormais très souvent.

Les termes utilisés par l’agresseur ont la vertu de la clarté. Ces événements sont de plus en plus nombreux, mais ils sont toujours traités comme des faits divers, comme s’ils ne correspondaient pas à ce qu’il faut bien appeler une forme de persécution ethnique décomplexée de la part de voyous voyant le monde racialement et qui se prennent pour des conquérants en droit de faire la loi dans les quartiers qu’ils jugent leurs. Car comment nommer autrement une agression où la victime est désignée justement par sa couleur de peau ? Ces persécutions sont d’ailleurs célébrées dans le rap, où ne manquent pas les appels à niquer la France, à la violer, à la dominer, à l’humilier, certains confessant même leur désir de pendre des Blancs, comme Nick Conrad, il y a quelques années, qui présenta ensuite sa chanson comme un geste de résistance désespéré contre une France néocoloniale et discriminatoire. On notera aussi que ceux qui agressent les Blancs en tant que Blancs les agressent aussi en tant que Français.

De ce point de vue, pour peu qu’on lise politiquement les événements, et qu’on ne se laisse pas convaincre d’en faire de simples faits divers, ils s’éclairent. C’est une souveraineté nouvelle  qui se déploie à travers ces agressions, qui de manière archaïque, cherche d’abord à s’exercer sur le corps des femmes, qu’il faut soumettre et humilier. Le souvenir des agressions de Cologne, il y a quelques années à peine, nous revient à l’esprit. Il n’est pas étonnant qu’un nombre croissant de femmes intériorise une boussole mentale de l’insécurité.

À l’échelle de l’histoire, rien de tout cela n’est vraiment étonnant : quand la composition démographique d’une société change aussi brutalement, que la conscience nationale s’effrite, et que la machine à assimiler est grippée au point de se retourner contre elle-même, il est inévitable que les réflexes tribaux les plus agressifs se réactivent et cela plus encore si le discours dominant présente le peuple du pays d’accueil comme illégitime en son propre pays. Une guerre de territoires qui ne dit pas son nom se joue quartier par quartier : elle dessine au quotidien ce que les historiens demain appelleront probablement un choc de civilisation.

Car la simple référence au racisme antiblanc continue de faire scandale chez ceux qui prétendent représenter la raison sociologique. Même si on trouve au cœur de l’espace public un dispositif sociologique déréalisant qui empêche de décrypter le sens des événements, et qui condamne à la peine de mort sociale et à la repentance la plus humiliante celui qui osera nommer la réalité telle quelle. Autrement dit, qui ose nommer le racisme antiblanc risque la déchéance symbolique de ses droits civiques. Il sera marqué à l’extrême droite, et traité comme un pestiféré, un diviseur de Français, un ennemi de la République. Et puisque la peur de se faire coller une telle étiquette est encore bien vivante, la plupart des politiques se taisent, usent de périphrases, et en viennent même à dire à l’inverse de ce qu’ils pensent.

La lyssenkisation de la sociologie est un fait majeur de notre temps. La sociologie a paradoxalement pour fonction, aujourd’hui, de jeter un voile théorique sur le réel, de falsifier le sens des mots, de rendre invisibles des réalités qui pourtant frappent le regard de tous. Le choc des civilisations qui se déroule en France n’est nommé que pour expliquer qu’il n’existe pas. On fabrique une nouvelle définition du racisme expliquant que ce dernier est un système invisible encodé dans la matrice des sociétés occidentales persécutant les minorités pour les condamner à une position structurellement défavorable dans l’ordre social. Le Blanc serait nécessairement raciste, et le raciste serait nécessairement blanc. Inversement, le minoritaire ne pourrait pas être raciste, et même lorsqu’il utilise des insultes raciales, c’est à la manière d’un réflexe d’autodéfense dont on se désolera mais qu’on s’interdira de qualifier de raciste.

Source : Le Figaro 9/10/2021

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Journal du chaos

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vendredi, 08 octobre 2021

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Eric Zemmour au second tour : phénomène électoral ou manipulation ?

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Xavier Eman

 Où s’arrêtera le « phéno- mène Zemmour » ? Le journa- liste et polémiste, qui n’a toujours pas déclaré officiellement sa candidature, s’envole dans les intentions de vote et semble porté par un véritable et massif engouement populaire.

En effet, selon un sondage Harris In- teractive réalisé pour Challenges, le polémiste passerait devant Marine Le Pen (à 15 %) et se positionnerait, avec 17 %, pour le second tour face à Macron (à 24 %), ce qui représenterait un véritable séisme dans le paysage politique français.

Mais faut-il avoir une confiance aveugle en ces prédictions, croire sur parole ces « instituts » qui ont tant de fois menti et manipulé par le passé ?

Ainsi, lorsque Jean-Daniel Lévy, directeur délégué de Harris Interactive, déclare : « Jamais nous n’avions assisté à une ascension aussi fulgurante en si peu de temps. On assiste à l’effondre- ment du cœur même de l’électorat de Marine Le Pen. Alors qu’elle parvenait à conserver une bonne partie de son électorat de 2017, les transferts en direction d’Eric Zemmour se sont accélérés, dans un phénomène de vases communicants », est-ce un froid et véritable constat ou l’expression d’une stratégie cherchant à imposer cette « réalité » dans l’esprit de l’opinion publique ?

Les sondages ont en effet parfois un rôle « autoréalisateur », les électeurs se décidant à voter pour un candidat que les instituts (honnêtes et indépendants, comme chacun sait) présentent comme « ayant ses chances » ou « bénéficiant d’ une bonne dynamique ». C’est ce que l’on appelle « la fabrique de l’opinion ».

La droite nationale est bien placée pour savoir qu’ il faut se montrer prudent vis-à-vis des sondages, elle qui s’est vue si souvent drastiquement (et volontairement) minorée. Les manipulations qui ont été réalisées dans un sens, peuvent l’être dans l’autre et Eric Zemmour ne serait pas la première personnalité artificiellement « gonflée » par les médias pour déstabiliser tel ou tel autre candidat. On rappellera par ailleurs que la plupart des grands instituts de sondages appartiennent à des groupes liés à des hommes d’ affaires qui ont eux aussi leur agenda politique au service de leurs intérêts économiques.

La prudence, pour ne pas dire la méfiance, est donc de mise même si l’on comprend que le discours radical et souvent courageux d’Eric Zemmour, qui tranche avec la morne atonie du Rassemblement national, puisse séduire une part conséquente de la population. Mais la montée de Zemmour, si elle n’atteint pas les chiffres annon- cés, peut également signifier l’ élimination pure et simple du camp national dès le premier tour.

Source : Présent 8/10/2021

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Zemmour versus Marine Le Pen – La diabolisation : s’y soumettre ou y faire face ?

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Jean-Yves Le Gallou Polémia cliquez ici

Quand Marine Le Pen a hérité du Front national, elle y a trouvé un pactole électoral. Mais aussi la diabolisation. Elle avait le choix de l’affronter ou de s’y soumettre. Elle a choisi la stratégie de la « dédiabolisation ».

Marine Le Pen sur le toboggan

Pour cela, elle a commencé par se distancier de certains propos de son père – jugés pas toujours bienvenus et encore moins bien interprétés – puis elle a l’a exclu du parti.

Comme cela lui a paru ne pas suffire et que ses contradicteurs lui demandaient des gages supplémentaires, elle a entrepris de lisser ses propos sur tous les sujets, y compris et surtout sur l’immigration.

Ainsi elle n’a cessé de nier farouchement l’existence d’un quelconque « Grand Remplacement » et elle a jugé l’islam parfaitement compatible avec la République.

C’est ainsi qu’oublieux de défendre la laïcité, son premier lieutenant Jordan Bardella s’est incliné respectueusement devant une assesseur voilée pour signer un cahier d’émargement lors des dernières élections régionales. Pour la plus grande satisfaction des islamistes qui avaient monté ce piège médiatique !
Quant à Philippe Olivier, beau-frère et mentor de Marine Le Pen, il a déclaré au Monde (le 26 février 2021) que si sa candidate était élue, elle ne remettrait pas en cause les pouvoirs des juges, du Conseil constitutionnel, du Conseil d’État, de la Cour européenne des droits de l’homme… ce qui revenait à dire qu’elle ne ferait rien !

Et en même temps, Marine Le Pen s’est tenue prudemment à l’écart de tous les mouvements sociaux, au risque de décevoir tous ceux qui y participaient : pas de soutien à la Manif pour tous, ni aux gilets jaunes, pas plus qu’aux anti-passe sanitaire.

Sa devise peut être ainsi résumée : lisser, lisser vous dis-je.

Plus grave encore, Marine Le Pen a cru – naïvement peut être, stupidement certainement – qu’elle se dédiaboliserait en procédant à une chasse aux sorcières dans ses propres rangs.

À chaque élection, des officines d’extrême gauche s’amusent à traquer sur Facebook le moindre propos un peu polémique ou taquin de ses candidats. Et à la première alerte, ils sont lâchés.

Marine Le Pen croit ainsi se dédiaboliser en dénonçant « l’extrême droite » dans ses rangs ou à sa périphérie. Sans voir qu’elle-même étant assimilée à cette terrifiante « extrême droite », elle participe à sa propre diabolisation en diabolisant ses proches et ses voisins. La stratégie qui consiste à hurler avec les loups n’est jamais gagnante. Pas plus que celle consistant à livrer ses voisins à la répression comme elle l’a fait en interdisant à ses élus de participer à la manifestation de soutien à Génération Identitaire, mouvement scandaleusement dissout par le gouvernement.

Au final, dix ans après son accession à la tête du Front national (rebaptisé par antiphrase « Rassemblement »), le bilan de Marine Le Pen est terrible : elle a vidé les idées, vidé les cadres (75 % des élus régionaux ont été éliminés en juin 2021), vidé les caisses et pour finir vidé les urnes.

Notons que ce dernier point est bien antérieur à l’arrivée d’Éric Zemmour sur le marché électoral : le RN a chuté aux municipales de mars 2020 ainsi qu’aux départementales et aux régionales de juin 2021…

Pour une raison simple : à force d’avoir mis de l’eau dans son encre, Marine Le Pen n’imprime plus.

Zemmour prend l’ascenseur

Le parcours d’Éric Zemmour est rigoureusement inverse. Pendant que Marine s’affadissait chaque jour davantage, lui tenait des propos de plus en plus carrés.

Je me souviens l’avoir rencontré en 2008/2009 pour lui parler alors d’une candidature aux élections européennes de juin 2009.

L’idée lui avait paru à l’époque peu intéressante, sinon saugrenue… J’avais alors souligné auprès de lui le risque pour sa carrière médiatique d’une diabolisation croissante. De fait, il a connu depuis quelques déboires au Figaro, à I-Télé, sur France 2 et à RTL. Mais sa réponse à ma mise en garde avait été cash, très cash : « Je peux dire des choses que vous ne pouvez pas dire. Je dois les dire et je les dirai. »
Le moins qu’on puisse dire est qu’il a effectivement tenu parole !

Il a bousculé le politiquement correct tous azimuts, sur l’identité, l’immigration, le féminisme, l’historiquement correct, les délires écologiques et sociétaux. Et surtout il n’a jamais plié : devant aucun lobby, qu’il soit « anti-raciste », LGBTQ, féministe, ou étranger. Pas davantage devant les juges (sa seule erreur fut de ne pas faire appel de sa première condamnation).

Il applique avec constance la devise de la reine d’Angleterre et de la monarchie britannique : « Never explain, never complain ». Ce qui lui donne une force incroyable.

Éric Zemmour ne se laisse pas neutraliser et aborde de front tous les sujets : le Grand Remplacement, la dictature des juges, la délinquance immigrée, la fraude sociale, les excès de l’État providence, les délires des foldingos – écolos ou LGBTQ –, le nucléaire, les éoliennes…

Ce n’est peut-être pas encore un programme mais, déjà beaucoup plus qu’un diagnostic, c’est un projet : rendre sa place à la France et leur fierté aux Français.

Éric Zemmour évite aussi la pasteurisation qui vide les salles et plombe l’audimat des émissions de télévision. Il évite la posture défensive et la perte de temps qu’elle engendre.

Il préfère la contre-attaque affirmant froidement aux journalistes qu’il « se fout de la diabolisation ». Ce qui lui donne une force incroyable car c’est d’abord en s’implantant dans la tête du « diabolisé » que le virus de la diabolisation gagne la partie.

Bien sûr, la bataille électorale n’est pas encore gagnée. Elle ne fait que commencer.
Certains se rassurent en évoquant la chute du troisième homme de 2002, Jean-Pierre Chevènement. Mais son créneau électoral – la souveraineté sans l’identité – était étroit.

Le positionnement d’Éric Zemmour aujourd’hui fait davantage penser à celui de Sarkozy en 2007, la sincérité en plus.

Un discours fort et clivant réduisant l’espace centriste à 18 % (Bayrou) et celui du Front national à 10 % (Jean-Marie Le Pen qui avait alors comme « conseiller stratégique » une certaine Marine…).

À l’époque Sarkozy avait rassemblé près de 32 % des suffrages, c’est sans doute le potentiel électoral d’Éric Zemmour aujourd’hui.

Un potentiel qu’il devra aller chercher avec les dents. Car si Éric Zemmour s’installe en position de challenger de Macron, les relais médiatiques de la Macronie se déchaineront et tous les coups (bas si possibles) seront permis contre lui. En politique il faut savoir encaisser ! Éric Zemmour devra encaisser et ses soutiens aussi.

Il a largement montré qu’il avait la capacité d’encaisser sans plier, ce qui est l’essentiel. Quant à ses soutiens ils devront affronter la rumeur des batailles. Les meilleurs sauront eux aussi faire face !

Pour une fois, les élections présidentielles promettent d’être passionnantes. Et c’est à droite que les grands enjeux se posent.

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Union européenne : un scandale de plus !

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Farm to fork est le nom de la déclinaison agricole du Pacte vert européen. Elle vise, d’ici à 2030, entre autres, à pousser à 25 % la part de l’agriculture biologique, à ramener à zéro les importations de soja, à baisser de moitié les usages de pesticides et d’antibiotiques vétérinaires et de 20 % les épandages d’engrais, et à diminuer de 10 % les surfaces cultivées sur le continent.

Tandis que le Parlement européen doit traduire en actes législatifs, dans les prochains mois, la stratégie agricole Farm to fork élaborée par la Commission de Bruxelles, un scandale se fait jour. La Commission avait connaissance depuis plus d’un an de l’évaluation épouvantable de cette stratégie par le bureau de recherche économique JRC, qui dépend d’elle : une dégringolade des volumes de nourriture, mettant l’Europe dans une situation de dépendance alimentaire et détruisant ses points forts à l’export. Un avertissement venant s’ajouter à ceux, similaires, du département américain de l’agriculture, de l’Université de Kiel (Allemagne), et d’une étude de l’Université de Wareningen (Pays-Bas) dont les premiers éléments ont déjà filtré.

La Commission a caché les conclusions de ses propres services aux députés européens alors qu’ils avaient commencé l’élaboration des lois découlant de Farm to kork, dès décembre 2020. Des auditions publiques des parties prenantes ont eu lieu en février 2021. En avril, les commissions agriculture et environnement du Parlement avaient déjà rédigé près de 2000 amendements, qui ont fait l’objet de compromis en juin. Les parlementaires ont travaillé à l’aveugle, privés des travaux décrivant les effets économiques et environnementaux de Farm to fork !

L’étude, dont les conclusions ont fait l’effet d’une bombe, n’a en effet été rendue publique que fin juillet 2021, au cœur de l’été, alors que ce travail parlementaire préliminaire touchait à sa fin. De nombreux éléments indiquent que la Commission européenne a, de façon délibérée, dissimulé les résultats de l’étude controversée pendant un an.

Pour l’euro députée française du PPE Anne Sander : « La manière n’est pas acceptable. Il y a un parti pris. Les sujets environnement priment sur tout ; la Commission est prête à tout pour les faire passer, au détriment de la vision économique, des consommateurs, du revenu des agriculteurs et de la souveraineté. Y compris à donner aux parlementaires des informations biaisées. »

On constate une fois de plus le côté foncièrement nocif du courant écologiste qui souffle sur Bruxelles et la soumission de la Commission aux « environnementaux » dirigée par l’incompétente Ursula von der Leyden.

Article élaboré d’après les informations fournies par Emmanuelle Ducros, l’Opinion 8/10/2021.

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jeudi, 07 octobre 2021

Parution du nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°89)

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Au sommaire :

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SAMEDI 9 OCTOBRE À PARIS : DÎNER DES AMIS DE SYNTHÈSE NATIONALE AVEC COMME INVITÉ JEAN-GILLES MALLIARAKIS

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ATTENTION : pour participer à ce dîner, vous devrez vous soumettre (cela bien malgré nous) aux dispositions sanitaires en vigueur. 

mercredi, 06 octobre 2021

Déconstruisez-moi !

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Quelle n’a pas été notre stupéfaction quand nous avons appris par la bouche même de cette foldingue d’écolo-facho Sandrine Rousseau qu’elle vivait avec un « homme déconstruit ». On s’est dit  « Bigre » c’est quoi cette nouvelle catégorie d’homo sapiens ? Lui aurait-elle coupé les coucougnettes ? Il n’en fallait pas plus à Elisabeth Lévy pour monter au créneau dans le dernier numéro de Causeur. Car Elisabeth Lévy est tout sauf « déconstruite ». 

 

Lire son édito ICI

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Samedi 9 octobre : Eric Zemmour à Ajaccio

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Mardi 19 octobre : Eric Zemmour à Versailles

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RIP Gilles

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Nous avons reçu de Georges, libraire de la Librairie nationale 2000 - 2009, ce très beau témoignage suite à la disparition de notre Ami et Camarade Gilles Soulas la semaine dernière.

Chers amis, chers camarades

L’annonce subite du décès de Gilles Soulas, le soir même, m’a laissé sans voix. J’ai peine encore à réaliser que cela ait pu être possible tant je le voyais comme un de ces rochers marins qui, bien qu’usés par l’érosion, ne changent jamais de place. Toujours souriant, toujours optimiste, sans jamais perdre sa boulimie de mouvement, Gilles savait avoir des peines discrètes mais rire aussi du quotidien morbide qui agite depuis si longtemps notre pays en plein désarroi.

J’étais un jeune étudiant en Histoire quand j’ai fait la rencontre de Gilles, en novembre 2000. Oh, ce n’était pas une rencontre fortuite. Un militant lillois m’avait parlé d’une place de libraire disponible à Paris. Pour moi, passionné de lecture et d’histoire depuis l’adolescence, j’y voyais là une opportunité à ne pas rater. J’ignorais alors à quel point cette démarche allait alors changer ma vie.

Rendez-vous pris rapidement, j’eus un entretien avec celui qui allait devenir mon « patron » pour de longues années. Cette rencontre en elle-même résume tout le personnage. Après quelques questions-réponses dans un style de quizz, Gilles me demanda sèchement « quand est-ce que tu peux commencer « ? Je répondais… « euh, quand vous voulez »…  Et lui enfin : « Bon, tu commences lundi ». Nous étions vendredi.

Dès lors, j’appris à connaître Gilles. Je ne parlerai pas des circonstances difficiles de ce métier de libraire que je ne pouvais pas encore percevoir dans sa réalité mais de savoureuses anecdotes parsèment toute cette expérience dont je ne suis pas encore sorti. Peut-on d’ailleurs renier ce que l’on est destiné à faire ? Ni lui, ni moi ne le pensions.

Je le vois encore se pencher sur moi, au bureau, découvrant que je ne savais pas me servir du minitel afin de me brancher sur le logiciel adapté aux libraires. En deux mots, rigolard, voyant ma gêne devant cet ustensile électronique, il me dit : « Tu ne sais pas te servir d’un minitel ? Il ne faut pas avoir honte ! Demande ! » Pour sûr, en la matière, Gilles s’y connaissait bien plus que moi.

Ces moments, passés en sa compagnie, m’avaient fait changer mon regard sur le monde de l’entreprise. Là où le gauchiste ou le gugusse de droite molle voient, en la personne d’un patron, un autocrate sans forme qui gueule sur ses esclaves, je découvrais un chef d’orchestre tentant d’harmoniser les différences entre les personnalités dans cette micro société qu’était alors la librairie, la maison d’édition et sa succursale de vente par correspondance sans compter bien sûr les clientèles exigeantes. Lorsque, dérouté par telle ou telle tracasserie, je lui demandais conseil, Gilles me répondait, souriant et bienveillant : « Tu gères ».

Le soldat, en sa présence, devenait général. Ainsi fut le quotidien au cœur de la librairie. Bien des gens pensaient, jaloux, que cette expérience ne durerait pas. Que les procès qui se succédaient, les querelles de chefs de sectes, le harcèlement fiscal, les permanentes et douloureuses grèves de la Poste et, cerise sur le gâteau, la crise financière mondiale qui achevait toutes les petites entreprises françaises auraient raison de notre entreprise. Il n’en fut rien.

Gilles m’avait montré que seule la ténacité paye dans l’entreprise comme en politique et que les lendemains ne sont jamais comme on les imagine.

Mon expérience à la librairie, en dehors des commandes, du suivi des commandes, de l’achalandage en rayons, ce furent bien sûr l’incroyable 11 septembre 2001 qu’on ne présente plus et le fabuleux 21 avril 2002. A cette époque, nous croyions dur comme fer, Gilles et moi et tous nos camarades, que l’avenir était pour nous.

Cette époque émulante avait vu la naissance du RIF, des deux gigantesques fêtes de l’Identité et des Libertés (Salle Wagram, à Paris et Palais des Congrès de Versailles), de camaraderies inébranlables, d’un espoir fécond en un avenir pour la renaissance de la France. Et n’oublions pas Guillaume Faye, Jean Claude Valla, qui tous deux, avec des visions différentes, remettaient les pendules à l’heure sur la doxa bienpensante du système dans lequel notre pays et ses pseudo élites pataugent depuis longtemps.

Lorsqu’en 2005, la société fut mise en redressement, bien nombreux furent ceux qui pensèrent, parmi nos ennemis comme parmi certains ex-amis. « Ça y est, on a eu la peau à ces saligauds ».

Lorsque Gilles me proposa de rester dans l’aventure pour le suivre encore, environ 45 secondes m’amenèrent à cette réponse : « J’en suis ».

Mon départ de la librairie, quelques années plus tard, devait amener quelques changements dans l’entreprise et pourtant, nous sommes restés en contact. Mon ancien patron était devenu mon client lorsque, sur les pas de la Librairie nationale, le club du livre national était créé.

Nous nous sommes revus très fréquemment, à l’occasion de marchés ou d’achat de stocks de livres. Nous avions toujours cette franche poignée de main et ces sourires si complices d’hommes qui se connaissent. Toujours serviable, Gilles restait pour m’aider à charger des livres dans mon camion alors qu’il n’avait rien trouvé pour lui.

Venu un jour à la maison, je lui réitérais mon invitation à déjeuner, avec nos familles respectives. Bientôt en retraite, il me promit d’avoir du temps pour lui-même. Il est parti avant, quelle tristesse.

Je pense souvent à ce que Gilles m’a dit un jour sur le parking d’une réunion de Synthèse nationale. « Dans ce métier, c’est un peu moi qui t’ai fait ». Il n’avait pas tort. Merci, Gilles de m’avoir mis le pied à l’étrier.

Merci Gilles.

Salut !

Georges.

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mardi, 05 octobre 2021

Lundi soir, au Palais des Congrès de Paris, devant 4000 personnes : la rencontre Eric Zemmour / Michel Onfray

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lundi, 04 octobre 2021

Epona reçoit Damien Tarel, l'homme qui "secoua" Macron, aux entretiens du Parti de la France

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Pour ce 17e entretien du PdF, Epona reçoit Damien Tarel qui a passé 4 mois dans les geôles républicaines pour avoir giflé le 8 juin dernier le Président de la République.

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Sacré Serge...

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Le journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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dimanche, 03 octobre 2021

Sortie prochaine du livre "Pourquoi Eric Zemmour ? La droite nationale à l'heure du choix" (Synthèse nationale)

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À la mi-octobre sortira un nouveau livre intitulé "Pourquoi Eric Zemmour ? La droite nationale à l'heure du choix". Cet ouvrage collectif, réalisé sous la direction de Franck Buleux, rassemble une quinzaine de contributions de responsables et de personnalités de notre famille d'idées qui s'engagent dans la campagne en faveur de la candidature d'Eric Zemmour. Nous vous proposons en avant-première celle de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale :

Il n'y a pas de fatalité du déclin, il n'y a que la volonté des hommes...

Avant toute chose, j’irai droit au but.

Lorsque le Front national a été créé, en 1972, son premier slogan était : « Avec nous avant qu'il ne soit trop tard ». Depuis, près de cinquante ans se sont écoulés et le slogan semble presque dépassé. Je dis "presque" parce que je n’oublie pas, comme nous l'a enseigné Charles Maurras, que « le désespoir en politique est une sottise absolue ».

Certes, la situation présente de notre pays est périlleuse, voire catastrophique. Mais il me semble évident qu’après tant d’années d’engagement désintéressé, tant d’efforts acharnés, tant d’insultes et de coups reçus, il serait, de la part des nationaux et nationalistes que nous sommes, vraiment sot de baisser les bras et d'accepter, comme une fatalité, le déclin français et européen, au moment où, enfin, se présente un espoir réel de redressement, avec l’entrée fracassante et salutaire d’un certain journaliste éditorialiste dans l’arène politique… Nous qui, depuis tant d’années, œuvrons à la défense de notre nation, de notre civilisation, nous ne devons pas, nous ne pouvons pas laisser passer la chance que nous offre cette irruption d’apporter enfin un cinglant démenti à ceux qui croient encore au sens de l'Histoire. De toute façon, avons-nous vraiment le choix ? Se poser la question, c’est déjà y répondre…

Tout d'abord, un constat s'impose. Après cinquante ans de renoncement progressif à notre souveraineté nationale, de destruction de pans entiers de notre industrie, d’absence de politique migratoire claire et cohérente et d’atteintes à notre identité, la France, naguère quatrième ou cinquième puissance mondiale, est devenue une sorte de wagon-lit à la remorque de la locomotive mondialiste. Désormais, des organisations internationales et des firmes transnationales, tels le Forum mondial de Davos, le FMI, la Commission de Bruxelles ou les GAFAM, ont plus d'influence sur notre avenir de citoyens français que notre propre « gouvernement ». Nous ne sommes plus maîtres de notre destin et le cancer qui ronge la France est en train d'arriver en phase terminale.

Il y a une trentaine d'années, un ami, alors haut-fonctionnaire proche du pouvoir, m’a dit : "Un jour viendra où les Français se rendront compte qu'ils ne maîtrisent plus leur avenir. Quoi qu'ils disent, quoi qu'ils fassent, leurs voix ne compteront plus. Ce jour-là, des mouvements comme celui auquel tu appartiens auront un boulevard devant eux..." Étant donné la situation qui était alors la sienne, il ne faisait certainement pas cette prédiction à la légère. J'ai souvent repensé à son propos et, aujourd'hui, je crois que le jour en question, s'il n'est déjà là, n’est plus très loin… Le curseur se déplace "à droite" (prenons ce mot par commodité) et nous n'allons pas nous en plaindre !

Le curseur se déplace "à droite"....

Souvenez-vous… Il y a quelques décennies, les grandes manifestations revendicatives avaient lieu au son de l’Internationale, derrière le drapeau rouge et les portraits des idoles du marxisme-léninisme assassin. Aujourd'hui les foules en colère – "gilets jaunes" ou "anti-passe" - descendent dans la rue en chantant la Marseillaise et en brandissant le drapeau tricolore. Signe des temps...

Pour démontrer que le curseur se déplace « à droite », je pourrais encore insister sur le succès grandissant des chaînes non-conformistes (C-News, TV Libertés, RT…), des nombreux sites de la « réinfosphère » ou passer en revue les multiples signes qui prouvent que l'état d'esprit général des Français est en train de changer, mais tout ceci nous emmènerait trop loin...

Dans les années 1980, 1990 et 2000, Jean-Marie Le Pen et le Front national ont réussi à mettre les thèmes d’indépendance, d’identité, de préférence nationales, de liberté, d’immigration ou encore d’insécurité au centre du débat politique. Malheureusement, ils n’ont pas été suffisamment écoutés. Par réflexe corporatiste, malhonnêteté intellectuelle ou aveuglement idéologique, l'ensemble de la classe politico-médiatique s’est liguée contre eux. Au moyen d’un bourrage de crâne incessant utilisant tous les subterfuges de l’agit-prop, elle a réussi à donner du "menhir" et des membres de son parti une image suffisamment sulfureuse pour effaroucher une partie des Français. Dès lors, nombre d’électeurs n’ont pas ou n’ont plus osé leur accorder leurs suffrages, même si les faits leur donnaient raison. Par naïveté et pusillanimité (ce qui va généralement de pair), la majorité de la population a alors semblé renoncer à un avenir authentiquement national. Les promoteurs-profiteurs de la "mondialisation heureuse", les zélateurs du politiquement correct, les pères-fouettards des partis du Système ont pu ainsi continuer à atomiser la nation, à mettre à mal son identité et, sans vergogne, sans honte ni remords, à rapprocher toujours davantage le pays du gouffre… Nous voyons aujourd’hui où leurs marottes européistes, mondialistes et libertaires nous ont menés…

Il y avait "l'avant", nous entrons dans "l'après"...

On dit souvent que le XIXe siècle est mort à Sarajevo en juin 1914... Il semble bien que le XXe, pour sa part, a vraiment pris fin en Chine, à Wuhan, avec l’apparition du SARS-coV-2 et la propagation mondiale de la Covid. En deux ans, en effet, beaucoup de choses ont changé. Il y avait "l'avant", nous entrons maintenant dans "l'après".

La période déprimante que nous venons de vivre a eu au moins un mérite : permettre à un grand nombre de nos compatriotes, simples citoyens ou décideurs, de prendre conscience des limites – et des méfaits - de la globalisation. En faisant de l'Asie en général, et de la Chine en particulier, la zone industrielle de la planète, les thuriféraires de la mondialisation ont enfermé l’Occident dans une dépendance suicidaire et l’ont rendu sensible au moindre remous sino-asiatique. Que l’Empire du milieu prenne froid et c’est toute l’économie mondiale qui se retrouve grippée !

Une remarque au passage : beaucoup, aujourd’hui, l'ont oublié, mais fin 2019-début 2020, à Hong-Kong, un grand mouvement populaire de révolte en faveur de la démocratie s’est développé et a même commencé à gagner le reste du pays. C’est alors que le virus est sorti de son pangolin ou de son laboratoire pour infecter un nombre inconnu d’habitants de Wuhan et justifier un confinement bientôt général dont l’un des mérites, outre d’avoir permis localement d’enrayer la propagation du virus (au moins provisoirement) aura été de museler une opposition démocratique de plus en plus bruyante… et gênante.

Cette parenthèse refermée, revenons à notre sujet principal...

Dans quelques mois, avec la présidentielle (puis les législatives), les Français vont devoir faire un choix déterminant pour leur avenir. D’ores et déjà, deux grandes options s’offrent à eux : soit donner la majorité à un des nombreux chevaux de retour du manège politicien qui n’aura d’autre perspective à leur offrir que la poursuite de la même politique, avec les résultats que l’on sait ; soit voter pour le candidat qui saura le mieux incarner la révolte de notre vieux pays face à son déclin et à sa mort annoncés, qui saura allumer au tréfonds de son âme la flamme de la résistance et rendra possible la rupture, condition sine qua non de la renaissance, du redressement.

Mais pour cela, il faut évacuer les leurres...

Depuis la qualification de Jean-Marie Le Pen, le 21 avril 2002, pour le second tour de l’élection présidentielle, face à Jacques Chirac, et, surtout, depuis la prise de contrôle du FN (devenu le RN en 2018) par sa fille, Marine, le parti de la droite nationale, sociale et populaire s’est peu à peu vidé de sa substance. Dédiabolisation illusoire et stérile, épurations successives, sectarisme de cour, abandon des fondamentaux, dilapidation des ressources… Durant ces dix dernières années, rien ne lui aura été épargné. Désormais, le FN-RN, naguère porteur des espoirs de millions de Français, n’est plus qu’une coquille aux trois quarts vide. Alors que la situation ne lui a jamais été aussi favorable, il a perdu sa vitalité, sa crédibilité ; pire, il a perdu son âme et ne peut s'en prendre qu’à lui-même. Continuer à faire comme si ce mirage n’en était pas un serait, de la part de notre camp, inconscient, inconséquent et plus encore, criminel. Pour que la droite nationale se rassemble et arrive aux responsabilités, il lui faut un "big-bang".

Napoléon a dit : « Il ne va jamais très loin celui qui sait de quoi demain sera fait ». Et Dominique Venner a écrit, dans un éditorial de la Nouvelle Revue d’Histoire en 2011 : « L’inattendu est roi, non seulement en petite politique mais aussi en histoire ».

L'inattendu, justement...

Forte des échecs des différentes scissions qui ont émaillé l'histoire du FN (du PFN à Philippot, en passant par l'Alliance populaire ou le MNR), Marine Le Pen a fini par se croire incontournable, indéboulonnable. Installée au cœur du système politique depuis de nombreuses années, elle s’est endormie sur ses lauriers et ce, d’autant plus facilement qu’elle n’est pas connue pour être une grande travailleuse… Quant au FN-RN, il est passé, sous sa coupe, de mouvement politique à simple fonds de commerce, entretenant une vaine coterie de profiteurs et d'arrévistes et vivant sur ses acquis, sans véritable réflexion ni remise en question… Ainsi, le redoutable appareil militant construit par son père et ses "lieutenants" successifs est devenu une machine qui tourne à vide, une machine à perdre... Pour s'en convaincre, il suffit de regarder objectivement les résultats de ces dernières années. Aussi, paradoxalement, au moment où la France "se droitise", le parti censé être le plus à même d’en tirer avantage n'est-il plus en situation de le faire.  Alors se produit l’inattendu...

Au fil de ces derniers mois, répétant inlassablement chaque soir les vérités que les Français n'entendent plus dans la bouche des responsables du RN, Éric Zemmour s'est imposé comme un possible recours salvateur pour ceux – et ils sont nombreux - qui refusent la descente aux enfers du pays. Journaliste éditorialiste de talent, amoureux de la France et de son histoire, fin connaisseur de la vie politique, il parle clair et vrai. Ses propos sans concessions, réfléchis, argumentés, ringardisent soudain l’expression des acteurs traditionnels du jeu politique. Face à lui, la langue de bois apparaît encore plus insupportable, elle ne paie plus.

Cette droite française qui semblait à jamais divisée...

La défaite de mai-juin 1940 et l’occupation qui s’en est suivie ont fracturé la droite française. Les divisions, les déchirements d’alors n’en finissent plus de produire leurs effets délétères.

Comme a pu l’écrire l’historien Pierre Nora, « à l’heure de la vérité », les militants de la droite nationale et nationaliste ont dû « choisir explicitement leur allégeance ». Motivés par le même amour de la France, le même désir d’œuvrer à sa libération, à son redressement futurs, ils ont choisi la « légalité » ou la « dissidence ». À Vichy comme à Londres, il y avait d’anciens membres du Faisceau, de l’Action française, des Croix de feu ou encore de la Cagoule.

Nombre des premiers résistants, à l’image d’un Honoré d’Estienne d’Orves, d’un Pierre Guillain de Bénouville ou d’un Edmond Michelet, étaient issus de la droite, royaliste ou républicaine, mais toujours patriotes, catholique et sociale. Dans le même temps, le « Groupe ouvrier et paysan », succédané du parti communiste « français » dissout, prisonnier du Pacte germano-soviétique, défendait la ligne « défaitiste-révolutionnaire » voulue par Moscou, tandis que des responsables des partis de gauche d’avant-guerre, radicaux, socialistes, voire communistes, ralliaient l’État français et entraient ou s’apprêtaient à entrer en « collaboration ».  

Pourtant, on connaît la suite : la droite nationale s’est durablement divisée entre gaullistes et antigaullistes ; la gauche, depuis la Libération, et en partie par la grâce de l’épuration, a su faire oublier les turpitudes de certains des siens ; elle s’est refait une virginité et, devenue maîtresse du pouvoir intellectuel après 1944, elle a pu imposer sa version des événements : la droite à Vichy (en particulier la droite nationaliste) et elle dans la résistance.

Depuis, une partie de la « droite parlementaire », tétanisée à l’idée d’être accusée de « vichysme », de « nationalisme », s’interdit d’envisager le moindre rapprochement avec la droite dite extrême et n’a de cesse de donner à la gauche des gages de « bien-pensance ». D’autant que les drames de la décolonisation et de la guerre d’Algérie ont accentué les fractures…

De la fin des années 1940 à aujourd’hui, certaines tentatives ou amorces de réconciliation ont eu lieu : le CNIP des années 1950, les appels du pied pompidoliens ou chiraquiens des années 1970 ou l’arrivée au Front national, dans la seconde moitié des années 1980, de nombreux déçus du parti gaulliste d'alors, le RPR. Je revois encore Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du FN (décédé tragiquement en 1988), se félicitant de la présence d’un portrait du général De Gaulle chez certains nouveaux militants... Malheureusement, très vite, l'appareil « gaulliste », sous la pression constante de la gauche, est parvenu à arrêter l’hémorragie, en acceptant de participer à la diabolisation de Jean-Marie Le Pen et de tracer entre les deux composantes de la droite nationale la fameuse « ligne rouge »...

Jusqu’à il y a peu, toute réconciliation semblait donc impossible. Et puis le RPR, devenu les Républicains, et le FN, devenu le RN, se sont vidés de leur substance. Le premier s’est « centrifié », le second s’est « gauchisé ». De plus, le temps faisant son œuvre et la situation devenant ce qu’elle est, la séparation est apparue de plus en plus comme anachronique. La France des années 2020 n’est pas celle des années 1940… À nouveaux enjeux, nouvelles réponses ! Il est temps qu'une force nouvelle, libérée des entraves, des pesanteurs du passé, résolument tournée vers les problèmes d’aujourd’hui et de demain, apparaisse...

Une force nouvelle est en train de naître...

Cette force nouvelle, si elle n’est pas encore un grand mouvement, organisé, structuré, a une voix et un visage, ceux d’Éric Zemmour. Le polémiste, alors même qu’il n’est pas encore officiellement candidat, s’est d’ores et déjà imposé au centre du paysage politique français.

Devant la « percée sondagière » de la nouvelle « bête immonde » qui monte, devant la décrépitude de la droite courbe et le dégonflage des baudruches Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, voici le landerneau politico-médiatique pris de panique. Ses réactions actuelles sont à la mesure de sa trouille et nous donnent à voir ce que sera, de sa part, la campagne… De même que la vanne tient lieu d’humour à certains, la malveillance, le mensonge ou encore l’insulte lui tiendront lieu de pensée et d’argumentation, faute de culture et de talent.

Zemmour explose, Zemmour propose...

Durant les deux ans écoulés, chaque soir, dans l'émission Face à l'actu sur C-News, Éric Zemmour, tranquillement mais clairement, a rappelé ce qu’est la France, dit ce qu’elle n’est plus et ce qu’elle devrait être. Il a dressé un constat sans concessions de la situation. Il a mis en lumière les responsabilités et, peut-être sans s’en rendre compte, esquissé un projet, fait naître une espérance. Ce faisant, qu’il l’ait voulu ou non, il est entré progressivement dans la peau d’un véritable candidat à la présidence de la République. Car, on ne le rappellera jamais assez, le chef de l’État ne peut pas – ne peut plus - être un de ces personnages devenus insupportables à beaucoup, dotés d’un charisme d’huître, sourds, aveugles et lâches par intérêts, qui ne savent que répéter en boucle le même discours insipide, consensuel, et pratiquent volontiers la politique du chien crevé au fil de l’eau. Il n’est pas là pour vendre un programme et en assurer le service après-vente. Son rôle n'est pas de désacraliser sa fonction en ouvrant les cours, les salons, les jardins de l’Élysée au premier rappeur en marcel ou youtubeur en t-shirt venus. Il n’est pas de confondre exercice du pouvoir et campagne électorale, de faire ruisseler à profusion l’argent public-argent magique et de creuser l’endettement du pays… Son rôle consiste à porter une vision, à définir de grandes orientations et à rassembler le pays autour d’un projet, pour lui donner un avenir et mieux, un destin.

À six mois de l’élection présidentielle, une offre politique commence à se dessiner. Emmanuel Macron, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Éric Ciotti, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo ou Éric Zemmour ont déjà annoncé leur candidature ou s’apprêtent à le faire. Or, parmi ces personnalités, une seule coche toutes nos cases et, selon nos critères, correspond à nos attentes…

Chers amis, chers camarades nationaux et nationalistes, il n’est plus temps de se focaliser sur les détails en oubliant l’essentiel et de se perdre en vaines querelles. « Quand le sage montre la Lune, l’idiot regarde le doigt ». Nous devons prendre nos responsabilités et faire le bon choix. Le devenir de la France, notre patrie, en dépend. Nous avons à nous montrer dignes de tous ceux qui, au long des siècles, par leur travail et leurs sacrifices, lui ont permis d’être, de demeurer, et qui, en nous la transmettant, nous ont offert tout ce qui fait de nous des Français…

Soit nous soutenons Éric Zemmour, seul candidat en mesure de rebattre les cartes, d’opérer la nécessaire rupture et de susciter le sursaut tant attendu ; soit nous laissons élire une fois de plus un des pions du Système qui mènera la même politique avec les mêmes conséquences : déclin, vassalisation, submersion migratoire, islamisation, ensauvagement … Le pire n’est jamais sûr mais il est possible. Nous savons aussi qu’il est évitable. À condition de le vouloir et de faire, au bon moment, ce qui doit être fait. Alors, tous ensemble, faisons-le ! Zemmour président !

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

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Pourquoi Éric Zemmour ? La droite nationale à l’heure du choix, ouvrage collectif réalisé sous la direction de Franck Buleux, Synthèse nationale, collection "Pourquoi ?", octobre 2021,164 pages, 20,00 € (+ 5,00 € de port) à commander à : Synthèse nationale BP 80135 22301 Lannion PDC

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Samedi, Eric Zemmour était à Lille

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16:09 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour ou la figure du rebelle

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Le billet de Patrick Parment

Chaque jour qu’Odin fait voit la cote d’Eric Zemmour monter, grandir au point de venir talonner tous ces professionnels de la politique qui ne sont plus depuis belle lurette les vrais représentants du peuple. Tous ne sont élus que par défaut et par des minorités au point que l’on peut se poser la question de savoir dans quelle démocratie – ou son absence -  nous sommes.

La voix du peuple a longtemps été incarné par Jean-Marie Le Pen. Elle l’est aujourd’hui par celle d’Eric Zemmour. Le point commun entre ces deux hommes, c’est leur niveau de haute culture et leur amour sincère de la France. Ce qu’ils expriment, c’est ce que ressentent une majorité de Français : vouloir le rester dans le respect et la continuité de nos traditions, de notre histoire, de nos moeurs et de notre culture. Autrement dit : exiger de la classe politique qu’elle privilégie ce qu’être Français signifie au lieu de s’agenouiller devant ces étrangers extra-européens qui exhibent de surcroît un islam conquérant qui fout la trouille à toute notre classe politique avec la complicité d’intellectuels de gauche qui à l’image d’un abruti comme Mélenchon se réjouissent de la créolisation de notre société.

La parole d’Eric Zemmour résonne donc au plus profond de la conscience des Gaulois. Il exprime à voix haute ce que chacun d’entre nous pense. Parce qu’il s’agit d’abord d’une parole de bon sens, sans arrière-pensée. Mais pas que.

Car Eric Zemmour fout la trouille à l’ensemble du Système parce qu’il pose la vraie question qu’éludent depuis des décennies nos hommes politiques :  la centralité du pouvoir – à savoir notre propre souveraineté – se situe-t-elle à Paris ou à Bruxelles ? Or, Bruxelles c’est le lieu même où le Système dicte sa loi à l’ensemble des peuples européens en les tenant sous le joug d’une finance aux mains d’un libéralisme-libertaire, figure ultime d’un capitalisme qui nous mène à la ruine.

L’enjeu majeur que dévoile Eric Zemmour, c’est bien celui de la reconfiguration de l’Europe, de réaliser enfin celle des peuples avant celle de la finance. Et ce, dans le respect de leur identité. Hermann von Keyserling dans son Analyse spectrale de l’Europe avait bien montré la spécificité psychologique et culturelle de chaque nation européenne et de ses peuples. Au regard de cette pertinente analyse, on comprend mieux pourquoi il est difficile de vouloir fondre les nations européennes dans un seul et unique moule qui est celui d’une finance mondialisée.

Car l’objectif final est bel et bien de faire circuler la marchandise au seul et unique bénéfice de ceux qui en tirent les bénéfices, à savoir les grandes multinationales. Comme on a pu le constater avec le terrorisme exercé sur l’Union européenne, par les grands laboratoires pharmaceutiques. Hors Pfizer et Moderna point de salut.

C’est la raison pour laquelle, Eric Zemmour est bel et bien la cible du Système qui n’hésitera pas à employer tous les moyens pour le faire taire. Mais derrière lui, gronde la révolte des peuples qui ne veulent pas être sacrifiés sur l’autel du veau d’or.

08:50 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 02 octobre 2021

Présidentielle : Jean-Marie le Pen se dit prêt à soutenir Éric Zemmour s’il est « mieux placé » que Marine Le Pen

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Jean-Marie Le Pen n’a pas dit non plus son dernier mot ! Dans un entretien exclusif au Monde jeudi 30 septembre, le patriarche de l’extrême droite française affirme qu’il s’exprimera jusqu’au moment où il finira dans la « caisse en bois ». Il évoque sans fard le sujet Zemmour, très sensible au sein du Rassemblement national (RN). Et annonce, l’air de rien : « Si Eric est le candidat du camp national le mieux placé, bien sûr, je le soutiendrai. » Cette déclaration peut avoir l’effet d’une bombe, alors que l’essayiste n’est plus qu’à un point de Marine Le Pen dans un sondage Ipsos pour Le Parisien.

Discours « rafraîchissant »

« Marine a abandonné ses positions fortifiées et Eric occupe le terrain qu’elle a quitté », estime le « Menhir ». Il n’a jamais pensé que celui qu’il considère comme un « ami » penserait un jour à briguer l’Elysée. « Mais il est monté sur la barricade en disant des choses que personne n’osait dire, à part moi. Il dit ce que je pense, mais avec une audience supérieure », explique le cofondateur du Front national (FN).

Il juge son discours sur Vichy « rafraîchissant ». « Ce n’était pas Pétain le patron, il a défendu les juifs français et livré les étrangers. La police française procédait à une formalité de manière plus humaine, il est facile de dire soixante ans après “y a qu’à, faut qu’on” », assure dans Le Monde celui qui a été condamné en 2018 pour avoir déclaré que les chambres à gaz étaient un « détail de l’histoire ».

Jusqu’à présent, Jean-Marie Le Pen rechignait à apporter clairement son soutien au polémiste. Il soutenait mordicus sa fille et grognait contre ces « trublions » qui participent à la division du camp national et comparait Zemmour aux « vedettes du spectacle ». « Va-t-il savoir encaisser ? Ce n’est pas si évident que ça, et moi j’en sais quelque chose parce que j’ai commencé à 0,74 % », relève-t-il aujourd’hui. La figure du FN a en tout cas choisi son camp.

12:42 Publié dans Présidentielle 2022, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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09:43 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Des expulsions jamais exécutées

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Faute de coopération des pays sources, mais aussi par manque de volonté politique, à peine un éloignement de clandestin sur dix est exécuté. Ce qui enracine jusqu’à 100 000 illégaux de plus par an sur le territoire.

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Source : Le Figaro 1er/10/2021

 

09:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |