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mercredi, 03 mai 2023

Mélenchon veut cannibaliser la NUPES

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Bernard Germain 

Avis de gros temps à la NUPES. La belle unité de façade est en train de se fissurer et les exemples ne manquent pas ces derniers jours qui attestent que la NUPES pourrait aisément exploser en plein vol, dans un avenir assez proche.

Ainsi, lors de la manifestation du 1er mai contre la réforme des retraites, le stand du PCF qui se trouvait le long du parcours a été attaqué par des antifas au cri de « Tout le monde déteste Fabien Roussel ».

Apparemment le camarade Roussel n’est pas assez wokiste et a encore trop d’attachement à un passé « lutte des classes », alors que maintenant c’est la « lutte des races ». Il devient donc une cible pour les extrémistes afin de contraindre le PCF à marcher au pas sur le chemin tracé par LFI.

Lors de cette attaque, Fabien Roussel a été touché par un tir de mortier d’artifice et a dû être exfiltré. Deux autres militants ont été blessés et conduits à l’hôpital.

En réponse le PCF a ressorti un vieux tract datant de 1968, dans lequel il dénonce l’action des groupes gauchistes, maoïstes ou trotskystes qui faisaient le jeu du pouvoir.

Fait remarquable, aucun communiqué de soutien au PCF, de la part de la LFI de Mélenchon. Pas plus d’ailleurs de condamnation de la part de Mélenchon pour cette agression contre le PCF.

Pour sa part, Sophia Chikirou (LFI) a tweeté :

« La fameuse chasse aux trotskystes que le PCF revendique, c’est celle qui a mené des millions de personnes au goulag et à l’exil sous Staline. Ça part en vrille sous Roussel... »

Tout cela va évidemment créer du liant au sein de la NUPES entre LFI et PCF.

Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là.

S’agissant des prochaines élections européennes, LFI souhaite reconduire la méthode utilisée aux dernières législatives, à savoir une liste commune NUPES. Pas de chance, les écologistes n’en veulent pas, en particulier parce que c’est à ces élections qu’ils obtiennent leurs meilleurs résultats. Donc très logiquement ils veulent pouvoir présenter une liste écologiste.

Marine Tondelier, chef des écolos, a déclaré que les pressions de LFI pour obtenir une liste commune créait une ambiance « désagréable et irrespectueuse », ajoutant à l’adresse de LFI qu’il ne fallait pas confondre « convaincre et contraindre ».

En réponse ineffable Danièle Obono (LFI) a tweeté : « Le niveau de mépris, de sectarisme et de mauvaise foi des réponses concernant la NUPES et LFI, est consternant. Faire passer une stratégie boutiquière avant l’intérêt général, dans le contexte politique économique et social actuel, est irresponsable ».

Du grand Danièle Obono. Mais est-ce bien étonnant de la part d’une des plus enragées de LFI ? Reste que là encore ce type de réponse va contribuer à une saine camaraderie entre les membres LFI et écolos, au sein de la NUPES.

Ajoutons que les prochaines élections municipales de 2026, risquent aussi de nous permettre d’assister à de savoureuses empoignades s’agissant de la constitution des listes qui se présenteront aux élections dans chaque ville.

Les maires sortants vont à l’évidence vouloir garder leurs mandats. Par exemple à Nantes et Rennes (PS) ou à Strasbourg, Bordeaux, Grenoble (écologistes).

Quelle sera la position de LFI qui bien sûr invoquera les résultats du 1er tour de la présidentielle pour justifier ses demandes de tête de liste ? Assurément, l’affaire risque de ne pas être simple.

Et puis, il y a la fameuse élection de 2027, la prochaine présidentielle. Tous les membres de la NUPES affirme vouloir une candidature commune, mais chacun se voit dans le costume du candidat unique.

Roussel ne cache pas vouloir être ce candidat unique, quant aux écologistes, ils souhaitent une femme comme candidate, comprenez une femme écologiste bien sûr.

D’ailleurs, dans le dernier Journal du Dimanche Marine Tondelier (écologiste) disait : « Si le débat de 4 prochaines années se résume à : Mélenchon stop ou encore, alors ce sera un échec ».

Manifestement tous ces gens n’ont pas compris ou ne veulent pas voir la stratégie de Mélenchon. Ce dernier, reprend en tous points la manière de faire de celui qui fut son idole : François Mitterrand. Il utilisa l’Union de la Gauche et le programme commun de 1972, pour enfermer le PCF dans cette alliance et au bout du compte le dévorer en « plumant la volaille » communiste. Ce qui fut fait.

Dans les années 70, le PCF représentait environ 20 % de l’électorat. Suite à l’élection de Mitterrand, grâce aux voix communistes, le PCF ne fit que s’effondrer électoralement pour ne plus représenter que quelques pour cents et ce depuis de longues années. Mélenchon rejoue la même pièce. Il a créé la structure unitaire, la NUPES, comme hier Mitterrand son Union de la Gauche. Tous s’y sont précipité, afin d’obtenir aux législatives les élus qu’ils n’auraient pas eu en se présentant seuls.

La NUPES a aussi un programme, comme hier Mitterrand avait le programme commun. Petit à petit Mélenchon cannibalise ses alliés, comme le fit Mitterrand. En appliquant à cette occasion la célèbre formule de Benoît Frachon (ancien leader de la CGT) : « Il faut convaincre ou submerger ».

Pour chaque parti de la NUPES, c’est un véritable dilemme. Rester dans la NUPES et finir par se faire dévorer, ou la quitter et disparaître rapidement par absence d’élus lors des prochaines élections. L’étau se resserre petit à petit. Si Mélenchon gagne c’en sera fini des autres partis que LFI. Ils seront tous dévorés.

Mais il se pourrait aussi que les autres partis que LFI, dans un ultime sursaut pour leur survie, se cabrent, se braquent et refusent de capituler devant les ukases de Mélenchon.

Dans ce cas, c’en serait fini de la NUPES qui exploserait en de multiples composantes chacune étant incapable de survivre à son isolement synonyme de défaites électorales précipitant leur disparition. 

L’avenir s’annonce très compliqué. En fait tous les partis de la NUPES viennent, ces derniers jours, de prendre conscience d’une dure réalité. Il faut une grande cuillère pour dîner avec le diable !

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1er Mai : le pouvoir profite de la violence des antifas

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Bernard Germain

Lundi avaient lieu de multiples manifestations, à travers toute la France, contre la réforme des retraites de Macron. Comme d’habitude, les cortèges de manifestants furent calmes et sans incident. À l’exception de quelques accrochages avec les antifas, regroupés en blackblocks, qui entendaient pouvoir rentrer dans les cortèges syndicaux afin de se cacher après avoir agressé les policiers. Pas de chance pour eux, les services d’ordre des syndicats ne l’entendaient pas de cette oreille et les antifas ont vite compris qu’ils n’étaient pas les bienvenus.

On assista donc à cette situation incroyable : un « pré-cortège » comme disent les journalistes, constitué d’énergumènes ultra-violents qui cassaient tout sur leur passage, mettaient le feux à tout ce qu’ils pouvaient et attaquaient à intervalles réguliers les policiers.

Et pour ces gens-là, il n’y a pas de limite. Ils sont là pour casser et… tuer !

À ceux qui en douteraient, cliquez sur le lien ci-dessous et vous prendrez conscience du problème.

On voit sur la vidéo, un cocktail Molotov arriver sur les policiers, exploser en arrosant d’essence enflammée plusieurs d’entre eux, et lorsque leurs collègues se précipitent pour éteindre les flammes certains antifas en profitent pour les attaquer et leur jeter pierres, boulons, bâtons et tout ce qui leur tombe sous la main.

Je ne sais pas comment vous appelez cela, moi je dis que c’est une tentative de meurtre avec préméditation. L’un des policiers est d’ailleurs à l’hôpital, gravement brûlé, notamment au visage. Il aurait très bien pu mourir. Même si les autres incidents ont été moins graves, toute la manifestation en fut émaillée.

De manière incessante, les forces de l’ordre furent agressées, recevant toutes sortes d’objets, pierres, morceaux de ferrailles, bâtons, mortiers d’artifices, bombes agricoles… etc. Au final, en France 406 policiers et gendarmes furent blessés, certains gravement.

Un sénateur PS a eu la curiosité de vouloir suivre la police en action. Au départ, pour voir si la police respectait la déontologie du maintien de l’ordre. Après avoir suivi tout l’après-midi les policiers, son opinion se résuma à une formule : « j’ai eu peur, très peur ». Eh oui, il faut avoir la foi du charbonnier pour passer son après-midi à subir toutes ces violences de manière stoïque. C’est le lot quotidien de la police et de la gendarmerie durant ces évènements. Et manifestement ce parlementaire PS a découvert à cette occasion la face cachée de la Lune.

Il faut dire qu’au même moment, les parlementaires de gauche, à l’Assemblée, tentaient de faire s’ouvrir un débat sur la dissolution des Brav-M. Quand on est sur le terrain à recevoir des pavés sur la figure pendant des heures, ça change du parlement et des discours dénonçant la « police qui tue ». Heureusement, cette tentative fut rejetée au parlement.

Restent quelques questions dérangeantes pour le pouvoir et la gauche. Lorsqu’ils sont arrêtés, on découvre que ces antifas sont souvent des fils ou filles de profs de fac, de cadres supérieurs, de hauts fonctionnaires, de chefs d’entreprises. Bref des gosses de la bourgeoisie, qui après avoir commis leurs exactions rentrent à la maison dans les beaux quartiers. Parce que s’il y a des crasseux et des lumpens parmi les antifas, nombreux sont ceux à faire partie des couches sociales favorisées.

À propos des arrestations, on ne peut qu’être frappé par leur nombre extrêmement faible au cours des manifestations. Pourquoi y en a-t-il si peu ? Je ne vois qu’une réponse à cette question… parce que la police a des consignes pour laisser filer les antifas.

Et s’ils se font néanmoins attraper, les juges rentrent en scène et disent aux policiers qui ont déféré ces individus au parquet : « désolé, mais les preuves ne sont pas assez étayées. », ils ordonnent donc la remise en liberté de ces casseurs.

Je rappelle à cette occasion que les policiers souhaitent être équipés de paintballs afin de pouvoir marquer les principaux casseurs et pouvoir les arrêter. Curieusement, cette revendication toute simple n’est pas prise en compte par la hiérarchie. 

Osons la question : « à qui profite le crime ? » Pour moi les choses sont simples : au pouvoir.

Ces milices rendent service à Macron :

  • en étant bien utiles pour discréditer les mouvements sociaux, puisque toute manifestation est systématiquement concernée par ces violences
  • en étant bien utiles pour combattre les patriotes défendant leur pays comme on a pu le constater à Callac, à St-Brévin et dans tant d’autres endroits.

Faut-il rappeler, par exemple, qu’à Callac, ces antifas ont attaqué trois fois les gendarmes à l’occasion de deux contre-manifestations non déclarées et une fois sans prévenir, devant la mairie le jour des vœux du maire. Malgré nos interpellations, le procureur n’a jamais jugé utile d’engager des poursuites contre ces antifas ultra violents !

Pour ce qui me concerne, j’ai d’autres questions complémentaires :

  • la police ayant de puissants moyens d’identification, on ne me fera pas croire qu’ils ne savent pas qui sont ces antifas. Pourquoi ne les arrêtent-ils pas ?
  • pourquoi, puisqu’on les connaît ne sont-ils pas interdits de manifestation avec obligation de pointer au commissariat chaque heure pendant la durée de la manifestation ?
  • Pourquoi lorsqu’ils sont arrêtés n’y a-t-il aucune condamnation avec des peines un tant soit peu dissuasives ?

On notera enfin que la presse des bien pensants, c’est à dire la quasi totalité des médias, ne condamne jamais ces exactions. Ils nous parlent toujours de violences imaginaires de l’extrême-droite, comme dernièrement pour l’incendie de la porte de la mairie de Bordeaux. Mais lorsque les coupables ont été arrêtés, on a découvert qu’ils étaient des membres de l’extrême-gauche. Dans un silence assourdissant des médias qui avaient dénoncé sans preuve l’extrême-droite.

Et pour finir, on prendra soin de noter que si la NUPES de Mélenchon n’a pas de mots assez durs pour dénoncer « la police qui tue, blesse et brutalise », ils n’ont jamais un mot pour dénoncer ces antifas qui font régner la terreur de Ste-Soline à Paris en passant par Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Rennes et une multitude d’autres villes. 

La police fait son travail comme elle peut, sans aucun soutien des politiques ni de ses responsables prompts à condamner tel ou tel acte isolé.  Les mêmes ne se posent jamais la question : « dans quel état serais-je si j’avais ramassé pendant tout un après-midi des pavés sur la figure ? ».

Ce parlementaire PS qui a fait l’expérience d’accompagner la police pendant un après-midi le 1er mai, semble en avoir tiré pas mal de leçons. Il m’étonnerait qu’il soit très conciliant avec la prochaine saillie de Mélenchon et sa NUPES contre la police.

Peut-être cela va-t-il ouvrir les yeux de certains ? Un accident est vite arrivé… !

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lundi, 01 mai 2023

Mayotte : La « Gauche » débile, totalement abrutie par ses dogmes

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Bernard Germain

C’est une leçon de choses à laquelle nous assistons avec les évènements qui se déroulent à Mayotte. Du chimiquement pur. 

Mayotte est l’une des 4 îles faisant partie de l’archipel des Comores, dans l’océan Indien, non loin de l’île de la Réunion.

Elle est devenue française le 25 avril 1841, vendue à la France, par son sultan de l’époque.

Les populations de ces îles des Comores sont très majoritairement musulmanes et sont pour la plupart des gens de couleur.

D’abord placé sous protectorat du gouvernement français de Madagascar en 1886, l’ensemble de l’archipel devient six ans plus tard colonie française. La nouvelle entité s’appelle « Mayotte et dépendances » qui inclut outre Mayotte, les trois autres îles: Mohéli, Anjouan et Grande-Comore.

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En 1946, les Comores changent de nouveau de statut et deviennent territoire d’outre-mer (TOM). Sur ces 4 îles, Mayotte a confirmé vouloir rester attachée à la France, à plusieurs reprises par référendum.  La 1ère fois, le 22 décembre 1974, les habitants de Mayotte votent à 63% contre l’indépendance, alors que les autres Comoriens votent à 99% pour la souveraineté de l’archipel. Une seconde fois en février 1976, ils confirment leur vote à 99,4 % . En 2011, la France en a fait le 101e département français.

Quant aux 3 autres îles des Comores, elles ont à leur tête un Président, Azali Assoumani, qui est aussi le Président de l’Union africaine. Il ne cache nullement sa détestation de la France et tout ce qui symbolise notre pays, et revendique le départ des français et le rattachement de Mayotte aux Comores.

Entre 2008 et 2017, 74 millions d’euros ont été donnés aux Comores par l’Agence Française de Développement. En juillet 2019, un accord-cadre entre la France et les Comores prévoit le versement de 150 millions d’euros sur trois ans pour l’Union des Comores, en contrepartie d’une lutte contre le départ des ressortissants comoriens vers Mayotte. Le FMI a accordé 12 millions de dollars en avril 2020 aux Comores, et la Banque Mondiale vient de faire un don de 30 millions de dollars en février 2023.

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jeudi, 20 avril 2023

Marylise Léon chef de la CFDT en juin : la décomposition de notre société s’accélère

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Bernard Germain 

Et de deux.

En juin 2021, Marylise Léon deviendra le nouveau secrétaire général de la CFDT. Après Sophie Binet, wokiste et féministe assumée, élue à la surprise générale secrétaire général de la CGT en remplacement de Martinez et ses célèbres moustaches.

Marylise Léon a dores et déjà un point commun avec Sophie Binet, elle est féministe. On notera au passage que Laurent Berger se moque de l’accord ou pas des syndiqués CFDT sur la pertinence de ce choix. En bureaucrate roué, il s’est fait réélire il y a peu, en sachant parfaitement qu’il ne finirait pas son mandat qui doit s’achever en 2026.

Donc, son départ était déjà planifié lorsqu’il s’est présenté et fait réélire.

Pour Marylise, c’est tout simple, elle sera désignée par le Bureau National de la CFDT. Donc aucun risque que l’opération capote. Elle aura jusqu’en 2026 pour mettre en place son propre appareil et créer les conditions de son élection à cette date lors du prochain congrès. C’est de la « démocratie » très organisée.

Mais revenons au fait que cette dame est féministe.

Les idiots vont se féliciter de son arrivée à la tête de la CFDT. Pour ceux-là, la compétence n’est qu’une option. Ce qui compte c’est qu’elle est de sexe féminin. Ils diront… « enfin des femmes qui accèdent aux plus hautes responsabilités. Il était temps. »

Malheureusement ces bouleversements à la tête des syndicats ne sont des bonnes nouvelles qu’en apparence.

Le fait que ces deux personnes soient féministes est autrement plus préoccupant. Pourtant peu de monde ne semble s’en alarmer. Et c’est vraiment inquiétant.

Pour me faire comprendre je dois revenir sur certains points.

À l’origine, le féminisme revendiquait une égalité entre les hommes et les femmes. Cela se traduisait par exemple par l’une des plus vieilles revendications syndicales : « à travail égal, salaire égal ». Ce n’était que justice.

Idem, pour le droit de vote qui ne fut accordé aux femmes qu’en 1945.

Mais le féminisme a largement évolué et le « néo-féminisme » est devenu le combat des femmes contre les hommes et leur société « patriarcale ». Ce qui n’est plus du tout la même chose.

Pendant des siècles, l’homme avait une fonction protectrice vis à vis des femmes et de la famille.

C’était lui qui allait gagner de quoi « faire bouillir la marmite ».

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mercredi, 19 avril 2023

Bruno Le Maire vient-il d’être frappé de lucidité ?

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Bernard Germain 

Le ministre de l’Économie et des Finances, vient de mettre les pieds dans le plat. A-t-il été frappé d’un éclair de lucidité ? Toujours est-il qu’il a déclaré : « Nos compatriotes en ont raz le bol de la fraude et de voir que des personnes envoient illégalement l’argent du contribuable au Maghreb ou ailleurs ».

Le moins qu’on puisse dire est que cette déclaration est, pour une fois, frappée au coin du bon sens. Elle est bien tardive, mais mieux tard que jamais.

Reste une question : cette déclaration sera-t-elle suivie d’effets ? 

Cette question est d’autant plus importante que cela fait des années que ça dure et les choses vont en s’aggravant à la vitesse grand V.

Revenons tout d’abord sur le sujet des fraudes sociales.

Entendu par une commission parlementaire le commissaire responsable du service des faux documents a déclaré, sous serment, qui si on prend en compte les critères de la police sur les faux documents, on devrait rejeter 1/3 des documents produits par des gens nés à l’étranger et qui demandent leur inscription à la Sécurité Sociale. Le stock total étant de 21 millions de documents, dont 12,4 millions perçoivent des prestations sociales, on arrive au chiffre phénoménal de 4 millions de faux documents et donc 4 millions de gens qui devraient être sortis du système. 

A l’inverse le sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe, vice-président du Modem, sur la base d’une enquête qu’il a fait mener, prétend que la fraude sociale ne représenterait que 0,7 % du nombre des assurés sociaux et que les sommes en cause pour la fraude sociale seraient négligeables et ne représenteraient que quelques dizaines de millions d’€.

Qui doit-on croire ?

Des policiers dont le métier est d’identifier les faux documents ou ce sénateur qui se veut très rassurant, mais n’a aucune compétence en matière de faux documents ?

Pour ce qui me concerne, je fais confiance aux professionnels du domaine, pas à ce sénateur se voulant ridiculement rassurant.

Mais l’affaire est encore plus grave que cela.

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lundi, 17 avril 2023

Oui Jean-Marie, emmerdons-les tous...

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Bernard Germain

Durant toute la fin de la semaine, certains avaient sorti les verres et s’apprêtaient à sabler le champagne. D’autres étaient en train de dépoussiérer la nécrologie qu’ils pensaient publier sous peu.

En effet, l’annonce en était publique : Jean-Marie Le Pen était hospitalisé pour un malaise cardiaque et ses amis s’alarmaient des conséquences possibles de cet épisode fâcheux.

Apparemment, les bobos et autres fêtards peuvent ranger leurs bouteilles. Le « vieux » va mieux et n’a pas lâché la rampe. Ils en sont donc pour leurs frais et c’est tant mieux. 

Cet évènement me permet de dire quelques mots de cet homme, que j’ai eu l’honneur de rencontrer personnellement à son domicile de St-Cloud en septembre 2022.

L’objet de ma visite, organisée par mon ami Roland Hélie (Directeur de Synthèse nationale), était de présenter à Jean-Marie Le Pen le dossier de Callac et la bataille que nous y menions contre l’invasion migratoire que subit notre pays. Nous avons eu un échange des plus intéressants, à l’issue duquel je lui ai remis un exemplaire de mon livre « Callac, la mère des batailles ». Lorrain de Saint Affrique, homme particulièrement sympathique et d’une rare intelligence, participait également à cet échange à quatre.

Ce qui m’a beaucoup frappé lors de cette rencontre, c’est le côté intact de la vivacité intellectuelle de Jean-Marie Le Pen. Certes le corps porte les stigmates du temps, à 94 ans quoi de plus normal, mais l’intelligence et la vivacité d’esprit sont toujours là. Notre échange fut donc des plus intéressants.

Jean-Marie Le Pen fut certainement l’un des hommes politiques les plus importants de ces 50 dernières années. Souvenons-nous qu’en 1974, lors de sa première candidature à l’élection pour la présidence de la république son score fut de 0,74 %. Que de chemin parcouru depuis cette élection.

Mais ne nous y trompons pas, c’est le nom de « Le Pen », intimement lié à la droite nationale et identitaire, qui est aujourd’hui à 42% et qui est même donné à 55% dans les derniers sondages d’avril 2023, car Jean-Marie a réussi à l'imposer durablement dans l'inconscient collectif des électeurs comme étant le recours face à la dilution de notre nation. Pas le prénom de la candidate du RN à la dernière Présidentielle qui, obsédée par sa volonté de normalisation, n'hésita pas, en 2015, à exclure son père de son propre parti afin de mettre en œuvre sa stratégie de « dédiabolisation » qui l’amène à remettre en cause tous les fondamentaux du Front national. Comme par exemple en votant l’inscription dans la constitution du « droit » à l’avortement ou ses déclarations stupéfiantes telles : « le voile islamique n’est pas un problème » ou encore : « l’islam n’est pas incompatible avec la république ». Et tant d’autres prises de position plus incroyables les unes que les autres.

Pendant toute sa vie politique Jean-Marie Le Pen fut victime d’une campagne de haine et de diabolisation. Constamment qualifié de « fasciste », voir de nazi, par des crétins qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Pourtant les faits donnent aujourd’hui totalement raison à ce que disait à l’époque Jean-Marie Le Pen.

Ainsi pour ne prendre que deux exemples, il dénonçait l’immigration et prônait la « préférence nationale ». Et que constate-t-on aujourd’hui ? Que tout ce qu’il disait à l’époque est visible et d’une actualité brûlante.

L’immigration, totalement incontrôlée, est en train de détruire notre pays et s’accompagne d’une insécurité délirante. Quant au sort des Français, il est des plus pitoyables.

Les migrants sont prioritaires partout, au détriment des « Français de souche ».

Faut-il rappeler ce couple avec 4 enfants, à Ploërmel, non loin justement de Callac, obligé de vivre dans une caravane sur un terrain insalubre parce qu’il n’y a pas de logement social pour eux. Les migrants sont prioritaires. Pourtant ce couple travaille et paye ses cotisations sociales et impôts. Pas les migrants qui arrivent de l’autre bout de la terre et ne vivent pour l’essentiel d’entre eux que grâce aux multiples aides reçues… payées par les cotisations et impôts des français qui, eux, sont abandonnés à leur triste sort. 

C’est d’ailleurs la raison principale de notre victoire à Callac. Les habitants de cette commune ont dit : « Pourquoi y a-t-il autant d’argent donné aux migrants alors qu’il n’y a pas un euro pour les callacois pauvres ou dans le besoin ? »

Hier, comme aujourd’hui, Jean-Marie Le Pen avait raison. Il faut arrêter d’urgence toute immigration et en revenir à la préférence nationale.

Comme les Français ne sont pas fous, ils ont compris depuis longtemps, tout particulièrement les « couches laborieuses », comme on disait à gauche, que la dite gauche ne les défendait plus. Cet abandon fut officialisée d’ailleurs par le rapport Terra Nova de 2011, qui prônait l’abandon de cet électorat populaire pour lui préférer les immigrés et les minorités, notamment sexuelles.

Le passage des « couches laborieuses », c’est à dire les Français modestes et une bonne partie des classes moyennes, vers le Front national est un réalité qui existe depuis plusieurs décennies et ne fait que croître. Ces Français ont compris depuis longtemps qu’il n’y a rien de bon à attendre de la gauche qui les méprise et les considère comme des « réacs »et des « beaufs » à la Cabu.

Reste que le plus révoltant est le cynisme de ces gens de gauche. Ceux qui prétendent être le bien et exhortent les français à se mobiliser pour « faire barrage » et ainsi sauver la France du fascisme.

Pourtant il s’agissait et il s’agit encore de nos jours d’une incroyable escroquerie politique. Pour preuve, nous mentionnerons les paroles de Lionel Jospin prononcées le 29 septembre 2007 sur France Culture dans l’émission « Répliques » : « Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste, et donc tout anti-fascisme n’était que du théâtre. »

Reste que cet argument de la « menace fasciste » fut utilisé en permanence pendant des décennies contre le Front national. Au final, Jospin a reconnu que ce n’était que « du théâtre ». Il en est de même aujourd’hui où l’expression fait à nouveau florès.

Enfin, je veux conclure en rappelant que rien, strictement rien ne fut épargné à Jean-Marie Le Pen.

Un exemple suffira à me faire comprendre : le fameux « détail ». Souvenons-nous. Jean-Marie Le Pen avait dit lors d’une interview à la radio que les chambres à gaz n’avaient été qu’un « détail » durant la seconde guerre mondiale. Ce que les gens ont oublié, c’est que pendant 48H00, personne n’avait réagi, ni crié au scandale. Puis un journal avait commencé à utiliser cette déclaration pour discréditer son auteur. Et un tsunami médiatique s’en était suivi, encore invoqué de nos jours.

Mais si l’on est simplement honnête intellectuellement, on ne peut contester que « détail » peut être utilisé et compris de deux manières :

  • Détail peut être compris comme un élément d’un tout beaucoup plus grand
  • Détail peut être compris comme quelque chose de méprisable, d’insignifiant.

A l’évidence, et on me l’a confirmé, Jean-Marie Le Pen a utilisé ce mot pour dire que les chambres à gaz étaient un « élément d’un tout beaucoup plus grand ». Pas pour dire que c’était insignifiant.

Pourtant, 48H00 après sa déclaration un premier journaliste a prétendu que, pour Le Pen, c’était pour dire que c’était « insignifiant ». Et comme tirer sur le FN et son dirigeant était un devoir pour certains, l’affirmation de ce journaliste fut reprise avec zèle et enthousiasme par tous les bien pensants. Jean-Marie Le Pen eut beau s’expliquer en long, en large et en travers, personne ne voulu entendre ses explications et le « détail » fut invoqué durant des années pour le discréditer.

Pour moi, et pour tant d’autres, Jean-Marie Le Pen est et restera comme celui qui a ouvert la voie et montré le chemin. Un homme attaché avant tout à notre pays, notre identité, notre culture et notre civilisation. Une référence et homme éminemment respectable.

Un dernier mot. Jean-Marie Le Pen aurait déclaré : « Je compte vivre jusqu’à 100 ans pour les emmerder tous ».

Absolument Jean-Marie, … emmerdons-les tous !

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Violences antifas : les apprentis sorciers s’affolent

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Bernard Germain 

Samedi 15 avril, à Rennes d’innombrables violences eurent lieu. Officiellement pour protester contre la réforme des retraites que venait de valider le Conseil constitutionnel, après que Macron l’ait fait passer au parlement avec le 49.3. Colère légitime de la population, qui s’exprima à travers toute la France dans le cadre de défilés certes très remontés contre le pouvoir mais dans lesquels aucun incident notoire ne fut relevé. Ce dont nous voulons parler dans cet article, ce n’est pas de cette colère légitime, ni des manifestations pacifiques. Nous voulons parler des violences exercées en marge par ceux que l’on appelle des antifas.

Ils profitent bien sûr du contexte politique pour à chaque occasion laisser s’exprimer leur violence. Elles deviennent de plus en plus importantes et occasionnent des dégâts et des blessés. Un jour, ils finiront sans aucun doute par causer la mort d’une ou plusieurs personnes, qu’il s’agisse de simples citoyens ou de membres des forces de l’ordre. Ce jour là, c’est certain, c’est à qui ne sera pas responsable… Mais qui a permis à ces nervis de prospérer ? Indéniablement la gauche, les bien pensants et le pouvoir.

Et ce qui est le plus extravagant c’est que ceux qui les ont créés, les ont fait prospérer, les protègent et ne dénoncent jamais leurs exactions, semblent aujourd’hui pris de panique devant ce qui se passe.

Ainsi, le maire Nathalie Appéré (PS) a appelé l’État à l’aide pour « reconnaître la situation particulière » de Rennes.  Déclarant : « Les Rennais, les habitants du centre-ville et particulièrement nos commerçants, sont les victimes incrédules de ce déchaînement de violence. Les dommages se chiffrent en centaines de milliers d’euros. Après les événements de la nuit dernière, où la porte du Couvent des Jacobins et celle du commissariat de la rue de Penhoët ont été incendiées, et où des dégâts considérables sont à déplorer, que va-t-il se passer désormais ? Jusqu’où ira cette folie destructrice ? ».

« Reconnaître la situation particulière de Rennes »… on croit rêver. Mais qui a fait de Rennes une « situation particulière » sinon Mme Appéré elle-même ? Son laxisme, et même sa collusion avec les antifas et l’extrême gauche sont de notoriété publique. Tout comme son silence vis à vis des violences et dégradations des antifas.

Cela fait des mois que l’opposition au conseil municipal dénonce tout cela dans l’indifférence de la majorité municipale de gauche. Les violences de toutes sortes sont le quotidien des Rennais qui ne comptent plus les agressions. Les mineurs isolés sont légions dans les rues.

Bref, Rennes qui était une ville des plus sympathiques est devenue en quelques années une ville « pourrie », sous l’heureuse action et le laxisme de son maire PS. Et aujourd’hui Mme Appéré (Mme Apeurée) s’affole : « Jusqu’où ira cette violence destructrice ? ». Il est bien temps d’y penser et de se poser la question.

Reste que la situation est devenue tellement compliquée que le ministère de l’Intérieur a envoyé sur place la CRS 8, le corps d’élite des CRS, afin de faire face aux violences urbaines.

La situation est identique à Nantes, autre ville tenue par un autre maire PS, la célèbre Johanna Rolland. Elle aussi est un as dans son domaine.

Son budget municipal ne consacre que 1% à la police municipale. Celle-ci, en semaine arrête de travailler au milieu de la nuit. Et elle ne travaille pas le dimanche. Nantes, qui était une autre ville fort agréable, est devenue un authentique coupe-gorge. Comme Rennes. Et les antifas y prospèrent dans l’indifférence totale de la municipalité.

Ces élus tels Appéré ou Rolland, et tant d’élus d’extrême-gauche partout en France, ont soutenus ces nervis antifas et leurs violences comme à Sainte-Soline. La LDH a même été jusqu’à mettre des « observateurs » pour surveiller… la police. Mais pas les antifas alors que la manifestation était interdite.

A Callac, les élus de la municipalité de gauche ont soutenus les violences antifas contre les patriotes qui s’opposaient au projet du maire voulant faire venir des centaines de migrants.

C’est partout la même chose.

Tous ces élus qui répètent « pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie » ont soutenu les antifas chargés, par la violence, de faire taire les opposants des bien pensants.

Sauf que le phénomène a pris une telle ampleur que les mêmes élus sont pris de panique aujourd’hui. Le monstre qu’ils ont créé et soutenu, leur échappe.

Cela me fait penser à cette scène de Fantasia, le film de Walt Disney, où l’on voit Mickey ensorceler un balai. Mais comme il n’est qu’un apprenti sorcier, il est incapable de contrôler la situation. Tous les balais s’ensorcellent et provoquent une catastrophe. C’est exactement la même chose avec les antifas, mais c’est autrement plus grave que des balais. Ces antifas sont devenus un véritable cancer pour notre société.

Le plus grave étant que personne ne semble vouloir prendre contre eux les mesures qui s’imposent. C’est notamment le cas du ministère de l’Intérieur, dont on aura du mal à me convaincre qu’il n’a pas identifié ces furieux. Alors pourquoi ne sont-ils pas arrêtés ? …jugés et condamnés à payer pour les dégâts commis et les blessures infligés à des citoyens et de policiers ou gendarmes ?

Pourquoi ne sont-ils pas interdits de manifestation et obligés de pointer dans une commissariat ou une gendarmerie à l’heure des manifestations ?

De même, pourquoi le procureur de la république des Côtes d’Armor n’a-t-il engagé aucune poursuite contre la municipalité de Callac pour deux contre-manifestations non déclarées, les 17 septembre et 05 novembre 2022 ? Pourtant c’est un délit condamnable.

Pourquoi ce procureur n’a-t-il lancé aucune poursuite contre les antifas qui ont exercé des violences à Callac à trois reprises ? Délit condamnable aussi. 

Au final, tous ces élus bien pensants ainsi que l’État sont les véritables responsables de ces situations chaque jour plus préoccupantes. Les uns parce qu’ils ont créé ce cancer, les autres parce qu’ils ne veulent pas le traiter. Attendent-ils qu’il y ait des morts pour finir par réagir ?

Et les médias bien pensants, à partir de quand vont-ils cesser de soutenir ces hordes violentes et les dénoncer pour ce qu’elles sont… des hordes fascistes ?

Le 29 avril, à St-Brévin aura lieu une nouvelle manifestation contre l’installation d’un CADA. Le préfet de Nantes va-t-il comme la dernière fois laisser la contre-manifestation des antifas approcher à quelques dizaines de mètres de notre rassemblement pacifique, ou va-t-il les contenir à plusieurs centaines de mètres ?

Ce n’est certes qu’un petit évènement par rapport à tout ce qui se passe en France, mais nous verrons ce jour là si l’État a tiré des leçons des évènements que nous vivons ou s’il souhaite continuer à laisser pourrir encore plus la situation.

00:52 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 13 avril 2023

Bernard Germain à Breizh info : « La première et la plus importante conclusion que je tire du combat de Callac est que lorsqu’on se bat on peut gagner »

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Un grand entretien avec Bernard Germain, porte-parole de la Coordination Partout Callac, publié par Breizh Info cliquez ici

Le calme est revenu à Callac, commune des Côtes d’Armor qui s’est retrouvée, malgré elle, au centre de l’attention médiatique, du fait des tentatives d’y imposer à la population un accueil massif de migrants, sans consultation préalable de citoyens qui sont apparus très divisés sur la question, et avec une grosse partie franchement hostile.

Mais l’abandon du Projet Horizon n’a d’ailleurs pas empêché l’Etat d’imposer, en douce, des migrants dans la commune, puisque plusieurs familles (d’Afrique noire et du Moyen-Orient) sont arrivées depuis et occupent une habitation du centre de la commune. Ce qui n’est pas sans susciter incompréhension et interrogation dans le bourg.

Le combat contre l’implantation de migrants à Callac est résumé, en long, en large et en travers, par Bernard Germain dans un livre « Callac, mère de toutes les batailles », où celui qui a été l’un des acteurs de la contestation offre son point de vue et des informations, fournies, sur les évènements qui ont plongé cette petite commune du Centre-Bretagne dans un climat de tensions jamais connues sans doute, depuis la période de la Seconde guerre mondiale.

Nous l’avons interrogé sur son action et sur son livre, paru aux éditions Synthèse nationale commander ici).

Breizh-info.com : Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Bernard Germain : J’étais ingénieur logiciel. Aujourd’hui je suis retraité et je vis dans les Côtes d’Armor.

Je suis quelqu’un qui vient de la gauche. En 1981 j’ai voté Mitterrand et adhéré au PS. Je les ai quittés après le virage de la rigueur en 1983. Je n’avais pas voté pour cela.

J’ai ensuite partagé ma vie entre activités professionnelles et syndicalisme. S’agissant de mon activité de syndicaliste, j’ai été un responsable national de la Fédération FO des télécoms et à ce titre j’ai été l’un des négociateurs de la Convention Collective de Branche des Télécommunications (CCNT) pour ma Fédération. J’ai également été administrateur FO à la Sécurité Sociale pendant près de 20 ans dont 10 comme vice-président de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie des Yvelines.

Sur le plan politique, je n’ai eu aucune activité dans un parti depuis mon départ du PS. J’ai repris une carte politique récemment en adhérant à Reconquête lors de sa création, pour deux raisons : tout d’abord parce qu’Eric Zemmour m’est apparu comme un « politicien » honnête qui dit la vérité, et d’autre part parce que je pense que l’existence de la France telle que je l’ai connue est aujourd’hui gravement menacée, notamment du fait d’une immigration totalement incontrôlée.

Breizh-info.com : Avec quelques mois de recul sur la bataille de Callac, quelles sont les conclusions que vous en tirez ? Diriez vous que ce qui a fait le succès de la mobilisation, c’est surtout l’enracinement local d’une partie des opposants qui de facto, ne sont pas apparus comme “hors sol” dans la contestation comme cela peut parfois être le cas dans les manifestations contre l’immigration ?

Bernard Germain : La première et la plus importante conclusion que je tire du combat de Callac est que lorsqu’on se bat on peut gagner. Nous en avons fait la démonstration.

Indiscutablement, l’enracinement local des opposants a pesé lourd dans la balance. Cela a permis de discuter régulièrement avec la population et grandement aidé à la mobilisation car les gens comprenaient la justesse de notre combat puisqu’ils voyaient qu’ils allaient être directement touchés.

Maintenant, la présence de personnes « extérieures » lors des manifestations était normale. Le combat de Callac n’était pas seulement le combat de ce village, mais la mobilisation contre une politique nationale. Callac était le laboratoire de la mise œuvre de cette politique.

Breizh-info.com : Malgré l’abandon du projet Horizon, le projet Viltaïs semble lui mené tambour battant, y compris à Callac, puisque l’on y voit depuis quelques semaines plusieurs nouvelles (et nombreuses) familles. Envisagez vous de nouvelles mobilisations locales avec votre collectif ?

Bernard Germain : Callac a marqué un tournant dans la stratégie du gouvernement pour imposer sa « transition démographique ». Ils se sont rendus compte qu’un projet massif comme ils prévoyaient de le faire à Callac avec le projet Horizon, cela ne marche pas. Notamment parce qu’il reposait sur l’équipe municipale locale, qui s’est révélée incapable de résister à la pression et qui a craqué politiquement.

Le gouvernement en a tiré la leçon. Maintenant, ce sont les préfets qui pilotent avec des associations comme Viltaïs auxquelles ils sous-traitent la mise en œuvre moyennant d’abondantes subventions.

Second point important, il n’est plus question d’arrivées massives dans les villages mais de saupoudrage. Une famille par-ci, deux ou trois par là.

C’est beaucoup plus difficile de s’y opposer d’autant que tout est fait en secret et qu’on apprend l’arrivée des migrants à la dernière minute.

A Callac, deux familles sont arrivées ainsi dernièrement. L’Association « Les Amis de Callac et ses environs » a repris la mobilisation. Tracts et pétitions sont réapparus. L’affaire n’est nullement terminée.

Breizh-info.com : Quel est l’objectif de l’association « Callac Partout » ? Quelles actions avez vous mené ? A Saint-Brevin les Pins, une large partie de la population (beaucoup de résidences secondaires) que nous avons interrogée n’avait pas l’air hostile à l’accueil de migrants, comment l’expliquez-vous ?

Bernard Germain : La coordination « Partout Callac » a pour objectif d’aider tous ceux qui sont confrontés à l’arrivée de migrants dans leur localité et leur faire profiter de notre expérience pour mener le combat.

Nous avons d’ailleurs créé un site internet (www.partoutcallac.fr). Ceux qui le consulteront y trouveront des informations et des conseils pour mener l’action. Ils peuvent également nous contacter.

J’ajoute que j’ai également écrit un livre relatant le combat mené. Il s’appelle « Callac la mère des batailles » et peut être commandé chez www.synthese-editions.com.

Quant à St-Brévin, c’est comme partout. La plupart des gens au départ ne croit pas à la réalité des futurs problèmes que nous dénonçons. Et les discours incessants des médias immigrationnistes ne cessent de les intoxiquer. Donc, lorsqu’ils ont la preuve que ce que disions était vrai … il est souvent trop tard. Les immigrés que le préfet impose sont là. C’est pour cela qu’il faut mener le combat en amont, même si certaines personnes sont crédules et croient sur parole les médias.

Breizh-info.com : Ne pensez-vous pas que le fait de mettre trop en avant des organisations politiques (à Callac, on a beaucoup vu Reconquête) peut s’avérer contre productif, notamment dans des  communes rurales où la politique politicienne relève encore très souvent du domaine privé, à peine familial, et de celui des urnes ? (on a vu à Callac la fracture que pouvait engendrer le sujet, y compris dans les familles…)

Bernard Germain : J’étais le porte-parole du Comité d’Organisation, c’est à dire la structure qui regroupait l’Association « les amis de Callac et ses environs » et tous les partis politique et organisations qui menaient le combat.

Je n’ai jamais mis en avant que j’étais à Reconquête. Je parlais au nom du comité, donc de tout le monde. Il aurait été malhonnête de faire croire qu’il n’y avait que Reconquête. Étaient avec nous le Parti de la France, les Patriotes, Riposte Laïque, Résistance Républicaine, La ligue du Midi, Les Frères dissidents, entre autres.

D’ailleurs, pour faire partie du Comité d’Organisation nous ne demandions qu’une chose : être d’accord le mot d’ordre « Non au projet Horizon, Callac doit rester Callac ».

Tous ceux qui étaient d’accord avec cela étaient les bienvenus. On est donc très loin d’une appropriation du combat par Reconquête, même s’il est indéniable que Reconquête a été le principal acteur de tout cela.

En ce qui concerne les fractures au sein de la population, c’est Macron qui les a imposées.

Callac vivait tranquille. Mais Callac s’est retrouvé au milieu d’une mêlée découlant d’une politique nationale.

Le débat était inévitable au sein de la population. Certains étaient pour. D’autres, beaucoup plus nombreux, étaient contre. Il était inévitable que des fractures apparaissent.

Nous avons défendu Callac et cela a déplu à certaines personnes. C’est la vie.

Breizh-info.com : Un mot, pour conclure, sur les plaintes qui visent plusieurs organisateurs des manifestations callacoises, dont vous même, de la part notamment du quotidien Le Poher, qui a subi des menaces ces derniers mois ?

Bernard Germain : Le Poher est un petit journal gauchiste qui tire à quelques milliers d’exemplaires. Ils se sont crus obligés d’écrire des articles sur notre combat afin de le discréditer, employant à cette occasion une argumentation odieuse contre nous, allant jusqu’à faire la comparaison avec le combat des résistants contre les nazis.

J’ai donc répondu dans un article à ces attaques insupportables.

Mais ces gens ne supportent pas qu’on réponde. Eux ont le droit de nous insulter et de nous traîner dans la boue, mais ils exigent en retour notre silence.

Comme ma réponse ne leur a pas plu, ils ont décidé de me traîner au tribunal, ainsi que Christine Tasin la responsable du site Résistance Républicaine. L’audience était prévue le 3 avril mais a été reportée.

De plus, ils ont mis en scène toute une campagne de victimisation en déclarant recevoir des menaces de mort et même une alerte à la bombe. Le tout généreusement relayé par les médias nationaux et par les élus de gauche de Bretagne et autres associations pro-immigration.

L’objectif était à l’évidence d’accréditer l’idée qu’il existerait des violences d’extrême droite et que la France serait menacée de l’instauration du fascisme.

Je m’étonne, avec les moyens dont elle dispose, que la police n’ait toujours pas identifié les coupables.

Ce qui est sûr c’est que nous ne sommes nullement mêlés à cela. D’ailleurs nous désapprouvons ces méthodes.

Notre combat est politique, à visage découvert et « à la loyale ».

Propos recueillis par YV 

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mardi, 11 avril 2023

Les immigrationnistes en appellent à la répression

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Bernard Germain

Ces derniers jours, les prises de position se multiplient dénonçant l’opposition constatée dans plusieurs communes de France contre l’installation forcée de migrants, notamment au travers de projets de CADA. 

Le journal « Le Monde », a publié le 7 avril 2023 un article intitulé : « Face aux réactions hostiles à des projets d’accueil de migrants, élus et associations demandent plus de soutien de l’État ».

Du côté des politiques, un certain Damien Carême (Europe Écologie Les Verts), député européen et coprésident de l’Association nationale des villes et territoires accueillants, pleurniche reprochant aussi à L’État de ne pas soutenir les élus complices de cette politique de répartition des migrants sur tout le territoire, qui s’impose sans demander l’avis de la population avant de passer en force ces projets. Il déclare : « Il faut une parole pour ces élus locaux qui s’engagent au nom des besoins de l’État ».

Au motif que la plupart des projets contestés relèvent de marchés publics, dans le cadre du parc d’hébergement des demandeurs d’asile, Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, qui regroupe plus de 870 associations de lutte contre l’exclusion, parmi lesquelles des opérateurs de CADA, s’élève contre les manifestations de refus de la population concernée par ces projets.

En clair, ce brave homme déclare benoîtement que puisque c’est légal, il n’y a pas à prendre en compte l’avis de la population et surtout ne pas accepter les actes d’opposition.

Et de déclarer : « L’État doit prendre la pleine mesure de la multiplication des actes d’intimidation ».

On notera à ce sujet que les « actes d’intimidation », invariablement invoqués, ne semblent pas si évidents que cela. Curieusement, à ma connaissance, aucune plainte déposée pour ces motifs n’a été suivie de poursuites judiciaires à ce jour. On en viendrait à se demander si ces plaintes ne sont tout simplement pas bidons et ont pour fonction de cacher le vrai problème : ces élus complices n’assument pas leur trahison de la population et tentent de se faire passer pour des victimes de la prétendue « extrême-droite » qui n’existe pas, mais qu’il est bien pratique d’invoquer pour cacher le refus massif de la population de cette politique que ces élus soutiennent.

Toujours est-il que comme dirait l’autre, selon ces bons élus, dans ces conditions un peu de « violence policière » ne ferait pas de mal.

Quand c’est l’extrême-gauche et les antifas qui sont visés, c’est insupportable, car leur violence est légitime puisqu’elle est pour une « bonne cause ». Mais lorsque ce sont de simples citoyens qui protestent et s’opposent à des projets immigrationnistes, là ce serait une bonne idée de les réprimer un peu. Et même beaucoup, histoire de faire revenir le silence dans les rangs.

Pour sa part, Chloé Freoa, la directrice de la fondation Merci, qui pilotait le projet Horizon de Callac, analyse : « On était novice mais on sait aujourd’hui qu’il y a des enjeux de communication énormes autour de ces projets ». A sa manière, cette dame confirme ce que nous écrivons.

Il n’y a pas eu de communication autour du projet Horizon, notamment vis à vis de la population, ce qui a provoqué sa colère et le rejet du projet Horizon qui a été abandonné en janvier 2023.

Ces braves gens pensaient qu’il suffisait de communiquer avec le conseil municipal et que les crétins d’habitants ne diraient rien.

Mauvaise pioche…

Cette dame oublie aussi une chose essentielle. Ce n’est pas simplement une affaire de « com ».

Ce que les français ne comprennent pas et surtout n’acceptent pas dans cette stratégie d’implantation de migrants, c’est qu’autant d’argent soit dépensé pour des gens venant de l’autre bout de la terre mais … qu’il n’y ait pas un euro pour les français qui souffrent ou qui sont dans le besoin.

Oui, c’est aussi simple que cela.

Donc, quand on essaye de culpabiliser les français en leur disant qu’ils ne sont pas assez solidaires, ils répondent à juste titre : « Commençons par être solidaires avec nos compatriotes qui en ont besoin. Quand il n’y aura plus de misère en France, il sera toujours temps de s’occuper de celle des autres ».

Tous les bien-pensants et autres immigrationnistes peuvent faire tous les plans com qu’ils veulent, même les mieux léchés, ils ne répondront jamais à cette remarque de bon sens de la population. Donc ils n’auront jamais l’assentiment de la population.

Au ministère de l’Intérieur, ils semblent avoir bien compris ce problème et ne veulent surtout pas que ces questions ne deviennent l’objet d’un débat national.

A juste titre, ils pensent que cela contribuerait à « mettre le feu » au pays, dans une période où ils n’ont surtout pas besoin de cela.

D’ailleurs, l’un des responsable de ce ministère a déclaré : « On n’a pas intérêt à en faire un sujet national ». Il y a au moins quelques personnes encore lucides…

Quant à nous, nous pensons exactement le contraire.

Il faut en faire un sujet national, car il faut que toute la population -notamment celle des campagnes- sache de quoi elle est menacée et comment réagir si un CADA doit s’installer chez elle.

C’est pour cela que nous avons créé la « Coordination Partout Callac » afin d’aider tous ceux qui sont confrontés à ces problèmes et leur faire profiter de notre expérience. Connectez-vous sur notre site cliquez ici. Faites-le connaître autour de vous !

Et si vous avez un problème de CADA chez vous, ou que vous connaissez des gens confrontés à ces questions, indiquez-leur notre existence afin qu’ils prennent contact avec nous. Nous les aiderons à mener le combat. 

Il ne faut surtout pas rester isolés, chacun dans son village. La résistance doit s’organiser partout à travers le pays. Les immigrationnistes n’ont pas encore gagné.

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lundi, 10 avril 2023

L’avenir de l’Europe est visible à Londres et Birmingham

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Bernard Germain 

Publié le 29 novembre 2022, le rapport 2021 de l’institut britannique des statistiques a montré une évolution considérable de la population britannique.

Dans les deux principales villes du pays, Londres et Birmingham, la population blanche est passée sous la barre des 40%. La population musulmane a doublé en seulement une décennie, passant à 4 millions de personnes. Les chrétiens représentaient 59% de la population en 2011. En 10 ans leur part est tombée à 46%. Le nombre de juifs, d’hindous et de bouddhistes est resté stable. Quand au nombre d’athées, il a fortement progressé depuis 2011, passant de 25 à 37,2%.

Si nous nous intéressons plus précisément à Londres, on notera que près de 40% des musulmans d’Angleterre vivent dans la capitale. Le Grand Londres compte environ 500 mosquées ainsi qu’une douzaine d’écoles privées. On dénombre également 2 300 restaurants servant de la nourriture Halal. En 2013, il y avait 13 400 entreprises appartenant aux musulmans à Londres, créant plus de 70 000 emplois et représentant un peu plus de 33% des petites et moyennes entreprises.

Voilà des chiffres qui ne peuvent qu’inquiéter, s’agissant de l’avenir de notre civilisation. L’élection de Sadiq Khan, d’origine pakistanaise, à la mairie de Londres en 2020 en est une conséquence logique. Tout comme la nomination du Premier ministre, Rishi Sunak, fils d’un Indien né au Kenya, étant lui-même hindouiste.

Ce dernier a d’ailleurs fait une déclaration importante : « Je suis un Indo-Britannique. Je suis profondément britannique, mais ma religion, mon héritage culturel et mon épouse sont indiens ». Ceux qui éventuellement se posaient encore des questions ont, avec ces mots, la réponse à leurs questions.

La conception du Premier ministre britannique n’est pas de se fondre dans la société britannique, mais de voir se mettre en place une société « communautariste » juxtaposant plusieurs cultures et identités.

Le nombre aidant, tout le monde comprend comment cela se terminera. La société britannique « traditionnelle » disparaîtra à moyen terme, si cette évolution continue.

Enfin, peut-être le savez-vous, mais pour la première fois, dans le quartier de West-end (centre de Londres) la rue Coventry, qui relie deux des places les plus fréquentées de la ville, Piccadilly et Leicester Square, a été illuminée avec le message « Joyeux Ramadan » comme le montre la photo en haut de cet article. Cela ne fait qu’exprimer l’emprise de plus en plus importante de l’islam sur la société britannique en général, et la ville de Londres en particulier.

Mais un autre fait autrement plus grave aurait dû alerter l’opinion publique, en relation avec ce que je viens de rapporter.

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samedi, 08 avril 2023

Invasion des campagnes : après “Envoyé Spécial”, la propagande d'Etat en faveur du grand remplacement continue

image presse.jpegBernard Germain

Après l’ineffable « Envoyé Spécial » d’Élise Lucet, diffusé jeudi 6 avril sur France 2, concernant le dossier de Callac, les pro-immigration continuent leur offensive pour imposer la transition démographique dans les campagnes.

Cette fois, c’est un reportage de France info qui s’y colle afin de tenter de démontrer que les Français ne sont que des égoïstes, insensibles aux valeurs de solidarité et d’accueil. Qui plus est, ils ne comprennent rien à l’intérêt pour la France d’accueillir ces immigrés.

Le reportage commence par Uzerche, un bourg de 2700 habitants en Corrèze. Une trentaine de migrants sont arrivés depuis 2016.

Au début du reportage, on assiste à un cours d’alphabétisation. L’objectif est à l’évidence de souligner l’envie des immigrés d’apprendre le français et donc de s’intégrer à notre société.

On me permettra d’objecter qu’apprendre une langue ne signifie pas qu’on va se fondre dans la population, adopter ses coutumes, sa culture, son identité ni son histoire.

Quand on vient d’un pays comme l’Afghanistan, comme c’est le cas dans le reportage, les différences sont tellement importantes que réduire le problème à celui de la langue est vraiment une mauvaise blague.

Bien évidemment, le reportage n’abordera pas ce problème pourtant fondamental.

On notera au passage que cet Afghan a laissé sa famille au pays. Donc s’il est régularisé, il fera jouer les règles du regroupement familial et au final, ce ne sera pas un migrant de plus à Uzerche mais entre 5 et 10 personnes.

Lorsque toutes ces personnes seront là, vont-elles vivre « à la française » ou reproduire en Corrèze leur mode de vie afghan ?

Il me semble qu’il y a suffisamment d’exemples en France pour pouvoir affirmer qu’ils garderont le mode de vie de leur pays d’origine. Pour preuve, la seule femme qu’on voit au début du reportage est… voilée.

Et c’est le problème. Du fait du nombre, et de la volonté de ces migrants de conserver leur mode de vie, on assiste à l’instauration de deux France. Qui vivent aujourd’hui « côte à côte » jusqu’au moment où l’affrontement aura lieu. Car c’est logique, l’une prendra le pas sur l’autre. Comme la France ne veut pas imposer son identité et ses us et coutumes aux migrants, quand ces derniers seront majoritaires, c’est eux qui imposeront leur mode de vie à leur pays d’accueil. C’est juste une question de temps. Mais la fin de l’histoire est connue d’avance.

On voit ensuite le maire nous vanter les bienfaits de sa politique « qui n’a pas posé de problème ».

Et d’ajouter « On peut proposer des logements, ce qui n’est pas possible dans les grandes villes ».

Tiens, tiens, moi ça me rappelle quelque chose.

Cette famille de Français à Ploërmel, obligée de vivre dans une caravane sur un terrain insalubre avec 4 enfants, parce qu’il n’y a pas de logement disponible pour les héberger.

Par contre, comme dit le maire, il y a des logements pour les migrants.

Et certains ne comprennent pas que ça puisse énerver les Français de constater qu’il y a des logements pour les migrants mais pas pour les Français ?

Et ces Français « solidaires des migrants » ça ne les gêne pas de laisser tomber leurs compatriotes au profit de gens venus de l’autre bout de la terre.

C’est cela leur solidarité ? Pour ce qui me concerne, je trouve cela honteux.

Pourtant ce maire ne redoute pas de dire « tout le monde a à y gagner »… vraiment ?

Le reportage continue avec la valorisation de l’embauche de certains de ces migrants par un forestier.

« On a du mal à trouver de la main d’œuvre » dit cet employeur.

Cela me rappelle encore un autre problème. La chance que représentent les migrants qui occupent les « emplois que les Français ne veulent pas occuper ».

D’une part, on ne saura pas combien ces gens sont payés. D’autre part, je m’autorise à objecter que quand quelqu’un dépend de son travail pour obtenir ses papiers, il doit être plus docile qu’un Français de souche.

Enfin, le niveau des salaires, dans les domaines que les Français ne veulent pas occuper, est peut-être la raison qui explique ce désintérêt ?

Si ces métiers délaissés par les Français (hôtellerie, restauration, forestiers, etc.) étaient mieux payés, il y aurait sans doute plus de candidats. Non ? 

Pour en savoir plus cliquez ici

Vient ensuite le cas de Beyssenac, village de 350 habitants situé à 30 minutes d’Uzerche.

Dans ce tout petit village, le préfet compte installer un CADA avec 40 migrants.

Émotion et mobilisation dans le village contre ce projet, à tel point que le préfet a décidé d’y organiser une réunion. Pour essayer de convaincre.

La salle est entièrement pleine. Plus de 200 personnes dont l’immense majorité est très remontée.

On entend les arguments de bon sens s’enchaîner.

À un moment quelqu’un demande « Qui est contre le CADA ? »… et une forêt de mains se lèvent.

Seules deux femmes s’indignent de ce rejet. Deux sur plus de 200 !

Ce qui n’empêche nullement le préfet de continuer à soutenir son projet contre vents et marées. En l’occurrence contre la volonté de la population.

On entend aussi des opposants s’exprimer.

Le journaliste demande : « Vous n’êtes pas pour la solidarité ? »

Réponse d’une opposante : « Je suis pour la solidarité, mais qu’on commence par nos anciens. »

Un autre opposant : « Je suis venu à la campagne pour être tranquille et quand je vois comment ça se passe, ça va être n’importe quoi. »

Le préfet terminera avec ces paroles : « Toute la France doit faire des efforts et être solidaire. »

La rupture est totale entre d’une part les bien-pensants, les autorités et d’autre part, la population.

Les pro-immigration ont manifestement fait leur cette déclaration de Benoît Frachon (ancien dirigeant de la CGT) :

« Il faut convaincre ou submerger. »

Pour notre part nous avons choisi de résister et nous invitons tous les Français à rejoindre notre combat, qui fut victorieux à Callac, en nous contactant sur notre site Partout Callac cliquez ici 

Les immigrationnistes n’ont pas encore gagné.

23:04 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 07 avril 2023

« Envoyé spécial » Callac : sous Staline, Élise Lucet aurait fait merveille...

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Bernard Germain

Jeudi 6 avril 2023, en début de soirée, la chaîne France2 diffusait dans l'émission "Envoyé spécial" un reportage sur Callac et sur St-Brévin.

À Callac (2 200 habitants), le projet Horizon de la Fondation Merci prévoyait de faire venir 70 familles africaines, ce qui représentait environ 530 personnes, c’est à dire 25% de la population du village.

Toute personne ayant un minimum de bon sens ne pouvait qu’être alertée par un tel projet.

En effet, importer autant de personnes tellement différentes dans un petit village breton ne pouvait que créer une multitude de problèmes. Les promoteurs de ce projet refusaient de prendre en compte cette réalité.

Face à cela, la population s’est mobilisée et a dit au maire :

• Ce projet n’était pas dans votre programme électoral

• Soit vous abandonnez le projet, soit vous faites un référendum

L’émission d’Élise Lucet n’en dira pas un mot. Aucun téléspectateur ne saura que ce maire de « gôche » refusa la consultation de sa population, déclarant en public sur le marché « je ne ferai pas de référendum parce que 80% de la population est contre ».

Pour Élise Lucet, refuser de consulter la population sur ce qui aura de nombreuses répercussions sur sa vie n’est pas un problème. Refuser de respecter la volonté de la majorité du village, ce n’est pas un acte anti-démocratique, surtout s’il s’agit de soutenir un projet immigrationniste.

Alors elle n’en parle tout simplement pas.

De plus, le téléspectateur ne saura pas que la mairie a été soutenue à deux reprises par des rassemblements d’antifas – chauffés par des élus du conseil municipal – avant que ces antifas n’attaquent les gendarmes pour tenter de passer et venir agresser nos deux manifestations pacifiques tenues devant la mairie.

La violence des antifas, ce n’est pas un problème pour Élise Lucet, donc elle n’en parle pas non plus.

Par contre, le reportage Élise Lucet indiquera des dizaines de fois que les opposants au projet Horizon sont des « extrémistes de droite ».

De même, le reportage d’Élise Lucet mentionnera la réunion des vœux du maire, tenue le 28 janvier 2023 dans la grande salle de la mairie.

Mais Élise Lucet fera silence sur un événement important.

Ce jour, pour la 3e fois, les antifas étaient là. Une trentaine venus de toute la Bretagne.

Ils ont agressé Danièle Le Men, la présidente des « Amis de Callac et ses environs », qui a été au cœur de la bataille à Callac. Heureusement sans la blesser.

Un affrontement eut lieu entre les gendarmes et les antifas devant la mairie. Deux antifas furent mis en garde à vue et un gendarme fut blessé. Un véhicule de gendarmerie dégradé.

Les téléspectateurs ne sauront rien de ces faits. Les violences des antifas ne méritent pas d’être mentionnées.

Pas plus que les téléspectateurs ne sauront qu’aucune poursuite ne sera engagée par le procureur de la République contre les antifas auteurs de trois manifestations non déclarées durant lesquelles de multiples violences eurent lieu contre les gendarmes.

On notera aussi que tout téléspectateur qui aura eu la curiosité de chronométrer le temps de parole accordé à chaque camp aura remarqué que les pro-immigration auront eu 19 minutes 30 sur les 20 minutes du reportage sur Callac. Les opposants n’auront, eux, disposé que de 30 secondes.

Belle démonstration d’un journalisme objectif, accordant un temps de parole égal aux différents points de vue, permettant ainsi au téléspectateur de se faire sa propre opinion ?

Non, le reportage de France2 fut un modèle de partialité, de mauvaise foi, de parti pris.

C’est du grand « Libération », mais à la télévision.

Enfin, pour faire bonne mesure, on eut droit aux accusations sans preuve du sieur Morcet, un adjoint au maire, ayant soi-disant vu un homme cagoulé dans son jardin une nuit.

Croyez-vous qu’Élise Lucet lui aurait demandé si une enquête était en cours et si des coupables avaient été arrêtés ?

Pas du tout. C’est évident, ça ne pouvait qu’être l’extrême droite, cagoulée et habillée en noir, cette nuit-là dans le jardin de Morcet.

L’extrême droite est forcément coupable. Inutile de perdre son temps avec une enquête.

Au final, un reportage entièrement à charge produit par une équipe totalement immigrationniste.

Aucune considération pour l’opinion de la population, aucun respect de la plus élémentaire démocratie à laquelle a droit la population de ce village.

Aucun exposé des points de vue contraires.

Tout est bon pour imposer cette politique pro-immigration et donc on n’entend que ceux qui sont pour.

Et quiconque s’y oppose sera automatiquement qualifié d’être d’extrême droite.

Quant à Saint-Brevin-les-Pins, le reportage fut beaucoup plus court.

Yannick Morez apparaît devant sa maison dont un mur est bâché suite à un début d’incendie.

On apprendra qu’un CADA existe depuis plusieurs années à Saint-Brevin, « sans aucun problème » précise le maire.

Le projet actuel ? Installer ce CADA juste à côté d’une école maternelle et primaire.

Ni Élise Lucet ni le maire ne voient un problème.

Mettre 120 migrants hommes dans ce nouveau CADA auquel on accède en rentrant par le portail de l’école, cela ne mérite pas que les parents d’élèves s’inquiètent.

Sauf que comme tout le monde, ils lisent les journaux et y découvrent l’existence d’agressions contre des enfants. La plupart du temps ce sont des migrants qui sont en cause.

Comment peut-on s’indigner de l’inquiétude de ces parents ?

Comment peut-on ne pas comprendre leur refus de voir ce CADA s’installer là ?

Le maire reproche justement à ces parents de « voir dans les migrants des délinquants ».

Sauf que les parents ne disent pas cela.

Ils disent : « Ne prenons aucun risque. Pas de CADA à cet endroit ».

Mais le maire ne veut rien comprendre. Il reste obstinément sur sa position et ne veut pas entendre les légitimes inquiétudes des parents, d’autant qu’ils sont soutenus par l’extrême droite.

Encore l’extrême droite…

Élise Lucet et Yannick Morez dialoguent devant sa maison qui a partiellement brûlé, ainsi que ses deux voitures.

Les opposants au projet du maire connaissent son adresse, dit-il, puisqu’un tract a été déposé dans sa boîte aux lettres.

Élise Lucet s’indigne… « et les gendarmes, qu’ont-ils dit ? »

« Que c’était la liberté d’expression », répond le maire.

Quelle déception… même pas de réaction des gendarmes.

Car pour Élise Lucet, comme le maire a des opposants, s’il lui est arrivé des problèmes, comme avec Morcet à Callac, c’est obligatoirement l’extrême droite qui est derrière tout cela.

Et comme à Callac, pas besoin d’enquête. C’est l’extrême droite on vous dit. Donc c’est eux les coupables. C’est simple, non ?

Joli pas de deux entre Élise Lucet et Yannick Morez très déçus du manque de répression de la part des gendarmes et impatients qu’elle ait lieu.

Au final, comme cerise sur le gâteau, les téléspectateurs eurent droit à un éloge de l’immigration au travers d’un reportage racontant en Amérique Latine le périple de migrants au travers d’une jungle vers les USA, leur destination.

Ce numéro d’Envoyé Spécial qui fut proposé ce soir aux téléspectateurs ne fut qu’une caricature à la gloire de l’immigration, digne des plus belles productions de l’Union soviétique stalinienne.

Le pire étant que c’est une production du service public, c’est-à-dire payée avec nos impôts.

Il est vraiment urgent de privatiser ce « service public » afin que nos impôts ne servent plus à financer des reportages de pure propagande au détriment d’un journalisme honnête qui informe le téléspectateur.

Pour visionner ce monument de

propagande gouvernementale cliquez ici

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08:43 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 06 avril 2023

« Violences d’extrême-droite » une arnaque totale

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Bernard Germain 

Aurélien Tâché… vous connaissez ? Ce monsieur est député. Et c’est un homme de conviction. Sauf que ses convictions varient et tournent au gré des vents, comme les girouettes.

Ainsi, il a commencé sa « carrière » au PS, puis il est passé chez Macron à LREM, il a ensuite créé un micro parti qui n’a pas duré longtemps. À ce jour, il est à la NUPES chez les écologistes. On dirait qu’il a un peu de mal à savoir où il habite…

Ce monsieur est également connu pour certaines frasques dont il est visiblement un peu coutumier.

Ainsi, l'hebdomadaire Le Point, le 9 février 2022, rapporte que suite à une bagarre dans un bar à Niort, la police est appelée. Aurélien Tâché y aurait été victime de violence. Visiblement alcoolisé, il trouvera le moyen d’insulter les policiers, les traitant de « baqueux de merde ». Il échappe ce soir-là à la garde à vue sans doute du fait de son statut de parlementaire.

Il sera condamné par le tribunal de Niort à 5.000€ d’amende.

Le 6 décembre 2022, complètement saoul, Aurélien Tâché perturbe gravement la représentation d’un théâtre avant de s’en faire expulser.

Le directeur du théâtre tweetera : « Je suis le metteur en scène de « Lettres à Anne » qui se joue au théâtre Lepic actuellement.Ce soir, le député Aurélien Tâché, totalement saoule a profondément perturbé la représentation. Parlant fort, applaudissant de manière absurde, invectivant le comédien… jusqu’à ce que ce dernier s’interrompt et lui demande de sortir.Il a ensuite lamentablement menacé le régisseur de représailles. C’était absolument hallucinant et lamentable.

Pour qui vous prenez vous Aurélien Taché ?

Dans quel monde vivez vous ? ».

Donc un personnage de conviction au profil des plus sympathiques.

Récemment, le 3 avril 2023, ce monsieur vient encore de se faire remarquer, mais cette fois-ci dans la rubrique « initiative politique sulfureuse ». De quoi s’agit-il ?

Il a organisé à l’Assemblée nationale une réunion-débat dont le thème était : « la lutte contre le terrorisme d’extrême droite ».

Voyez-vous, c’est la mode par les temps qui courent. Tous les bien pensants s’en vont, répétant que les violences d’extrême-droite sont omniprésentes en France et que la France serait menacée de sombrer dans le fascisme.

La Une de Libération de ce jour 5 avril est d’ailleurs là pour le rappeler afin d’insister sur la chose et ce faisant tenter de convaincre les français que tout cela est bien réel.

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« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » disait Beaumarchais.

Le plus extravagant dans cette réunion, hormis son thème, étant la présence d’un des invités d’Aurélien Tâché, le dénommé Raphaël Archenault dit « Raphaël Arnault ». Ce sinistre individu est le chef des antifas de Lyon dont le groupe s’appelle « La Jeune Garde », auteur d’une multitude de violences. Je rappelle que cet individu, sympathique comme une tarentule, a été candidat de la NUPES aux élections législatives de juin 2022 dans la seconde circonscription du Rhône.

Ceci permet de comprendre qu’il y a un lien entre antifas et extrême-gauche (NUPES) politique.

À la NUPES la partie « politique », donc noble, de l’action. Aux antifas la partie violence, donc la basse besogne. Mais c’est un seul et même combat. D’ailleurs la NUPES n’a jamais un mot de condamnation pour les actions violentes.

Toujours est-il que la présence de Raphaël Arnault dans cette réunion - débat était aussi grotesque que si, en son temps, une réunion – débat contre l’antisémitisme avait eu comme invité Adolf Hitler.

En effet ce triste sire, Raphaël Arnault, a à son palmarès, avec ses troupes, un nombre non négligeable d’exactions et violences en tous genres à l’encontre de quiconque ne partage pas les idées de ses nervis antifas.

On notera au passage que ces gens sont des militants extrêmement courageux. Ils chassent uniquement en meute. Généralement ils agressent leurs victimes à plus de 10 contre 1 comme récemment à Lyon où un étudiant a été rossé et humilié dans des conditions insupportables comme le montre une vidéo qu’on trouve aisément sur le net.

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mardi, 04 avril 2023

Van der Leyen et l’UE veulent tuer la propriété privée au nom de l’écologie

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Bernard Germain

Cela vous a sans doute échappé, mais l’Union Européenne vient de voter un texte qui pose la question de la disparition de la propriété privée.

Il s’agit d’une authentique révolution, motivée par un prétexte purement idéologique : la lutte pour le climat.

On notera juste au passage que cette théorie du réchauffement climatique est largement contestée. De multiples scientifiques remettent en cause cette théorie du GIEC, notamment parce que cet organisme a été pris la main dans le sac à plusieurs reprises à trafiquer les chiffres pour qu’ils disent ce que le GIEC prétend.

Sur ce thème, on peut lire par exemple le livre d’Alban d’Arguin « Réchauffement climatique. Enquête sur une manipulation mondiale. » (Pardes Editions).

On n’oubliera pas non plus d’avoir en mémoire que l’Europe ne représente que 9% des émissions mondiales de CO2. Quant à la France, c’est 0,9%.

Tandis que la Chine et les USA en produisent à eux deux près de 50 %.

Pourtant l’Europe agit comme si tout se jouait en Europe et impose une politique délirante à tout le continent.

Après cette brève introduction, revenons au texte voté le 14 mars 2023 au parlement européen.

Il s’agit d’une modification du texte « directive sur la performance énergétique des bâtiments ».

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dimanche, 02 avril 2023

Macron et Mélenchon complices de la libanisation de la France

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Bernard Germain

En 1943, sous l’occupation française, eut lieu un partage de la Syrie. Une grande partie resta la Syrie actuelle à majorité musulmane, l’autre partie devint le Liban à majorité chrétienne. Au fil des ans, le nombre de musulmans augmenta au Liban et les affrontements commencèrent à se développer. Dans les années 1970, le Liban bascula en devenant un pays à majorité musulmane.

À partir de ce moment, c’est une véritable guerre civile qui s’installa entre milices chrétiennes d’une part, et musulmanes et palestino-musulmanes d’autre part. S’en suivit une explosion de violences, un terrible appauvrissement et une tiers-mondisation du pays.

Aujourd’hui le Liban « n’existe plus ». Ravagé par les conflits inter ethniques, une inflation délirante, et une quasi absence de production. Ce pays qu’on appelait la « Suisse du Moyen-Orient », est devenu une sorte de chaos intégral dont la diaspora chrétienne a fui ce pays de venu cauchemardesque.

Cette triste évolution du Liban, amenant à sa destruction, devrait nous servir de leçon et nous devrions faire très attention à ne pas recréer dans notre pays les conditions ayant provoqué ce désastre.

Malheureusement, c’est exactement le contraire qui se déroule sous nos yeux.

Et nous sommes en passe d’aboutir à une « libanisation » de la France. C’est d’ailleurs ce que dénonce Eric Zemmour qui appelle tous les patriotes à se mobiliser pour empêcher cette évolution qui serait mortelle pour notre pays.

Dans le camps d’en face, un tandem infernal œuvre au contraire à la création de toutes les conditions qui aboutiront à cette destruction de notre pays. Ce tandem est constitué de deux personnes, en apparence opposées mais en fait entièrement complices : Macron et Mélenchon avec sa NUPES.

Le premier élément qui amena à terme à la destruction du Liban fut la transformation de sa population. La France est aujourd’hui menacée du même péril.

La France est un pays chrétien, de culture gréco-romaine.

Or, Macron, Mélenchon et l’Europe n’ont de cesse de favoriser une immigration qui à ce jour est totalement incontrôlée. Il se trouve que cette immigration, pour l’essentiel vient de pays africains qu’ils soient d’Afrique du Nord ou Sub-saharienne. Un nombre considérable de ces migrants sont musulmans et ont une culture fort différente de la nôtre.

Lorsque le nombre de migrants est faible, l’assimilation les transforment en français. Avec les millions de migrants de notre société actuelle cette assimilation n’est plus possible et comme cela s’est développé au fur et à mesure des années au Liban, on constate un développement séparé et des oppositions et conflits qui ne cessent de croître. Lorsqu’ils atteignent un certain niveau la coexistence des deux sociétés ne sera plus possible. La société musulmane s’imposera. Les «français» n’auront plus qu’un choix se soumettre ou partir. Sinon, ce sera la guerre civile. Comme ce fut le cas au Liban.

Macron est un mondialiste et un européiste. Sa volonté est de voir disparaître la France, son identité et sa culture. N’a-t-il pas dit « il n’y a pas de culture française » ? En fait ce qu’il veut, comme tous les mondialistes c’est que nous soyons de simples consommateurs pour lesquels leur situation géographique ne doit plus avoir de signification.

Mélenchon, à sa manière dit la même même chose et a le même objectif. Il affirme volontiers que nous sommes «citoyens du monde», donc sans pays, sans nation, et souhaite la « créolisation » de notre peuple. C’est à dire sa dissolution dans une espèce de «population mondiale».

C’est par là qu’a commencé la destruction du Liban. Nous en prenons dangereusement le chemin.

Ce qui explique l’importance primordiale du combat pour que la France reste la France et que chaque individu qui souhaite y venir affiche clairement sa volonté de faire partie du peuple français avec sa culture, ses us et coutumes et son identité.

Sinon, c’est qu’il s’agit d’une invasion et cela ne peut que finir très mal.

Le second élément qui fut constaté au Liban et que nous retrouvons en France est le développement de la violence dans toute la société. Ainsi, la violence d’extrême-gauche est omniprésente en France. Les médias bien pensants la cachent soigneusement mais quiconque veut bien voir la simple réalité ne peut que faire le constat de son existence. Par exemple, on ne compte plus les agressions contre les militants de « droite » et les patriotes, à l’occasion de réunions ou de conférences que les bien pensants veulent interdire. Les agresseurs justifiant leurs actions par le slogan «Pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie». Ou encore les violences constatées dans les manifestations comme celles contre la réforme des retraites avec moult dégâts et agressions physiques.

Rien de cela n’est dénoncé dans les médias bien pensants, c’est même l’inverse.

Ils ne cessent de parler des «violences d’extrême-droite», alors qu’il n’y en a aucune, et du danger imminent de l’instauration du fascisme dans notre pays, délire qui est aussi un fantasme.

Enfin, on a pu les constater lors de manifestations interdites (Sainte-Solines) où des dizaines de gendarmes ont été blessés par des gauchistes à coups de cocktails Molotov, boules de pétanque, mortiers d’artifice… etc. Et les mêmes de se déclarer victimes de «violences policières».

Mélenchon approuve tout cela, lui qui a comme nouvel ami Andreas Malm, qui se déclare « Lénino-écologiste » prônant les actions violentes dans la lutte pour le climat.

Mais Macron ne s’inquiète pas du tout de cette situation, elle lui permet de faire peur aux gens les plus crédules qui lui demandent de «reprendre les choses en main» afin d’assurer l’ordre.

C’est bien pratique quand on a une bonne partie de la population opposée à sa politique. 

La plupart de ces actions violentes sont le fait d’antifas qui ne sont en réalité que des milices au service de Macron. Largement soutenues par Mélenchon et tous les médias bien pensants qui font l’opinion. Ajoutons que tout est fait par Mélenchon et la NUPES pour créer une ambiance inquiétante à travers tout le pays. C’est à cela que sert la « bordelisation » de la vie parlementaire. Avec violences verbales et non-respect des règles les plus élémentaires du fonctionnement parlementaire.

La NUPES, aux yeux de ses soutiens, peut ainsi se prévaloir à bon compte d’être intraitable face aux ennemis politiques.

Quant à Macron il doit jubiler puisque cela lui offre la possibilité d’appeler tous les autres parlementaires à serrer les rangs contre ces furieux de la NUPES. Et gare aux députés qui ne sont pas solidaires face à l’ennemi.

Un petit jeu de duettistes dont seuls les naïfs peuvent être dupes de cette mauvaise blague.

Enfin, il est important de souligner le troisième élément qui a signé le désastre libanais : la destruction de l’appareil de production. Depuis qu’il était ministre de Hollande jusqu’à nos jours, soit une bonne dizaine d’années, Macron n’a eu de cesse de détruire notre appareil productif. Pour dire les choses simplement, il convenait de faire de la France un pays de services (Tourisme…) et dans le cadre de la mondialisation de l’économie, accepter d’être dépendant des autres pays dans de nombreux domaines.

On a vu le résultat de cette brillante politique à l’occasion de la crise du Covid. Un authentique naufrage pour le pays.

Ajoutons la soumission aux oukases de l’Allemagne et de l’Europe, comme par exemple sur le nucléaire ce qui se traduit par une crise terrible pour notre parc nucléaire qui se double d’une crise énergétique que les français payent chaque mois avec des factures d’électricité ahurissantes. Tout comme ils subissent la flambée des prix des carburants.

Enfin, Macron d’un côté jette l’argent par les fenêtres, pour l’écologie en Afrique du Sud, vis à vis des pays du Maghreb ou encore pour l’Ukraine.

De même qu’il impose au pays un coût pharaonique pour l’immigration. Des sommes colossales en dizaines et centaines de milliards d’€. En revanche, il engage une réforme des retraites pour un déficit à venir de 15 milliards d’€. Provoquant à cette occasion une crise majeure.

Macron est donc, avec sa politique économique, en train de détruire l’économie de notre pays et un appauvrissement considérable de la population.

Au final, nous voyons que tous les éléments, qui ont conduit le Liban à sa destruction, sont aujourd’hui réunis pour que notre pays suive le même chemin.

En affirmant cela, il ne s’agit pas d’effrayer inutilement les gens, mais de faire prendre conscience de la réalité de notre situation et de l’avenir de notre pays.

L’histoire du Liban nous annonce ce que sera notre destin si nous ne prenons pas conscience de la réalité. Il est grand temps de réagir, de nous mobiliser et de nous battre pour sauver notre société et notre pays. Dans seulement quelques années, il sera trop tard...

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samedi, 01 avril 2023

Incroyable fin de congrès : la CGT se tire une balle dans chaque pied...

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Bernard Germain

Je l’écrivais hier, la lutte entre les deux candidates à la succession de Philippe Martinez serait serrée, très serrée. Et ce fut le cas au-delà de l’imaginable.

La réunion de l’instance chargée d’élire le futur secrétaire général, commença à 23H00. 8H00 plus tard aucun nom n’avait obtenu une majorité. Il ne restait plus qu’une heure avant la reprise du congrès en séance plénière.

C’est alors que se produisit l’impensable, un 3e candidat sortit subitement du chapeau et ô miracle recueillit une majorité. Sophie Binet venait, à la surprise générale, d’être élue nouveau secrétaire général de la CGT. 

Comment cela a-t-il été possible ? Comme d’habitude, par la bêtise des uns et des autres.

Marie Buisson, la candidate soutenue par Philippe Martinez était jugée trop féministe et trop écologiste. Pendant des heures de multiples tractations eurent lieu pour trouver une majorité. En vain.

Du côté de sa concurrente, Céline Verzeletti souhaitant maintenir une CGT beaucoup moins en rupture avec son passé, une majorité était possible. À une condition : il fallait s’entendre avec l’aile la plus dure de la CGT incarnée par Olivier Mateu, le bouillonnant secrétaire général de l’Union départementale des Bouches du Rhône (Marseille).

Incapables de trouver un accord, les deux ont rendu impossible la constitution d’une majorité.  Et comme c’est souvent le cas, c’est un troisième larron qui, à la dernière minute, est venu tirer les marrons du feu. En l’occurrence une «larronne».

Et pas n’importe laquelle.

Ceux qui redoutait une rupture avec la CGT «historique» vont être servis. La personne qu’ils ont placée à la tête de la CGT est une gauchiste wokiste, féministe et écologiste. Pour une rupture, cela va être une sacrée rupture.

Afin de mesurer l’ampleur du désastre qui s’annonce pour cette organisation, il suffit de regarder cette petite vidéo tournée juste après la proclamation du résultat de l’élection du secrétaire général.

Il est intéressant de noter que la grande majorité de la salle est sidérée. On dirait que les délégués sont sonnés en découvrant ce qu’ils viennent d’élire comme secrétaire général. Ils ne tapent pas dans les mains, ne reprennent pas la chansonnette et sont très nombreux à rester assis sur leur chaise l’air dans le vague. Image frappante qui en dit bien plus qu’un long commentaire. 

Afin de préciser le profil de l’heureuse élue, il faut indiquer qu’elle est très liée à la féministe Caroline de Haas. Pour ceux qui l’auraient oublié, Caroline de Haas s’était rendu célèbre au moment des 1500 viols de Cologne le soir du réveillon 2015 – 2016, en répondant à ce sujet : « Allez déverser votre merde raciste ailleurs ». C’est la même de Haas qui, à propos des femmes importunées par des migrants dans le 18e arrondissement de Paris avait répondu : « Il faut élargir les trottoirs ».

Sophie Binet est également connue pour être co-auteur d’un livre « Féministe, la CGT ? Les femmes, leur travail et l’action syndicale ».

Au sein de la CGT elle était, avant le congrès de Clermont-Ferrand, en charge du secteur « Égalité Femme-Homme » et secrétaire général de l’Union des ingénieurs, cadres et techniciens, (Ugict), le syndicat des cadres de la CGT, depuis 2018.

Ajoutons qu’elle est aussi connue pour ses prises de positions écologistes, proches de celles de l’extrême gauche.

Avant de devenir permanente syndicale elle occupait un emploi de conseillère principale d’éducation (CPE) dans un Lycée à Marseille puis au Blanc-Mesnil dans le 93.

Étudiante, elle fut une dirigeante de l’UNEF, syndicat gauchiste à son l’époque, avant qu’il ne devienne carrément islamo-gauchiste aujourd’hui.

Georges Séguy et Henri Krasuki doivent se retourner dans leur tombe.

Du côté du gouvernement, ce sont des mines d’enterrement. Le Premier ministre, Elisabeth Borne, l’a félicitée pour son élection (ce qui est classique) ajoutant comme d’habitude la stupide affirmation : « c’est une chance pour les femmes bla bla bla ». Interrogés en « off », des ministres ne cachent pas leur inquiétude pour les futures négociations avec la CGT. Ils vont d’ailleurs être vite fixés puisque la 1ère négociation est prévue mercredi prochain, avec notamment comme thème les retraites.

Quant à la CGT proprement dite, et son avenir, c’est un énorme point d’interrogation. Comment les syndicats traditionnels et les piliers du syndicat vont-ils réagir à cette nomination ? Quelle politique va-t-elle conduire au sein de la confédération CGT ? Comment va-t-elle s’y prendre, par exemple, pour aller parler aux dockers en cas de conflit majeurs ?

Seule certitude: en élisant Sophie Binet à sa tête, la CGT a ouvert une période qui pourrait aisément se transformer en une crise d’identité dont on sait qu’elle vient de commencer mais pas où elle se terminera. Les mois à venir seront certainement cruciaux pour la CGT, son identité et son avenir.

00:55 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 29 mars 2023

Le « programme commun » de Macron - Mélenchon: instaurer le chaos

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Bernard Germain

Nous sommes confrontés à la peste et au choléra. La peste NUPES de Mélenchon et le choléra Macron se sont abattu sur notre pays. Les deux ont un programme commun: tout faire pour jeter notre pays dans un chaos total. Les faits de ces derniers jours en attestent sans contestation possible.

Tout d’abord à Sainte-Soline samedi dernier. Prenant prétexte des « bassines », des hordes d’« écologistes », d’antifas, et tout ce que l’extrême gauche compte de pire, se sont précipité sous prétexte de « lutter pour l’eau » venir « casser du flic ».

Faut-il rappeler que cette manifestation était interdite ? Dès lors, les manifestants savaient que les forces de l’ordre interviendraient.

Il faut s’appeler Mélenchon pour condamner « les violences policières » et déclarer « Sans la police, cette manifestation n’aurait été qu’une promenade dans les champs ».

Et le même Mélenchon de passer sous silence les camions de gendarmes brûlés à coups de cocktails Molotov, tout comme les 47 gendarmes blessés dont plusieurs très gravement, ainsi que les armes saisies par la police (haches, marteaux, boules de pétanque…) saisis sur les manifestants.

A ce discours irresponsable de Mélenchon, il convient d’ajouter une campagne délirante de la NUPES et de toute la « gauche », avec la complicité active de la presse bien pensante (Libération, Le Monde, …), dénonçant les « violences policières » allant même jusqu’à affirmer que le SAMU a été empêché par la police d’intervenir pour soigner les manifestants blessés à Sainte-Soline. Il se trouve qu’aujourd’hui le SAMU vient de produire un communiqué dénonçant ces affirmations mensongères.

Autre élément, aujourd’hui, lors de la 10e mobilisation nationale contre la réforme des retraites, des violences ont été constatées dans les principales villes où sévissent de nombreux antifas et blackblocks (Bordeaux, Rennes, Nantes, Lyon, Lille, Paris…).

Comme d’habitude, feux de poubelles, jets de pierres sur les forces de l’ordre, destructions de mobilier urbain, dégradations de commerces et même à certains moments agressions contre les cortèges syndicaux.

Toujours les mêmes antifas, constitués en blackblocks, à l’origine des dégâts, pour la plus grande satisfaction de Macron puisqu’il voit dans ces exactions un argument pour discréditer le mouvement en cours contre la retraite à 64 ans et effrayer une partie de la population.

À cette position irresponsable de Macron, se félicitant des désordres et violences, il ajoute une politique délibérée bloquant toute possibilité de trouver une sortie par le haut à la crise que traverse le pays.

Ainsi, pour toute réponse à la proposition de Laurent Berger - Secrétaire général de la CFDT - de mettre la réforme « en pause » et d’ouvrir un débat avec les syndicats via un médiateur. Macron a fait répondre qu’il n’en était pas question. Mais qu’il souhaitait un débat avec les syndicats sur plusieurs sujets différents de celui de la retraite.

Ce qui revient à leur dire : « considérez la réforme des retraites comme terminée, discutons d’autre chose ». Cette véritable provocation a bien sûr eu le succès qu’elle mérite. 

Sur ce plan, Jean-Paul Mattei, Président du groupe Modem, vient d’apprendre à ses dépends qu’il ne faut pas être « responsable et ouvert ». Ainsi, ce jour à midi, interviewé à l’Assemblée nationale, il s’est déclaré favorable à la proposition de Laurent Berger. Mise en pause et ouverture dune négociation.

À 14H30, interrogé à nouveau par une télévision, il a déclaré exactement l’inverse. Affirmant : « oui au dialogue mais sans suspension de la réforme » c’est à dire la position de Macron.

Entre les deux, il a dû se faire sévèrement recadrer.

En adoptant cette position totalement crispée, Macron confirme qu’il agit comme un psycho-rigide.

Peu lui importe que le pays soit à 80% contre lui et au bord de l’explosion sociale à cause de l’empilement des problèmes (inflation, salaires, explosion du coût de l’énergie et des carburant...).

Normalement, en cas de crise majeure entre le pouvoir et les syndicats, il serait logique de mettre en œuvre ce que prévoit la Constitution et ainsi permettre au peuple de trancher, avec un référendum.

Mais lui est un « sachant » persuadé de détenir LA vérité et donc il entend l’imposer à tout le pays. Il refuse donc tout référendum afin de trancher le débat.

Dans un avenir proche, le Conseil constitutionnel donnera sa réponse vers le15 au 20 avril, soit dans environ 3 semaines puisqu’il a été saisi de la Loi sur les retraites.

Si le texte de Loi est validé, le Président aura 15 jours pour la promulguer.

D’ici là, Macron fait un « bras d’honneur » à tout dialogue et joue le pourrissement et l’essoufflement du mouvement, tout en comptant sur les violences des antifas pour l’aider à discréditer le mouvement.

C’est d’ailleurs pour cela que Macron ne fait rien pour impuissanter les hordes violentes antifas.

Invoquant comme argument « On ne peut pas les arrêter de manière préventive », Il faut qu’ils commettent un délit. Pourtant, la police l’a fait pour les patriotes le soir du match France Maroc, mettant en garde à vue « préventive » les patriotes qui souhaitaient manifester, dans les rues, leur joie de la victoire.

Ajoutons qu’il serait parfaitement possible d’obliger les antifas, que la police connaît parfaitement, à pointer durant les heures des manifestations afin de les empêcher de participer à ces manifestations et d’y commettre des dégâts.

Le refus de Macron de le faire prouve sans équivoque que les antifas lui rendent service. 

Au final, on constate que Macron – Mélenchon forment un couple totalement complice qui œuvre à instaurer en France un chaos complet.

Avec leur numéro de duettistes, chacun sur son créneau, ils réalisent ensemble un travail de sape visant en définitive à la destruction de notre pays.

Leurs désaccords apparents ne peuvent trompés que les naïfs. En vérité, ces deux-là ne sont que les deux faces d’une même pièce.

Pour sa part, l’intersyndicale annonce une nouvelle mobilisation nationale jeudi 6 avril. Et même si aujourd’hui les chiffres de participants ont un peu baissé, ils restent à un niveau très élevé.

Le 6 avril, la mobilisation sera certainement encore massive. L’affaire est loin d’être terminée. Macron n’a pas encore gagné.

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lundi, 27 mars 2023

L’école : … la fabrique des abrutis.

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Bernard Germain

Peut-être cette information vous a-t-elle échappé mais elle vaut pourtant son pesant de cacahuètes. Elle concerne l’apprentissage de la lecture par les enfants. 

Le 23 février 2023, Louis Maurin, le responsable de « l'Observatoire des inégalités », regrette, dans une tribune que « près de la moitié des parents diplômés de l’enseignement supérieur apprennent à lire à leurs enfants avant le primaire ». Il en conclut que cela accentuerait les inégalités sociales.

En effet, lorsque les enfants débutent l’école certains ont déjà des connaissances et un vocabulaire que les autres n’ont pas. C’est donc, pour lui, injuste et ne permet pas l’égalité entre les enfants.

Dans un esprit égalitaire, on pourrait imaginer qu’il conviendrait de retirer tous les enfants à leur famille et les confier à l’État qui serait garant de leur assurer les mêmes conditions de départ, gage de leur égalité au moment de démarrer l’école.

Vous l’aurez compris cette solution n’a heureusement aucune chance de voir le jour.

Plus sérieusement, un esprit logique et voulant « lutter contre les inégalités sociales » déduirait de l’affirmation de Louis Maurin qu’il faut trouver des moyens pour aider les enfants des milieux les moins favorisés à acquérir les connaissances et le vocabulaire qui leur manquent, avant d’aller à l’école.

Or, curieusement, Louis Maurin rejette cette solution car cela demanderait « des moyens considérables, pour des effets incertains ».

Mais alors … comment faire ? 

La solution de Louis Maurin est stupéfiante.

Tenez-vous bien. Pour lui la solution consiste à « repousser d’un an l’âge d’apprentissage de la lecture à l’école ».

Pour Louis Maurin, la solution est donc de… retarder tous les élèves pour l’apprentissage de la lecture. Cette mesure serait égalitaire.

En fait, cette solution c’est l’instauration de la médiocrité et de l’ignorance pour tous.

Je suis sûr que certains lecteurs penseront que ce que je viens d’écrire est une mauvaise blague.

Mais non, c’est la stricte vérité et la triste réalité de notre école livrée à des pédagogistes fous qui la détruisent depuis des décennies et «forment» des élèves dont le niveau ne cesse de s’effondrer.

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vendredi, 24 mars 2023

Quelques leçons essentielles après les manifestations de jeudi

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Bernard Germain

Il y avait du monde, beaucoup de monde dans les rues ce jeudi 23 mars, à l’appel de l’intersyndicale, pour protester contre la réforme des retraites voulue par Macron. Leur objet se résumait en un mot d’ordre : « Non aux 64 ans ».

Évidemment, pour un salarié faisant un travail pénible, deux ans de plus c’est insupportable. Et on ne peut que comprendre la colère de ceux qui sont concernés.

Mais les autres ? Pourquoi manifestent-ils ?

Selon moi, parce que cette réforme des retraites est « la goutte d’eau qui fait déborder le vase ». Effectivement, il faut être fou comme Macron -qui vit dans un monde parallèle-  pour vouloir imposer cette réforme au moment où la population vit une période terrible avec inflation, explosion du coût de l’énergie, envolée du prix des carburants… Dans ce contexte, il faut dire qu’en plus Macron a tout fait pour mettre le feu aux poudres.

Absence de débat en première lecture à l’Assemblée Nationale, grandement facilitée par les près de 20.000 amendements de la NUPES qui ont donné le prétexte au pouvoir de court-circuiter la chambre.

Vote bloqué au Sénat par invocation de l’article 44 et approbation de la Loi. Vote majoritaire de la Loi en commission mixte, dont le résultat était connu d’avance vu sa composition. Enfin, activation du 49-3 en seconde lecture à l’Assemblée Nationale, bloquant tout débat et vote sur le texte. La question devenant : faire tomber ou pas le gouvernement (motion de censure).

Le gouvernement Borne a été sauvé (à 9 voix près) par LR … qui à cette occasion a signé son arrêt de mort.

Au final, une procédure législative qui est une véritable escroquerie démocratique, provoquant à juste titre la colère de la population dont près de 80 % est contre la réforme.

Ajoutons que l’intervention du Président mercredi 22 mars à 13H00 n’a fait que jeter de l’huile sur le feu, déjà conséquent, tant elle était provocatrice et hors sol.

On notera au passage un petit fait bien révélateur.

Des internautes ont relevé qu’au début de l’entretien, Macron portait une montre de grande marque. Les connaisseurs disent qu’elle vaut 80.000€.

Durant cet interview, on voit Macron mettre les mains sous la table et lorsqu’il les ressort, il n’a plus de montre.

C’est vrai que ça la fout mal quand on demande au peuple de se serrer la ceinture, d’avoir une montre d’une telle valeur au poignet.

Bref, tout cela explique pourquoi tant de gens étaient présents à cette manifestation, tant est caricatural et provocateur le déroulé de ces évènements.

Reste qu’on ne peut manquer de rappeler que pour la plupart, ces manifestants ont voté pour Macron il y a moins d’un an, alors qu’il avait en toutes lettres les 65 ans dans son programme électoral.

A l’époque, ceux qui ont mis un bulletin Macron dans l’urne, l’ont fait principalement pour « faire barrage au fascisme qui menace la France ».

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lundi, 20 mars 2023

49-3 … à 9 voix près !

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Bernard Germain 

À 9 voix près la motion de censure de LIOT (groupe de députés « indépendants ») a été rejetée. Il fallait 287 voix aux opposants. Ils en ont obtenu 278. Le gouvernement n’est donc pas « censuré » et la Loi sur la retraite du gouvernement est automatiquement adoptée de ce fait.

Le gouvernement a donc gagné.

Mais c’est une victoire à la Pyrrhus. C’est à dire une défaite maquillée en victoire.  Les masques sont tombés. Et à l’évidence une page s’est tournée à cette occasion. Le gouvernement Borne-Macron est plus que jamais isolé. 80 % de la population est contre la Loi retraite.

L’Assemblée nationale n’a pas pu discuter du texte en première lecture. Le sénat a vu ses débats amputés par un vote bloqué imposé par le gouvernement. Un accord a été trouvé en « commission mixte » mais ce n’était que de la poudre aux yeux.

En seconde lecture, l’assemblée nationale n’a pas pu discuter ni voter, car le gouvernement a engagé sa responsabilité et la situation est devenue : soit le gouvernement tombe soit son texte est adopté sans vote.  On remarquera au passage que cette utilisation de l’article 49-3 est une perversion de l’esprit et de la lettre du texte de 1958.

En effet, cet article était initialement prévu pour contraindre la majorité à céder devant le pouvoir en cas de désaccord. Là nous assistons à une utilisation pour imposer à l’opposition de se taire face aux projets du pouvoir. C’est donc le contraire de ce qu’avait prévu les rédacteurs de la constitution de 1958  Quant aux responsables de ce sauvetage gouvernemental c’est limpide: ce sont les LR.

Aujourd’hui, 20 mars 2023, LR a signé son arrêt de mort.

Ils ont sauvé le gouvernement et Macron… ils ne s’en relèveront pas ! LR a chanté pendant des semaines et des mois la petite chanson…  « nous sommes l’opposition à Macron, nous sommes la vraie droite ».

Déjà, suite à l’élection présidentielle, la moitié de LR a quitté ce parti pour rejoindre Macron. Eric Ciotti a essayé de maintenir LR en disant qu’il assumait d’être l’opposition à Macron. On voit aujourd’hui ce qu’il faut en penser.

Pour faire bonne mesure, LR annonce une réunion de son instance dirigeante demain matin afin de sanctionner ceux qui ont voté la motion de censure. Des têtes vont donc tomber. Il est désormais incontestable que LR n’a rien à voir avec une opposition à Macron.

Ce 23 mars, les masques sont tombés et LR en est mort, se montrant ouvertement comme le sauveur de Macron. Dans les prochaines élections, seuls les imbéciles mettront encore un bulletin de vote en pensant s’opposer à Macron. Reste que cette mort de LR est une bonne chose. À toute chose malheur est bon. Maintenant c’est indiscutable, il y a Macron et la gauche (en fait l’extrême-gauche) d’un côté.

De l’autre, il y a les « patriotes » et les « nationaux ». Le paysage politique s’éclaircit. Que va-t-il se passer maintenant ? Personne ne le sait.

Tous les opposants à la Loi sur les retraites de Macron sont fous furieux. Des manifestations spontanées ont déjà lieu. Peut-être assistons-nous au début d’un mouvement social de grande ampleur.

Souvenons-nous que Villepin en 2006 avait voulu le CPE. Une énorme mobilisation n’avait pas empêché la Loi d’être votée. Pourtant la Loi ne fut jamais appliquée alors qu’elle avait même été promulguée. Ce sera peut-être une répétition de ce scénario avec la Loi sur les retraites. 

Autre possibilité, le conseil constitutionnel peut aussi retoquer le texte. Le conseil sera saisi demain, notamment par le RN mais aussi par d’autres partis. Toujours est-il que le Premier ministre est en grande difficulté, tout comme le Président.  S’il en fallait une preuve, le texte sur l’immigration vient d’être renvoyé aux calendes grecques.

Reste que le Président Macron, son gouvernement et sa « majorité » ne tiennent plus qu’à un fil. La dissolution de l’assemblée nationale n’est peut-être plus loin. S’il dissout, le Président prendra le risque de se retrouver avec une majorité contre lui. Il n’aurait alors comme solution qu’une cohabitation ou … sa démission et son départ.

Les prochains jours seront décisifs.

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Eric Zemmour, élu député, aurait-il voté les 64 ans ?

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Bernard Germain, administrateur à la Sécurité Sociale pendant près de 20 ans dont 10 ans comme Vice-Président d’une caisse primaire. 

Éric Zemmour est en ce moment victime d’un harcèlement des journalistes qui ne cessent de lui demander s’il aurait voté ou pas la réforme sur les 64 ans.

Personnellement, je pense qu’il n’aurait pas voté cette Loi. Voilà pourquoi.

Pris en soi, il est évident que pour un salarié - spécialement s’il fait un travail pénible - deux ans de plus en fin de carrière, à l’âge où on est le plus fatigué, ce n’est pas rien. Et sur ce plan on comprend et on approuve aisément que la population, à 80 %, soit vent debout contre cette décision qu’elle trouve injuste et qui ne fait qu’aggraver les conditions de vie des seniors.

Notons toutefois que la question ne se résume pas au seul problème de l’âge de départ.

Loin s’en faut. Alors reprenons les différents éléments du problème.

Le premier argument invoqué pour justifier la réforme est le déficit du système (autour de 15 milliards)… dans quelques années.

Il faut savoir que le régime des retraites « coûte » 331,6 milliards d’€ par an (en 2020) selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). Soit 40,8 % du total des prestations sociales versées en 2020, ce qui représente 14,4 % du PIB (Produit Intérieur Brut) c’est à dire l’ensemble des richesses produites en une année par le pays.

15 milliards par rapport à presque 332 milliards, ce n’est pas grand-chose. En tout cas, il n’y a pas de quoi ruiner ni tuer le système.

Par comparaison, on rappellera au lecteur que l’immigration coûte 40 milliards PAR AN (690€ par jour pour un migrant) en France et là personne ne tombe en syncope.

Ajoutons, selon Charles Prats (Cour des Comptes), que la fraude sociale représente entre 40 et 50 milliards PAR AN en France, avec notamment plus de 2 millions de fausses cartes vitales en circulation et de nombreuses retraites payées à des plus que centenaires habitant dans le Maghreb et en Afrique. Là non plus personne ne tombe en syncope.

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samedi, 18 mars 2023

Migrants : les bobos de la ville font la leçon aux habitants de Bélâbre

Valeurs Actuelles a réalisé un reportage à Bélâbre (36) où le maire à migrants, Laurent Laroche, veut à tout prix installer un CADA. Le plus remarquable, c’est qu’il n’y a nullement été obligé par le préfet, comme de nombreux autres maires en France. Non, non lui a tout devancé. Sans en parler à personne et surtout sans demander l’avis de sa population.

Ce maire est un enragé de l’immigration et n’a que faire de l’opposition des ses administrés.

C’est tout l’intérêt de ce reportage vidéo de Valeurs Actuelles qui est allé interroger les habitants et ce qu’ils disent mérite d’être connu.

Le gérant de l’épicerie : « On ne sait rien des personnes qui vont arriver et surtout ce qu’elles vont faire de leurs journées, car à Bélâbre, il n’y a rien à faire. On aurait dû me concerter car je suis juste à côté du Cada ». (…)

« À Argenton-sur-Creuse (où il y a un CADA), le président de l’union des commerçants en est venu à demander à la mairie des caméras de surveillance tellement ça se passe mal depuis plusieurs mois, alors qu’on essaye de nous faire croire le contraire. »

Une vieille dame : « Je suis venue il y a plusieurs années parce que c’était un petit village sympathique, il y a tout ce qu’il faut. Maintenant je déchante ».

Un habitant : « J’ai quitté Paris pour fuir tous ces migrants, il y a 20 ans, pour venir à Bélâbre vivre tranquillement. Mes enfants ont été agressés par ce genre de personnes. Donc j’ai quitté la capitale. »

Le journaliste lui dit, « vous avez fui l’immigration et aujourd’hui c’est l’immigration qui vous rattrape. »

L’habitant répond : « Oui, c’est vrai. Ce que je cherche à 66 ans, c’est la tranquillité ».

Plusieurs interviewés parlent de quitter Bélâbre si le CADA s’installe.

Mais déjà l’effet catastrophique de l’installation du CADA est visible. Il faut vendre sa maison pour partir et un habitant qui a déjà sa maison en vente dans une agence confirme qu’il a été obligé de baisser son prix.

Un autre habitant interviewé : « Le prix de ma maison avait été estimé il y a quelque temps. Aujourd’hui, l’estimation a été baissée de 20 000 € ».

Que du bonheur l’arrivée de ce CADA. C’est indiscutable.

La friche industrielle qui abritera le CADA a été vendue pour 40 000 € à Viltaïs. Il faudra dépenser 1,2 millions d‘€ pour y créer les appartements qui serviront à accueillir les 40 immigrés.

Il est question d’y construire des chambres de 9 m² pour recevoir les migrants.

À noter qu’il n’y a aucun terrain disponible avec cette future structure donc les migrants auront comme choix de rester dans leur chambre ou de « zoner » sur la place du village. Ce qui fait craindre des problèmes d’insécurité à la population, comme constaté dans moult endroits.

Au café du village, un consommateur est interviewé : « J’ai habité pendant 10 ans en région parisienne. J’habitais dans les cités. Moi j’ai fui ça. J’ai pas envie que ça vienne ici. »

Le maire de St-Gilles (commune proche) est interviewé à l’occasion de son passage à Bélâbre : « Je suis contre ce projet de CADA. Normalement si on installe un centre comme celui-là, c’est parce qu’il y a un bassin d’emploi, des transports, bref là où les gens peuvent faire quelque chose. Mais surtout pas dans le ruralité. Là il font ça pour désengorger Paris afin que ça se passe bien pendant les jeux olympiques.

J’ai essayé d’aborder ce problème de maire à maire. Mais ces gens sont repliés sur eux-mêmes, ne parlent qu’avec ceux qui partagent leur avis.

La démocratie, pour ces gens-là, c’est bien quand ça va dans leur sens ».

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Samedi 11 mars, à 11H00, à Bélâbre c’est jour de manifestation contre le projet du maire.

Une contre-manifestation est également là.

Des gens à l’évidence très remontés, dont bien peu sont de Bélâbre. Tous sont des bien-pensants dénonçant la manifestation avec les habituels arguments : « la France doit être un terre d’accueil », « vous serez peut-être un jour des réfugiés », « il faut protéger les réfugiés », etc.

Accompagnés des habituelles insultes à l’adresse de la population qui refuse : « racistes, fascistes ».

Chose stupéfiante, le préfet n’a pas jugé utile de déployer les forces de gendarmerie pour séparer la manifestation et la contre-manifestation. Il n’y a que quelques gendarmes, même pas casqués.

Mais le préfet est pour le CADA, donc il le montre clairement en n’empêchant pas les contre-manifestants de venir au contact avec les manifestants.

Ce faisant il prend le risque d’affrontements entre les deux camps et n’assume pas l’une de ses missions qui est de garantir le maintien de l’ordre public et surtout de garantir aux manifestants leur droit de manifester sans être menacés.

Honte à ce préfet !

Lorsque la manifestation commence, les intervenants sont obligés de parler sans sonorisation.

Un contre-manifestant, visiblement attaché à la liberté d’expression, a coupé le fil électrique de la sono.

Et pour finir ce travail « anti-démocratique », les contre-manifestants, que le préfet a laissé venir presque au contact, font autant de bruit que possible pour empêcher ceux qui dénoncent le CADA de se faire entendre.

Peut-on montrer plus clairement ce qu’est la démocratie pour ces bien-pensants qui soutiennent l’arrivée de migrants ?

Si un jour ils arrivent au pouvoir, quiconque n’aura pas leurs idées sera impitoyablement soumis au silence, ainsi que les organes de presse jugés « incorrects ».

La démocratie ils ne la supportent que si les gens disent ce qu’ils veulent entendre sinon, ils imposent le silence y compris et surtout par la violence.

Ces pauvres gens ne se rendent même pas compte que les vrais fascistes… ce sont eux !

Ils n’ont aucun respect pour une opinion qui n’est pas la leur, et ne sont nullement gênés d’utiliser les méthodes des régimes autoritaires pour bâillonner leurs opposants.

Mais surtout, surtout… combien de ces gens bien-pensants vivent au contact de ce qu’ils souhaitent voir s’installer chez les autres. Combien habitent dans des cités HLM au contact d’une majorité d’immigrés ? Combien habitent à côté d’un CADA ? AUCUN.

Un conseiller régional, anti CADA est présent à la manifestation. Il est aussi interviewé et ses propos sont on ne peut plus clairs.

Il dénonce l’échec complet des politiques gouvernementales successives dont le résultat est la situation catastrophique dans laquelle se trouve aujourd’hui la ruralité, comme ils disent.

Il indique que pour s’en sortir, il faut réindustrialiser les campagnes avec de petites unités de production couplées à une véritable politique de la natalité aidant spécialement les habitants des campagnes.

À l’inverse, le gouvernement – soutenu par la politique de l’Europe – entend solutionner le problème en imposant l’arrivée de populations venues de l’autre bout de la terre, ce qui créera immanquablement de multiples problèmes. Tout en provoquant la colère des habitants.

Pour preuve de la réalité de ces politiques alternatives, le maire s’est vu proposer par un entrepreneur un projet d’implantation d’une activité qui créera 20 à 25 emplois à Bélâbre. En lieu et place du CADA.

La décision doit être prise lundi 20 mars, lors d’un conseil municipal extraordinaire.

Que choisira ce maire immigrationniste ?

Le projet de cet entrepreneur avec 20 à 25 emplois à la clé, ce qui redynamisera à l’évidence ce petit village, ou l’installation d’un CADA qui n’apportera que des problèmes ?

Triomphe du bon sens ou de l’idéologie ?

Réponse lundi 20 mars …

Bernard Germain

Porte-parole de la

Coordination Partout Callac cliquez ici

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mercredi, 15 mars 2023

Callac : Viltaïs traite comme du bétail dix Soudanais imposés à la population

viltais.jpgBernard Germain 

Le 11 janvier 2023, suite à notre action contre le projet Horizon (notamment grâce à l’association « Les Amis de Callac et ses environs »), le maire annonçait l’abandon du projet Horizon qui prévoyait l’arrivée de 70 familles immigrées, dans ce bourg de 2200 habitants.

Dans notre communiqué annonçant notre victoire nous écrivions :

« Pour l’instant, Callac est sauvé. A moins que le Préfet ne s’entête et veuille imposer avec Viltaïs ce qui a été évité avec la fondation MERCI et son projet horizon.

Le plus sage serait que le Préfet en reste là et que Callac retrouve son calme.

Mais s’il entend continuer, nous reprendrons la mobilisation et il nous trouvera sur sa route.

L’avenir nous dira rapidement à quoi nous en tenir... »

Malheureusement nos paroles n’ont pas été entendues par le préfet, et l’association Viltaïs continue à agir à Callac pour l’arrivée de migrants avec la complicité de la municipalité.

Certes, ces arrivées sont très réduites mais elles méritent toute notre attention.

En début de semaine, une famille soudanaise est arrivée à Callac, amenée par Viltaïs.

Cette famille est composée d’un couple et de 8 enfants, soit 10 personnes.

La femme est enceinte et le mari semble être malade. Ils ne parlent pas français.

Ce qui est incroyable, c’est les conditions d’installation que Viltaïs a réservées à cette famille.

Des matelas à même le sol du logement, un peu d’argent … et c’est tout.

Danielle Le Men, présidente de l’association des Amis de Callac dénonce : 

« Viltaïs propose l’asile à des migrants mais n’est même pas capable d’accueillir ces réfugiés dans des conditions décentes. Actuellement, ils sont traités comme du bétail. » 

Faut-il rappeler que Viltaïs a touché 2,5 millions d’€ au titre de 2022, payés en 2023, pour financer son action à Callac ?

Cet argent reçu par Viltaïs, ce sont des subventions, c’est à dire nos impôts !

Ils prétendent faire de l’humanitaire, mais en fait se comportent comme des négriers.

On croit rêver, 2,5 millions de subvention pour fournir quelques matelas à même le sol et un peu d’argent liquide. Ces gens n’ont aucune honte.

Je rappelle mon article, publié par Riposte Laïque « Le « business » pourri des associations à migrants » publié le 16 février 2023, dans lequel je dénonçais notamment l’association Viltaïs qui d’ailleurs a été épinglée par un rapport de la Cour des Comptes de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour sa gestion très « limite ».

Callac vient de nous en fournir un nouvel exemple consternant.

La situation est tellement honteuse et scandaleuse que la mairie de Callac, très gênée par cette situation alors qu’elle soutient l’arrivée de migrants avec Viltaïs, a mandaté le Secours Populaire local pour intervenir et venir en aide à cette famille totalement abandonnée.

Mais là aussi, le Secours Populaire ne peut vivre et agir que grâce aux subventions perçues, notamment dans le cas d’espèce grâce aux versements de la Mairie de Callac donc avec l’argent des callacois.

Au final, aucun callacois n’a demandé de faire venir ces pauvres gens. Ils ont même clairement dit qu’ils étaient contre cette immigration qui leur est imposée.

Pourtant les pro-immigration, notamment parmi les élus municipaux, continuent d’en faire venir via Viltaïs, malgré le rejet du projet Horizon.

Que va-t-il falloir pour que les élus du conseil municipal de Callac comprennent que les callacois ne veulent pas de ces arrivées d’immigrés ? Que ce soit avec Horizon ou Viltaïs.

Que va-t-il falloir pour que les élus municipaux de Callac comprennent que Viltaïs est une association qui « fait de l’argent » grâce aux migrants mais les traite comme du bétail 

Que va-t-il falloir pour que les élus municipaux de Callac comprennent que depuis les passeurs jusqu’aux associations de terrain telle Viltaïs, il y a toute une chaîne d’intervenants pour lesquels l’immigration n’est qu’un business comme les autres dont l’objet est simplement de gagner de l’argent sur la misère du monde, tout en prétendant défendre de grands principes généreux ?

Dans le réel, on est très loin des sentiments « généreux » invoqués pour nous faire la morale et culpabiliser et dénoncer comme « fasciste » ou « extrême-droite » quiconque ose s’élever contre cette politique immigrationniste qui va indiscutablement aboutir à détruire la France, sa culture et son identité en la noyant dans une population de plus en plus nombreuse mais qui malheureusement n’a, pour l’essentiel, nullement l’intention de s’assimiler et de vivre en bonne intelligence avec les populations locales.

Ce triste exemple, qui vient de se produire à Callac, ne fait que nous rappeler que tous les bien pensants sont totalement prisonniers de leur idéologie immigrationniste et n’arrivent même pas à tirer les leçons des évènements qu’ils ont pourtant sous les yeux.

A l’inverse, ces évènements sont pour nous la confirmation de la justesse de notre combat.

23:26 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 08 mars 2023

Le Président tunisien… ma nouvelle idole, comme le ministre de l’Intérieur anglais.

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Le président tunisien Kais Saied

Bernard Germain 

Les bien-pensants et autres immigrationnistes sont fous-furieux !

Vous vous rendez compte… face à l’invasion migratoire venue d’Afrique sub-saharienne qui frappe la Tunisie, le Président tunisien Kais Saied a osé déclarer : « Ils veulent changer la composition de la démographie tunisienne. C'est un complot pour s'attaquer à l'État, au peuple et à l'identité tunisienne. »

Changez juste un mot dans cette déclaration et elle devient : « Ils veulent changer la composition de la démographie française. C'est un complot pour s'attaquer à l'État, au peuple et à l'identité française ».

Vous, je ne sais pas, mais moi je trouve qu’il a plein de bon sens ce Président Tunisien.

D’ailleurs, cela me rappelle une blague de Coluche (qui serait certainement en taule s’il disait cela aujourd’hui) :

« Vous savez, quand on dit :

  • « Le Mali aux Maliens »… tout le monde dit BRAVO !
  • « Le Sénégal aux Sénégalais »… tout le monde dit BRAVO !
  • « La Tunisie aux Tunisiens »… tout le monde dit BRAVO !
  • « La France aux Français »… tout le monde dit FACHOS ! »

Mais le Président tunisien ne s’arrête pas en si bon chemin. Il ajoute :

Cette immigration clandestine relève d’une «entreprise criminelle ourdie à l’orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie», afin de la transformer en un pays « africain seulement ».

Là encore, changez deux mots et tout devient clair :

Cette immigration clandestine relève d’une « entreprise criminelle ourdie à l’orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la France », afin de la transformer en un pays « européen seulement ». Limpide… non ?

Et il complète son propos en déclarant : « Ceux qui sont à l’origine de ce phénomène font de la traite d’êtres humains tout en prétendant défendre les droits humains ».

Quant aux pays africains d’où sont originaires ces migrants, le Président tunisien affirme : « ils reçoivent de l'argent pour implanter des Africains en Tunisie ». En l’occurrence, c’est l’ONU.

Nous c’est l’Europe, qui verse des millions d’Euros aux États et à toutes les organisations pro-immigrations pour amener des millions de migrants en Europe « tout en prétendant défendre les droits humains ».

On comprend aisément la fureur des immigrationnistes face à ces déclarations du Président tunisien, qui défend son pays, ses frontières, sa culture, et son identité.

Mais surtout ces déclarations du Président tunisien flanque par terre tout le discours culpabilisant dispensé par les bien-pensants qui ne cessent de dire aux français contre l’immigration qu’ils sont des salauds. Et les mêmes de dire « il faut les accueillir, il fuient la guerre », « il faut être ouverts et solidaires », « Ce sont des chances pour la France »… et autres balivernes.

Avec ses déclarations, le Président tunisien a jeté un sacré pavé dans la mare !

Mais le plus fort est à venir.

Ce Président ne se contente pas de faire des déclarations fort pertinentes. Il joint les actes à ses paroles. Et lui n’y va pas par quatre chemins… il met en œuvre la remigration. Oui, vous avez bien lu… la REMIGRATION !

En France et en Europe, on nous explique en permanence qu’il est impossible de renvoyer tous ces migrants qui s’imposent sur nos territoires.

Darmanin, par exemple, nous dit qu’il est impossible d’obtenir les fameux « laissez-passer consulaires » et que donc ont ne peut pas les expulser. C’est curieux, mais le Président tunisien n’a aucun problème de ce type. Il annonce qu’il ne veut pas de tous ces migrants et… oh miracle, les États dont ils sont issus rapatrient leurs ressortissants.

Suite aux propos très fermes du président tunisien, les ambassades du Mali, du Congo et du Burkina-Faso rapatrient leurs ressortissants. Donc, c’est possible… alors quand est-ce qu’on fait la même chose M. Darmanin ?

Quant au porte-parole de la Garde nationale Houssemeddine Jebabli, il prévient que les Tunisiens qui hébergent ou emploient des migrants clandestins seront arrêtés.

Moi je les trouve épatants ces tunisiens. Ce Président tunisien… c’est ma nouvelle idole !

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Mme Suella Braverman, ministre de l'Intérieur britanique

En Europe, j’ai aussi une idole.

Pour la trouver, il suffit de traverser la Manche. Oui, elle est en Angleterre et n’est autre que le ministre de l’Intérieur anglais. Mme Suella Braverman qui a déclaré : « Il est injuste que des gens qui ont traversé toute une série de pays sûrs, puis sont arrivés illégalement au Royaume-Uni, abusent de notre système d’asile. Cela doit cesser ».

Elle a donc présenté mardi 7 mars, un projet de Loi au parlement allant dans ce sens.

L’objectif du gouvernement britannique est d’empêcher les migrants qui ont traversé la Manche illégalement d’effectuer une demande d’asile au Royaume-Uni. Ils ne pourront donc plus déposer de demande d’asile et une fois expulsés, ils seront interdits de séjour outre-Manche. Quant à leur expulsion, elle se fera vers un pays « sûr » ou vers le Rwanda, avec lequel la Grande-Bretagne a déjà passé une convention pour accueillir les expulsés

Dites-moi… on ne pourrait pas faire la même chose en France ?

Voter une Loi interdisant de déposer un dossier de « réfugié » si on est entré illégalement. Et se voir expulsé ipso facto vers son pays d’origine ou un pays « sûr ».

Mais là, si on veut prendre ces mesures, on tombe sur un problème sérieux… notre appartenance à l’Europe qui impose à ses membres des textes les empêchant de prendre ce type de décisions, ce qui leur retire de facto toute indépendance nationale.

L’Angleterre peut voter ce type de Loi, car elle a voulu retrouver son indépendance nationale. Pour ce faire elle est sortie de l’Europe en décidant le Brexit. Et depuis, elle décide de son propre destin et vote les Lois qu’elle décide.

Si on ne peut sortir du carcan des textes européens qui nous imposent notamment de subir cette invasion migratoire il faudra, comme les anglais, sortir de l’Europe.

Et qu’on ne me dise pas que ce serait la faillite et la ruine pour la France si nous sortions de l’Europe. On a entendu pendant des mois et des années cette petite musique s’agissant de l’Angleterre.

Aux dernières nouvelles, ce pays se porte bien et la City est même restée la principale place financière en Europe.

Alors, à d’autres cet argument… !

Reste que, pour le moment, j’ai trouvé deux nouvelles idoles : le Président tunisien et le ministre de l’intérieur anglais.

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vendredi, 24 février 2023

A la veille de la manif de Saint-Brévin : CRÉATION DE LA COORDINATION NATIONALE "PARTOUT CALLAC"

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Bernard Germain

Porte-parole de la Coordination "Partout Callac"

La Coordination "Partout Callac" est là pour vous aider ... !

Voilà ce qu'a déclaré Macron devant les préfets réunis à l'Elysée le 15 septembre 2022.


La "transition démographique", c'est à dire l'arrivée massise d'immigrés dans les campagnes doit faire l'objet d'une Loi discutée et votée au parlement au printemps 2023. Sans attendre cette Loi, Macron a donné ordre à ses préfets de commencer à placer des migrants dans les campagnes en s'appuyant sur des associattions gavées de suventions (...nos impôts) pour "accompagner" les migrants. Ce projet n'était nullement dans le programme du candidat Macron. Comment peut-il décider d'un pareil projet qui aura autant de conséquences pour les français sans les consulter par voix de référendum ?

Cela montre tout le mépris qu'il a pour le peuple français qui va devoir subir les conséquences de tout cela mais n'a pas son mot à dire. Cela souligne aussi le peu de cas que Macron fait des élus de la république, qui sont ouvertement contournés avant même qu'ils n'aient pu discuter et voter la Loi.

Des milliers de maire vont être confrontés à l'arrivée de ces migrants dans leurs communes. Certains seront collaborationnistes. D'autres seront opposés. Reste que de nombreux problèmes vont se poser partout en France.

Par exemple, comment vont faire les enseignants pour faire la classe avec 10, 15 ou 20 gamins ne parlant pas français ? Ils devoir choisir entre s'occuper de ces enfants et délaisser les autres ou s'occuper des enfants "français" et laisser dans leur coin les enfants des migrants. Mais ce qui est sûr, c'est que le niveau scolaire va s'effondrer. Autre exemple, comment vont réagir les français de tous ces petits villages face aux revendications communautaristes qui ne manqueront pas de s'exprimer rapidement ? Demandes de magasins Hallal, de mosquées, d'écoles coraniques, ou encore port du voile dans les rues... etc. Autant de problèmes qui pourraient se révélés explosifs.

Et puis, il y a le problème de l'insécurité. Tous les immigrés ne sont pas des délinquants, mais il s'en trouve parmi eux. Le ministre de l'intérieur lui-même a confirmé qu'il existait un lien entre délinquance et immigration. A Beyssenac (957 habitants) ou doit être installé un CADA (Centre d'Accueil pour Demandeur d'Asile) une habitante, exprimant le sentiment général a déclaré : "on ne va plus pouvoir laisser la porte ouverte".

Sans parler de ce qui scandalise le plus les Français... pourquoi y a-t-il autant d'argent pour les immigrés alors qu'il n'y a pas un sous pour aider les français en difficulté. Rappelons qu'il y a 10 millions de français pauvres. Le bon sens c'est de dire : il faut d'abord aider les français. Quand on aura supprimé la misère en France il sera toujours temps d'aider le reste du monde. Sauf qu'aujourd'hui c'est le contraire que fait le gouvernement. Il y a des milliards pour les immigrés, quant aux Français... ils peuvent crever, cela lui est égal.

De nombreux villages français sont aujourd'hui confrontés à tous ces problèmes avec l'arrivée prochaine de migrants. Nombreux sont les habitants à refuser de se voir imposer cela sans réagir. Ils souhaitent s'opposer à ces projets immigrationnistes mais souvent ne savent pas trop comment s'y prendre.

C'est pour cela que nous avons pris l'initiative de créer la Coordination "Partout Callac" et ce site afin de les aider à s'organiser et leur faire profiter de notre expérience acquise à l'occasion de notre combat victorieux à Callac.

Vous souhaitez de l'aide et un soutien pour le combat contre l'arrivée de migrants dans votre village ? ...alors ne restez pas seuls dans votre coin, envoyez-nous un mail (rubrique "Contact" du menu). Nous vous répondrons rapidement et vous aiderons à vous organiser et à mener le combat. Vous pouvez compter sur nous.

Contre l'invasion de nos campagnes on s'organise... contactez-nous !

Consultez le site Partout Callac cliquez ici

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jeudi, 23 février 2023

L’Huma se surpasse… et atteint des sommets

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Bernard Germain

Je vous disais hier que selon les bien-pensants, la France serait au bord du "fascisme". Dans son édition du mardi 21 février, l’Huma - journal du Parti communiste français - confirme que tous ceux qui affirment cela sont simplement tombés sur la tête.

Émilien URBACH, sur ce plan, est un champion toutes catégories. Il est l’auteur d’un article ignoble, dans l’Huma, qui le déshonore définitivement dans la catégorie « journaliste ». Il a peut-être une carte de presse, mais la manière dont il fait son travail est juste hallucinante. Vous lui accordez près d’une heure d’entretien (comme ce fut mon cas il y a deux jours), et, au bout du compte, à la lecture de l’article… il ne reste qu’une seule phrase de tout ce que vous avez dit. Au milieu d’une marée d’insanités. L’éthique du journaliste qui informe honnêtement son lecteur, il ne doit même pas avoir entendu parler du concept. Pas plus qu’il ne doit savoir ce que cela veut dire de rapporter « honnêtement » les propos de quelqu’un qu’il a jugé bon d’interviewer.

Lui, c’est plutôt le journaliste du type Pravda, bien dans la « ligne du parti » et bas du front. On aurait juste envie de lui dire « Oh Émilien, arrête ton char on n’est pas à Prague ! » tellement son article est grotesque et caricatural.

Par exemple, le gars ne redoute pas d’inclure dans son article à propos de Callac : « Mi-janvier 2023, la municipalité de Callac (Côtes-d’Armor) annonce, après un « tsunami de violences », selon les termes de Laure-Line Inderbitzin, maire adjointe PCF, l’abandon de son projet Horizon ».

Ce garçon doit être mal renseigné. Les seules violences vues et constatées par tout le monde, ce sont celles des "antifas" qui ont agressé nos manifestations des 17 septembre et 5 novembre. De même qu’ils ont agressé la présidente de l’association des Amis de Callac et ses environs le 28 janvier, à l’occasion des vœux du maire. Ce qui fut également l’occasion d’un troisième affrontement entre les "antifas" et les gendarmes sur la place de la mairie. Un gendarme fut blessé et une voiture de gendarmerie taguée.

Mais cela … l’Huma s’est bien gardée de le faire savoir à ses lecteurs.

Quant à l’imaginaire « tsunami de violences » ce n’est nullement cela qui a fait plier le conseil municipal. C’est la population de Callac qui a obligé le maire à renoncer à son projet.

Tout simplement parce que la population a bien compris et surtout refusé que des millions soient disponibles pour des gens qui viennent de l’autre bout de la terre mais que pas un sous ne soit disponible pour les habitants pauvres de Callac.

De même les habitants ont refusé, alors qu’il y a 18 % de chômage dans le village, que 75 emplois soient, parait-il, disponibles pour les migrants, mais pas un seul pour les autochtones.

Alors, oui, les habitants étaient en colère contre le maire et le conseil municipal. Et ils le lui ont fait savoir à plusieurs reprises. Et, lorsque la pression est devenue trop forte le maire et son conseil ont jeté l’éponge. C’est cela la vérité. Je l’avais indiquée à ce « journaliste » au cours de notre entretien, mais cela ne figure nullement dans son article.

A propos des mails de menace de mort au journal Le Poher, notre "journaliste" rapporte dans son article : « "Le mail de menace de mort m’est parvenu le lendemain du jour où Bernard Germain a reçu son assignation en justice à la suite de la plainte déposée après la parution de cet article", confie Erwan Chartier. » (Erwan Chartier étant le directeur du Poher).

Visiblement cela ne lui pose aucun problème de rapporter des paroles qui laissent clairement entendre que pour me venger de l’assignation au tribunal, j’aurais envoyé des menaces de mort.

Là on voit clairement que ce journaliste a de l’éthique. Et qu’il vérifie ses infos avant de publier. Parce que c’est grave de colporter de pareilles accusations.

Je l’entends déjà me répondre : « mais ce n’est pas moi qui le dit c’est Erwan Chartier ».

Ben justement, ce n’est pas parce que cet individu aurait dit cela que c’est vrai. Quelle preuve a-t-il fournie confirmant ses propos ? … Aucune.

Puis, vient un passage sur Saint-Brévin où doit s’installer un CADA dans une école maternelle et primaire. Notre journaliste rapporte dans son article : « Leurs méthodes font vraiment peur, alerte Perrine Jacotin, militante de la section locale du PCF. Ils parlent de viols sur les enfants. Ils multiplient les menaces sur leurs sites Internet. Ils s’en prennent aux élus, à la présidente de l’association des parents d’élèves (APE), à la directrice de l’école... »

Vous avez remarqué, lui ne dit jamais rien. Il rapporte seulement les paroles des autres. Un grand classique … comme cela il se protège d’éventuelles poursuites. Courageux le gars, et consciencieux pour rapporter les accusations gratuites des autres.

À Saint-Brévin, c’est tout simple. Les parents disent : « construire un CADA dans l’école c’est une folie. Nous demandons que soit pris en compte le principe de précaution. Si demain, il y a un problème aucun de ceux qui veulent installer ce CADA ne plaidera coupable. Alors on ne veut pas attendre l’accident pour prouver à tous ces immigrationnistes que c’était une folie de mettre un CADA dans l’école. Donc pas de CADA à Saint-Brévin. » Ces paroles sont le bon sens même.

Mais comme d’habitude, au lieu de parler clairement de ce problème, c’est la diabolisation de ceux qui refusent le projet qui est pratiquée. Sans s’intéresser au problème posé. Et l’Huma se prête bien volontiers à cette opération de désinformation de ses lecteurs (peu nombreux d’ailleurs), et se plaît à salir les parents qui s’opposent au projet.

C’est toujours comme cela avec les bien-pensants. Si vous n’avez pas une position conforme au « politiquement correct », vous êtes un "fasciste" ou un "membre de l’extrême-droite". C’est ainsi que je suis qualifié dans l’article, directement par ce « journaliste » cette fois, de « prédicateur xénophobe ».

Cet article contient aussi une somme incroyable d’insinuations pourries et de propos déformés. Mais ce serait trop long de tout relever.

J’allais oublier… une dernière chose qui n’est pas non plus dans l’article de l’Huma.

J’ai déclaré à ce « journaliste » que j’étais d’accord avec Georges Marchais (Secrétaire du PCF en 1980) lorsqu’il déclara au cours de la campagne présidentielle 1980-1981 : « Il faut arrêter immédiatement toute immigration légale et illégale ».

Là, il y eu un blanc au téléphone … un long blanc !

Le pauvre Georges Marchais doit se retourner dans sa tombe de voir ce qu’est devenu aujourd’hui son parti, complètement soumis à l’immigrationnisme.

Quant à notre « journaliste » il mérite indiscutablement le glorieux titre de « bon stalinien ». Et s’il avait vécu à l’époque de Joseph, il aurait sans aucun doute été décoré de la médaille d’or du journalisme par la Pravda.

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mercredi, 22 février 2023

Le Poher : alerte à la bombe, menaces de mort, à qui profite le crime ?

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Bernard Germain

Voyez-vous, la France serait au bord du fascisme. Sandrine Rousseau ne cesse de le répéter, tout comme la France Insoumise, ainsi que la presse dans son immense majorité et tous les bien-pensants.

Diable, on tremble. Brrrr…

Et chaque événement est utilisé pour essayer d’accréditer cette thèse totalement délirante.

On en a vu un nouvel exemple avec le feuilleton du journal « Le Poher », petit journal gauchiste (6 000 ex) dont le siège se trouve proche de Callac.

Tout a commencé le 5 novembre 2022. Ce jour-là, le rédacteur en chef était, paraît-il, sur place pour couvrir la manifestation que nous organisions devant la mairie contre le projet « Horizon » qui entendait faire venir plus de 500 migrants dans ce village de 2 200 habitants.

Ce Monsieur prétend avoir été « pris à partie » par des manifestants. Vraiment ? A-t-il été blessé ? A-t-il eu des jours d’ITT ? A-t-il porté plainte ? Nullement.

Pourtant la presse bien-pensante va se faire l’écho de ses affirmations, auxquelles il ne peut pourtant apporter aucune preuve. Et bien sûr, les coupables sont « l’extrême droite » et la « fachosphère ».

Que ce soit vrai ou pas importe peu à ces « journalistes ». Ce qui compte c’est de pouvoir remettre une pièce et faire rejouer le refrain qui prouverait qu’on est en route pour le fascisme. De Libération, Le Monde, Ouest-France, le Télégramme de Brest au journal Le Poher, ils sont tous comme cela.

On me permettra à cette occasion de souligner que la profession de journaliste a bien changé. Il fut un temps – révolu – où l’on apprenait dans les écoles de journalisme qu’une des premières choses à faire avant de publier un article était de vérifier les faits, de les recouper avec d’autres informations, afin de s’assurer de leur véracité. En ce temps-là aussi, on apprenait aux journalistes que leur rôle était d’informer le lecteur aussi objectivement que possible et que c’était à ce dernier de se faire une opinion sur la base des faits rapportés par les journalistes.

Mais cette période est finie depuis longtemps.

Aujourd’hui, un journaliste  – du moins leur quasi-totalité – se contente de rapporter des faits, sans rien vérifier et surtout en bâtissant un article dans lequel on voit très clairement ses opinions.

Ce faisant, il n’informe plus le lecteur. Il l’embrigade et l’intoxique comme un propagandiste. À croire que le journalisme que pratiquait La Pravda est devenu le modèle à suivre. C’est totalement consternant, mais c’est la triste réalité.

Il y a quelques jours, le Journal Le Poher – du moins son rédacteur en chef – s’est plaint de recevoir des menaces de mort.

Immédiatement, en voiture Simone, c’est reparti pour un tour.

Et toute la presse bien-pensante de se faire l’écho de ces « menaces » et de hurler son soutien à ce journal ainsi qu’à la liberté de la presse. Sans oublier les partis de gauche, associations et syndicats.

Mais personne ne s’est interrogé sur la réalité des faits.

Peut-être qu’un taré se livre à ces menaces contre le rédacteur en chef et ses collaborateurs. Mais peut-être aussi que ces menaces n’existent pas. Ce ne serait pas la première fois qu’on découvrirait que quelqu’un essaye de se faire passer pour une personne menacée, alors que ce n’est pas la réalité. En tout cas, ce qui est étonnant, c’est que les mails et coups de téléphone menaçants, à ce jour, n’ont toujours pas été identifiés.

Pourtant, que je sache, si la DGSI ou la gendarmerie veulent savoir si ces messages sont réels ou pas, ils ont des outils très puissants qui devraient leur permettre d’identifier les auteurs.

Or, rien n’avance sur ce plan. Étonnant, non ?

Cela n’empêche pas la presse bien-pensante d’inonder lelecteurs d’articles dans lesquels on accuse ouvertement ou on insinue perfidement que « l’extrême droite » et la « fachosphère » sont derrière tout cela.

Et puis hier, lundi, rebelote.

Cette fois, Le Poher se dit victime d’une alerte à la bombe. Franchement, cela commence à faire beaucoup pour un petit journal comme Le Poher, qui visiblement serait une « cible » majeure. Majeure pour qui ? Majeure pour quoi ? Toujours est-il que le journal aurait reçu un coup de téléphone annonçant « Vous allez crever, une bombe a été placée dans les bureaux de la rédaction. Vous allez sauter ». Les gendarmes alertés arrivent ainsi que les services de déminage. Rien. Nada.

Par contre la presse nationale et régionale se fait largement l’écho de cette info qui est peut-être bidon.

Cela a au moins l’avantage de confirmer qu’on vit une époque terrible et que la France est vraiment « au seuil du fascisme ». Et puis ça permet d’en remettre une couche contre « l’extrême droite » et la « fachosphère ».

Donc ils peuvent joindre l’utile à l’agréable. Quel bonheur !

Au final, on assisterait donc à une montée en puissance des périls qui guettent ce petit journal. D’abord, une prétendue menace contre le rédacteur en chef. Puis des menaces de mort, par mail et coups de téléphone, sans que la police ne trouve l’auteur. Maintenant une alerte à la bombe.

C’est quoi la prochaine étape ? Parce qu’après les bombes, on a du mal à voir une menace supérieure.

Au passage on rappellera ce qu’un policier avait dit en 1983 à Roland Hélie (directeur de Synthèse nationale) qui venait de subir un attentat à la bombe ayant ravagé trois étages du bâtiment (heureusement il n’y était pas) dans lequel il travaillait : « Les attentats sont rarement précédés de menaces et les menaces sont rarement suivies d’attentats »

Par contre ce qui est prouvé et indéniable, c’est qu’à chaque fois que Le Poher relate des menaces et agressions – réelles ou pas – il y a un acharnement de la presse bien-pensante contre les patriotes qui défendent leurs pays. C’est un élément majeur du dossier.

Beaumarchais disait : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ».

Indiscutablement moult journalistes ont fait de cette maxime leur credo professionnel.

Reste une question : au final, à qui profite le crime ?

On pourrait poser la question autrement : le journal Le Poher a-t-il quelque chose à gagner à se victimiser de la sorte ?

Voyez-vous, je pense que oui.

En effet, le 3 mars prochain aura lieu à Lorient au tribunal judiciaire l’ouverture du procès que m’intente le journal Le Poher, pour « injures publiques » et « diffamation ».

Mon assignation devant ce tribunal résulte d’un article que j’ai écrit en réponse à celui de Le Poher paru durant la bataille de Callac. L’article du Poher était particulièrement ignoble puisqu’il nous accusait quasiment ouvertement d’être des nazis.

Quant au mien, il était resté tout à fait dans le cadre de ce que l’on appelle une polémique politique classique, sans insulte ni noms d’oiseaux.

Pour preuve de la mauvaise foi et de l’exagération du journal Le Poher, je ne citerai qu’un exemple.

J’ai écrit dans l’article qui me vaut d’être traduit en justice : « Toute personne normalement constituée et qui n’a pas une cervelle de poisson rouge comprend que ça va poser de sérieux problèmes, vu les différences de culture et de conception de la vie en société, d’implanter plus de 500 personnes (25 % de le population) dans cette bourgade. »

Le paragraphe d’après j’écrivais : « Mais pas ce journaliste. Lui n’y voit que du bien et soutient totalement le projet du maire ».

Et le journal Le Poher de déclarer que c’est de la diffamation et une injure publique d’écrire cela. Puisque cela tendrait à affirmer que ce journaliste a « une cervelle de poisson rouge ».

Vous venez peut-être de l’apprendre, mais avoir « une cervelle de poisson rouge » est une injure inacceptable qui peut, comme on le voit, vous amener devant un tribunal. En tout cas pour Le Poher.

Par contre, écrire que nous sommes quasiment des nazis, c’est tout à fait correct et ce n’est ni de la diffamation, ni une injure publique.

Je laisse chaque lecteur apprécier.

Pour reprendre ce que je disais, je pense que le journal Le Poher a tout intérêt, en ce moment, à se victimiser et à laisser croire qu’il est la cible de l’extrême droite. Et ce, à de multiples occasions. Par écrit et par des menaces physiques d’autre part. Sans aucune preuve de ses accusations. Mais l’important c’est de l’affirmer. Il se trouvera bien quelques faibles d’esprit ou des complices pour propager la chose, ou y croire.

Ce journal pense sans doute que cela pourra lui donner un petit coup de pouce devant la cour de se présenter devant les juges avec cette réputation de pauvre « victime » et nous avec celle d’horribles fachos, dangereux par ailleurs, et prêts à utiliser les pires violences pour arriver à nos fins.

Ce sera en tout cas l’occasion pour la presse bien-pensante de remettre une pièce pour nous rejouer l’air bien connu de la France « au seuil du fascisme » et m’accabler, moi l’horrible facho qui menace le pays et les pauvres victimes du journal Le Poher qui résistent comme elles peuvent.

En réalité, et ils le savent tous, nous condamnons totalement les menaces, intimidations et actions violentes.

Nous combattons à visage découvert et « à la loyale ».

Mais surtout, ce que tous ne supportent pas, c’est d’avoir perdu à Callac !

Quant à nous, nous avons gagné parce que la population était largement avec nous et contre le projet Horizon.

Avoir été compris et soutenus par les habitants. C’est cela qu’ils ne nous pardonneront jamais.

NDLR SN : pour aider notre ami Bernard Germain à  faire face à la Justice : cliquez ici

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mardi, 21 février 2023

David Lisnard abandonne les maires … les masques tombent !

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Bernard Germain

Monsieur David Lisnard est le Président de l’Association des maires de France. C’est un poste important puisqu’il est supposé représenter une bonne partie des maires de notre pays.

Le 15 Septembre 2022, Macron réunissait à l’Élysée tous les préfets, afin de leur exposer la « transition démographique » qu’il entendait mettre en œuvre à travers tout le pays, c’est à dire l’invasion de nos campagnes par des migrants.

Le 26 Septembre 2022, j’ai écrit à ce Monsieur Lisnard en ma qualité de porte-parole du Comité d’organisation contre le projet Horizon de Callac, projet qui visait à faire venir dans cette localité plus de 500 personnes d’origine africaine, soit 25 % de la population actuelle. A l’époque, Callac était le « laboratoire national » de cette vaste opération visant a radicalement transformer notre population nationale.

Voici cette lettre, envoyée à M. Lisnard en septembre 2022 :

« Monsieur le Président,

Je souhaite par la présente vous solliciter s’agissant de l’affaire de Callac, dont le projet « Horizon » de la fondation « Merci » entend faire venir dans cette petite commune rurale de 2200 habitants, 70 familles immigrées, d’origine africaine.

Le journal Ouest-France dans son édition du 14 septembre nous apprenait qu’il y a déjà 5 familles arrivées représentant 38 personnes. Donc 7,6 personnes par famille.

S’il devait en arriver 70, sur cette base chiffrée, cela représenterait 532 personnes soit approximativement 25 % de la population actuelle de cette bourgade.

Vous comprendrez que cette information suscite de multiples inquiétudes. D’autant que ce que l’on constate dans les principales villes de notre pays, largement touchées par une immigration massive, n’est pas pour nous rassurer.

De plus, des mesures très favorables, aujourd’hui refusées aux habitants pauvres et aux jeunes de Callac (18 % de chômage), sont annoncées en faveur de ces nouveaux arrivants. Ce qui ne manque pas de créer un légitime sentiment d’injustice auprès de tous les autochtones « oubliés » de la République.

En conséquence, à l’initiative de Reconquête, un Comité d’Organisation contre le projet Horizon s’est constitué et regroupe le Comité Local de Callac, Reconquête, Résistance Républicaine et Riposte Laïque.

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mercredi, 15 février 2023

Pourquoi « Vaincre ou mourir » rend fous les bien-pensants !

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Bernard Germain

« Vaincre ou mourir » est un film historique sur la guerre de Vendée tiré de la vie du général royaliste François Athanase Charette de la Contrie, dit « Charette ».

Il est produit par le Puy du Fou, et co-produit par Canal+... du groupe Bolloré ajouteront certains.

Toujours est-il que ce film rend complètement fous les bien-pensants.

Le Monde, Libération (dont la une du 24 janvier est en photo en haut de cet article), l’Obs, France Inter, France Infos, Télérama… bref tous les médias bien-pensants ont dit tout le mal qu’ils en pensaient avec un zèle remarquable.

Ce faisant, il ont contribué au succès du film en lui faisant une publicité remarquable qui a suscité la curiosité des spectateurs.

A l’origine, ses réalisateurs espéraient 100.000 entrées. Peu de salles avaient en effet accepté de le mettre à l’affiche. En fin de deuxième semaine, il atteignait déjà les 200.000 entrées. De nouvelles salles décidèrent de le mettre à leur programme, de sorte que l’espoir de réaliser 300.000 entrées est très réaliste. Voire plus.

Par comparaison, une série de films bien-pensants à l’affiche ces derniers temps connaissent des bides retentissants. Ainsi :

  • « Les Rascals », de Jimmy Laporal-Tresor. En 1984, alors que « l’extrême droite gagne du terrain en France », une sympathique bande de « jeunes de banlieue » est harcelée par une méchante bande de skinheads. Deux semaines d’exploitation : 31 376 entrées. Magnifique…
  • « Les engagés », d’Émilie Frèche. Un certain David aide un « jeune exilé » à semer la police et à s’introduire illégalement en France. Malgré une énorme promotion, notamment sur France Inter. Six semaines d’exploitation : 33 518 entres. Quel succès...
  • « Nos Frangins », de Rachid Bouchareb. Film qui revient sur la mort de Malik Oussekine (mort du temps de Robert Pandreau). On y trouve tous les clichés sur le racisme et les violences policières. Six semaines d’exploitation : 78 421 entrées. Phénoménal…
  • « Les survivants », de Guillaume Renusson. Dans les Alpes, le dénommé Samuel sauve une jeune Afghane qui veut entrer en France. Mais de très méchants fachos vont les traquer. Après trois semaines d’exploitation : 66 491 entrées. Époustouflant…

D’une certaine manière ces chiffres pitoyables de spectateurs, sont une bonne nouvelle. Ils semblent vouloir dire que malgré d’énormes campagnes de promotion, cette propagande bien pensante n’accroche pas auprès du public. Et c’est tant mieux.

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mardi, 07 février 2023

MARINE DÉCOUVRIRAIT-ELLE LA COMÉDIE PARLEMENTAIRE ?

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Bernard Germain 

Est-elle d’une incroyable naïveté politique, ce qui serait grave après autant d’années d’expérience dans le domaine ?

Est-elle frappée d’un grave problème psychologique de « reconnaissance » par la classe politique et le pouvoir ?

Toujours est-il que Marine Le Pen enchaîne erreur sur erreur, sans en tirer aucune leçon. S’obstinant à conserver la même ligne politique qui la conduit pourtant d’échec en échec.

Dernier exemple en date, ce qui vient de se passer à l’Assemblée Nationale, concernant la réforme des retraites.

Petit retour en arrière.

Il y a quelques jours, deux motions référendaires ont été déposées. L’une par la NUPES, l’autre par le RN.

Une motion référendaire, si elle est votée par l’Assemblée Nationale, impose l’arrêt des débats, un vote identique au Sénat. Puis il faut aussi l’acceptation du Président de la République pour qu’un référendum national soit organisé afin de demander au peuple de trancher la question, en l’occurrence la réforme des retraites.

La présidente de l’Assemblée Nationale, constatant l’existence de deux motions, décide que c’est par tirage au sort que sera désignée celle qui sera présentée au parlement.

Hurlements de la NUPES qui prétend que c’est la première déposée qui doit être présentée. Or, il n’existe aucune jurisprudence sur le sujet. La présidente de l’AN maintient sa décision et c’est la motion du RN qui est tirée au sort.

Hier lundi 6 février, ont débuté les débats sur la Loi relative à la réforme des retraites.

L'Assemblée nationale a repoussé, par 292 voix contre 243, une motion préalable de LFI demandant le rejet de l'ensemble de la réforme des retraites, à l'ouverture des débats sur le projet du gouvernement. Une motion de rejet permet à l'Assemblée nationale de rejeter un texte de loi, avant même le début des débats.

Notons que le RN a voté cette motion de rejet de la NUPES. Marine Le Pen déclarant à ce sujet avoir voté pour ... « sans sectarisme » !

Vint ensuite la présentation de la motion référendaire présentée par le RN. Et là … stupeur ! Plusieurs députés du RN reçoivent simultanément un message vocal leur indiquant qu’un proche vient d’être hospitalisé et qu’il faut venir immédiatement à l’hôpital. Panique parmi les députés ciblés dont certains quittent précipitamment l’hémicycle. Petit détail… si l’un des députés signataires de la motion référendaire est absent de l’hémicycle au moment de sa présentation, la motion ne peut être ni présentée ni mise au vote.  Vous l’avez compris, … ces coups de téléphone visant à faire quitter l’Assemblée à des députés paniqués n’avait donc qu’un objectif : empêcher le RN de présenter sa motion référendaire. On relèvera au passage qu’il faut être pourri au-delà de l’imaginable pour recourir à de telles pratiques.

Résultat … 45 minutes de bazar complet à l’Assemblée.

Plainte a été déposée par le RN pour ces appels, bien sûr en numéro masqué. Nous verrons si les services spécialisés de Darmanin feront la lumière sur l’origine de ces appels. Quelque chose me dit qu’ils vont avoir du mal ou que cela va prendre beaucoup de temps !

Or, il suffit d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction à un opérateur téléphonique pour qu’il identifie l’appel et en informe la justice. Et même si c’est avec une carte prépayée on sait identifier la carte, donc où et par qui elle a été achetée. 

Bref, après ce moment de panique à l’AN et que les députés RN furent revenus comprenant l’immonde manœuvre dont ils étaient l’objet, la motion référendaire fut mise aux voix et rejetée par 272 voix contre 101, … sans les voix de la NUPES parce que cette motion était présentée par le RN. Pourtant la NUPES avait présenté une motion identique. Donc ils étaient d’accord avec l’objectif.

Au final, alors qu’ils sont d’accord, ils votent contre… « avec sectarisme » ! Est-ce bien étonnant ? A la suite de quoi, le débat sur la Loi proprement dite a pu commencer.

La NUPES présente … 18.000 amendements. Autant dire que la NUPES donne la possibilité au pouvoir de recourir aux moyens que lui octroie la constitution de clore le débat rapidement, au motif d’une « obstruction parlementaire », en ayant recours à un 49-3 ou autre. De ce fait l’issue du « débat » ne fait aucun doute ! Seule la date de fin reste inconnue.

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20:02 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |