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lundi, 21 octobre 2024

Invité de Martial Bild, Bernard Germain présente son nouveau livre "Démasquer la gauche, cette imposture permanente" sur TV Libertés

Ancien ingénieur logiciel dans un grand groupe de télécommunications, Bernard Germain est l’auteur de nombreux ouvrages cliquez ici dont le dernier en date : "Démasquer la gauche, cette imposture permanente", un livre vivifiant et revigorant, aux Editions Synthèse nationale.

La gauche est apparue comme courant politique durant la seconde moitié du XIXe siècle, en relation avec la révolution industrielle et la création conjointe d’un prolétariat principalement concentré dans les usines, dans les centres urbains. Exprimant au départ des sentiments et des objectifs respectables, l’Histoire a montré que ceux-ci furent rapidement oubliés, voire violés purement et simplement. L’utopie s’est transformée en un véritable cauchemar. Toute l’action de la gauche fut donc, dès le début, un phénoménal mensonge, une idéologie qui trompe les gens en prétendant défendre certains principes mais en pratiquant une réalité bien différente.

Le livre de Bernard Germain reprend, un par un, les grands thèmes mobilisateurs des gauches françaises (immigration, écologie, féminisme...) et démontre l’imposture, le mensonge, l’ignorance, l’escroquerie, l’arnaque de ce courant de pensée. Et l’auteur n’oublie pas de rétablir les vérités, chiffres à l’appui. Quiconque veut cesser d’être manipulé par cette idéologie nauséabonde a intérêt à écouter la mise en garde de Bernard Germain.

Démasquer la gauche, cette imposture permanente, Bernard Germain, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection "Idées", août 2024, 290 pages, 29,00 €.

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Pour commander ce livre cliquez ici

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LUNDI 21 OCTOBRE, À 12 H 30, BERNARD GERMAIN PRÉSENTE SON NOUVEAU LIVRE "DÉMASQUER LA GAUCHE, CETTE IMPOSTURE PERMANENTE" SUR TV LIBERTÉS

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Pour commander ce livre cliquez ici

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jeudi, 26 septembre 2024

Bernard Germain dédicacera son nouveau livre lors de la réunion du Rassemblement vendéen le samedi 6 octobre

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Pour en savoir plus sur la réunion cliquez ici

et sur le livre  de Bernard Germain cliquez là

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mercredi, 25 septembre 2024

Il faut d’urgence quitter cette Europe qui va nous tuer !

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Bernard Germain

 Mario Draghi, ancien directeur de la Banque centrale européenne (BCE), refait parler de lui. La quasi-totalité de la presse s’en est fait l’écho ces derniers jours.

Comme suite à la demande d’Ursula von der Leyen en septembre 2023, il avait été chargé de rédiger un rapport afin d’éclairer la commission européenne pour qu’elle décide de la politique à conduire pour les 5 prochaines années.

Mario Draghi a remis tout récemment son rapport (400 pages) qui est considéré comme un véritable pavé jeté dans la mare. Et chacun de pousser des oh et des ah à la lecture du document.

Il faut dire que « super Mario » n’y va pas avec le dos de la cuillère pour « sauver » l’Europe.

Il préconise de réaliser… « 800 milliards d'euros d'investissements supplémentaires par an » et comme son plan est sur 5 ans, il faudrait donc 4.000 milliards d’Euros. Une paille… !

Le Figaro du 09 septembre 2024 rapporte que bien conscient de l’énormité de sa proposition il a déclaré : « À titre de comparaison, détaille Draghi dans son rapport, les investissements réalisés dans le cadre du plan Marshall entre 1948 et 1951 équivalaient à 1 à 2 % du PIB de l'UE ». Plan Marshall qui avait servi à reconstruire l’Europe ravagée au sortir de la seconde guerre mondiale.

On me permettra de noter que ces 4.000 milliards d’investissement, seront en fait une dette que l’Europe laissera gentiment aux futurs générations et qui s’ajoutera à sa dette déjà colossale.

À ce sujet, Le Point du 24 avril 2024 indiquait, « selon les données publiées lundi 22 avril 2024 par Eurostat, le montant de la dette publique des pays de la zone euro s'élevait fin 2023 à 12 732 milliards d'euros, contre 12 268 milliards un an plus tôt. »... donc approximativement +500 milliards d’€ en seulement 1 an.

Avec les propositions de Mario Draghi, rien qu’en ajoutant l’investissement, la dette bondirait à 16700 milliards d’€. Et si l’on y ajoute, comme vient de l’indiquer Eurostat, 500 milliards d’€ de déficit par an en fonctionnement, on atteindrait le total délirant de 18700 milliards d’€. Soit une augmentation du déficit global de plus de 30 % en seulement 5 ans.

Un délire complet...

 Mais, au fait, quelle est donc la raison qui justifie un pareil remède de cheval afin de permettre de « relancer » l’économie de l’Europe ? Le but annoncé étant de stopper le décrochage de notre continent par rapport à la Chine et les USA.

Effectivement, si l’on compare le PIB de l’Europe à celui des USA, on constate que le PIB de l’UE était de 17 % inférieur à celui des USA en 2002. En 2023, ce différentiel est passé à 30 % en faveur des USA.

Mario Draghi considère donc qu’il faut impérativement que la compétitivité de l’Europe s’améliore fortement sinon notre continent va dépérir et mourir.

Le rapport Draghi découpe la compétitivité européenne en trois secteurs auxquels une attention particulière doit être apportée : l'innovation, la décarbonation, et la sécurité énergétique et économique.

Pour l’innovation, le programme Europe de 100 milliards d’€ a été trop « dispersé à travers trop de domaines, excessivement complexes et bureaucratiques ». C’est Draghi qui le dit.

S’agissant de la décarbonation, l’Europe doit adapter sa transition énergétique et climatique pour en faire une source de compétitivité et non de décroissance comme le souhaite tant les écologistes fous.

Enfin, toujours selon Draghi, s’agissant de l’énergie notamment électrique l’Europe doit revoir sa politique. Si nous prenons l’exemple de l’électricité, nous la payons 2 à 3 fois plus chère que les américains.

Nous rappellerons au lecteur que cela est dû au fait que l’Allemagne a exigé et obtenu de l’Europe que l’avantage nucléaire français soit supprimé (avec la complicité des écologistes français) en imposant le fait que le prix du l’électricité soit lié à celui du gaz, d’une part. Donc si le prix du gaz dont sont dépendants les Allemands augmente, le prix de l’électricité suit automatiquement d’autant. Avec la guerre en Ukraine et l’arrêt des importations de gaz russe on mesure la pertinence d’un tel système. Nous avons payé en conséquence.

D’autre part, EDF fut obligée de vendre 25 % de sa production, à prix coûtant, à des « concurrents » qui n’avaient aucune structure de production et qui revendaient cette électricité au prix du marché en encaissant la différence, au nom de la défense de la « concurrence libre et non faussée ». Ce système diabolique ayant pour nom l’Arenh (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique). Toujours en vigueur en France... à notre détriment. Et dont les politiques français ne semblent pas pressés d’en demander l’arrêt.

 Et Mario Draghi de dénigrer tout cela, au grand dam des européistes et de la presse internationale, pour convaincre de ce qu’il affirme aujourd’hui et dénoncer, sans état d’âme et sans vergogne, ce qu’il a lui-même contribué à mettre en place durant la construction de l’Union Européenne.

Faut-il rappeler au lecteur que lorsqu’il était directeur de la BCE, il a participé à la tromperie de la finance internationale en affirmant que l’Euro était une monnaie « unique » alors qu’elle n’était qu’une monnaie « commune ».

En effet si elle avait avait été une monnaie unique, toutes les banques centrales des pays membres devaient disparaître. Or, elles sont toutes restées en place, telle le banque centrale française, nommée « Banque de France ».

Donc l’Euro n’était pas une monnaie unique mais une monnaie commune dont la valeur était différente selon les pays ce qui se matérialisait par des taux d’intérêts différents selon les pays.

De plus, en 2012, Mario Draghi imposa le rachat de dettes des pays du sud membres de l’UE malgré l’opposition des pays beaucoup plus orthodoxes financièrement (Allemagne, Hollande,…).

Ce faisant il confirmait que l’€ n’était pas une monnaie « unique » puisque la mutualisation des dettes était imposée alors que si l’Euro avait été une monnaie unique la mutualisation aurait été naturelle.

 On me permettra donc d’émettre plus que des doutes sur la pertinence des prescriptions du docteur Draghi qui, dans une première étape, a contribué à la mise en place de cette Europe qu’il dénonce maintenant et pour laquelle il recommande aujourd’hui un remède qui risque bien de tuer le malade au lieu de le sauver.

 En fait, cette Europe est mortifère. Il est urgent de la quitter si nous voulons nous sauver du naufrage et de la mort. Tous les hommes politiques qui s’informent un peu le savent.

Tous savent également que pour nous sauver il n’y a qu’un moyen… activer l’article 50 du TFUE (Traité sur le fonctionnement de l’union européenne) dit Traité de Lisbonne afin de quitter cette Europe. Comme l’ont fait les Anglais en 2016 avec le Brexit.

Si nous ne le faisons pas, la fin de l’histoire est écrite d’avance. Seuls les aveugles ne la voient pas.

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mardi, 24 septembre 2024

Scandale Viltaïs : ces immigrationnistes qui s’en mettent plein les poches

Victoire à Callac ! Le projet Horizon abandonné - Bernard Germain - YouTube

Bernard Germain

 (...) La discussion sur le budget 2025 qui sera voté dans les prochaines semaines sera capitale. La France doit impérativement redresser ses comptes, et pas en augmentant les impôts qui sont déjà les plus élevés du monde. Non, ce qu’il faut c’est trouver de l’argent en « taillant dans le gras » pour redresser les comptes. Et justement, il existe un secteur permettant de le faire, de plus avec une marge d’action considérable : l’immigration.

 Savez-vous combien cette dernière coûte au pays ? Environ 100 milliards d’euros… PAR AN !!!

Oui, 50 milliards directement pour la prise en charge des migrants dénommés "réfugiés", du fait des aides diverses, AME, etc. (1 mineur non accompagné coûte 690 euros… PAR JOUR, et encore ce chiffre date de 2022-2023). Quant aux 50 autres milliards, c’est le montant de la fraude sociale (pour laquelle l’immigration est largement concernée) dénoncée par Charles Prats, magistrat chargé de la lutte contre cette fraude, qui a publié des chiffres incontestables à ce sujet (5 millions de fraudeurs, 52 milliards d’euros de fraude par an, 20 % des djihadistes français résidant à l’étranger recevant des aides sociales, 1/3 des numéros de Sécurité sociale attribués à des personnes nées à l’étranger sur la base de faux documents, 3,1 millions de centenaires recevant des prestations sociales, alors que l’INSEE n’en dénombre que 21 000, 252 porteurs d’une Carte Vitale ayant plus de 120 ans…). Qui va avoir le courage de mettre un coup de pied dans cette fourmilière ?… Gageons que nos politiciens seront plus nombreux à préférer penser que c’est dans la poche des Français qu’il faut aller chercher l’argent dont ils ont besoin.

 À propos d’immigration, peut-être avez-vous manqué l’information suivante qui vaut pourtant son pesant de cacahuètes…

 L’association Viltaïs vient encore de faire parler d’elle et à nouveau pas en bien. Vous ne savez pas de qui ni de quoi il s’agit ? Petit rappel… C’est une association dont le siège est à Moulins dans l’Allier (03). Elle sévit largement en Bretagne et dans de multiples régions en France.

Pour le dire en quelques mots, l’État la charge d’accueillir, de loger et de gérer au quotidien les migrants envoyés principalement de Paris. Cette mission est officielle et rémunérée. On peut même dire que l’État charge Viltaïs (ainsi que d’autres associations de ce type) d’une véritable « mission de service public ».

 Il faut aussi savoir qu’à cette occasion, des sommes colossales sont données à ces associations pour accomplir ces missions. Plusieurs ministères y contribuent. Ainsi, rien que le ministère de l’Intérieur piloté par Darmanin a donné à ces associations 750 millions d’euros en 2022. Ce chiffre a explosé à 975 millions en 2023. Oui, vous avez bien lu… presque 1 milliard en une seule année pour les associations pro-migrants !

 Mais ce qui est le plus révoltant c’est qu’en fait, si on regarde bien les choses, très officiellement, l’immigration est devenue pour une foule « d’humanitaires » un authentique business dont ils vivent grassement. Cela commence par des organisations, comme SOS Méditerranée, qui, en totale complicité avec la mafia des passeurs, recueillent en mer et font débarquer illégalement un nombre incroyable de migrants.

 Ce type d’association, pour ce travail qui est simplement une violation des lois, touche des sommes énormes notamment de la part de villes, départements et régions pilotés par la gauche, mais aussi de l’État. Et elles ne sont jamais traînées devant les tribunaux ni condamnées pour "complicité", avec la mafia des passeurs par exemple, au motif de "trafic d’êtres humains".

 Cela devient un insupportable scandale lorsque les migrants arrivés illégalement sont accueillis et gérés par les associations largement subventionnées pour ces actions.

Dans mon livre sur la bataille de Callac (cliquez ici), de même que dans mon récent ouvrage pour dénoncer la gauche (cliquez ici), j’ai consacré de nombreuses pages à dénoncer le "business de l’immigration".

 Revenons d’ailleurs à notre sujet : je parlais d’une récente information qui valait son pesant de cacahuètes. Elle est fort simple : le directeur général de Viltaïs va devoir rendre des comptes devant le tribunal, le 11 décembre prochain, à Moulins. De quoi est-il donc accusé ? Comme le rapporte le journal La Montagne du 22 septembre 2024, il répondra de : « détournement de fonds publics par une personne chargée de mission de service public, faux dans un document administratif, escroquerie par une personne chargée de missions de service public et prise illégal d’intérêt », accusation portées par le procureur de la République de Moulins.

 On rappellera au lecteur que la Cour des comptes régionale avait déjà produit un rapport accablant en 2021, pointant notamment un dispositif d’avance de frais « porteur de risques au plan comptable et financier […] en l’absence d’une organisation robuste des services permettant d’en garantir une vérification fiable des modalités d’emploi » et « l’utilisation de véhicules haut de gamme », entre autres.

 Au sujet des véhicules, on relèvera que Viltaïs dispose de 0,8 véhicule par salarié. Oui, presque un véhicule par salarié ! Et pas des Clio, surtout s’il s’agit des responsables, mais des SUV BMW haut de gamme ! Et, pour faire bonne mesure, on n’oubliera pas le "train de vie dispendieux" du directeur général… Quant au nombre de salariés, il est passé de 185 au 31 décembre 2020 à plus de 300 de nos jours. On peut donc dire, sans risque de se tromper, que le secteur est "porteur" et très "profitable".

 Pensez-vous que Viltaïs soit une exception et le comportement de son directeur général un cas isolé ?… Que nenni. D’ailleurs, cette affaire Viltaïs me rappelle une autre association qui avait fait les choux gras de la presse : Equalis.

 Association basée en Seine-et-Marne - 900 employés - qui œuvrait, comme Viltaïs, à aider et accompagner les personnes en situation de précarité ou d’exclusion, tels les sans-abri et les migrants en attente de régularisation. Budget annuel : 83 millions d’euros, principalement issus de fonds publics provenant notamment du ministère de l’Intérieur. En juin 2020, le commissaire aux comptes refuse de signer les comptes et juge de son devoir d’alerter la préfecture. Une enquête s’engage et que découvre-t-elle ?

 Cette association était dirigée à l’époque par Arthur Anane (décoré de la Légion d’honneur par le préfet pour ses actions humanitaires). Ce personnage s’est surtout fait connaître pour son train de vie totalement hors norme. Ce monsieur se déplaçait en Audi Q7 (valeur : 90.000 euros), louée en leasing pour 2 100 euros mensuels, avec carburant gratuit, le tout payé par l’association. Par ailleurs, il disposait d’un logement de fonction (pas un studio), payé aussi par l’association. À cela, il convenait d’ajouter une carte prépayée plafonnée à… 10 000 euros par mois. Et cerise sur le gâteau, un salaire de 200 000 euros bruts par an (près de 12 000 euros nets par mois).

 Mais cela ne s’arrête pas là. Il y avait aussi 10 directeurs adjoints et 19 directeurs. Leurs salaires allaient jusqu’à 130 000 euros bruts par an, soit un peu plus de 8 000 euros nets par mois. Ces braves gens disposaient aussi, chacun, d’une voiture de fonction, moins luxueuse certes, mais ils pouvaient quand même prendre un leasing dont le montant variait entre 750 et 900 euros par mois… avec carburant payé, bien sûr. Enfin ils disposaient chacun d’une carte prépayée dont le plafond variait entre 2 000 et 10 000 euros. À ce tableau déjà accablant venaient s’ajouter des séminaires dispendieux organisés par la direction. Séminaire à Marseille, avec apéritif sur un voilier (71 000 euros), "Journée partenaires" au théâtre du Trianon (123 000 euros), soirée à Malakoff (140 000 euros), etc.

 Ceci explique pourquoi le commissaire aux comptes s’est un peu énervé. Ce ne sont que deux exemples, mais on pourrait en citer des tas d’autres car ils sont légion. La plupart des associations concernées ont à leur tête des personnes pour lesquelles l’immigration n’est que le prétexte à la mise en place d’un véritable business, avec comme objectif de gagner un maximum d’argent. Sans oublier que, derrière ces dirigeants véreux, très nombreux sont ceux qui profitent aussi de la galette.

Les bons sentiments, c’est lorsqu’un micro se tend ou qu’une caméra filme. Mais dès qu’on gratte un peu le vernis, on découvre des pratiques et un monde répugnant et surtout totalement mercantile.

 Le nouveau Premier ministre et son ministre de l’Intérieur se piquent de vouloir lutter contre l’immigration. Bien sûr qu’il faut reprendre le contrôle de nos frontières, chasser les clandestins et tous les OQTF et cesser d’inviter les migrants à venir comme semblent vouloir le faire de nombreux pays européens. Mais il faut surtout couper les vivres à toutes ces associations qui n’ont que faire de la France et contribuent à faire envahir notre pays par un nombre toujours plus grand de migrants.

 C’est en ce moment que se font les demandes de subventions pour 2025. Ce nouveau gouvernement aura-t-il le courage de supprimer les subventions de toutes ces associations pro-migrants (dont je rappelle qu’elles ont touché environ 1 milliard d’euros de subventions en 2023 rien que par le ministère de l’Intérieur) ? Nous n’allons pas tarder à le savoir. C’est au pied du mur qu’on voit le maçon…

Source : Riposte laïque. Pour lire l'intégralité de l'article de Bernard Germain, cliquez ici

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lundi, 16 septembre 2024

Affaire Ruffin – Mélenchon : C’est limpide... donc pourquoi s’en étonner ?

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Bernard Germain

Début juillet 2024, à la veille des élections législatives, François Ruffin a annoncé sa rupture avec LFI, en indiquant « si je suis élu, je ne siégerais pas dans le groupe LFI ». En fait, c’est d’abord et avant tout avec Mélenchon que le divorce était consommé.

Cela faisait des mois et même des années, que Ruffin en silence se détachait de plus en plus idéologiquement de la LFI que Mélenchon construisait adoptant et imposant au fil du temps des positions de plus en plus polémiques et extrémistes.

La campagne législative 2024, fut un calvaire pour Ruffin. Il l’a dit on ne peut plus clairement à la presse.

« Pendant trois semaines, nous avons porté notre croix, un sac à dos rempli de pierres, on s’est heurtés à un mur, à un nom : "Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon." Avec le profil de la gauche, de LFI, ces deux dernières années, je savais qu’on perdait du terrain. Mais je pensais que ma figure, localement, servirait de paratonnerre » (TF1info – 10 juillet 2024).

Terrible illusion de François Ruffin qui, à cette occasion, montre qu’il prend ses désirs pour la réalité.

En fait, Mélenchon n’a que haine et mépris pour le peuple français. En atteste, cette vidéo datant de plusieurs années, où il dit ouvertement ce qu’il pense de notre peuple : cliquez ici

Aujourd’hui, il dit exactement la même chose et confirme que sa vision du peuple français n’a pas changé. François Ruffin le confirme lorsqu’il déclare ce que Mélenchon lui disait concernant les électeurs de sa circonscription d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). « Quand il me racontait Hénin, c’était à la limite du dégoût : "On ne comprenait rien à ce qu’ils disaient…", "Ils transpiraient l’alcool dès le matin…", "Ils sentaient mauvais…", "Presque tous obèses…" »

Ceux qui auront la curiosité d’écouter la vidéo seront frappés par les arguments de Mélenchon. Ce sont mot pour mot les mêmes que ce que rapporte Ruffin. La similitude est saisissante.

Ceux douteraient de son rejet du peuple français n’ont qu’à se reporter à la déclaration qu’il a faite le 7 septembre 2024, lors d’une manifestation pour exiger que Lucie Castets soit Premier ministre.

Lire la suite

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samedi, 14 septembre 2024

Rapport Draghi : il faut sortir au plus vite de l’UE, question de vie ou de mort

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Bernard Germain

Mario Draghi, ancien directeur de la Banque centrale européenne (BCE) refait parler de lui. La quasi totalité de la presse s’en est fait l’écho ces derniers jours.

Comme suite à la demande d’Ursula von der Leyen en septembre 2023, il avait été chargé de rédiger un rapport afin d’éclairer la Commission européenne pour qu’elle décide de la politique à conduire pour les 5 prochaines années.

Mario Draghi a remis tout récemment son rapport (400 pages) qui est considéré comme un véritable pavé jeté dans la mare. Et chacun de pousser des oh et des ah à la lecture du document.

Il faut dire que « super Mario » n’y va pas avec le dos de la cuillère pour « sauver » l’Europe.

Il préconise de réaliser « 800 milliards d’euros d’investissements supplémentaires par an » et comme son plan est sur 5 ans, il faudrait donc 4.000 milliards d’euros. Une paille !

Le Figaro du 9 septembre 2024 rapporte que bien conscient de l’énormité de sa proposition : « À titre de comparaison, détaille Draghi dans son rapport, les investissements réalisés dans le cadre du plan Marshall entre 1948 et 1951 équivalaient à 1 à 2 % du PIB de l’UE ».

Plan Marshall qui avait servi à reconstruire l’Europe ravagée au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

On me permettra de noter que ces 4.000 milliards d’investissement seront en fait une dette que l’Europe laissera gentiment aux futurs générations et qui s’ajoutera à sa dette déjà colossale.

À ce sujet, Le Point du 24 avril 2024 indiquait que « selon les données publiées lundi 22 avril 2024 par Eurostat, le montant de la dette publique des pays de la zone euro s’élevait fin 2023 à 12.732 milliards d’euros, contre 12.268 milliards un an plus tôt. »… donc approximativement + 500 milliards d’euros en seulement 1 an.

Avec les propositions de Mario Draghi, rien qu’en ajoutant l’investissement, la dette bondirait à 16.700 milliards d’euros. Et si l’on y ajoute, comme vient de l’indiquer Eurostat, 500 milliards d’euros de déficit par an en fonctionnement, on atteindrait le total délirant de 18.700 milliards d’euros. Soit une augmentation du déficit global de plus de 30 % en seulement 5 ans.

Un délire complet

Mais, au fait, quelle est donc la raison qui justifie un pareil remède de cheval afin de permettre de « relancer » l’économie de l’Europe ? Le but annoncé étant de stopper le décrochage de notre continent par rapport à la Chine et les USA.

Effectivement, si l’on compare le PIB de l’Europe à celui des USA, on constate que le PIB de l’UE était de 17 % inférieur à celui des USA en 2002. En 2023, ce différentiel est passé à 30 % en faveur des USA.

Mario Draghi considère donc qu’il faut impérativement que la compétitivité de l’Europe s’améliore fortement sinon notre continent va dépérir et mourir.

Le rapport Draghi découpe la compétitivité européenne en trois secteurs auxquels une attention particulière doit être apportée : l’innovation, la décarbonation, et la sécurité énergétique et économique.

Pour l’innovation, le programme Europe de 100 milliards d’euros a été trop « dispersé à travers trop de domaines, excessivement complexes et bureaucratiques ». C’est Draghi qui le dit.

S’agissant de la décarbonation, l’Europe doit adapter sa transition énergétique et climatique pour en faire une source de compétitivité et non de décroissance comme le souhaite tant les écologistes fous.

Enfin, toujours selon Draghi, s’agissant de l’énergie notamment électrique l’Europe doit revoir sa politique. Si nous prenons l’exemple de l’électricité, nous la payons 2 à 3 fois plus chère que les Américains.

Nous rappellerons au lecteur que cela est dû au fait que l’Allemagne a exigé et obtenu de l’Europe que l’avantage nucléaire français soit supprimé (avec la complicité des écologistes français) en imposant le fait que le prix du l’électricité soit lié à celui du gaz, d’une part. Donc si le prix du gaz dont sont dépendants les Allemands augmente, le prix de l’électricité suit automatiquement d’autant. Avec la guerre en Ukraine et l’arrêt des importations de gaz russe, on mesure la pertinence d’un tel système. Nous avons payé en conséquence.

D’autre part, EDF fut obligée de vendre 25 % de sa production, à prix coûtant, à des « concurrents » qui n’avaient aucune structure de production et qui revendaient cette électricité au prix du marché en encaissant la différence, au nom de la défense de la « concurrence libre et non faussée ». Ce système diabolique ayant pour nom l’Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique). Toujours en vigueur en France… à notre détriment. Et dont les politiques français ne semblent pas pressés de demander l’arrêt.

Et Mario Draghi de dénigrer tout cela, au grand dam des européistes et de la presse internationale, pour convaincre de ce qu’il affirme aujourd’hui et dénoncer, sans état d’âme et sans vergogne, ce qu’il a lui-même contribué à mettre en place durant la construction de l’Union européenne.

Faut-il rappeler au lecteur que lorsqu’il était directeur de la BCE, il a participé à la tromperie de la finance internationale en affirmant que l’euro était une monnaie « unique » alors qu’elle n’était qu’une monnaie « commune ».

En effet si elle avait avait été une monnaie unique, toutes les banques centrales des pays membres auraient dû disparaître. Or, elles sont toutes restées en place, telle le banque centrale française, nommée « Banque de France ».

Donc l’euro n’était pas une monnaie unique mais une monnaie commune dont la valeur était différente selon les pays, ce qui se matérialisait par des taux d’intérêts différents selon les pays.

De plus, en 2012, Mario Draghi imposa le rachat de dettes des pays du Sud membres de l’UE malgré l’opposition des pays beaucoup plus orthodoxes financièrement (Allemagne, Hollande…).

Ce faisant il confirmait que l’euro n’était pas une monnaie « unique » puisque la mutualisation des dettes était imposée alors que si l’euro avait été une monnaie unique, la mutualisation aurait été naturelle.

On me permettra donc d’émettre plus que des doutes sur la pertinence des prescriptions du docteur Draghi qui, dans une première étape, a contribué à la mise en place de cette Europe qu’il dénonce maintenant et pour laquelle il recommande aujourd’hui un remède qui risque bien de tuer le malade au lieu de le sauver.

En fait, cette Europe est mortifère. Il est urgent de la quitter si nous voulons nous sauver du naufrage et de la mort. Tous les hommes politiques qui s’informent un peu le savent.

Tous savent également que pour nous sauver il n’y a qu’un moyen… activer l’article 50 du TFUE (Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne) dit Traité de Lisbonne afin de quitter cette Europe. Comme l’ont fait les Anglais en 2016 avec le Brexit.

Si nous ne le faisons pas, la fin de l’histoire est écrite d’avance. Seuls les aveugles ne la voient pas.

Lire Riposte laïque cliquez ici

Vous pouvez commander mon livre qui expose tous ces éléments à l’adresse suivante : cliquez là

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mercredi, 11 septembre 2024

LE NOUVEAU LIVRE DE BERNARD GERMAIN, "DÉMASQUER LA GAUCHE, CETTE IMPOSTURE PERMANENTE", EST PARU

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Bernard Germain a dédicacé ce mercredi après-midi les premiers exemplaires de son livre.

Un entretien avec Bernard Germain, publié dans le n°67 cliquez ici de la revue Synthèse nationale :

Bernard Germain, déjà auteur de plusieurs livres édités par Synthèse nationale cliquez ici dont le dernier en date, L’Union européenne, en sortir au plus vite !, qui a rencontré un franc succès, publie à la rentrée un nouvel ouvrage consacré à la gauche et à ses turpitudes.  Notre Ami sait de quoi il parle puisque, dans sa jeunesse, il a lui-même milité « à gauche de la gauche »… Nous lui avons posé quelques questions.

En cette rentrée 2024, votre nouveau livre « Démasquer la gauche… cette imposture permanente » va sortir. Pourquoi ce livre ?

L’actualité depuis les élections présidentielle et législatives de 2022 a été particulièrement riche en évènements qui ont placé la gauche à maintes occasions sur le devant de la scène. Ainsi, l’instauration de la NUPES, la réforme des retraites, les affrontements ultra violents à Sainte-Soline, les émeutes des banlieues, le massacre du 7 octobre en Israël, le déferlement d’antisémitisme en France, la crise agricole, le développement incroyable de l’insécurité, l’invasion migratoire totalement incontrôlée, l’élection européenne, la dissolution de l’Assemblée nationale et les élections législatives à la suite avec apparition du Nouveau Front populaire (NFP)… etc.

Sur tous ces sujets la gauche a défendu et défend des positions pour le moins étonnantes et souvent très préoccupantes, voire inquiétantes. Il m’a donc semblé intéressant d’étudier ces positions et d’essayer de comprendre le fil conducteur de ces opinions au travers de tous ces évènements.

Vous vous dites inquiet des positions défendues par la gauche. Mais n’étiez-vous pas de gauche vous-même ? Qu’est-ce qui vous inquiète aujourd’hui ?

Effectivement, lorsque j’ai commencé très jeune à faire de la politique je me suis orienté à gauche. Comme tant d’autres jeunes, je voulais un monde meilleur, plus juste… etc. J’étais plein de bonnes intentions et surtout d’illusions. Reste que tout le monde peut faire des erreurs, j’en suis un exemple vivant. Mais j’ai vite compris que ce choix n’était pas le bon notamment en constatant dès le début la contradiction flagrante entre le discours et les pratiques à gauche en termes de démocratie et modes de fonctionnement des structures politiques. J’ai donc rapidement quitter la gauche… sans regret.

Ce qui m’inquiète ce sont les positions de la gauche actuelle. Par exemple elle ne redoute pas d’afficher un antisémitisme décomplexé, tout comme elle réclame sans aucune gène de pouvoir bâillonner toute opinion qui n’est pas la sienne, elle insulte en permanence ses opposants en les traitant de fascistes et recourt régulièrement et sans état d’âme à la violence. Tout cela m’apparaît dangereux et surtout ne correspond pas à l’image que l’opinion publique se fait de la gauche, qui est souvent vue comme un regroupement de gens généreux, pour la justice sociale, défendant la démocratie. Ce qui est en totale contradiction avec ce que nous voyons quotidiennement. Cela mérite donc d’être dénoncé.

Dans votre livre, en plus de tous ces problèmes d’actualités, vous avez accordé plusieurs chapitres à de nombreux thèmes qui sont d’ailleurs l’objet de polémiques entre la droite et la gauche. Pourquoi et quelle en est l’importance ? Pourquoi parler d’imposture ?

Il m’a effectivement semblé indispensable de revenir sur de nombreux thèmes, afin de rétablir les faits et donc la vérité. En effet, si nous prenons le thème de la colonisation la plupart des gens pensent que c’est la droite qui l’a voulue. Or c’est la gauche et pour des raisons qui aujourd’hui feraient dresser les cheveux sur la tête. À l’époque la gauche justifiait la colonisation dans les termes que Jules Ferry donne dans un discours le 28 juillet 1885, « Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ; mais parce qu’il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. ».

Donc la France qui a connu les lumières et la révolution de 1789 avait un « devoir » de coloniser les pays qui n’ont pas eu cette chance afin de leur permettre de s’élever à notre niveau.

Incroyable, n’est pas ? Et pourtant cette position a été celle de la gauche pendant des dizaines d’années.

Il en va de même du prétendu pillage des pays colonisés que la France aurait commis et qui justifieraient de nos jours repentance et dette vis à vis de ces pays. Or c’est exactement l’inverse. La France a dépensé des fortunes pour ses colonies, qui n’ont duré qu’une soixantaine d’années au total (excepté l’Algérie). La vérité c’est que la France serait plutôt en droit de présenter la note à tous ces pays.

Donc lassé d’entendre tous ces mensonges sur nombre de sujets et de constater que la gauche ré-écrit constamment l’histoire en s’y donnant chaque fois le beau rôle même si en réalité elle a fait l’inverse de ce qu’elle prétend, j’ai repris ces grands sujets et j’apporte les éléments qui montrent l’ampleur des mensonges que la gauche véhicule.

L’ensemble de ces éléments me permet d’affirmer que l’idéologie de gauche est une incroyable imposture.

La gauche d’aujourd’hui a-telle quelque chose à voir avec la gauche des origines ?

C’est l’autre grand thème que je traite dans mon livre. La gauche est apparue dans la seconde moitié du XIXe siècle en relation avec la révolution industrielle et la création du prolétariat. À l’époque et pendant des décennies sa grille de lecture de la société et de ses problèmes a été la « lutte des classes ».

Durant cette période et jusqu’en 1970-1980 nous avons connu une gauche « à l’ancienne » avec la création de la sociale démocratie et du communisme.

La première grande modification va intervenir en 1981 avec l’arrivée de Mitterrand au pouvoir, plus exactement 1982 et sa conversion au libéralisme. À ce moment le PS va réaliser son « Bad Godesberg » et totalement changer de nature. Ce sera encore la gauche mais sans rapport avec la gauche « à l’ancienne ». Cette évolution se doublera de son implication dans la construction d’une Europe supranationale en particulier avec l’action de Jacques Delors, socialiste français lui-même.

La dernière mutation se fera à partir de 2011 avec le rapport Terra Nova qui prône l’abandon du socle électoral historique des couches populaires qui ont migré vers le FN devenu RN et son remplacement par un nouveau socle électoral constitué des jeunes, des femmes, des immigrés et des minorités notamment sexuelles.

Cette évolution se fait en parallèle du développement du wokisme en France, spécialement dans toutes les structures pouvant être estampillées de gauche.

Aujourd’hui la « lutte des classes » a été remplacée par la « lutte des races ». L’ennemi n’est plus le patron ou le bourgeois, mais le blanc.

La gauche s’appelle toujours ainsi, mais n’a plus rien à voir avec la gauche « à l’ancienne ».

À qui est destiné ce livre ?

Il est destiné d’une part aux gens de gauche qui ne veulent plus vivre dans cette prison idéologique où ils sont enfermés et dans laquelle il faut croire sans jamais réfléchir ni chercher à vérifier si ce qu’on vous dit est vrai ou pas. Ces personnes de gauche qui auront le courage de lire ce livre vont tomber sur quelques éléments qui ne les laisseront pas intacts et feront obligatoirement vaciller nombre de leurs certitudes.

D’autre part, ce livre s’adresse à tous les gens qui veulent se battre pour sauver notre pays, son peuple, sa culture et son identité. Ces personnes n’ont pas forcément les arguments lors de discussions face aux représentants de la gauche ou lors de réunions pour convaincre l’auditoire.

Ceux-là trouveront dans ce livre une foule d’arguments qui les aideront à mener leur combat.        

Propos recueillis par Guirec Sèvres

Démasquer la gauche… cette imposture permanente, Bernard Germain, Synthèse nationale, 390 p., 25,00 sortie août 2024.

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mardi, 03 septembre 2024

Sortie très prochaine du nouveau livre de Bernard Germain : "Démasquer la gauche, cette imposture permanente"

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vendredi, 12 juillet 2024

La police du Qatar à Paris pour les JO

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Bernard Germain

Les Parisiens n’en sont pas revenus, notamment place de l’Alma hier 11 juillet en cours d’après-midi, place qui a été traversée par un cortège des plus exotiques… plus d’une dizaine de véhicules des forces de sécurité du Qatar. Que faisaient-ils là ?

Ils sont venus à la demande du gouvernement français pour contribuer à la protection des jeux olympiques.

Le Qatar n’est d’ailleurs pas le seul pays à avoir dépêché des forces de police en France pour les JO. Il y a également des Polonais, des Allemands, des Marocains,... au total 46 États partenaires enverront environ 2.500 hommes qui seront aux côtés des 45.000 forces de sécurité françaises (gendarmes et policiers).

Mais la présence du Qatar est particulièrement savoureuse. En effet comme chacun le sait, cet État soutient et finance officiellement le terrorisme. Notamment le Hamas dont les chefs sont non moins officiellement présents dans ce pays qui assure à cette occasion leur protection.

Le Qatar est de ce fait frappé depuis juin 2017 par un blocus décrété par l'Arabie saoudite, Bahrein et les Émirats arabes unis qui lui reprochent ce soutien au terrorisme. Cette accusation de soutien au terrorisme n'est pas nouvelle mais n'a pas empêché un certain nombre de pays occidentaux - spécialement la France - de compter sur les investissements juteux de ce pays sulfureux.

Parmi ces investissements, il y a par exemple le club de football du PSG où jouait jusque récemment un certain Kylian M’Bappé.

Ce dernier, interrogé sur le nombre effroyable d’ouvriers morts au Qatar sur les chantiers de construction des installations de la coupe du monde de football 2022, avait répondu : « Je ne fais pas de politique », bottant ainsi courageusement en touche. Il est vrai que son patron au PSG était le Qatari Nasser al-Khelaïfi.

Mais cette année, le même M’Bappé a accepté de faire de la politique et a courageusement fait des déclarations moralistes anti-RN, lui qui est richissime donc sans difficulté de fin de mois et vit tranquillement dans des quartiers huppés avec de multiples protections qui lui évitent de subir les agressions dont sont quotidiennement victimes les Français de la part de certains petits anges du type Nahel.

En revanche, s’il est prolixe en déclarations consternantes, lui et ses autres collègues bavards contre le RN de l’équipe de France, ont été piteusement battus par l’Espagne en demi-finale du championnat d’Europe de football. En ayant été incapables de marquer le moindre but avant de réussir à en marquer un en demi-finale sans que cela leur évite cette sortie pitoyable.

Maintenant, pour revenir à ce cortège de véhicules de forces de l’ordre du Qatar, il matérialise l’accord trouvé par ce pays avec la France pour protéger les JO.

D’un point de vue cynique, cette présence est une bonne idée et pour une fois on peut considérer que le gouvernement français a été efficace. En effet, que le Qatar participe à la protection des JO, est sans doute le meilleur moyen de quasiment garantir qu’un message passera en direction des terroristes qui pourraient être tentés de frapper durant les JO en France.

La garantie n’est certes pas absolue, car on ne peut exclure que le Qatar n’ait pas d’influence sur certains groupes terroristes, mais c’est quand même une certaine garantie.

Maintenant sur le plan moral, faire appel au Qatar pour protéger les JO est pour le moins scabreux. Mais de gouvernement Macron sait-il seulement ce qu’est la morale ?

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lundi, 08 juillet 2024

Élections législatives… terrible leçon pour le camp national

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Bernard Germain

Commençons par regarder les chiffres définitifs du ministère de l’Intérieur avant de donner une opinion.

Au 1er tour :

  • RN obtient 9.379.092 voix (29,26 %) et 37 élus dès ce 1er tour
  • NFP obtient 8.995.226 voix (28,06 %) et 32 élus dès ce 1er tour
  • Macronistes obtiennent 6.425.707 voix (20,04 %) et 2 élus dès ce 1er tour
  • LR (droite molle) obtient 2.106.166 voix (6,57 %) et 1 élu dès ce 1er tour
  • LR (Ciotti) obtient 1.268.822 voix (3,96 %) et 1 élu dès ce 1er tour

Au second tour :

  • RN obtient 8.744.409 voix (32,05 %) et 88 élus au second tour
  • NFP obtient 7.005.336 voix (25,68 %) et 146 élus au second tour
  • Macronistes obtiennent 6.314.425 voix (23,15 %) et 148 élus au second tour
  • LR (droite molle) obtient 1.474.650 voix (5,41 %) et 38 élu au second tour
  • LR (Ciotti) obtient 1.364.964  voix (5,00 %) et 16 élus au second tour

Au total, en nombre de députés :

  • RN obtient 125 députés
  • LR (Ciotti) obtient 17 députés

La droite nationale obtient donc 142 députés ce qui représente 21,66 % des députés élus alors qu’ils ont plus de 37 % des électeurs du second tour. Presque 2 fois moins de députés que de pourcentage de voix !

  • La gauche NFP obtient 194 députés alors qu’elle n’a que 25,68 % des votes au second tour
  • Les macronistes obtiennent 163 députés alors qu’elle n’a que 23,15 % des votes au second tour
  • LR (droite molle) obtient 66 députés alors qu’elle n’a que 5,41 % des votes au second tour.

Ces chiffres appellent à l’évidence certains commentaires, car de prime abord, c’est incompréhensible.

Le RN et LR (Ciotti) avec plus de 10 millions de voix n’obtiennent que 142 élus au total.

Tandis que NFP, les macronistes et LR (droite molle) avec chacun beaucoup moins de voix que le RN obtiennent chacun beaucoup plus de députés, notamment la gauche et les macronistes.

Comment expliquer cette incohérence mathématique et surtout politique ?

Plusieurs éléments ont contribué à ce qui constitue au final une vraie escroquerie politique et morale.

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lundi, 01 juillet 2024

Le spectacle pitoyable de la patrouille des castors

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Bernard Germain

C’était prévisible et c’est ce qui s’est passé.

Entre juin 2022 et ce 30 juin 2024, le RN a multiplié par 3 son nombre de voix, passant de 4 millions de voix à plus de 12 millions. Peut-on montrer de manière plus claire l’exaspération des Français du fait de la politique de Macron qui est en train depuis 7 ans de consciencieusement détruire notre pays, soutenue par tous les bien pensants et même par une partie de la gauche ?

On remarquera que déjà 39 députés du RN sont réélus dès le 1er tour, comme Marine Le Pen, Julien Odoul, Sébastien Chenu,… etc. Ce qui montre sans équivoque leur enracinement local, et que leur élection n’a rien à voir avec un coup de colère des habitants de leurs circonscriptions. C’est un vrai vote d’adhésion.

Cela prouve aussi que les dénonciations et culpabilisations permanentes adressées aux électeurs du RN, ne fonctionnent plus. Une sorte de... mithridatisation.

Pour ceux qui l’aurait oublié cette expression vient du monde grec dans lequel le roi Mithridate (132 à - 63 avant JC) régnait sur un territoire constitué d’une partie de la Turquie actuelle. Ce roi, craignant d’être empoisonné, absorba chaque jour une très faible quantité de poison qu’il augmenta régulièrement afin d’habituer son corps à s’en préserver. Selon la légende, il serait parvenu ainsi à s’immuniser. Battu par Pompée, il aurait voulu se donner la mort en s’empoisonnant, mais ne put le faire car le poison n’eut pas d’effet sur lui. Il ne réussit à se donner la mort qu’en se faisant tuer par un mercenaire.

Comme le roi Mithridate hier, le peuple aujourd’hui semble immunisé contre le poison des dénonciations et accusations diverses venant du camp du bien.

En revanche, dans le camp d’en face chez les bien pensants, heureusement que le ridicule ne tue pas sinon ce serait une authentique hécatombe. Car la patrouille des castors a vraiment fait très fort.

Les scènes auxquelles nous assistons sont absolument surréalistes. Nous allons en voir quelques exemples, mais ils sont légions.

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14:32 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 28 juin 2024

Un jour, il faudra qu’ils payent pour tout cela !

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Bernard Germain

Némésis… vous connaissez ?

Dans la mythologie grecque c’était la déesse de la vengeance et de la justice divine, la personnification grecque du châtiment.

Aujourd’hui, c’est une association féministe composée de jeunes femmes fort courageuses qui défendent la cause des femmes, sans limiter leurs actions à ce qui est acceptable pour les bien pensants et la gauche.

Cela veut dire que contrairement à tant de mouvements féministes, si des membres de la diversité sont responsables d’agressions contre des femmes, Némésis les dénonce impitoyablement et sans état d’âme contrairement à toutes les « féministes » style Caroline de Haas qui font silence dans ce cas. Caroline de Haas... vous savez celle qui disait à ceux qui s’étonnaient de son silence suite à tous les viols commis par des migrants à Cologne (2015-2016) «  Allez déverser votre merde raciste ailleurs ». C’est elle aussi qui déclara à propos des agressions sexuelles commises par des migrants dans le XVIII° arrondissement à Paris, « il n’y a qu’à élargir les trottoirs ». Et la quasi totalité des mouvements féministes sont à cette image en matière de « violences faites aux femmes ». Leurs indignations sont à géométrie variable. Si l’auteur est un migrant membre de la diversité, c’est raciste de le dénoncer et il convient de taire ce que leurs victimes ont subi. Par contre si c’est un blanc, là c’est l’hystérie et une nouvelle preuve qu’il faut détruire cette société patriarcale, ce qui provoque un déchaînement délirant de ces mouvements et de leurs adhérentes.

Alice Cordier qui a 26 ans, est la fondatrice (en 2019) et la directrice du collectif Némésis. Elle est présentée dans la quasi totalité des médias bien pensants comme une militante « d’extrême droite ».

Raphaël Arnault, le chef des antifas de Lyon (Jeune Garde) grand ami de Mélenchon et candidat du Nouveau Front Populaire à Avignon sous l’étiquette LFI, a prévenu Alice Cordier : « Si elle vient à Lyon, ce sera une balle dans la tête ». La gauche aussi déteste Alice Cordier et les militantes de Némésis.

Ainsi, à peu près à chacune de leurs actions, elles subissent des insultes et presque à chaque fois des coups donnés généreusement par de courageux hommes qui leur tombent dessus en prenant soin d’être masqués pour ne pas être reconnus.

La seule fois où Némésis n’a pas subi de violence, c’était en novembre 2022, lors d’une manifestation du groupe féministe « NousToutes ». Et pourquoi furent-elles acceptées ce jour là ?

Parce que les militantes Némésis étaient présentes dans le cadre d’une opération « troll ». Elles étaient voilées comme de bonnes musulmanes et portaient des pancartes indiquant : « Ma burqua, mon choix », « Féministe ET islamiste », « Que la race blanche s’éteigne »,… etc.

Tout s’était très bien passé. Personne n’était venu les inquiéter pour ces pancartes pourtant inacceptables.

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18:26 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dans le camp d’en face, c’est… panique totale à bord !

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Bernard Germain 

À trois jours du premier tour des législatives, les déclarations fusent dans tous les sens. Et certaines valent vraiment leur pesant de cacahuètes.

Par exemple celle de François Hollande, le revenant, qui pense sans doute que les Français ont oublié l’œuvre qu’il a réalisée à l’Élysée, en commençant par déclarer « mon ennemi c’est la finance » pour en réalité mener une politique totalement inverse et finir son parcours en étant tellement détesté qu’il n’a même pas pu se représenter pour un second mandat.

Qu’importe, ce monsieur, qui visiblement rêve éveillé, se croit autorisé à se poser en alternative à l’encombrant Mélenchon pour le poste de Premier ministre. À mon avis, l’affaire risque de ne pas être simple pour Hollande.

Il ne faut pas oublier que Mélenchon voue à François Hollande une haine qui ne s’éteindra jamais, depuis que Hollande avait fait une promesse à Mélenchon au congrès du PS à Brest en 1997 et qu’il n’a pas tenue. La promesse était que le courant de Mélenchon devait avoir 15 % des suffrages lors du vote au poste de Premier secrétaire du PS. Mais il n’a eu que 10,21 %. On notera à cette occasion que les résultats sont convenus d’avance entre les courants, donc avant le vote, chez les socialistes. Belle confirmation d’un attachement sans faille à la démocratie chez ces grands donneurs de leçons démocratiques.

Donc Hollande prétend que le reste de la gauche (PS, Verts, PCF) va pouvoir se passer de Mélenchon et l’écarter si au sortir des élections le Nouveau Front Populaire avait la majorité absolue.

Hollande ayant bien sûr en tête qu’un homme de son calibre serait tout désigné pour occuper le fameux poste de Premier ministre. Mais Hollande prend ses désirs pour des réalités.

Avec la NUPES, devenue Nouveau Front Populaire, celui qui a le fouet, c’est Mélenchon. Et ce sont les autres (PCF, PS et verts) qui courent et filent doux.

Qu’Hollande le veuille ou pas, si la LFI tourne le pouce vers le bas, c’est la fin pour eux. En effet, tous les résultats électoraux récents le démontrent si chaque parti de gauche va seul aux élections, ils n’ont aucune chance, sauf LFI d’avoir des élus.

C’est d’ailleurs pourquoi, alors que ces partis détestent cordialement LFI, et qu’ils se jettent à la figure des noms d’oiseaux, dès le lundi 11 juin au soir, en moins d’une heure de « négociations » ils ont trouvé un accord et créé le Nouveau Front Populaire. Même avec Glucksmann qui pourtant avait essuyé de nombreuses réflexions antisémites venant de LFI et même une quasi agression physique à Saint-Étienne le 1er mai. Il était présenté comme une nouvelle voie possible sans LFI du fait de son résultat à l’élection européenne (13,80%). Pour finir, il a sagement rejoint le troupeau et accepté d’être conduit par le berger LFI.

Mais Hollande semble indiquer que ces gens pourraient à l’avenir s’unir sans LFI pour les prochaines élections. Effectivement c’est une possibilité mais je n’y crois pas un instant. Parce que faire cela serait prendre un aller simple sans retour possible. Et si un parti s’amusait à faire cela, s’il se loupe, ce serait la fin pour lui. Or, les chefs de ces partis de gauche autres que LFI ont largement montré ces derniers temps qu’ils n’ont aucun courage politique, aucune conviction et que seule compte leur gamelle. Donc ils se sentent bien plus à l’abri dans le Nouveau Front Populaire qu’en se lançant dans une aventure qui serait très probablement sans lendemain. 

Au plan des arguments pour détourner les Français d’un vote RN, c’est un festival de déclarations plus stupides les unes que les autres. On pourrait en noircir des pages.

Mais il y en a une qui m’amuse beaucoup. Elle concerne la « préférence nationale » qui serait une mesure « fasciste », parce que discriminatoire et surtout parce qu’elle a été vantée et réclamée par Jean-Marie Le Pen, le grand Satan.

Les gens de gauche sont, du moins tant d’entre eux, connus pour leur ignorance absolument sidérante. Avec cet argument de la « préférence nationale » ils en font une nouvelle démonstration. En effet, la gauche fut pour la préférence nationale depuis sa création et pendant des dizaines d’années. Il n’est qu’à reprendre les publications des syndicats et des partis de gauche pour constater qu’ils étaient contre l’immigration qui « volait le travail des Français ». Le dernier qui a défendu ces positions fut Georges Marchais durant la campagne présidentielle de 1980–1981 au cours de laquelle il demanda « l’arrêt immédiat de toute immigration légale et illégale » notamment parce que lorsqu’il y a du chômage qui frappe les travailleurs Français, il est inacceptable d’aller chercher des travailleurs à l’étranger. Travailleurs immigrés qui de plus acceptent des salaires inférieurs à ceux des Français ce qui tire tous les salaires vers le bas.

Ceux à gauche qui ont quelques connaissances reconnaîtront sans doute ces faits, mais rétorqueront peut-être que tout cela c’est le passé et qu’aujourd’hui c’est « fasciste » de souhaiter cela.

Ah oui… vraiment ?

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mercredi, 26 juin 2024

Tribune libre : Je ne partage pas l’analyse de mon ami Pierre Cassen

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Bernard Germain

Dans l’article « Non, Marion, voter Reconquête au 1er tour ne menace pas la victoire du RN au 2e tour », Pierre nous explique, pour le dire en peu de mots, qu’il faut voter Reconquête au 1er tour des élections ce 30 juin car cela n’enlèvera rien au RN. Je ne partage pas cet avis pour de nombreuses raisons.

Je me dois de commencer par dire une chose qui me paraît essentielle : Eric Zemmour a l’inestimable avantage d’avoir, par son entrée en politique, obligé tous et chacun à se positionner sur des sujets que tant de gens voulaient éviter ou enterrer. Je parle principalement de l’immigration et de ses conséquences.

C’est grâce à son action politique courageuse, que la réalité de la submersion migratoire a été reconnue et que tous les complices de cette entreprise pour détruire la France ont été identifiés et dénoncés.

C’est grâce à son action politique courageuse, qu’il paye notamment par une présence presque ininterrompue devant les tribunaux, que le lien a été reconnu entre immigration et délinquance.

C’est aussi grâce à son action politique courageuse, que toutes les agressions contre les Français ont été reconnues alors qu’elles étaient soigneusement cachées.

C’est aussi grâce à son action politique courageuse, que beaucoup de gens ont compris le danger que représente l’islam en sa qualité d’orthopraxie qui menace notre culture, notre identité et notre civilisation, car comme le disait en 1990 à Villepinte la droite (quand elle était la droite) « l’islam est incompatible avec la république ». Et à l’époque toute la droite, oui toute la droite, avait ce point de vue.

Tous ces éléments et tant d’autres ont fait naître un immense espoir et fait converger un nombre considérable de Français vers Reconquête pour atteindre des objectifs que peu de parti peuvent se vanter d’avoir réalisés. Ainsi en est-il du rassemblement du Trocadéro qui fut un magnifique rassemblement et un extraordinaire pourvoyeur d’enthousiasme et d’énergie militante. 

Malheureusement, Eric Zemmour semble ne pas comprendre qu’en politique c’est une terrible erreur de critiquer voire d’insulter les autres publiquement. Surtout quand on prétend vouloir faire l’unité avec eux.

Ainsi, lorsqu’il déclare que Marine a été en dessous de tout lors de son débat de l’entre deux tour en 2017, peut-il attendre de Marine en retour autre chose que de la rancœur ? Toute vérité n’étant pas bonne à dire...

Tout comme lorsqu’il dit « pour la 7° fois, le nom de Le Pen est associé à la défaite » ou encore « Marine aime les chats, moi c’est les livres ».

Autant de déclarations aux conséquences ravageuses. Et comme l’intéressée est connue pour être rancunière, cela travaille à l’évidence contre la possibilité de pouvoir réaliser l’objectif principal : l’union des droites.

Il est normal d’afficher des divergences, sinon on serait tous dans le même parti, mais les critiques doivent avoir certaines limites et l’une d’elles est de ne pas volontairement blesser publiquement les individus. Sinon il faut s’attendre un jour ou l’autre à ce qu’on vous rende la monnaie de votre pièce. 

Eric Zemmour aura en très peu de temps construit un parti avec de nombreux militants, obtenu un score de 7,5 % à la présidentielle en moins d’un an d’existence -ce qui est absolument exceptionnel- et obtenu 2 ans plus tard 5 députés européens avec sa liste conduite par Marion qui a dépassé les 5 % (5,3%). Ce qui est également remarquable.

Par contre il s’est isolé politiquement, notamment vis à vis du RN, à cause de ses déclarations à l’emporte pièce vis à vis de Marine.

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mercredi, 12 juin 2024

Le pauvre Erwan Chartier à nouveau débouté dans le procès qu’il m’a intenté

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Bernard Germain

La nouvelle vient de tomber sous la forme d’une lettre envoyée par la cour d’appel de Rennes. La journaliste Faustine Sternberg et la SARL Le Poher Hebdo viennent d’être à nouveau déboutés dans le procès qu’ils me font, ainsi qu’à Christine Tasin et Résistance Républicaine.

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Pour ceux qui auraient oublié de quoi il s’agit, ces quelques mots pour rappeler le contexte.

Lors du combat à Callac (septembre 2022 à janvier 2023) contre l’installation de plusieurs centaines de migrants dans ce petit bourg breton de 2000 habitants, j’ai occupé le poste de porte-parole du comité d’organisation contre le projet Horizon. Cette structure regroupait tous les partis, associations et groupes qui soutenaient notre combat contre cette invasion migratoire.

Évidemment, cela m’a exposé et de nombreux médias (Libération, Le Monde, L’Humanité, Ouest-France, Le Télégramme…) se sont fait un devoir de me salir en me présentant comme un individu d’extrême droite, et même certains comme un fasciste notoire.

En janvier 2023, le maire de Callac a jeté l’éponge et annoncé qu’il retirait son projet de faire venir tous ces migrants. À compter de cette date, toute la gauche a inventé une histoire délirante affirmant que c’était des hordes de fascistes qui étaient venues à Callac et avaient terrorisé le maire, le conseil municipal et la population, ce qui avait amené à l’abandon du projet.

Durant toute cette période j’avais également écrit de nombreux articles sur Riposte Laïque, Synthèse nationale et Résistance Républicaine pour rendre compte du combat mené.

C’est un de ces articles qui m’a conduit devant les tribunaux. Celui qui m’y a traîné est le sieur Erwan Chartier. Rédacteur en chef du tout petit journal hebdomadaire Le Poher publié à Carhaix (22) et ses environs.

En fait mon article répondait à un article de ce petit journal qui faisait clairement un parallèle entre notre combat et les nazis, tandis que ceux qui défendaient le projet Horizon étaient présentés comme des résistants, des FTP des temps modernes.

Évidemment, même s’il était correct dans la forme, mon article était assez mordant contre celui du Poher. Cela n’a guère plu au sieur Chartier.

J’ajoute que se sentant investi d’une mission divine, Erwan Chartier s’est mis en tête d’engager une croisade contre l’extrême droite pour sauver la Bretagne du fascisme. Il a donc d’une part porté plainte contre moi pour cet article et d’autre part commencé à battre le tambour un peu partout sur le thème : impossible d’accepter cette défaite face à l’extrême droite. Il faut que certains payent pour cela. J’ai donc fait partie des cibles à abattre.

Le 30 janvier 2023, j’ai reçu dans ma boîte aux lettre l’assignation pour paraître au tribunal de Lorient le 3 mars 2023.

Oh miracle… quelques jours après, Le Poher a commencé à déclarer recevoir des coups de téléphone anonymes et des mails, avec menaces – y compris de mort – visant notamment Erwan Chartier.

Un journal régional, Le Télégramme me semble-t-il, a même écrit dans un de ses articles citant Erwan Chartier… « ces menaces ont commencé quelques jours après la réception de son assignation devant le tribunal ». En clair, n’appréciant pas cette assignation, j’aurais engagé une campagne de menaces par téléphone et mails. Mais l’affaire ne s’est pas arrêtée là.

Le Poher a ensuite évoqué une histoire d’alerte à la bombe. Vous imaginez le carnaval : les démineurs, les chiens policiers, les gendarmes… dans un petit bourg comme Carhaix. Toute la gauche et les médias bien-pensants se mobilisant pour rendre compte de tout cela.

Le 3 mars, au tribunal de Lorient, le procès a été renvoyé après les grandes vacances. Bizarrement… plus de mails, plus de coups de téléphone anonyme, plus d’alerte à la bombe.

En fait, rien de bizarre à tout cela. Comme l’audience au tribunal était prévue le 3 mars à Lorient, il fallait, entre fin janvier et le 3 mars, créer l’ambiance afin que lors de notre comparution le « résistant » Chartier apparaisse comme une personne en grand danger et menacée par les horribles fachos, avec moi à leur tête et à la manœuvre. J’ajoute que ce monsieur a déposé une multitude de plaintes.

À ce jour, près de 18 mois après, la gendarmerie n’a rien trouvé. Ni sur les mails, ni sur les coups de téléphone anonymes, ni sur le dépôt d’une bombe. Rien… Ce qui est, vous en conviendrez, fort étonnant car la gendarmerie dispose de moyens considérables.

En attendant, Erwan Chartier a écrit un petit bouquin exposant par écrit ses délires sur la menace fasciste que vivrait la Bretagne. Ces derniers temps on voyait beaucoup le « résistant » Erwan Chartier sur les plateaux télé et dans la presse. Il essayait de manière maladive de convaincre les gens de la réalité de la menace fasciste qui guettait la Bretagne et plus généralement la France. Une véritable fixation.

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lundi, 10 juin 2024

Le piège est en place

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Bernard Germain 

À travers la quasi totalité de l’Europe lors du scrutin pour élire les députés européens, on constate que les partis patriotes, que certains disent d’extrême droite, progressent très fortement comme en Autriche où le FPO arrive en tête avec près de 30 % des suffrages.

En France, c’est la même situation. Le RN remporte haut la main le scrutin des élections européennes avec plus de 31 % des voix, ce qui constitue un record historique pour ce parti, même si l’abstention est proche de 50 % ce qui relativise un peu l’ampleur de la victoire pour tout observateur objectif. Il n’empêche, ce résultat doit être vu politiquement de deux manières : d’une part comme un vrai refus de cette Europe qui se construit et agit contre les peuples et les nations, et d’autre part comme un rejet complet du macronisme qui depuis 7 ans détruit la France et ruine les Français faisant basculer nombre d’entre eux dans la précarité, la misère et l’insécurité.

Comprenant parfaitement ce qu’exprime ce vote des Français, Macron a donc tiré la leçon du scrutin et en a déduit en conclusion la dissolution de l’Assemblée Nationale, deux ans à peine après son élection de 2022.

En vérité, cette dissolution constitue la mise en place d’un véritable piège,

Ce qu’espère Macron est absolument évident : faire élire très vite une majorité RN dans la prochaine Assemblée nationale afin que ce parti se retrouve au pouvoir dans le cadre d’une alternance, 3 ans avant la future élection présidentielle de 2027.

Pourquoi Macron fait-il cela ?

Là encore, c’est fort logique. Macron est à juste titre persuadé que s’il continue à conduire sa politique avec son gouvernement et sa « majorité » à l’Assemblée nationale, le désastre est assuré en 2027. Avec un raz de marée à la présidentielle pour Marine Le Pen, suivi d’un autre raz de marée pour le RN aux législatives qui suivront.

Comment éviter ce scénario catastrophe ?

En donnant le pouvoir dès maintenant au RN afin qu’en 3 ans il se brûle les ailes, accusé de tous les maux et surtout d’être responsable des conséquences de 7 ans de macronisme même s’il n’y est pour rien puisque ce n’est pas lui qui a mis en place les mesures dont nous payons et payerons les conséquences dans les mois et années à venir. La gauche, les « progressistes » et les médias bien pensants se feront bien sûr un devoir pendant ces 3 ans de chanter inlassablement cette petite chanson : « Il y a tel ou tel problème, c’est de la faute du RN. D’ailleurs, on vous avait dit de ne pas mettre le RN au pouvoir et qu’il fallait faire barrage à l’extrême droite. Vous ne nous avez pas écouté, aujourd’hui vous en payez le prix ».

Et tous les phénomènes cachés jusqu’à ce jour vont bien sûr être complaisamment mis à jour et grossis afin de diaboliser et dénoncer la présence du RN au pouvoir, déclaré responsable de tous nos malheurs.

Reste que ce scénario ne sera possible que si le RN obtient une majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Mais deux autres scenarii sont possibles :

  • Que le RN n’ait qu’une majorité relative et dans ce cas la question deviendra : avec quelle force politique faire une majorité ? On a un peu de mal à imaginer les LR s’allier avec le RN, quant aux autres forces c’est clairement impossible.
  • Que le RN n’ait pas de majorité et que Macron réussisse à en bâtir une nouvelle, mais là aussi cela paraît très improbable car faire un « front populaire contre l’extrême droite » c’est facile, mais faire voter dans le même sens pendant 3 un attelage qui tire à hue et à dia, ce sera mission impossible. 

Enfin, il reste une dernière possibilité : que la situation devienne à ce point inextricable qu’elle amène Macron à présenter sa propre démission.

Le plus probable étant quand même que le RN obtienne un résultat qui lui permettra d’avoir une majorité et que Macron appelle donc ce parti à gouverner le pays.

Pour le RN, cela posera un véritable dilemme : essayer de contenter tout le monde et conduire une politique qui ne réglera aucun problème ou s’atteler vraiment à résoudre les problèmes ?

Ainsi, s’agissant de l’immigration, le RN va-t-il taper du poing sur la table et refuser d’appliquer à l’avenir les décisions de Bruxelles dans ce domaine ? Va-t-il décider la remise en place des frontières de notre pays, y compris avec les autres pays européens c’est à dire en refusant à l’avenir de respecter le principe de l’espace Schengen ? Le RN va-t-il imposer l’expulsion des OQTF et obliger les pays d’origine à reprendre leurs ressortissants ? Le RN va-t-il appliquer une politique de préférence nationale et faire en sorte que la terre entière ne vienne pas chez nous pour profiter de la générosité sociale de la France tout en crachant sur notre drapeau et notre identité ?

Autre exemple : le RN va-t-il couper les ailes de la gauche et des bien pensants qui judiciarisent en permanence toute opinion qui est jugée incorrecte, « haineuse » ou discriminante ? Pourtant ce serait très simple. Il suffirait d’abroger les Lois : Pléven, Gayssot et Taubira, supprimant du même coup l’immense majorité des « délits » qui vous amènent devant la 17ème Chambre à Paris.

Ce ne sont que deux exemples mais il en ira ainsi sur tous les sujets.

Au final, chacun comprend que si le RN engage résolument une politique courageuse afin de supprimer tout ce qui contribue à la dégradation de notre pays, l’élection présidentielle de 2027 sera une formalité car il aura montré aux Français qu’avec lui « ça change vraiment ».

En revanche, s’il mène une politique à l’eau tiède afin de ne mécontenter personne avec d’incessants reculs sur de nombreux thèmes comme le fait Marine Le Pen depuis des années, il sciera la branche sur laquelle il est assis en ruinant les attentes et espoirs des Français et se préparera du même coup un avenir bien sombre.

Dans ce cas ce sera un succès pour le piège que Macron vient de mettre en place en ce dimanche 9 juin 2024 à 20H30.

Une première réponse sera apportée avec le résultat du second tour des législatives le 7 juillet.

Si, à la suite de ces résultats, le RN accède au pouvoir nous saurons vite s’il va doucher ou pas les attentes des Français.

14:12 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 20 mai 2024

Nouvelle Calédonie… que faire ?

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Bernard Germain

Les évènements tragiques qui sont en train de se dérouler en Nouvelle Calédonie sont de la plus haute importance, et surtout placent tous et chacun au pied du mur.

En préalable, on me permettra de noter qu’en France, un étranger Africain ou Afghan fraîchement naturalisé est considéré Français. À l’inverse, en Nouvelle Calédonie - donc également en France - on parle de colons pour des blancs dont la famille est présente depuis bien plus de 100 ans au travers de ses multiples générations.

De plus, que la population française de souche devienne minoritaire sur son propre sol est même clairement voulu par certains tel Mélenchon qui déclare souhaiter la créolisation de la population française, manière fort hypocrite de dire qu’il souhaite la disparition des Français de souche. Mais à l’inverse, la même gauche, sans employer explicitement le terme - grand remplacement - dénonce ouvertement le fait que les Kanaks sont minoritaires sur leur propre terre en Nouvelle Calédonie.

On peut donc constater que lorsque la gauche passe du nord au sud de la planète, ses principes s’inversent.

S’agissant de la population de Nouvelle Calédonie, il faut savoir qu’elle est composée de 40% de Kanaks, 30% de Caldoches (blancs issus de métropole) et 30% de mélanésiens, d’asiatiques, etc.

Et cette réalité ne date pas d’hier. Cela fait des décennies que c’est ainsi.

Alors qu’est-ce qui a mis le feu au poudre ?

C’est la modification constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron afin de « corriger » un problème démocratique bien réel : les Français qui n’étaient pas sur place avant 1998 n’ont pas le droit de vote pour les élections locales, ce qui fait la part belle aux Kanaks qui pourtant sont minoritaires. En clair, sur ce territoire de la république, des Français sont privés du droit de vote pour que d’autres aient plus de droits.

La modification constitutionnelle vise donc à « corriger »… un peu, cette invraisemblance et à instaurer que ceux qui n’ont pas 10 ans de présence sur le territoire ne peuvent pas voter aux élections locales. Ce qui est encore une entorse, moins importante certes, mais toujours une entorse au principe en vigueur partout ailleurs dans notre république.

En réponse, des Kanaks (environ 5 à 6 000) surtout des très jeunes (12 ans à environ 25-30 ans) ont pris les armes et déclenché une véritable insurrection.

Pour sa part la gauche a fustigé cette modification constitutionnelle et condamne par avance la tenue du congrès à Versailles pour valider ce que l’assemblée et le sénat ont voté.

Il est assez amusant de voir qu’en France, la gauche veut donner le droit de vote aux étrangers aux élections locales sans condition. Mais en Nouvelle Calédonie, la gauche refuse le droit de vote à des Français (42.000 sur une population totale de 269.220 en 2022) aux élections locales. Cherchez l’erreur…

On pourra également sourire en se souvenant qu’en 2007, Christiane Taubira déclara : « Nous sommes à un tournant identitaire, les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre. ».

Ou en prenant connaissance de la déclaration du député LFI Andrée Taurinya le 16 mai 2024 à propos de la crise en Nouvelle Calédonie : « Tout le monde savait que mettre le peuple Kanak en minorité sur ses terres conduirait à sa colère. »

Cette seconde déclaration est mensongère car cela fait belle lurette que les Kanak sont minoritaire sur le « cailloux ». Ils ne le sont pas devenus du fait du texte constitutionnel en cause. Mais passons.

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jeudi, 16 mai 2024

Dimanche 26 mai, à Poligné, une nouvelle conférence de Bernard Germain en Ille-et-Vilaine

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20:50 Publié dans Bernard Germain, Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 26 avril 2024

L’UE va-t-elle réussir son coup d’État ?

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Bernard Germain

Lorsqu’en novembre 2023 j’ai publié mon livre « L’Union européenne : en sortir… au plus vite », on pouvait lire en page 264 :

« La commission des affaires constitutionnelles (AFCO) au parlement européen vient de voter, le 25 octobre 2023, un projet de réforme des Traités européens qui transformerait officiellement l’UE en un État.

Oui, vous avez bien lu. Si cette mesure en mise en œuvre, l’UE deviendra un État.

Ce qui effacerait du même coup l’existence des nations européennes. Imaginez les conséquences. »

À l’époque le projet de commission des affaires constitutionnelles (AFCO) de l’UE était passé sensiblement inaperçu et peu de monde n’en avait mesuré la gravité ni même la portée.

Ce projet du 25 octobre 2023 est en fait le retour du projet de Walter Hallstein (premier président de la Commission européenne), l’un des fondateurs de l’Europe par ailleurs connu pour avoir été un nazi notoire ayant rédigé en 1938 le projet « Das neue Europa » (La nouvelle Europe) pour le chancelier Adolf Hitler.

Lorsque Walter Hallstein publia un projet d’Europe fédérale en 1965, il provoqua la colère de De Gaulle et une terrible crise s’enclencha dite crise de la « chaise vide ». C’est à dire que la France refusa de siéger dans les instances européennes tant que ce projet fut maintenu.

Le Général eut gain de cause et la crise se dénoua par les accords de Luxembourg et l’instauration d’un droit de veto pour les pays membres de l’Europe (la CEE à l’époque). De Gaulle aura même la peau de Walter Hallstein qui devra quitter ses fonctions à la tête de l’Europe en 1967.

N’oublions pas qu’avant, il y avait déjà eu la crise de la CED (Communauté européenne de défense) en 1954 qui devait aboutir à la création d’une armée européenne. Le traité instituant la CED sera rejeté par l’Assemblée nationale française le 30 août 1954. Ce qui sonnera le glas de ce projet.

On peut donc constater que depuis le début de la construction européenne, deux lignes politiques inconciliables s’affrontent :

  • une ligne pour la construction d’une Europe fédérale ce qui implique la disparition des États qui la composent et leur relégation au rang de régions ou province ;
  • une ligne pour l’édification d’une Europe des nations, dans laquelle chaque pays garde son indépendance et sa souveraineté nationale.

C’est à la lumière de ces éléments qu’il faut regarder le projet mis au point par la commission des affaires constitutionnelles (AFCO) en octobre 2023. Disons le tout net : si ce projet devait aboutir, ce serait une authentique révolution. En effet les conséquences en seraient innombrables et de la plus grande gravité.

Ainsi, si l’Europe devient un État et que les pays qui composent actuellement l’UE perdent à cette occasion leur statut d’État, quelles en seraient les conséquences ?

  • Chacun des 27 ne pourraient plus avoir de politique étrangère individuelle, c’est l’Europe qui parlerait au nom de tous.
  • Il n’y aurait donc plus besoin d’ambassades ni de consulats dans les pays étrangers. C’est là qu’on est en droit de se demander si Macron n’avait pas déjà une idée derrière la tête lorsqu’il a supprimé le corps des diplomates en France en 2022… (ainsi que l’ENA et le corps préfectoral).
  • Chaque pays n’aurait plus besoin d’avoir une armée pour défendre ses frontières. C’est l’Europe qui défendrait ses frontières extérieures. Il faudra donc mettre en place un projet actualisé équivalent à ce qu’avait été celui de la CED en 1954.
  • Etc.

Restent en plus quelques problèmes des plus épineux, notamment :

  • Va-t-on mutualiser l’arme nucléaire française et en faire une arme « européenne » dont l’exécutif européen aurait les codes ?
  • Le siège de la France au conseil de sécurité de l’ONU va-t-il aussi être cédé à l’Europe ?

Jeudi 25 avril 2024, le président Emmanuel Macron a fait à nouveau un discours sur l’Europe à la Sorbonne.

Près de deux heures de discours. Il n’est donc pas possible de le reprendre en détail. En revanche, on peut dire sans crainte de se tromper que son discours était entièrement orienté vers l’instauration de cette Europe fédérale et que la disparition de la France ne lui pose manifestement aucun problème. Macron a tout fait pour qu’on le perçoive comme le meilleur des européens.

Faut-il y voir une stratégie pour postuler à la présidence de l’Europe lorsqu’il quittera l’Élysée ? Nombreux sont ceux qui le pensent.

Au passage on me permettra une remarque : si ce bouleversement devait intervenir avant la fin de son mandat et qu’à cette occasion la France disparaissait comme nation… il n’y aurait plus d’élection présidentielle en 2027. Donc plus de problème Marine Le Pen, ni de menace de voir se mettre en place une politique un tant soit peu opposée à ce que veut imposer l’Europe.

Il n’y aurait plus non plus de possibilité d’actionner l’article 50 du TFUE (accord de Lisbonne) puisque les pays n’existeraient plus. L’article 50 permet de sortir de l’Europe comme les anglais l’ont fait. Chacun pourra donc mesurer l’ampleur des problèmes que pose ce projet de transformation de l’UE en État à part entière. Mais ses promoteurs se heurtent à deux problèmes majeurs.

Tout d’abord, la quasi totalité des pays de l’ex-Europe de l’Est sont contre ce projet. En effet, ils se souviennent ce qu’ils ont vécu sous la domination de l’empire austro-hongrois puis sous le joug imposé par l’Union soviétique. Ils n’ont donc aucune envie de recommencer une expérience de ce type avec l’Union européenne. Ces pays sont profondément attachés à leurs identités, leurs cultures et leurs nations. On peine donc à croire qu’ils vont accepter la projet d’Europe fédérale.

Le second problème est d’ordre démocratique. Peut-on imaginer qu’un projet bouleversant à ce point les peuples et les nations du continent européen puisse se faire sans interroger les populations concernées, notamment par la voie d’un référendum dans chaque pays membre de l’UE ?

Peut-on aussi imaginer que l’UE prétende qu’un tel projet puisse être imposé sans qu’il y ait accord à l’unanimité des peuples à travers les référendums nationaux ?

Je suis de ceux qui pensent que cela ne dérangerait pas plus que cela les dirigeants actuels de l’UE qui ont montré à de multiples reprises qu’ils n’ont que faire de l’opinion des peuples. D’ailleurs comme je le rapporte dans mon livre les principaux dirigeants considèrent que l’UE est « un despotisme éclairé ». Reste que je vois mal les peuples accepter sans réaction la disparitions de leurs nations. Les désirs de l’UE sont une chose mais la possibilité de les mettre en œuvre en est une autre.

Notons que les choses sont peut-être en train de bouger. En effet, Le Figaro du 23 avril 2023 annonce que cinquante personnalités lancent un appel concernant le projet d’Europe fédérale et appellent à organiser un référendum sur ce sujet qui engage la souveraineté de la France. Cela sera-t-il repris largement ?

Sur ce plan, on ne peut qu’être perplexe devant le fait qu’aucun candidat à l’élection européenne du 9 juin ne se soit emparé du sujet jusqu’à présent alors qu’il devrait être l’un sinon le plus important des thèmes dans cette campagne.

Quant aux peuples ce sujet est de toute première importance et il faut absolument un référendum sur ce projet d’Europe fédérale. Il serait temps que les patriotes et défenseurs de nos nations et cultures européennes veuillent bien s’intéresser au sujet et surtout agir contre ce projet scélérat de l’UE afin de faire capoter.

C’est l’existence même de la France qui est en jeu.

Plus que jamais d'actualité, lisez et faites lire le livre de Bernard Germain :

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vendredi, 19 avril 2024

RAPPEL : SAMEDI 20 AVRIL, À CHATEAULIN (29) : CONFÉRENCE DE BERNARD GERMAIN SUR SON LIVRE "L'UNION EUROPÉENNE EN SORTIR... AU PLUS VITE !"

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vendredi, 05 avril 2024

Jusqu’où vont-ils tomber ?… c’est la honte absolue pour eux !

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Bernard Germain

Yann Valerie est un homme respectable et droit. Il est le fondateur et l’animateur principal du média Breizh-Info, un site internet - situé en Bretagne - qui informe honnêtement les gens et pratique un véritable journalisme. C’est à dire qui expose les faits et les évènements laissant à chacun le droit et lui donnant les moyens de se faire une opinion à partir d’éléments précis et non d’une propagande mensongère et outrancière.

Yann Valerie est également un homme de cœur qui s’intéresse au sort de ses concitoyens. C’est ce qui l’a amené à devenir pompier volontaire à Callac.

Oui… Callac, vous savez le petit village qui n’a pas voulu laisser mettre en œuvre le projet Horizon de la fondation Merci de Madame Cohen. Projet qui voulait imposer à ce petit bourg de 2 200 habitants l’arrivée de centaines de migrants venant d’Afrique, pour lesquels il y avait des millions d’Euros alors qu’il n’y a pas un euro pour aider les habitants modestes de cette localité.

Alors la population n’a pas accepté et la mairie, les « progressistes » (principalement du PCF) et la droite (car la droite au conseil municipal est également pour ce projet) ont dû reculer et annoncer le 11 janvier 2023 que le projet était abandonné.

C’est notre honneur d’avoir mené le combat victorieux pour faire échouer ce projet. Et ce « nous » représente l’association « les Amis de Callac et ses environs », Reconquête !, le Parti de la France, Les Patriotes, Riposte laïque, Résistance républicaine, Synthèse nationale… et tant d’autres qui avec la population se sont mobilisés pour imposer la défaite à ce maire qui a osé déclarer le 5 octobre 2022, vers 10H30 sur le marché de Callac, devant des dizaines de témoins « je ne ferais pas de référendum sur ce projet car je sais que 80 % de la population est contre ».

Ce maire anti-démocratique a été obligé de baisser pavillon devant le refus de ses administrés.

Cela la « gauche » ne nous le pardonne pas. Depuis, elle est folle de rage de ce revers dont la France entière a parlé. Et même encore aujourd’hui, elle montre qu’elle ne se remet pas de cette défaite.

Ce combat et ces évènements, Breizh-Info s’en est fait l’écho tout au long du conflit qui a été mené pendant plusieurs mois. Mais contrairement à la presse bien pensante (Le Monde, Libération, l’Humanité, Médiapart…) Breizh-Info n’a pas accepté de hurler avec les loups et donc de raconter des mensonges plus gros les uns que les autres, comme les prétendues « violences de l’extrême-droite » dont plus d’un an après l’arrêt du projet aucune ne s’est traduite par des poursuites et encore moins des condamnations. Et pour cause, puisqu’il n’y a eu aucune violence de la part des opposants au projet Horizon. Il n’y a eu que la population imposant son point de vue au maire, avec notre aide.

Pour avoir fait son travail honnêtement et ne pas avoir colporté tous les mensonges dits et répétés jusqu’à la nausée contre « l’extrême droite » afin de discréditer le combat à Callac, Yann Valerie est devenu une cible pour cette prétendue gauche et tous les bien pensants.

Comme je vous le disais, Yann Valerie est pompier volontaire à Callac. Pour des raisons qui ne regardent que lui, il s’était mis en disponibilité. Aujourd’hui il souhaite réintégrer la brigade de Callac et y reprendre ses activités de pompier. Quelle aubaine… pour ses collègues qui sont en sous-effectif notoire, les amenant à constater une à deux fois par semaine une « absence de pompiers locaux » affirme le lieutenant Patrick Guégan, chef du centre d’incendie et de secours (CIS), de Callac.

Mais le 2 avril, au conseil municipal des voix se sont élevées contre ce retour, notamment de la part de Laure-Line Inderbitzin la pasionaria du projet Horizon. Cette dame s’est crue autorisée à évoquer le rôle de Yann Valerie au travers de Breizh-Info durant le conflit de Callac. Ce qui justifierait selon elle l’interdiction du retour de Yann Valerie au sein de la brigade de Callac.

Il y a eu également la voix de Lise Bouillot, l’ancien maire, qui est furieuse que personne n’empêche Yann Valerie de réintégrer la brigade, notamment ses collègues (les pompiers de Callac ont voté majoritairement pour son retour) et le colonel des pompiers à la tête du SDIS 22 a accepté. Elle propose aussi d’en appeler au préfet de région puisque le préfet des Côtes d'Armor ne veut pas obtempérer aux injonctions des petits Torquemada du conseil municipal de Callac.

À tous ces inquisiteurs, je pose deux questions : va-t-il falloir dans chaque profession demander à chacun ses opinions et pour qui il vote ?

Va-t-il falloir décréter une interdiction professionnelle pour ceux qui ne pensent pas comme le veulent les bien pensants ?

Il est vrai que dans ce registre Ouest France avait montré la voie avec un très vilain exemple en écrivant au maire de Lorient pour lui indiquer qu’un de ses jeunes employés était à Reconquête !, afin de lui faire perdre son emploi. Manifestement cela fait tâche d’huile…

À propos de « journaliste », il serait très injuste d’oublier, dans la liste de ceux qui veulent la peau de Yann Valerie, un certain Erwan Chartier.

Vous l’avez peut-être oublié, mais c’est ce petit, tout petit monsieur, qui m’a traîné au tribunal pour l’avoir parait-il insulté dans un article qui ne faisait que répondre fermement mais correctement à l’un des siens paru sur le petit, tout petit journal local nommé Le Poher, dans lequel à l’époque il nous avait quasiment traités de nazis. En première instance au tribunal de Lorient, ce grand résistant a perdu… mais ça, il ne le dit pas. C’est aussi lui qui se répand partout en Bretagne répétant comme un orgue de barbarie la même petite musique à savoir qu’il y a eu des violences de l’extrême droite à Callac. Tout en étant incapable d’apporter le moindre commencement de preuve cliquez ici.

Exactement comme pour les prétendues menaces de mort qu’il aurait reçues l’an dernier, tout comme cette imaginaire alerte à la bombe dans les locaux de son journal. Des affirmations répétées en boucle, mais aucune preuve. Jamais.

Beaumarchais disait : « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ».

Et c’est encore lui qui court partout ces derniers temps pour présenter son « livre », son tout petit livre qui raconte les « obsessions de l’extrême droite à Callac ». En réalité, le seul qui a des obsessions, c’est ce monsieur Chartier qui voit des « fachos » partout et s’en va répétant comme le lapin Duracelle qui bat son tambour, que la France est en danger mais qu’heureusement lui, le grand résistant, est là pour sauver le pays des hordes fascistes.

Alors, évidemment, ce monsieur n’allait pas louper l’occasion d’écrire un article écœurant dont il a le secret contre Yann Valerie, montrant clairement qu’il est aussi pour l’interdiction de son retour au sein de la brigade de Callac. Et cette occasion il ne l’a pas manquée et a montré à nouveau sa conception d’une information honnête et impartiale ainsi que son éthique du journalisme.

Le mot de la fin revient à Yann Valerie qui a répondu à « cette gauche haineuse et à cette droite intolérante qui veulent m’empêcher de sauver des vies et de réintégrer les pompiers » avec quelques mots qui l’honorent : « J’irais sauver ceux qui me diffament et les aider aussi sans me poser de question, si un jour, cela s’avérait nécessaire » cliquez ici.

Quant à ceux qui le diffament, et se sont à nouveau discrédités avec ce nouvel épisode, ils montrent toute l’estime et la considération qu’on peut avoir pour eux.

Heureusement qu’ils ne savent pas ce qu’est la honte, sinon ils ne se remettraient pas de ce qu’ils font et disent.

Lisez Breizh-Info cliquez là

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lundi, 25 mars 2024

Attaqué dans le Télégramme, Bernard Germain répond à l'affabulateur Erwan Chartier

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Jeudi dernier, à l'occasion d'une réunion qu'il tenait à Lannion (22), le journal Le Télégramme a donné la parole à Erwan Chartier, auteur d'un livre vantant les "bienfaits" du grand remplacement, en particulier dans la commune de Callac qui, l'an dernier, à victorieusement résisté au projet d'implantation massive de migrants voulu par une fondation parisienne. Cliquez ici 

Notre ami Bernard Germain, abondamment calomnié dans cet entretien, adresse ce jour au Télégramme le droit de réponse suivant :

Erwan Chartier est-il quelqu’un de sérieux ?

Dans son édition du 21 mars 2024, Le Télégramme de Brest a publié un article annonçant une réunion d’Erwan Chartier devant se tenir le soir même à Lannion pour y présenter son livre « Callac de Bretagne » qui rétablirait la « vérité » sur ce qui s’est passé à Callac et pourquoi le projet de faire venir des centaines de migrants dans ce petit bourg a été abandonné par la municipalité de gauche, soutenue par les élus de droite du conseil.

À cette annonce de réunion était jointe une interview du sieur Erwan Chartier, auteur du livre en question et par ailleurs rédacteur en chef du tout petit journal Le Poher qui se vend à quelques centaines d’exemplaires chaque semaine. Dans cette interview, je suis gravement mis en cause par Erwan Chartier et je souhaite donc répondre à ses accusations infondées contre moi ainsi que la cause pitoyable qu’il prétend défendre.

Ce Monsieur n’est pas n’importe qui. Il se présente comme un Résistant (avec un grand R) qui court partout pour raconter les hauts faits de son combat contre le fascisme qui menacerait la Bretagne entière et pas seulement la région de Callac. Donc on le voit partout, racontant des histoires dans lesquelles bien sûr il est le preux chevalier qui pourfend la vermine fasciste et sauve ainsi la patrie en danger.

Erwan Chartier cache qu’il a été débouté au tribunal !

Comme il faut un début à tout, y compris pour sa croisade, il a commencé par porter plainte contre moi, ce que rapporte d’ailleurs l’article dès le commencement : « Le fait qu’on ait eu le culot de porter plainte pour diffamation contre Bernard Germain, auteur d’un texte outrancier et insultant sur nous (…) les a énervés ». Vous l’avez compris LES c’est l’extrême droite.

Notons tout d’abord que Erwan Chartier présente les choses de la manière qui lui convient mais cette présentation est très éloignée de la réalité.

En fait, mon article était une réponse certes sévère, mais en rien diffamatoire, à un article du tout petit journal Le Poher qui lui était diffamatoire puisqu’il laissait clairement entendre que nous serions des nazis.

Erwan Chartier ne dit pas qu’il a commencé par écrire un article auquel j’ai répondu. Pourquoi fait-il cela ? Parce que cela lui permet de se victimiser et de faire croire aux lecteurs que c’est moi qui l’ait « agressé » en premier. Or c’est exactement le contraire. Si Erwan Chartier conteste cela qu’il publie mon article en cause et chacun pourra constater que j’indique dès le début répondre à un article du journal Le Poher.

De plus Erwan Chartier a oublié un détail qui n’en est pas un : l’affaire est arrivée devant le tribunal de Lorient et a déjà été jugée en 1ère instance. Vous ne le savez pas parce que l’article du Télégramme ne le dit pas, mais Erwan Chartier a perdu au tribunal. Pourquoi ne le dit-il pas non plus ? Parce que son récit plein de fantasme et sa victimisation tomberaient à l’eau.

Non, Bernard Germain n’a pas agressé par écrit, en le diffamant, le grand Résistant Erwan Chartier. Bernard Germain a simplement répondu à un petit journal qui lui diffamait notre action à Callac.

Et d’ailleurs le tribunal de Lorient a confirmé qu’il n’y avait pas de diffamation et en conséquence a débouté Erwan Chartier de toutes ses demandes.

Erwan Chartier aurait été menacé de mort et d’un attentat à la bombe ?

Après s’être présenté comme un journaliste diffamé, cible de l’extrême droite, Erwan Chartier ne s’arrête pas en si bon chemin. Comme les mensonges les plus gros sont ceux qui passent le mieux, il a, en plus de l’article soit-disant diffamatoire, inventé une histoire absolument rocambolesque.

Le Télégramme lui pose la question suivante : « (…) vous-même et des salariés de l’hebdomadaire Le Poher, avez été, en 2023 la cible de menaces de mort par des groupes d’extrême droite. Comment avez-vous vécu cela ? ».

On notera au passage que personne à ce jour n’a été mis en cause par la police mais Le Télégramme affirme que les auteurs sont des groupes d’extrême droite. Affirmation gratuite et sans preuve. Mais comme chacun le sait un mensonge répété mille fois devient une vérité.

Cette histoire de menaces de mort remonte à un an. Donc en un an, les gendarmes n’ont pas été capables de trouver les auteurs ? C’est pour le moins stupéfiant.

Il y a quelques jours un énorme piratage a eu lieu. Les données de 46 millions de personnes ont été volées. En trois jours la police a arrêté les hackers, qui pourtant sont des gars très forts en informatique. À l’inverse pour la grande affaire des menaces de mort contre Erwan Chartier et ses collègues, en un an la police n’a rien trouvé. Qui peut- croire cela ?

En fait quelques paragraphes plus loin Erwan Chartier nous donne l’explication de cette supposée incapacité des gendarmes à trouver les auteurs des menaces de mort : « L’enquête se termine mais les auteurs de menaces maîtrisent les technologies. Tout passe par la Russie et les États-Unis, qui bloquent les enquêteurs ».

Mais c’est bien sûr... il y a un complot international ourdi contre Le Poher et son rédacteur en chef.

C’est comme la prétendue alerte à la bombe dont Erwan Chartier et Le Poher auraient été victime, après les prétendues menaces de mort. Rien n’a été trouvé par les démineurs venus dans les locaux du journal. Comme pour les menaces de mort.

Mais l’avantage de ces accusations gratuites et imaginaires c’est que cela permet de salir des gens que Erwan Chartier, et d’autres, veulent discréditer. Notamment moi.

C’est là que le lecteur comprend le titre de cet article.

 Erwan Chartier délire complètement…

Enfin, après avoir menti, puis avoir montré au grand jour les boursouflures de son égo qui se pense un objectif majeur pour la terre entière, Erwan Chartier nous montre pour finir qu’il est capable de délirer complètement.

Ainsi toujours dans le même article on peut lire cette question du journal et sa réponse : « Le Télégramme : Certains ont vu Callac comme un village raciste. Que leur répondez-vous ?

Erwan Chartier : Beaucoup d’habitants de Callac ont émigré dans les banlieues rouges de la région parisienne, où on leur cassait la gueule. Ils étaient ouvriers, employés de maison et parfois prostituées, avec une image de ploucs. Ça a été intériorisé par les gens revenus à la retraite. Ils savent ce que c’est d’émigrer et peuvent comprendre la situation des migrants ».

J’avoue qu’en lisant ces lignes je ne sais pas trop dire si elles sont le résultat d’un apéritif un peu trop dynamique ou si c’est lié à un délire des plus inquiétants.

En tout cas cette prose complètement insensée pose plusieurs questions :

l L’époque des « banlieues rouges », cela remonte à au moins 50 ans. Il n’y avait à l’époque que très peu d’immigrés dans les banlieues puisque le regroupement familial c’est 1976. Alors, qui étaient les auteurs de ces cassages de gueule ? Des bons petits Français, encore majoritaires dans les banlieues à l’époque et communistes de plus pour la plupart ?... Ben, c’est les communistes qui vont être contents d’apprendre ça !

l  Sérieusement, quelles sont les sources permettant à Erwan Chartier d’affirmer que les Bretons se faisaient « casser la gueule » dans les banlieues rouges à cette époque et par qui ?

l De plus Erwan Chartier affirme que ce serait la situation des migrants d’aujourd’hui. Vraiment ? Donc, ils se font « casser la gueule » dans les banlieues ? Par qui ? Et où ? Donnez vos sources Erwan Chartier.

l Enfin, prétendre qu’un Breton qui « monte » à Paris et un migrant qui vient du fond de l’Afrique jusqu’en France, c’est la même chose… fallait oser le dire. Et Erwan Chartier a osé, montrant à cette occasion toute la subtilité et la finesse de ses analyses et ses pensées.

En fait Erwan Chartier sur ce sujet comme sur tant d’autres se fait l’auteur d’affirmations péremptoires sans aucune justification ou qui sont tout simplement des mensonges purs et simples.

Mais est-ce bien étonnant ?

Quand on défend une mauvaise cause, on a de mauvais arguments. Et quand la cause est très mauvaise, les arguments sont également très mauvais.

Le pire étant qu’il y a des gens pour écouter ce personnage et même pour le croire.

Bernard Germain

Ancien candidat Reconquête dans la 5e circonscription des Côtes d’Armor

Président du Cercle Trégor et Goëlo

Responsable du Comité d’organisation des manifestations à Callac

Auteur du livre "Callac, la mère des batailles" (2023, éditions Synthèse nationale)

Sur cette affaire, lire aussi cliquez là

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Pour mieux comprendre ce qu'il s'est passé à Callac, lisez le livre de Bernard Germain cliquez ici

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jeudi, 21 mars 2024

Samedi 13 avril : conférence de Bernard Germain à Coësmes (35) sur son livre "Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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En savoir plus cliquez ici

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jeudi, 29 février 2024

Darmanin connaît-il si peu l’islam… ?

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Bernard Germain

Darmanin vient de faire une annonce pour le moins étonnante. Il a affirmé vouloir :

  • Former les imams de France.
  • Agir pour que l’islam soit considéré comme « une religion française comme les autres ».
  • Que soit créée une association pour lutter contre les actes anti-musulmans.

C’est ainsi que Darmanin a annoncé lundi 26 février la création d’un “statut de l’imam en France”. Dans un discours prononcé au Forum de l’islam de France (FORIF), le ministre de l’Intérieur entend lutter contre l’idée que l’Islam “est une religion d’étrangers, pour les étrangers, financée par les étrangers”

Là, on commence à douter des connaissances du ministre dans ce domaine. En effet, tout d’abord, il n’y a pas de hiérarchie dans l’islam sunnite (80 % des musulmans). Seuls les chiites ont avec leurs ayatollahs une sorte de hiérarchie.

Du fait qu’il existe une « hiérarchie catholique », le ministre pense (ils sont beaucoup à penser comme lui) qu’il serait logique que l’islam fonctionne comme ce que font les catholiques, donc avec une hiérarchie.

Cette idée est la dernière version du rêve d’un « islam de France » que voulait Sarkozy et qui n’a jamais pu se concrétiser parce que totalement contraire aux conceptions des musulmans.

Recommencer sur ce thème avec la formation des imams, c’est refaire la même erreur en se proposant cette fois de s’occuper non seulement de l’organisation et du fonctionnement de l’islam, mais aussi du message délivré aux croyants. Gageons que Darmanin aura autant de succès que Sarkozy.

Et le ministre d’ajouter pour justifier que l’islam serait une religion « française » : « 60% des musulmans en France sont nés en France et c’est une religion française comme les autres ».

Là j’avoue que les bras m’en tombent tellement cette affirmation est fausse et osons le dire, stupide.

Cela me rappelle ce débat sur « l’islam, religion de paix et d’amour », conception que défendait un certain Alain Juppé sur le plateau de la 2 il y a quelques années.

À un moment dans le débat, l’un des participants vaguement agacé par ce discours de Juppé, osa lui poser la question qui tue : « M. Juppé, avez-vous lu le coran ? ».

Silence très gêné de l’intéressé qui répondit au bout de quelques très longues secondes … « non je n’ai pas lu le coran ». Alors, comment peut-il oser parler doctement de cette religion qu’il ne connaît pas ?

Il se trouve que la déclaration de Darmanin est du même tonneau. Et c’est proprement stupéfiant.

Ainsi, affirmer que dès lors que 60 % de musulmans sont nés en France, cela ferait de l’islam une religion française est proprement invraisemblable.

Si je voulais prendre une image pour me faire comprendre, dire cela serait comme affirmer que parce qu’un poulain serait né dans une étable, cela ferait de lui un veau.

Avec cette image, chacun comprend l’ineptie d’une telle affirmation. Pourtant c’est exactement ce que prétend Darmanin en ce qui concerne les musulmans et leur religion, l’islam.

Le caractère « français » d’une religion se jugerait, selon lui, au fait qu’un certain nombre de ses croyants seraient nés en France. Comment peut-on être ministre de la république et dire de pareilles sottises ?

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. En effet, dire que « l’islam est une religion comme les autres », c’est selon moi le véritable message de cette déclaration de Darmanin. Il veut banaliser l’islam.

Or, il n’y a rien de plus faux que de prétendre cela, où alors - même s’il a des origines familiales de l’autre côté de la Méditerranée - c’est que M. Darmanin, comme Alain Juppé, ne connaît rien à l’islam.

Au risque de le contrarier, rappelons que l’islam est une « orthopraxie » contrairement au catholicisme qui une « orthodoxie » donc une religion basée sur la seule foi du croyant.

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lundi, 26 février 2024

Manif de Dol… Il serait peut-être temps d’arrêter les bêtises…

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Bernard Germain

Samedi 24 février 2024, Reconquête appelait à une manifestation contre l’installation d’un centre d’accueil pour mineurs non accompagnés (MNA) à Dol de Bretagne (35).

Grosse émotion des immigrationnistes sur place. Le discours des pro-migrants est des plus simples : « On ne va pas les laisser refaire un nouveau Callac ».

Refaire un nouveau Callac ?

Malheureusement, il n’y a aucun risque que cela arrive car depuis notre succès à Callac contre la mise en œuvre du projet Horizon, le duo Nicolas Bay (secrétaire général) – Damien Rieu (animateur des réseaux sociaux) n’a eu qu’une préoccupation : dénoncer la manière dont nous avons mené le combat et gagné à Callac.

Il ne fallait pas de royalistes, parce qu’ils sont royalistes, pas de représentants et militants du Parti de la France parce qu’ils sont « d’extrême droite », pas de Bretons parce que trop bretonnants, pas Riposte laïque parce que trop laïque, pas de Civitas parce que trop cathos, pas de représentants et militants des Patriotes parce que... etc, et surtout pas ces petits gars en noirs car ils sentent le soufre. 

Mais pourquoi cette volonté de Bay-Rieu de rejeter tous les patriotes organisés dans d’autres structures que Reconquête ?

Parce que Reconquête ne veut pas "salir" son identité et sa réputation par des actions communes avec ces gens. Un peu comme Marine Le Pen, Reconquête doit impérativement se « dédiaboliser » pour qu’on ne l’accuse pas d’être « l’extrême droite », afin de plaire à l’électeur. C’est pourquoi, aux yeux de certains de ses responsables (eux-même venus de la droite de l’extrême droite) un cordon sanitaire s’impose entre Reconquête et ces personnes trop marquées qui sont de ce fait des indésirables.

En conséquence, Nicolas Bay et Damien Rieu n’ont eu de cesse depuis nos succès de Callac de tout faire pour discréditer l’existence et l’action de la « Coordination Partout Callac » que nous avions créée pour aider tous ceux qui sont confrontés à ce type de problème. De même, avec constance, ils ont mis des bâtons dans les roues de nos actions dans toutes les localités où se menaient des combats contre l’installation de CADA, notamment en interdisant aux militants et responsables Reconquête de s’associer à ces initiatives.

Cela a commencé par Saint-Brévin (44) puis il y a eu Bélâbre (36) et d’autres localités dans plusieurs régions, à la suite.

Bélâbre a été la première défaite des opposants à l’instauration de CADA, consécutivement à la mise en œuvre de cette brillante stratégie d’isolement prônée et imposée par le tandem Bay-Rieu.

Samedi 25 février, à Dol (35), cette stratégie a de nouveau montré "ses remarquables perspicacité et efficacité".

Un centre pour mineurs isolés doit s’y installer prochainement. Reconquête a appelé à la mobilisation sur la ligne Bay – Rieu. Résultat : comme vous pouvez le voir sur la photo en haut de cet article… à peine une cinquantaine de personnes courageuses a répondu à l’appel de Reconquête. On est loin des grandes mobilisations à Callac. Pour mémoire, lors de notre première manifestation en septembre 2022 cliquez là nous étions plus de 400 personnes et lors de la seconde manifestation, le 5 novembre de la même année, nous étions 800 participants cliquez ici (selon le ministère de l’Intérieur).

La brillante stratégie du tandem Bay – Rieu aura eu comme résultat de couler de nombreux mouvements de contestation un peu partout en France.

Pour ce qui concerne le site internet de « Partout Callac », le 25 février également, il nous fallait renouveler l’abonnement du site chez notre hébergeur. Nous n’avons pas renouvelé, puisque Partout Callac, conçu comme une plateforme de rassemblement permettant de "ratisser large", dans les conditions que je viens de décrire, n’est utile à personne.

Défaites un peu partout en France quant aux combats contre CADA et Centre pour MNA, arrêt de l’action de la coordination Partout Callac... un beau bilan pour le tandem Bay – Rieu et leurs actions. Ils auront beaucoup plus fait pour couler Reconquête que pour sa progression. Au RN, ils en rigolent allègrement...

Si j’étais Eric Zemmour, je commencerais à m’interroger sur l’efficacité de ce « tandem de choc ». En imposant une telle ligne, ils ont placé Reconquête, né d’un formidable espoir en 2021, à la traine… loin derrière le RN. Et cela malgré le talent de sa tête de liste, Marion Maréchal.

11:18 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 25 février 2024

Crise agricole… les masques tombent, le roi est nu.

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Bernard Germain

Hier j’avais terminé mon article peu avant 12 H 30, alors que Macron discutait à l’étage avec quelques dizaines de représentants des différentes structures agricoles tout en m’interrogeant sur le fait de savoir si Macron allait « déambuler » ou pas dans le salon. Sachant que dans le contexte du moment, « déambuler » aurait constitué une énorme provocation vis à vis des agriculteurs.

Le suspense n’a pas duré longtemps. Macron, le président à l’égo surdimensionné est allé « déambuler » comme si de rien n’était, mais nous allons y revenir. Pour l’instant, reprenons le déroulement de cette matinée.

Avant ce débat avec quelques dizaines d’agriculteurs choisis par les organisations professionnelles, il y en avait eu un autre moment des plus instructifs, à propos du « grand débat » qui a fait pschittt. Une question revenait en boucle : « Macron et ses services ont-ils invité ou pas les « soulèvements de la terre », cette organisation « éco-terroriste » dont le gouvernement a demandé la dissolution, refusée finalement par le Conseil d’État ? »

Macron, manifestement hors de lui, a fait aux journaliste tout un numéro pour affirmer que jamais cette organisation n’avait été invitée, ajoutant que cela l’avait mis « dans une colère que vous n’imaginez pas ».

Les journalistes en sont restés pantois, car sur leurs smartphones ils regardaient tous les messages de l’Élysée annonçant l’invitation des soulèvements de la terre, ceux qui, à Sainte-Soline (79), avaient envoyé plus de cinquante gendarmes à l’hôpital et détruit de nombreux véhicules des forces de l’ordre et des installations agricoles.

Les journalistes étaient tous absolument perplexes. Comment peut-on mentir avec un tel aplomb en niant la plus incontestable réalité ?

Hier soir les soulèvements de la terre ont donné le coup de grâce à Macron en confirmant avoir bien été invités au grand débat.

C’est donc officiel, Macron ment comme il respire et sa parole n’est donc pas crédible.

Et ses engagements, sont-ils plus crédibles ?

Pour répondre à cette question, revenons sur la tenue de l’échange à l’étage avec les représentants syndicaux qui a suivi l’incident sur les soulèvement de la terre. On retiendra de ce « mini débat » quelques éléments :

  • Macron est arrivé en chemise, manches relevées, comme un homme qui a tombé la veste pour « faire le coup de poing ». Sa posture en disait long sur ce qu’il avait en tête.
  • Il s’est adressé à son auditoire de manière incroyablement agressive et avec un vocabulaire indigne d’un président de la république. Exigeant d’un interlocuteur qu’il enlève son tee-shirt (« Paysan sans président ») et « engueulant » vertement ceux qui avaient le malheur de dire ce qu’ils ne voulaient pas entendre (« si vous dites que l’agriculture est morte alors ce n’est pas la peine de perdre notre temps à discuter, on ferme tout de suite le magasin »). Un relationnel ou les interlocuteurs n’étaient que des enfants pour Macron et lui le sachant tirait les oreilles de ceux qui ne comprenaient pas.
  • Et puis il a promis, beaucoup promis, en saoulant d’arguments et de chiffres des interlocuteurs peu habitués à cette pratique dans laquelle Macron lui excelle, avec un débit oral impressionnant. Reste qu’il a donné rendez-vous aux agriculteurs dans 3 semaines et affirmé que dès lundi matin dans tous les départements de France la situation des entreprises les plus en difficulté sur le plan financier serait étudiée et des mesures décidées immédiatement pour apporter de la trésorerie à ces exploitations agricoles. Donc dès aujourd’hui et dans trois semaines, les agriculteurs vont savoir à quoi s’en tenir.

Attendre trois semaines, c’est long lorsqu’on est confronté à une situation comme celle d’hier, mais en réalité c’est extrêmement court. Les agriculteurs, qui patientent depuis des années, ne vont pas s’interroger longtemps avant de savoir quoi penser des promesses du président.

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samedi, 24 février 2024

Crise agricole… d’une clarté aveuglante.

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Bernard Germain

Ce matin le salon de l’agriculture devait ouvrir, mais l’ouverture en a été retardée. En effet, à l’intérieur dès l’arrivée du président de la république à 8 H 00, des heurts ont commencé à opposer agriculteurs et forces de l’ordre.

C’est la première fois qu’une telle situation existe avec de sérieux affrontements physiques, tellement les agriculteurs sont exaspérés.

Le président de la république s’est réuni avec les organisations syndicales au deuxième étage du bâtiment et a donné une rapide conférence de presse dans le couloir. C’est dire le caractère électrique de la situation. À l’heure où je rédige ces lignes - 10 H 20 - il n’a toujours pas pu se promener dans le salon où il y a plus de policiers que d’exposants et d’animaux. Personne ne sait ou il se trouve à l’heure actuelle. En bas, un comité d’accueil l’attend…

À la seconde (10 H 30), le salon vient d’ouvrir ses portes au public mais pas le bâtiment 1 où se trouvent policiers, agriculteurs en colère et un président introuvable.

Du jamais vu !

Le plus extraordinaire étant que le président de la république parle depuis des jours, propose et fait semblant d’être aux commandes, mais la réalité est qu’il ne contrôle rien du tout. Tout se décide à Bruxelles. Emmanuel Macron n’est plus qu’un exécutant.

En effet depuis le traité de Maastricht (1992), les pays membres de l’Union européenne, ont accepté de renoncer à une partie de leur souveraineté nationale. Et cette perte de souveraineté qui n’était que partielle en 1992 est aujourd’hui quasi totale.

Malgré tout le baratin que nous délivre le personnel politique singulièrement macroniste, mais pas seulement, c’est que l’agriculture est une « compétence exclusive » de l’Europe. La France sur ce sujet n’a plus son mot à dire. La commission européenne décide de tout et donne chaque année ses directives via les GOPÉ (Grandes orientations des politiques économiques) que la France (comme chaque pays membre de l’UE) doit appliquer scrupuleusement et rendre des comptes à la commission européenne et donc exécuter à la lettre ce que l’Europe veut imposer.

Le résultat de ces évolutions est des plus simples. En 2019, l'INSEE recensait 400 000 agriculteurs et 250 000 ouvriers agricoles en France, représentant un peu plus de 2 % de la population active, alors que leur nombre était évalué à respectivement 1,6 million et 310 000 en 1982. Cette diminution de la part des actifs agricoles dans la population active française est encore plus forte lorsqu'on l’observe depuis 1945, où leur nombre était évalué à 10 millions.

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dimanche, 18 février 2024

Aujourd'hui, dimanche 18 février, au Perrier, en Vendée, conférence de Bernard Germain sur son nouveau livre "L"Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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À l'issue de la conférence,

l'auteur dédicacera ses livres cliquez ici.

Renseignements, réservations :

rassemblementvendeen@outlook.fr

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lundi, 12 février 2024

Droit du sol :… il faut le supprimer !

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Bernard Germain

Tout d’abord prenons quelques secondes pour rappeler les possibilités permettant de devenir Français. Cela peut se faire par « attribution » ou par « acquisition ».

On dit que la nationalité est « attribuée » lorsqu'elle est obtenue de façon automatique.

C’est le cas, à la naissance, pour :

  • un enfant né en France ou à l'étranger dont au moins un des parents est Français, c'est le "droit du sang" ;
  • un enfant né en France de deux parents apatrides ("droit du sol") ;
  • un enfant né en France dont au moins un des parents est également né en France, c'est le "double droit du sol".

La nationalité peut également être « attribuée » à la majorité lorsqu'un enfant est né en France de deux parents étrangers, c'est le "droit du sol". Pour cela, il doit résider en France à la date de ses 18 ans et avoir sa résidence habituelle en France pendant une période continue ou discontinue d’au moins cinq ans depuis l’âge de 11 ans.

Toutefois, l'enfant peut obtenir la nationalité française avant sa majorité sur demande de ses parents (entre 13 et 16 ans) ou sur demande personnelle (entre 16 et 18 ans), avec des conditions de durée de résidence en France. Dans ce cas, c'est une « acquisition » de la nationalité par déclaration. 

En ce moment, cette notion de « droit du sol » est l’objet de très vives polémiques en France, principalement du fait de la situation à Mayotte, véritable poudrière. On se souviendra que Mayotte fait partie de l’archipel des Comores situé dans le canal du Mozambique.

Le 23 décembre 1974, un référendum fut organisé aux Comores pour demander à la population si elle voulait son indépendance vis à vis de la France. Le résultat fut sans appel : 96 % favorables à l’indépendance. Écrasante majorité pour l’indépendance, mais à une exception près : l’île de Mayotte choisira de rester avec la France. La France organisera un second référendum à Mayotte, le 8 décembre 1976, pour confirmer ce choix. La population confirmera par son vote sa volonté de rester liée à la France.

Le 18 avril 2008, à l’unanimité, le conseil général de Mayotte votera une résolution demandant que Mayotte devienne un département français.

Le 29 mars 2009, un référendum est organisé pour demander à la population si elle veut la transformation de Mayotte en département. Par 95,24 % de « oui », a approuvé le projet, avec une participation de 61,37 %. Mayotte deviendra donc le jeudi 31 mars 2011, le 101° département français et le 5° département d’Outre-Mer. Ce qui provoquera une grave crise dans tout l’archipel car les Comores revendiquent l’appartenance de Mayotte aux Comores et l’ONU n’a jamais reconnu le référendum de 1976 et la volonté des Mahorais de rester français.

En ce moment la situation est au bord de l’explosion à Mayotte car une immigration délirante y déferle de manière continue, en provenance des Comores, mais aussi d’Afrique. Des bidonvilles immenses se sont créés. La délinquance et la violence sont omniprésentes sur l’île, avec des crimes et délits innombrables. Les Mahorais n’en peuvent plus.

On pourrait se demander pourquoi les populations comorienne (qui ont souhaité leur indépendance) et africaine viennent si nombreuses sur le sol de Mayotte. La réponse est toute simple : parce qu’il y a le droit du sol !

De très nombreuses femmes viennent donc accoucher à Mayotte car pour elles c’est un avantage fabuleux. Par la magie du droit du sol, l’enfant qui naît à Mayotte est français. Avec bien sûr tous les avantages et droits sociaux liés à la nationalité française. Sans parler bien sûr des droits accordés aux parents, suite à cette naissance d’un petit « français ». Pour mesurer l’ampleur du problème, il faut savoir que Mayotte possède la plus grande maternité de France.

Afin de stopper cette immigration totalement incontrôlée, Gérald Darmanin a annoncé dès son arrivée à Mayotte aujourd’hui qu’il voulait supprimer le droit du sol sur l’île. Hurlements bien sûr à gauche. Notamment parce que cela serait une décision qui remettrait en cause l’égalité de traitement entre les citoyens Mayotte et ceux du reste de la France.

L’argument est parfaitement recevable et c’est justement pour cela qu’il faut supprimer le droit du sol, pas simplement à Mayotte, mais sur tout le territoire français y compris dans les DOM.

D’ailleurs, ce qui est en train de se passer à Mayotte, c’est ce qui va arriver à notre France métropolitaine dans les années à venir.

L’immigration y est de plus en plus nombreuse et totalement incontrôlée. On n’est pas encore au niveau de Mayotte, mais on y vient. Et comme à Mayotte, la délinquance et la violence ne cesse d’augmenter, comme l’ont confirmé les chiffres publiés par le ministère de l’intérieur en janvier 2024.

L’essentiel des immigrés viennent en France, au motif d’être des « réfugiés politiques », mais en réalité pour obtenir nos avantages sociaux. On voit à Mayotte où ce phénomène les a conduits. L’île est au bord de l’explosion. Si nous ne faisons rien pour endiguer l’immigration, dans quelques années, la France métropolitaine connaîtra la même situation et le même destin que Mayotte.

La suppression du droit du sol, véritable pompe aspirante pour l’immigration, est une nécessité vitale. Pour Mayotte mais aussi pour toute la France.

Il resterait donc simplement deux possibilités d’obtenir la nationalité française :

  • Avoir au moins l’un de ses parents possédant la nationalité française.
  • Avoir fait une ou des actions particulièrement favorables à la France. Mais l’attribution de la nationalité dans ce cas serait une décision à l’entière discrétion des autorités.

Au passage, ces modifications des conditions d’obtention de la nationalité française auraient l’avantage de nous éviter de voir proliférer les « français de papiers » qui veulent être français pour nos avantages sociaux, mais vomissent la France et les Français à la moindre occasion.

17:44 Publié dans Bernard Germain, Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |