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lundi, 01 juillet 2024

Le spectacle pitoyable de la patrouille des castors

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Bernard Germain

C’était prévisible et c’est ce qui s’est passé.

Entre juin 2022 et ce 30 juin 2024, le RN a multiplié par 3 son nombre de voix, passant de 4 millions de voix à plus de 12 millions. Peut-on montrer de manière plus claire l’exaspération des Français du fait de la politique de Macron qui est en train depuis 7 ans de consciencieusement détruire notre pays, soutenue par tous les bien pensants et même par une partie de la gauche ?

On remarquera que déjà 39 députés du RN sont réélus dès le 1er tour, comme Marine Le Pen, Julien Odoul, Sébastien Chenu,… etc. Ce qui montre sans équivoque leur enracinement local, et que leur élection n’a rien à voir avec un coup de colère des habitants de leurs circonscriptions. C’est un vrai vote d’adhésion.

Cela prouve aussi que les dénonciations et culpabilisations permanentes adressées aux électeurs du RN, ne fonctionnent plus. Une sorte de... mithridatisation.

Pour ceux qui l’aurait oublié cette expression vient du monde grec dans lequel le roi Mithridate (132 à - 63 avant JC) régnait sur un territoire constitué d’une partie de la Turquie actuelle. Ce roi, craignant d’être empoisonné, absorba chaque jour une très faible quantité de poison qu’il augmenta régulièrement afin d’habituer son corps à s’en préserver. Selon la légende, il serait parvenu ainsi à s’immuniser. Battu par Pompée, il aurait voulu se donner la mort en s’empoisonnant, mais ne put le faire car le poison n’eut pas d’effet sur lui. Il ne réussit à se donner la mort qu’en se faisant tuer par un mercenaire.

Comme le roi Mithridate hier, le peuple aujourd’hui semble immunisé contre le poison des dénonciations et accusations diverses venant du camp du bien.

En revanche, dans le camp d’en face chez les bien pensants, heureusement que le ridicule ne tue pas sinon ce serait une authentique hécatombe. Car la patrouille des castors a vraiment fait très fort.

Les scènes auxquelles nous assistons sont absolument surréalistes. Nous allons en voir quelques exemples, mais ils sont légions.

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vendredi, 28 juin 2024

Un jour, il faudra qu’ils payent pour tout cela !

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Bernard Germain

Némésis… vous connaissez ?

Dans la mythologie grecque c’était la déesse de la vengeance et de la justice divine, la personnification grecque du châtiment.

Aujourd’hui, c’est une association féministe composée de jeunes femmes fort courageuses qui défendent la cause des femmes, sans limiter leurs actions à ce qui est acceptable pour les bien pensants et la gauche.

Cela veut dire que contrairement à tant de mouvements féministes, si des membres de la diversité sont responsables d’agressions contre des femmes, Némésis les dénonce impitoyablement et sans état d’âme contrairement à toutes les « féministes » style Caroline de Haas qui font silence dans ce cas. Caroline de Haas... vous savez celle qui disait à ceux qui s’étonnaient de son silence suite à tous les viols commis par des migrants à Cologne (2015-2016) «  Allez déverser votre merde raciste ailleurs ». C’est elle aussi qui déclara à propos des agressions sexuelles commises par des migrants dans le XVIII° arrondissement à Paris, « il n’y a qu’à élargir les trottoirs ». Et la quasi totalité des mouvements féministes sont à cette image en matière de « violences faites aux femmes ». Leurs indignations sont à géométrie variable. Si l’auteur est un migrant membre de la diversité, c’est raciste de le dénoncer et il convient de taire ce que leurs victimes ont subi. Par contre si c’est un blanc, là c’est l’hystérie et une nouvelle preuve qu’il faut détruire cette société patriarcale, ce qui provoque un déchaînement délirant de ces mouvements et de leurs adhérentes.

Alice Cordier qui a 26 ans, est la fondatrice (en 2019) et la directrice du collectif Némésis. Elle est présentée dans la quasi totalité des médias bien pensants comme une militante « d’extrême droite ».

Raphaël Arnault, le chef des antifas de Lyon (Jeune Garde) grand ami de Mélenchon et candidat du Nouveau Front Populaire à Avignon sous l’étiquette LFI, a prévenu Alice Cordier : « Si elle vient à Lyon, ce sera une balle dans la tête ». La gauche aussi déteste Alice Cordier et les militantes de Némésis.

Ainsi, à peu près à chacune de leurs actions, elles subissent des insultes et presque à chaque fois des coups donnés généreusement par de courageux hommes qui leur tombent dessus en prenant soin d’être masqués pour ne pas être reconnus.

La seule fois où Némésis n’a pas subi de violence, c’était en novembre 2022, lors d’une manifestation du groupe féministe « NousToutes ». Et pourquoi furent-elles acceptées ce jour là ?

Parce que les militantes Némésis étaient présentes dans le cadre d’une opération « troll ». Elles étaient voilées comme de bonnes musulmanes et portaient des pancartes indiquant : « Ma burqua, mon choix », « Féministe ET islamiste », « Que la race blanche s’éteigne »,… etc.

Tout s’était très bien passé. Personne n’était venu les inquiéter pour ces pancartes pourtant inacceptables.

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Dans le camp d’en face, c’est… panique totale à bord !

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Bernard Germain 

À trois jours du premier tour des législatives, les déclarations fusent dans tous les sens. Et certaines valent vraiment leur pesant de cacahuètes.

Par exemple celle de François Hollande, le revenant, qui pense sans doute que les Français ont oublié l’œuvre qu’il a réalisée à l’Élysée, en commençant par déclarer « mon ennemi c’est la finance » pour en réalité mener une politique totalement inverse et finir son parcours en étant tellement détesté qu’il n’a même pas pu se représenter pour un second mandat.

Qu’importe, ce monsieur, qui visiblement rêve éveillé, se croit autorisé à se poser en alternative à l’encombrant Mélenchon pour le poste de Premier ministre. À mon avis, l’affaire risque de ne pas être simple pour Hollande.

Il ne faut pas oublier que Mélenchon voue à François Hollande une haine qui ne s’éteindra jamais, depuis que Hollande avait fait une promesse à Mélenchon au congrès du PS à Brest en 1997 et qu’il n’a pas tenue. La promesse était que le courant de Mélenchon devait avoir 15 % des suffrages lors du vote au poste de Premier secrétaire du PS. Mais il n’a eu que 10,21 %. On notera à cette occasion que les résultats sont convenus d’avance entre les courants, donc avant le vote, chez les socialistes. Belle confirmation d’un attachement sans faille à la démocratie chez ces grands donneurs de leçons démocratiques.

Donc Hollande prétend que le reste de la gauche (PS, Verts, PCF) va pouvoir se passer de Mélenchon et l’écarter si au sortir des élections le Nouveau Front Populaire avait la majorité absolue.

Hollande ayant bien sûr en tête qu’un homme de son calibre serait tout désigné pour occuper le fameux poste de Premier ministre. Mais Hollande prend ses désirs pour des réalités.

Avec la NUPES, devenue Nouveau Front Populaire, celui qui a le fouet, c’est Mélenchon. Et ce sont les autres (PCF, PS et verts) qui courent et filent doux.

Qu’Hollande le veuille ou pas, si la LFI tourne le pouce vers le bas, c’est la fin pour eux. En effet, tous les résultats électoraux récents le démontrent si chaque parti de gauche va seul aux élections, ils n’ont aucune chance, sauf LFI d’avoir des élus.

C’est d’ailleurs pourquoi, alors que ces partis détestent cordialement LFI, et qu’ils se jettent à la figure des noms d’oiseaux, dès le lundi 11 juin au soir, en moins d’une heure de « négociations » ils ont trouvé un accord et créé le Nouveau Front Populaire. Même avec Glucksmann qui pourtant avait essuyé de nombreuses réflexions antisémites venant de LFI et même une quasi agression physique à Saint-Étienne le 1er mai. Il était présenté comme une nouvelle voie possible sans LFI du fait de son résultat à l’élection européenne (13,80%). Pour finir, il a sagement rejoint le troupeau et accepté d’être conduit par le berger LFI.

Mais Hollande semble indiquer que ces gens pourraient à l’avenir s’unir sans LFI pour les prochaines élections. Effectivement c’est une possibilité mais je n’y crois pas un instant. Parce que faire cela serait prendre un aller simple sans retour possible. Et si un parti s’amusait à faire cela, s’il se loupe, ce serait la fin pour lui. Or, les chefs de ces partis de gauche autres que LFI ont largement montré ces derniers temps qu’ils n’ont aucun courage politique, aucune conviction et que seule compte leur gamelle. Donc ils se sentent bien plus à l’abri dans le Nouveau Front Populaire qu’en se lançant dans une aventure qui serait très probablement sans lendemain. 

Au plan des arguments pour détourner les Français d’un vote RN, c’est un festival de déclarations plus stupides les unes que les autres. On pourrait en noircir des pages.

Mais il y en a une qui m’amuse beaucoup. Elle concerne la « préférence nationale » qui serait une mesure « fasciste », parce que discriminatoire et surtout parce qu’elle a été vantée et réclamée par Jean-Marie Le Pen, le grand Satan.

Les gens de gauche sont, du moins tant d’entre eux, connus pour leur ignorance absolument sidérante. Avec cet argument de la « préférence nationale » ils en font une nouvelle démonstration. En effet, la gauche fut pour la préférence nationale depuis sa création et pendant des dizaines d’années. Il n’est qu’à reprendre les publications des syndicats et des partis de gauche pour constater qu’ils étaient contre l’immigration qui « volait le travail des Français ». Le dernier qui a défendu ces positions fut Georges Marchais durant la campagne présidentielle de 1980–1981 au cours de laquelle il demanda « l’arrêt immédiat de toute immigration légale et illégale » notamment parce que lorsqu’il y a du chômage qui frappe les travailleurs Français, il est inacceptable d’aller chercher des travailleurs à l’étranger. Travailleurs immigrés qui de plus acceptent des salaires inférieurs à ceux des Français ce qui tire tous les salaires vers le bas.

Ceux à gauche qui ont quelques connaissances reconnaîtront sans doute ces faits, mais rétorqueront peut-être que tout cela c’est le passé et qu’aujourd’hui c’est « fasciste » de souhaiter cela.

Ah oui… vraiment ?

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mercredi, 26 juin 2024

Tribune libre : Je ne partage pas l’analyse de mon ami Pierre Cassen

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Bernard Germain

Dans l’article « Non, Marion, voter Reconquête au 1er tour ne menace pas la victoire du RN au 2e tour », Pierre nous explique, pour le dire en peu de mots, qu’il faut voter Reconquête au 1er tour des élections ce 30 juin car cela n’enlèvera rien au RN. Je ne partage pas cet avis pour de nombreuses raisons.

Je me dois de commencer par dire une chose qui me paraît essentielle : Eric Zemmour a l’inestimable avantage d’avoir, par son entrée en politique, obligé tous et chacun à se positionner sur des sujets que tant de gens voulaient éviter ou enterrer. Je parle principalement de l’immigration et de ses conséquences.

C’est grâce à son action politique courageuse, que la réalité de la submersion migratoire a été reconnue et que tous les complices de cette entreprise pour détruire la France ont été identifiés et dénoncés.

C’est grâce à son action politique courageuse, qu’il paye notamment par une présence presque ininterrompue devant les tribunaux, que le lien a été reconnu entre immigration et délinquance.

C’est aussi grâce à son action politique courageuse, que toutes les agressions contre les Français ont été reconnues alors qu’elles étaient soigneusement cachées.

C’est aussi grâce à son action politique courageuse, que beaucoup de gens ont compris le danger que représente l’islam en sa qualité d’orthopraxie qui menace notre culture, notre identité et notre civilisation, car comme le disait en 1990 à Villepinte la droite (quand elle était la droite) « l’islam est incompatible avec la république ». Et à l’époque toute la droite, oui toute la droite, avait ce point de vue.

Tous ces éléments et tant d’autres ont fait naître un immense espoir et fait converger un nombre considérable de Français vers Reconquête pour atteindre des objectifs que peu de parti peuvent se vanter d’avoir réalisés. Ainsi en est-il du rassemblement du Trocadéro qui fut un magnifique rassemblement et un extraordinaire pourvoyeur d’enthousiasme et d’énergie militante. 

Malheureusement, Eric Zemmour semble ne pas comprendre qu’en politique c’est une terrible erreur de critiquer voire d’insulter les autres publiquement. Surtout quand on prétend vouloir faire l’unité avec eux.

Ainsi, lorsqu’il déclare que Marine a été en dessous de tout lors de son débat de l’entre deux tour en 2017, peut-il attendre de Marine en retour autre chose que de la rancœur ? Toute vérité n’étant pas bonne à dire...

Tout comme lorsqu’il dit « pour la 7° fois, le nom de Le Pen est associé à la défaite » ou encore « Marine aime les chats, moi c’est les livres ».

Autant de déclarations aux conséquences ravageuses. Et comme l’intéressée est connue pour être rancunière, cela travaille à l’évidence contre la possibilité de pouvoir réaliser l’objectif principal : l’union des droites.

Il est normal d’afficher des divergences, sinon on serait tous dans le même parti, mais les critiques doivent avoir certaines limites et l’une d’elles est de ne pas volontairement blesser publiquement les individus. Sinon il faut s’attendre un jour ou l’autre à ce qu’on vous rende la monnaie de votre pièce. 

Eric Zemmour aura en très peu de temps construit un parti avec de nombreux militants, obtenu un score de 7,5 % à la présidentielle en moins d’un an d’existence -ce qui est absolument exceptionnel- et obtenu 2 ans plus tard 5 députés européens avec sa liste conduite par Marion qui a dépassé les 5 % (5,3%). Ce qui est également remarquable.

Par contre il s’est isolé politiquement, notamment vis à vis du RN, à cause de ses déclarations à l’emporte pièce vis à vis de Marine.

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09:14 Publié dans Bernard Germain, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 12 juin 2024

Le pauvre Erwan Chartier à nouveau débouté dans le procès qu’il m’a intenté

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Bernard Germain

La nouvelle vient de tomber sous la forme d’une lettre envoyée par la cour d’appel de Rennes. La journaliste Faustine Sternberg et la SARL Le Poher Hebdo viennent d’être à nouveau déboutés dans le procès qu’ils me font, ainsi qu’à Christine Tasin et Résistance Républicaine.

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Pour ceux qui auraient oublié de quoi il s’agit, ces quelques mots pour rappeler le contexte.

Lors du combat à Callac (septembre 2022 à janvier 2023) contre l’installation de plusieurs centaines de migrants dans ce petit bourg breton de 2000 habitants, j’ai occupé le poste de porte-parole du comité d’organisation contre le projet Horizon. Cette structure regroupait tous les partis, associations et groupes qui soutenaient notre combat contre cette invasion migratoire.

Évidemment, cela m’a exposé et de nombreux médias (Libération, Le Monde, L’Humanité, Ouest-France, Le Télégramme…) se sont fait un devoir de me salir en me présentant comme un individu d’extrême droite, et même certains comme un fasciste notoire.

En janvier 2023, le maire de Callac a jeté l’éponge et annoncé qu’il retirait son projet de faire venir tous ces migrants. À compter de cette date, toute la gauche a inventé une histoire délirante affirmant que c’était des hordes de fascistes qui étaient venues à Callac et avaient terrorisé le maire, le conseil municipal et la population, ce qui avait amené à l’abandon du projet.

Durant toute cette période j’avais également écrit de nombreux articles sur Riposte Laïque, Synthèse nationale et Résistance Républicaine pour rendre compte du combat mené.

C’est un de ces articles qui m’a conduit devant les tribunaux. Celui qui m’y a traîné est le sieur Erwan Chartier. Rédacteur en chef du tout petit journal hebdomadaire Le Poher publié à Carhaix (22) et ses environs.

En fait mon article répondait à un article de ce petit journal qui faisait clairement un parallèle entre notre combat et les nazis, tandis que ceux qui défendaient le projet Horizon étaient présentés comme des résistants, des FTP des temps modernes.

Évidemment, même s’il était correct dans la forme, mon article était assez mordant contre celui du Poher. Cela n’a guère plu au sieur Chartier.

J’ajoute que se sentant investi d’une mission divine, Erwan Chartier s’est mis en tête d’engager une croisade contre l’extrême droite pour sauver la Bretagne du fascisme. Il a donc d’une part porté plainte contre moi pour cet article et d’autre part commencé à battre le tambour un peu partout sur le thème : impossible d’accepter cette défaite face à l’extrême droite. Il faut que certains payent pour cela. J’ai donc fait partie des cibles à abattre.

Le 30 janvier 2023, j’ai reçu dans ma boîte aux lettre l’assignation pour paraître au tribunal de Lorient le 3 mars 2023.

Oh miracle… quelques jours après, Le Poher a commencé à déclarer recevoir des coups de téléphone anonymes et des mails, avec menaces – y compris de mort – visant notamment Erwan Chartier.

Un journal régional, Le Télégramme me semble-t-il, a même écrit dans un de ses articles citant Erwan Chartier… « ces menaces ont commencé quelques jours après la réception de son assignation devant le tribunal ». En clair, n’appréciant pas cette assignation, j’aurais engagé une campagne de menaces par téléphone et mails. Mais l’affaire ne s’est pas arrêtée là.

Le Poher a ensuite évoqué une histoire d’alerte à la bombe. Vous imaginez le carnaval : les démineurs, les chiens policiers, les gendarmes… dans un petit bourg comme Carhaix. Toute la gauche et les médias bien-pensants se mobilisant pour rendre compte de tout cela.

Le 3 mars, au tribunal de Lorient, le procès a été renvoyé après les grandes vacances. Bizarrement… plus de mails, plus de coups de téléphone anonyme, plus d’alerte à la bombe.

En fait, rien de bizarre à tout cela. Comme l’audience au tribunal était prévue le 3 mars à Lorient, il fallait, entre fin janvier et le 3 mars, créer l’ambiance afin que lors de notre comparution le « résistant » Chartier apparaisse comme une personne en grand danger et menacée par les horribles fachos, avec moi à leur tête et à la manœuvre. J’ajoute que ce monsieur a déposé une multitude de plaintes.

À ce jour, près de 18 mois après, la gendarmerie n’a rien trouvé. Ni sur les mails, ni sur les coups de téléphone anonymes, ni sur le dépôt d’une bombe. Rien… Ce qui est, vous en conviendrez, fort étonnant car la gendarmerie dispose de moyens considérables.

En attendant, Erwan Chartier a écrit un petit bouquin exposant par écrit ses délires sur la menace fasciste que vivrait la Bretagne. Ces derniers temps on voyait beaucoup le « résistant » Erwan Chartier sur les plateaux télé et dans la presse. Il essayait de manière maladive de convaincre les gens de la réalité de la menace fasciste qui guettait la Bretagne et plus généralement la France. Une véritable fixation.

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11:05 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 10 juin 2024

Le piège est en place

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Bernard Germain 

À travers la quasi totalité de l’Europe lors du scrutin pour élire les députés européens, on constate que les partis patriotes, que certains disent d’extrême droite, progressent très fortement comme en Autriche où le FPO arrive en tête avec près de 30 % des suffrages.

En France, c’est la même situation. Le RN remporte haut la main le scrutin des élections européennes avec plus de 31 % des voix, ce qui constitue un record historique pour ce parti, même si l’abstention est proche de 50 % ce qui relativise un peu l’ampleur de la victoire pour tout observateur objectif. Il n’empêche, ce résultat doit être vu politiquement de deux manières : d’une part comme un vrai refus de cette Europe qui se construit et agit contre les peuples et les nations, et d’autre part comme un rejet complet du macronisme qui depuis 7 ans détruit la France et ruine les Français faisant basculer nombre d’entre eux dans la précarité, la misère et l’insécurité.

Comprenant parfaitement ce qu’exprime ce vote des Français, Macron a donc tiré la leçon du scrutin et en a déduit en conclusion la dissolution de l’Assemblée Nationale, deux ans à peine après son élection de 2022.

En vérité, cette dissolution constitue la mise en place d’un véritable piège,

Ce qu’espère Macron est absolument évident : faire élire très vite une majorité RN dans la prochaine Assemblée nationale afin que ce parti se retrouve au pouvoir dans le cadre d’une alternance, 3 ans avant la future élection présidentielle de 2027.

Pourquoi Macron fait-il cela ?

Là encore, c’est fort logique. Macron est à juste titre persuadé que s’il continue à conduire sa politique avec son gouvernement et sa « majorité » à l’Assemblée nationale, le désastre est assuré en 2027. Avec un raz de marée à la présidentielle pour Marine Le Pen, suivi d’un autre raz de marée pour le RN aux législatives qui suivront.

Comment éviter ce scénario catastrophe ?

En donnant le pouvoir dès maintenant au RN afin qu’en 3 ans il se brûle les ailes, accusé de tous les maux et surtout d’être responsable des conséquences de 7 ans de macronisme même s’il n’y est pour rien puisque ce n’est pas lui qui a mis en place les mesures dont nous payons et payerons les conséquences dans les mois et années à venir. La gauche, les « progressistes » et les médias bien pensants se feront bien sûr un devoir pendant ces 3 ans de chanter inlassablement cette petite chanson : « Il y a tel ou tel problème, c’est de la faute du RN. D’ailleurs, on vous avait dit de ne pas mettre le RN au pouvoir et qu’il fallait faire barrage à l’extrême droite. Vous ne nous avez pas écouté, aujourd’hui vous en payez le prix ».

Et tous les phénomènes cachés jusqu’à ce jour vont bien sûr être complaisamment mis à jour et grossis afin de diaboliser et dénoncer la présence du RN au pouvoir, déclaré responsable de tous nos malheurs.

Reste que ce scénario ne sera possible que si le RN obtient une majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Mais deux autres scenarii sont possibles :

  • Que le RN n’ait qu’une majorité relative et dans ce cas la question deviendra : avec quelle force politique faire une majorité ? On a un peu de mal à imaginer les LR s’allier avec le RN, quant aux autres forces c’est clairement impossible.
  • Que le RN n’ait pas de majorité et que Macron réussisse à en bâtir une nouvelle, mais là aussi cela paraît très improbable car faire un « front populaire contre l’extrême droite » c’est facile, mais faire voter dans le même sens pendant 3 un attelage qui tire à hue et à dia, ce sera mission impossible. 

Enfin, il reste une dernière possibilité : que la situation devienne à ce point inextricable qu’elle amène Macron à présenter sa propre démission.

Le plus probable étant quand même que le RN obtienne un résultat qui lui permettra d’avoir une majorité et que Macron appelle donc ce parti à gouverner le pays.

Pour le RN, cela posera un véritable dilemme : essayer de contenter tout le monde et conduire une politique qui ne réglera aucun problème ou s’atteler vraiment à résoudre les problèmes ?

Ainsi, s’agissant de l’immigration, le RN va-t-il taper du poing sur la table et refuser d’appliquer à l’avenir les décisions de Bruxelles dans ce domaine ? Va-t-il décider la remise en place des frontières de notre pays, y compris avec les autres pays européens c’est à dire en refusant à l’avenir de respecter le principe de l’espace Schengen ? Le RN va-t-il imposer l’expulsion des OQTF et obliger les pays d’origine à reprendre leurs ressortissants ? Le RN va-t-il appliquer une politique de préférence nationale et faire en sorte que la terre entière ne vienne pas chez nous pour profiter de la générosité sociale de la France tout en crachant sur notre drapeau et notre identité ?

Autre exemple : le RN va-t-il couper les ailes de la gauche et des bien pensants qui judiciarisent en permanence toute opinion qui est jugée incorrecte, « haineuse » ou discriminante ? Pourtant ce serait très simple. Il suffirait d’abroger les Lois : Pléven, Gayssot et Taubira, supprimant du même coup l’immense majorité des « délits » qui vous amènent devant la 17ème Chambre à Paris.

Ce ne sont que deux exemples mais il en ira ainsi sur tous les sujets.

Au final, chacun comprend que si le RN engage résolument une politique courageuse afin de supprimer tout ce qui contribue à la dégradation de notre pays, l’élection présidentielle de 2027 sera une formalité car il aura montré aux Français qu’avec lui « ça change vraiment ».

En revanche, s’il mène une politique à l’eau tiède afin de ne mécontenter personne avec d’incessants reculs sur de nombreux thèmes comme le fait Marine Le Pen depuis des années, il sciera la branche sur laquelle il est assis en ruinant les attentes et espoirs des Français et se préparera du même coup un avenir bien sombre.

Dans ce cas ce sera un succès pour le piège que Macron vient de mettre en place en ce dimanche 9 juin 2024 à 20H30.

Une première réponse sera apportée avec le résultat du second tour des législatives le 7 juillet.

Si, à la suite de ces résultats, le RN accède au pouvoir nous saurons vite s’il va doucher ou pas les attentes des Français.

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lundi, 20 mai 2024

Nouvelle Calédonie… que faire ?

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Bernard Germain

Les évènements tragiques qui sont en train de se dérouler en Nouvelle Calédonie sont de la plus haute importance, et surtout placent tous et chacun au pied du mur.

En préalable, on me permettra de noter qu’en France, un étranger Africain ou Afghan fraîchement naturalisé est considéré Français. À l’inverse, en Nouvelle Calédonie - donc également en France - on parle de colons pour des blancs dont la famille est présente depuis bien plus de 100 ans au travers de ses multiples générations.

De plus, que la population française de souche devienne minoritaire sur son propre sol est même clairement voulu par certains tel Mélenchon qui déclare souhaiter la créolisation de la population française, manière fort hypocrite de dire qu’il souhaite la disparition des Français de souche. Mais à l’inverse, la même gauche, sans employer explicitement le terme - grand remplacement - dénonce ouvertement le fait que les Kanaks sont minoritaires sur leur propre terre en Nouvelle Calédonie.

On peut donc constater que lorsque la gauche passe du nord au sud de la planète, ses principes s’inversent.

S’agissant de la population de Nouvelle Calédonie, il faut savoir qu’elle est composée de 40% de Kanaks, 30% de Caldoches (blancs issus de métropole) et 30% de mélanésiens, d’asiatiques, etc.

Et cette réalité ne date pas d’hier. Cela fait des décennies que c’est ainsi.

Alors qu’est-ce qui a mis le feu au poudre ?

C’est la modification constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron afin de « corriger » un problème démocratique bien réel : les Français qui n’étaient pas sur place avant 1998 n’ont pas le droit de vote pour les élections locales, ce qui fait la part belle aux Kanaks qui pourtant sont minoritaires. En clair, sur ce territoire de la république, des Français sont privés du droit de vote pour que d’autres aient plus de droits.

La modification constitutionnelle vise donc à « corriger »… un peu, cette invraisemblance et à instaurer que ceux qui n’ont pas 10 ans de présence sur le territoire ne peuvent pas voter aux élections locales. Ce qui est encore une entorse, moins importante certes, mais toujours une entorse au principe en vigueur partout ailleurs dans notre république.

En réponse, des Kanaks (environ 5 à 6 000) surtout des très jeunes (12 ans à environ 25-30 ans) ont pris les armes et déclenché une véritable insurrection.

Pour sa part la gauche a fustigé cette modification constitutionnelle et condamne par avance la tenue du congrès à Versailles pour valider ce que l’assemblée et le sénat ont voté.

Il est assez amusant de voir qu’en France, la gauche veut donner le droit de vote aux étrangers aux élections locales sans condition. Mais en Nouvelle Calédonie, la gauche refuse le droit de vote à des Français (42.000 sur une population totale de 269.220 en 2022) aux élections locales. Cherchez l’erreur…

On pourra également sourire en se souvenant qu’en 2007, Christiane Taubira déclara : « Nous sommes à un tournant identitaire, les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre. ».

Ou en prenant connaissance de la déclaration du député LFI Andrée Taurinya le 16 mai 2024 à propos de la crise en Nouvelle Calédonie : « Tout le monde savait que mettre le peuple Kanak en minorité sur ses terres conduirait à sa colère. »

Cette seconde déclaration est mensongère car cela fait belle lurette que les Kanak sont minoritaire sur le « cailloux ». Ils ne le sont pas devenus du fait du texte constitutionnel en cause. Mais passons.

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jeudi, 16 mai 2024

Dimanche 26 mai, à Poligné, une nouvelle conférence de Bernard Germain en Ille-et-Vilaine

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20:50 Publié dans Bernard Germain, Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 26 avril 2024

L’UE va-t-elle réussir son coup d’État ?

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Bernard Germain

Lorsqu’en novembre 2023 j’ai publié mon livre « L’Union européenne : en sortir… au plus vite », on pouvait lire en page 264 :

« La commission des affaires constitutionnelles (AFCO) au parlement européen vient de voter, le 25 octobre 2023, un projet de réforme des Traités européens qui transformerait officiellement l’UE en un État.

Oui, vous avez bien lu. Si cette mesure en mise en œuvre, l’UE deviendra un État.

Ce qui effacerait du même coup l’existence des nations européennes. Imaginez les conséquences. »

À l’époque le projet de commission des affaires constitutionnelles (AFCO) de l’UE était passé sensiblement inaperçu et peu de monde n’en avait mesuré la gravité ni même la portée.

Ce projet du 25 octobre 2023 est en fait le retour du projet de Walter Hallstein (premier président de la Commission européenne), l’un des fondateurs de l’Europe par ailleurs connu pour avoir été un nazi notoire ayant rédigé en 1938 le projet « Das neue Europa » (La nouvelle Europe) pour le chancelier Adolf Hitler.

Lorsque Walter Hallstein publia un projet d’Europe fédérale en 1965, il provoqua la colère de De Gaulle et une terrible crise s’enclencha dite crise de la « chaise vide ». C’est à dire que la France refusa de siéger dans les instances européennes tant que ce projet fut maintenu.

Le Général eut gain de cause et la crise se dénoua par les accords de Luxembourg et l’instauration d’un droit de veto pour les pays membres de l’Europe (la CEE à l’époque). De Gaulle aura même la peau de Walter Hallstein qui devra quitter ses fonctions à la tête de l’Europe en 1967.

N’oublions pas qu’avant, il y avait déjà eu la crise de la CED (Communauté européenne de défense) en 1954 qui devait aboutir à la création d’une armée européenne. Le traité instituant la CED sera rejeté par l’Assemblée nationale française le 30 août 1954. Ce qui sonnera le glas de ce projet.

On peut donc constater que depuis le début de la construction européenne, deux lignes politiques inconciliables s’affrontent :

  • une ligne pour la construction d’une Europe fédérale ce qui implique la disparition des États qui la composent et leur relégation au rang de régions ou province ;
  • une ligne pour l’édification d’une Europe des nations, dans laquelle chaque pays garde son indépendance et sa souveraineté nationale.

C’est à la lumière de ces éléments qu’il faut regarder le projet mis au point par la commission des affaires constitutionnelles (AFCO) en octobre 2023. Disons le tout net : si ce projet devait aboutir, ce serait une authentique révolution. En effet les conséquences en seraient innombrables et de la plus grande gravité.

Ainsi, si l’Europe devient un État et que les pays qui composent actuellement l’UE perdent à cette occasion leur statut d’État, quelles en seraient les conséquences ?

  • Chacun des 27 ne pourraient plus avoir de politique étrangère individuelle, c’est l’Europe qui parlerait au nom de tous.
  • Il n’y aurait donc plus besoin d’ambassades ni de consulats dans les pays étrangers. C’est là qu’on est en droit de se demander si Macron n’avait pas déjà une idée derrière la tête lorsqu’il a supprimé le corps des diplomates en France en 2022… (ainsi que l’ENA et le corps préfectoral).
  • Chaque pays n’aurait plus besoin d’avoir une armée pour défendre ses frontières. C’est l’Europe qui défendrait ses frontières extérieures. Il faudra donc mettre en place un projet actualisé équivalent à ce qu’avait été celui de la CED en 1954.
  • Etc.

Restent en plus quelques problèmes des plus épineux, notamment :

  • Va-t-on mutualiser l’arme nucléaire française et en faire une arme « européenne » dont l’exécutif européen aurait les codes ?
  • Le siège de la France au conseil de sécurité de l’ONU va-t-il aussi être cédé à l’Europe ?

Jeudi 25 avril 2024, le président Emmanuel Macron a fait à nouveau un discours sur l’Europe à la Sorbonne.

Près de deux heures de discours. Il n’est donc pas possible de le reprendre en détail. En revanche, on peut dire sans crainte de se tromper que son discours était entièrement orienté vers l’instauration de cette Europe fédérale et que la disparition de la France ne lui pose manifestement aucun problème. Macron a tout fait pour qu’on le perçoive comme le meilleur des européens.

Faut-il y voir une stratégie pour postuler à la présidence de l’Europe lorsqu’il quittera l’Élysée ? Nombreux sont ceux qui le pensent.

Au passage on me permettra une remarque : si ce bouleversement devait intervenir avant la fin de son mandat et qu’à cette occasion la France disparaissait comme nation… il n’y aurait plus d’élection présidentielle en 2027. Donc plus de problème Marine Le Pen, ni de menace de voir se mettre en place une politique un tant soit peu opposée à ce que veut imposer l’Europe.

Il n’y aurait plus non plus de possibilité d’actionner l’article 50 du TFUE (accord de Lisbonne) puisque les pays n’existeraient plus. L’article 50 permet de sortir de l’Europe comme les anglais l’ont fait. Chacun pourra donc mesurer l’ampleur des problèmes que pose ce projet de transformation de l’UE en État à part entière. Mais ses promoteurs se heurtent à deux problèmes majeurs.

Tout d’abord, la quasi totalité des pays de l’ex-Europe de l’Est sont contre ce projet. En effet, ils se souviennent ce qu’ils ont vécu sous la domination de l’empire austro-hongrois puis sous le joug imposé par l’Union soviétique. Ils n’ont donc aucune envie de recommencer une expérience de ce type avec l’Union européenne. Ces pays sont profondément attachés à leurs identités, leurs cultures et leurs nations. On peine donc à croire qu’ils vont accepter la projet d’Europe fédérale.

Le second problème est d’ordre démocratique. Peut-on imaginer qu’un projet bouleversant à ce point les peuples et les nations du continent européen puisse se faire sans interroger les populations concernées, notamment par la voie d’un référendum dans chaque pays membre de l’UE ?

Peut-on aussi imaginer que l’UE prétende qu’un tel projet puisse être imposé sans qu’il y ait accord à l’unanimité des peuples à travers les référendums nationaux ?

Je suis de ceux qui pensent que cela ne dérangerait pas plus que cela les dirigeants actuels de l’UE qui ont montré à de multiples reprises qu’ils n’ont que faire de l’opinion des peuples. D’ailleurs comme je le rapporte dans mon livre les principaux dirigeants considèrent que l’UE est « un despotisme éclairé ». Reste que je vois mal les peuples accepter sans réaction la disparitions de leurs nations. Les désirs de l’UE sont une chose mais la possibilité de les mettre en œuvre en est une autre.

Notons que les choses sont peut-être en train de bouger. En effet, Le Figaro du 23 avril 2023 annonce que cinquante personnalités lancent un appel concernant le projet d’Europe fédérale et appellent à organiser un référendum sur ce sujet qui engage la souveraineté de la France. Cela sera-t-il repris largement ?

Sur ce plan, on ne peut qu’être perplexe devant le fait qu’aucun candidat à l’élection européenne du 9 juin ne se soit emparé du sujet jusqu’à présent alors qu’il devrait être l’un sinon le plus important des thèmes dans cette campagne.

Quant aux peuples ce sujet est de toute première importance et il faut absolument un référendum sur ce projet d’Europe fédérale. Il serait temps que les patriotes et défenseurs de nos nations et cultures européennes veuillent bien s’intéresser au sujet et surtout agir contre ce projet scélérat de l’UE afin de faire capoter.

C’est l’existence même de la France qui est en jeu.

Plus que jamais d'actualité, lisez et faites lire le livre de Bernard Germain :

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vendredi, 19 avril 2024

RAPPEL : SAMEDI 20 AVRIL, À CHATEAULIN (29) : CONFÉRENCE DE BERNARD GERMAIN SUR SON LIVRE "L'UNION EUROPÉENNE EN SORTIR... AU PLUS VITE !"

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vendredi, 05 avril 2024

Jusqu’où vont-ils tomber ?… c’est la honte absolue pour eux !

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Bernard Germain

Yann Valerie est un homme respectable et droit. Il est le fondateur et l’animateur principal du média Breizh-Info, un site internet - situé en Bretagne - qui informe honnêtement les gens et pratique un véritable journalisme. C’est à dire qui expose les faits et les évènements laissant à chacun le droit et lui donnant les moyens de se faire une opinion à partir d’éléments précis et non d’une propagande mensongère et outrancière.

Yann Valerie est également un homme de cœur qui s’intéresse au sort de ses concitoyens. C’est ce qui l’a amené à devenir pompier volontaire à Callac.

Oui… Callac, vous savez le petit village qui n’a pas voulu laisser mettre en œuvre le projet Horizon de la fondation Merci de Madame Cohen. Projet qui voulait imposer à ce petit bourg de 2 200 habitants l’arrivée de centaines de migrants venant d’Afrique, pour lesquels il y avait des millions d’Euros alors qu’il n’y a pas un euro pour aider les habitants modestes de cette localité.

Alors la population n’a pas accepté et la mairie, les « progressistes » (principalement du PCF) et la droite (car la droite au conseil municipal est également pour ce projet) ont dû reculer et annoncer le 11 janvier 2023 que le projet était abandonné.

C’est notre honneur d’avoir mené le combat victorieux pour faire échouer ce projet. Et ce « nous » représente l’association « les Amis de Callac et ses environs », Reconquête !, le Parti de la France, Les Patriotes, Riposte laïque, Résistance républicaine, Synthèse nationale… et tant d’autres qui avec la population se sont mobilisés pour imposer la défaite à ce maire qui a osé déclarer le 5 octobre 2022, vers 10H30 sur le marché de Callac, devant des dizaines de témoins « je ne ferais pas de référendum sur ce projet car je sais que 80 % de la population est contre ».

Ce maire anti-démocratique a été obligé de baisser pavillon devant le refus de ses administrés.

Cela la « gauche » ne nous le pardonne pas. Depuis, elle est folle de rage de ce revers dont la France entière a parlé. Et même encore aujourd’hui, elle montre qu’elle ne se remet pas de cette défaite.

Ce combat et ces évènements, Breizh-Info s’en est fait l’écho tout au long du conflit qui a été mené pendant plusieurs mois. Mais contrairement à la presse bien pensante (Le Monde, Libération, l’Humanité, Médiapart…) Breizh-Info n’a pas accepté de hurler avec les loups et donc de raconter des mensonges plus gros les uns que les autres, comme les prétendues « violences de l’extrême-droite » dont plus d’un an après l’arrêt du projet aucune ne s’est traduite par des poursuites et encore moins des condamnations. Et pour cause, puisqu’il n’y a eu aucune violence de la part des opposants au projet Horizon. Il n’y a eu que la population imposant son point de vue au maire, avec notre aide.

Pour avoir fait son travail honnêtement et ne pas avoir colporté tous les mensonges dits et répétés jusqu’à la nausée contre « l’extrême droite » afin de discréditer le combat à Callac, Yann Valerie est devenu une cible pour cette prétendue gauche et tous les bien pensants.

Comme je vous le disais, Yann Valerie est pompier volontaire à Callac. Pour des raisons qui ne regardent que lui, il s’était mis en disponibilité. Aujourd’hui il souhaite réintégrer la brigade de Callac et y reprendre ses activités de pompier. Quelle aubaine… pour ses collègues qui sont en sous-effectif notoire, les amenant à constater une à deux fois par semaine une « absence de pompiers locaux » affirme le lieutenant Patrick Guégan, chef du centre d’incendie et de secours (CIS), de Callac.

Mais le 2 avril, au conseil municipal des voix se sont élevées contre ce retour, notamment de la part de Laure-Line Inderbitzin la pasionaria du projet Horizon. Cette dame s’est crue autorisée à évoquer le rôle de Yann Valerie au travers de Breizh-Info durant le conflit de Callac. Ce qui justifierait selon elle l’interdiction du retour de Yann Valerie au sein de la brigade de Callac.

Il y a eu également la voix de Lise Bouillot, l’ancien maire, qui est furieuse que personne n’empêche Yann Valerie de réintégrer la brigade, notamment ses collègues (les pompiers de Callac ont voté majoritairement pour son retour) et le colonel des pompiers à la tête du SDIS 22 a accepté. Elle propose aussi d’en appeler au préfet de région puisque le préfet des Côtes d'Armor ne veut pas obtempérer aux injonctions des petits Torquemada du conseil municipal de Callac.

À tous ces inquisiteurs, je pose deux questions : va-t-il falloir dans chaque profession demander à chacun ses opinions et pour qui il vote ?

Va-t-il falloir décréter une interdiction professionnelle pour ceux qui ne pensent pas comme le veulent les bien pensants ?

Il est vrai que dans ce registre Ouest France avait montré la voie avec un très vilain exemple en écrivant au maire de Lorient pour lui indiquer qu’un de ses jeunes employés était à Reconquête !, afin de lui faire perdre son emploi. Manifestement cela fait tâche d’huile…

À propos de « journaliste », il serait très injuste d’oublier, dans la liste de ceux qui veulent la peau de Yann Valerie, un certain Erwan Chartier.

Vous l’avez peut-être oublié, mais c’est ce petit, tout petit monsieur, qui m’a traîné au tribunal pour l’avoir parait-il insulté dans un article qui ne faisait que répondre fermement mais correctement à l’un des siens paru sur le petit, tout petit journal local nommé Le Poher, dans lequel à l’époque il nous avait quasiment traités de nazis. En première instance au tribunal de Lorient, ce grand résistant a perdu… mais ça, il ne le dit pas. C’est aussi lui qui se répand partout en Bretagne répétant comme un orgue de barbarie la même petite musique à savoir qu’il y a eu des violences de l’extrême droite à Callac. Tout en étant incapable d’apporter le moindre commencement de preuve cliquez ici.

Exactement comme pour les prétendues menaces de mort qu’il aurait reçues l’an dernier, tout comme cette imaginaire alerte à la bombe dans les locaux de son journal. Des affirmations répétées en boucle, mais aucune preuve. Jamais.

Beaumarchais disait : « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ».

Et c’est encore lui qui court partout ces derniers temps pour présenter son « livre », son tout petit livre qui raconte les « obsessions de l’extrême droite à Callac ». En réalité, le seul qui a des obsessions, c’est ce monsieur Chartier qui voit des « fachos » partout et s’en va répétant comme le lapin Duracelle qui bat son tambour, que la France est en danger mais qu’heureusement lui, le grand résistant, est là pour sauver le pays des hordes fascistes.

Alors, évidemment, ce monsieur n’allait pas louper l’occasion d’écrire un article écœurant dont il a le secret contre Yann Valerie, montrant clairement qu’il est aussi pour l’interdiction de son retour au sein de la brigade de Callac. Et cette occasion il ne l’a pas manquée et a montré à nouveau sa conception d’une information honnête et impartiale ainsi que son éthique du journalisme.

Le mot de la fin revient à Yann Valerie qui a répondu à « cette gauche haineuse et à cette droite intolérante qui veulent m’empêcher de sauver des vies et de réintégrer les pompiers » avec quelques mots qui l’honorent : « J’irais sauver ceux qui me diffament et les aider aussi sans me poser de question, si un jour, cela s’avérait nécessaire » cliquez ici.

Quant à ceux qui le diffament, et se sont à nouveau discrédités avec ce nouvel épisode, ils montrent toute l’estime et la considération qu’on peut avoir pour eux.

Heureusement qu’ils ne savent pas ce qu’est la honte, sinon ils ne se remettraient pas de ce qu’ils font et disent.

Lisez Breizh-Info cliquez là

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lundi, 25 mars 2024

Attaqué dans le Télégramme, Bernard Germain répond à l'affabulateur Erwan Chartier

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Jeudi dernier, à l'occasion d'une réunion qu'il tenait à Lannion (22), le journal Le Télégramme a donné la parole à Erwan Chartier, auteur d'un livre vantant les "bienfaits" du grand remplacement, en particulier dans la commune de Callac qui, l'an dernier, à victorieusement résisté au projet d'implantation massive de migrants voulu par une fondation parisienne. Cliquez ici 

Notre ami Bernard Germain, abondamment calomnié dans cet entretien, adresse ce jour au Télégramme le droit de réponse suivant :

Erwan Chartier est-il quelqu’un de sérieux ?

Dans son édition du 21 mars 2024, Le Télégramme de Brest a publié un article annonçant une réunion d’Erwan Chartier devant se tenir le soir même à Lannion pour y présenter son livre « Callac de Bretagne » qui rétablirait la « vérité » sur ce qui s’est passé à Callac et pourquoi le projet de faire venir des centaines de migrants dans ce petit bourg a été abandonné par la municipalité de gauche, soutenue par les élus de droite du conseil.

À cette annonce de réunion était jointe une interview du sieur Erwan Chartier, auteur du livre en question et par ailleurs rédacteur en chef du tout petit journal Le Poher qui se vend à quelques centaines d’exemplaires chaque semaine. Dans cette interview, je suis gravement mis en cause par Erwan Chartier et je souhaite donc répondre à ses accusations infondées contre moi ainsi que la cause pitoyable qu’il prétend défendre.

Ce Monsieur n’est pas n’importe qui. Il se présente comme un Résistant (avec un grand R) qui court partout pour raconter les hauts faits de son combat contre le fascisme qui menacerait la Bretagne entière et pas seulement la région de Callac. Donc on le voit partout, racontant des histoires dans lesquelles bien sûr il est le preux chevalier qui pourfend la vermine fasciste et sauve ainsi la patrie en danger.

Erwan Chartier cache qu’il a été débouté au tribunal !

Comme il faut un début à tout, y compris pour sa croisade, il a commencé par porter plainte contre moi, ce que rapporte d’ailleurs l’article dès le commencement : « Le fait qu’on ait eu le culot de porter plainte pour diffamation contre Bernard Germain, auteur d’un texte outrancier et insultant sur nous (…) les a énervés ». Vous l’avez compris LES c’est l’extrême droite.

Notons tout d’abord que Erwan Chartier présente les choses de la manière qui lui convient mais cette présentation est très éloignée de la réalité.

En fait, mon article était une réponse certes sévère, mais en rien diffamatoire, à un article du tout petit journal Le Poher qui lui était diffamatoire puisqu’il laissait clairement entendre que nous serions des nazis.

Erwan Chartier ne dit pas qu’il a commencé par écrire un article auquel j’ai répondu. Pourquoi fait-il cela ? Parce que cela lui permet de se victimiser et de faire croire aux lecteurs que c’est moi qui l’ait « agressé » en premier. Or c’est exactement le contraire. Si Erwan Chartier conteste cela qu’il publie mon article en cause et chacun pourra constater que j’indique dès le début répondre à un article du journal Le Poher.

De plus Erwan Chartier a oublié un détail qui n’en est pas un : l’affaire est arrivée devant le tribunal de Lorient et a déjà été jugée en 1ère instance. Vous ne le savez pas parce que l’article du Télégramme ne le dit pas, mais Erwan Chartier a perdu au tribunal. Pourquoi ne le dit-il pas non plus ? Parce que son récit plein de fantasme et sa victimisation tomberaient à l’eau.

Non, Bernard Germain n’a pas agressé par écrit, en le diffamant, le grand Résistant Erwan Chartier. Bernard Germain a simplement répondu à un petit journal qui lui diffamait notre action à Callac.

Et d’ailleurs le tribunal de Lorient a confirmé qu’il n’y avait pas de diffamation et en conséquence a débouté Erwan Chartier de toutes ses demandes.

Erwan Chartier aurait été menacé de mort et d’un attentat à la bombe ?

Après s’être présenté comme un journaliste diffamé, cible de l’extrême droite, Erwan Chartier ne s’arrête pas en si bon chemin. Comme les mensonges les plus gros sont ceux qui passent le mieux, il a, en plus de l’article soit-disant diffamatoire, inventé une histoire absolument rocambolesque.

Le Télégramme lui pose la question suivante : « (…) vous-même et des salariés de l’hebdomadaire Le Poher, avez été, en 2023 la cible de menaces de mort par des groupes d’extrême droite. Comment avez-vous vécu cela ? ».

On notera au passage que personne à ce jour n’a été mis en cause par la police mais Le Télégramme affirme que les auteurs sont des groupes d’extrême droite. Affirmation gratuite et sans preuve. Mais comme chacun le sait un mensonge répété mille fois devient une vérité.

Cette histoire de menaces de mort remonte à un an. Donc en un an, les gendarmes n’ont pas été capables de trouver les auteurs ? C’est pour le moins stupéfiant.

Il y a quelques jours un énorme piratage a eu lieu. Les données de 46 millions de personnes ont été volées. En trois jours la police a arrêté les hackers, qui pourtant sont des gars très forts en informatique. À l’inverse pour la grande affaire des menaces de mort contre Erwan Chartier et ses collègues, en un an la police n’a rien trouvé. Qui peut- croire cela ?

En fait quelques paragraphes plus loin Erwan Chartier nous donne l’explication de cette supposée incapacité des gendarmes à trouver les auteurs des menaces de mort : « L’enquête se termine mais les auteurs de menaces maîtrisent les technologies. Tout passe par la Russie et les États-Unis, qui bloquent les enquêteurs ».

Mais c’est bien sûr... il y a un complot international ourdi contre Le Poher et son rédacteur en chef.

C’est comme la prétendue alerte à la bombe dont Erwan Chartier et Le Poher auraient été victime, après les prétendues menaces de mort. Rien n’a été trouvé par les démineurs venus dans les locaux du journal. Comme pour les menaces de mort.

Mais l’avantage de ces accusations gratuites et imaginaires c’est que cela permet de salir des gens que Erwan Chartier, et d’autres, veulent discréditer. Notamment moi.

C’est là que le lecteur comprend le titre de cet article.

 Erwan Chartier délire complètement…

Enfin, après avoir menti, puis avoir montré au grand jour les boursouflures de son égo qui se pense un objectif majeur pour la terre entière, Erwan Chartier nous montre pour finir qu’il est capable de délirer complètement.

Ainsi toujours dans le même article on peut lire cette question du journal et sa réponse : « Le Télégramme : Certains ont vu Callac comme un village raciste. Que leur répondez-vous ?

Erwan Chartier : Beaucoup d’habitants de Callac ont émigré dans les banlieues rouges de la région parisienne, où on leur cassait la gueule. Ils étaient ouvriers, employés de maison et parfois prostituées, avec une image de ploucs. Ça a été intériorisé par les gens revenus à la retraite. Ils savent ce que c’est d’émigrer et peuvent comprendre la situation des migrants ».

J’avoue qu’en lisant ces lignes je ne sais pas trop dire si elles sont le résultat d’un apéritif un peu trop dynamique ou si c’est lié à un délire des plus inquiétants.

En tout cas cette prose complètement insensée pose plusieurs questions :

l L’époque des « banlieues rouges », cela remonte à au moins 50 ans. Il n’y avait à l’époque que très peu d’immigrés dans les banlieues puisque le regroupement familial c’est 1976. Alors, qui étaient les auteurs de ces cassages de gueule ? Des bons petits Français, encore majoritaires dans les banlieues à l’époque et communistes de plus pour la plupart ?... Ben, c’est les communistes qui vont être contents d’apprendre ça !

l  Sérieusement, quelles sont les sources permettant à Erwan Chartier d’affirmer que les Bretons se faisaient « casser la gueule » dans les banlieues rouges à cette époque et par qui ?

l De plus Erwan Chartier affirme que ce serait la situation des migrants d’aujourd’hui. Vraiment ? Donc, ils se font « casser la gueule » dans les banlieues ? Par qui ? Et où ? Donnez vos sources Erwan Chartier.

l Enfin, prétendre qu’un Breton qui « monte » à Paris et un migrant qui vient du fond de l’Afrique jusqu’en France, c’est la même chose… fallait oser le dire. Et Erwan Chartier a osé, montrant à cette occasion toute la subtilité et la finesse de ses analyses et ses pensées.

En fait Erwan Chartier sur ce sujet comme sur tant d’autres se fait l’auteur d’affirmations péremptoires sans aucune justification ou qui sont tout simplement des mensonges purs et simples.

Mais est-ce bien étonnant ?

Quand on défend une mauvaise cause, on a de mauvais arguments. Et quand la cause est très mauvaise, les arguments sont également très mauvais.

Le pire étant qu’il y a des gens pour écouter ce personnage et même pour le croire.

Bernard Germain

Ancien candidat Reconquête dans la 5e circonscription des Côtes d’Armor

Président du Cercle Trégor et Goëlo

Responsable du Comité d’organisation des manifestations à Callac

Auteur du livre "Callac, la mère des batailles" (2023, éditions Synthèse nationale)

Sur cette affaire, lire aussi cliquez là

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Pour mieux comprendre ce qu'il s'est passé à Callac, lisez le livre de Bernard Germain cliquez ici

00:20 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 21 mars 2024

Samedi 13 avril : conférence de Bernard Germain à Coësmes (35) sur son livre "Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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En savoir plus cliquez ici

09:22 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 29 février 2024

Darmanin connaît-il si peu l’islam… ?

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Bernard Germain

Darmanin vient de faire une annonce pour le moins étonnante. Il a affirmé vouloir :

  • Former les imams de France.
  • Agir pour que l’islam soit considéré comme « une religion française comme les autres ».
  • Que soit créée une association pour lutter contre les actes anti-musulmans.

C’est ainsi que Darmanin a annoncé lundi 26 février la création d’un “statut de l’imam en France”. Dans un discours prononcé au Forum de l’islam de France (FORIF), le ministre de l’Intérieur entend lutter contre l’idée que l’Islam “est une religion d’étrangers, pour les étrangers, financée par les étrangers”

Là, on commence à douter des connaissances du ministre dans ce domaine. En effet, tout d’abord, il n’y a pas de hiérarchie dans l’islam sunnite (80 % des musulmans). Seuls les chiites ont avec leurs ayatollahs une sorte de hiérarchie.

Du fait qu’il existe une « hiérarchie catholique », le ministre pense (ils sont beaucoup à penser comme lui) qu’il serait logique que l’islam fonctionne comme ce que font les catholiques, donc avec une hiérarchie.

Cette idée est la dernière version du rêve d’un « islam de France » que voulait Sarkozy et qui n’a jamais pu se concrétiser parce que totalement contraire aux conceptions des musulmans.

Recommencer sur ce thème avec la formation des imams, c’est refaire la même erreur en se proposant cette fois de s’occuper non seulement de l’organisation et du fonctionnement de l’islam, mais aussi du message délivré aux croyants. Gageons que Darmanin aura autant de succès que Sarkozy.

Et le ministre d’ajouter pour justifier que l’islam serait une religion « française » : « 60% des musulmans en France sont nés en France et c’est une religion française comme les autres ».

Là j’avoue que les bras m’en tombent tellement cette affirmation est fausse et osons le dire, stupide.

Cela me rappelle ce débat sur « l’islam, religion de paix et d’amour », conception que défendait un certain Alain Juppé sur le plateau de la 2 il y a quelques années.

À un moment dans le débat, l’un des participants vaguement agacé par ce discours de Juppé, osa lui poser la question qui tue : « M. Juppé, avez-vous lu le coran ? ».

Silence très gêné de l’intéressé qui répondit au bout de quelques très longues secondes … « non je n’ai pas lu le coran ». Alors, comment peut-il oser parler doctement de cette religion qu’il ne connaît pas ?

Il se trouve que la déclaration de Darmanin est du même tonneau. Et c’est proprement stupéfiant.

Ainsi, affirmer que dès lors que 60 % de musulmans sont nés en France, cela ferait de l’islam une religion française est proprement invraisemblable.

Si je voulais prendre une image pour me faire comprendre, dire cela serait comme affirmer que parce qu’un poulain serait né dans une étable, cela ferait de lui un veau.

Avec cette image, chacun comprend l’ineptie d’une telle affirmation. Pourtant c’est exactement ce que prétend Darmanin en ce qui concerne les musulmans et leur religion, l’islam.

Le caractère « français » d’une religion se jugerait, selon lui, au fait qu’un certain nombre de ses croyants seraient nés en France. Comment peut-on être ministre de la république et dire de pareilles sottises ?

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. En effet, dire que « l’islam est une religion comme les autres », c’est selon moi le véritable message de cette déclaration de Darmanin. Il veut banaliser l’islam.

Or, il n’y a rien de plus faux que de prétendre cela, où alors - même s’il a des origines familiales de l’autre côté de la Méditerranée - c’est que M. Darmanin, comme Alain Juppé, ne connaît rien à l’islam.

Au risque de le contrarier, rappelons que l’islam est une « orthopraxie » contrairement au catholicisme qui une « orthodoxie » donc une religion basée sur la seule foi du croyant.

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lundi, 26 février 2024

Manif de Dol… Il serait peut-être temps d’arrêter les bêtises…

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Bernard Germain

Samedi 24 février 2024, Reconquête appelait à une manifestation contre l’installation d’un centre d’accueil pour mineurs non accompagnés (MNA) à Dol de Bretagne (35).

Grosse émotion des immigrationnistes sur place. Le discours des pro-migrants est des plus simples : « On ne va pas les laisser refaire un nouveau Callac ».

Refaire un nouveau Callac ?

Malheureusement, il n’y a aucun risque que cela arrive car depuis notre succès à Callac contre la mise en œuvre du projet Horizon, le duo Nicolas Bay (secrétaire général) – Damien Rieu (animateur des réseaux sociaux) n’a eu qu’une préoccupation : dénoncer la manière dont nous avons mené le combat et gagné à Callac.

Il ne fallait pas de royalistes, parce qu’ils sont royalistes, pas de représentants et militants du Parti de la France parce qu’ils sont « d’extrême droite », pas de Bretons parce que trop bretonnants, pas Riposte laïque parce que trop laïque, pas de Civitas parce que trop cathos, pas de représentants et militants des Patriotes parce que... etc, et surtout pas ces petits gars en noirs car ils sentent le soufre. 

Mais pourquoi cette volonté de Bay-Rieu de rejeter tous les patriotes organisés dans d’autres structures que Reconquête ?

Parce que Reconquête ne veut pas "salir" son identité et sa réputation par des actions communes avec ces gens. Un peu comme Marine Le Pen, Reconquête doit impérativement se « dédiaboliser » pour qu’on ne l’accuse pas d’être « l’extrême droite », afin de plaire à l’électeur. C’est pourquoi, aux yeux de certains de ses responsables (eux-même venus de la droite de l’extrême droite) un cordon sanitaire s’impose entre Reconquête et ces personnes trop marquées qui sont de ce fait des indésirables.

En conséquence, Nicolas Bay et Damien Rieu n’ont eu de cesse depuis nos succès de Callac de tout faire pour discréditer l’existence et l’action de la « Coordination Partout Callac » que nous avions créée pour aider tous ceux qui sont confrontés à ce type de problème. De même, avec constance, ils ont mis des bâtons dans les roues de nos actions dans toutes les localités où se menaient des combats contre l’installation de CADA, notamment en interdisant aux militants et responsables Reconquête de s’associer à ces initiatives.

Cela a commencé par Saint-Brévin (44) puis il y a eu Bélâbre (36) et d’autres localités dans plusieurs régions, à la suite.

Bélâbre a été la première défaite des opposants à l’instauration de CADA, consécutivement à la mise en œuvre de cette brillante stratégie d’isolement prônée et imposée par le tandem Bay-Rieu.

Samedi 25 février, à Dol (35), cette stratégie a de nouveau montré "ses remarquables perspicacité et efficacité".

Un centre pour mineurs isolés doit s’y installer prochainement. Reconquête a appelé à la mobilisation sur la ligne Bay – Rieu. Résultat : comme vous pouvez le voir sur la photo en haut de cet article… à peine une cinquantaine de personnes courageuses a répondu à l’appel de Reconquête. On est loin des grandes mobilisations à Callac. Pour mémoire, lors de notre première manifestation en septembre 2022 cliquez là nous étions plus de 400 personnes et lors de la seconde manifestation, le 5 novembre de la même année, nous étions 800 participants cliquez ici (selon le ministère de l’Intérieur).

La brillante stratégie du tandem Bay – Rieu aura eu comme résultat de couler de nombreux mouvements de contestation un peu partout en France.

Pour ce qui concerne le site internet de « Partout Callac », le 25 février également, il nous fallait renouveler l’abonnement du site chez notre hébergeur. Nous n’avons pas renouvelé, puisque Partout Callac, conçu comme une plateforme de rassemblement permettant de "ratisser large", dans les conditions que je viens de décrire, n’est utile à personne.

Défaites un peu partout en France quant aux combats contre CADA et Centre pour MNA, arrêt de l’action de la coordination Partout Callac... un beau bilan pour le tandem Bay – Rieu et leurs actions. Ils auront beaucoup plus fait pour couler Reconquête que pour sa progression. Au RN, ils en rigolent allègrement...

Si j’étais Eric Zemmour, je commencerais à m’interroger sur l’efficacité de ce « tandem de choc ». En imposant une telle ligne, ils ont placé Reconquête, né d’un formidable espoir en 2021, à la traine… loin derrière le RN. Et cela malgré le talent de sa tête de liste, Marion Maréchal.

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dimanche, 25 février 2024

Crise agricole… les masques tombent, le roi est nu.

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Bernard Germain

Hier j’avais terminé mon article peu avant 12 H 30, alors que Macron discutait à l’étage avec quelques dizaines de représentants des différentes structures agricoles tout en m’interrogeant sur le fait de savoir si Macron allait « déambuler » ou pas dans le salon. Sachant que dans le contexte du moment, « déambuler » aurait constitué une énorme provocation vis à vis des agriculteurs.

Le suspense n’a pas duré longtemps. Macron, le président à l’égo surdimensionné est allé « déambuler » comme si de rien n’était, mais nous allons y revenir. Pour l’instant, reprenons le déroulement de cette matinée.

Avant ce débat avec quelques dizaines d’agriculteurs choisis par les organisations professionnelles, il y en avait eu un autre moment des plus instructifs, à propos du « grand débat » qui a fait pschittt. Une question revenait en boucle : « Macron et ses services ont-ils invité ou pas les « soulèvements de la terre », cette organisation « éco-terroriste » dont le gouvernement a demandé la dissolution, refusée finalement par le Conseil d’État ? »

Macron, manifestement hors de lui, a fait aux journaliste tout un numéro pour affirmer que jamais cette organisation n’avait été invitée, ajoutant que cela l’avait mis « dans une colère que vous n’imaginez pas ».

Les journalistes en sont restés pantois, car sur leurs smartphones ils regardaient tous les messages de l’Élysée annonçant l’invitation des soulèvements de la terre, ceux qui, à Sainte-Soline (79), avaient envoyé plus de cinquante gendarmes à l’hôpital et détruit de nombreux véhicules des forces de l’ordre et des installations agricoles.

Les journalistes étaient tous absolument perplexes. Comment peut-on mentir avec un tel aplomb en niant la plus incontestable réalité ?

Hier soir les soulèvements de la terre ont donné le coup de grâce à Macron en confirmant avoir bien été invités au grand débat.

C’est donc officiel, Macron ment comme il respire et sa parole n’est donc pas crédible.

Et ses engagements, sont-ils plus crédibles ?

Pour répondre à cette question, revenons sur la tenue de l’échange à l’étage avec les représentants syndicaux qui a suivi l’incident sur les soulèvement de la terre. On retiendra de ce « mini débat » quelques éléments :

  • Macron est arrivé en chemise, manches relevées, comme un homme qui a tombé la veste pour « faire le coup de poing ». Sa posture en disait long sur ce qu’il avait en tête.
  • Il s’est adressé à son auditoire de manière incroyablement agressive et avec un vocabulaire indigne d’un président de la république. Exigeant d’un interlocuteur qu’il enlève son tee-shirt (« Paysan sans président ») et « engueulant » vertement ceux qui avaient le malheur de dire ce qu’ils ne voulaient pas entendre (« si vous dites que l’agriculture est morte alors ce n’est pas la peine de perdre notre temps à discuter, on ferme tout de suite le magasin »). Un relationnel ou les interlocuteurs n’étaient que des enfants pour Macron et lui le sachant tirait les oreilles de ceux qui ne comprenaient pas.
  • Et puis il a promis, beaucoup promis, en saoulant d’arguments et de chiffres des interlocuteurs peu habitués à cette pratique dans laquelle Macron lui excelle, avec un débit oral impressionnant. Reste qu’il a donné rendez-vous aux agriculteurs dans 3 semaines et affirmé que dès lundi matin dans tous les départements de France la situation des entreprises les plus en difficulté sur le plan financier serait étudiée et des mesures décidées immédiatement pour apporter de la trésorerie à ces exploitations agricoles. Donc dès aujourd’hui et dans trois semaines, les agriculteurs vont savoir à quoi s’en tenir.

Attendre trois semaines, c’est long lorsqu’on est confronté à une situation comme celle d’hier, mais en réalité c’est extrêmement court. Les agriculteurs, qui patientent depuis des années, ne vont pas s’interroger longtemps avant de savoir quoi penser des promesses du président.

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samedi, 24 février 2024

Crise agricole… d’une clarté aveuglante.

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Bernard Germain

Ce matin le salon de l’agriculture devait ouvrir, mais l’ouverture en a été retardée. En effet, à l’intérieur dès l’arrivée du président de la république à 8 H 00, des heurts ont commencé à opposer agriculteurs et forces de l’ordre.

C’est la première fois qu’une telle situation existe avec de sérieux affrontements physiques, tellement les agriculteurs sont exaspérés.

Le président de la république s’est réuni avec les organisations syndicales au deuxième étage du bâtiment et a donné une rapide conférence de presse dans le couloir. C’est dire le caractère électrique de la situation. À l’heure où je rédige ces lignes - 10 H 20 - il n’a toujours pas pu se promener dans le salon où il y a plus de policiers que d’exposants et d’animaux. Personne ne sait ou il se trouve à l’heure actuelle. En bas, un comité d’accueil l’attend…

À la seconde (10 H 30), le salon vient d’ouvrir ses portes au public mais pas le bâtiment 1 où se trouvent policiers, agriculteurs en colère et un président introuvable.

Du jamais vu !

Le plus extraordinaire étant que le président de la république parle depuis des jours, propose et fait semblant d’être aux commandes, mais la réalité est qu’il ne contrôle rien du tout. Tout se décide à Bruxelles. Emmanuel Macron n’est plus qu’un exécutant.

En effet depuis le traité de Maastricht (1992), les pays membres de l’Union européenne, ont accepté de renoncer à une partie de leur souveraineté nationale. Et cette perte de souveraineté qui n’était que partielle en 1992 est aujourd’hui quasi totale.

Malgré tout le baratin que nous délivre le personnel politique singulièrement macroniste, mais pas seulement, c’est que l’agriculture est une « compétence exclusive » de l’Europe. La France sur ce sujet n’a plus son mot à dire. La commission européenne décide de tout et donne chaque année ses directives via les GOPÉ (Grandes orientations des politiques économiques) que la France (comme chaque pays membre de l’UE) doit appliquer scrupuleusement et rendre des comptes à la commission européenne et donc exécuter à la lettre ce que l’Europe veut imposer.

Le résultat de ces évolutions est des plus simples. En 2019, l'INSEE recensait 400 000 agriculteurs et 250 000 ouvriers agricoles en France, représentant un peu plus de 2 % de la population active, alors que leur nombre était évalué à respectivement 1,6 million et 310 000 en 1982. Cette diminution de la part des actifs agricoles dans la population active française est encore plus forte lorsqu'on l’observe depuis 1945, où leur nombre était évalué à 10 millions.

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dimanche, 18 février 2024

Aujourd'hui, dimanche 18 février, au Perrier, en Vendée, conférence de Bernard Germain sur son nouveau livre "L"Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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À l'issue de la conférence,

l'auteur dédicacera ses livres cliquez ici.

Renseignements, réservations :

rassemblementvendeen@outlook.fr

00:50 Publié dans Bernard Germain, Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 12 février 2024

Droit du sol :… il faut le supprimer !

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Bernard Germain

Tout d’abord prenons quelques secondes pour rappeler les possibilités permettant de devenir Français. Cela peut se faire par « attribution » ou par « acquisition ».

On dit que la nationalité est « attribuée » lorsqu'elle est obtenue de façon automatique.

C’est le cas, à la naissance, pour :

  • un enfant né en France ou à l'étranger dont au moins un des parents est Français, c'est le "droit du sang" ;
  • un enfant né en France de deux parents apatrides ("droit du sol") ;
  • un enfant né en France dont au moins un des parents est également né en France, c'est le "double droit du sol".

La nationalité peut également être « attribuée » à la majorité lorsqu'un enfant est né en France de deux parents étrangers, c'est le "droit du sol". Pour cela, il doit résider en France à la date de ses 18 ans et avoir sa résidence habituelle en France pendant une période continue ou discontinue d’au moins cinq ans depuis l’âge de 11 ans.

Toutefois, l'enfant peut obtenir la nationalité française avant sa majorité sur demande de ses parents (entre 13 et 16 ans) ou sur demande personnelle (entre 16 et 18 ans), avec des conditions de durée de résidence en France. Dans ce cas, c'est une « acquisition » de la nationalité par déclaration. 

En ce moment, cette notion de « droit du sol » est l’objet de très vives polémiques en France, principalement du fait de la situation à Mayotte, véritable poudrière. On se souviendra que Mayotte fait partie de l’archipel des Comores situé dans le canal du Mozambique.

Le 23 décembre 1974, un référendum fut organisé aux Comores pour demander à la population si elle voulait son indépendance vis à vis de la France. Le résultat fut sans appel : 96 % favorables à l’indépendance. Écrasante majorité pour l’indépendance, mais à une exception près : l’île de Mayotte choisira de rester avec la France. La France organisera un second référendum à Mayotte, le 8 décembre 1976, pour confirmer ce choix. La population confirmera par son vote sa volonté de rester liée à la France.

Le 18 avril 2008, à l’unanimité, le conseil général de Mayotte votera une résolution demandant que Mayotte devienne un département français.

Le 29 mars 2009, un référendum est organisé pour demander à la population si elle veut la transformation de Mayotte en département. Par 95,24 % de « oui », a approuvé le projet, avec une participation de 61,37 %. Mayotte deviendra donc le jeudi 31 mars 2011, le 101° département français et le 5° département d’Outre-Mer. Ce qui provoquera une grave crise dans tout l’archipel car les Comores revendiquent l’appartenance de Mayotte aux Comores et l’ONU n’a jamais reconnu le référendum de 1976 et la volonté des Mahorais de rester français.

En ce moment la situation est au bord de l’explosion à Mayotte car une immigration délirante y déferle de manière continue, en provenance des Comores, mais aussi d’Afrique. Des bidonvilles immenses se sont créés. La délinquance et la violence sont omniprésentes sur l’île, avec des crimes et délits innombrables. Les Mahorais n’en peuvent plus.

On pourrait se demander pourquoi les populations comorienne (qui ont souhaité leur indépendance) et africaine viennent si nombreuses sur le sol de Mayotte. La réponse est toute simple : parce qu’il y a le droit du sol !

De très nombreuses femmes viennent donc accoucher à Mayotte car pour elles c’est un avantage fabuleux. Par la magie du droit du sol, l’enfant qui naît à Mayotte est français. Avec bien sûr tous les avantages et droits sociaux liés à la nationalité française. Sans parler bien sûr des droits accordés aux parents, suite à cette naissance d’un petit « français ». Pour mesurer l’ampleur du problème, il faut savoir que Mayotte possède la plus grande maternité de France.

Afin de stopper cette immigration totalement incontrôlée, Gérald Darmanin a annoncé dès son arrivée à Mayotte aujourd’hui qu’il voulait supprimer le droit du sol sur l’île. Hurlements bien sûr à gauche. Notamment parce que cela serait une décision qui remettrait en cause l’égalité de traitement entre les citoyens Mayotte et ceux du reste de la France.

L’argument est parfaitement recevable et c’est justement pour cela qu’il faut supprimer le droit du sol, pas simplement à Mayotte, mais sur tout le territoire français y compris dans les DOM.

D’ailleurs, ce qui est en train de se passer à Mayotte, c’est ce qui va arriver à notre France métropolitaine dans les années à venir.

L’immigration y est de plus en plus nombreuse et totalement incontrôlée. On n’est pas encore au niveau de Mayotte, mais on y vient. Et comme à Mayotte, la délinquance et la violence ne cesse d’augmenter, comme l’ont confirmé les chiffres publiés par le ministère de l’intérieur en janvier 2024.

L’essentiel des immigrés viennent en France, au motif d’être des « réfugiés politiques », mais en réalité pour obtenir nos avantages sociaux. On voit à Mayotte où ce phénomène les a conduits. L’île est au bord de l’explosion. Si nous ne faisons rien pour endiguer l’immigration, dans quelques années, la France métropolitaine connaîtra la même situation et le même destin que Mayotte.

La suppression du droit du sol, véritable pompe aspirante pour l’immigration, est une nécessité vitale. Pour Mayotte mais aussi pour toute la France.

Il resterait donc simplement deux possibilités d’obtenir la nationalité française :

  • Avoir au moins l’un de ses parents possédant la nationalité française.
  • Avoir fait une ou des actions particulièrement favorables à la France. Mais l’attribution de la nationalité dans ce cas serait une décision à l’entière discrétion des autorités.

Au passage, ces modifications des conditions d’obtention de la nationalité française auraient l’avantage de nous éviter de voir proliférer les « français de papiers » qui veulent être français pour nos avantages sociaux, mais vomissent la France et les Français à la moindre occasion.

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lundi, 29 janvier 2024

Savez-vous seulement ce que sont les GOPÉS ?

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Bernard Germain

Je suis frappé par le caractère « lunaire » de la plupart des discussions politiques qui se mènent sans qu’aucun argument sérieux ne soit exposé. D’ailleurs, la plupart des gens ou des hommes politiques n’en ont pas ou cherchent à camoufler la réalité comptant sur l’ignorance de leurs interlocuteurs pour arriver à leurs fins. C’est particulièrement vrai pour tous les sujets qui touchent à l’Europe. Un petit rappel historique s’impose.

Le traité de Maastricht en 1992 avec le référendum auquel il donna lieu, fut le véritable tournant. Le oui l’emporta en France d’une courte tête (51,07%) et cette victoire est due, selon moi, à la conjonction de deux causes principales :

  • la principale fut le débat entre Mitterrand et Séguin tenu peu avant le vote. Mitterrand était au crépuscule de sa vie. Lors du débat, des médecins étaient en coulisse pour le « préparer » et Séguin le savait. Lors du débat Séguin n’a vu en face de lui qu’un vieil homme malade et a eu pitié. Il ne porta donc pas l’estocade qui était pourtant à sa portée et laissa Mitterrand « gagner » le débat.
  • La seconde raison fut la position de Mélenchon et de son courant politique, même si ce dernier ne représentait pas énormément. Si Mélenchon avait mené campagne pour le non, les écarts étant tellement faibles, c’est le non qui aurait gagné/

Toujours est-il que ce résultat va avoir des conséquences absolument considérables, car Maastricht c’est l’acte qui fait que les pays membres de l’Union Européenne acceptent de déléguer à l’UE une part de leur souveraineté. C’est à dire qu’ils acceptent que ce soit l’Europe qui soit en charge de tel ou tel domaine et décide de la politique à conduire, politique que tous les pays membres devront appliquer,… dans l’intérêt général.

Peu de gens à l’époque ont compris la portée de cette décision et que cela nous engageait sur une voie nous conduisant directement en enfer.

Depuis, logiquement, les choses n’ont fait que se renforcer. Une répartition des « domaines de compétences » a été élaborée et mise en œuvre, entre UE et pays membres. Elle se divise en trois catégories :

  • les compétences « exclusives » de l’Europe. Les États membres n’ont aucun droit de regard, c’est l’UE seule qui décide et impose ses vues à tous les membres
  • les compétences « partagées » entre l’UE et les pays membres
  • les compétences appartenant « en propre » aux seuls États membres.

En résumé, la première catégorie ce sont les sujets sur lesquels les États n’ont plus leur mot à dire.

La troisième catégorie, ce sont les sujets sans aucune importance laissés à la charge des seuls États.

Quant à la seconde catégorie, les compétences dites « partagées », elles ne sont partagées, c’est à dire que les États ont un droit de regard, que « si l’UE n’a pas légiféré sur le sujet ou ne souhaite pas le faire ». En clair, ce n’est partagé que si le sujet n’intéresse pas l’Europe. Sinon, cela tombe dans la première catégorie et les États n’ont plus rien à dire. C’est là qu’on se rend compte du caractère vicieux et retord du dispositif. En réalité, il n’y a donc pas plus de compétences « partagées » qu’il n’y a de beurre en broche. L’UE contrôle tout. Avis à tous les naïfs… !

Avoir le contrôle de tel ou tel domaine est une chose, mais comment cette main-mise de l’Europe s’exerce-t-elle dans la réalité ? Là, nous passons au second étage de la fusée : le traité de Lisbonne qui fut signé le 13 décembre 2007 et qui est entré en vigueur le 1er décembre 2009. Il est constitué de deux parties, mais celle qui nous intéresse s’appelle le TFUE (traité sur le fonctionnement de l’union européenne), plus exactement l’article 121. C’est cet article qui décrit la mise en œuvre des GOPÉS (Grandes orientations des politiques économiques).

Les GOPÉS élaborées par la commission pour chaque pays sont transmis aux différents gouvernements sous forme de « recommandations » ce qui en langage de l’UE veut dire en réalité « obligations ».

En France, c’est le ministère de l’économie et des finances qui assure le suivi des GOPÉS, sous le contrôle du secrétariat général des affaires européennes (SGAE), service chargé, sous l’autorité du Premier ministre, de la coordination interministérielle pour les affaires européennes afin de mettre en œuvre les procédures qui incombent au Gouvernement en vertu de l’article 88-4 de la Constitution .

Sur le site du SGAE (https://sgae.gouv.fr) on peut découvrir les missions précises de ce service qui est dirigé par Emmanuel Puisais-Jauvin, nommé Secrétaire général des affaires européennes en Conseil des ministres, le 25 juillet 2022. Né en 1971, normalien et agrégé de philosophie, il est issu de la promotion Copernic de l’ENA (2000-2002).

S’agissant des différentes étapes de la procédure, les GOPÉS – apparus pour la 1ere fois en 2011 pour la période 2011-2012 – sont transmis au gouvernement français durant la seconde quinzaine de Mai. Entre ce moment et le mois d’Avril de l’année suivante, les services français élaborent le plan national de réforme (PNR) qui est la mise en musique des décisions de la commission européenne contenues dans les GOPÉS.

C’est un document qui est constitué notamment de tableaux de suivi. Chaque tableau contient trois colonnes : la première étant la recommandation indiquée dans les GOPÉS, la seconde contient les décisions du gouvernement français pour mettre en œuvre la recommandation et la troisième colonne les mesures juridiques ou économiques qui ont été prises ou vont l’être pour prendre en compte et appliquer la recommandation.

La fin du processus est constitué d’un rapport de synthèse, élaboré par le SGAE qui lui permet de rendre compte à la commission européenne de la prise en compte des recommandations et de l’état d’avancement de la transposition en droit français de ces recommandations/directives de la commission.

Certains politiciens, comme Mélenchon, affirment qu’il serait possible de ne pas obéir à la commission. En fait c’est un énorme mensonge de plus.

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vendredi, 26 janvier 2024

Persécutions quotidiennes subies par les paysans : des exemples incroyables !

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Bernard Germain

Depuis la fin des années 60 en France, la tendance en agriculture est à l’industrialisation du process de production. Ne cherchant pas à comprendre pourquoi nos anciens étaient arrivés, sur la base de leur sagesse et de leur expérience, à avoir tout un système de haies et des parcelles à taille raisonnable, les « experts » décrétèrent qu’il fallait remettre tout cela en cause. On arracha donc les haies afin de mettre en place des parcelles énormes, le matériel agricole devint lui aussi de taille monstrueuse…

Mais nos experts avaient juste oubliés que les haies jouaient un rôle majeur sur plusieurs plans. D’abord sur un plan écologique, ces haies abritaient une quantité phénoménale d’oiseaux qui pour se nourrir mangeaient les insectes qui attaquaient les cultures. Ensuite et c’est beaucoup plus grave, ces haies retenaient l’eau et évitaient qu’elle ne ruisselle. Aujourd’hui tout le monde se désole de voir lors de fortes précipitations des torrents de boue emporter tout sur leur passage. En fait c’est la terre agricole qui part à la mer. C’est l’indiscutable bilan de l’arrachage des haies. Ce désastre est tellement vrai et sa cause tellement évidente que les autorités sont en train de souhaiter remettre des haies.

Reste qu’au final, ces funestes orientations ont gravement transformé les campagnes et impactées les agriculteurs.

  • En 2019, l'INSEE recensait 400 000 agriculteurs et 250 000 ouvriers agricoles en France, représentant un peu plus de 2 % de la population active, alors que leur nombre était évalué à respectivement 1,6 million et 310 000 en 1982. Cette diminution de la part des actifs agricoles dans la population active française est encore plus forte lorsqu'on l’observe depuis 1945, où leur nombre était évalué à 10 millions. Aucun autre secteur économique n’a connu une régression d’emplois aussi massive.
  • La taille des exploitations ne cesse d’augmenter. 60 % des exploitations françaises de moins de 20 hectares ont disparu entre 1967 et 1997, tandis que le nombre de celles de plus de 50 hectares a quasiment doublé. Si ce mouvement de concentration se poursuit le nombre d'exploitations passera à 300 000 en 2025.
  • Quand aux « petits paysans », un rapport du Sénat exposait il y a seulement quelques années, qu’ils se suicident au rythme effarant de 1 à 2 par jour. Pourquoi ? Parce qu’ils travaillent 9 à 10 heures par jour, 7 jours sur 7, sans prendre de vacances. En retour, leurs productions sont payées une misère par les énormes structures agro-alimentaires. Évidemment, criblés de dettes qu’ils n’arrivent pas à payer, n’ayant quasiment rien pour vivre et surtout aucune perspective d’embellie, ils craquent et se pendent dans leur grange.

Si ces chiffres se confirment, cela officialisera la disparition de 25% des agriculteurs en 6 ans (2019-2025).

Si l’on se réfère au chiffre de 1982, cela représente une perte de plus de 75% des agriculteurs de notre pays.

Aujourd’hui, dans toute la France la révolte gronde et les agriculteurs se mobilisent et se retrouvent sur des barrages. Ils sont même en approche de Paris et avancent d’une quinzaine de Km chaque jour. Ils devraient y être ce week-end.

Les écolos sont fous de rage, eux qui détestent cette France qui se lève tôt, travaille dur et ne demande qu’une chose : pouvoir vivre de son travail.

Ne manquant pas l’occasion d’apparaître pour ce qu’elle est : une ennemi du peuple et des petites gens, la bobo écolo Sandrine Rousseau a publié cette prise de position sur X (ex-Twitter) :

« Ce que font les agriculteurs depuis deux jours : explosion dans un bâtiment, une personne tuée, rails dégradés, est inadmissible. Et le silence du gouvernement est absolument incroyable ». Pitoyable prose.

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jeudi, 25 janvier 2024

Bernard Germain, auteur de "Union européenne : en sortir... au plus vite", invité de TV Libertés

Lors de chaque élection européenne, c’est toujours le même scénario : on nous promet "Une autre Europe". Cela ne s’est jamais fait et ne se fera jamais car tout est prévu pour rendre la chose impossible. Ce qu’est réellement l’Union européenne est soigneusement caché, depuis sa création. L’UE est en réalité une authentique dictature, une machine à broyer les nations. Un système qui décide pour les peuples sans jamais leur demander ce qu’ils pensent et ce qu’ils souhaitent. Dans son ouvrage "L'Union européenne : en sortir... au plus vite !", Bernard Germain revient sur les amitiés sulfureuses des pères de l'Europe et sur les secrets de la construction des institutions européennes. En livrant ces informations, les Français prendront conscience de la réalité. Pour Bernard Germain, quitter l’UE est la seule solution avant que celle-ci n’ait réussi à détruire nos nations, notre civilisation et nos identités. 

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Les livres de Bernard Germain cliquez ici

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mercredi, 24 janvier 2024

Rappel : JEUDI 25 JANVIER, BERNARD GERMAIN PRÉSENTE SON LIVRE "UNION EUROPÉENNE : EN SORTIR... AU PLUS VITE !" SUR TV LIBERTÉS

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Petite modification : cette émission devait initialement passer le 17 janvier, mais sa programmation a dû être reportée au jeudi 25 janvier.

Site de TV Libertés cliquez ici

En savoir plus et acheter le livre cliquez là

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mercredi, 10 janvier 2024

La forfaiture de l’infâme Pierre Moscovici

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Bernard Germain

Cet individu, socialiste de son état, fut d’abord député européen de 1994 à 1997 puis ministre chargé des Affaires européennes de 1997 à 2002 sous Lionel Jospin. Il fut également vice président du Parlement européen de 2004 à 2007. Il fut ensuite député en France puis directeur de campagne du candidat Hollande en 2012. Lorsque ce dernier fut élu, il nomma Pierre Moscovici ministre de l’Économie, des Finances et du Commerce extérieur. Il redeviendra ensuite député à l’issue de ses responsabilités ministérielles. En novembre 2014, il est nommé commissaire européen aux affaires économiques et financières, à la fiscalité et à l’union douanière, sous l’ère de Jean-Claude Juncker. En juin 2020 il sera nommé, par Emmanuel Macron, président de la Cour des comptes C’est à ce titre qu’il vient de s’illustrer à nouveau dans la rubrique forfaiture.

Mais tout d’abord, qu’est-ce que la Cour des compte ?

La Constitution de 1958, dans son article 47-2 dispose : « La Cour des comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l'action du gouvernement. Elle assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l'exécution des lois de finances et de l'application des lois de financement de la sécurité sociale ainsi que dans l'évaluation des politiques publiques. Par ses rapports publics, elle contribue à l'information des citoyens.

Les comptes des administrations publiques sont réguliers et sincères. Ils donnent une image fidèle du résultat de leur gestion, de leur patrimoine et de leur situation financière. »

On peut donc dire que la Cour des compte a un double rôle : rôle d’expertise et rôle d’information du parlement, du gouvernement et des citoyens.

On comprend dès lors que dans des périodes où des décisions sur un sujet doivent être prises, cette institution a une action des plus importantes puisqu’il s’agit de donner les informations qui vont éclairer les décideurs avant qu’il ne tranchent dans un sens ou dans un autre.

Cette explication générale étant faite, venons-en aux éléments concrets. Comme chacun le sait, l’immigration est un sujet de la plus haute importance, à la source de multiples problèmes (notamment explosion de la délinquance et de violences partout en France). Les Français n’en peuvent plus et environ 70 à 80 % d’entre eux veulent un arrêt pur et simple de cette immigration ainsi que l’expulsion du territoire national de tous ceux qui commettent des crimes et délits.

Quant au coût de cette immigration il se situe entre 50 et 100 milliards par an. Somme que l’on peut sans doute doubler si l’on y ajoute la fraude sociale dont de multiples immigrés sont responsables.

On notera au passage que Bruno Le Maire, le ministre des Finances, vient de faire une déclaration alarmiste disant qu’il fallait absolument réaliser 12 milliards d’économie en 2024. Vu qu’il a l’air de chercher où faire ces économies, je lui suggère de simplement baisser l’immigration et il aura sans aucun problème ses 12 milliards. S’il arrête l’immigration, comme le demandent les Français, il ne saura plus où mettre les dizaines de milliards qu’il économiserait. Mais, là on est dans le rêve… revenons à la réalité.

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samedi, 06 janvier 2024

Jacques Delors,... traître à sa patrie

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Bernard Germain

Le 27 décembre s’éteignait à 98 ans Jacques Delors, père de Martine Aubry la maire de Lille. Il commença sa carrière comme militant syndical CFTC puis CFDT et travailla auprès du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas de 1969 à 1972. Il adhéra au Parti Socialiste à compter de 1974 et devint député européen en 1979. Lorsque François Mitterrand fut élu président de la république il devint ministre de l’économie et des finances de 1981 à 1984. C’est à lui qu’on doit le virage de « la rigueur » en 1983, qui viola sans état d’âme les engagements du candidat Mitterrand, au motif de l’indispensable réalisme économique et de la nécessaire conversion au libéralisme en vogue dès 1982 avec Thatcher et Reagan à leur apogée. Un moment pressenti pour devenir Premier ministre, il fut de 1985 à 1995 propulsé à la tête de la commission européenne à Bruxelles. En 1995, alors qu’il était favori pour l’élection présidentielle, il refusa d’être candidat.

Tel est en quelques mots le parcours de cet homme.

Ce qui me paraît le plus important dans le parcours politique de cet homme c’est le rôle qu’il eut au plan européen.

C’est sous sa direction que se mettra en place en 1985, l’espace Schengen.

En 1992, l’homme de Maastricht, c’est encore lui. Or Maastricht, c’est le tournant, c’est le moment clé dans l’histoire de l’Europe. Le moment où les nations acceptent de renoncer à leur souveraineté nationale au profit de l’Union européenne et où sont creusées les fondations de la dictature que nous connaissons actuellement.

C’est aussi Jacques Delors qui sera l’artisan de l’instauration de l’Euro, dont l’adoption fut votée en 1995 à Madrid. L’Euro cette monnaie prétendument « unique » alors qu’elle n’est qu’une monnaie commune, ce qui est d’ailleurs son tendon d’Achille.

On n’oubliera pas qu’au sujet de l’Euro, Delors déclara : « L'euro nous apportera la paix, la prospérité, la compétitivité et, rien que pour la France, il se traduira par la création d'un million d'emploi ». Si l’on est simplement honnête intellectuellement, on ne peut qu’être sidéré par le décalage entre cette déclaration et la réalité que connaîtra notre pays et que nous constatons depuis de si nombreuses années, avec une France « au fond du trou », contrairement à ce qu’il affirmait de manière péremptoire.

En 2005, pour le référendum sur la constitution européenne, il appellera bien sûr à voter oui.

Le 26 juin 2015, le Conseil européen nommera Jacques Delors « citoyen d'honneur de l'Europe ». Après Jean Monnet en 1976 et Helmut Kohl en 1998, il sera donc la troisième grande personnalité de la construction européenne à être distinguée par les siens.

Jacques Delors se sera donc dépensé toute sa vie pour l’Europe, plus exactement pour la construction de l’Union européenne qui est le cheval de Troie des États-Unis dont l’objectif était et reste de faire de l’Europe un protectorat américain, sur le plan économique mais également sur le plan militaire en recrutant au sein de l’Otan le maximum de pays européens.

Le général De Gaulle a été un infatigable défenseur de la France, de sa souveraineté et de son indépendance nationale. C’est pour cela qu’il s’opposa si violemment à Walter Hallstein, ancien nazi et premier président de la commission européenne de 1958 à 1967, qui présenta en 1965 un projet d’Europe « fédérale » provoquant la colère de De Gaulle et la « crise de la chaise vide » jusqu’à ce que les accords de Luxembourg n’instituent un droit de veto pour les États membres de la CEE. Le général voulait bien entendre parler d’une Europe des nations, et indépendante des États-Unis. Mais en aucun cas d’une Europe fédérale, asservie à la domination de « l’oncle Sam ». De Gaulle obtiendra le départ de Walter Hallstein en 1967.

On ne peut qu’être frappé par l’action absolument inverse de Jacques Delors qui aura été , contrairement au général, un fidèle serviteur des intérêts américains et de la mise en place de l’Union européenne, cette machine de guerre pour soumettre les nations et détruire le droit des peuples à décider librement de leur avenir. Jacques Delors laissera donc dans l’histoire le souvenir d’un homme soumis, qui joua constamment contre les intérêts de son pays et de son peuple.

Emmanuel Macron a décidé de lui rendre un « hommage national » le 5 janvier 2024 dans la cour des Invalides. On est en droit d’être perplexe devant cette décision car on peut légitimement se demander ce que la nation doit à cet homme.

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jeudi, 04 janvier 2024

Notre société s’effondre sous nos yeux : « Bonne année » quand même !

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Bernard Germain

Cette année, je n’ai envie de présenter mes bons vœux à personne. Pourquoi ? mais parce que je sais qu’elle va être mauvaise et peut-être même terrible, sans doute pour tout le monde. Dans ce contexte présenter des bons vœux m’apparaît comme le summum de l’hypocrisie. Sincèrement, vous y croyez aux vœux que vous avez formulés en ce début d’année à votre famille, vos amis ou vos relations ? C’est devenu une sorte de coutume automatique, sans aucun fondement ni bon sens. Cette année, de manière encore plus caricaturale.

La triste vérité c’est que notre société est en train de sombrer sous nos yeux et que, pour l’essentiel, on fait semblant de ne pas le voir. Et tout le monde d’y aller d’un « Bonne année, et surtout la santé ». En complet décalage avec la réalité du monde. Comme le fit l’orchestre du Titanic qui continua de jouer alors que le navire était en train de sombrer.

Tiens par exemple, hier soir en allumant mon téléviseur, j’apprends que le N°2 du Hamas s’est fait tuer par les services israéliens. Maigre consolation qui ne ramènera pas ceux qui ont été sauvagement assassinés par les terroristes du Hamas en ce funeste 7 octobre 2023. Par contre cela confirme que, comme en 1972, lors de l’assassinat des sportifs israéliens durant les JO en Allemagne, les responsables de ces assassinats seront tous pistés et exécutés. Cela prendra le temps qu’il faudra, comme pour 1972, mais Israël n’oublie jamais. En conséquence, aucun n’en réchappera. On ne peut d’ailleurs que s’en féliciter.

Chez nous, c’est l’inverse. On refuse d’appeler un chat, un chat. Un responsable, un responsable. Un terroriste, un terroriste. C’est ainsi que sous le pseudonyme de « Krasny », le sieur Edwy Plenel a écrit (et a reconnu l’avoir fait) dans le journal de la LCR « Rouge », qu’il se félicitait du massacre que venait de perpétrer Septembre Noir durant les JO. Normalement, dans une société digne de ce nom, cela devrait suffire à discréditer l’auteur d’une telle prose, pour le restant de ses jours. Chez nous, l’individu en question est à la tête du journal Médiapart (après avoir été à la Direction du journal Le Monde) et fait des commentaires et surtout la morale à tout ceux qui n’ont pas ses opinions. Personne n’y trouve à redire. Pire, reprenant le flambeau de Plenel, de sinistres individus font déclaration sur déclaration en refusant de qualifier les actes du Hamas de terrorisme et les qualifiant d’actes de « résistance » ou d’« actes de guerre » comme si le Hamas était l’armée régulière d’un État constitué alors qu’il ne s’agit que d’une bande de terroristes. Dans ces contorsions odieuses, la LFI de Mélenchon tient à tenir le rôle principal. Et elle l’a. Peu nombreux sont ceux qui s’en indignent, comme si notre société avait perdu tout sens moral.

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mardi, 12 décembre 2023

Jean Messiha arrivera-t-il à redonner la parole au peuple ?

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Bernard Germain

Jean Messiha l’a annoncé début décembre 2023, il veut réunir 5 millions de signatures afin d’obliger le pouvoir à organiser un référendum sur l’immigration. Ce qui revient à recueillir les signatures de 10 % du corps électoral (donc 4,8 millions pour être précis). Ce n’est pas énorme sur le papier, mais cela relève des travaux d’Hercule dans la réalité.

Pourquoi ?… parce que toute la classe politique est contre lui. La quasi totalité de la classe politique est contre le peuple. Personne ne veut demander au peuple ce qu’il veut, pas plus que la classe politique institutionnelle ne veut respecter ce qui sort des urnes lorsque par exception le peuple a eu la possibilité de s’exprimer.

Qui ne se souvient pas du référendum de 2005 ?

Hollande et Sarkozy avaient posé ensemble en couverture de Paris-Match pour appeler à voter oui. La presse et tous les médias audiovisuels ont pendant des mois inlassablement répété qu’il fallait voter oui. Les instituts de sondages ont pendant des mois publié des résultats truqués annonçant la victoire du oui. Mais au final c’est le non qui l’a emporté et pas qu’un peu… 55 % contre et 45 % pour.

Une incroyable déroute pour les européistes. Qui plus est indiscutable parce que 55 à 45, c’est sans appel. Pourtant, arrivé au pouvoir Nicolas Sarkozy avec la complicité de toute la classe politique, c’est à dire la gauche, la droite et le centre, va faire en sorte de ne pas prendre en compte la volonté du peuple.

Le moyen utilisé sera très simple. Le congrès (députés et sénateurs) sera réuni à Versailles et il suffit des 3/5 pour que le texte soit adopté. Ce qui fut fait. Et le texte en question c’est le traité de Lisbonne qui n’était que le projet de constitution européenne auquel on a changé trois virgules. Donc le texte que venait de rejeter le peuple par 55 % des voix. Peut-on faire un viol plus manifeste de la démocratie ? Peut-on refuser de prendre en compte le vote du peuple de manière plus claire ?

2005 et son épilogue en 2008 restera dans l’histoire de notre pays comme une tache indélébile prouvant l’abominable trahison de la classe politique et son rejet pur et simple de la démocratie et de la volonté populaire. Pourtant, et c’est hallucinant, ce sont les mêmes qui passent leur temps à nous faire des leçons de morales et des déclarations sur leur attachement indéfectible à la démocratie.

Tartuffe et menteurs comme des arracheurs de dents. Tous sans exception ! C’est à cette bande que s’attaque Jean Messiha avec son projet de récolter 4,8 millions de signatures. Pourtant, même si l’affaire se présente comme une entreprise des plus compliquées, je suis persuadé que c’est possible.

Je puise ma certitude dans certains éléments qui ne sont pas contestables. Le premier c’est que 70 % de la population française veut l’arrêt de toute immigration. C’est un chiffre qui ne bouge pas. Plus exactement qui ne descend pas. Par contre, il peut aisément monter. En effet, avec sa « transition démographique » annoncée le 15 septembre 2022 c’est à dire l’envoi dans les campagnes d’un grand nombre d’immigrés, Emmanuel Macron saupoudre les problèmes partout en France. De ce fait, il n’y a quasiment plus d’endroit en France qui soit épargné par les problèmes. Il y a encore peu, c’étaient les villes grandes et moyennes qui étaient principalement affectées.

Aujourd’hui, les quartiers conquis par les dealers et les islamistes ne se comptent plus partout sur le territoire. Même des petites villes comme Guéret (12.000 habitants) en Creuse sont touchées par le fléau.

Mais avec l’extension de tous ces problèmes ce sont autant de français impactés qui auparavant se disaient : « Tout cela c’est dans les banlieues des grandes villes. Ici on est tranquilles ». Or, justement c’est terminé. Plus personne n’est épargné. Nulle part.

Ici c’est une maison cambriolée, là c’est un vol avec violence, là encore c’est un coup de couteau pour voler un téléphone ou simplement pour « un mauvais regard » … etc.

Il y a un autre point des plus importants.

Ainsi, beaucoup de Français sont pauvres. Il y a 10 millions de pauvres dans notre pays, dont la grande majorité sont des Français « de souche ».

Pour eux, et à juste titre, il est insupportable que des migrants puissent avoir un logement social alors qu’eux sont obligés de dormir dans leur voiture et même pour certains dans la rue.

N’est-ce pas logique de dire : on s’occupe d’abord des nôtres ?

Avec Macron, soutenu par la gauche et tous les immigrationnistes, c’est d’abord les migrants. Les Français ils peuvent crever. Cela, nos compatriotes ne le supportent plus. Et ils ont entièrement raison.

Il en va de même pour la santé. Dans son projet de Loi dont l’assemblée vient de lui dire qu’elle ne voulait même pas en discuter, Darmanin avait prévu le maintien et même le développement de l’AME, alors que le texte adopté par le sénat avait supprimé cette mesure en la réduiant à une AME en cas d’urgence.

Pendant ce temps des tas de Français n’ont pas assez d’argent pour se soigner, par exemple en allant chez le dentiste.

Et l’on croise donc fréquemment dans les rues des… « sans-dent » comme le disait de manière odieuse le méprisant et méprisable Hollande. Un homme se disant de gauche.

Là aussi, il faut commencer par aider les nôtres. Quant il n’y aura plus un Français qui renonce à se soigner par manque d’argent, il sera temps de se demander si on peut aider quelqu’un d’autre. Ajoutons à tout cela les problèmes de délinquance et de violence qui se développent partout à une vitesse et dans des proportions vertigineuses.

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mercredi, 06 décembre 2023

Un grand entretien avec Bernard Germain sur Riposte laïque à l'occasion de la sortie de son nouveau livre "Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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Riposte Laïque : Vous venez de publier un nouvel ouvrage, aux Editions Synthèse nationale, intitulé Union européenne, en sortir… au plus vite ! Mais auparavant, vous avec écrit en 18 mois quatre autres livres cliquez ici !

Pourquoi autant de livres en si peu de temps ?

Bernard Germain : Pour deux raisons :

  • Parce qu’avant j’étais en dehors des partis politiques. Et de plus, j’avais une vie professionnelle assez prenante donc peu de temps libre
  • Depuis presque trois ans je suis à la retraite, je fais de la politique depuis fin décembre 2021 avec Reconquête et le fait d’être en retraite me donne du temps pour écrire.

Enfin et surtout, j’ai des choses à dire. Je souhaite également transmettre notamment aux jeunes, sur la base de mes connaissances et de ce que la vie m’a appris. C’est important de transmettre.

Riposte Laïque : Vous avez été présenté dans la presse comme le meneur de la bataille de Callac, ce qui vous vaut d’ailleurs quelques ennuis judiciaires. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs où on est la situation dans Callac, devenue le symbole de la résistance à l’invasion migratoire de nos campagnes ?

Bernard Germain : Je récuse totalement ce type de présentation. J’ai été l’un des animateurs du combat de Callac, mais j’étais loin d’être seul. Il y avait l’Association des amis de Callac et ses environs, il y avait les différents partis et organisations et puis n’oublions pas un certain Pierre Cassen qui nous a bien aidés. Ce fut un combat collectif.

Quant à la situation à Callac aujourd’hui, deux choses sont à noter. D’abord, Callac fut une magnifique victoire pour les patriotes et une cuisante défaite pour les immigrationnistes. Je pense d’ailleurs qu’ils ne s’en remettront jamais. Il n’y a qu’à les écouter pour s’en convaincre. Mais comme ces immigrationnistes sont des ennemis de la démocratie, ils n’acceptent pas de respecter la volonté des gens. Alors, ils font venir des migrants, malgré leur défaite, mais en tout petit nombre. C’est deux par-ci et quatre par-là. De temps en temps.

Heureusement on reste très loin du nombre prévu au départ. Mais le combat continue. Il ne faut surtout pas baisser la garde sinon il reviendront à la charge.

Riposte Laïque : Revenons sur votre dernier livre, qui sort ce jour. Vu votre titre, vous paraissez donc un chaud partisan de la sortie de l’Union européenne, comme d’ailleurs Alain Falento, auteur aux Editions Riposte Laïque de Sortir de l’Europe, question de vie ou de mort, ou bien des hommes politiques comme Florian Philippot ou François Asselineau. Qu’amenez-vous de nouveau par rapport aux ouvrages précédemment écrits sur ce sujet par les partisans du Frexit ?

Bernard Germain : D’abord, je n’ai pas lu, loin s’en faut, tous les ouvrages qui sont sortis sur le sujet. Donc j’ai un peu de mal à pouvoir dire objectivement ce que mon livre apporte en plus. J’ai écrit ce livre en cherchant à répondre aux questions que je me posais et pour lesquelles je n’ai pas trouvé de réponse.

L’intérêt de mon livre, si je peux me permettre de dire cela, c’est de repartir du début de l’histoire en déroulant le fil jusqu’à maintenant. Lorsqu’on plonge le nez dans cette histoire certaines choses sont absolument frappantes. Et la conclusion arrive logiquement : soit on accepte la disparition des nations, donc de la France, soit on sort de cette machine à broyer les nations et les peuples. Mais il faut avoir l’histoire complète pour arriver à cette conclusion. J’ai écrit ce livre avec le soucis d’essayer de permettre cela.

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23:54 Publié dans Bernard Germain, Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 03 décembre 2023

L’école de la République s’effondre : tant mieux, inventons autre chose.

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Bernard Germain

Fort nombreux sont les articles publiés par Synthèse nationale, Riposte Laïque, ainsi que d’autres sites, dans lesquels on devine la tristesse, le découragement et même le désespoir de certains rédacteurs se revendiquant patriotes.

Je suis dans le lot et je dois reconnaître qu’il m’est arrivé de me dire que tout était foutu, que cette gauche odieuse, wokiste, bien-pensante et immigrationniste qui s’acharne à détruire la France est sur le point de gagner.

D’ailleurs, les exemples ne manquent pas pour nous amener à cette conclusion.

Par exemple l’école. Toute ma vie j’ai défendu l’école. Pour moi, cela a toujours été un lieu sacré et les enseignants étaient en charge de le défendre et de tout faire pour qu’il reste un sanctuaire où les conflits des hommes ne devaient en aucun cas entrer, un lieu où toute notre énergie devait être consacrée à transmettre un savoir aux élèves afin qu’ils soient demain de véritables citoyens instruits sachant réfléchir, analyser et décider sur la base de sérieuses connaissances au lieu de n’être que de pauvres êtres incapables d’autre chose que d’ânonner laborieusement la propagande reçue.

Au nom d’un égalitarisme destructeur, la gauche a détruit l’école. Totalement. Avec comme corollaire la discrimination positive. Cette logique qui veut qu’en fonction de son origine (la « diversité » dans le cas d’espèce) des places soient réservées pour ses représentants dans les concours, dans les grandes écoles et même dans le monde du travail.

Le plus « drôle », si j’ose dire, c’est que ceux qui ont mis en place cette politique délirante et en font une promotion tapageuse au nom de l’égalité sont ceux qui ne cessent de nous bassiner avec la "République" qui serait parée de toutes les vertus.

Ils oublient juste un détail : leur politique de discrimination positive est tout simplement « contre-révolutionnaire ».

Ont-ils oublié tous ces incultes endoctrinés que l’une des raisons pour lesquelles a eu lieu la révolution était la volonté populaire d’en finir avec les privilèges de la monarchie qui réservaient des places et des emplois à ceux qui étaient « bien nés » ?

Sans même s’en rendre compte, au nom de l’égalité, ils font le chemin exactement inverse de celui des révolutionnaires de 1789. Aujourd’hui, ils réservent des places à ceux qui sont bien nés… de la diversité.

Le résultat de cette politique criminelle conduite depuis des décennies, c’est un effondrement en France du niveau scolaire. Le constat est absolument terrifiant et la place de la France dans les classements internationaux montre une dégringolade qui ne cesse de s’accentuer tout en accélérant.

Ainsi, les enfants qui arrivent en 6e sans savoir lire, écrire et compter ne se comptent plus, tellement ils sont nombreux. Certains répondent : « on a des pourcentages incroyables de réussite au Baccalauréat ». De l’ordre de 98 %. Normal, le "bac" est donné à tout le monde et n’a plus aucune valeur. Pour preuve, les professeurs chargés des corrections reçoivent des directives pour être particulièrement laxistes en matière de notation.

Le résultat, c’est que pratiquement aucun élève, reçu au bac, n’est capable d’écrire un texte même relativement simple sans faire une foule de fautes d’orthographe. C’est à tel point que les entreprises donnent aujourd’hui des cours d’orthographe à leurs salariés afin de faire en sorte que les courriers envoyés à l’extérieur des entreprises ne discréditent ces dernières, par le nombre de fautes.

Quant à la capacité à tenir un raisonnement argumenté faisant preuve d’une réflexion structurée basée sur des connaissances… il ne faut pas rêver. Moins de 10 % des élèves en sont capables de nos jours. En revanche, tous savent qu’il faut « sauver la planète ». La plupart ne s’indignent pas ni ne s’étonnent qu’on leur explique qu’un homme peut devenir une femme et réciproquement, tout comme un homme peut être « enceint » et avoir des enfants, ils savent quelle nourriture bio consommer, etc.

Bref, l’école est devenu un monde de fou. Avec la complicité impardonnable de très nombreux enseignants qui ont vendu leurs âmes à la doxa progressiste et wokiste en sacrifiant au passage des générations de jeunes Français qui, à l’issue de leurs études, en sortent complètement décérébrés.

Les enseignants sont devenus la corporation la plus odieuse et la plus pitoyable qui puisse s’imaginer. Le pauvre Jean Zay, ministre de l’Instruction publique du Front populaire, doit se retourner dans sa tombe tant les pratiques « progressistes » de ses descendants politiques sont l’anti-thèse de ce qu’il répétait inlassablement pour protéger l’école et les enfants.

Nos grandes écoles ne sont pas mieux loties. Quand on regarde ce que sont devenus Sciences Po, ou Normale-Sup, on constate un authentique spectacle de désolation. Quasiment tous les élèves y sont des adeptes du wokisme. Ils n’ont que haine et mépris pour la France, notre drapeau, notre identité, notre culture et notre civilisation. Il en va de même des universités et des grandes écoles qui n’échappent pas à ce jeu de massacre.

Dire que les dirigeants de demain sont dans ces écoles et séviront, pour le plus grand malheur de notre pays, à la tête des entreprises et sans doute aussi en occupant des postes d’élus.

Ces faits regardés lucidement ont de quoi décourager les plus optimistes. Et comme je l’ai dit, je faisais partie de ceux qui pensaient que cela sonnait le glas pour notre pays.

Eh bien voyez-vous, en réalité je me trompais, tout n’est pas perdu.

Certes l’école, pilotée par l’Éducation nationale, est plus que mal partie et va sans doute s’effondrer.

Certes, Sciences Po, ainsi que de nombreuses facultés et grandes écoles sont dans une situation assez similaire. Et beaucoup de ceux qui en sortent ne sont que de pauvres propagandistes ignares.

Jusqu’à présent je me battais pour sauver l’école, les grandes écoles et les universités.

Aujourd’hui, mon point de vue a évolué.

Je pense qu’on ne redressera pas l’école, tout comme on ne redressera pas les grandes écoles et les universités. Ces structures sont en train de dégénérer complètement qui plus est à grande vitesse. Alors cessons de nous battre pour qu’elles survivent et laissons-les s’effondrer et disparaître. En tout cas, ce n’est pas moi qui vais les regretter si cela devient réalité.

Pourquoi ?… parce que j’ai découvert récemment que notre pays a de nouveau un avenir. Tout n’est pas perdu, il reste de l’espoir. La France peut s’en sortir.

La solution, c’est Philippe de Villiers qui l’a mise en œuvre en Vendée. Cette solution s’appelle : l’Académie du Puy du Fou.

Plusieurs classes de primaire et de collège regroupées dans un établissement privé dans lequel on dispense un enseignement tel qu’il était il y a environ 50 ans lorsqu’on instruisait les enfants. Et puis, il y a de la discipline et on ne s’habille pas n’importe comment. Dans son académie, en plus d’étudier sérieusement, on apprend aux enfants à respecter notre drapeau, notre histoire, notre pays.

Devant son succès, de très nombreuses demandes sont refusées tellement il y a de candidatures. Beaucoup plus que de places.

Vous voulez voir à quoi cela ressemble ?

Le 11 novembre, l’ensemble des élèves de l’Académie du Puy du Fou et leurs familles se sont réunis afin d’honorer la mémoire des militaires morts pour la France. Pour cette cérémonie, le chœur de l’Académie a préparé une interprétation de « Larmes d’Ivoire », un chant qui honore le sacrifice militaire à travers le regard d’un enfant ayant perdu son père. Regardez cette vidéo de la cérémonie. Franchement, c’est beau.

L’initiative de Philippe de Villiers n’est qu’un exemple, d’autres écoles de ce genre se mettent en place en France. Il faut que des grandes écoles et des universités privées se mettent également en place dans lesquelles les élèves seront admis sur dossier et où l’excellence et la discipline seront la règle.

N’y a-t-il pas dans notre France de gens pour investir massivement dans ce type de projets ? Ces structures scolaires seront le lieu de formation des futures élites, dirigeants, chefs d’entreprises et hommes politiques de notre pays.

Et demain, par exemple, lorsqu’un chef d’entreprise devra recruter un cadre, un cadre sup ou un simple collaborateur, pensez-vous qu’il choisira le dégénéré wokiste avec son diplôme ne valant rien, ou l’élève issu de cette excellente filière d’éducation ?

Quand le mouvement sera vraiment lancé, que nombreuses seront les écoles de ce genre (NDLR - Il y en a de plus en plus à travers notre pays), l’Éducation nationale pourra s’effondrer, cela n’aura plus aucune conséquence.

Je ne sais pas pour ce qui vous concerne, mais moi cette perspective me redonne vraiment le moral.

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SORTIE CETTE SEMAINE DU NOUVEAU LIVRE DE BERNARD GERMAIN : "L'UNION EUROPÉENNE : EN SORTIR... AU PLUS VITE !"

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