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jeudi, 15 septembre 2016

Les pieds Nickelés sortent du bois

1743192129.jpgLe billet de

Patrick Parment

La rentrée de la classe politique est tonitruante. Et pour cause ! Emmanuel Macron a démissionné d’un gouvernement qui, selon lui, a fait les choses à moitié. C'est le moins que l'on puisse dire ! Du coup, tout est bancal à gauche. Hollande vacille, parti et piétaille retournent à leurs amours, à savoir son lot de niaiseries progressistes. Son idéologie est morte par obsolescence. Mais le sait-elle seulement ?

A droite, c’est la guéguerre picrocholine des sous-chefs de bureau pour la primaire. Autrement dit qui sera le vizir à la place du nabot? A Sarkozy on peut opposer cet argument massu : comment croire un homme qui, en cinq ans, n’a jamais fait ce qu’il avait annoncé ? Voire fait le contraire. Sarko, c’est une grande gueule et un calbut à la Tarzan sans rien dedans.

Voyons les autres zozos !

Alain Juppé a toujours été un second couteau. C’est une âme de fonctionnaire d’un côté, un pur politique de l’autre qui s’adapte aux circonstances, sans imagination aucune. Tout porte à croire qu’il restera soumis au Système et à la toute puissance Etats-unienne. Peu européen, on ne l’a guère entendu à ce sujet pourtant brûlant d’actualité.

François Fillon est un opportuniste pour qui la politique est d’abord un casse-croûte. Et je n’aime pas les mecs qui crachent dans la soupe après en avoir bien profité. Viré par Chirac, il le traite de tous les noms. Aujourd’hui, il cogne sur Sarko après avoir été, cinq années durant, son premier ministre plus que consentant. Comment faire confiance à un tel faux-cul ?

Reste Marine Le Pen dont on sait très bien qu’elle ne passera pas la rampe. De surcroît, elle commet deux erreurs grossières : abandonner l’euro et sortir de l’Europe par référendum. Sur l’euro, il y a certainement des améliorations à apporter, car du franc à l’euro on a vu les prix flamber. La copie est à revoir. Sortir de l’Europe est purement et simplement une folie issue d’esprits médiocres. Il faut réformer le système, en faire une vraie machine de guerre face aux Américains et aux Chinois. Il faut faire de l’Europe la puissance qu’elle est réellement. Et, dans ce cadre régler le problème de l’immigration, clandestine ou pas. Revoir surtout nos relations avec la Russie. Mais se passer de l’Europe, ce serait nous affaiblir encore plus. L’Angleterre est adossée à l’Amérique et peut donc se permettre un Brexit. Pas l’Europe continentale qui n’a qu’elle même pour exister. Or, ne sommes-nous pas la première puissance mondiale et surtout la plus créative ?

Pour l’heure, l’urgence est à la réforme de notre Etat-nation.

Plus rien ne marche, notre société est bloquée, la parole confisquée par les absurdités droit de l’hommesque, une classe médiatique illettrée qui débite chaque jour ses idioties, des intellectuels de barrière protégeant leur tiroir-caisse, et un système politique aussi obèse que sclérosé. Les zones de non-droit s’étendent, l’islamisation de notre société en marche.

Le peuple français est comme Diogène, il se balade dans la rue en plein jour, une lanterne à la main. Où est ton soleil Odin ?

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lundi, 22 août 2016

Burkini et autres cahiers scolaires

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Le Billet de Patrick Parment

Qu’il s’agisse du problème du « burkini » ou des cahiers scolaires labellisés en arabe, le syndrome est exactement le même : la soumission de plus en plus grande à l’islam en raison de l’absence de réponse ferme de la classe politique et des élites dégénérées qui les soutiennent. On se demande où sont nos francs-macs si prompt à dégainer contre le Front national et qui tendent le cul face à l’islam sur l’air de Merci patron !

Le problème soulevé par le burkini réside moins dans l’insignifiance de cette tenue que dans la provocation culturelle qu’elle représente. Nous ne sommes pas en terre d’islam, nous sommes dans un pays européen, laïc où la religion n’interfère pas dans la vie publique. Vouloir vivre dans un pays qui respecte les règles de l’islam, c’est partir ailleurs et non vivre ici. Interdire le burkini, ce n’est pas un acte politique mais culturel.

Il serait temps que nos politiques le comprennent et en fassent part au monde économique. Car, ces cahiers avec un label en arabe, outre l’opportunisme de la chose, c’est proprement la marque que l’économie a pris le pas sur le politique (ce n’est pas le seul exemple me direz-vous). Il faut dire qu’avec une marocaine à l’Education nationale, la tentation était trop grande.

Il n’y a qu’une seule langue dans ce pays, et c’est le français. Et, il y a des langues régionales dont l’arabe ne fait pas partie, me semble-t-il.

Ce sont des faits marginaux me direz-vous. Certes. Mais ils sont révélateurs d’un état de soumission que la majorité des Français récusent

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jeudi, 04 août 2016

Islam et terrorisme...

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Le billet de Patrick Parment

Les récents événements meurtriers qui ont endeuillé le sol européen – principalement la France et l’Allemagne – amènent un peu trop rapidement à considérer qu’islam et terrorisme seraient une seule et même chose. Toutes les religions monothéistes sont sujettes à interprétation, des Croisades à l’Inquisition pour aboutir aux événements d’aujourd’hui. C’est oublier un peu vite que du temps « béni des colonies », en Algérie notamment – ce qui doit être vrai vu le nombre d’Algériens vivant en France – chrétiens, juifs et musulmans vivaient en bonne entente. Et les soldats français, que l’on a retrouvé avec leurs parties dans la bouche n’étaient pas le fait de l’islam mais bien de la nature intrinsèquement primitive et violente des Arabes pour qui le mot civilisation n’a pas la même signification. La cohabitation allait également de soi en Tunisie comme au Maroc, toujours du temps « béni »… Que dire des Etats laïcs de l’Irak et de la Syrie où, là aussi, chrétiens, juifs et musulmans vivaient en bonne entente – il n’y a qu’entre Israël et la Palestine que le conflit est permanent.

Il aura fallu que les Américains mettent les pieds en Afghanistan pour que d’un coup, l’islam se radicalise au sein de la nébuleuse Al Qeida. Qui a fait des petits depuis ! Puis les Américains sont partis défenestrer Saddam Hussein en Irak après en avoir usé et abusé, réduisant ce pauvre pays et ses populations, naguère prospères, à la clochardisation et à une guerre de religion entre chiites et sunnites. La pilule est moins bien passée en Syrie où Bachar al-Assad règne toujours sur un pays en ruines, fruit de hordes soi-disant libératrices sponsorisées par les Américains, les Anglais et les Français. Heureusement que la mesure russe est venue calmer les ardeurs de ces va-t-en-guerre. Mais ici aussi les sunnites veulent la peau des chiites et des alaouites. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, l’Occident n’a à souffrir que de la stupidité de la politique étrangère américaine qui se double au Moyen Orient de la priorité donnée aux intérêts israéliens.

Pour en revenir à l’Europe, la mise en place d’un islam national pose encore quelques problèmes au sein de la communauté musulmane qui semble ballottée entre des influences diverses : Arabie saoudite, Algérie, Maroc. C’est à cela qu’il serait temps de mettre fin. Sans oublier le laxisme dont font preuve les autorités françaises vis-à-vis de l’islam alors que nous sommes sur un territoire façonné par le christianisme. Faut-il le rappeler à tous ces francs-maçons qui ne jurent que par la laïcité et qui baissent leur froc au seul énoncé d’Allah !

Soyons réalistes, l’immense majorité des musulmans vivent dans le calme et la paix, car dans le cas contraire, notre pays serait réellement à feu et à sang.

Le problème est donc bien l’immigration. Entrent dans notre pays – en Europe pourrait-on dire – une majorité d‘Arabes, certes, mais aussi une multitude d’ethnies difficiles à contrôler – souvent musulmanes d’ailleurs - parce que l’Etat français ne veut pas s’en donner les moyens. Il est bien évident qu’au sein de ces populations immigrées, comme l’a confirmé Richard Cazeneuve sémillant et impuissant ministre de l’intérieur et la stupide Angela Merkel, figurent des terroristes qui utilisent la religion pour parvenir à leur fin, d’autant que le maillage islamique ne cesse de s’étendre sur notre territoire, via les mosquées notamment. Où, comble de l’ironie, ce sont nos édiles qui les financent. N’est-ce pas messieurs Juppé, Estrosi et Cie. Cette absence de volonté à réduire et encadrer l’immigration ne facilite guère la tâche des services de renseignement. Pas plus que les moyens pour faire comprendre aux immigrés que la France n’est pas uniquement le pays de la sécurité sociale et des hôpitaux bon marché. Paradoxe de cette situation, comme l’a si bien fait remarquer Marine Le Pen, la législation existe pour exercer enfin des contrôles. Il suffit de s’en servir. Car il est bien inutile, à nos yeux, de déclencher une quelconque guerre de religion. Dont le peuple français paierait une fois de plus l’addition et au risque tout aussi certain de déclencher une guerre civile.

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lundi, 20 juin 2016

Un Baupin peut en cacher un autre

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Le billet de Patrick Parment

Non mais t’as vu sa tronche ? Avec un pareil attirail, ça respire le refoulé qui se prend taule sur taule avec les gonzesses ! Alors, forcément, un jour, ça craque.

Cette gueule chafouine respire le délateur, celle de l’élève toujours au premier rang et prompt à balancer : « M’sieur, j’l’ai vu, c’est lui ! », c’est Aignan dans le Petit Nicolas.

En entrant chez les écolos, Baupin s’ouvrait enfin les voies d’une partouze pas que politique : amour libre, mœurs légères, mais grande susceptibilité sur le droit des femmes à pisser debout. Sauf que dans l’arrière boutique, on trouve un gonze qui use et abuse de son pouvoir pour obtenir – enfin – des faveurs sexuelles de ces dames sur l’air de : « Tu suces, salope, où j’te vire ! »

La morale de cette histoire sans morale, est que le Landerneau politique n’est pas différent de ce qui se passe dans les administrations et les entreprises. Que l’on se pose la question de savoir pourquoi ces dames, écolos-bobos, si promptes d’ordinaire à revendiquer leurs droits, se sont-elles tues ?

Enfin, que risque Baupin face à des faits qui sont prescrits ? Au fait, elle est où la question ?

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mercredi, 20 avril 2016

Salut les Terriens...

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Le billet de Patrick Parment

On veut nous faire prendre les vessies pour des lanternes avec l’opération Emmanuel Macron et son bazar En marche ! Rien que le titre est une rigolade. En marche vers quoi ? On ne doute pas des facultés intellectuelles du monsieur, mais tant que nous resterons dans une logique libérale soumise à Wall Street, il ne se passera rien en France, ni en Europe.

Mais, même dans ce contexte, la France trouve le moyen d’être à la traîne des pays européens. Donc, y a un truc ! Mais lequel ? Trop de rigidités administratives, sans doute, manque de confiance en l’homme surtout. De cette confiance que les pays anglo-saxons – que l’on critique par ailleurs – accordent à l’homme et ses entreprises. D’où leurs réussites. Les fous furieux sont à Bercy avec l’accord tacite de l’Elysée-Matignon et ce depuis des lustres. Bercy : une machine à inventer des taxes et des impôts. Racket d’Etat.

***

Mais de quoi j’me mêle. Le pape François s’est offert un voyage à Lesbos. La destination ne manque pas de sel pour un eunuque – enfin presque. Non content de rendre visite à ces migrants dont l’Europe ne veut plus, le travelo romain n’a rien trouvé de mieux que d’en ramener une fournée avec lui ! Et l’Etat italien ferme les yeux. Au passage, celui qui se fait appeler François, a lavé les pieds de musulmans qui ont bien dû se marrer de cette étrange coutume. Reste que les Grecs ont trouvé une amorce de solution (on la connaissait pourtant depuis longtemps) : parquer les migrants dans des camps. La meilleure manière de leur donner le goût de retourner chez eux.

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A Dieppe, Le Parisien nous apprend que les passeurs Albanais on pignon sur rue et jouissent d’une quasi immunité alors que l’on connaît parfaitement la nature de leurs activités. Les habitants en ont ras-le-bol et même nos immigrés installés et intégrés dans la ville comme les commerçants marocains. Car, ils deviennent agressifs, ces mafieux Albanais, dès que l’on jette un œil sur leurs activités. Pourquoi Dieppe ? Parce que c’est une autre voie d’accès à l’Angleterre. Que fait l’autre Charlot de Cazevide et sa bande de flics pour nettoyer le paysage.

***

C’est la foire d’empoigne à gauche comme à droite pour aller faire le singe en 2017. A droite, comme il y a pléthore de candidats, on a imaginé des primaires. En lice ? Une équipe de foot mais, au final, ça devrait se jouer entre Sarko, Juppé et éventuellement Fillon, Le Maire n’étant qu’un outsider. Autant dire qu’on n’est pas rassuré pour autant. Sarko est un agité du bocal qui ne passe pas aux actes. Quant à Juppé c’est un second couteau qui n’a jamais exercé vraiment le pouvoir. La seule chose dont on est assuré avec Juppé, c’est qu’il prend les autres pour des « cons » ! Vous imaginez l’ambiance. Et, inutile de demander à Juppé de réformer un système qui fonde sa légitimité. Conclusion, on hurle contre Hollande et ses possibles prétendants, mais à droite ce n’est pas mieux.

***

Deux mots rapides sur le Brexit anglais. Il y a fort à parier que les Anglais resteront dans l’Europe pour la bonne raison qu’ils bénéficient déjà d’un éhonté régime particulier. Dès que l’on parle d’Europe, il y a toujours une exception et elle est toujours anglaise ! Quand on pense que Jeanne d’Arc s’est décarcassée pour les foutre à la porte !

***

Deux mots sur la pseudo révolte des étudiants avec leur Nuit blanche à la mords-moi-le-nœud. Ce mouvement est un amusement de potaches. Ils n’ont aucune idée, aucune stratégie, ce sont des valises vides parfaitement manipulées qui se nourrissent de l’agitation. Alors des casseurs en profitent pour s’exercer au combat contre les flics et mettre un peu de virilité dans cette opposition très féminine. Paraît qu’il y a des AG où les hommes sont interdits. On se marre. En mai 1968, c’était quand même autre chose. De Gaulle avait pris ses cliques et ses claques ! Et les conséquences de Mai 68 planent toujours sur l’époque.

Salut les Terriens !

 

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lundi, 04 janvier 2016

2016, année primaire

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Le billet de Patrick Parment

Un sondage vient de tomber, reflet de l’humeur primesautière des Français : ils ne veulent ni de Nicolas Sarkozy ni de François Hollande en 2017. Nous disons bien primesautière, car lors des élections régionales, ils n’ont pas voulu confirmer leur humeur du premier tour qui donnait le Front national largement en tête. Ce qui semble bien vouloir dire que Marine Le Pen risque de ramer encore longtemps.

Sans être une Madame Irma qui lit l’avenir dans sa boule de cristal, on peut déjà augurer que si Marine le Pen passe le premier tour des présidentielles, elle sera battue au second quel que soit le candidat. Ainsi va l’humeur des Français, malgré les claques qu’ils ne cessent de se prendre dans la figure. Peuple éminemment masochiste comme en atteste sa néolithique classe politique et ses intellectuels du ruisseau.

Une fois de plus, on se retrouve avec une martingale impossible. A gauche, le vote d’une loi sur la déchéance de nationalité sème la zizanie. Beaucoup de bruit pour rien, car cette loi sera quasi inapplicable. Le claque bourbonnais n’est pas Vichy. Enfin, l’ultime question qui se pose aux socialistes est la suivante : où est le socialisme ? En attendant, les électeurs de gauche, déboussolés, ont voté à droite aux régionales suffisamment du moins pour éliminer les velleités Front national.

A droite, le chaos n’est pas moindre.Avec cette nouveauté qui mérite d’être confirmé : la dégringolade de Sarkozy. Du coup la cote de Juppé remonte en flèche. Avec ce supplément d’âme qu’il est pour la gauche le moins mauvais des communs dénominateurs. A cette nuance près que Juppé vient de droitiser son discours comme jamais, réclamant un Etat fort – c’est quoi un Etat fort pour une couille molle ? - , l’affirmation de l’identité française, le rappel que l’Europe est une terre chrétienne. Certes, Juppé a compris que l’échéance suprême se jouerait vraisemblablement à droite. Et ça ne mange pas de pain que de brandir l’étendard de la patrie reconnaissante à la face des zozos du Front national.

Sauf qu’il ne faut pas oublier qu’en bon féal de Chirac, Juppé a la laïcité franc-maçonne et l’anti-racisme du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) où il va régulièrement à la gamelle. Un passage obligé de la classe politique française, me direz-vous. Marine Le Pen ne demande qu’à aller à Canossa, mais les instances juives n’en veulent pas, elle est bien trop utile comme épouvantail à moineaux fascistes. Business is Business !

Comme le disait Pasqua imitant Henri Queuille, « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». Et Juppé connaît la chanson, c’est même un expert.

Pendant ce temps, le chômage continue sa course et les patrons, petits ou grands, artisans et paysans se débattent avec un code du travail illisible, des lois ridicules et des normes surréalistes ripolinées par Bruxelles. Comment voulez-vous que l’on s’en sorte. Une année rock’n’roll, je vous dis.

Seul Poutine est grand !

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mardi, 15 décembre 2015

Le bal des cocus

Dates-des-elections-regionales-2015.jpgLe billet de Patrick Parment

Les Français, une fois de plus, ont décidé de ne pas franchir le Rubicon. Après un pas en avant, deux pas en arrière. Il y avait là, pourtant, matière à confirmer le peu d’estime qu’ils manifestent à l’égard de leur classe politique. Une fois de plus, les Français ont cédé aux incantations mensongères des parti politiques. Une fois de plus, ils seront cocus. Car, comme n’ont pas manqué de le relever quelques observateurs avertis, seul 2017 préoccupe le camarade Hollande. Et jouer la fausse carte du républicanisme n’était qu’un piège dans lequel seul un Jean-Pierre Masseret n’est pas tombé. Hollande n’a qu’une idée en tête, décrédibiliser la droite, et Sarkozy en particulier, de manière être le seul à affronter Marine Le Pen au second tour des présidentielles. Car il est désormais acquis que le Front national est un parti de premier tour.

Une fois de plus, et à son corps défendant cette fois, le Front national a fait le jeu des socialistes en leur permettant de conserver quatre des sept conseils régionaux en leur possession. Si l’Aquitaine, le Centre, la Bourgogne et le Languedoc ne sont pas passés à droite, c’est bien en raison des scores du Front national qui a caramélisé le candidat de la droite ripoux. Autre leçon de ce scrutin, le « peuple » de gauche s’est bel et bien mobilisé, venant renforcer le clan des cocus.

Au final, qu’ont gagné les Français dans cette élection ? Rien. Si ce n’est de faire monter la pression du Front national afin de titiller cette classe politique qui ne semble guère les satisfaire.

Trois sujets – parmi d’autres – inquiètent les Français : l’immigration, l’emploi et la perte de notre d’identité.

En matière d’immigration, ce que les Français supportent de moins en moins, c’est le laxisme des autorités vis-à-vis des musulmans ou plutôt d’un islam qu’on laisse s’installer au mépris de nos racines judéo-chrétiennes et d’une charia qui devient le code dominant de trop nombreuses banlieues des grandes et moyennes agglomérations. Toute la bande de pseudo laïcards, francs-maçons et consorts qui baissent leur froc devant toute forme de communautarisme tout en nous donnant des leçons de laïcité, est proprement insupportable.

L’autre mensonge, c’est l’emploi. Qu’ils soient de gauche ou de droite, nos gouvernements successifs n’ont eu de cesse que de casser nos outils industriels. Si Pechiney en est le symbole, Areva pourrait en être un autre. Et ceci n’est que le fait d’énarques incompétents qui grouillent à Bercy et à la tête des entreprises d’Etat. Ils sont servis par un patronat dont Pierre Gattaz, après Laurence Parisot, est l’illustre figure de la médiocrité.

Tous les économistes tant soit peu lucides, le disent : il existe des solutions que nos gouvernants s’obstinent à ne pas mettre en œuvre.

Toute course à l’emploi passe par une réforme de notre système éducatif, non pas sur la base d’un égalitarisme à la Najat Belkacem, mais sur la valorisation de l’enseignement professionnel. L’avenir, ce ne sont pas les grosses boîtes mais l’enrichissement du tissu de PMI-PME et des artisans. C’est le maintien de la sélection à l’école afin de former les élites dont notre pays à besoin et dont les grandes écoles sont encore le reflet. Pour combien de temps encore ? L’école, c’est le ciment qui forge la nation.

Enfin, la perte d’identité. Les Français ne se reconnaissent plus dans le flou qu’est devenu la nationalité française ouverte à toutes les maternités. Ils ne se reconnaissent plus dans l’enseignement donné à leurs enfants. Ils ne se reconnaissent plus dans un ailleurs qu’on leur impose au détriment du bonheur d’être ici. Ils se posent la question de savoir ce que signifie cet « être Français » qui fut la fierté de leurs parents.

Mais les Sarkozy, Valls et Hollande ont les yeux rivés sur 2017. Français, une fois de plus, vous êtres cocus !

PS : Le Front national n’est pas la solution à tous nos maux. Il en reste néanmoins l’amorce.

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mercredi, 02 septembre 2015

Juppé, toujours a côté de ses pompes

4168033110.jpgLe billet de Patrick Parment

Il y a de fortes chances pour que les socialistes soient éjectés de toutes les élections à venir à coups de pompes dans le derche. Les propos que tiennent les socialistes n’ont aucun intérêt – sauf en négatif – et encore moins ceux de Manuel Valls, ersatz stalinien pour minorités ethniques en pleine transhumance 

En revanche, force est de prêter attention aux propos d’une droite qui n’a aucune colonne vertébrale, aucune vision du devenir français et encore moins européen et qui se contente de marcher dans le sillon tracé par les Américains. 

Ainsi la pseudo réforme du sieur Juppé concernant l’éducation nationale. Consternant ! Un programme à la mesure de ce technocrate toujours aussi rigide que le bâton de Guignol. Son programme ? Une somme d’aménagements techniques sans intérêt quant au bien fondé de la chose. Pas une seule fois Juppé ne se pose la question de savoir de quelle finalité doit répondre l’école, outre le fait de savoir lire, écrie et compter. A qui s’adresse cet enseignement ? Aux petits Français et leurs ancêtres les Gaulois ou bien cette masse indéterminée issue de la diversité ethnique ? 

Faut-il rappeler à M. Juppé que les instits de la IIIe République ont renforcé le sentiment d’appartenance à la nation française via l’école et en glorifiant l’histoire nationale. Quid aujourd’hui de cet idéal qui a forgé le patriotisme français ? Mot d’ailleurs ignoré par M. Juppé. La réforme de l’enseignement, c’est d’abord une question de contenu. On enseigne quoi et pour qui ? Etre Français, jusqu’à preuve du contraire, tire ses racines d’un attachement au sol, au sang, à une culture, à une civilisation et à ses mœurs. Aucune trace de cela dans le programme Juppé.

Par ailleurs, M. Juppé a-t-il tenu compte du fait que seuls 20% d’une classe d’âge est en mesure de faire de longues études. Et qu’il était donc temps de revaloriser l’enseignement professionnel. Pas un mot sur le sujet. Pas assez technique vraisemblablement car ne figurant pas dans le cursus de l’Ena dont Juppé ne se départit jamais. 

Quant à son brame, « j’ai changé », si M. Juppé avait quelques notions de psychologie élémentaire, il saurait que cela est faux. D’ailleurs, ceux qui le fréquentent n’hésitent pas à confirmer qu’il est toujours aussi hautain et méprisant. Peut-on prendre le risque d’avoir un président aussi ignare des mentalités collectives avec un balai dans le c… ?

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mercredi, 29 juillet 2015

Le mal français

Le billet de Patrick Parment

baguette.jpgSi l’on voulait synthétiser d’un mot, on dirait que la France est victime d’un jacobinisme excessif grisé de stalinisme libéral.L’Etat surveille tout, encadre tout et impose à tout va. L’Etat tue l’initiative et étouffe une société française qui a besoin de s’ouvrir et de respirer. Notre modèle sociétal,  qui hier encore, passait pour un atout est aujourd’hui un sérieux handicap, d’autant qu’il faut désormais y ajouter les réglementations souvent absurdes de Bruxelles. L’Europe, depuis son ouverture à l’Est, joue contre les Européens et l’Etat français contre une France qui pourrait afficher de bien meilleurs résultats si on « n’emmerdait pas autant » les Français comme le suggérait le président Pompidou, unique grand homme de cette mafieuse Ve république.

 Les éléments les plus criants sont, d’une part, une administration totalitaire, peu rationnelle et quasi autonome, d’autre part, un système fiscal foncièrement injuste et inégalitaire mais qu’aucun gouvernement ne se risque à réformer. En corollaire, viennent s’ajouter une inflation de lois de circonstance, la plupart du temps inutiles, et un excès de réglementations et de normes qui bloquent les initiatives, notamment dans le bâtiment et l’industrie. Ce qui a aussi pour conséquence de figer les entreprises artisanales – premier employeur national – qui ont de plus en plus de mal à assurer la relève de leurs métiers. A cela une raison majeure : un système éducatif lui aussi obsolète et une baisse dramatique du niveau des élèves.

Comme si cela ne suffisait pas, la France, agricole par excellence est en crise : les prix à la production ne permettent plus aux agriculteurs et aux éleveurs de vivre décemment du fruit de leur labeur. Principal responsable, comme le note fort justement Périco Légasse dans Le Figaro (22/07), la grande distribution, autrement dit les Leclerc, Auchan, Casino et consorts, surfant sur la vague d’une Europe désaccordée. Ce qui était au départ une bonne idée, permettre à chacun de se nourrir à des prix raisonnables, s’est muée en une machine à faire du fric, à engraisser les actionnaires et à soudoyer les politiques. L’Europe qui avait réussi à réguler son marché pour éviter les famines quand elle était à Six, s’est mise une balle dans le pied en grossissant à 27 ou 28 mais surtout en permettant à une Europe de l’Est de mettre sur le marché un lumpenprolétariat largement sous-payé.

Du déséquilibre européen naît en partie le désordre français et un Stéphane Le Foll, soi-disant ministre de l’Agriculture – et qui bien son nom – est littéralement dépassé par les événements.

Si l’on ajoute le coût de l’immigration que taisent nos droits de lhommistes gouvernementaux, il est incontestable que nos gouvernants, de droite comme de gauche, appauvrissent la France d’année en année via l’incompétence de ses énarques qui règnent sur l’administration depuis des décennies et l’irresponsabilité de ces élus qui détruisent notre avenir. Comme le disait cet imbécile de Lénine : que faire ? La réponse est : devinez ! 

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mardi, 21 juillet 2015

Le prix de la bêtise

2589545471.jpgLe billet de

Patrick Parment

Les agriculteurs français sont furieux, et pour cause, leur train de vie ne cesse de fondre comme neige au soleil et certains sont même en mode survie. Hier encore, grâce aux aides européennes, ils arrivaient à s’en sortir. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. 

Et, il est vrai qu’il n’est pas normal qu’un éleveur ou un producteur ne gagne pas décemment sa vie quand les branleurs qui tapotent sur un ordinateur branché sur les marchés financiers se goinfrent de bénéfices exorbitants. 

Le problème est que l’Europe, comme nous venons de le voir avec la Grèce, est une construction financière, monétaire et non charnelle qui n’en a rien à foutre des peuples et des économies locales. 

Comble de la bêtise, c’est cette même Europe, la France de Hollande en particulier,  qui a décidé un embargo contre la Russie pour complaire à Washington. Comble de l’ironie, cet embargo se retourne contre les européens et pénalise nos paysans qui voient débarquer, par exemple, du porc allemand destiné à l’origine à la Russie, à prix cassés, sur le marché français, pour la plus grande joie de la grande distribution française. Nos paysans sont pénalisés de tous les côtés de la chaîne. En un mot, on a ajouté de la crise à la crise. 

On aimerait savoir si, un jour, nous aurons, pauvres de nous, des politiques à la hauteur, moins stupides, pour rester poli, que les branquignols qui, du haut de leur incompétence, nous gouvernent. Et c’est ainsi qu’Allah est grand !

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dimanche, 10 mai 2015

Un certain 9 mai à Moscou

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Le billet de 

Patrick Parment

A l’heure où l’on passe plus de temps à commémorer qu’à agir, en France notamment, Vladimir Poutine, l’homme fort tant décrié des « occidentaux », a saisi la date du 9 mai pour démontrer que la Russie était bel et bien présente dans le concert des nations. Et, il n’est de plus belle démonstration qu’un beau défilé militaire dans la pure tradition de la très soviétique Russie d’hier. 

Il n’en reste pas moins vrai que ces commémorations sont malsaines car elles entretiennent un sentiment anti-allemand qui n’est plus franchement de mise, 70 ans après les faits et alors que les principaux intéressés sont tous morts. Et puis, n’est-ce pas aussi rappeler que la France a pris une belle branleé en 1940 et que toute une partie de l’Europe s’est retrouvée dès 1945, pieds et poings  liés à la finance américaine. Quant à l’épopée gaulliste et résistante, elle n’a jamais servi qu’à distribuer des prébendes et des médailles. Bref, ces commémorations sont malsaines.

Mais, une fois de plus on a trouvé le moyen de se ridiculiser en refusant l’invitation de Vladimir Poutine, démontrant une fois que plus que cette Europe de guignols qui siège à Bruxelles est bien à la botte de Washington. Il faut bien dire que ni Hollande, ni Sarkozy n’ont l’once d’une pensée géopolitique à long terme, vu qu’ils ne peuvent gouverner qu’en vertu des fluctuations de la Bourse à Wall Street. Quant à Fabius qui s’est rendu à Moscou, sans assister au défilé tient-on à préciser au Quai d’Orsay, il reçoit ses ordres de Washington via Tel-Aviv. 

Si tous les « Occidentaux » se sont donc abstenus de se rendre à Moscou, il est fort instructif de noter, en revanche, ceux qui y étaient et notamment le président chinois Xi Jinping et le premier ministre indien, Narenda Modi. Autrement dit les trois grandes puissances continentales qui, comme par hasard, refusent tout diktat américain. Or, il y a fort à parier que dans les années qui viennent, les frictions seront de plus en plus fréquentes entre ceux qui constituent les trois quarts de la puissance continentale et la puissance maritime que représente à elle seule l’Amérique. C’est le même type de conflit qui a opposé des siècles durant la puissance maritime anglaise aux puissances continentales européennes, française, allemande ou espagnole. Le même conflit qui anime aujourd’hui encore cette Angleterre qui a un pied à Bruxelles et l’autre en dehors. Ce qu’a fort bien démontré Karl Haushofer (1869-1946) : puissance maritime et puissance continentale sont incompatibles. 

Or, l’Europe fait bel et bien partie du bloc continental malgré sa large façade maritime. Et son avenir est assurément plus à l’Est qu’à l’Ouest. N’en déplaise à certains, la guerre existe déjà depuis belle lurette au plan économique entre nous et l’Amérique. Mais, la France comme l’Allemagne sont dans un état de léthargie avancé depuis 1945. L’Europe risque donc de se retrouver dans une fort mauvaise posture quand s’affirmera l’alliance objective qui est en train de se dessiner entre la Russie, la Chine et l’Inde. Et que leur objectif premier sera de mettre l’Amérique à genoux. La nature ayant horreur du vide, c’est bien la désignation de l’ennemi qui détermine la politique. Quand on en fait, ce qui n’est plus le cas de l’Europe depuis 1945. Ce ne sont ni les Sarkozy, Hollande, Merkel ou Juncker qui sont en mesure de nous sortir de cette lénifiante torpeur. Et encore moins ces démocraties de repentance qui ôtent toute fierté à une jeunesse européenne qui ne demanderait certainement qu’à en découdre.

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mardi, 31 mars 2015

Français encore un effort !

th.jpgLe billet de

Patrick Parment

La gauche a pris une raclée et Sarkozy peut faire cocorico en imaginant que sa stratégie a été payante. Faux répondent les coqs de sa basse-cour qui ont tenté de donner de la voix. On a eu droit aux niaiseries d’un Juppé, Fillon, Bayrou ou bien encore Le Maire. Le cirque était au complet.

Sur le fond, tout ce petit monde devrait pourtant s’inquiéter. Car Marine Le Pen a tout lieu d’être satisfaite des résultats. Sans programme particulier et avec des quidams sans grand passé politique, le Front national est désormais présent dans tous les départements français. Les résultats du premier tour en attestent. Certes, au final, une centaine de conseillers départementaux, c’est peu. Mais qu’importe.

Parce qu’ils soient de gauche ou de droite, ces élus « républicains » sont les représentants du système et donc bien incapables, à l’image de leurs états-majors, d’entreprendre les réformes qui s’imposent au pays et qui nécessitent du courage politique. Or, du courage, ces gens-là n’en ont pas. Que ce soit le PS ou l’UMP, leurs cadres sortent du même moule incapacitant, l’Ena, et leurs élus, lobotomisés par le système qui les a fait roi, sont des fonctionnaires.

Ce qui signifie que notre pays va continuer de décliner. Et ce sont les mêmes qui vont payer la facture, toujours plus lourde : le peuple qui bosse pour financer les frasques d’une classe politique qui osent nous parler d’une France généreuse, celle des droits de l’homme et autres balivernes, au point de financer plus de dix millions d’immigrés dont la grande majorité vit des aides sociales inventées par nos guignols de droite comme de gauche. Les mêmes qui depuis trente ans et plus sabordent nos industries et bradent notre pays à Bruxelles quand ce n’est pas au Qatar.

Jusqu’où faudra-t-il descendre pour que cette France profonde et laborieuse comprenne l’imposture de cette droite ripoublicaine et de cette gauche schizophrénique ? Rassurons-nous, ce jour viendra. Marine Le Pen doit simplement faire preuve d’un peu de patience. Les résultats d’aujourd’hui augurent bien ceux de demain.

Mon unique souci, c’est de savoir ce qu’elle compte faire de cette ou ces victoire(s) à venir.

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dimanche, 08 mars 2015

Départementales : on s’achemine vers des victoires à la Pyrrhus

index.jpgLe billet

de Patrick Parment

Les prochaines élections départementales des 22 et 29 mars prochains risquent de réserver bien des surprises. Pour plusieurs raisons. La première est que nous sommes face à un nouveau mode de scrutin qui reste majoritaire à deux tours mais binominal.  Dans chaque canton, il s’agira d’élire un homme et une femme, ce qui va faire entrer 50% de femmes dans les instances départementales. Ensuite, ces cantons ont été redécoupés en se basant sur les chiffres actualisés de l’Insee sur les populations légales. Enfin, les prérogatives exactes de ces nouveaux départements restent à définir, la loi les instituant étant en cours de vote à l’Assemblée.

Les plus grandes incertitudes planent donc sur ces élections dont on peut craindre un fort taux d’abstention – ou pas ! Pourquoi ? Parce que a plupart des Français n’ont pas de lecture claire de l’institution et, d’autre part, que le climat politique délétère actuel ne favorise guère la mobilisation. Le parti socialiste vit une descente aux enfers et, à l’UMP, l’effet Sarko est passé, semble-t-il, révélant une guerre sourde des prétendants au trône. Seul le Front national affiche une bonne santé qui présente pour la première fois des candidats dans la quasi totalité des cantons.

Il est quasiment impossible de faire le moindre pronostic, car dans le contexte actuel tout est possible. Les médias se plaisent à donner vainqueur l’UMP avec une percée spectaculaire du Front national. Soit.

Imaginons cinq minutes que le Front national remporte quelques départements et fasse la loi dans d’autres au gré de ces majorités « introuvables ». La plupart des candidats du Front n’ont reçu aucune formation et ne sont pas en mesure d’exercer les fonctions pour lesquelles ils sont élus. Autrement dit, on va se retrouver avec des départements proprement ingérables. Voici qui va poser un problème institutionnel. Que va faire le gouvernement ?

Car c’est bien là le drame du front national. Les candidats qu’il a trouvé sont issus de la France profonde – et fort respectables au demeurant -, de la classe ouvrière, des artisans et commerçants, de retraités, tous à mille lieux des réalités administratives de gestion des institutions. Imaginez le Front national à la tête de quelques départements, c’est le chaos assuré, car il ne faudra pas compter sur le personnel en place pour leur faciliter la tâche.

Or, c’est bien ce qui risque d’arriver.

Si vous ajoutez à cela – pure hypothèse – les majorités relatives où des alliances se nouent entre UMP et PS pour contrer le Front, vous ajoutez du chaos au chaos. Les socialistes n’ont pas réfléchi quand ils ont lancé ces réformes. Voici trente ans que la droite comme la gauche ne comprennent rien au Front national, trente ans qu’elles accumulent les mêmes erreurs. Aujourd’hui, les mesures prises pour lui barrer la route, se retournent contre eux. Au niveau départemental, il suffisait d’introduire la proportionnelle et le tour était joué. Le PS sauvait les meubles. Là, dans un scrutin dur avec 12,5% des votants pour accéder au second tour, c’est mortelle randonnée.

Cet éventuel chaos pourrait aussi marquer les défaites à venir, les Français percevant soudain les limites d’un Front national peu en mesure d’exercer pleinement le pouvoir. Mais, comme le soulignent de nombreux Français : « On a tout essayé, sauf le Front national ! ».

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lundi, 16 février 2015

Attentats : on récolte ce que l’on sème

Le billet de Patrick Parment 

terroriste-terrorisme-attentat-aqmi.jpgA en croire la presse comme nos gouvernants, l’Europe serait menacée par de véritables réseaux terroristes, genre bien organisés. A y regarder de plus près, il n’en est rien. Ce qui s'est passé en France et au Danemark est le fait d’individus isolés qui ont pété les plombs. De surcroît, ni les polices française ou danoise n’ignoraient ces individus qui avaient déjà un passé de délinquant. Certes, me direz-vous, comment se sont-ils procuré des armes ? Cela ne semble guère difficile, les banlieues en regorgent, au même titre que de ces imams qui prêchent la guerre sainte. Si l’aventure est tentante d’aller jouer au soldat au Moyen Orient ou les kamikazes en Europe, c’est bien parce que ces jeunes ont trouvé leur motivation ici, en France, au Danemark et demain dans d’autres capitales européennes. Ce sont bien des actes isolés et donc difficiles à contrôler. On peut craindre le pire.

Retour à la case départ : le laxisme de nos politiques en matière d’immigration, de l’islam dont les mêmes politiques ont tellement la trouille qu’ils financent les mosquées, comme Alain Jupé à Bordeaux et ailleurs (Strasbourg, Marseille, etc.). D’où la question : l’islam est-il compatible avec les valeurs de la République, valeurs tout droit issues de notre héritage gréco-latin puis chrétien ? Faut-il rappeler à tous les amnésiques qui nous gouvernent, à tous ces francs-macs en peau de chagrin qui brandissent l’étendard de la laïcité, que les valeurs dont ils sont redevables sont celles d’un catholicisme bien tempéré par le paganisme de nos ancêtres. Evidemment, il faut avoir des lettres et plus sûrement une paire de c….

Mais, plus que jamais, il faut savoir ce que l’on défend : notre culture, notre histoire, notre identité, nos clochers ou la soupe migratoire où macère le bouillon des cultures et des races ?

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lundi, 02 février 2015

Quelles mascarades !

Le billet de Patrick Parment

Strauss-Kahn-e1416949186752.jpgLe ciel est bel et bien tombé sur la tête de Dominique Strauss-Kahn. Pour une histoire de braguette, il a perdu tour à tour son poste de président du FMI, son « aura » politique et sa richissime épouse dont il commençait à bouffer de trop près l’héritage. Mais, l’histoire de son zizi ne s’arrête pas là, puisque le voici au tribunal de Lille accusé de proxénétisme. Rien que ça. Strauss-Kahn est un consommateur de dames tarifées et on l’imagine mal gérer un réseau, ce qui requiert un boulot à plein temps. On laisse ça à Dodo la Saumure, plus expérimenté. Outre le sexe, son truc, à DSK, c’était la politique. Raison pour laquelle le tribunal aura bien du mal à en faire un « mac ». DSK ne risque donc pas grand chose, sa réputation n’est plus à faire ; quant à son honneur, il n’a rien à voir là-dedans. En revanche, DSK aura fait le bonheur d’une femme de chambre, négresse agressée du Sofitel, Nafissatou Diallo, auquel il a versé 1,5 million de dollars à la suite d’un arrangement et qui vient d’ouvrir un restaurant à New  York. De quoi faire rêver les putes du Carlton de Lille.

****

images.jpgVoici l’UMP face à un vrai dilemme de faux culs. Dans le Doubs, une élection législative partielle doit pourvoir au remplacement de Pierre Moscovici, parti glander comme Commissaire européen après un forcing hollandais. Tout le monde s’attendait à un duel FN-UMP. Il n’en est rien. C’est le candidat UMP qui s’est fait gicler au premier tour. Consternation à l’UMP, immense surprise au PS qui d’un coup se marre de ce coup béni du sort. Et d’en appeler à un front républicain, cela va de soi. Refus de Sarko d’entrer dans le jeu alors que son parti et le PS sont tout aussi immigrationnistes l’un que l’autre. Il faut dire qu’à l’UMP, il y a tout un clan de socialistes déguisés comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, etc.,  et autres centristes issus de la mouvance démocrate chrétienne qui tirent à gauche et les droitiers de l’autre qui n’en peuvent mais… face au Front. Un dilemme qui n’est pas près d’être résolu à l’UMP, repaire d’une tambouille franc-maçonne, juive institutionnelle et catho.

Reste que ce scrutin marque aussi la défiance des électeurs envers l’UMP dans sa version sarkozienne. Un Sarko qui n’est pas plus à droite qu’à gauche, vu qu’il est du parti du Système. Comme Hollande. En harmonie totale avec les patrons de l’économie mondialisée et du grand capital. Qu’elle soit des villes ou des champs, cette France profonde, loin des Charlie-Charlots, refuse de plus en plus les tenants du système. Marine Le Pen devrait en tenir compte si elle veut un avenir politique car sa tentation semble de plus en plus grande de vouloir se rapprocher de ce mortel arc républicain.

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lundi, 26 janvier 2015

Grèce : premier round

Le billet de Patrick Parment

syriza.jpgIl aura suffi d’une victoire quasi programmée d’une gauche hétéroclite en Grèce pour que les Mélenchon, Cécile Duflot et autre Laurent - du fantomatique parti communiste -, s’imaginent que cela pourrait se produire en France. J’entendais Mélenchon à la radio dire qu’il avait les capacités pour gouverner, lui et ses potes. Là, franchement, je suis parti d’un grand éclat de rire.

Les Grecs ont, en effet, massivement voté pour un parti, Syriza, qui leur a fait miroiter la Lune. Enfin, presque. Mettons-nous à la place des Grecs, ils en ont marre de l’austérité et ils vivent sur la corde raide depuis de nombreuses années. Les partis au pouvoir depuis des décennies, de droite comme de gauche, les ont menés à la faillite. Dès lors, pourquoi ne pas essayer autre chose, voir si une autre « volonté » politique, vierge dans le paysage politique, ne serait pas capable de desserrer l’étau.

Il ne faut cependant pas perdre de vue que la Grèce a aussi plongé en raison de ses carences étatiques et d’un système d’impôts totalement inégalitaire puisque ce sont les plus riches qui en payaient le moins. Les Niarkos et autre Onassis en savaient quelque chose d’autant que les leaders politiques, tous bords confondus, s’en mettaient aussi plein les poches. La première des réformes en Grèce consiste bien à remettre de l’ordre dans la machine étatique et d’éliminer les inégalités les plus criantes.

Ce qui ne risque pas d’arriver en France, camarade Mélenchon, car nous, Français, sommes perclus d’impôts et de taxes par des énarques fous qui ont transformés Bercy en asile d’aliénés.

Par ailleurs, il ne faut pas s’imaginer que le Système capitaliste européen, gangrené par les tenants de la finance mondialisée carburant au dollar, va laisser la Grèce jouer peinarde dans son coin.

On aimerait, certes, voir la Grèce ébranler cette institution bruxelloise qui joue contre l’intérêt des peuples, mais la Grèce est un trop petit pays pour que cela émeuve les hiérarques de la haute finance. Qui a pris soin de placer, en partie, la dette grecque dans les banques européennes.

Pour casser le modèle économique européen, il faudrait qu’un des pays de l’ex-Europe des Six, sombre à son tour ou décide de sortir du Système. Chose qui ne saurait arriver avec les Hollande et autre pignouf à la Sarkozy. Cela serait également possible si les classes laborieuses, en ultime détresse, descendaient dans la rue. Or, nous n’en sommes pas encore là. Du moins tant qu’il y aura encore un poulet aux hormones dans nos frigos.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres que j’ignore, Alexis Tsipras, le leader de Syriza, a de fortes chances d’aller à Canossa et tenter de négocier de quoi soulager les classes laborieuses qui pourraient être tentées par des aventures pus radicales avec Aube Dorée, par exemple.

Il ne faut pas non plus perdre de vue que le programme de ce Tsipras est d’un laxisme éhonté en matière d’immigration alors que la population grecque est de plus en plus exaspérée par ces hordes qui arrivent du Moyen-Orient et d’Afrique du fait que la Grèce est, avec l’Italie, l’une des portes d’entrée des immigrés en Europe. Et que Bruxelles s’en fout.

Alexis Tsipras est assis sur un baril de poudre. Attendons de voir la suite.

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vendredi, 09 janvier 2015

LA FRANCE RESPECTABLE ET... L'AUTRE

Il y a la France respectable et l’autre.

Il y a la France des magouilles politiciennes, des petits arrangements entre amis et… l’autre.

Il y a la France respectable qui met les bons d’un côté – c’est-à-dire elle-même -, et l’autre.

Il y a cette France respectable qui porte le drapeau des droits de l’homme et qui terrorise… l’autre.

Il y a cette France respectable qui lance ses anathèmes au nom du politiquement correct et profère ses fatwa… sur l’autre

Il y a cette France respectable qui vient nous parler de liberté, de liberté de la presse et de sa liberté de pisser sur l’autre.

L’autre qui pèse plus lourd dans les urnes que la France respectable, intolérante, antifrançaise qui a armé les tueurs de ces dessinateurs qui défendaient leur liberté ... pas celle de l’autre

Il y a la France respectable… et NOUS, l’autre.

Patrick Parment

 

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jeudi, 08 janvier 2015

Logique !

3005234183.jpegLe billet de Patrick Parment

L’attentat contre ce héraut du conformisme qu’est Charlie Hebdo n’est que l’aboutissement du laxisme des autorités politiques de ce pays depuis des décennies face à l’islam et l’immigration incontrôlée tout autant que d’une politique étrangère contraire aux intérêts de la France et l’Europe.

On peut même s’étonner qu’avec près de 10 millions d’extra-européens sur notre sol des événements nettement plus graves ne se soient pas perpétrés. La perte de nos référents culturels, l’absence de défense de notre identité conduisent de jeunes hommes à s’identifier au combat djihadiste et à partir jouer les mercenaires en Syrie. Il n’est donc pas étonnant que quelques-uns d’entre eux estiment que le combat doit également être porté dans ce pays à la botte des Etats-Unis.

Car cet attentat est aussi le résultat d’une politique étrangère totalement indexée sur celle des Etats-Unis.

Sarkozy et Hollande sont sur la même longueur d’onde. En déstabilisant la Libye hier comme le fit Sarkozy, assisté de l’irresponsable Alain Juppé, lui-même aux ordres de cet illuminé de Bernard-Henri Lévy, on a détruit tout l’équilibre fragile qui régnait dans cette Afrique subsaharienne. On en paie aujourd’hui l’addition  avec les opérations menées sans grands résultats au Mali et ailleurs. Et, comme si cela ne suffisait pas, on a continué à jouer les va-t-en-guerre contre la Syrie. Autant d’erreurs qui nous ont conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.

Mais, cela ne suffit pas aux irresponsables qui nous gouvernent puisque l’on procède de la même manière avec la Russie de Vladimir Poutine que toute la presse bien-pensante – c’est-à-dire l’écrasante majorité de nos médias – a transformé en bouc émissaire. Là encore, la patte de Washington …

Sarkozy hier, Hollande aujourd’hui, ne sont que les valets des intérêts du capitalisme anglo-saxon. Quant à la soi-disant liberté de la presse ou de la liberté tout court d’ailleurs, on se marre, on se gausse. Les lobbies juif et américain veillent au grain. La dernière fois que l’Europe était libre, c’était à l’époque des empires… austro-hongrois, français et allemands. Il y a bien longtemps.

En attendant, le talentueux Cabu et quelques autres ont payé la note en croyant défendre la liberté de penser. Paix à leur âme.

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lundi, 29 décembre 2014

TCHAO 2014 !

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Le billet de Patrick Parment

Cette année aura été intéressante à plus d’un titre. Deux élections, les municipales et les européennes, auront marqué le vrai visage du socialisme. On peut en effet tirer quelques conclusions. D’une part, le socialisme en tant que tel n’existe plus. Ce qui se pratique aujourd’hui, c’est un ersatz de socialisme qui masque mal un libéralisme qui n’a rien à envier au Système lui-même. François Hollande aujourd’hui, comme Sarkozy hier, prennent leurs ordres à Washington. 

En revanche, ce qui perdure de socialiste, c’est le sectarisme de son idéologie qui sert d’idées à des hommes et des femmes qui tentent par tous les moyens de passer pour ce qu’ils ne sont plus. François Hollande, qui n’a pas l’once d’une idée, règne désormais sur une armée des ombres.

A droite, la soi-disant républicaine UMP, on a assisté au retour de Dark Vador Sarkozy à la tête du parti. Non comme le raz-de-marée annoncé. De sorte que les ambitions demeurent marquées au sein de cette auberge espagnole. Sarkozy va devoir composer – combien de temps ?  - avec Bruno Le Maire ou Alain Juppé qui se tiennent en embuscade. En haut de la pyramide UMP, c’est déjà la guerre entre deux quadras qui n’ont pas plus d’idées l’un que l’autre, Laurent Wauquiez – qui porte à droite – et Nathalie Kosciusko-Morizet - qui porte à gauche.

Le grand vainqueur de cette année, c’est bel et bien le Front national, qui rafle la mise. On pourrait s’en réjouir si nous n’étions pas saisis par le doute. Marine Le Pen édulcore de plus en plus son discours et semble fortement hésiter à s’engager dans un discours de rupture avec le Système. Elle doit se poser la question de savoir jusqu’où elle peut aller dans ses concessions au Système sans effrayer son électorat. Je ne parle pas ici des concessions faites au mariage pour tous qui sont anecdotiques. Non, je parle sur le fond. On aimerait qu’elle détaille mieux ses lignes de rupture. Principalement avec ce monde la finance qui est en train d’assécher les peuples européens au profit d’actionnaires qui ne se sont jamais autant gavés. Pour quoi faire, d’ailleurs ?

Marine Le Pen bénéficie pour l’instant d’un vote de rejet face à une classe politique exsangue, au bout du rouleau et qui fréquente de plus en plus les prétoires. Son père n’a pas tort de lui rappeler que son fonds de commerce reste l’immigration incontrôlée ou non. Mais peut venir le jour où cela ne sera pas suffisant pour convaincre le peuple français de la pertinence de sa démarche. Autrement dit, il lui faudra dévoiler une vision du monde dans laquelle le plus grand nombre serait susceptible de se reconnaître. Une équation difficile à résoudre dans un monde en pleine mutation et qui ne sait pas lui-même où il va. Enfin, pas tout à fait.

Car l’Amérique entend conserver encore longtemps ses privilèges en maintenant la pression sur l’ordonnancement du monde. Face à elle, la Russie de Poutine pousse ses pions en direction de la Chine et de l’Inde. A eux trois, ils forment l’essentiel de la masse et de la puissance continentale. Et une résistance qui ira, à n’en pas douter, croissante à l’égard de l’Amérique dont les uns comme les autres contestent le monopole.

Comme l’avait bien démontré le géopoliticien allemand Karl Haushofer, puissance maritime et puissance continentale sont faits pour s'opposer. Quid donc de l’Amérique, à terme ? Ce sera le grand débat de ce siècle.

Mais Quid de l’Europe, surtout, premier – ou dernier – maillon de cette masse continentale ? Au jour d’aujourd’hui l’Europe ne pèse pas d’un grand poids dans la mesure où elle est à la remorque de la puissance maritime anglo-saxonne, ce qui est tout de même contraire à sa nature profonde. De sorte que la Chine s’en sert comme réservoir pour écouler ses produits et les chameliers du Golfe y investissent intelligemment leurs pétro-dollars dans les entreprises de toute nature en prévision d’un avenir sans pétrole.

L’Europe est déboussolée alors qu’elle possède de nombreux atouts et non des moindres avec sa matière grise qui nous place souvent en tête de toutes les innovations. Or, face à ce magnifique potentiel ne répond que la médiocrité d’une classe politique tant nationale qu’européenne totalement dévoyée dans les magouilles et autres combines de bas étage fomentées par des lobbies aux ordres du Système. Affaiblir l’Europe, tel est le maître mot des saigneurs anglo-saxons et autres boursicoteurs new yorkais. La seule issue qui nous reste serait de faire enfin de la politique et de retrouver un destin à notre mesure. Mais avec qui ?

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samedi, 20 décembre 2014

Pour Metamag, l'homme de l'année c'est Eric Zemmour

4186375802.jpgMetamag cliquez ici

On peut être d’accord ou pas avec ce que dit Eric Zemmour et la façon dont il s’exprime. Mais pour nous, il est l’homme de l’année à plusieurs titres.

Le premier, c’est parce qu’il rend fous les inquisiteurs de la pensée unique. Un  homme qui est détesté par les politiques corrompus, les médias vendus, les féministes castratrices et les lobbies homosexuels en folie ne peut pas être complètement mauvais.

Le second, c’est parce qu’il rappelle que la liberté d’expression est faite surtout pour ceux qui ne pensent pas comme le régime et son idéologie dominante.

Le troisième, c’est que le succès de son livre «Le  Suicide français »  montre qu’une partie de la population sent qu’on lui cache, par idéologie, la vérité et la gravité des évolutions de la France.

Le quatrième, c’est qu’il nomme les dangers dont celui de l’islamisation- immigration de notre pays et le danger de changement de civilisation.

Et c’est pourquoi cette année se termine sur une polémique Zemmour qui confirme notre choix. Les propos d'Eric Zemmour, qui datent du 30 octobre, ont été récemment rapportés sur son blog par Jean-Luc Mélenchon, l'ancien dirigeant du Parti de gauche….. qui s'en étrangle à retardement tout de même.

Dans cette interview, Eric Zemmour, dont le livre est un best-seller, explique que les musulmans en France sont inassimilables car ils ont "leur propre code civil, le Coran" et  "vivent entre eux, dans les banlieues que les Français ont été contraints de quitter".

Le journaliste emploie alors le mot de déportation, pas Zemmour, mais il répond. «Cela semble irréaliste, mais qui aurait imaginé dans les années 1940 qu'un million de pieds-noirs quitteraient l'Algérie 20 ans plus tard pour revenir en France ? où que, après la guerre, 5 ou 6 millions d'Allemands quitteraient l'Europe centrale où ils vivaient depuis des siècles ?». Il aurait pu multiplier les exemples.

Eric Zemmour décrit un chaos tragique. La guerre civile que Zemmour décrit n'est évidemment pas ce qu'il souhaite, mais ce qu'il voit venir. Il pense que c'est possible. Il est cassandre… mais qui écoute cassandre et pourtant Troie a brulé. Si Priam avait fait rejeter à la mer le cheval des grecs…. L’histoire aurait été tout autre.

Pourquoi prévoir le pire ? Car si on ne le prévoit pas, le pire est toujours sûr. C’est, pour nous le rappeler, que Zemmour est grand !

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vendredi, 12 décembre 2014

Un cache-misère nommé Sarkozy

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Le billet de

Patrick Parment

L’UMP est une valise vide. Certes. L’élection de Nicolas Sarkozy est un cache-misère qui obstrue la guérilla interner que se livrent quadras et candidats officieux à la primaire de 2016. Si François Fillon semble de plus en plus hors jeu, Alain Juppé est persuadé que son heure est enfin venue. Il est non seulement le candidat officieux du Système, tant à Bruxelles qu’à Washington, mais encore le mieux placé pour recueillir les voix désenchantées d’une gauche orpheline pour qui il représente le moindre mal. Ce n’est pas avec lui que Vladimir Poutine trouvera grâce à ses yeux. Bien au contraire. Ce n’est pas un hasard non plus si, au dernier congrès de la CDU, Angela Merkel n’a pas distribué de bon point au président russe.

 Toutefois, c’est sans compter sur le avoir faire de Sarkozy qui a plus d’un tour dans son sac et qui a largement démontré un savoir faire politique qui fait cruellement défaut à Juppé. Juppé est un homme seul avec une poignée de fidèles là où Sarko tisse des réseaux. Nous savons bien que Sarkozy ne veut pas de ces foutus primaires. Raison pour laquelle la bagarre ne fait que commencer. Sarko va laisser les quadras s’entretuer au sein du Barnum UMP. Ca va les occuper. La guerre a d’ailleurs commencé entre Wauquiez et Kosciusko-machin. Bruno Le Maire ne va pas tarder à entrer dans la danse, fort de ses 30% d’électeurs. Largement de quoi amuser Sarkozy qui va faire semblant de jouer les Monsieur Loyal.  Deux ans pour que tout ce petit monde s’entretue avant que Sarko ne sorte la machine à claques et mette tout le monde d’accord. Car, si Sarkozy s’est donné la peine de remettre la main sur le parti, c’est bien parce qu’il sait que sans l’appui d'une puissante machine électorale, il y a peu de chance d‘être élu. Là est l’erreur de Juppé qui manque singulièrement de gnaque . 

Le seul et unique souci de Sarko, ce n’est pas la piétaille UMP, mais bien le Front national qui est la petite bête qui monte inexorablement au sein du désert français. Les prochaines élections de 2015, départementales et régionales, risquent fort de redessiner le paysage politique français si d’aventure le PS disparaît de la scène. Que va faire François Hollande ? Sera-t-il tenté de dissoudre d’Assemblée nationale ?  Autant de questions aujourd’hui sans réponse.

La seule certitude que nous ayons, c’est que les Américains qui ont vassalisé l’Europe, ne veulent pas entendre parler d’un quelconque retournement géopolitique en faveur de la Russie. Washington a rallumé la guerre froide, ce n’est pas pour voir l’Europe lui échapper. C’est bien sur cette question que Sarkozy comme Juppé joueront leur avenir. Et les cocus seront toujours les mêmes : les peuples européens. Pour combien de temps encore ?

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vendredi, 03 octobre 2014

Libérons le travail !

332434833.jpgLe billet de

Patrick Parment

Ce qui achève de nous convaincre de l’incompétence des socialistes - et qui en font des gens dangereux -, c’est leur incapacité à imaginer des solutions qui permettraient de reprendre confiance dans ce pays dont nul ne doute qu’il est plein de ressources.

Laissons nos grandes idées de réformes antilibérales de côté et raisonnons dans le cadre de ce qui constitue notre quotidien.

Aujourd’hui, les socialistes font comme tous les gouvernants précédents où pour faire d’hypothétiques économies on augmente les taxes, les impôts, on rogne sur la Sécu, les dotations aux collectivités, on cartonne les familles, on réduit les budgets des ministères, on augmente l’essence, les timbres, les billets de train, etc. Au final, on fait comme d’habitude, on pressure les classes moyennes, unique vache à lait des pays industrialisés.

Sauf qu’avec la crise, la donne a entièrement changé. Elle explique l’état de sidération des socialistes qui ne savent plus quelle porte ouvrir et quelle porte fermer. Hollande est désormais noyé dans une fonction qui le dépasse et Manuel Valls est noyé dans un quotidien où il lui faut colmater les brèches qui s’ouvrent de partout. Il est tellement dans l’urgence qu’il en devient inopérant – a-t-il d’ailleurs été opérant ? - et obsessionnel. Pour lui aussi, le costume est trop grand.

On nous serine que la France est un pays difficile à réformer, mais aujourd’hui, les Français ont bien conscience que le temps des réformes est largement venu et qu’on ne peut plus vivre sur les acquis de 1945 à l’époque où la CGT et les communistes faisaient la loi.

Aujourd’hui, les seules forces conservatrices de ce pays, et dans le mauvais sens du terme, ce sont les fonctionnaires qui ne veulent pas que l’on touche à leurs sacro-saints avantages : fonction publique, EDF, SNCF et quelques autres comme les pilotes d’Air France. Autant de secteurs où ces privilégiés ont la possibilité d’emmerder à loisir l’immense majorité des travailleurs du secteur privé qui n’en ont rien à foutre des syndicats.

Nous avons un Etat jacobin et centralisateur et une administration totalitaire qui surveille chaque fait et geste des citoyens. Difficile de pisser de travers. Ce qui n’empêche nullement, par ailleurs, le laxisme en matière d’aides à l’immigration et les nombreuses arnaques à la Sécu, aux allocs, j’en passe et des meilleurs. On vit désormais dans un monde d'arnaques privées comme publiques.

On dispose d’un stock de députés qui sont des bras cassés et qui nous pondent des lois dont une partie d’entre elles ne servent à rien vu qu’elles sont de circonstance et l’autre qui servent surtout à multiplier les obstacles.

On dispose d’un code du travail qui fait 1 300 pages et dans lequel les employeurs ne se retrouvent plus, pas plus d’ailleurs que les juristes concernés. Le monde du travail est perclus de normes et de réglementations qui sont autant de freins à l’initiative et à l’activité en général. Sans oublier Bruxelles qui en rajoute une louche dans la confusion. On aboutit à ce que Michel Crozier dénommait, il y a quarante ans déjà, une société bloquée.

Voici par quoi il faudrait commencer : desserrer les étaux qui étouffent le monde du travail. On a depuis des lustres un ministère de la réforme administrative qui ne réforme rien du tout et un Etat qui se complait à multiplier les comités Théodule.

Il n’est donc pas nécessaire d’aller bien loin pour procéder à des réformes de bon sens qui soulageraient grandement ce monde du travail après lequel tout le monde court.

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lundi, 29 septembre 2014

Bon anniversaire Brigitte

2624516743.jpgLe billet de Patrick Parment

Cessons deux minutes dʼêtre sérieux et soyons futiles. Renvoyons les socialos-umpéistes dans les eaux fangeuses où se roule comme des porcs tout ce petit personnel qui sous Louis XIV nʼaurait tout juste été bon qu’à porter les sceaux dans les couloirs de Versailles pour que nous pissions en paix.

Non, l’événement du jour, c’est l’anniversaire de Brigitte Bardot. Quatre-vingt balais au compteur et une pugnacité jamais démentie. Non seulement la dame pense – et plutôt bien – mais encore elle pense tout haut ce que l’ensemble des Gaulois tait en général. Par lâcheté ? Allez savoir. Elle l’écrit même, ce qui lui vaut quelques ennuis avec la justice. Mais elle s’en fout ! Bon, d’accord, de temps en temps, avec ses animaux, elle nous gonfle, mais j’ai pris le parti depuis longtemps de tout lui pardonner. Il n’y a qu’une Bardot et... des millions de ploucs. Il faut tout pardonner à BB parce que les hommes de ma génération se sont quand même bien astiqués le poireau en fantasmant sur son corps de rêve. Elle a vraiment incarné la beauté dans ce qu’elle a de plus violent et de plus bestial.

BB, c’est tout de même autre chose que toutes ces pétasses qui se trémoussent dans des films sans intérêt tournés en général par des imbéciles, la fesse triste et le sein pendant... quand il y en a. Je parle, bien sûr, du cinéma français (Anémone et sa tête d’autruche, Casta, sa niaiserie et ses dents de travers ! pour ne citer qu’elles). Toutes ces petites connes n’inspirent aux foules qu’un sentiment de pitié, pas même une érection.

Tandis que Bardot, on se précipitait, et on aurait même payé pour remplacer Jean Gabin dans je ne sais quel navet ! Sortez vos DVD et regardez Babette s’en va en guerre, vous m’en direz des nouvelles. Bardot, c’est de la gonzesse, de la vraie, comme on les aime. Gainsbourg, qui était loin d’être un sot et qui avait du talent, ne s’y était pas trompé. Il était tombé dans le panneau, avant d’épouser sa planche à pain, et lui avait concocté des chansons qui prouvaient qu’il était soudain passé de la bandaison ordinaire au priapisme incontrôlé.

Bardot chantant, c’est tout d’un coup le technicolor qui jaillit dans votre vie, au risque de coller une torgnolle à votre bourgeoise dès fois qu’elle aurait l’audace de vous faire une crise de jalousie. Et puis Bardot, c’est le symbole d’une France qu’on a aimé, presque insouciante, avec ses clochers et ses curés en soutane, ses facteurs à vélo, ses gardes- champêtres roulant le tambour. Tout ça n’est pas de la nostalgie mais des images que nous renvoie Brigitte Bardot qui incarna une certaine image de la beauté française.

Bon anniversaire, Madame.

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lundi, 22 septembre 2014

L’avenir de l’homme, c’est l’artisan

Le billet de Patrick Parment

horloger.jpgLe gouvernement vient de faire un petit pas en avant sur l’apprentissage après avoir fait deux pas en arrière au début de l’année en coupant pour 550 millions € d’aides aux entreprises. Résultat des courses, les entrées en apprentissage ont chuté de 12 % après avoir déjà baissé de 8 % en 2013. Or, l’apprentissage cela concerne pour beaucoup un secteur essentiel à la vie économique de ce pays : les artisans. Artisanat et apprentissage marchent de concert. De surcroît, les artisans ne sont pas affiliés au Medef mais ne disposent pas d’un syndicat efficace à l’image de la Fnsea pour les agriculteurs. A cela, une raison majeure : le gouvernement ne veut pas avoir sur le dos la « première entreprise de France ». Il y a bien l’UPA (Union professionnelle des artisans) me direz-vous, mais en dehors des petits fours et des médailles, on ne sait trop à quoi elle sert.

Or, il se trouve que les artisans constituent bel et bien le premier gisement d‘emplois en France, non reconnu, semble-t-il, par les technocrates qui nous gouvernent pour des raisons qui nous échappent mais qui tiennent vraisemblablement au caractère farouchement indépendant, voire un tantinet anarchiste, de ce petit monde.

Il n’est pas sans intérêt de rappeler quelques évidences. La stupidité d’un Jean-Pierre Chevènement qui a décidé que 80 % d’une classe d’âge obtiendrait le baccalauréat. L’éducation nationale, qui n’était déjà pas au meilleur de sa forme – et ne l’est toujours pas – a achevé de totalement déraper. Car, à nous reporter sur les décennies précédentes, on s’aperçoit que seuls 20 à 25 % d’une classe d’âge est en mesure de faire des études longues. Or, ce chiffre n’a jamais varié. Si l’éducation nationale se glorifie d’un taux élevé de réussite au bac, une forte majorité des potaches (80%) se retrouvent à l’ANPE dans les deux années qui suivent leur première année de fac. Sans aucune qualification évidemment. Ils viennent grossir le lot de ces élèves, de plus en plus nombreux, qui quittent le navire en classe de seconde.

Nos élites n’ont, semble-t-il, pas vraiment pris en compte l’ampleur de cette catastrophe. Voici trop longtemps que dans ce pays on a déprécié le travail manuel. Or, ô paradoxe, on dispose de la plus grande variété d’artisans au monde, dûment répertoriés par métier. Et les artisans sont demandeurs de main d’œuvre car soucieux de transmettre avant tout un magnifique savoir-faire. Enfin, le taux de chômage des artisans et des commerçants est de 4,1%. L'un des plus faibles.

Il faut protéger nos artisans, car ce sont eux qui ont fait la France. Que serait Versailles sans eux ? Que serait la haute couture sans ces petites mains qui s’affairent sur le tissu ? Que seraient nos architectes sans ces mains qui manient la pelle et la truelle, le compas et le marteau ? Rien ! Faut-il rappeler que si Denis Papin (1647-1712) a eu l’idée de la force motrice de la vapeur d’eau, c’est l’Anglais James Watt (1736-1819) qui nous a fait entrer dans le monde industriel avec sa machine à vapeur. Or, Watt n’était ni savant, ni érudit mais un modeste ouvrier pragmatique.

 Et ce n'est pas l’informatique qui va changer les choses car on aura toujours besoin d’un plombier, d’un serrurier, d’un cuisinier, etc. Il nous faudra toujours un Compagnon du devoir pour porter l’excellence de la main au niveau de l’esprit. Car la main et l’esprit marchent de concert, là où l’énarque n’a pour unique béquille que sa mémoire. Pour son intelligence, faut voir.

 Si les rapports de l’éducation nationale et le monde du travail sont à revoir, il est un obstacle à l’apprentissage : la fiscalité. Pour les petites entreprises – et pas les grandes – la fiscalité est confiscatoire et pénalisante. Sans oublier les banquiers qui refusent souvent d’aider ces galeux de PME.

Il faut ajouter aussi le poids des réglementations et des normes qui, quand elles ne sortent pas d’un ministère arrivent tout droit de Bruxelles. Ce pays souffre d’un excès de réglementations et d’un code du travail qui s’enrichit d’année en année (il fait plus de 1000 pages). Personne n’y comprend plus rien et l’artisan est pris dans cet étau de paperasses où l’Etat lui demande de faire son travail en lieu et place de ses fonctionnaires.

Enfin, défendre l’artisanat est aussi et surtout, dirai-je, un combat culturel. Tous ces savoirs viennent de la nuit des temps, ils se transmettent de génération en génération et s’enrichissent des outils de la modernité. Car l’artisan n’est pas l’ennemi de la technique quand elle le sert. Bien au contraire. L’artisanat est un corps vivant où naissent et meurent des métiers quand ceux-ci n’ont plus de débouché économique.

Enfin, aux côtés de ces artisans qui facilitent – voire rendent possible – notre vie quotidienne, se tient une autre catégorie, celle des artisans d’art. Ici, nous sommes au royaume de l’exceptionnel, de ceux qui viennent nourrir les grands du luxe (Hermès, LVMH, etc.), de la haute couture, de la haute gastronomie, de la joaillerie, etc. Certes, il y a de beaux artisans de par le monde, mais les artisans français sont les plus courus. Ils sont issus des mêmes filières, ont suivi le même cursus que leurs confrères mais, de par leur qualité, ont chois la voie de l’excellence. La liste est longue des ébénistes du Roi Soleil  aux tailleurs de pierre, aux maîtres verriers, horlogers, que sais-je encore, qui ont doté la France d’un patrimoine exceptionnel et qu’on nous envie.

Remettre la France sur pied, libérer les énergies, c’est possible. Encore faut-il savoir ce que l’on veut et faire les bons choix. Il faut une vision, non pas politique, mais culturelle de ce pays aux richesses immenses et aux ressources existantes. Il nous faut simplement une classe politique qui ne pense pas uniquement en terme de casse-croûte et à vivre peinarde à l’ombre du contribuable que l’on saigne et des lois qu'on promulguent dans la hâte.

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samedi, 09 août 2014

Le bras d’honneur du camarade Poutine

Le billet de Patrick Parment

poutine.jpgIl ne fallait pas s’attendre à ce que Vladimir Poutine reste de marbre face aux sanctions décidées par Washington et suivies de près par les Toutous européens que nous sommes. Le ministère des Affaires étrangères russe a raison de déclarer que les Européens ne pèsent désormais plus rien sur l’échiquier international.

Le problème est que cet embargo sur les denrées alimentaires, décidé par Poutine, pénalise les Européens et fort peu les Américains. L’Europe est en effet l’un des premiers fournisseurs de la Russie en matière d’agroalimentaire. Ce qui risque, à court terme, de déstabiliser tout le marché intérieur européen. Ce dont, soi dit en passant, se fout complètement Barack Banania.

Quant aux Russes, ce ne sont pas les restrictions qui vont leur faire peur. Au contraire. Plus Poutine se montre intransigeant avec « l’Occident décadent » plus sa cote grimpe auprès des Russes. Voici de quoi faire avaler leur chapeau à tous les sociologues du ruisseau qui bavassent dans Libération ou Le Monde.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la décision de Vladimir Poutine est d’ordre politique et qu’il en assumera les conséquences, s’apprêtant même à aller plus loin, si nécessaire. Par ce biais, Poutine met aussi en lumière l’état de dépendance dans lequel se trouvent les Européens vis-à-vis des Américains. Et il les invite à se réveiller,d’être enfin eux-mêmes. Ce langage-là, tous les Européens l’ont compris, sauf ceux qui nous gouvernent. Et c’est bien là le problème. Car toutes ces couilles molles qui nous gouvernent n’auront pas raison face à Poutine. Soixante-dix ans de communisme ont formé les Russes à tous les goulags. Le peuple russe n’est pas encore avachi par la société de consommation comme le sont les Américains et les Européens, vautrés dans leur confort anesthésiant. Et c’est bien là leur force. Ils sont encore un peuple avec une conscience nationale et le sentiment de partager le même destin. 

Les Européens se casseront les dents au petit jeu des embargos. Ca commence déjà. La presse nous entretient de la dérégulation du marché de l’agroalimentaire. Voici qui va venir s’ajouter à l’état catastrophique dans lequel se trouve notre pays.  Sarkozy avait déjà appuyé sur la pédale du déclin. François Hollande n’a plus de pédale du tout, il est le déclin à lui seul.

La rentrée sera chaude, Camarades !

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samedi, 02 août 2014

L’Europe marche sur la tête … une fois de plus

rre.jpgPar Patrick Parment

« La politique de l’Union européenne ne se fonde plus aujourd’hui sur des faits vérifiés, mais elle est dictée par Washington (…) Ces sanctions antirusses témoignent de l’incapacité de l’Union européenne à jouer un rôle autonome dans les affaires mondiales ». Voici ce que pense en substance le ministère russe des Affaires étrangères.

Et l’on ne peut que lui donner raison. L’Europe est à la botte de Washington qui est aux ordres de l’AIPC (American Israel Public Affairs Commettee) le plus puissant des lobbies juifs américains. Barack Obama a beau s’en défendre, l’Amérique a rallumé la guerre froide contre la Russie de Vladimir Poutine pour la bonne raison que celui-ci n’a nullement l’intention de se conformer aux règles du jeu du capitalisme anglo-saxon.

Sauf que dans ce bras de fer, l’Europe a nettement plus à perdre que les Américains. Et ce, en raison des liens économiques et géographiques qui nous lient à notre puissant voisin. Et ce ne sont pas les mesures de rétorsion envisagées par les Américains - et leurs vassaux européens - qui effraieront les Russes. En revanche, les Européens risquent fort d’y laisser des plumes : augmentation du prix du gaz, révision des contrats passés avec les entreprises russes, sans oublier tout le secteur agroalimentaire où ils figurent parmi nos clients privilégiés.

Car, il faut être conscient que les Russes n’ont pas d’état d’âme et qu’ils ne vivent pas comme nous depuis des décennies dans une société de surconsommation. Ils vivent dans une société frugale malgré les quelques milliardaires qui font la Une de nos journaux pipoles.

Si d’aventure on réalisait un sondage pour savoir ce que pensent les Européens, il y a fort à parier qu’ils seraient massivement contre les sanctions et plus encore pour la mise au pas de ce capitalisme financier qui est en train de nous ruiner.

D’ailleurs, de quelle Europe parle-t-on quand l’Allemagne nous pousse à abandonner nos contrats d’armement – la fourniture de navires type Mistral par exemple -  quand de son côté, la mère Merkel négocie directement avec Moscou ses besoins en matière première et fournit à Israël des sous-marins furtifs de dernière génération. Sans parler du patronat allemand qui, réaliste, est hostile à toute sanction à l’égard de Moscou.

On le constate chaque jour, l’Europe est un concept de fonctionnaires bruxellois. Mais, elle existe sur un point : l’allégeance de ses capitales à Washington et à Tel-Aviv.

Pour nous Français, le drame est que nous n’avons rien à attendre de bon de la part de ce gouvernement socialiste dont le président est incapable de la moindre décision et un gouvernement constitué d’incapables qui naviguent à vue et dont le Premier ministre est obsédé par les fascistes et les antisémites qui peuplent ce pays. Et, à droite, le paysage est de la même eau. Bonsoir Madame, bonsoir Mademoiselle, bonsoir Monsieur. 

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lundi, 21 juillet 2014

Moscou, coupable idéal...

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Le billet de Patrick Parment

A l’heure même où les Israéliens mènent une énième opération militaire contre les Palestiniens à Gaza, on apprend qu’un avion de la Malaysia Airlines était abattu au-dessus du territoire ukrainien. Aussitôt la presse « occidentale » a accusé la Russie, et donc Vladimir Poutine, d’en être indirectement responsable en raison de son soutien à la résistance prorusse qui sévit dans l’Est de l’Ukraine.

Voici qui ne manque pas de nous laisser perplexe. Pour la bonne raison que l’on ne voit guère l’intérêt de Poutine dans cette affaire, pas plus d’ailleurs que celui des prorusses ukrainiens.

En revanche, plusieurs arguments militent en faveur d’une provocation « occidentale. D’autant que le régime du plus que douteux Piotr Porochenko est entièrement à la botte de toute la clique occidentale et à son désir d’amarrer l’Ukraine à l’Europe comme le souhaitent aussi les Américains. Ce qui est un mauvais calcul et dénote du peu de discernement du pouvoir ukrainien. Passons.

On rappellera également qu’Israël a envoyé des « observateurs » à Kiev au tout début des événements qui ont entraîné la chute de Viktor Ianoukovitch et que ceux-ci ne semblent pas avoir déserté le terrain. D’autant que les Israéliens ont tout lieu d’être actif dans une guerre larvée contre la Russie en raison de son soutien à l’Iran.

Pour les Américains, ce n’est pas leur coup d’essai dans cette région du monde où leurs « services » sont très actifs. Affaiblir la Russie, déstabiliser ses « marches » parce qu’elle n’entend nullement se soumettre à la dollarisation outrancière du monde, telle est la ligne géopolitique américaine.

Hasard du calendrier, Vladimir Poutine était de retour d’une réunion des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Fortaleza au Brésil où ces pays ont décidé de se doter d’une banque à hauteur de 100 milliards de dollars (voire plus) afin de se mettre à l’abri des crises du marché financier. En un mot, se protéger des aléas du dollar. Ce qui n’est pas fait pour plaire à Barack Obama, on s’en doute.

Enfin, il y a l’argument technique. Pour atteindre un avion à 10 000 mètres d’altitude, il faut un missile sol-air plutôt sophistiqué. On a cité un missile du type « Buck ». Or, ce genre d’engin nécessite la participation d’une soixantaine de personnes avant de pouvoir appuyer sur le bouton meurtrier. Il ne semble pas que la résistance prorusse soit en mesure d’aligner de tels techniciens. Il semble bien que nous soyons face, une fois de plus, à une provocation « occidentale » afin de discréditer Moscou. Et pour Israël de faire diversion et de minimiser l’opération de nettoyage dans les territoires palestiniens.

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lundi, 30 juin 2014

Coup de balai !

Le billet de Patrick Parment

coup-de-balai.jpgPour une fois, on est d’accord avec le Medef, il est urgent de réformer notre modèle économique dans la mesure où celui-ci est une entrave à l’activité de ce pays. Là où nous ne sommes plus d’accord avec le patronat, c’est que l’allègement des charges réclamé risque de ne bénéficier qu’aux actionnaires et non à l’entreprise et ses ouvriers.

Dans ce pays, l’emploi, car c’est bien de cela qu’il s’agit, est ralenti aux deux bouts de la chaîne : du côté de l’Etat par une somme de lois, de règlements et d’un code du travail qui sont devenus ubuesques ; de l’autre par un modèle économique libéral qui privilégie l’actionnaire et non plus l’entreprise. Ajoutons à cela une réglementation européenne souvent absurde et l’on comprendra mieux pourquoi l’Europe est à la traîne. D’autant que, l’Allemagne mise à part – mais pour combien de temps encore ? – tous les pays européens connaissent des difficultés.

Or, l’Europe est encore une terre sur laquelle naissent chaque jour les projets industriels les plus innovants. L’Europe reste et demeure le continent où la matière grise est la première des richesses, ce qui vaut quand même plus qu’un baril de pétrole !

Dans une Europe qui n’a aucune unité politique et encore moins de défense mais une allégeance sans condition au système libéral, il revient aux Etats de limiter le pouvoir de Bruxelles et de ses fonctionnaires. Nous n’ouvrirons pas ici le procès, mille fois fait, de l’Europe. Car, c’est bien en France que de profondes réformes doivent être entreprises : réforme des impôts, réforme, ou plutôt allègement, du code du travail, réduction des normes et réglementation en tout genre. Au même titre qu’un droit de regard sur l’activité et les moeurs bancaires. Mais réforme aussi de l’Etat en lui faisant subir une cure d’amaigrissement.

Et, pour finir, puisque nous sommes dans l’urgence, une réforme de notre système éducatif avec pour première mesure le rétablissement de la sélection à tous les étages et en partant du principe que seuls 20-25% d’une classe d’âge est en mesure de faire des études longues. Ce qui nous amènerait à privilégier l’enseignement professionnel sans pénaliser la filière longue conduisant à un enseignement de qualité à tous les niveaux : facultés et grandes écoles.

On a tendance à oublier que notre civilisation s’est bâtie sur le manque, la pauvreté et le travail acharné de nos ancêtres afin de donner à la nature une forme qu’elle n’avait pas.

Enfin, autre cap à franchir, celui de la transition énergétique. Quesaco ? C’est tout simplement le remplacement, quand c’est possible, d’énergies non renouvelables par des énergies renouvelables. Un vaste chantier qui devrait, là encore, placer les Européens à la pointe de l’innovation.

On aura compris, à l’énoncé de ce catalogue restreint de réformes que ce n’est pas dans le contexte politique actuel qu’une telle révolution pourrait avoir lieu. Ce qui nous rassure, c’est que ce système est à bout de souffle avec des socialistes dont l’indigence à gouverner marque bien les limites d’une conception idéologique de la société et une droite qui a fini par révéler sa nature mafieuse. Bref, un personnel politique qui, à terme, sera balayé, espérons-le, par le ras-le-bol des peuple que l’on enfume depuis trop longtemps.

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lundi, 23 juin 2014

Vous avez dit droite ! Quelle droite ?

images.jpgLe billet de Patrick Parment

Le spectacle de cette droite qui ne sait plus à quel saint se vouer, entre les affaires et les querelles de personnes est tout à la fois consternant et réjouissant. Voici des lustres que cette droite n’a plus de boussole idéologique depuis que le Front national, celui de Jean-Marie Le Pen, a développé un discours musclé sur l’air de « travail, famille, patrie ». Il faut bien dire que tous ces crânes d’œuf qui dirigent les bouclars divers et variés de cette voie lactée, sous-produits en général d’un gaullisme frelaté et d’un centrisme électoral, n’ont aucune formation intellectuelle leur permettant d’accoucher d’un discours idéologiquement cohérent. On a même le sentiment qu’ils n’ont que faire de la culture qui les a façonnés vu le peu d’enthousiasme qu’ils mettent à la défendre. L’archétype du cave hébété, borné, bardé de diplômes inutiles est bien Alain Juppé, quand bien même on ne saurait oublier l’engeance que fut Chirac. Inutile d’en citer d’autres, la liste serait trop longue et on risquerait d’en oublier.

Quand le même Juppé avance qu’il n’a pas les mêmes valeurs que celles de la droite nationale, il a raison, car il puise les siennes du côté des loges maçonniques et du Consistoire qui lui indiquent ce qu’il doit dire et penser. C’est ainsi que Juppé et sa clique ne sont jamais que des clones de la pensée unique et des soi-disant droits de l’homme. Des générations de jeunes hommes, pas sots au départ, sont ainsi lobotomisés par le système politique français qui façonnent nos pseudo élites de droite comme de gauche. Juppé-Fabius, même combat. L’un comme l’autre portent sur leur visage ce vide ontologique qui caractérise si bien l’homme politique français.

On se pose aujourd’hui la question de savoir qui de Sarkozy ou de Hollande va figurer au Guinness des records de la politique cosmétique. Ce que la droite, comme la gauche, n’ont pas compris, c’est que la puissance du Front national se construit sur l’oubli de ce qu’ils sont et du peuple qu’ils ignorent. Pas le peuple de Georges Marchais, non, celui de cette immense classe moyenne qui croit encore dans son pays et qui entend que l’on en parle en bien. La France de Lagarde et Michard et non celle des droits de l’homme qui est une hérésie. Pas celle de l’humanitarisme béat de tous les astiqueurs de niaiseries progressistes. Quand les jeunes ambitieux, les Rastignac des villes et des champs, assumeront leur choix d’être de droite en renvoyant aux calendes grecques les francs-macs et les lobbies, alors ils libèreront peut-être une parole qui parlera aux Français.

 

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lundi, 26 mai 2014

Une sidérante victoire

Sans-titre-2_scalewidth_460.jpgPatrick Parment

Dans la foulée des municipales, le Front national enregistre une deuxième victoire aux européennes en arrivant en tête de tous les partis avec 25% des suffrages. Une victoire annoncée, certes, mais plus franche que prévue puisque l’écart avec l’UMP est de 5 points. Le pati socialiste, avec 14,3% des voix, est à la hauteur de ce qu’il représente dans l’opinion.

Il était plaisant de voir la figure allongée de nos politiques sur les plateaux de télé qui manifestement digéraient mal ce nouveau camouflet. A peu de chose près, tous débitèrent le même discours : « C’est un drame pour l’Europe, mais l’Europe doit changer et se montrer plus proche des citoyens. » Vieille antienne. Ce qu’ils oublient de dire, c’est que leurs représentants à l’Europe, depuis des décennies, n’ont rien fait pour qu’elle bouge. Qu’ils ont fait preuve, à droite comme à gauche, d’une même soumission au système libéral et qu’ils se sont laissés passer la corde au cou par l’ami américain. Car, tous versent dans la combine du mondialisme au point de vouloir nous faire avaler un traité transatlantique qui mettrait fin à nos spécificités voire nos identités. Qui a dénoncé ce traité, à l’UMP comme au PS ? Personne. Ont-ils seulement fait campagne ? Même pas.

L’UMP est gangrenée par les affaires et les querelles de personnes. Le PS est tétanisé par un Hollande qui ne sait plus où il habite et où il doit aller… même en scooter.

Mais, il y a plus grave. Quand on écoute la parole de nos politiques, on s’aperçoit combien elle est en décalage avec celle de la société civile, plus mobile, plus réactive, moins enfermée dans les conformismes. A l’heure d’Internet, on nous ressort un De Gaulle de derrière les fagots et les socialistes s’essaient au mitterrandisme d’un président plus vichyssois que jamais. C’est d’autant plus ridicule que ni l’un, ni l’autre ne furent des théoriciens de quoi que ce soit. C’était avant tout des pragmatiques obsédés par le pouvoir.

Pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore, on voit mal en quoi les élus du Front national seraient plus nuls que ces fonctionnaires issus de l’Ena qui servent de girouette à la politique française. Un mot les définit : archaïque. Ce sont des conservateurs au mauvais sens du terme qui ne veulent que rien ne bouge, par trop heureux d’occuper, et de verrouiller, la place où ils sont. Pourquoi bousculer tout ce bel équilibre.

Nos hommes politiques n’ont pas compris que l’électorat a beaucoup changé, même les retraités du « baby boom » supportent mal de voir le chômage gagner toutes les familles ; les entrepreneurs en ont marre de ces normes, règles et lois édictées par des zozos – quand il n’est pas énarque, il est instituteur radsoc -, qui ne connaissent rien au monde de l’entreprise ; l’ouvrier enfin qui tremble qu’on ferme son usine.

Alors l’électeur se dit qu’après tout, le Front national apportera du sang neuf dans ce marigot. Le problème se pose toutefois d’une Constitution faite pour un couple et qui voit soudain l’amant surgir du placard ! Le ménage à trois risque d’être difficile.

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