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jeudi, 31 août 2017

Réforme, quelles réformes ?

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Patrick Parment

En France, c’est toujours la même litanie : tout un chacun a bien conscience que notre pays fonctionne mal et qu’il est grand temps d’opérer des changements.

Mais voilà, dès que l’on prononce le mot « réforme », ce sont des hurlements, syndicalistes en tête, relayé illico par le Medef. On a les syndicats les plus conservateurs et le patronat le plus borné du monde. Si vous additionnez les revendications syndicales d’un côté, celles du Medef de l’autre, c’est le blocage assuré.

Pour ne rien arranger, on a la classe politique la moins aventureuse et la plus inculte qui soit et qui s’imagine que tout mouvement risquerait de remettre en cause son statut et ses conforts. Raison pour laquelle nos élus se gargarisent de grands mots mais refusent de passer à l’acte.

Ajoutez à cela la frilosité de nos gouvernants que le moindre mouvement de rue fait automatiquement reculer et vous aurez une photo grandeur nature de la société française.

Pour toutes ces raisons, on attend Emmanuel Macron au tournant. Car la grande nouveauté, c’est qu’entre le président de la République et le peuple français, il n’y a plus d’obstacles. Qu’une illusoire République en marche ! 

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mardi, 18 avril 2017

Dernière ligne droite

Le billet de Patrick Parment

images.pngDernière ligne droite d’une campagne électorale qui n’aura pas été banale, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle a été marquée par plusieurs traits dominants. En premier lieu, la fragmentation des partis politiques de gauche comme de droite à l’exception du Front national.

Le Parti socialiste a subi un grave discrédit de la part du chef de l’Etat, François Hollande, qui, à peine élu, s’est rallié à une politique libérale que n’aurait pas renié son prédécesseur, et à un alignement sur Washington en politique étrangère. On pourrait ajouter sioniste avec un Laurent Fabius aux Affaires et une inexistence quasi ontologique à Bruxelles. Rapidement sont apparus des « frondeurs » et, dans les faits, l’explosion en vol du PS. D’où la montée de Jean-Luc Mélenchon qui s’est empressé de limer son côté révolutionnaire en carton-pâte, arguant désormais que le socialisme, c’est lui. Benoît Hamon n’a ramassé que les miettes d’un PS où une bonne partie de ses élus s’est ralliée fissa à Emmanuel Macron pour tenter de sauver leur peau.

A droite, le paysage n’est guère plus uniforme. Dès la défaite de Sarkozy, la guerre de succession s’est ouverte. On se souvient encore de l’empeignage Fillon-Coppé. Et la primaire n’a rien arrangé qui a vu surgir les clans, ce qui, jusqu’alors, n’existait pas à droite. En fait, on a assisté à une querelle des ambitieux. On a vu ressurgir Sarkozy et ses troupes, Alain Juppé et ses supporters, un Bruno Le Maire et sa modernité et François Fillon, à poil ou presque. La victoire de François Fillon n’a laissé que des rancoeurs d’où cet enthousiasme glacé des ralliements. Il aura fallu la fallacieuse campagne médiatique contre Fillon pour que ressurgissent les rancoeurs et les clans. Ce fut très drôle de voir certains se draper de la toge de la moralité ! 

Sauf que Fillon, après une gestion calamiteuse des attaques contre lui puis sa femme, s’est dressé contre le Système allant jusqu’à le dénoncer en se posant d’un coup comme rebelle. Or, rebelle, c’est l’exacte position de la France d’en bas contre celle d’en haut. La France qui bosse, qui souffre, qui est au chomdu, contre la France de ceux qui profitent du système libéral et de la mondialisation heureuse. Rat des villes contre rat des champs, comme n’a pas manqué de le souligner Christophe Guilluy face à l’aveugle nébuleuse des intellos branchés, de tous les folliculaires médiatiques pour qui en dehors du politiquement correct, il n’y a pas de salut.

Sauf que ça a secoué aussi dans le Landerneau intello médiatique ou quelques manants ont osé d’autres problématiques au nom d’une liberté de penser trop longtemps confisquée : Eric Zemmour, Michel Onfray, Alain Finkielkraut, Elisabeth Lévy, Marcel Gauchet, Michel Houellebecq, Jean-Pierre Le Goff quand ce n’est pas, de manière plus feutrée, Jacques Julliard ou Régis Debray.

Reste le cas Macron. C’est un produit hors sol, situé au centre afin de ratisser large et sauver les meubles à gauche. Opération a priori réussie puisque même les mouches du centre droit se sont laissé prendre dans son filet. Mais, plus révélateurs de la démarche libérale mondialiste du candidat sont les soutiens des Jacques Attali, Alain Minc, Claude Bébéar, Philippe Aghion, Jean Pisani-Ferry, sans oublier l’inénarrable Daniel Cohn-Bendit. A eux seuls, ils sont déjà tout un programme.

Curieux personnage que ce Macron, sans épaisseur politique, sans passé, mais un présent boosté par le mainstream et une femme qui pourrait être sa mère. Curieux attelage. Macron est gonflé à l’hélium des illusions ou des impostures. Aller s’imaginer que les Français vont marcher dans la combine serait hasardeux.

Comme l’assène le croupier : « faites vos jeux », rien n’est joué d’avance et les Français sont facétieux. Si Marine Le Pen demeure le grand gueuloir des misères françaises, il ne semble pas, cette fois-ci encore, que nos compatriotes franchiront le Rubicon. Quoique ! Réponse sous peu…

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vendredi, 24 mars 2017

Qui veut la peau de Fillon ?

3439344850.jpgLe billet de Patrick Parment

Y aurait-il deux campagnes électorales ? Celle de candidats et de leur programme d’un côté, celle qui consiste à faire la peau du candidat François Fillon, de l’autre, et la seule qui intéresse vraiment les médias ? Un gros dossier a semble-il été constitué par un homme ou une équipe, chargé d’entacher la réputation du candidat Fillon. Le dernier coup en date, sacrifier un ministre, Bruno Leroux, sur l’autel de la moralité publique, au motif qu’il a fait turbiner ses filles de 15 et 16 ans comme attachées parlementaires. Le ministre démissionne, à Fillon d’en faire autant s’empresse de titrer la « bonne » presse.

Si après ça, vous n’êtes pas persuadé qu’une énorme et peu démocratique machination a été montée contre Fillon, il est temps pour vous d’aller à la pêche.

Un lobby, quel qu’il soit, ne veut pas de François Fillon parce qu’il a toutes les chances de battre Marine Le Pen au second tour. Ce même lobby qui a fabriqué l’ectoplasmique Emmanuel Macron et mis les médias et autres instituts de sonsages à son service. Un Macron qui est une valve de sécurité d’un ex-parti socialiste en déroute et largement décrédibilisé dans l’opinion. Raison pour laquelle tant de socialistes se précipitent dans cette brèche afin de sauver leur peau d’élu et se refaire une virginité.

Et vous pensez que les Français sont dupes ? Macron n’est rien, n’a ni passé ni avenir, ni programme si ce n’est celui de ce capitalisme en place qui veut que rien ne bouge pour continuer de bénéficier des bienfaits de cette mondialisation qui engraisse les uns au détriment de l'immense majorité des autres. D’autres sondages ne racontent pas la même histoire. Le match se joue toujours entre Fillon et Marine Le Pen. Les Français choisiront… par élimination comme d’habitude. De toute manière, comme le dit Sarko, dans six mois, tout le monde est dans la rue.

Courage Fillon !

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mardi, 06 décembre 2016

Le plus incompétent est donc récompensé...

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Article de Patrick Parment publié dans le n°44 (automne 2016) de Synthèse nationale :

L’inénarrable Monsieur Cazeneuve

Par Patrick Parment

Notre ministre de l’Intérieur trimbale plusieurs sobriquets : « Cazevide », « le cardinal » voire « l’ombrelle de Cherbourg » ! A chacun son Bernard Cazeneuve. Le nôtre, c’est celui d’un professionnel de la politique dont les compétences ne sont pas à la hauteur des tâches qui lui ont été confiées. En cela, il ne diffère guère de ses homologues d'avant, qu'ils soient socialistes ou républicains.

Quand François Hollande l’a nommé ministre de l’Intérieur (pardon, Manuel Valls !), il lui a lancé d’un air moqueur : « Avec ta tête de Fouché malin, tu as tout pour réussir ! » Sous ses dehors froids, Bernard Cazeneuve partage avec Hollande, dans sa version anglaise, le même sens de l’humour. Ce qui le fait craindre de ses adversaires comme de ses confrères socialistes. Sur le fond, Cazeneuve est un austère peu porté sur la gaudriole, les dîners en ville, les mondanités de toute sorte. Il aime ses dossiers et il est comme tous ses confrères qui accèdent à de hautes fonctions, spécialiste de rien du tout. Mais, à chaque échelon qu’il a franchi, il a bouffé du dossier pour essayer de comprendre quelque chose et éviter de se faire « enfler » par les énarques qui vous entourent. Ah, l’Ena ! Il s’est tout bonnement planté. Ca arrive et ce n’est pas forcément un handicap. Comme la plupart des ministres, Cazeneuve est d’abord un coureur du marathon politique.

Il est né le 2 juin 1963 à Senlis dans l’Oise où son père, instituteur, était responsable du Parti socialiste (alors SFIO). Curieusement, Bernard Cazeneuve est diplômé de Sciences-Po Bordeaux et non Paris, où il animé la fédération des Jeunes radicaux de gauche de 1982 à 1987. Ayant échoué à l’Ena, il entre dans la banque et prend sa carte du Parti socialiste. Là, il va cofonder et présider un petit club mitterrandien, Avenir démocratie, avant d’animer le cercle fabiusien, Micromegas, avec un certain Thierry Coudert que l’on retrouvera plus tard dans les eaux sarkoziennes. Cazeneuve vient de rencontrer son grand homme en la personne de Laurent Fabius. Alors qu’il est chargé de mission à la caisse centrale de la Banque populaire – un fief maçonnique – de 1987 à 1990, le voici propulsé – via les réseaux fabiusiens – au cabinet de Thierry de Beaucé, secrétaire d’Etat aux relations culturelles internationales, comme conseiller technique aux questions audiovisuelles extérieures. Où il n’y connaît rien, cela va de soi. Il enchaîne comme chef de cabinet d’Alain Vivien, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères (1991-1992) et surtout grand manitou de la Fraternelle parlementaire avant de passer, in fine, chez Charles Josselin, secrétaire d’Etat à la mer.

C’est Laurent Fabius qui a la bonne idée de le parachuter dans la Manche où les zozos de la fédération d’Octeville se déchirent à belles dents. Il a pour objectif de reprendre la ville perdue en 1989. Ce qui sera chose faite en 1995. A la surprise générale – nous sommes en 1997, année de la dissolution de l’Assemblée nationale par Jacques Chirac – il est élu député de la 5e circonscription de la Manche avec 58,6% des voix, battant le sortant, l’UDF Yves Bonnet. En juin 2002, il sera battu de peu par l’UMP Jean Lumière.

Conseiller général de la Manche de 1994 à 1998, ainsi que maire d’Octeville (1995-2001), ce fabiusien – qui a voté non à la Constitution européenne puis sera hostile au traité de Lisbonne – devient maire de Cherbourg, rattachée à Octeville, où il succède au socialiste Jean-Pierre Godefroy.

Propulsé par François Hollande comme tête de liste dans la Manche aux élections régionales de 2004, le défenseur de l’énergie nucléaire, très hostile à Cohn-Bendit, ne réunira pas la gauche plurielle, les Verts et les Radicaux ayant décidé de faire chambre à part. Cazeneuve devient néanmoins vice-président du conseil régional, suite à la victoire du socialiste Philippe Duron. Simple maire et conseiller régional, Cazeneuve entre comme avocat au cabinet August & Debouzy qui gère notamment les dossiers de lobbying du PS*. En 2007, il récupère son siège de député face à Jean Lumière, l’emportant largement avec 58,96% des voix. Il est réélu à Cherbourg lors d’une élection municipale partielle en 2008 et devient président de la Communauté urbaine de Cherbourg. Côté finances, ça roule, plus besoin de jouer les avocats d’opérette.

A l’Assemblée, il se fait remarquer comme rapporteur de la mission parlementaire sur l’attentat de Karachi. Mais, il se heurtera au silence de Hervé Morin, alors ministre de la Défense, et de Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères, qui ne lui donneront pas l’accès au dossier. Il en tirera un livre, Karachi, l’enquête impossible (Calmann-Lévy, 2011).

Porte-parole du candidat François Hollande lors de la présidentielle de 2012, il a en charge les questions industrielles et le nucléaire dont il est un fervent soutien. Et pour cause, il a Flamanville et La Hague dans sa circonscription. Il est réélu au premier tour député de la 5e de la Manche en juin 2012 (55,39%). Il appartient – outre à la franc-maçonnerie -, au comité d‘honneur du cercle Léon Blum qui réunit tous les communautaristes juifs du PS et leurs amis ainsi ce qui lui donne une place d’honneur aux dîners du Crif.

Le 16 mai 2012, il est nommé ministre délégué aux Affaires européennes auprès de son mentor Laurent Fabius, ministre en titre. Il est alors remplacé à la mairie de Cherbourg par Jean-Michel Houllegatte et à l’Assemblée nationale par sa première adjointe à la mairie, Geneviève Gosselin. Il ne laissera guère de traces aux Affaires européennes étant nommé, dans l’urgence, le 19 mars 2013 ministre délégué au Budget en remplacement de Jérôme Cahuzac pris en flagrant délit de main dans un coffre en Suisse. Un beau scandale qui ébranle la clique hollandaise. Aux chiffres, Bernard Cazeneuve ne connaît rien du tout. Mais, il affirme vouloir poursuivre la politique de réduction des déficits publics, fixée à 5 milliards d’euros sur le budget de 2014. A l’ordre de ses faits d’armes, on retiendra son intervention pour enterrer un amendement étendant le champ de la taxe sur les transactions financières aux opérations de trading à haute fréquence. Un engagement du candidat Hollande. Il a également proposé un amendement relevant la TVA applicable aux activités équestres de 7 à 20%, ce qui a fait hurler professionnels et amoureux du cheval.

Quant Manuel Valls remplace Jean-Marc Ayrault à Matignon, voici Bernard Cazeneuve propulsé ministre de l’Intérieur. Il a fait l’objet d’un compromis entre François Hollande souhaitant François Rebsamen et Manuel Valls, Jean-Jacques Urvoas. Et là, Cazeneuve va montrer toute l’incompétence socialiste en matière de police et de sécurité.

Sur son bureau, un premier dossier brûlant : la jungle de Calais. Il attendra 215 jours exactement avant de mettre les pieds dans la cité meurtrie. La ville a vraiment le sentiment d’être abandonnée par les pouvoirs publics. C’est qu’en matière d’immigration, la classe politique et les socialistes en particulier n’ont jamais su trancher.

Lundi 24 octobre 2016, jour du démantèlement de la « jungle » - on ne sait s’il s’agit de 6 ou 8 000 personnes - Bernard Cazeneuve rappelle que les centres d’accueil et d’orientation ont été renforcés au vu des besoins, offrant 42 000 places dans 450 lieux, contre 20 000 en 2012. Le dispositif a déjà accueilli 6 000 personnes depuis octobre. Une soixantaine de bus, dotés de deux accompagnateurs chacun, seront affrétés vers toute la France (hors l’Ile-de- France et la Corse). Chaque migrant pourra choisir entre deux régions. Ce qui en clair signifie que l'« islamisation » du territoire se poursuit au mépris des communes dont les maires n’ont même pas été concertés. Et pour cause, la majorité d’entre eux n’en veut pas. C’est de l’assassinat culturel, mais Bernard Cazeneuve n’en a pas conscience. C’est un « hors sol ».

Ministre des Cultes, ses relations sont courtoises avec les autorités religieuses. Il s’exprime assez peu sur le sujet, mais en bon franc-mac, les racines chrétiennes de l’Europe, ça ne passe pas. Pour lui, ces racines chrétiennes, c’est faire une relecture historique frelatée de la France. C’est, à ses yeux, « brader l’héritage laïc du pays ». C’est ce qu’il a déclaré durant la campagne de Hollande, en 2012, en réponse à Sarkozy. Plus récemment, il a ouvertement remis à sa place le nouveau maire, pourtant PS, de Cherbourg qui voulait marquer de sa présence la Manif pour tous eu égard à son hostilité au mariage gay.

Souvenez-vous. Le 14 juillet 2014, Cazeneuve fait arrêter préventivement plusieurs responsables et militants du FN par crainte de sifflets durant le passage du chef de l’Etat sur les Champs-Elysées. Mais, on ne notera aucune arrestation auprès des écolocasseurs, tous fichés pourtant, à Dijon, Toulouse et Nantes à la suite des événements survenus au barrage de Sivens, dans le Tarn, le 25 octobre.

Lors de l’attentat contre la salle de spectacle le Bataclan à Paris le 13 novembre 2015, une polémique naîtra suite à la non intervention des militaires présents sur place et qui n’ont pas reçu l’ordre d’aider la police. Les huit militaires équipés de fusils d'assaut ne peuvent qu'assister à la scène en spectateurs. Les militaires ne sont qu'en assistance, ils ne peuvent pas intervenir. Et donc ne pas tirer ! Autrement dit, aucune coordination n’a eu lieu entre les forces de l’ordre.

Certes, si l’on ne peut demander l’impossible à la police, surchargée de travail, on notera que le plupart des individus mis en cause dans les différents attentats de ces dernières années sont fichés S (Mohamed Mera, Moussa Coulibaly, Sid Ahmed Ghlam, Yassin Salhi). Preuve que les différents services du renseignement font leur travail.

Le 14 juillet 2016, un terroriste fonce dans la foule sur la promenade des Anglais à Nice à bord d’un camion : 86 morts et 434 blessés. Une querelle naîtra : une policière municipale, Sandra Bertin, qui dit avoir subi des pressions du ministère de l’intérieur pour changer son rapport sur la nuit du 14 juillet. Cela concerne la video surveillance. On lui demande d’attester de la présence d’effectifs policiers sur la bande. Ce à quoi elle se refuse. Or, les attestations transmises à la justice qui corroborent la version de Mme Bertin. Libération publie une enquête dans laquelle des journalistes affirment que « contrairement à ce qu’a affirmé le ministère de l’Intérieur, l’entrée du périmètre piéton de la promenade des Anglais n’était pas protégée par la police nationale le 14 juillet au soir. » Après que le ministre ait démenti toute faille dans le dispositif de protection, le journal réitère ses critiques dans un éditorial dénonçant « les arrangements avec la réalité, l’absence de transparence et donc de responsabilité des services de l’État. »

Le 1er août 2016, les ministres de l'Intérieur et du Logement ont publié un communiqué passé totalement inaperçu dans la torpeur de l'été mais d'une importance capitale sur le plan de l'évolution des mentalités et de l'idéologie politique française (voir encadré). Ce communiqué enterre de fait toute notion d'immigration irrégulière. Il abolit le clivage entre légalité et illégalité en matière d'immigration. Il va dans le sens de la loi du 7 mars 2016, dont les dispositions reviennent à rendre très difficiles l'application des mesures d'éloignement. Il proclame que la France a le devoir d'accueillir et de prendre en charge tout étranger sur son territoire, qu'il soit autorisé à entrer et à séjourner ou qu'il ne le soit pas. De facto, le principe ainsi proclamé abroge l'idée de frontière ou de respect du droit de l'entrée et de séjour. Les associations humanitaires, les idéologues, les partisans de la liberté totale d'immigrer en rêvaient depuis au moins quarante ans. M. Cazeneuve et Mme Cosse l'ont fait. La question est de savoir quel sera l'ampleur de l'appel d'air que cette transformation profonde de tous les fondements de la politique d'immigration française est susceptible provoquer à terme. Le communiqué annonce une France ouverte, qui n'éloigne plus ses migrants illégaux mais au contraire les accueille. Le potentiel d'émigration est élevé: des centaines de millions de personnes déshéritées et désœuvrées, dans ce monde en ébullition, ne songent qu'à trouver un point d'accueil. Reste à savoir si la France, qui compte cinq millions de chômeurs, de gigantesques problèmes de logement, des centaines de milliers de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, un millier de cités sensibles dévastées par la violence, l'exclusion, le communautarisme, l'islamisme radical, si cette France a les moyens d'accueillir une immigration supplémentaire. Mais pour M. Cazeneuve et Mme Cosse, c'est une autre affaire. Et ce n'est visiblement pas la leur.

Suite à l’Etat d’urgence, décrété le 14 novembre 2015 – et renouvelé depuis jusqu’en 2017 -, la police est sur des charbons ardents. Elle a dû tour à tour faire face à l’Euro 2016 de football, au tour de France, aux bâtiments à protéger, au terrorisme, conduisant les policiers à descendre dans la rue. Ce qui a mis le feu aux poudres, c’est l’agression au cocktail Molotov de quatre agents bloqués dans leur voiture, le 8 octobre 2016, à Viry-Châtillon dans l’Essonne. Quatre policiers gravement blessés dont un entre la vie et la mort. A la uite de quoi plusieurs centaines de policiers ont défilé, hors consignes syndicales, sur les Champs-Elysées donnant lieu à des manifestations spontanées dans toute la France.

Nicolas Sarkozy avait supprimé plus de 10 000 policiers, le gouvernement socialiste, et Bernard Cazeneuve en tête, n’ont rien fait pour améliorer la situation. Comment se fait-il qu’un ministre de l’Intérieur ne connaissent rien du moral de ses troupes au point que celles-ci décident de manifester spontanément à Paris comme en province ? Leur passer de la pommade ne suffit pas. Les policiers veulent des actes, notamment du côté de la justice, laxiste à leurs yeux. Les solutions passent également par un traitement de l’immigration, clandestine ou pas. Les mesures prises à ce jour ne sont pas assez énergiques et notre droit, largement manipulé et interprété par le lobby pro-immigrés , n’est plus à la mesure des enjeux. Comme le résume un policier : si la police fait défaut, c’est le chaos assuré. Avec Cazeneuve, on y court.

(*) Voir à ce sujet, Vincent Nouzille, République du copinage, Fayard, 2011

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vendredi, 25 novembre 2016

Alors Fillon ou Juppé ?

Le billet de Patrick Parment

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Leur programme ? La question est de savoir lequel des deux aura les « cojones » de le mettra vraiment en œuvre. Fillon n’a pas tort quand il avance que Juppé n’entend pas faire bouger radicalement le système. Juppé, à l’image de Chirac, n’est pas un homme de droite – sait-il seulement ce que cela veut dire ? On n’a jamais entendu Juppé parler de la France comme patrie charnelle. D’ailleurs Juppé évoque peu la France. En qualité de ministre des affaires étrangères, on se souvient surtout qu’il était passé sous les fourches caudines d’un certain Bernard-Henri Lévy, va-t-en guerre contre Kadhafi. La suite, on la connaît. Désastreuse. Sur Vladimir Poutine, Fillon est nettement plus réaliste qu’un Juppé qui nous a fait comprendre qu’il resterait sous le chapeau américain. Ah, oui, tiens, c’est Donald Trump ! Ca va compliquer les choses. Le logiciel Juppé va s’affoler.

On le voit bien, Juppé appartient à cette catégorie d’homme politique qui a décidé de confisquer la démocratie à l’unique usage d’une caste de droit de lhommistes qui participent de cette délétère idéologie ambiante, dangereusement irréaliste. Pourquoi ? Parce que Juppé n’a aucune conviction à l’image de son maître Chirac et qu’il se contente d’humer l’air du temps médiatique.

Si Fillon n’est pas la panacée, sur des thèmes comme l’immigration, l’éducation nationale et les affaires étrangères, il a l’avantage d’être le plus réaliste. Mais la Révolution est remise à plus tard.

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mercredi, 09 novembre 2016

La victoire d’un homme seul

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Le billet de Patrick Parment

Voici une belle claque pour nos média français, mais aussi européens, qui avaient pris fait et cause pour Hillary Clinton et fascisés Donald Trump. A cela une raison, la plupart des média sont inféodés au Système et pour être plus précis encore à ce capitalisme financier dont leurs propriétaires sont les dignes représentants. Cette financiarisation d’un monde réduit aux acquêts de sa seule et unique dimension : l’économie.

L’élection de Donald Trump, c’est la revanche d’une Amérique blanche et des classes moyennes contre une minorité richissime et mondialisée qui s’engraisse sur leur dos mais surtout fait fi de leurs revendications, à savoir le recentrage de son économie sur leur bien-être et la remise en cause de son statut de "gendarme du monde". Cette classe moyenne, a compris que la politique étrangères américaine était une catastrophe, qu’elle coûtait fort cher et surtout qu’elle était un échec que concrétise sa politique au Moyen Orient et ailleurs. Ils ne veulent pas d’une nouvelle guerre froide avec la Russie comme le leur annonçait la mère Clinton. Enfin, faire passer Donald Trump pour un imbécile, c’est oublier que Ronald Reagan n’était pas une lumière et moins encore G.W Bush, génétiquement à bout de souffle. Ce sont en général les entourages qui veillent au grain avec des bonheurs divers.

Espérons simplement que Donald Trump sera à la hauteur des propos qu’il a tenus à défaut d’avoir un programme précis. Espérons aussi que ça secouera les imbéciles heureux qui trônent à Bruxelles.

 

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jeudi, 15 septembre 2016

Les pieds Nickelés sortent du bois

1743192129.jpgLe billet de

Patrick Parment

La rentrée de la classe politique est tonitruante. Et pour cause ! Emmanuel Macron a démissionné d’un gouvernement qui, selon lui, a fait les choses à moitié. C'est le moins que l'on puisse dire ! Du coup, tout est bancal à gauche. Hollande vacille, parti et piétaille retournent à leurs amours, à savoir son lot de niaiseries progressistes. Son idéologie est morte par obsolescence. Mais le sait-elle seulement ?

A droite, c’est la guéguerre picrocholine des sous-chefs de bureau pour la primaire. Autrement dit qui sera le vizir à la place du nabot? A Sarkozy on peut opposer cet argument massu : comment croire un homme qui, en cinq ans, n’a jamais fait ce qu’il avait annoncé ? Voire fait le contraire. Sarko, c’est une grande gueule et un calbut à la Tarzan sans rien dedans.

Voyons les autres zozos !

Alain Juppé a toujours été un second couteau. C’est une âme de fonctionnaire d’un côté, un pur politique de l’autre qui s’adapte aux circonstances, sans imagination aucune. Tout porte à croire qu’il restera soumis au Système et à la toute puissance Etats-unienne. Peu européen, on ne l’a guère entendu à ce sujet pourtant brûlant d’actualité.

François Fillon est un opportuniste pour qui la politique est d’abord un casse-croûte. Et je n’aime pas les mecs qui crachent dans la soupe après en avoir bien profité. Viré par Chirac, il le traite de tous les noms. Aujourd’hui, il cogne sur Sarko après avoir été, cinq années durant, son premier ministre plus que consentant. Comment faire confiance à un tel faux-cul ?

Reste Marine Le Pen dont on sait très bien qu’elle ne passera pas la rampe. De surcroît, elle commet deux erreurs grossières : abandonner l’euro et sortir de l’Europe par référendum. Sur l’euro, il y a certainement des améliorations à apporter, car du franc à l’euro on a vu les prix flamber. La copie est à revoir. Sortir de l’Europe est purement et simplement une folie issue d’esprits médiocres. Il faut réformer le système, en faire une vraie machine de guerre face aux Américains et aux Chinois. Il faut faire de l’Europe la puissance qu’elle est réellement. Et, dans ce cadre régler le problème de l’immigration, clandestine ou pas. Revoir surtout nos relations avec la Russie. Mais se passer de l’Europe, ce serait nous affaiblir encore plus. L’Angleterre est adossée à l’Amérique et peut donc se permettre un Brexit. Pas l’Europe continentale qui n’a qu’elle même pour exister. Or, ne sommes-nous pas la première puissance mondiale et surtout la plus créative ?

Pour l’heure, l’urgence est à la réforme de notre Etat-nation.

Plus rien ne marche, notre société est bloquée, la parole confisquée par les absurdités droit de l’hommesque, une classe médiatique illettrée qui débite chaque jour ses idioties, des intellectuels de barrière protégeant leur tiroir-caisse, et un système politique aussi obèse que sclérosé. Les zones de non-droit s’étendent, l’islamisation de notre société en marche.

Le peuple français est comme Diogène, il se balade dans la rue en plein jour, une lanterne à la main. Où est ton soleil Odin ?

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lundi, 22 août 2016

Burkini et autres cahiers scolaires

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Le Billet de Patrick Parment

Qu’il s’agisse du problème du « burkini » ou des cahiers scolaires labellisés en arabe, le syndrome est exactement le même : la soumission de plus en plus grande à l’islam en raison de l’absence de réponse ferme de la classe politique et des élites dégénérées qui les soutiennent. On se demande où sont nos francs-macs si prompt à dégainer contre le Front national et qui tendent le cul face à l’islam sur l’air de Merci patron !

Le problème soulevé par le burkini réside moins dans l’insignifiance de cette tenue que dans la provocation culturelle qu’elle représente. Nous ne sommes pas en terre d’islam, nous sommes dans un pays européen, laïc où la religion n’interfère pas dans la vie publique. Vouloir vivre dans un pays qui respecte les règles de l’islam, c’est partir ailleurs et non vivre ici. Interdire le burkini, ce n’est pas un acte politique mais culturel.

Il serait temps que nos politiques le comprennent et en fassent part au monde économique. Car, ces cahiers avec un label en arabe, outre l’opportunisme de la chose, c’est proprement la marque que l’économie a pris le pas sur le politique (ce n’est pas le seul exemple me direz-vous). Il faut dire qu’avec une marocaine à l’Education nationale, la tentation était trop grande.

Il n’y a qu’une seule langue dans ce pays, et c’est le français. Et, il y a des langues régionales dont l’arabe ne fait pas partie, me semble-t-il.

Ce sont des faits marginaux me direz-vous. Certes. Mais ils sont révélateurs d’un état de soumission que la majorité des Français récusent

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jeudi, 04 août 2016

Islam et terrorisme...

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Le billet de Patrick Parment

Les récents événements meurtriers qui ont endeuillé le sol européen – principalement la France et l’Allemagne – amènent un peu trop rapidement à considérer qu’islam et terrorisme seraient une seule et même chose. Toutes les religions monothéistes sont sujettes à interprétation, des Croisades à l’Inquisition pour aboutir aux événements d’aujourd’hui. C’est oublier un peu vite que du temps « béni des colonies », en Algérie notamment – ce qui doit être vrai vu le nombre d’Algériens vivant en France – chrétiens, juifs et musulmans vivaient en bonne entente. Et les soldats français, que l’on a retrouvé avec leurs parties dans la bouche n’étaient pas le fait de l’islam mais bien de la nature intrinsèquement primitive et violente des Arabes pour qui le mot civilisation n’a pas la même signification. La cohabitation allait également de soi en Tunisie comme au Maroc, toujours du temps « béni »… Que dire des Etats laïcs de l’Irak et de la Syrie où, là aussi, chrétiens, juifs et musulmans vivaient en bonne entente – il n’y a qu’entre Israël et la Palestine que le conflit est permanent.

Il aura fallu que les Américains mettent les pieds en Afghanistan pour que d’un coup, l’islam se radicalise au sein de la nébuleuse Al Qeida. Qui a fait des petits depuis ! Puis les Américains sont partis défenestrer Saddam Hussein en Irak après en avoir usé et abusé, réduisant ce pauvre pays et ses populations, naguère prospères, à la clochardisation et à une guerre de religion entre chiites et sunnites. La pilule est moins bien passée en Syrie où Bachar al-Assad règne toujours sur un pays en ruines, fruit de hordes soi-disant libératrices sponsorisées par les Américains, les Anglais et les Français. Heureusement que la mesure russe est venue calmer les ardeurs de ces va-t-en-guerre. Mais ici aussi les sunnites veulent la peau des chiites et des alaouites. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, l’Occident n’a à souffrir que de la stupidité de la politique étrangère américaine qui se double au Moyen Orient de la priorité donnée aux intérêts israéliens.

Pour en revenir à l’Europe, la mise en place d’un islam national pose encore quelques problèmes au sein de la communauté musulmane qui semble ballottée entre des influences diverses : Arabie saoudite, Algérie, Maroc. C’est à cela qu’il serait temps de mettre fin. Sans oublier le laxisme dont font preuve les autorités françaises vis-à-vis de l’islam alors que nous sommes sur un territoire façonné par le christianisme. Faut-il le rappeler à tous ces francs-maçons qui ne jurent que par la laïcité et qui baissent leur froc au seul énoncé d’Allah !

Soyons réalistes, l’immense majorité des musulmans vivent dans le calme et la paix, car dans le cas contraire, notre pays serait réellement à feu et à sang.

Le problème est donc bien l’immigration. Entrent dans notre pays – en Europe pourrait-on dire – une majorité d‘Arabes, certes, mais aussi une multitude d’ethnies difficiles à contrôler – souvent musulmanes d’ailleurs - parce que l’Etat français ne veut pas s’en donner les moyens. Il est bien évident qu’au sein de ces populations immigrées, comme l’a confirmé Richard Cazeneuve sémillant et impuissant ministre de l’intérieur et la stupide Angela Merkel, figurent des terroristes qui utilisent la religion pour parvenir à leur fin, d’autant que le maillage islamique ne cesse de s’étendre sur notre territoire, via les mosquées notamment. Où, comble de l’ironie, ce sont nos édiles qui les financent. N’est-ce pas messieurs Juppé, Estrosi et Cie. Cette absence de volonté à réduire et encadrer l’immigration ne facilite guère la tâche des services de renseignement. Pas plus que les moyens pour faire comprendre aux immigrés que la France n’est pas uniquement le pays de la sécurité sociale et des hôpitaux bon marché. Paradoxe de cette situation, comme l’a si bien fait remarquer Marine Le Pen, la législation existe pour exercer enfin des contrôles. Il suffit de s’en servir. Car il est bien inutile, à nos yeux, de déclencher une quelconque guerre de religion. Dont le peuple français paierait une fois de plus l’addition et au risque tout aussi certain de déclencher une guerre civile.

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lundi, 20 juin 2016

Un Baupin peut en cacher un autre

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Le billet de Patrick Parment

Non mais t’as vu sa tronche ? Avec un pareil attirail, ça respire le refoulé qui se prend taule sur taule avec les gonzesses ! Alors, forcément, un jour, ça craque.

Cette gueule chafouine respire le délateur, celle de l’élève toujours au premier rang et prompt à balancer : « M’sieur, j’l’ai vu, c’est lui ! », c’est Aignan dans le Petit Nicolas.

En entrant chez les écolos, Baupin s’ouvrait enfin les voies d’une partouze pas que politique : amour libre, mœurs légères, mais grande susceptibilité sur le droit des femmes à pisser debout. Sauf que dans l’arrière boutique, on trouve un gonze qui use et abuse de son pouvoir pour obtenir – enfin – des faveurs sexuelles de ces dames sur l’air de : « Tu suces, salope, où j’te vire ! »

La morale de cette histoire sans morale, est que le Landerneau politique n’est pas différent de ce qui se passe dans les administrations et les entreprises. Que l’on se pose la question de savoir pourquoi ces dames, écolos-bobos, si promptes d’ordinaire à revendiquer leurs droits, se sont-elles tues ?

Enfin, que risque Baupin face à des faits qui sont prescrits ? Au fait, elle est où la question ?

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mercredi, 20 avril 2016

Salut les Terriens...

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Le billet de Patrick Parment

On veut nous faire prendre les vessies pour des lanternes avec l’opération Emmanuel Macron et son bazar En marche ! Rien que le titre est une rigolade. En marche vers quoi ? On ne doute pas des facultés intellectuelles du monsieur, mais tant que nous resterons dans une logique libérale soumise à Wall Street, il ne se passera rien en France, ni en Europe.

Mais, même dans ce contexte, la France trouve le moyen d’être à la traîne des pays européens. Donc, y a un truc ! Mais lequel ? Trop de rigidités administratives, sans doute, manque de confiance en l’homme surtout. De cette confiance que les pays anglo-saxons – que l’on critique par ailleurs – accordent à l’homme et ses entreprises. D’où leurs réussites. Les fous furieux sont à Bercy avec l’accord tacite de l’Elysée-Matignon et ce depuis des lustres. Bercy : une machine à inventer des taxes et des impôts. Racket d’Etat.

***

Mais de quoi j’me mêle. Le pape François s’est offert un voyage à Lesbos. La destination ne manque pas de sel pour un eunuque – enfin presque. Non content de rendre visite à ces migrants dont l’Europe ne veut plus, le travelo romain n’a rien trouvé de mieux que d’en ramener une fournée avec lui ! Et l’Etat italien ferme les yeux. Au passage, celui qui se fait appeler François, a lavé les pieds de musulmans qui ont bien dû se marrer de cette étrange coutume. Reste que les Grecs ont trouvé une amorce de solution (on la connaissait pourtant depuis longtemps) : parquer les migrants dans des camps. La meilleure manière de leur donner le goût de retourner chez eux.

***

A Dieppe, Le Parisien nous apprend que les passeurs Albanais on pignon sur rue et jouissent d’une quasi immunité alors que l’on connaît parfaitement la nature de leurs activités. Les habitants en ont ras-le-bol et même nos immigrés installés et intégrés dans la ville comme les commerçants marocains. Car, ils deviennent agressifs, ces mafieux Albanais, dès que l’on jette un œil sur leurs activités. Pourquoi Dieppe ? Parce que c’est une autre voie d’accès à l’Angleterre. Que fait l’autre Charlot de Cazevide et sa bande de flics pour nettoyer le paysage.

***

C’est la foire d’empoigne à gauche comme à droite pour aller faire le singe en 2017. A droite, comme il y a pléthore de candidats, on a imaginé des primaires. En lice ? Une équipe de foot mais, au final, ça devrait se jouer entre Sarko, Juppé et éventuellement Fillon, Le Maire n’étant qu’un outsider. Autant dire qu’on n’est pas rassuré pour autant. Sarko est un agité du bocal qui ne passe pas aux actes. Quant à Juppé c’est un second couteau qui n’a jamais exercé vraiment le pouvoir. La seule chose dont on est assuré avec Juppé, c’est qu’il prend les autres pour des « cons » ! Vous imaginez l’ambiance. Et, inutile de demander à Juppé de réformer un système qui fonde sa légitimité. Conclusion, on hurle contre Hollande et ses possibles prétendants, mais à droite ce n’est pas mieux.

***

Deux mots rapides sur le Brexit anglais. Il y a fort à parier que les Anglais resteront dans l’Europe pour la bonne raison qu’ils bénéficient déjà d’un éhonté régime particulier. Dès que l’on parle d’Europe, il y a toujours une exception et elle est toujours anglaise ! Quand on pense que Jeanne d’Arc s’est décarcassée pour les foutre à la porte !

***

Deux mots sur la pseudo révolte des étudiants avec leur Nuit blanche à la mords-moi-le-nœud. Ce mouvement est un amusement de potaches. Ils n’ont aucune idée, aucune stratégie, ce sont des valises vides parfaitement manipulées qui se nourrissent de l’agitation. Alors des casseurs en profitent pour s’exercer au combat contre les flics et mettre un peu de virilité dans cette opposition très féminine. Paraît qu’il y a des AG où les hommes sont interdits. On se marre. En mai 1968, c’était quand même autre chose. De Gaulle avait pris ses cliques et ses claques ! Et les conséquences de Mai 68 planent toujours sur l’époque.

Salut les Terriens !

 

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lundi, 04 janvier 2016

2016, année primaire

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Le billet de Patrick Parment

Un sondage vient de tomber, reflet de l’humeur primesautière des Français : ils ne veulent ni de Nicolas Sarkozy ni de François Hollande en 2017. Nous disons bien primesautière, car lors des élections régionales, ils n’ont pas voulu confirmer leur humeur du premier tour qui donnait le Front national largement en tête. Ce qui semble bien vouloir dire que Marine Le Pen risque de ramer encore longtemps.

Sans être une Madame Irma qui lit l’avenir dans sa boule de cristal, on peut déjà augurer que si Marine le Pen passe le premier tour des présidentielles, elle sera battue au second quel que soit le candidat. Ainsi va l’humeur des Français, malgré les claques qu’ils ne cessent de se prendre dans la figure. Peuple éminemment masochiste comme en atteste sa néolithique classe politique et ses intellectuels du ruisseau.

Une fois de plus, on se retrouve avec une martingale impossible. A gauche, le vote d’une loi sur la déchéance de nationalité sème la zizanie. Beaucoup de bruit pour rien, car cette loi sera quasi inapplicable. Le claque bourbonnais n’est pas Vichy. Enfin, l’ultime question qui se pose aux socialistes est la suivante : où est le socialisme ? En attendant, les électeurs de gauche, déboussolés, ont voté à droite aux régionales suffisamment du moins pour éliminer les velleités Front national.

A droite, le chaos n’est pas moindre.Avec cette nouveauté qui mérite d’être confirmé : la dégringolade de Sarkozy. Du coup la cote de Juppé remonte en flèche. Avec ce supplément d’âme qu’il est pour la gauche le moins mauvais des communs dénominateurs. A cette nuance près que Juppé vient de droitiser son discours comme jamais, réclamant un Etat fort – c’est quoi un Etat fort pour une couille molle ? - , l’affirmation de l’identité française, le rappel que l’Europe est une terre chrétienne. Certes, Juppé a compris que l’échéance suprême se jouerait vraisemblablement à droite. Et ça ne mange pas de pain que de brandir l’étendard de la patrie reconnaissante à la face des zozos du Front national.

Sauf qu’il ne faut pas oublier qu’en bon féal de Chirac, Juppé a la laïcité franc-maçonne et l’anti-racisme du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) où il va régulièrement à la gamelle. Un passage obligé de la classe politique française, me direz-vous. Marine Le Pen ne demande qu’à aller à Canossa, mais les instances juives n’en veulent pas, elle est bien trop utile comme épouvantail à moineaux fascistes. Business is Business !

Comme le disait Pasqua imitant Henri Queuille, « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». Et Juppé connaît la chanson, c’est même un expert.

Pendant ce temps, le chômage continue sa course et les patrons, petits ou grands, artisans et paysans se débattent avec un code du travail illisible, des lois ridicules et des normes surréalistes ripolinées par Bruxelles. Comment voulez-vous que l’on s’en sorte. Une année rock’n’roll, je vous dis.

Seul Poutine est grand !

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mardi, 15 décembre 2015

Le bal des cocus

Dates-des-elections-regionales-2015.jpgLe billet de Patrick Parment

Les Français, une fois de plus, ont décidé de ne pas franchir le Rubicon. Après un pas en avant, deux pas en arrière. Il y avait là, pourtant, matière à confirmer le peu d’estime qu’ils manifestent à l’égard de leur classe politique. Une fois de plus, les Français ont cédé aux incantations mensongères des parti politiques. Une fois de plus, ils seront cocus. Car, comme n’ont pas manqué de le relever quelques observateurs avertis, seul 2017 préoccupe le camarade Hollande. Et jouer la fausse carte du républicanisme n’était qu’un piège dans lequel seul un Jean-Pierre Masseret n’est pas tombé. Hollande n’a qu’une idée en tête, décrédibiliser la droite, et Sarkozy en particulier, de manière être le seul à affronter Marine Le Pen au second tour des présidentielles. Car il est désormais acquis que le Front national est un parti de premier tour.

Une fois de plus, et à son corps défendant cette fois, le Front national a fait le jeu des socialistes en leur permettant de conserver quatre des sept conseils régionaux en leur possession. Si l’Aquitaine, le Centre, la Bourgogne et le Languedoc ne sont pas passés à droite, c’est bien en raison des scores du Front national qui a caramélisé le candidat de la droite ripoux. Autre leçon de ce scrutin, le « peuple » de gauche s’est bel et bien mobilisé, venant renforcer le clan des cocus.

Au final, qu’ont gagné les Français dans cette élection ? Rien. Si ce n’est de faire monter la pression du Front national afin de titiller cette classe politique qui ne semble guère les satisfaire.

Trois sujets – parmi d’autres – inquiètent les Français : l’immigration, l’emploi et la perte de notre d’identité.

En matière d’immigration, ce que les Français supportent de moins en moins, c’est le laxisme des autorités vis-à-vis des musulmans ou plutôt d’un islam qu’on laisse s’installer au mépris de nos racines judéo-chrétiennes et d’une charia qui devient le code dominant de trop nombreuses banlieues des grandes et moyennes agglomérations. Toute la bande de pseudo laïcards, francs-maçons et consorts qui baissent leur froc devant toute forme de communautarisme tout en nous donnant des leçons de laïcité, est proprement insupportable.

L’autre mensonge, c’est l’emploi. Qu’ils soient de gauche ou de droite, nos gouvernements successifs n’ont eu de cesse que de casser nos outils industriels. Si Pechiney en est le symbole, Areva pourrait en être un autre. Et ceci n’est que le fait d’énarques incompétents qui grouillent à Bercy et à la tête des entreprises d’Etat. Ils sont servis par un patronat dont Pierre Gattaz, après Laurence Parisot, est l’illustre figure de la médiocrité.

Tous les économistes tant soit peu lucides, le disent : il existe des solutions que nos gouvernants s’obstinent à ne pas mettre en œuvre.

Toute course à l’emploi passe par une réforme de notre système éducatif, non pas sur la base d’un égalitarisme à la Najat Belkacem, mais sur la valorisation de l’enseignement professionnel. L’avenir, ce ne sont pas les grosses boîtes mais l’enrichissement du tissu de PMI-PME et des artisans. C’est le maintien de la sélection à l’école afin de former les élites dont notre pays à besoin et dont les grandes écoles sont encore le reflet. Pour combien de temps encore ? L’école, c’est le ciment qui forge la nation.

Enfin, la perte d’identité. Les Français ne se reconnaissent plus dans le flou qu’est devenu la nationalité française ouverte à toutes les maternités. Ils ne se reconnaissent plus dans l’enseignement donné à leurs enfants. Ils ne se reconnaissent plus dans un ailleurs qu’on leur impose au détriment du bonheur d’être ici. Ils se posent la question de savoir ce que signifie cet « être Français » qui fut la fierté de leurs parents.

Mais les Sarkozy, Valls et Hollande ont les yeux rivés sur 2017. Français, une fois de plus, vous êtres cocus !

PS : Le Front national n’est pas la solution à tous nos maux. Il en reste néanmoins l’amorce.

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mercredi, 02 septembre 2015

Juppé, toujours a côté de ses pompes

4168033110.jpgLe billet de Patrick Parment

Il y a de fortes chances pour que les socialistes soient éjectés de toutes les élections à venir à coups de pompes dans le derche. Les propos que tiennent les socialistes n’ont aucun intérêt – sauf en négatif – et encore moins ceux de Manuel Valls, ersatz stalinien pour minorités ethniques en pleine transhumance 

En revanche, force est de prêter attention aux propos d’une droite qui n’a aucune colonne vertébrale, aucune vision du devenir français et encore moins européen et qui se contente de marcher dans le sillon tracé par les Américains. 

Ainsi la pseudo réforme du sieur Juppé concernant l’éducation nationale. Consternant ! Un programme à la mesure de ce technocrate toujours aussi rigide que le bâton de Guignol. Son programme ? Une somme d’aménagements techniques sans intérêt quant au bien fondé de la chose. Pas une seule fois Juppé ne se pose la question de savoir de quelle finalité doit répondre l’école, outre le fait de savoir lire, écrie et compter. A qui s’adresse cet enseignement ? Aux petits Français et leurs ancêtres les Gaulois ou bien cette masse indéterminée issue de la diversité ethnique ? 

Faut-il rappeler à M. Juppé que les instits de la IIIe République ont renforcé le sentiment d’appartenance à la nation française via l’école et en glorifiant l’histoire nationale. Quid aujourd’hui de cet idéal qui a forgé le patriotisme français ? Mot d’ailleurs ignoré par M. Juppé. La réforme de l’enseignement, c’est d’abord une question de contenu. On enseigne quoi et pour qui ? Etre Français, jusqu’à preuve du contraire, tire ses racines d’un attachement au sol, au sang, à une culture, à une civilisation et à ses mœurs. Aucune trace de cela dans le programme Juppé.

Par ailleurs, M. Juppé a-t-il tenu compte du fait que seuls 20% d’une classe d’âge est en mesure de faire de longues études. Et qu’il était donc temps de revaloriser l’enseignement professionnel. Pas un mot sur le sujet. Pas assez technique vraisemblablement car ne figurant pas dans le cursus de l’Ena dont Juppé ne se départit jamais. 

Quant à son brame, « j’ai changé », si M. Juppé avait quelques notions de psychologie élémentaire, il saurait que cela est faux. D’ailleurs, ceux qui le fréquentent n’hésitent pas à confirmer qu’il est toujours aussi hautain et méprisant. Peut-on prendre le risque d’avoir un président aussi ignare des mentalités collectives avec un balai dans le c… ?

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mercredi, 29 juillet 2015

Le mal français

Le billet de Patrick Parment

baguette.jpgSi l’on voulait synthétiser d’un mot, on dirait que la France est victime d’un jacobinisme excessif grisé de stalinisme libéral.L’Etat surveille tout, encadre tout et impose à tout va. L’Etat tue l’initiative et étouffe une société française qui a besoin de s’ouvrir et de respirer. Notre modèle sociétal,  qui hier encore, passait pour un atout est aujourd’hui un sérieux handicap, d’autant qu’il faut désormais y ajouter les réglementations souvent absurdes de Bruxelles. L’Europe, depuis son ouverture à l’Est, joue contre les Européens et l’Etat français contre une France qui pourrait afficher de bien meilleurs résultats si on « n’emmerdait pas autant » les Français comme le suggérait le président Pompidou, unique grand homme de cette mafieuse Ve république.

 Les éléments les plus criants sont, d’une part, une administration totalitaire, peu rationnelle et quasi autonome, d’autre part, un système fiscal foncièrement injuste et inégalitaire mais qu’aucun gouvernement ne se risque à réformer. En corollaire, viennent s’ajouter une inflation de lois de circonstance, la plupart du temps inutiles, et un excès de réglementations et de normes qui bloquent les initiatives, notamment dans le bâtiment et l’industrie. Ce qui a aussi pour conséquence de figer les entreprises artisanales – premier employeur national – qui ont de plus en plus de mal à assurer la relève de leurs métiers. A cela une raison majeure : un système éducatif lui aussi obsolète et une baisse dramatique du niveau des élèves.

Comme si cela ne suffisait pas, la France, agricole par excellence est en crise : les prix à la production ne permettent plus aux agriculteurs et aux éleveurs de vivre décemment du fruit de leur labeur. Principal responsable, comme le note fort justement Périco Légasse dans Le Figaro (22/07), la grande distribution, autrement dit les Leclerc, Auchan, Casino et consorts, surfant sur la vague d’une Europe désaccordée. Ce qui était au départ une bonne idée, permettre à chacun de se nourrir à des prix raisonnables, s’est muée en une machine à faire du fric, à engraisser les actionnaires et à soudoyer les politiques. L’Europe qui avait réussi à réguler son marché pour éviter les famines quand elle était à Six, s’est mise une balle dans le pied en grossissant à 27 ou 28 mais surtout en permettant à une Europe de l’Est de mettre sur le marché un lumpenprolétariat largement sous-payé.

Du déséquilibre européen naît en partie le désordre français et un Stéphane Le Foll, soi-disant ministre de l’Agriculture – et qui bien son nom – est littéralement dépassé par les événements.

Si l’on ajoute le coût de l’immigration que taisent nos droits de lhommistes gouvernementaux, il est incontestable que nos gouvernants, de droite comme de gauche, appauvrissent la France d’année en année via l’incompétence de ses énarques qui règnent sur l’administration depuis des décennies et l’irresponsabilité de ces élus qui détruisent notre avenir. Comme le disait cet imbécile de Lénine : que faire ? La réponse est : devinez ! 

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mardi, 21 juillet 2015

Le prix de la bêtise

2589545471.jpgLe billet de

Patrick Parment

Les agriculteurs français sont furieux, et pour cause, leur train de vie ne cesse de fondre comme neige au soleil et certains sont même en mode survie. Hier encore, grâce aux aides européennes, ils arrivaient à s’en sortir. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. 

Et, il est vrai qu’il n’est pas normal qu’un éleveur ou un producteur ne gagne pas décemment sa vie quand les branleurs qui tapotent sur un ordinateur branché sur les marchés financiers se goinfrent de bénéfices exorbitants. 

Le problème est que l’Europe, comme nous venons de le voir avec la Grèce, est une construction financière, monétaire et non charnelle qui n’en a rien à foutre des peuples et des économies locales. 

Comble de la bêtise, c’est cette même Europe, la France de Hollande en particulier,  qui a décidé un embargo contre la Russie pour complaire à Washington. Comble de l’ironie, cet embargo se retourne contre les européens et pénalise nos paysans qui voient débarquer, par exemple, du porc allemand destiné à l’origine à la Russie, à prix cassés, sur le marché français, pour la plus grande joie de la grande distribution française. Nos paysans sont pénalisés de tous les côtés de la chaîne. En un mot, on a ajouté de la crise à la crise. 

On aimerait savoir si, un jour, nous aurons, pauvres de nous, des politiques à la hauteur, moins stupides, pour rester poli, que les branquignols qui, du haut de leur incompétence, nous gouvernent. Et c’est ainsi qu’Allah est grand !

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dimanche, 10 mai 2015

Un certain 9 mai à Moscou

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Le billet de 

Patrick Parment

A l’heure où l’on passe plus de temps à commémorer qu’à agir, en France notamment, Vladimir Poutine, l’homme fort tant décrié des « occidentaux », a saisi la date du 9 mai pour démontrer que la Russie était bel et bien présente dans le concert des nations. Et, il n’est de plus belle démonstration qu’un beau défilé militaire dans la pure tradition de la très soviétique Russie d’hier. 

Il n’en reste pas moins vrai que ces commémorations sont malsaines car elles entretiennent un sentiment anti-allemand qui n’est plus franchement de mise, 70 ans après les faits et alors que les principaux intéressés sont tous morts. Et puis, n’est-ce pas aussi rappeler que la France a pris une belle branleé en 1940 et que toute une partie de l’Europe s’est retrouvée dès 1945, pieds et poings  liés à la finance américaine. Quant à l’épopée gaulliste et résistante, elle n’a jamais servi qu’à distribuer des prébendes et des médailles. Bref, ces commémorations sont malsaines.

Mais, une fois de plus on a trouvé le moyen de se ridiculiser en refusant l’invitation de Vladimir Poutine, démontrant une fois que plus que cette Europe de guignols qui siège à Bruxelles est bien à la botte de Washington. Il faut bien dire que ni Hollande, ni Sarkozy n’ont l’once d’une pensée géopolitique à long terme, vu qu’ils ne peuvent gouverner qu’en vertu des fluctuations de la Bourse à Wall Street. Quant à Fabius qui s’est rendu à Moscou, sans assister au défilé tient-on à préciser au Quai d’Orsay, il reçoit ses ordres de Washington via Tel-Aviv. 

Si tous les « Occidentaux » se sont donc abstenus de se rendre à Moscou, il est fort instructif de noter, en revanche, ceux qui y étaient et notamment le président chinois Xi Jinping et le premier ministre indien, Narenda Modi. Autrement dit les trois grandes puissances continentales qui, comme par hasard, refusent tout diktat américain. Or, il y a fort à parier que dans les années qui viennent, les frictions seront de plus en plus fréquentes entre ceux qui constituent les trois quarts de la puissance continentale et la puissance maritime que représente à elle seule l’Amérique. C’est le même type de conflit qui a opposé des siècles durant la puissance maritime anglaise aux puissances continentales européennes, française, allemande ou espagnole. Le même conflit qui anime aujourd’hui encore cette Angleterre qui a un pied à Bruxelles et l’autre en dehors. Ce qu’a fort bien démontré Karl Haushofer (1869-1946) : puissance maritime et puissance continentale sont incompatibles. 

Or, l’Europe fait bel et bien partie du bloc continental malgré sa large façade maritime. Et son avenir est assurément plus à l’Est qu’à l’Ouest. N’en déplaise à certains, la guerre existe déjà depuis belle lurette au plan économique entre nous et l’Amérique. Mais, la France comme l’Allemagne sont dans un état de léthargie avancé depuis 1945. L’Europe risque donc de se retrouver dans une fort mauvaise posture quand s’affirmera l’alliance objective qui est en train de se dessiner entre la Russie, la Chine et l’Inde. Et que leur objectif premier sera de mettre l’Amérique à genoux. La nature ayant horreur du vide, c’est bien la désignation de l’ennemi qui détermine la politique. Quand on en fait, ce qui n’est plus le cas de l’Europe depuis 1945. Ce ne sont ni les Sarkozy, Hollande, Merkel ou Juncker qui sont en mesure de nous sortir de cette lénifiante torpeur. Et encore moins ces démocraties de repentance qui ôtent toute fierté à une jeunesse européenne qui ne demanderait certainement qu’à en découdre.

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mardi, 31 mars 2015

Français encore un effort !

th.jpgLe billet de

Patrick Parment

La gauche a pris une raclée et Sarkozy peut faire cocorico en imaginant que sa stratégie a été payante. Faux répondent les coqs de sa basse-cour qui ont tenté de donner de la voix. On a eu droit aux niaiseries d’un Juppé, Fillon, Bayrou ou bien encore Le Maire. Le cirque était au complet.

Sur le fond, tout ce petit monde devrait pourtant s’inquiéter. Car Marine Le Pen a tout lieu d’être satisfaite des résultats. Sans programme particulier et avec des quidams sans grand passé politique, le Front national est désormais présent dans tous les départements français. Les résultats du premier tour en attestent. Certes, au final, une centaine de conseillers départementaux, c’est peu. Mais qu’importe.

Parce qu’ils soient de gauche ou de droite, ces élus « républicains » sont les représentants du système et donc bien incapables, à l’image de leurs états-majors, d’entreprendre les réformes qui s’imposent au pays et qui nécessitent du courage politique. Or, du courage, ces gens-là n’en ont pas. Que ce soit le PS ou l’UMP, leurs cadres sortent du même moule incapacitant, l’Ena, et leurs élus, lobotomisés par le système qui les a fait roi, sont des fonctionnaires.

Ce qui signifie que notre pays va continuer de décliner. Et ce sont les mêmes qui vont payer la facture, toujours plus lourde : le peuple qui bosse pour financer les frasques d’une classe politique qui osent nous parler d’une France généreuse, celle des droits de l’homme et autres balivernes, au point de financer plus de dix millions d’immigrés dont la grande majorité vit des aides sociales inventées par nos guignols de droite comme de gauche. Les mêmes qui depuis trente ans et plus sabordent nos industries et bradent notre pays à Bruxelles quand ce n’est pas au Qatar.

Jusqu’où faudra-t-il descendre pour que cette France profonde et laborieuse comprenne l’imposture de cette droite ripoublicaine et de cette gauche schizophrénique ? Rassurons-nous, ce jour viendra. Marine Le Pen doit simplement faire preuve d’un peu de patience. Les résultats d’aujourd’hui augurent bien ceux de demain.

Mon unique souci, c’est de savoir ce qu’elle compte faire de cette ou ces victoire(s) à venir.

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dimanche, 08 mars 2015

Départementales : on s’achemine vers des victoires à la Pyrrhus

index.jpgLe billet

de Patrick Parment

Les prochaines élections départementales des 22 et 29 mars prochains risquent de réserver bien des surprises. Pour plusieurs raisons. La première est que nous sommes face à un nouveau mode de scrutin qui reste majoritaire à deux tours mais binominal.  Dans chaque canton, il s’agira d’élire un homme et une femme, ce qui va faire entrer 50% de femmes dans les instances départementales. Ensuite, ces cantons ont été redécoupés en se basant sur les chiffres actualisés de l’Insee sur les populations légales. Enfin, les prérogatives exactes de ces nouveaux départements restent à définir, la loi les instituant étant en cours de vote à l’Assemblée.

Les plus grandes incertitudes planent donc sur ces élections dont on peut craindre un fort taux d’abstention – ou pas ! Pourquoi ? Parce que a plupart des Français n’ont pas de lecture claire de l’institution et, d’autre part, que le climat politique délétère actuel ne favorise guère la mobilisation. Le parti socialiste vit une descente aux enfers et, à l’UMP, l’effet Sarko est passé, semble-t-il, révélant une guerre sourde des prétendants au trône. Seul le Front national affiche une bonne santé qui présente pour la première fois des candidats dans la quasi totalité des cantons.

Il est quasiment impossible de faire le moindre pronostic, car dans le contexte actuel tout est possible. Les médias se plaisent à donner vainqueur l’UMP avec une percée spectaculaire du Front national. Soit.

Imaginons cinq minutes que le Front national remporte quelques départements et fasse la loi dans d’autres au gré de ces majorités « introuvables ». La plupart des candidats du Front n’ont reçu aucune formation et ne sont pas en mesure d’exercer les fonctions pour lesquelles ils sont élus. Autrement dit, on va se retrouver avec des départements proprement ingérables. Voici qui va poser un problème institutionnel. Que va faire le gouvernement ?

Car c’est bien là le drame du front national. Les candidats qu’il a trouvé sont issus de la France profonde – et fort respectables au demeurant -, de la classe ouvrière, des artisans et commerçants, de retraités, tous à mille lieux des réalités administratives de gestion des institutions. Imaginez le Front national à la tête de quelques départements, c’est le chaos assuré, car il ne faudra pas compter sur le personnel en place pour leur faciliter la tâche.

Or, c’est bien ce qui risque d’arriver.

Si vous ajoutez à cela – pure hypothèse – les majorités relatives où des alliances se nouent entre UMP et PS pour contrer le Front, vous ajoutez du chaos au chaos. Les socialistes n’ont pas réfléchi quand ils ont lancé ces réformes. Voici trente ans que la droite comme la gauche ne comprennent rien au Front national, trente ans qu’elles accumulent les mêmes erreurs. Aujourd’hui, les mesures prises pour lui barrer la route, se retournent contre eux. Au niveau départemental, il suffisait d’introduire la proportionnelle et le tour était joué. Le PS sauvait les meubles. Là, dans un scrutin dur avec 12,5% des votants pour accéder au second tour, c’est mortelle randonnée.

Cet éventuel chaos pourrait aussi marquer les défaites à venir, les Français percevant soudain les limites d’un Front national peu en mesure d’exercer pleinement le pouvoir. Mais, comme le soulignent de nombreux Français : « On a tout essayé, sauf le Front national ! ».

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lundi, 16 février 2015

Attentats : on récolte ce que l’on sème

Le billet de Patrick Parment 

terroriste-terrorisme-attentat-aqmi.jpgA en croire la presse comme nos gouvernants, l’Europe serait menacée par de véritables réseaux terroristes, genre bien organisés. A y regarder de plus près, il n’en est rien. Ce qui s'est passé en France et au Danemark est le fait d’individus isolés qui ont pété les plombs. De surcroît, ni les polices française ou danoise n’ignoraient ces individus qui avaient déjà un passé de délinquant. Certes, me direz-vous, comment se sont-ils procuré des armes ? Cela ne semble guère difficile, les banlieues en regorgent, au même titre que de ces imams qui prêchent la guerre sainte. Si l’aventure est tentante d’aller jouer au soldat au Moyen Orient ou les kamikazes en Europe, c’est bien parce que ces jeunes ont trouvé leur motivation ici, en France, au Danemark et demain dans d’autres capitales européennes. Ce sont bien des actes isolés et donc difficiles à contrôler. On peut craindre le pire.

Retour à la case départ : le laxisme de nos politiques en matière d’immigration, de l’islam dont les mêmes politiques ont tellement la trouille qu’ils financent les mosquées, comme Alain Jupé à Bordeaux et ailleurs (Strasbourg, Marseille, etc.). D’où la question : l’islam est-il compatible avec les valeurs de la République, valeurs tout droit issues de notre héritage gréco-latin puis chrétien ? Faut-il rappeler à tous les amnésiques qui nous gouvernent, à tous ces francs-macs en peau de chagrin qui brandissent l’étendard de la laïcité, que les valeurs dont ils sont redevables sont celles d’un catholicisme bien tempéré par le paganisme de nos ancêtres. Evidemment, il faut avoir des lettres et plus sûrement une paire de c….

Mais, plus que jamais, il faut savoir ce que l’on défend : notre culture, notre histoire, notre identité, nos clochers ou la soupe migratoire où macère le bouillon des cultures et des races ?

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lundi, 02 février 2015

Quelles mascarades !

Le billet de Patrick Parment

Strauss-Kahn-e1416949186752.jpgLe ciel est bel et bien tombé sur la tête de Dominique Strauss-Kahn. Pour une histoire de braguette, il a perdu tour à tour son poste de président du FMI, son « aura » politique et sa richissime épouse dont il commençait à bouffer de trop près l’héritage. Mais, l’histoire de son zizi ne s’arrête pas là, puisque le voici au tribunal de Lille accusé de proxénétisme. Rien que ça. Strauss-Kahn est un consommateur de dames tarifées et on l’imagine mal gérer un réseau, ce qui requiert un boulot à plein temps. On laisse ça à Dodo la Saumure, plus expérimenté. Outre le sexe, son truc, à DSK, c’était la politique. Raison pour laquelle le tribunal aura bien du mal à en faire un « mac ». DSK ne risque donc pas grand chose, sa réputation n’est plus à faire ; quant à son honneur, il n’a rien à voir là-dedans. En revanche, DSK aura fait le bonheur d’une femme de chambre, négresse agressée du Sofitel, Nafissatou Diallo, auquel il a versé 1,5 million de dollars à la suite d’un arrangement et qui vient d’ouvrir un restaurant à New  York. De quoi faire rêver les putes du Carlton de Lille.

****

images.jpgVoici l’UMP face à un vrai dilemme de faux culs. Dans le Doubs, une élection législative partielle doit pourvoir au remplacement de Pierre Moscovici, parti glander comme Commissaire européen après un forcing hollandais. Tout le monde s’attendait à un duel FN-UMP. Il n’en est rien. C’est le candidat UMP qui s’est fait gicler au premier tour. Consternation à l’UMP, immense surprise au PS qui d’un coup se marre de ce coup béni du sort. Et d’en appeler à un front républicain, cela va de soi. Refus de Sarko d’entrer dans le jeu alors que son parti et le PS sont tout aussi immigrationnistes l’un que l’autre. Il faut dire qu’à l’UMP, il y a tout un clan de socialistes déguisés comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, etc.,  et autres centristes issus de la mouvance démocrate chrétienne qui tirent à gauche et les droitiers de l’autre qui n’en peuvent mais… face au Front. Un dilemme qui n’est pas près d’être résolu à l’UMP, repaire d’une tambouille franc-maçonne, juive institutionnelle et catho.

Reste que ce scrutin marque aussi la défiance des électeurs envers l’UMP dans sa version sarkozienne. Un Sarko qui n’est pas plus à droite qu’à gauche, vu qu’il est du parti du Système. Comme Hollande. En harmonie totale avec les patrons de l’économie mondialisée et du grand capital. Qu’elle soit des villes ou des champs, cette France profonde, loin des Charlie-Charlots, refuse de plus en plus les tenants du système. Marine Le Pen devrait en tenir compte si elle veut un avenir politique car sa tentation semble de plus en plus grande de vouloir se rapprocher de ce mortel arc républicain.

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lundi, 26 janvier 2015

Grèce : premier round

Le billet de Patrick Parment

syriza.jpgIl aura suffi d’une victoire quasi programmée d’une gauche hétéroclite en Grèce pour que les Mélenchon, Cécile Duflot et autre Laurent - du fantomatique parti communiste -, s’imaginent que cela pourrait se produire en France. J’entendais Mélenchon à la radio dire qu’il avait les capacités pour gouverner, lui et ses potes. Là, franchement, je suis parti d’un grand éclat de rire.

Les Grecs ont, en effet, massivement voté pour un parti, Syriza, qui leur a fait miroiter la Lune. Enfin, presque. Mettons-nous à la place des Grecs, ils en ont marre de l’austérité et ils vivent sur la corde raide depuis de nombreuses années. Les partis au pouvoir depuis des décennies, de droite comme de gauche, les ont menés à la faillite. Dès lors, pourquoi ne pas essayer autre chose, voir si une autre « volonté » politique, vierge dans le paysage politique, ne serait pas capable de desserrer l’étau.

Il ne faut cependant pas perdre de vue que la Grèce a aussi plongé en raison de ses carences étatiques et d’un système d’impôts totalement inégalitaire puisque ce sont les plus riches qui en payaient le moins. Les Niarkos et autre Onassis en savaient quelque chose d’autant que les leaders politiques, tous bords confondus, s’en mettaient aussi plein les poches. La première des réformes en Grèce consiste bien à remettre de l’ordre dans la machine étatique et d’éliminer les inégalités les plus criantes.

Ce qui ne risque pas d’arriver en France, camarade Mélenchon, car nous, Français, sommes perclus d’impôts et de taxes par des énarques fous qui ont transformés Bercy en asile d’aliénés.

Par ailleurs, il ne faut pas s’imaginer que le Système capitaliste européen, gangrené par les tenants de la finance mondialisée carburant au dollar, va laisser la Grèce jouer peinarde dans son coin.

On aimerait, certes, voir la Grèce ébranler cette institution bruxelloise qui joue contre l’intérêt des peuples, mais la Grèce est un trop petit pays pour que cela émeuve les hiérarques de la haute finance. Qui a pris soin de placer, en partie, la dette grecque dans les banques européennes.

Pour casser le modèle économique européen, il faudrait qu’un des pays de l’ex-Europe des Six, sombre à son tour ou décide de sortir du Système. Chose qui ne saurait arriver avec les Hollande et autre pignouf à la Sarkozy. Cela serait également possible si les classes laborieuses, en ultime détresse, descendaient dans la rue. Or, nous n’en sommes pas encore là. Du moins tant qu’il y aura encore un poulet aux hormones dans nos frigos.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres que j’ignore, Alexis Tsipras, le leader de Syriza, a de fortes chances d’aller à Canossa et tenter de négocier de quoi soulager les classes laborieuses qui pourraient être tentées par des aventures pus radicales avec Aube Dorée, par exemple.

Il ne faut pas non plus perdre de vue que le programme de ce Tsipras est d’un laxisme éhonté en matière d’immigration alors que la population grecque est de plus en plus exaspérée par ces hordes qui arrivent du Moyen-Orient et d’Afrique du fait que la Grèce est, avec l’Italie, l’une des portes d’entrée des immigrés en Europe. Et que Bruxelles s’en fout.

Alexis Tsipras est assis sur un baril de poudre. Attendons de voir la suite.

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vendredi, 09 janvier 2015

LA FRANCE RESPECTABLE ET... L'AUTRE

Il y a la France respectable et l’autre.

Il y a la France des magouilles politiciennes, des petits arrangements entre amis et… l’autre.

Il y a la France respectable qui met les bons d’un côté – c’est-à-dire elle-même -, et l’autre.

Il y a cette France respectable qui porte le drapeau des droits de l’homme et qui terrorise… l’autre.

Il y a cette France respectable qui lance ses anathèmes au nom du politiquement correct et profère ses fatwa… sur l’autre

Il y a cette France respectable qui vient nous parler de liberté, de liberté de la presse et de sa liberté de pisser sur l’autre.

L’autre qui pèse plus lourd dans les urnes que la France respectable, intolérante, antifrançaise qui a armé les tueurs de ces dessinateurs qui défendaient leur liberté ... pas celle de l’autre

Il y a la France respectable… et NOUS, l’autre.

Patrick Parment

 

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jeudi, 08 janvier 2015

Logique !

3005234183.jpegLe billet de Patrick Parment

L’attentat contre ce héraut du conformisme qu’est Charlie Hebdo n’est que l’aboutissement du laxisme des autorités politiques de ce pays depuis des décennies face à l’islam et l’immigration incontrôlée tout autant que d’une politique étrangère contraire aux intérêts de la France et l’Europe.

On peut même s’étonner qu’avec près de 10 millions d’extra-européens sur notre sol des événements nettement plus graves ne se soient pas perpétrés. La perte de nos référents culturels, l’absence de défense de notre identité conduisent de jeunes hommes à s’identifier au combat djihadiste et à partir jouer les mercenaires en Syrie. Il n’est donc pas étonnant que quelques-uns d’entre eux estiment que le combat doit également être porté dans ce pays à la botte des Etats-Unis.

Car cet attentat est aussi le résultat d’une politique étrangère totalement indexée sur celle des Etats-Unis.

Sarkozy et Hollande sont sur la même longueur d’onde. En déstabilisant la Libye hier comme le fit Sarkozy, assisté de l’irresponsable Alain Juppé, lui-même aux ordres de cet illuminé de Bernard-Henri Lévy, on a détruit tout l’équilibre fragile qui régnait dans cette Afrique subsaharienne. On en paie aujourd’hui l’addition  avec les opérations menées sans grands résultats au Mali et ailleurs. Et, comme si cela ne suffisait pas, on a continué à jouer les va-t-en-guerre contre la Syrie. Autant d’erreurs qui nous ont conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.

Mais, cela ne suffit pas aux irresponsables qui nous gouvernent puisque l’on procède de la même manière avec la Russie de Vladimir Poutine que toute la presse bien-pensante – c’est-à-dire l’écrasante majorité de nos médias – a transformé en bouc émissaire. Là encore, la patte de Washington …

Sarkozy hier, Hollande aujourd’hui, ne sont que les valets des intérêts du capitalisme anglo-saxon. Quant à la soi-disant liberté de la presse ou de la liberté tout court d’ailleurs, on se marre, on se gausse. Les lobbies juif et américain veillent au grain. La dernière fois que l’Europe était libre, c’était à l’époque des empires… austro-hongrois, français et allemands. Il y a bien longtemps.

En attendant, le talentueux Cabu et quelques autres ont payé la note en croyant défendre la liberté de penser. Paix à leur âme.

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lundi, 29 décembre 2014

TCHAO 2014 !

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Le billet de Patrick Parment

Cette année aura été intéressante à plus d’un titre. Deux élections, les municipales et les européennes, auront marqué le vrai visage du socialisme. On peut en effet tirer quelques conclusions. D’une part, le socialisme en tant que tel n’existe plus. Ce qui se pratique aujourd’hui, c’est un ersatz de socialisme qui masque mal un libéralisme qui n’a rien à envier au Système lui-même. François Hollande aujourd’hui, comme Sarkozy hier, prennent leurs ordres à Washington. 

En revanche, ce qui perdure de socialiste, c’est le sectarisme de son idéologie qui sert d’idées à des hommes et des femmes qui tentent par tous les moyens de passer pour ce qu’ils ne sont plus. François Hollande, qui n’a pas l’once d’une idée, règne désormais sur une armée des ombres.

A droite, la soi-disant républicaine UMP, on a assisté au retour de Dark Vador Sarkozy à la tête du parti. Non comme le raz-de-marée annoncé. De sorte que les ambitions demeurent marquées au sein de cette auberge espagnole. Sarkozy va devoir composer – combien de temps ?  - avec Bruno Le Maire ou Alain Juppé qui se tiennent en embuscade. En haut de la pyramide UMP, c’est déjà la guerre entre deux quadras qui n’ont pas plus d’idées l’un que l’autre, Laurent Wauquiez – qui porte à droite – et Nathalie Kosciusko-Morizet - qui porte à gauche.

Le grand vainqueur de cette année, c’est bel et bien le Front national, qui rafle la mise. On pourrait s’en réjouir si nous n’étions pas saisis par le doute. Marine Le Pen édulcore de plus en plus son discours et semble fortement hésiter à s’engager dans un discours de rupture avec le Système. Elle doit se poser la question de savoir jusqu’où elle peut aller dans ses concessions au Système sans effrayer son électorat. Je ne parle pas ici des concessions faites au mariage pour tous qui sont anecdotiques. Non, je parle sur le fond. On aimerait qu’elle détaille mieux ses lignes de rupture. Principalement avec ce monde la finance qui est en train d’assécher les peuples européens au profit d’actionnaires qui ne se sont jamais autant gavés. Pour quoi faire, d’ailleurs ?

Marine Le Pen bénéficie pour l’instant d’un vote de rejet face à une classe politique exsangue, au bout du rouleau et qui fréquente de plus en plus les prétoires. Son père n’a pas tort de lui rappeler que son fonds de commerce reste l’immigration incontrôlée ou non. Mais peut venir le jour où cela ne sera pas suffisant pour convaincre le peuple français de la pertinence de sa démarche. Autrement dit, il lui faudra dévoiler une vision du monde dans laquelle le plus grand nombre serait susceptible de se reconnaître. Une équation difficile à résoudre dans un monde en pleine mutation et qui ne sait pas lui-même où il va. Enfin, pas tout à fait.

Car l’Amérique entend conserver encore longtemps ses privilèges en maintenant la pression sur l’ordonnancement du monde. Face à elle, la Russie de Poutine pousse ses pions en direction de la Chine et de l’Inde. A eux trois, ils forment l’essentiel de la masse et de la puissance continentale. Et une résistance qui ira, à n’en pas douter, croissante à l’égard de l’Amérique dont les uns comme les autres contestent le monopole.

Comme l’avait bien démontré le géopoliticien allemand Karl Haushofer, puissance maritime et puissance continentale sont faits pour s'opposer. Quid donc de l’Amérique, à terme ? Ce sera le grand débat de ce siècle.

Mais Quid de l’Europe, surtout, premier – ou dernier – maillon de cette masse continentale ? Au jour d’aujourd’hui l’Europe ne pèse pas d’un grand poids dans la mesure où elle est à la remorque de la puissance maritime anglo-saxonne, ce qui est tout de même contraire à sa nature profonde. De sorte que la Chine s’en sert comme réservoir pour écouler ses produits et les chameliers du Golfe y investissent intelligemment leurs pétro-dollars dans les entreprises de toute nature en prévision d’un avenir sans pétrole.

L’Europe est déboussolée alors qu’elle possède de nombreux atouts et non des moindres avec sa matière grise qui nous place souvent en tête de toutes les innovations. Or, face à ce magnifique potentiel ne répond que la médiocrité d’une classe politique tant nationale qu’européenne totalement dévoyée dans les magouilles et autres combines de bas étage fomentées par des lobbies aux ordres du Système. Affaiblir l’Europe, tel est le maître mot des saigneurs anglo-saxons et autres boursicoteurs new yorkais. La seule issue qui nous reste serait de faire enfin de la politique et de retrouver un destin à notre mesure. Mais avec qui ?

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samedi, 20 décembre 2014

Pour Metamag, l'homme de l'année c'est Eric Zemmour

4186375802.jpgMetamag cliquez ici

On peut être d’accord ou pas avec ce que dit Eric Zemmour et la façon dont il s’exprime. Mais pour nous, il est l’homme de l’année à plusieurs titres.

Le premier, c’est parce qu’il rend fous les inquisiteurs de la pensée unique. Un  homme qui est détesté par les politiques corrompus, les médias vendus, les féministes castratrices et les lobbies homosexuels en folie ne peut pas être complètement mauvais.

Le second, c’est parce qu’il rappelle que la liberté d’expression est faite surtout pour ceux qui ne pensent pas comme le régime et son idéologie dominante.

Le troisième, c’est que le succès de son livre «Le  Suicide français »  montre qu’une partie de la population sent qu’on lui cache, par idéologie, la vérité et la gravité des évolutions de la France.

Le quatrième, c’est qu’il nomme les dangers dont celui de l’islamisation- immigration de notre pays et le danger de changement de civilisation.

Et c’est pourquoi cette année se termine sur une polémique Zemmour qui confirme notre choix. Les propos d'Eric Zemmour, qui datent du 30 octobre, ont été récemment rapportés sur son blog par Jean-Luc Mélenchon, l'ancien dirigeant du Parti de gauche….. qui s'en étrangle à retardement tout de même.

Dans cette interview, Eric Zemmour, dont le livre est un best-seller, explique que les musulmans en France sont inassimilables car ils ont "leur propre code civil, le Coran" et  "vivent entre eux, dans les banlieues que les Français ont été contraints de quitter".

Le journaliste emploie alors le mot de déportation, pas Zemmour, mais il répond. «Cela semble irréaliste, mais qui aurait imaginé dans les années 1940 qu'un million de pieds-noirs quitteraient l'Algérie 20 ans plus tard pour revenir en France ? où que, après la guerre, 5 ou 6 millions d'Allemands quitteraient l'Europe centrale où ils vivaient depuis des siècles ?». Il aurait pu multiplier les exemples.

Eric Zemmour décrit un chaos tragique. La guerre civile que Zemmour décrit n'est évidemment pas ce qu'il souhaite, mais ce qu'il voit venir. Il pense que c'est possible. Il est cassandre… mais qui écoute cassandre et pourtant Troie a brulé. Si Priam avait fait rejeter à la mer le cheval des grecs…. L’histoire aurait été tout autre.

Pourquoi prévoir le pire ? Car si on ne le prévoit pas, le pire est toujours sûr. C’est, pour nous le rappeler, que Zemmour est grand !

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vendredi, 12 décembre 2014

Un cache-misère nommé Sarkozy

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Le billet de

Patrick Parment

L’UMP est une valise vide. Certes. L’élection de Nicolas Sarkozy est un cache-misère qui obstrue la guérilla interner que se livrent quadras et candidats officieux à la primaire de 2016. Si François Fillon semble de plus en plus hors jeu, Alain Juppé est persuadé que son heure est enfin venue. Il est non seulement le candidat officieux du Système, tant à Bruxelles qu’à Washington, mais encore le mieux placé pour recueillir les voix désenchantées d’une gauche orpheline pour qui il représente le moindre mal. Ce n’est pas avec lui que Vladimir Poutine trouvera grâce à ses yeux. Bien au contraire. Ce n’est pas un hasard non plus si, au dernier congrès de la CDU, Angela Merkel n’a pas distribué de bon point au président russe.

 Toutefois, c’est sans compter sur le avoir faire de Sarkozy qui a plus d’un tour dans son sac et qui a largement démontré un savoir faire politique qui fait cruellement défaut à Juppé. Juppé est un homme seul avec une poignée de fidèles là où Sarko tisse des réseaux. Nous savons bien que Sarkozy ne veut pas de ces foutus primaires. Raison pour laquelle la bagarre ne fait que commencer. Sarko va laisser les quadras s’entretuer au sein du Barnum UMP. Ca va les occuper. La guerre a d’ailleurs commencé entre Wauquiez et Kosciusko-machin. Bruno Le Maire ne va pas tarder à entrer dans la danse, fort de ses 30% d’électeurs. Largement de quoi amuser Sarkozy qui va faire semblant de jouer les Monsieur Loyal.  Deux ans pour que tout ce petit monde s’entretue avant que Sarko ne sorte la machine à claques et mette tout le monde d’accord. Car, si Sarkozy s’est donné la peine de remettre la main sur le parti, c’est bien parce qu’il sait que sans l’appui d'une puissante machine électorale, il y a peu de chance d‘être élu. Là est l’erreur de Juppé qui manque singulièrement de gnaque . 

Le seul et unique souci de Sarko, ce n’est pas la piétaille UMP, mais bien le Front national qui est la petite bête qui monte inexorablement au sein du désert français. Les prochaines élections de 2015, départementales et régionales, risquent fort de redessiner le paysage politique français si d’aventure le PS disparaît de la scène. Que va faire François Hollande ? Sera-t-il tenté de dissoudre d’Assemblée nationale ?  Autant de questions aujourd’hui sans réponse.

La seule certitude que nous ayons, c’est que les Américains qui ont vassalisé l’Europe, ne veulent pas entendre parler d’un quelconque retournement géopolitique en faveur de la Russie. Washington a rallumé la guerre froide, ce n’est pas pour voir l’Europe lui échapper. C’est bien sur cette question que Sarkozy comme Juppé joueront leur avenir. Et les cocus seront toujours les mêmes : les peuples européens. Pour combien de temps encore ?

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vendredi, 03 octobre 2014

Libérons le travail !

332434833.jpgLe billet de

Patrick Parment

Ce qui achève de nous convaincre de l’incompétence des socialistes - et qui en font des gens dangereux -, c’est leur incapacité à imaginer des solutions qui permettraient de reprendre confiance dans ce pays dont nul ne doute qu’il est plein de ressources.

Laissons nos grandes idées de réformes antilibérales de côté et raisonnons dans le cadre de ce qui constitue notre quotidien.

Aujourd’hui, les socialistes font comme tous les gouvernants précédents où pour faire d’hypothétiques économies on augmente les taxes, les impôts, on rogne sur la Sécu, les dotations aux collectivités, on cartonne les familles, on réduit les budgets des ministères, on augmente l’essence, les timbres, les billets de train, etc. Au final, on fait comme d’habitude, on pressure les classes moyennes, unique vache à lait des pays industrialisés.

Sauf qu’avec la crise, la donne a entièrement changé. Elle explique l’état de sidération des socialistes qui ne savent plus quelle porte ouvrir et quelle porte fermer. Hollande est désormais noyé dans une fonction qui le dépasse et Manuel Valls est noyé dans un quotidien où il lui faut colmater les brèches qui s’ouvrent de partout. Il est tellement dans l’urgence qu’il en devient inopérant – a-t-il d’ailleurs été opérant ? - et obsessionnel. Pour lui aussi, le costume est trop grand.

On nous serine que la France est un pays difficile à réformer, mais aujourd’hui, les Français ont bien conscience que le temps des réformes est largement venu et qu’on ne peut plus vivre sur les acquis de 1945 à l’époque où la CGT et les communistes faisaient la loi.

Aujourd’hui, les seules forces conservatrices de ce pays, et dans le mauvais sens du terme, ce sont les fonctionnaires qui ne veulent pas que l’on touche à leurs sacro-saints avantages : fonction publique, EDF, SNCF et quelques autres comme les pilotes d’Air France. Autant de secteurs où ces privilégiés ont la possibilité d’emmerder à loisir l’immense majorité des travailleurs du secteur privé qui n’en ont rien à foutre des syndicats.

Nous avons un Etat jacobin et centralisateur et une administration totalitaire qui surveille chaque fait et geste des citoyens. Difficile de pisser de travers. Ce qui n’empêche nullement, par ailleurs, le laxisme en matière d’aides à l’immigration et les nombreuses arnaques à la Sécu, aux allocs, j’en passe et des meilleurs. On vit désormais dans un monde d'arnaques privées comme publiques.

On dispose d’un stock de députés qui sont des bras cassés et qui nous pondent des lois dont une partie d’entre elles ne servent à rien vu qu’elles sont de circonstance et l’autre qui servent surtout à multiplier les obstacles.

On dispose d’un code du travail qui fait 1 300 pages et dans lequel les employeurs ne se retrouvent plus, pas plus d’ailleurs que les juristes concernés. Le monde du travail est perclus de normes et de réglementations qui sont autant de freins à l’initiative et à l’activité en général. Sans oublier Bruxelles qui en rajoute une louche dans la confusion. On aboutit à ce que Michel Crozier dénommait, il y a quarante ans déjà, une société bloquée.

Voici par quoi il faudrait commencer : desserrer les étaux qui étouffent le monde du travail. On a depuis des lustres un ministère de la réforme administrative qui ne réforme rien du tout et un Etat qui se complait à multiplier les comités Théodule.

Il n’est donc pas nécessaire d’aller bien loin pour procéder à des réformes de bon sens qui soulageraient grandement ce monde du travail après lequel tout le monde court.

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lundi, 29 septembre 2014

Bon anniversaire Brigitte

2624516743.jpgLe billet de Patrick Parment

Cessons deux minutes dʼêtre sérieux et soyons futiles. Renvoyons les socialos-umpéistes dans les eaux fangeuses où se roule comme des porcs tout ce petit personnel qui sous Louis XIV nʼaurait tout juste été bon qu’à porter les sceaux dans les couloirs de Versailles pour que nous pissions en paix.

Non, l’événement du jour, c’est l’anniversaire de Brigitte Bardot. Quatre-vingt balais au compteur et une pugnacité jamais démentie. Non seulement la dame pense – et plutôt bien – mais encore elle pense tout haut ce que l’ensemble des Gaulois tait en général. Par lâcheté ? Allez savoir. Elle l’écrit même, ce qui lui vaut quelques ennuis avec la justice. Mais elle s’en fout ! Bon, d’accord, de temps en temps, avec ses animaux, elle nous gonfle, mais j’ai pris le parti depuis longtemps de tout lui pardonner. Il n’y a qu’une Bardot et... des millions de ploucs. Il faut tout pardonner à BB parce que les hommes de ma génération se sont quand même bien astiqués le poireau en fantasmant sur son corps de rêve. Elle a vraiment incarné la beauté dans ce qu’elle a de plus violent et de plus bestial.

BB, c’est tout de même autre chose que toutes ces pétasses qui se trémoussent dans des films sans intérêt tournés en général par des imbéciles, la fesse triste et le sein pendant... quand il y en a. Je parle, bien sûr, du cinéma français (Anémone et sa tête d’autruche, Casta, sa niaiserie et ses dents de travers ! pour ne citer qu’elles). Toutes ces petites connes n’inspirent aux foules qu’un sentiment de pitié, pas même une érection.

Tandis que Bardot, on se précipitait, et on aurait même payé pour remplacer Jean Gabin dans je ne sais quel navet ! Sortez vos DVD et regardez Babette s’en va en guerre, vous m’en direz des nouvelles. Bardot, c’est de la gonzesse, de la vraie, comme on les aime. Gainsbourg, qui était loin d’être un sot et qui avait du talent, ne s’y était pas trompé. Il était tombé dans le panneau, avant d’épouser sa planche à pain, et lui avait concocté des chansons qui prouvaient qu’il était soudain passé de la bandaison ordinaire au priapisme incontrôlé.

Bardot chantant, c’est tout d’un coup le technicolor qui jaillit dans votre vie, au risque de coller une torgnolle à votre bourgeoise dès fois qu’elle aurait l’audace de vous faire une crise de jalousie. Et puis Bardot, c’est le symbole d’une France qu’on a aimé, presque insouciante, avec ses clochers et ses curés en soutane, ses facteurs à vélo, ses gardes- champêtres roulant le tambour. Tout ça n’est pas de la nostalgie mais des images que nous renvoie Brigitte Bardot qui incarna une certaine image de la beauté française.

Bon anniversaire, Madame.

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lundi, 22 septembre 2014

L’avenir de l’homme, c’est l’artisan

Le billet de Patrick Parment

horloger.jpgLe gouvernement vient de faire un petit pas en avant sur l’apprentissage après avoir fait deux pas en arrière au début de l’année en coupant pour 550 millions € d’aides aux entreprises. Résultat des courses, les entrées en apprentissage ont chuté de 12 % après avoir déjà baissé de 8 % en 2013. Or, l’apprentissage cela concerne pour beaucoup un secteur essentiel à la vie économique de ce pays : les artisans. Artisanat et apprentissage marchent de concert. De surcroît, les artisans ne sont pas affiliés au Medef mais ne disposent pas d’un syndicat efficace à l’image de la Fnsea pour les agriculteurs. A cela, une raison majeure : le gouvernement ne veut pas avoir sur le dos la « première entreprise de France ». Il y a bien l’UPA (Union professionnelle des artisans) me direz-vous, mais en dehors des petits fours et des médailles, on ne sait trop à quoi elle sert.

Or, il se trouve que les artisans constituent bel et bien le premier gisement d‘emplois en France, non reconnu, semble-t-il, par les technocrates qui nous gouvernent pour des raisons qui nous échappent mais qui tiennent vraisemblablement au caractère farouchement indépendant, voire un tantinet anarchiste, de ce petit monde.

Il n’est pas sans intérêt de rappeler quelques évidences. La stupidité d’un Jean-Pierre Chevènement qui a décidé que 80 % d’une classe d’âge obtiendrait le baccalauréat. L’éducation nationale, qui n’était déjà pas au meilleur de sa forme – et ne l’est toujours pas – a achevé de totalement déraper. Car, à nous reporter sur les décennies précédentes, on s’aperçoit que seuls 20 à 25 % d’une classe d’âge est en mesure de faire des études longues. Or, ce chiffre n’a jamais varié. Si l’éducation nationale se glorifie d’un taux élevé de réussite au bac, une forte majorité des potaches (80%) se retrouvent à l’ANPE dans les deux années qui suivent leur première année de fac. Sans aucune qualification évidemment. Ils viennent grossir le lot de ces élèves, de plus en plus nombreux, qui quittent le navire en classe de seconde.

Nos élites n’ont, semble-t-il, pas vraiment pris en compte l’ampleur de cette catastrophe. Voici trop longtemps que dans ce pays on a déprécié le travail manuel. Or, ô paradoxe, on dispose de la plus grande variété d’artisans au monde, dûment répertoriés par métier. Et les artisans sont demandeurs de main d’œuvre car soucieux de transmettre avant tout un magnifique savoir-faire. Enfin, le taux de chômage des artisans et des commerçants est de 4,1%. L'un des plus faibles.

Il faut protéger nos artisans, car ce sont eux qui ont fait la France. Que serait Versailles sans eux ? Que serait la haute couture sans ces petites mains qui s’affairent sur le tissu ? Que seraient nos architectes sans ces mains qui manient la pelle et la truelle, le compas et le marteau ? Rien ! Faut-il rappeler que si Denis Papin (1647-1712) a eu l’idée de la force motrice de la vapeur d’eau, c’est l’Anglais James Watt (1736-1819) qui nous a fait entrer dans le monde industriel avec sa machine à vapeur. Or, Watt n’était ni savant, ni érudit mais un modeste ouvrier pragmatique.

 Et ce n'est pas l’informatique qui va changer les choses car on aura toujours besoin d’un plombier, d’un serrurier, d’un cuisinier, etc. Il nous faudra toujours un Compagnon du devoir pour porter l’excellence de la main au niveau de l’esprit. Car la main et l’esprit marchent de concert, là où l’énarque n’a pour unique béquille que sa mémoire. Pour son intelligence, faut voir.

 Si les rapports de l’éducation nationale et le monde du travail sont à revoir, il est un obstacle à l’apprentissage : la fiscalité. Pour les petites entreprises – et pas les grandes – la fiscalité est confiscatoire et pénalisante. Sans oublier les banquiers qui refusent souvent d’aider ces galeux de PME.

Il faut ajouter aussi le poids des réglementations et des normes qui, quand elles ne sortent pas d’un ministère arrivent tout droit de Bruxelles. Ce pays souffre d’un excès de réglementations et d’un code du travail qui s’enrichit d’année en année (il fait plus de 1000 pages). Personne n’y comprend plus rien et l’artisan est pris dans cet étau de paperasses où l’Etat lui demande de faire son travail en lieu et place de ses fonctionnaires.

Enfin, défendre l’artisanat est aussi et surtout, dirai-je, un combat culturel. Tous ces savoirs viennent de la nuit des temps, ils se transmettent de génération en génération et s’enrichissent des outils de la modernité. Car l’artisan n’est pas l’ennemi de la technique quand elle le sert. Bien au contraire. L’artisanat est un corps vivant où naissent et meurent des métiers quand ceux-ci n’ont plus de débouché économique.

Enfin, aux côtés de ces artisans qui facilitent – voire rendent possible – notre vie quotidienne, se tient une autre catégorie, celle des artisans d’art. Ici, nous sommes au royaume de l’exceptionnel, de ceux qui viennent nourrir les grands du luxe (Hermès, LVMH, etc.), de la haute couture, de la haute gastronomie, de la joaillerie, etc. Certes, il y a de beaux artisans de par le monde, mais les artisans français sont les plus courus. Ils sont issus des mêmes filières, ont suivi le même cursus que leurs confrères mais, de par leur qualité, ont chois la voie de l’excellence. La liste est longue des ébénistes du Roi Soleil  aux tailleurs de pierre, aux maîtres verriers, horlogers, que sais-je encore, qui ont doté la France d’un patrimoine exceptionnel et qu’on nous envie.

Remettre la France sur pied, libérer les énergies, c’est possible. Encore faut-il savoir ce que l’on veut et faire les bons choix. Il faut une vision, non pas politique, mais culturelle de ce pays aux richesses immenses et aux ressources existantes. Il nous faut simplement une classe politique qui ne pense pas uniquement en terme de casse-croûte et à vivre peinarde à l’ombre du contribuable que l’on saigne et des lois qu'on promulguent dans la hâte.

14:05 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |