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dimanche, 29 décembre 2019

En guise de bonne année...

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Le billet de Patrick Parment

 Tous les journaux en attestent, preuve qu’il doit y avoir un fond de vérité : Emmanuel Macron est de plus en plus seul dans l’exercice du pouvoir et donc déconnecté des réalités. Un de ses interlocuteurs privilégié, nous apprend Le Parisien, en fait foi : « Je n’appelle plus ? Ca ne sert à rien, c’est même contre productif. Il n’écoute personne ». Ce n’est pas la première fois que la presse note que sous la Vème République, le pouvoir isole totalement le président qui est de moins en moins en contact avec les réalités au fur et à mesure que le temps de son mandat s’écoule.  Tous en ont fait l’expérience de Giscard à Macron. C’est dire s’il y a un problème, car la tâche première d’un président c’est justement de répondre aux attentes des gouvernés, à savoir le peuple.

Une fois de plus se vérifie l’axiome maurrassien de la dichotomie entre le pays légal et le pays réel. La Vème République est, dans le genre, un cas de figure. L’unique exception à cette règle est Georges Pompidou qui, malade, a laissé Michel Jobert prendre la direction des opérations. Avec bonheur.

Le projet de réforme des retraites est un bon exemple de cécité. Même  les économistes version Madame Soleil – Attali, Cohen, Piketty, etc – et les intellectuels des cavernes qui le soutiennent chantent en chœur que cette réforme n’a pas été préparée. Normal que ça coince. Mais à cela une raison majeure : Macron, hormis les riches du capitalisme financier à qui il a fait de nombreux cadeaux fiscaux, ne sait pas à qui il s’adresse. Le peuple français, notion très opaque à ses yeux, il ne le connaît pas.

D’ailleurs, parlons-en du peuple français. De quoi s’agit-il ? Au sortir de mes lectures de Christophe Guilluy 1, de Jérôme Fourquet 2, Jean-Claude Michéa3 et de quelques autres, ce que l’on ose appeler le peuple français est plutôt une mosaïque. Trois France cohabitent : celle des riches, celle des classes moyennes et celle des immigrés. Il est bien évident que le peuple français réside à 99% dans ces classes moyennes laborieuses, face à cette classe des riches sans intérêt car sans autre ambition que celle de faire du fric – les Arnault, Pinault et consorts – ce qui n’empêche pas certains d’entre eux d’être lucides pour la bonne raison qu’ils savent à qui ils doivent leur bonne fortune.

Concernant les immigrés, on se gardera bien de les mettre tous dans le même panier. Une grande majorité d’en eux apprécie de vivre en paix dans un pays de droit, même s’ils subissent les assauts d’un islamisme conquérant. Parmi eux, beaucoup travaillent et cotisent à la sécu. Cette frange de l’immigration ne demande qu’à s’intégrer et s’intègre en quittant les ghettos des banlieues des grandes villes. Mais une grande majorité d’entre eux sont sans travail, pour la bonne raison qu’il n’y en a pas – en raison aussi de leur manque de qualification – et cèdent donc aux sirènes de l’islamisme quand ce n’est pas aux trafics divers et variés. Faute de courage, notre classe politique n’a jamais abordé de front les problèmes que pose l’immigration, régulière ou pas. Merci messieurs.

Enfin, il y a le peuple français, le seul, le vrai, celui dont les lignées se perdent dans la nuit des temps. Sans oublier une frange d’immigrés européens récente – Polonais, Italiens, Espagnols, etc. – qui sont venus chercher du travail, en ont trouvé et ont fondé des familles qui au fil du temps sont devenus parfaitement « franchouillardes ». Cette France-là est encore majoritaire, malgré les dix millions d’allogènes extra-européens. Cette France-là, c’est bien celle des Gilets jaunes, celle qu’ignorent superbement Macron et l’ensemble de la classe politique, de droite comme de gauche. Droite dite républicaine et toute la gauche – PCF inclus – ont perdu tout contact avec le peuple et le monde ouvrier jusqu’aux syndicats dépassés par une base qui se radicalise. Et, c’est ce monde ouvrier, cette France du travail qui s’abstient de voter tant elle en a ras-le-bol de l’inanité de la classe politique et de ses promesses non tenues. Ras-le-bol de se faire enfumer.

Or, l’une des grandes responsables de cette situation, c’est la Constitution de cette Vème République, taillée sur mesure pour un général rancunier.  Son unique héritage, c’est bien ce foutoir qu’instaure une telle Constitution qui, amendée et rafistolée au fil du temps, demeure une parfaite épure d’irresponsabilité en concentrant le pouvoir entre les mains d’un seul homme. On voit ce que cela donne !

On n’est pas sorti du marasme et on n’en sortira pas, à mon avis, dans la quiétude et l’intelligence. En attendant, force est d’admettre qu’il n’y a personne à l’horizon pour nous sortir du pétrin. Faute de mieux, et pour manifester leur mauvaise humeur, de nombreux Français s’en remettent au Rassemblement national – premier parti de France -  dont la fille n’est malheureusement pas à la hauteur du père. Qu’elle a zigouillé. Mais, ça, les Français le savent. Nous aussi, et c’est bien là notre drame.

Une phrase d’Henry de Montherlant dans Le 13ème César, résume bien la situation dans laquelle nous sommes. Parlant de la mort de Caton, il écrit : « Il regarde à droite, il regarde à gauche, il regarde en haut, il regarde en bas et il ne voit que l’horreur. C’est le drame d’un peuple à un moment donné, il n’y a personne. »

Bonne année quand même.

(*) 1 – Le crépuscule de la France d’en hautNo Society, Flammarion 2016 et 2018

2- L’archipel français, Le Seuil

3- Notre ennemi, le capital et Le loup dans la bergerie, Flammarion 2016 et 2018

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vendredi, 20 décembre 2019

Vive la gréve !

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Le billet de Patrick Parment

 Une fois de plus on se trimbale un gouvernement de branquignols. Malgré la tonne de crânes d’œufs qui s’entassent les uns sur les autres, ils sont incapables de nous pondre une retraite susceptible de satisfaire le plus grand nombre. Et pour cause.

Je vois trois obstacles majeurs à l'élaboration d'un régime de retraite convenable qui n’incitent guère à l’optimisme : le déficit démographique du Gaulois et de ses potes européens Blancs dolichocéphales ; la désindustrialisation  alors que l’Europe a toujours été le moteur des découvertes dans tous les domaines et que si le monde est ce qu’il est – en bien comme en mal – il nous le doit bien ; l’immigration enfin et tout ce lumpenprolétariat qu’il faudra bien sponsorisé et dont la majorité n’a jamais cotisé un kopek à la Sécu. Autrement dit, nous sommes en train de poser pour nos enfants les germes d’une inévitable guerre civile. `

En attendant, en cette fin décembre, nos bouglionesques syndicats nous offrent une bien belle grève, bien dodue comme on les aime. C’est-à-dire de celles qui produisent de l’emmerdement maximum dans le quotidien des Français. J'ai une pensée émue pour nos braves fonctionnaires de la SNCF et de la RAPT dont la vie est un calvaire permanent et un chemin de croix digne de l’enfer. Mais merci messieurs, car il y aura moins de ripailles, de grandes et grosses bouffes sponsorisées par Carrefour & C° qui en profitent pour nous fourguer leurs saloperies chimiquement pures et donc moins de gugusses repus aux urgences.

Merci aussi pour ces économies d’énergie qui vont ravir Bruno Le Maire et son pote à l’industrie. Merci aussi, ô grévistes, pour obliger nos concitoyens à pédaler comme des dingues sur des vélos de fortune car c’est excellent pour la santé nous disent les cardiologues.

Une grève, ça nous rappelle forcément ces jours les plus sombres de notre histoire où les Français pétaient la santé faute de bonne bouffe à tel point que l’on ne compte plus les centenaires. Le dernier poilu vient de mourir, il a survécu à deux Guerres Mondiales.  

Merci, grévistes, pour cette cure d’amaigrissement forcée. Votre portefeuille s’amenuise mais notre santé grandit. Merci ! Merci aussi, car grâce à vous et par l’intermédiaire d’une télévision aux programmes de fête aussi merdiques que d’habitude, papa va grimper sur maman et nous faire de beaux enfants qui paieront nos retraites.

La seule chose que je regrette, c’est que nos féministes de service n’aient pas encore réussi à imposer cette noble figure de nos mythologies enfantines : la mère Noël.

Allez, bonne grève…

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jeudi, 12 décembre 2019

Retraite... quelle retraite ?

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Le billet de Patrick Parment

Je ne suis pas du tout un spécialiste des retraites, un bazar bien trop compliqué pour mon entendement. Toutefois, une fois n’est pas coutume, on est d’accord avec Philippe Martinez, le patron de la CGT, qui constate que l’on a un bon système de retraite et qu’il suffisait, tout simplement, de l’aménager.  D’autant qu’il s’est montré favorable à la suppression des régimes spéciaux, ne mettant l’accent que sur la pénibilité de certains emplois à protéger. Bref, dixit Martinez, on était prêt à négocier.

Au lieu de cela, Macron et son sicaire Edouard Philippe ont voulu nous faire avaler la couleuvre d’une retraite pour tous par points. Point déterminé par les syndicats et le Parlement. Autrement dit, comme le note justement Martinez, le point sera fluctuant au gré de la bonne santé des finances publiques. C’est exactement ce qui se passe en Suède qui a opté pour un système à points depuis des décennies et qui s’en réjouit de moins en moins.

Tout cela ne serait qu’un simple et banal frichti national si ne s’en mêlait une situation économique et sociale peu brillante. L’Europe souffre d’un vieillissement général de sa population qui compromet sérieusement son avenir. Et ce n’est pas l’immigration, comme nombre d’imbéciles le pensent, qui va stopper cette hémorragie des berceaux. D’autant que cette immigration coûte chère à l’Europe et à la France en particulier vu notre laxisme en matière d’aides sociales. Or, sur cette question, c’est le silence total aussi bien de la part de Philippe que de Martinez et ses potes syndiqués.

Enfin, cette histoire de retraite nous fait sourire pour la bonne raison que les grosses boîtes, mais pas que, foutent à la porte les quinquagénaires parce qu’ils coûtent trop chers et que ceux qui se retrouvent sur le pavé des rues sont alors pris en charge par l’Etat, c’est-à-dire le contribuable. Scandaleux.

A tous ces fardeaux s’ajoute évidemment la surréaliste politique des tocards de Bruxelles abonnés à ce libéralisme débile qui est en train de nous ruiner. Alors l’âge de la retraite, on s’en bat les c… et tous à la manif le 17 décembre prochain.

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dimanche, 01 décembre 2019

Pourquoi Jean-Paul Delevoye a tort

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Le billet de Patrick Parment

Alors médiateur de la République (2004-2011), Jean-Paul Delevoye avait commis en 2009 un rapport qui dressait un constat lucide de la société française. Il en dénonçait déjà les fractures anticipant en cela le mouvement des Gilets jaunes. Les politiques d’alors avaient fait la sourde oreille tout en louant la qualité du travail.

Issu des rangs du RPR, ce directeur de sociétés agroalimentaires, va basculer en politique, s’inscrivant dans ce que certains appellent le gaullisme social. Maire de Bapaume (Pas-de-Calais), il va effectuer le cursus obligé du parfait élu : conseiller général, maire, député, président de l’Association des maires de France, sénateur et enfin ministre de Jacques Chirac qui a largement contribué à son ascension. En 2004 son destin va basculer en devenant médiateur de la République, se libérant de ses attaches UMP pour rejoindre Emmanuel Macron. Il faut bien dire que la droite qui se réclame de De Gaule, se barre en sucette sur fond de massacres organisés. C’est la Saint-Barthélémy tous les jours rue de Vaugirard avec au programme Copé, Sarko, Fillon pour finir en Wauquiez, j’en passe et des meilleurs. Delevoye va faire son trou chez Macron qui nomme ce spécialiste du social à la tête de la réforme des retraites.

En bon libéral qu’il est et selon une implacable logique comptable, il balance soudain qu’il faudra « 50 millions de population étrangère en Europe en 2050 » pour assurer l’avenir de nos retraites. Il a mathématiquement raison mais culturellement tort. La fausse droite monte au créneau selon une pure logique politicarde vu que c’est Chirac qui a ouvert le robinet de l’immigration. Que cette droite vérolée n’a eu de cesse de condamner Jean-Marie Le Pen pour avoir justement dénoncé très tôt les dangers de l’immigration et avec lui une large majorité de Français. La classe politique, dans son ensemble, se voile la face, baisse son froc et joue même les collabos tant elle est morte de trouille. C’est l’une des raisons pour laquelle le Front national n’a jamais baissé mais au contraire constamment progressé aux élections. Sans faire bouger d’un cil, les racailles cornaqués franc-macs Chirac, Juppé et autres imbéciles de gauche du même acabit.

Qu’on le veuille ou non, il y a en effet de moins en moins d’actifs dans notre pays et en Europe et de plus en plus de retraités. Fatalement, il arrive un moment où ça coince dans les finances de l’Etat, surtout quand ses énarques n’ont cessé de détruire depuis des décennies nos emplois industriels. L’idée de faire appel à une main d’œuvre étrangère est donc la solution de gens qui n’en ont pas. Il y a en France près de 10 millions d’immigrés et, jusqu’à preuve du contraire, ils n’alimentent pas les caisses de la Sécu ni celle des retraites suffisamment pour rétablir l’équilibre des comptes. Bien au contraire, l’argent qu’investissent les gouvernements successifs dans l’immigration sous forme d’aides sociales diverses, obèrent d’autant les finances de cette France gauloise qui bosse et qui en a marre comme l’attestent les Gilets jaunes. Sans oublier ce patronat irresponsable qui réclame son lot d’esclaves migrants payés avec un lance-pierre. Manière de faire pression sur les syndicats et surtout l’emploi, donc le gouvernement.

Des emplois qualifiés, les immigrés, dans leur immense majorité, sont incapables de les assumer. Parce que ce n’est pas leur culture et que la religion islamique, de surcroît, se révèle incapacitante dans nos sociétés. Il serait souhaitable d’ailleurs que les analyses et autres statistiques du monde du travail se penchent sur ses composantes ethniques. On aurait des surprises. Les faits  révèlent que de nombreux patrons ne veulent pas entendre parler d’immigrés dans leurs entreprises. Pas ceux dont les emplois sont peu qualifiés comme dans le BTP ou la restauration. On a constaté récemment qu’au sein même de la police, l’islam posait problème comme dans le monde hospitalier d’ailleurs. Ce n’est pas la race qui fait la différence, c’est bien la culture. Il n’est que de constater la réussite des Japonais, des Chinois et des Indiens dans le domaine scientifique notamment pour s’en convaincre.

Pour toutes ces raisons – et bien d’autres - qui ne relèvent pas d’un odieux colonialisme ou d’une atteinte aux droits de l’homme, mais bien de la culture, monsieur Delevoye ne dit rien. Culturellement parlant, sa déclaration est un non-sens. Si elle devait avoir du sens, cela voudrait dire que les Européens ont perdu l’essence même de ce qu’ils ont d’unique : leur âme.

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lundi, 25 novembre 2019

Drôle de drame

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Le billet de Patrick Parment

Le paysage politique n’a guère évolué depuis qu’Emmanuel Macron l’a explosé aux dernières présidentielles. A gauche comme à droite, on compte les morts. A gauche, les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon avaient fait une belle percée avant de quasiment disparaître des écrans depuis qu’il a décidé de se faire rare. Les Verts s’étaient mis à espérer au lendemain de leur bonne prestation aux européennes. Mais ces élections sont un piège et Yannick Jadot peine à figurer comme figure de proue de ce courant disparate. A gauche toujours, Olivier Faure ne représente plus grand-chose. Et Raphaël Glucksmann encore moins.

A droite, Christian Jacob, besogneux laboureur, a repris les rênes d’un parti où il ne fait pas, semble-t-il, l’unanimité. Mais, bon an mal an, tous se sont rallié à son panache blanc. D’autant que l’homme ne nourrit pas d’ambition extravagante. De ce marigot, un homme sort du lot, François Baroin, authentique politicard dans sa version la plus éculée et franc-maçonne. En digne héritier d’un Chirac qui a fait sa carrière, cette parfaite nullité intellectuelle manque d’envergure. Masquant une ambition présidentielle, il n’en a pas moins déclaré que si Macron « faisait le job », il ne se présenterait pas contre lui. Courageux le mec ! Quant au grassouillet Gérard Larcher, patron des sénateurs, il clame sur tous les toits, dans la série Sœur Anne ne vois-tu rien venir ?, qu’il refuse le duel à venir Macron/Le Pen. Sauf qu’en l’état actuel des choses, c’est le scenario le plus probable.

Le drame, dans cette histoire, pour les nationaux que nous sommes, c’est que nous avons bien conscience que Marine Le Pen ne franchira jamais les grilles de l’Elysée. Car, outre la personnalité ambiguë de la dame, qui n’a pas, loin s’en faut, l’armature intellectuelle du père, le parti est aux mains de médiocres et d’incapables – à quelques exceptions près, soyons juste -, et s’est entourée d’un lobby gay qui fait la pluie et le beau temps. Faute d’une équipe et d’un programme solidement charpentés – les Français ne sont pas dupes – elle n’a aucune chance. Le Rassemblement national, à l’image du parti communiste hier, est un « gueuloir » et l’instrument par lequel les Français manifestent leur rejet d’une classe politique qui les berlure depuis des décennies.

La déception est grande concernant ce Président qui a vite révélé ses choix, très libéraux, et favorisé les plus riches au détriment d’une classe moyenne qu’il paupérise. Aussi, les Français, comme cela est en train de se faire, vont se saisir de la rue pour réguler les décisions politiques qui ne leur conviennent pas. C’est la rue, à l’image des Gilets jaunes, qui risque désormais de dicter la politique de ce pays, comme ce sera le cas le 5 décembre prochain. D’en connaître l’ampleur sera révélateur et décidera de la grandeur ou de la décadence du camarade Macron. On s’acheminerait alors vers une forme originale de démocratie directe.

Toujours est-il que cette politique de la rue a bien fonctionné. Depuis novembre 2018, Macron a beaucoup cédé, idem de son Premier ministre. Ils ont lâché du lest en ordre dispersé, ce qui tend à prouver que Macron et son gouvernement naviguent à vue. Confirmation avec la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, incapable de proposer une réforme des hôpitaux cohérente. Si l’on peut considérer que les cheminots défendent des intérêts corporatistes concernant leur retraite, il n’en reste pas moins vrai que les gouvernements successifs ont fort maltraité cette institution. Notamment en privilégiant le transport routier et donc la facture pétrolière. Faute d’une politique musclée et fatalement répressive en matière d’immigration, c’est au tour des policiers et des pompiers de descendre dans la rue. Et que dire de la justice !

Quant au mouvement des Gilets jaunes, expression d’un mal sociétal profond, nos gouvernants, aveugles, n’ont rien vu venir. Hier encore, c’était le rôle des préfets que de prendre la température. Quand bien même n’ont-ils rien vu venir en 1968. Aujourd’hui, les Gilets jaunes traduisent une archipellisation de la société française : le désarroi d’une d’une classe moyenne largement majoritaire et composée essentiellement de Français de souche –  ou France des terroirs -, incarnée par les Gilets jaunes ; une France qui jouit des profits de la mondialisation – la France urbaine - et enfin une France immigrée vivant en marge et qui fout la trouille à une classe politique qui n’a pas le courage d’affronter la réalité. La réalité étant que l’immigration a gangrené toutes les strates de la société française et brouillé tous ses repères traditionnels : travail, famille, patrie.

Ce que l’on nomme comme étant du populisme n’est jamais que la réponse d’un peuple (et des peuples) face aux travers d’un libéralisme mondialisé – qui récuse toute idée identitaire -, et d’une économie financiarisée qui confond la Bourse avec le loto. Pour toutes ces raisons, la classe politique va se retrouver face à une contestation permanente, au diktat de la rue. Tout cela, on en conviendra, ne constitue pas une politique pour la bonne raison que celle-ci a disparu.  

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mercredi, 13 novembre 2019

Démocratie, mon amour… contrarié

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Le billet de Patrick Parment

A l’heure même où l’on fête les trente ans de la chute du mur de Berlin, il n’est venu à  l’idée de personne de savoir pourquoi nous sommes passés dans ce même espace/temps d’un régime démocratique – où, soi-disant, le peuple est roi -, à une ploutocratie. Aujourd’hui le pouvoir est entre les mains d’une caste de techniciens – sans âme ni conscience – pour la raison majeure, nous semble-t-il, que gouverner revient essentiellement à gérer les « emmerdements »  socio-économiques des désordres quotidiens.

Emmanuel Macron en est le parfait l’exemple. Il est incapable de nous donner une vision de notre société et de son avenir mais, pieds et mains dans l’auge, doit faire face à une grogne sociale qui touche toutes les strates de la société : police, justice, santé, éducation, transport, etc. C’est que notre pays subit les affres de la société de consommation et d’un capitalisme financier étendue à la terre entière.

Capitalisme qui conduit les Etats non pas à gérer le bonheur des peuples mais plus sûrement les dettes qu’ils cumulent. Cette spirale du fou est devenue incontrôlable car elle repose sur un mythique taux de croissance qui consiste à épuiser en accéléré les ressources de la planète au mépris de ses écosystèmes. Le breuvage capitaliste et les ravages écologiques mettent tout simplement la survie de l’espèce en danger.

Politiquement, cela se traduit par une opposition de plus en plus marquée entre les tenants du mondialisme – c’est-à-dire tous ceux qui profitent du système actuel – et les populistes qui en font les frais. Il apparaît, non moins sûrement, qu’à ce rythme-là, la démocratie risque fort de n’être plus qu’un lointain souvenir. Mais nul ne sait quelle forme prendra ou pendront les régimes à venir. Le désordre est partout sauf dans les Etats qui se sont construits un modèle de gouvernance démocratique en apparence mais autoritaire dans son exécution. Comme c’est le cas en Chine et en Russie. Des exemples que les Européens feraient bien  de méditer.

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dimanche, 03 novembre 2019

L’immigration, source majeure de nos maux

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Le billet de Patrick Parment

Le climat est morose et le bateau prend l’eau de toute part. Le gouvernement s’est engagé dans un train de réformes qui irrite tout le monde et plus encore cette France périphérique des Gilets jaunes et des classes moyennes. Partout souffle un vent de révolte : chez les pompiers, dans la police, à l’hôpital, dans l’enseignement, dans la justice, etc. La seule réforme des retraites qui mobilise la SNCF le 5 décembre prochain risque fort de cristalliser tous les mécontentements. Quand bien même les syndicats ne représentent-ils plus le monde des travailleurs, le patron de la CFDT, Laurent Berger, le confirme, les fractures territoriales et sociales sont loin d’être réduites.

Nul besoin d’être grand clerc pour en connaître la raison majeure : l’immigration qu’elle soit clandestine ou pas.

Si les gouvernements de gauche comme de droite s’étaient employés à la juguler et à contenir l’islam nous n’en serions pas là aujourd’hui. C’est que l’immigration impacte tous les secteurs de la société, économiquement d’une part et, plus grave encore, culturellement. Le gouvernement doit faire face à un marché du travail très étroit quand par ailleurs il s’est largement employé à désindustrialiser notre pays et à créer du chômage. Dernier exemple en date, la vente d’Alstom à l’américain General Electric sur les conseils d’une certaine énarque Clara Gaymard, vendu aux Américains depuis belle lurette et de son irresponsable patron d’alors, un certain Patrick Kron. En cause également, un certain patronat français toujours à l’affût d’une main d’œuvre bon marché histoire de faire la nique aux revendications syndicales. 

Bref, à tous les échelons de la société française on bute sur les effets pervers d’une immigration largement incontrôlée, malgré quelques efforts ridicules (15 794 soi-disant reconduites à la frontière en métropole). Il est donc urgent de repenser nos politiques migratoires et d’arrêter en urgence outre le regroupement familial, d’octroyer la nationalité française ou d’accorder le droit d’asile. D’autant que l’on sait très bien que ceux qui se le voit refuser demeure en France malgré tout.

Mais il y a surtout urgence culturellement. Car les Français – pas nos pseudo élites gaucho-bobos aussi imbéciles qu’aveugles mais acharnées à défendre leur casse-croûte -, ont le sentiment largement partagé qu’ils n’habitent plus leur propre pays. A cela une raison majeure, la déliquescence de notre système éducatif, la veulerie de notre classe politique agenouillée devant le Veau d’Or des droits de l’homme, le laxisme de certains juges, la trouille de passer pour raciste et la soumission au libéralisme anglo-saxon. Paradoxalement, ce sont les pays de l’ex-Europe de l’Est – sans compter la Russie -, qui nous donnent l’exemple par la défense acharnée de leur identité. D’où les conflits avec cette galéjade qu’est l’Union européenne. Un traitement à la paille de fer s’impose. Mais y-a-t-il encore sur ce continent un homme capable de porter les espérances des peuples européens ?

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lundi, 07 octobre 2019

L’Etat gangrené par l’islamisme radical

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Le billet de Patrick Parment

C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. L’assassinat de quatre fonctionnaires de police au sein même de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) par l’un des leurs, au nom d’un islamisme radical, dépasse, sans l’absoudre, l’incompétence du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Car c’est tout notre système  sécuritaire et son fonctionnement qui est en cause. Concernant le ministre de l’Intérieur – dont ce n’est pas la première bourde -, le fait qu’il ait été mal informé de la part de ses servies démontre qu’il ne tient pas sa boutique. N’a-t-il pas commencé par nous dire  que cet attentat n’avait rien d’islamique ! Sauf qu’on a fini par s’apercevoir que le roi était nu.

L’auteur de cet attentat – quatre personnes tuées avec un couteau qui n’était pas en céramique comme avancé -, est un Martiniquais de 45 ans, marié à une Marocaine et converti depuis de nombreuses années à l’islam. L’homme et la femme étant par ailleurs tous deux malentendants, ce qui les a réuni.

Or, il appert que cette conversion à l’islam était connue de son service. Mickaël Harpon est un informaticien habilité secret défense qui a été embauché en 2003 au service de maintenance technique de la DRPP dont l’une des priorités est justement le terrorisme islamique radical. La première question qui vient à l’esprit est : a-t-il siphonné durant des années les informations au profit d’une nébuleuse djihadiste ? Auquel cas, on serait bel et bien face à un problème sécuritaire et politique majeur. Car, au-delà du cas Castaner qui n’est jamais qu’un pion sur l’échiquier du pouvoir, c’est toute la hiérarchie et le fonctionnement de la lutte antiterroriste qui est en cause et donc à revoir. Cela laisse supposer également que ce n’est peut-être pas la seule institution étatique gangrené par l’hydre islamique et qu’un état des lieux s’impose. Il va falloir sortir de l’angélisme et arrêter de nous enfumer avec un l’islam doucereux impacté par les droits de l’homme si chers à nos universalistes francs-macs.

Macron et sa clique ne sont donc pas différents de nos politiques d’hier. Ils sont de la même eau. Et il est désormais bien inutile d’accuser sans cesse l’extrême-droite de tous les maux puisqu’elle est la seule, toutes tendances confondues, à avoir dénoncé le laxisme de la droite, de la gauche et des pouvoirs publics face au danger que représentent l’immigration et l’islam.

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samedi, 05 octobre 2019

Y a un problème, chef ?

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Le billet de Patrick Parment

A l’heure même où le thème de l’immigration titille le président de la République, un nouveau carnage s’est produit à l’intérieur même de l’institution chargée de nous protéger. C’est le serpent qui se mord la queue. Mickaël Harpon, 45 ans, Martiniquais, est employé depuis treize ans – excusez du peu – à la très sensible Direction du renseignement de la Préfecture de police de Paris (DRPP). Un poste, on s’en doute, où l’on n’accède pas sans une enquête  approfondie sur votre vie privée, vos travers sexuels et autre équilibre psychologique. Sauf qu’en matière de religion on aborde les strates de l’irrationnel que tous les psycho machins de tous bords ne peuvent détecter. Sauf que le christianisme et ses corollaires n’appellent pas ses membres à la guerre sainte (c’était le cas il y a très longtemps du temps des Croisades) comme c’est le cas avec l’islam actuel et dont, malheureusement, nous en avons eu de trop nombreuses démonstrations ces dernières années et que résume le sinistre « Allahu Akbar » que hurlent tous ces cinglés. Que notre justice républicaine et bananière s’empresse de justifier au titre de troubles psychiatriques, schizo machin, etc !

Or, Mickaël Harpon s’est converti à l’islam il y a peu et fréquentait assidûment la mosquée de Gonesse où il se rendait, apprend on,  dans le costar du bon musulman. Puis, peinard, il gagnait le RER  pour se rendre à la DRPP.

Rien à voir avec l’immigration me direz-vous puisque ce mec est un Français de Martinique. On est bien d’accord. Sauf qu’en matière d’immigration, une très large majorité d’entre eux sont musulmans. Et que face à l’islam, nos politiques baissent leur froc depuis longtemps à l’image d’un Alain Juppé, vous savez « le meilleur d’entre nous », nommé au Conseil constitutionnel, qui a laissé construire une mosquée gigantesque à Bordeaux. Comme tant d’autres d’ailleurs, à Lyon, Marseille, Lille etc., sans parler des zones de non droit carrément aux mains des musulmans et des lois coraniques. De droite comme de gauche, tous ces mecs sont pris par la trouille d’une religion qu’ils ne connaissent pas – et pour cause -, le trop grand nombre d’immigrés musulmans sur leur territoire, la peur de troubles divers et variés et surtout de passer pour des ennemis des droits de l’homme et donc de contrarier les loges maçonniques qui gangrènent les conseils municipaux, départementaux et régionaux.

Dès lors, comment ne pas faire le lien entre islam et immigration. On aimerait bien que Macron nous précise les contours qu’il entend donner au mot immigration. 

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vendredi, 27 septembre 2019

Ce ramassis de médiocres… qui nous gouvernent

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Par Jarente de Senac

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France va connaître sous la houlette d’un Gouvernement provisoire de la République française (3 juin 1944 – 27 octobre 1944) la publication d’une série d’ordonnances permettant d’épurer la société française. 30 000 à 40 000 Français, selon l’historien Robert Aron, seront passés par les armes dans l’indifférence d’un certain De Gaulle et de son bras armé, le Parti communiste et ses tueurs (déjà !) La IVe République aura deux médiocres pour président, Vincent Auriol de 1947 à 1954 et René Coty de 1954 à 1959. Mais ces deux pantins ne gouverneront pas, ils veillent sur les institutions. Les vrais acteurs ce sont les présidents du Conseil qui vont se succéder au gré des majorités mouvantes de la chambre des députés.  Là où règne les trois grands partis : les faux-culs démocrates chrétiens du MRP, les socialistes de la SFIO, francs-macs pour la plupart d’entre eux, et les thuriféraires de Joseph Staline à savoir les membres du parti communiste.

Le bal des médiocres s’égrène de Robert Schuman à Henri Queuille, René Pleven, Edgar Faure, Antoine Pinay, Pierre Mendès-France, Guy Mollet pour finir avec Pierre Pflimlin. C’est alors que se produit le coup d’état gaulliste du 13 mai 1958 où De Gaulle se fait introniser président du Conseil avant de changer la constitution. Et d’inaugurer la Ve République. Dès lors, c’est bien le président qui gouverne et son premier ministre, le premier esclave de cette Ripouxblique d’un nouveau genre. Le seul et unique président à sortir du lot de cette médiocrité ambiante est Georges Pompidou qui avait une vraie et non pas certaine, idée de la France qu’il va industrialiser. Et ce, sans pourrir la vie des Français comme le feront ses successeurs.

Depuis 1945, la France comme toute l’Europe occidentale est inféodée à Washington et à ses choix géopolitiques catastrophiques (Corée, Vietnam, Afghanistan, Irak). De Mitterrand à Macron, tous courberont l’échine devant le grand Satan. Chirac comme les autres naviguera à vue étant donné que ses compétences se limitent à savoir organiser une campagne électorale et certainement pas à en gérer le succès. Résultat des courses, deux présidences ataraxiques !

De Chirac, il ne peut rien rester, car il n’a rien fait, rien entrepris. Il n’a fait que bouffer, baiser et tâter le cul des vaches. Il faut bien dire que le régime démocratique – qu’on espère en fin de course – ne génère que des médiocres ou des gens intelligents mal employés. Qu’est-ce qu’un député, un sénateur ? Rien. Si, à justifier ce régime où l’on nous serine que sans eux, il n’y aurait pas de démocratie. Mais les seuls à tenir la boutique, ce sont les maires et les élus locaux. Et une administration de plus en plus autonome qui pourrit chaque jour un peu plus la vie des Français. Platon a dit tout le mal qu’il fallait penser des démocraties. On ne doit pas perdre de vue que ce sont les rois de France qui ont fait ce pays quand nos démocraties s’acharnent, depuis 1870, à le défaire. Tirez-en les conclusions vous même.

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mercredi, 11 septembre 2019

Un foot français haut en couleur

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Par Patrick Parment

Le journaliste sportif, spécialiste de football, Pierre Ménès, n’a pas la langue dans sa poche. Et son sang n’a fait qu’un tour à la lecture du Corriere dello Sport aux propos tenus par l’ancien joueur de foot, guadeloupéen de son état, Lilian Thuram : « Quand on parle du racisme, il faut avoir conscience que ce n’est pas le monde du football qui est raciste, mais qu’il y a du racisme dans la culture italienne, française, européenne et plus généralement dans la culture blanche. Les Blancs ont décidé qu’ils étaient supérieurs aux noirs et qu’avec eux ils peuvent tout se permettre ». Il faut dire que Lilian Thuram a fait de la dénonciation du soi-disant racisme son fond de commerce. Ce qui amène ce sinistre personnage à exiger des espèces sonnantes et trébuchantes pour nombre de ses déplacements soi-disant « humanitaires ». Passons.

Interrogé, Pierre Ménès n’a pas tardé à répondre : «  Ce qui me gêne toujours dans le discours de Thuram, c’est qu’il ne parle que du racisme contre les noirs. Je n'ai pas envie de parler de ça avec lui... Parce que moi, je vais lui dire ce que je vais vous dire, le vrai problème, en France, dans le foot en tout cas, c'est le racisme anti-blanc. J’invite les gens à prendre leur voiture et aller faire le tour des matchs en région parisienne le week-end. Allez voir ces matchs-là et comptez les blancs sur le terrain, en général, il y a le gardien de but et l’arrière droit », a-t-il affirmé.

Le terrorisme du politiquement correct dans le milieu médiatique - notamment télévisuel où Ménès officie - est tel qu’il a été obligé de rétropédaler, au risque, vraisemblablement, de se voir privé d’antenne. « On m’a mal compris », a twitté au final Ménès.

Il en pense quoi Didier Deschamps – payé 3,45 millions d’euros par an -,  de son équipe de France où les Blancs sont minoritaires ? On s’est amusé à regarder à la loupe cette fameuse équipe de France et l’on s’est aperçu que l’on a plus vite fait de compter les Blancs que les Noirs. Sur 42 joueurs sélectionnés, il y a en tout et pour tout 10 joueurs Blancs ! Cherchez l’erreur. Ce qui n’a pas échappé non plus au philosophe Alain Finkielkraut, de l’Académie française, qui, dans le journal israélien Haaretz se lâchait : « Les gens disent que l’équipe nationale française est admirée par tous parce qu’elle est black-blanc-beurre. En réalité, l’équipe nationale est aujourd’hui black-black-black, ce qui en fait la risée de toute l’Europe. »

Par ailleurs, vu tout le pognon que draine ce sport de débiles, qu’on ne vienne pas nous dire que les candidats « bien de chez nous » viennent à manquer. Tout semble donc bien donner raison à Pierre Ménès dont la punition, au final, est de continuer à commenter ce sport où le fric et le nègre sont rois !

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lundi, 02 septembre 2019

Une mort qu’on se refuse de traiter d’ordinaire

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Le billet de Patrick Parment

Samedi 31 août à Villeurbanne, un immigré afghan, demandeur d’asile d’une trentaine d’années, a attaqué au couteau des passants à la gare routière Laurent Bonnebay. Bilan, un mort et huit blessés. Le mort est un jeune homme de 19 ans qui vivait à Bonvillard, un village de Savoie au-dessus d’Alberville. Il se rendait au festival de musique Woodstower à Mirivel-Jonage  dans la région de Lyon. Timothy, de son prénom, était un brave Gaulois bien de chez nous qui avait faire l’école hôtelière de Challes-les-Eaux près de Chambéry où il avait obtenu un CAP de pâtisserie. Et il bossait dur chez un traiteur.

Quant à l’agresseur, on apprend qu’il avait faire un premier séjour en France en 2009 où il était revenu en 2016. Il logeait à Vaulx-en-Velin dans un centre d’hébergement pour réfugiés. L’homme n’avait aucun antécédent psychiatrique.

Et voilà, on nous refait le coup des experts qui déclarent que l’assassin est dans un état « psychotique envahissant avec des délires paranoïdes à thématique multiple dont celle du mysticisme et de la religion ». Si ça se trouve, les Bonnot et autre Mesrine étaient eux aussi des psychotiques ! On leur a coupé la tête !

Une fois de plus, préfet en tête, on vient nous enfumer avec les expertises à la mords-moi-le-nœud concernant tous ces immigrés qui ne sont autres que des assassins, nombre d’entre eux d’ailleurs justifiant leur geste au nom d’une religion qu’on nous vend pacifique.  Ce qui n’est nullement pacifique, c’est bien la différence culturelle et l’incompatibilité d’une cohabitation entre christianisme et islam au nom d’une laïcité que ce dernier ne reconnaît pas.  Par-delà le déracinement, ces immigrés vivent un choc culturel permanent et refusent les lois du pays qui les accueille. En France, il y a trop de zones de non-droit, c’est-à-dire là où le droit français ne s’applique pas. Que fait le gouvernement (et tous les précédents) ? Rien. Le problème de l’immigration ce n’est pas seulement le déracinement.  C’est aussi le refus de comprendre et d’accepter les mœurs et la culture du pays d’accueil. Laisser libre cours à l’immigration c’est mettre en danger la population française. La preuve nous en est fournie chaque jour à la lecture de la presse qui se garde bien d’évoquer, le plus souvent, la nationalité réelle des criminels.

Il est tout aussi criminel de laisser ces sicaires d’ONG porter secours à ces populations dont l’avenir s’inscrit d’ores et déjà dans ce lumpenprolétariat qui ne profite qu’au Système. Va-t-on tolérer longtemps à ce que nos enfants se fassent homicider par toute cette misère du monde qui déferle sur l’Europe ?

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mardi, 27 août 2019

Macron, le G7 et les écolos

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Le billet de Patrick Parment

On ne peut nier qu’Emmanuel Macron a réussi « son » G7. Un G7 qui s’est joué à plusieurs niveaux. Sur le fond, il s’agissait rien moins que de contrer les influences planétaires chinoises dans les domaines tant politique qu’économique et de réaffirmer la primauté de l’Occident et de son modèle économique, le libre-échangisme. Pour cette raison majeure, Donald Trump n’avait aucune raison de saboter ce G7 comme il est coutumier dans ce genre de raout. Emmanuel Macron avait préparé le terrain lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine à Brégançon, afin de ramener le tsar russe dans le giron occidental. Car, suite aux différents embargos qui touchent son pays, Poutine avait enclenché une série d’entretiens avec Pékin. Autre preuve, la présence du premier ministre indien Narendra Modi, plutôt proche des Russes, et qui incarne la résistance aux visées chinoises en Asie.

Tout était donc réuni pour satisfaire un Donal Trump, symbole d’un monde régi par le libre-échange et dont l’Amérique est de fer de lance. Macron, ayant fait preuve de sa vassalité, Donald Trump pouvait repartir satisfait de ce G7.

D’autant que Trump se fout complètement de la querelle déclenchée par Macron à l’encontre du président brésilien, Jair Bolsonaro. Cette vindicte subite est destinée à la politique intérieure française et à la montée, réelle ou fictive (?), des écolos en vue des prochaines élections municipales. Car Macron veut également phagocyter cet électorat qui manque à son palmarès.

Rappelons les faits. Macron a violemment mis en cause la politique du président Jair Bolsonaro, au sujet des feux de la forêt amazonienne. Bref, Macron s’en prend, au-delà cette forêt qui serait l’un des grands poumons de la planète, au leader populiste, limite facho, aux yeux de notre président. Macron se pose ainsi en défenseur de la démocratie et mieux encore, de la planète. Il va même jusqu’à déclarer vouloir abandonner les accords passés entre l’Europe et le Mercosur – ce qui, entre nous soit dit, serait une excellente chose.

Sauf que ce que vise Macron, c’est bel et bien l’électorat écolo. Car sur le fond, l’affaire amazonienne est marginale. Le vrai poumon de la planète ce sont les océans et non cette forêt qui n’entre dans le processus qu’à hauteur de 5%. D’autre part, les feux les plus importants ne sont pas en Amérique latine mais en Afrique. Enfin, le Brésil n’est pas le seul concerné puisque la forêt amazonienne concerne tout autant les pays limitrophes du Brésil. Jair Bolsonaro n’a pas tort quand il dit que « l’Amazonie sera sauvée par les Brésiliens et non par la rhétorique hystérique et mensongère des médias aux ordres, des bureaucrates transnationaux et des ONG ».

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samedi, 17 août 2019

Les enjeux du siècle à l’heure de Coca Cola

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Le billet de Patrick Parment

Philippe Muray a raison de dire dans l’Empire du Bien que « l’avenir de cette société est de ne pouvoir rien engendrer que des opposants ou bien des muets ». Au risque de vous étonner, ce propos trouve un écho chez l’actrice Fanny Ardant qui, interrogée par le Figaro (17/8), déclare : « Aujourd’hui, l’Europe a un encéphalogramme plat. Il y a quelque chose qui nous tue lentement, quelque chose d’opaque et d’étouffant, mais on ne sait pas quoi. Le monde a peut-être encore des choses à nous dire, mais plus l’Europe. On a fait une Europe de l’argent, rien d’autre, et c’est la fin des engagements et des utopies. Franchement, je préfère un fasciste ou un communiste qui s’affrontent et vous obligent à choisir votre camp, à décider à quel parti vous voulez appartenir, pour quoi vous battre, contre quel ennemi. Ce siècle ne m’intéresse pas. »

Et nous en avons chaque jour la démonstration. Il ne date pas d’aujourd’hui que l’économie a pris le pas sur le politique. C’en est devenu d’ailleurs l’essence même de nos démocraties et ce dès la naissance de la IIIème République. A ce sujet, force est de reconnaître toute la justesse de la critique maurrassienne. Mais, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, le politique disposait encore d’un espace. Ce n’est plus le cas dès 1945 – malgré le sursaut gaulliste – et surtout l’effondrement du communisme en 1989, où le politique s’est totalement effacé car l’Europe n’a jamais su jouer la carte de la puissance qu’elle était – et est toujours -  l’unique chemin possible pour renouer avec son destin.

La meilleure illustration de cet effacement est l’élection d’Emmanuel Macron, candidat entièrement fabriqué par le système, c’est-à-dire les puissances d’argent. Car l’effondrement des partis politiques, lui, n’est pas dû, paradoxalement, à l’argent mais bien à l’absence de promesses non tenues. De Giscard à Hollande, nos politiques ont manqué de courage pour moderniser la société française et surtout mettre un frein à une immigration dont les Français n’ont jamais voulu. La meilleure preuve en est cet imbécile de Chirac qui s’est toujours refusé à un référendum sur le sujet, au motif, disait-il, « qu’on connaît la réponse ». La liste des erreurs de nos politiques dans tous les domaines, social mais plus encore industriel, ont fini par lasser les Français et renforcer leur volonté de se débarrasser de tous ces guignols.  D’où Macron, qui n’est jamais que le gestionnaire des emmerdements naturels qui touchent tout gouvernement, aux ordres de cette finance qui l’a placé sur le trône.

Dès lors, comme le dit Philippe Muray, des opposants ou des muets ! Et les opposants n’ont pas tardé à se manifester. Ce sont d’abord les Gilets jaunes, symbole d’une France divisée en trois, c’est-à-dire entre les bénéficiaires du système capitalisme – les mondialistes -, les oubliés du système, c’est-à-dire la grande majorité de la population française et les immigrés. Trois France qui s’ignorent.

A ces opposants-là sont venus s’ajouter tous ces mouvements écolos qui, au prétexte du réchauffement climatique, remettent en cause le capitalisme et ses modes de production. A ce courant écolo répond comme en écho, le courant populiste dont le fondement n’est pas l’écologie – quoique – mais bel et bien le système capitaliste qui éradique l’identité des peuples, leurs mœurs et leurs cultures.

La question qui se pose est la suivante : combien de temps le système va-t-il encore tenir à l’heure même où l’on ne raisonne plus en termes d’identité géographique mais d’espace : la Chine, l’Inde, la Russie, l’Europe et les Amériques. Avec en arrière-plan l’opposition entre puissance continentale et puissance maritime. Tels semble être les nouveaux enjeux du siècle, sans que nous puissions, en l’état actuel, apporter de réponses.

http://synthese-editions.com/home/174-13e-journee-de-synthese-nationale.html

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jeudi, 15 août 2019

Il faut soutenir le soldat Salvini

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Le billet de Patrick Parment

Une fois de plus on constate l’assourdissant silence de l’Europe au sujet des migrants illégaux qui pénètrent sur nos terres notamment via ces nouveaux terroristes que sont les ONG en général et maritimes en particulier. C’est, entre autres, l’île de Lampedusa en Italie qui en est souvent la cible et la raison pour laquelle le ministre de l’Intérieur et l’homme fort du régime italien, Matteo Salvini, a pris un décret interdisant à ces navires d’accoster dans les ports italiens et de déverser leurs flots de migrants au nom d’un humanisme de pacotille. De fait, ces actes illicites relèvent plus de la pure provocation que d’un humanisme bien tempéré et plutôt mal placé.

Car, à bien des égards, permettre à des migrants de pénétrer en Europe est un acte criminel. A plusieurs titres. Le premier est que ces migrants ne trouveront pas de travail et qu’ils seront condamnés à la mendicité et à venir grossir le flot d’un lumpenprolétariat qui ne profite qu’aux esclavagistes du travail au noir. Deux, que ces migrants pèsent sur les finances publiques en matière de santé et d’aides sociales diverses et variées. Trois, que ces migrants viennent enrichir les chiffres, déjà alarmants, de la délinquance comme peuvent en témoigner tous les pays de l’ex-Europe occidentale. Tiens, comme c’est bizarre ! Quatre, parce qu’il est criminel de la part de ces ONG d’aider des familles entières qui n’hésitent pas à mettre en danger la vie de leurs propres enfants au nom d’un avenir qui ne sera pas meilleur que celui des bidonvilles dont ils sont issus.

Matteo Salvini est d’autant plus un symbole de résistance qu’il a le peuple italien derrière lui. Contre lui, toute la camarilla bien-pensante de la démocratie chrétienne chapeautée par un jésuite déguisé en pape. Autrement dit, un faux-cul sud-américain qui n’en a rien à foutre de l’Europe. Et qui ne cesse de le prouver par ses propos délirants.

Inutile de préciser que Matteo Salvini se bat également contre le lobby franc-maçon bien implanté à Bruxelles, à l’humanisme frelaté mais au libéralisme bien ancré. Sans compter aussi sur le lobby des instances juives qui ne veulent surtout pas qu’une Europe indépendante et forte, maîtresse de son destin, viennent contrarier les intérêts de sa seconde patrie, l’Amérique. C’est d’ailleurs, sur le fond, tout le combat qui se déroule actuellement entre les tenants d’un libéralisme mondialisé et suicidaire et les antilibéraux qui veulent un retour aux politiques de proximité. Une fois de plus, nous constatons toutes les limites que nous impose la démocratie dans l’oubli du politique.

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lundi, 12 août 2019

Les grands méfaits du libéralisme

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Le billet de Patrick Parment

Inutile d’être un analyste politique distingué pour se rendre compte que le fait majeur n’oppose plus la gauche à la droite – notions a priori obsolètes – mais bien les tenants du libéralisme aux antilibéraux. Autrement dit les partisans d’une économie mondialisée, aux « nationalistes » mais dans une perspective moins "natio" qu’européenne, cela va s’en dire. Pour nous l’enjeu c’est bel et bien la défense et l’illustration d’une Europe de la puissance plutôt que ce magma libéral informe qui ouvre nos économies à tous les vents et dont Bruxelles est devenu le symbole.

C’est curieusement dans un domaine où l’on ne s’y attendait pas que se révèle l’un des méfaits majeurs du libéralisme pour les Européens : le médicament. Autrement dit notre santé. Ce problème a été mis en lumière récemment quand certaines pathologies se sont vues soudainement privées de leurs médicaments salvateurs.

Horresco referens, on s’est alors aperçu que nombre de médicaments étaient fabriqués en Asie du Sud-Est, en Inde et en Chine. Regardons de plus près cette affaire qui nous affecte. C’est en 2018 (seulement !) qu’un rapport sénatorial (27 septembre 2018, rapport n° 737, dirigé par Yves Daudigny) se penche sur cette soudaine pénurie. Celles-ci trouvent, en partie, leur origine dans la délocalisation des entreprises pharmaceutiques. 40% des médicaments finis commercialisés en Europe sont fabriqués hors de l’Union européenne, contre 20% il y a trente ans. La Chine et l’Inde concentrent désormais l’essentiel de la production. Et, la demande des marchés asiatiques, en forte croissance, contribue à fragiliser le système.

La question qui se pose est : comment en est-on arrivé là ? Le phénomène débute dans les années 2000 quand de nombreux médicaments d’origine chimique voient leurs brevets tomber dans le domaine public et peuvent, dès lors, être « génériqués ». Quand la valeur d’un médicament princeps se dégrade, son prix et ses volumes chutent rapidement. La bataille ne se fait plus sur le prix et les marges. La concurrence s’exerce alors au centime d’euro près. Raison pour laquelle les grands labos se mettent à sous-traiter la production de principes actifs et d’excipients à des pays disposant d’un main d’œuvre bon marché et soumis à des exigences réglementaires et environnementales moins fortes. Même logique pour le fabricants de médicaments génériques à marges faibles qui doivent serrer les coûts.

Comme le note un spécialiste du secteur, « les laboratoires devaient aussi faire place à de nouvelles molécules, plus rentables, dans leurs usines ». Et c’est ainsi, à titre d’exemple, que Rhodia a fermé sa dernière usine de production de paracétamol (Doliprane, Efferalgan, pour ne citer qu’eux) en Europe, située en Isère. Et c’est ainsi que l’Asie du Sud-Est est devenu l’atelier de la pharmacie. Sur les 206 médicaments chimiques autorisés par l’Agence européenne du médicament, entre 2012 et 2016, 16 sont produits en France, 65 en Allemagne et 57 en Angleterre. Il n’y a plus que 92 sites de production en France quand l’Inde et la Chine en comptent plusieurs milliers. Cherchez l’erreur ?

Le libéralisme signe là une de ses nombreuses victoires. Au détriment, de notre santé, mais plus encore des intérêts européens. Comme le disait Alexandre Vialatte, « Et c’est ainsi qu’Allah est grand » !

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mercredi, 31 juillet 2019

De l’homo sapiens à l’homme suicidaire

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Le billet de Patrick Parment

Tous les scenario ont été élaborés concernant le réchauffement climatique et l’état écologique, désastreux, de notre planète. Au point que les béotiens que nous sommes pour la plupart en matière scientifique ne savent plus très bien à quel saint de vouer. En premier lieu, deux évidences : le réchauffement climatique et la destruction de notre environnement.

Concernant le réchauffement climatique, une théorie voudrait que l’activité humaine, notamment en matière industrielle mais aussi agricole, soient en grande partie responsables. Que cela soit ou non, il n’en reste pas moins vrai qu’en matière de climat, la terre semble vivre un nouveau cycle. Pour combien de temps ? Nul ne le sait. Il faut donc s’en accommoder car cela a bien évidemment des conséquences sur nos modes de vie. L’homme ne manque cependant ni de ressources ni d’imagination, il peut y faire face.

Reste que l’élément perturbateur majeur, c’est bel et bien la destruction de notre environnement et de ses  écosystèmes qui sont en train de s’opérer. La logique libérale ayant atteint des pays comme la Chine et le sud-est asiatique, demain l’Inde, une course effrénée aux énergies non renouvelables est engagée qui à bien des égards est mortelle. D’autant qu’on peut y ajouter les dommages collatéraux de l’ère industrielle comme le plastique qui infeste les océans et perturbe le nourrissage de nos petits poissons ! Il est bien évident que la main de l’homme sur notre bonne vieille terre, à ce niveau, est des plus néfastes.

Et comme l’homme n’est pas par nature un animal bon et raisonnable, il y a fort à parier que malgré les nombreuses mises en garde, notre homme continue d’avoir la main trop lourde sur son environnement.

Et pourtant des solutions existent à peu près dans tous les domaines. Nous avons déjà évoqué dans ces colonnes, le champ des possibles des énergies renouvelables (biomasse, hydrogène, géothermie, etc.) Mais, on voit mal comment faire entendre raison à un Donald Trump ou à un Xi-Jipping qui entend faire de la Chine la première puissance mondiale. L’homme, au mieux, ne s’arrêtera que les pieds au bord du gouffre.

Car, ainsi que nous le rappelions, la terre se fout complètement de ce pillage des ressources et de leur épuisement. Elle continuera de tourner autour du soleil et effacera en une poignée de siècles toutes traces de l’homme sur cette bonne vieille terre.

Goethe et quelques autres avant et après lui nous avaient prévenus, l’homme, c’est le Diable. C’est Méphisto, Satan et Lucifer confondus. Inutile d’inventer un Dieu bon et miséricordieux. Il ne fait pas le poids !

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dimanche, 21 juillet 2019

Le tour de France, c’est politique

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Le billet de Patrick Parment

Contrairement aux apparences, le tour de France cycliste est un événement éminemment politique. Parce qu’il est d’abord une manifestation européenne, gauloise et franchouillarde. Parce qu’il est un regard géographique sur la France des champs et des campagnes. Par ce qu’il est depuis que la télévision en a fait une émission phare, un regard inégalé sur le paysage français et son patrimoine et qui en appelle à ces générations de Gaulois qui ont fait de notre pays ce qu’il est encore aujourd’hui.

C’est-à-dire tout le contraire de ce monde d’immigrés qui n’ont rien à voir avec cette histoire. Si la France de demain devait succomber sous le poids démographique des extra-européens, alors c’en sera bel et bien fini de notre beau pays étant donné que ces « populations » ne seront jamais à la hauteur de notre histoire. Les fossés sont non pas raciaux mais culturels.

Car ce que se garde bien de nous montrer ces reportages épurés d’images dérangeants, c’est que la plupart de ces villes que traverse le tour de France sont gangrenées par une immigration qui rend villes et villages de moins en moins sécures et bien souvent en proie à l’islamisation.

Là où le tour de France est aussi éminemment politique, c’est dans les populations qui viennent applaudir les coureurs où l’on note surtout l’absence de ces populations exogènes issues pour la plupart du Maghreb, d’Afrique subsaharienne ou des races dérivées du continent indien.

Eminemment politique encore ces foules franchouillardes qui sont aussi celle des Gilets jaunes, de tous ces mouvements qualifiés d’extrême droite sans compter le gros des troupes du Rassemblement national. Bref, tous ces réfractaires d’une France qu’on voudrait nous faire croire multiraciale quand ces « minorités » demeurent encore minoritaires ! Mais, la bien-pensance à l’œuvre dans les médias est aussi et surtout celle du parti pro-immigrés, d’une anti-France au masochisme malsain.  

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jeudi, 18 juillet 2019

L’affaire de Rugy où l’extrême vulnérabilité du pouvoir

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Le billet de Patrick Parment

Je n’ai aucune sympathie particulière pour monsieur de Rugy qui est à l’écologie ce que le hamburger est à la haute gastronomie. Mais je me pose la question de savoir quel crime il a commis pour bénéficier d’un tel acharnement médiatique ? Acharnement qui a abouti à sa démission. La réalité veut qu’il n’a commis aucun délit relevant des tribunaux. Il a vraisemblablement invité une bande de potes à faire ripaille en l’hôtel de Lassay dont il était l’éphémère locataire. Une bonne bouffe comme en font tous les ministres aux frais du contribuable. Est-ce pour autant un crime, d’autant que l’hôtel de Lassay est réputé pour sa cave fort bien achalandée depuis un certain… Jacques Chaban-Delmas.

La fonction crée le larron. L’affaire de Rugy, ce n’est pas l’affaire Benalla et autre Cahuzac. La question qui n’a pas été posée dans cette affaire, c’est le rôle joué par Mediapart. Car sur le fond, c’est l’histoire d’un ragot de chiottes. Et des chiottes, Edwy Plenel, son fondateur, en a fait son bureau depuis des lustres. Plenel, c’est un journaliste délateur fort bien connu pour ses accointances avec la famille Poulaga.  Donc, dans cette histoire, qui ne relève en rien des tribunaux mais bien du fait divers, il serait intéressant de savoir qui a balancé à Mediapart les photos dudit gueuleton dans l’intention évidente de nuire au sieur de Rugy. Et surtout à ce média dont l’extrême conscience de gauche – de celle qui lave plus blanc que blanc – n’est plus à démontrer.

Le plus étonnant aussi est que ni le Président, ni le Premier ministre ne sont montés au créneau pour le défendre et surtout en savoir plus sur cette affaire de Pieds-Nickelés. Mais surtout de ne pas baisser son froc face aux ragots colportés par Mediapart et le sourire méphistophélique d’Edwy Plenel en appelant à une transparence qu’il se garde bien d’appliquer à lui-même au nom de sa fluctuante déontologie. Ne pas faire un bras d’honneur aux médias et aux réseaux sociaux montre bien l’extrême vulnérabilité du pouvoir en place. Comble du bonheur... face à lui, il n'y a personne !

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dimanche, 14 juillet 2019

14 juillet, homard pour tous !

Le billet de Patrick Parment

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Chaque 14 juillet me fait rigoler un peu plus tant cette guignolade qu’est le défilé militaire ne reflète que le vide dans lequel se mire tout le cirque républicain. L’armée française, parlons-en ! Elle est dans un état lamentable, si lamentable que de nombreux généraux ont tiré la sonnette d’alarme, à commencer par le général de Villiers, ex-chef d’état-major des armées.

Ce ne sont pas les hommes que je mets en cause évidemment mais les conditions que cette République bananière leur réserve. On les trimbale dans des lieux d’opération improbables, notamment avec les Américains comme ce fut le cas en Irak et en Syrie, ou encore en Afrique avec le sacrifice de nos soldats d’élite pour deux homosexuels en goguette qui se croyaient dans l’Afrique de Tintin. Cette Afrique où l’on cherche les djihadistes... désespérément !

Ô certes, nous avons un tout beau et tout nouveau sous-marin nucléaire quand les soldats du génie  doivent bricoler deux camions pour en faire fonctionner un seul. On n’est pas loin du ceinturon pour deux !  Je ne parle pas non plus des munitions pour les flingues divers et variés et dont notre pays n’assure plus la production. Bref, ce matériel qu’on fait défiler et qu’on donne à voir en ce 14 juillet est ce qui tient encore debout ou que l’on a rafistolé pour l’occasion. Sans compter le matériel qui n’est opérationnel que le 14 juillet.

Et puis que représente désormais le 14 juillet dans une France démembrée entre des Gaulois Gilets jaunes que les élites républicaines méprisent et massacrent et les hordes franco-algériennes qui brandissent dans nos villes le drapeau du FLN à la suite d’une victoire de l’équipe de foot algérienne. Quand ils ne conchient pas l’hymne national dans les stades. Quel symbole représente donc cette fête qui n’a de national que le nom et dont plus personne ne se réfère, et c’est heureux, à cette absurdité que fut la Révolution française qui n’a initié qu’un ramassis d’escrocs ! Relisez Hippolyte Taine, il y a urgence.

Heureusement que pour lier et égayer tout ce brouet républicain, il y a un joli feu d’artifice et le bal des pompiers.

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samedi, 29 juin 2019

La France de Marion

Le billet de Patrick Parment

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La claque prise par les Républicains et le départ de Laurent Wauquiez ne manquent pas de tournebouler le parti pour la bonne raison qu’ils viennent de s’apercevoir, comme le roi de la fable, qu’ils étaient tout nus ! Pas l’ombre d’une idée, pas l’ombre d’un programme crédible, tel est l’aboutissement d’une boutique que Jacques Chirac, dès 1976, s’est empressé de réduire à une simple machine électorale. D’ailleurs, la seule chose que savait faire cet imposteur, c’était bien de faire campagne. Pour ce qui est des idées, il en a tellement changé que cela ne cachait même plus le vide sidéral du bonhomme. Ses émules, Alain Juppé en tête, ne feront pas autrement. Je peux en témoigner ayant passé quelques années au RPR. Du RPR à l’UMP jusqu’aux Républicains, tout n’est que combines pour renouveler un stock d’élus. Seulement voilà, toute entreprise de cet ordre a une fin et nous y sommes pour cette droite dénuée de toute substance et dont les militants ne sont que des électeurs.

Contrairement à une légende, Chirac n’aimait pas les gens. Il aimait les électeurs. Toute démarche chiraquienne recèle un intérêt électoral. La meilleure preuve est que Chirac n’avait pas d’ami au vrai sens du terme mais des obligés ce qui est très différent. Des obligés qui lui devaient leur carrière et leur casse-croûte. N’a-t-il pas fait celle d’un Jean-Louis Debré, d’un Baroin, d’un Jacob, d’un Juppé et de tant d’autres. Autant d’individus que le parti s’est chargé de décerveler. Car le parti est une machine à broyer et à ce petit jeu, Juppé était un expert.

Dès 1986, date à laquelle Mitterrand intronise le Front national, une première vague d’électeurs du RPR passe au Front national. Et en 1988, Chirac prend une nouvelle claque avec la réélection du président soi-disant socialiste. Chirac n’a rien vu venir. Toute l’assise populaire du RPR va petit à petit passer au Front. Il était donc logique qu’un tel parti se vide de sa substance pour finir « à l’os » comme l’on dit. Aussi l’injonction d’un Gérard Larcher de virer tous ceux qui fricotent avec Marion Maréchal est révélateur  de cette vieille garde rancie en voie de décomposition totale. D’ailleurs, ne nous y trompons pas, l’omerta dressée par Chirac à l’égard du Front national lui a été dictée, pour ne pas dire imposée, par ces deux puissants lobbies que sont les francs-maçons et le CRIF. Or, comme par hasard, le grassouillet Larcher est un furieux franc-mac.

Le dîner de Marion Maréchal avec des militants et élus Républicains est intéressant à plus d’un titre. Ce qui prouve qu’ils ne sont pas inféodés à la vieille garde RPRUMP et se foutent donc des omerta. Ensuite, ils ont compris qu’avec 20% et plus de l’électorat dans sa poche, le Rassemblement national était incontournable dans toute prise à venir du pouvoir. Marion Maréchal a fait le même calcul, à savoir que sans « les droites », le Rassemblement demeurerait un défouloir électoral. Ce n’est donc pas sans raison qu’elle parle des droites. Pas plus qu’elle n’a l’intention d’entrer en concurrence avec sa tante Marine. Marion Maréchal se projette dans un après où les Républicains nouvelle version et le Rassemblement trouveront des terrains d’entente, débarrassés des pesanteurs du passé.

Pour se faire, tout en multipliant les contacts, il va devenir utile d’élaborer non pas un programme mais l’esprit de la démarche afin de renouer avec la France profonde incarnée, entre autres, par les Gilets jaunes. Mettre en musique ce qu’ont écrit les Jean-Claude Michéa, les Michel Onfray, les Alain de Benoist, les Christophe Guilluy. Expliquer la philosophie de la démarche sur les sujets sensibles : l’immigration, l’économie post libérale, la culture, l’écologie, l’Europe. Autant de sujets sur lesquels il est possible de développer des stratégies nouvelles et innovantes. C’est dans un tel cadre que la démarche d’une Marion Maréchal pourrait aboutir et dynamiser le paysage politique actuel. C’est Sacha Guitry qui a écrit cette pièce « Faisons un rêve » ! Alors rêvons.

NDLR SN : rappelons que les positions exprimées par les contributeurs de notre site n'engagent qu'eux. Voilà pourquoi Synthèse nationale est un espace de libertés...

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mardi, 18 juin 2019

Précis de décomposition

Le billet de Patrick Parment

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Emmanuel Macron aura finalement réussi son pari  d’exploser tout ce qui constituait hier encore le paysage politique français scindé entre droite et gauche et leurs satellites respectifs.  Si le macronisme est un bouillon qui fait la synthèse de la droite et de la gauche, le Rassemblement national, aujourd’hui, est bel et bien l’opposition de droite. Entre les deux, il n’y a plus rien. Marion Maréchal, sur le fond, n’a pas tort, l’avenir de cette vieille droite centro-gaulliste, est dans le Rassemblement national.

Si les éléphants de la gauche défunte ont disparu – le camarade Mélenchon n’est pas au mieux de sa forme -  ce n’est pas le cas à droite où les vieilles raclures de bidet de l’UMP cherchent désespérément à continuer d’exister. Si ces caciques ne veulent pas mourir, ce n’est pas en raison  d’une quelconque idée d’eux-mêmes et du monde, mais dans la préservation de leur casse-croûte. A devoir se fondre dans le Rassemblement reviendrait pour la plupart d’entre eux à disparaître corps et âme. Raison pour laquelle, s’appuyant sur leur maillage municipal, ils persistent à croire qu’ils pourront survivre. On voit mal comment dans la mesure où ils n’ont plus aucune idée, plus de partis et surtout plus aucun leader pour les incarner. De voir surgir le nom de Christian Jacob ne prête même plus à sourire. Ce qui nous fait rigoler, en revanche, c’est la tête de tous ces francs-macs qui vont devoir abandonner leurs petites combines et surtout leurs juteuses magouilles.

L’autre aspect qui ne plaide guère en faveur de leur survie, c’est la fracture sociale dont les Gilets jaunes sont l’une des manifestations majeures. Il n’y a plus d’électorat homogène dans une France  désormais scindée en trois : une France d’en haut, urbaine et mondialisée, une France d’en bas, suburbaine, rurale où vivent les classes moyennes en voie de paupérisation et la France des immigrés. Or, cette France d’en haut est largement libérale au plus mauvais sens du terme quand la France d’en bas remet justement en question ce modèle économique qui est en train de nous détruire (1). Même là, la vieille droite n’a plus sa place. Ce à quoi il faut ajouter comme l’a bien vu Jérôme Fourquet (2) le déclin du catholicisme qui ne structure plus désormais les différentes classes sociales et notamment le monde rural. La religion est renvoyée dans la sphère privée. Ce qui ne veut pas dire que les acquis « idéologiques » du catholicisme ont pour autant disparu.

Nous sommes donc bien dans une phase de recomposition du paysage politique sur fond d’affaiblissement du sentiment démocratique dans la mesure où la dérive ploutocratique est forte. Pour toutes ces raisons, les prochaines élections municipales vont être un très intéressant baromètre car elles vont nous renseigner sur l’état réel des forces en présence dans notre pays. Nul doute que les maires qui souhaitent conserver leur siège vont analyser de près le vote des européennes pour savoir de quel côté leur cœur va balancer. Un sport de haut niveau à n’en pas douter.

(1) Voir à ce sujet l’excellent ouvrage d’Alain de Benoist, Contre le libéralisme, Le Rocher ed.

(2) L’archipel français, le Seuil

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mercredi, 12 juin 2019

Je m’appelle Nathalie Loiseau

Le billet de Patrick Parment

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Hier encore ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau fut la tête de liste de La République en marche (LREM) aux dernières élections européennes et à ce titre confortablement élue. Au Parlement, le groupe LREM s’est inscrit chez les libéraux de ALDE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe), que dame Loiseau entendait bien présider. Un groupe fort de ses 108 députés (sur 751) et avec lequel il faudra compter dans les futures négociations. Avec ses 21 élus, LREM avait donc toutes les chances de prendre la tête du groupe. Il faut ajouter que si Nathalie Loiseau a mené une campagne en demi-teinte en France, cette femme, diplomate de haut rang – sciences-po, langues O, concours du Quai – a œuvré au sein du ministère des Affaires étrangères durant vingt-six ans et possède une solide connaissance de l’Europe et de ses institutions. Pas une bleue. C’est tout naturellement que Macron lui a confié les Affaires européennes en 2017.

Mais, le 5 juin dernier, dame Loiseau a organisé à Bruxelles un point presse dit « off », ce qui veut dire que les propos tenus ne peuvent être attribués à quiconque. Mais, tel n’est pas l’avis du Tintin belge du Soir qui décide de tout balancer. Et dame Loiseau n’y va pas de main morte pour notre plus grand bonheur.

Non sans arrogance, Nathalie Loiseau affiche tout son mépris à l’égard des dirigeants européens et de la plupart de ses collègues. Le président du groupe libéral, le Belge Guy Verhofstadt, qui la soutient pourtant, a des «frustrations rentrées». Sophie in’t Veld, l’expérimentée députée néerlandaise qui vise aussi la présidence de l’ADLE, «a perdu toutes les batailles qu’elle a menées». Autre candidat, le Suédois Fredrick Federley est un homme au service de la droite teutonne. Et l’Allemand Manfred Weber, candidat conservateur à la présidence de la Commission ? Un «ectoplasme» qui «n’a jamais rien réussi». L’eurodéputé LREM Jean Arthuis, qui se démène pour agrandir le groupe sans rien demander en échange, un «homme aigri».

Cerise sur le gâteau, il n’est plus du tout sûr que Pascal Canfin, numéro 2 de la liste LREM, obtienne la présidence de la commission environnement, les Lib Dem britanniques, forts de leurs 17 députés, ayant bien l’intention de s’en emparer. Un comble. Sans parler d’Emmanuel Macron qui doit faire une drôle de tête au regard des ambitions qu’il nourrissait sur l’Europe. Alors, dame Loiseau quel avenir ? Merci en tout cas de n’avoir fait que confirmer ce que nous savions déjà : on envoie à l’Europe des hâbleurs incompétents.

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jeudi, 06 juin 2019

De la difficulté d’être Européen

Le billet de Patrick Parment

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Peut-on dire que l’Europe a pris un nouveau visage – voire virage - au regard des dernière élections ? Telle est la question bien shakespearienne qui se pose à nous.

Tenons-nous en aux faits. L’Europe, aux mains de la tambouille des libéraux (PPE) et de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates – à la botte de l’Allemagne et plus encore de son économie – n’est plus d’actualité. Nous sommes désormais en présence de plusieurs forces qui semblent s’équilibrer, ce qui peut rendre les négociations à venir plus difficiles. Tous les groupes ne sont pas à ce jour constitués mais on peut avancer que les rapports de force se joueront désormais à quatre entre les sociaux-démocrates mode Alliance, les écolos-centristes, une droite conservatrice, mode PPE,  et une nébuleuse populiste. Nul n’a la majorité et, comme ce fut toujours le cas, les décisions n’aboutissent qu’après négociations. A deux hier, à quatre aujourd’hui ? La première question qui se pose est, ira-t-on vers une réforme réclamée par les peuples de la gouvernance européenne – la disparition de la fameuse Commission par exemple – où bien va-t-on tout droit à la paralysie ? 

Beaucoup de questions sont en suspend dont celui central de la gouvernance. Qui devrait être aux mains d’élus et non de fonctionnaires nommés. Car à nommer un président de la Commission, cela revient à désigner celui qui contrariera le moins les parties en présence. On en a fait l’expérience avec José Manuel Barroso et plus encore avec Jean-Claude Juncker, deux personnalités aussi tristes que lugubres et surtout aux ordres de la finance et partisans de l’ouverture du marché européen à tous les vents.

Or, l’Europe est aujourd’hui face à une situation géopolitique bouleversée et dominée par la concurrence féroce que se livrent les Américains et les Chinois.  Jusqu’à ce jour, l’Europe a plutôt fait figure de terrain de jeu que de partenaire. Nul d’entre eux ne veut d’une Europe largement susceptible de venir contrarier leur hégémonie. Par ailleurs, et à la marge, deux puissances intriguent plus qu’elles n’inquiètent nos deux protagonistes, la Russie d’un côté, l’Inde de l’autre. La Russie se remet à son rythme de son passé communiste. L’Inde parce qu’elle est une puissance… en constitution de puissance avec son milliard d’individus, son modèle social basé sur les castes et de la cohabitation, loin d’être heureuse, entre islam et hindouisme. On notera en passant que tant la Russie, que l’Inde, la Chine et l’Europe appartiennent au plateau continental et que l’Amérique est une île face à eux. Raison pour laquelle, l’Amérique est, non seulement une puissance militaire, mais encore et surtout une puissance maritime. Selon Carl Schmitt qui domine la mer, domine le monde. Nous en avons, pour l’instant la démonstration.

On possède à ce sujet un bel exemple historique avec l’Angleterre qui, au regard de sa supériorité maritime a assurée, des siècles durant, sa suprématie économique et politique sur le vieux continent. L’antagonisme avancé par les géopoliticiens entre puissance maritime et puissance continentale se confirme bien. Certes, l’Angleterre a perdu de sa superbe et vient de décider de quitter le vaisseau européen. Pour son bien ? Pas si sûr.

L’autre fait marquant est le suivant : l’Europe n’est comparable à rien et la mère de tout. L’histoire européenne est un patchwork, un agrégat de nations qui se sont constitués au fil du temps à partir d’un substrat commun, son héritage gréco-romain qui demeure le fil conducteur qui les relie entre elles. Mais l’autre critère constitutif de cette Europe, c’est la guerre. C’est elle qui a forgé son espace, donné aux peuples leur personnalité et surtout fait progresser sa science et nourrit sa réflexion. C’est la raison pour laquelle il est illusoire de vouloir l’uniformiser. Il faut laisser aux peuples qui la constituent leur respiration propre. Pas besoin d’être devin pour comprendre qu’un Français n’est pas un Allemand, un Italien, un Espagnol, etc. ? et réciproquement. Mais c’est bien de cette différence dont se nourrissent les Européens. C’est donc d’abord cela qu’il faut préserver. Ce qui ne l’empêche pas de trouver des accords, voire une unité s’agissant du destin de notre espace qu’il faut protéger mais surtout aider à devenir ce qu’il est, une grande puissance. Ce qu’il faut, c’est susciter l’émulation entre nos différents pays et créer des synergies aussi bien sociale, scientifique qu’économique. Enfin, il paraît logique, au regard de l’histoire comme de la géographie de ne pas renvoyer la Russie à sa solitude et à sa tentation asiatique. Il faut aider ce continent dans le continent à redevenir une grande puissance. L’Europe a tout à y gagner. Tant il est vrai que culturellement parlant nous sommes quand même plus proche d’eux que de la soupe raciale américaine et son American Way of Life. Si d’aventure la nouvelle configuration européenne pouvait œuvrer dans ce sens, peut-être éviterons-nous la désagrégation qui fait plus que nous guetter.

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dimanche, 02 juin 2019

Une France bipolaire, une Europe en miettes

Le billet de Patrick Parment

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Si les élections européennes ne sont en général que le pâle reflet de la situation de politique intérieur du pays, ces européennes de 2019 sont, en revanche, instructives à plus d’un titre. Et le fait majeur est bien que depuis l’élection d’Emmaneul Macron, on a assisté à l’implosion des partis politiques traditionnels.

Et pour cause, les intermèdes de Nicolas Sarkozy puis de François Hollande – mais on peut remonter à Chirac - ont occis la crédibilité de l’UMP et du Parti socialiste. Nicolas Sarkozy et encore moins François Hollande n’ont appliqué le programme pour lequel ils avaient été élus. A gauche cette disparition marque aussi un net recul idéologique quand bien même le politiquement correct est toujours à l’œuvre et demeure la doxa médiatique.

Ouvrez la téloche et ce sont les droits de l’homme qui vous parlent chaque jour de 13h à 20h quelle que soit la chaîne. Certes, de temps en temps voit-on poindre un mécréant dont la voix est aussitôt étouffée par le Cohn-Bendit de service ou l’autre idiot utile de Jean-Michel Aphatie. Rarement les bonnes questions sont posées, on baigne toujours dans l’eau tiède. Passons.

La gauche a donc disparu des écrans et le camarade Mélenchon s’est tiré une balle dans le pied. Exit Mélenchon comme héritier. Avec ces européennes ce sont donc les écolos qui héritent du flambeau. Sauf que si leur score est artificiel, la cause ne l’est pas. Car, chez nos écolos, il y a une once d’écologie pour trois de socialisme.  Yannick Jadot, nouvelle coqueluche de Paris-Match est en train de se prendre le melon. Ca ne durera pas. A l’Europe, ils vont souffrir, car les Grünen allemands sont de droite.

C’est à droite aussi que l’effet est le plus spectaculaire. Emmanuel Macron a siphonné tout le centre de gauche à droite et le Rassemblement national  a fini de ratisser ce qui restait d’électeurs de droite chez les Républicains. On arrive en fin de course d’une droite qui n’a jamais su se distinguer du Front national hier et du Rassemblement national aujourd’hui. Les prochaines élections municipales vont, à ce titre, être intéressantes. Les maires LR vont se pencher avec attention sur les scores réalisés par LREM ou le RN pour savoir à qui se rallier afin d’être réélu. On reste bien dans la cuisine. On risque d’assister à l’effondrement du socle municipal de LR. Désormais, la partie se joue entre macro-mondialiste et identitaires du Rassemblement national.

Ce qui reste en suspens, c’est cette France divisée entre une classe moyenne laminée, une classe bourgeoise dollarisée et une France des immigrés. Qu’on ne vienne donc pas nous parler d’une France une et indivisible. Liberté, égalité, fraternité, c’était peut-être le cas hier – quoique -  ça ne l’est plus aujourd’hui.

Quant à la nouvelle configuration européenne, elle n’a rien pour nous rassurer. Petit rappel. L’arrivée de la toute nouvelle puissance américaine en Europe après la Grande Guerre Civile de 1914-1945 a brisé l’élan  de la civilisation européenne à travers deux vagues successives. La Kultur germanique s’est effondrée et la fine fleur de l’intelligentsia européenne a émigré aux États-Unis. Ce pays, nouvelle Rome surarmée, est intervenu trois fois en Europe en 1917, en 1942-1945 et à partir de 1947 avec le Plan Marshall et la Guerre froide. Il y est toujours solidement implanté grâce à ses bases militaires et à l’OTAN et a étendu son emprise à l’économie à travers l’extra territorialisation de son droit et par l’imposition de sanctions économiques contre les adversaires qu’il désigne unilatéralement. Et la tentative d’unification des Européens pour conjurer ce déclin et retrouver leur indépendance est vouée à l’échec à cause des insuffisances délibérées de la construction européenne incarnée par l’Union actuelle. Avec, cerise sur le gâteau, une Russie qu’on tient à la marge et qu’on se refuse de traiter comme un membre de l’Europe à part entière. Un comble.

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lundi, 27 mai 2019

Le pouvoir du vide

Le billet de Patrick Parment

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Ces élections européennes consacrent deux choses : l’Europe d’une part, le parti d’Emmanuel Macron (LREM), de l’autre.

L’Europe d’abord. Au niveau européen et d’après les résultats que nous connaissons, notre première et agréable constatation, c’est qu’il en est bel et bien fini du monopole exercé par la droite (PPE) – sous perfusion allemande – et la gauche des sociaux-démocrates qui nous ont toujours entraîné sur une voie ultra libérale mais surtout maintenus en état de vassalité vis-à-vis des Américains. Au Parlement européen, où rien n’est possible sans compromis, il y a désormais plusieurs composantes avec lesquelles il faudra désormais négocier : les sociaux-démocrates (147 voix), les libéraux (102), les conservateurs (173) et s’ils arrivent à s’entendre, a minima, les euroseptiques (171). Que ressortira-t-il réellement de cette nouvelle configuration ? Clairement, le clan libéral reste majoritaire mais pourrait s’imposer l’idée que le libéralisme nous conduit à la faillite et que les Américains comme les Chinois ne sont pas nos amis mais bien des concurrents. Comme le souligne l’économiste Nicolas Bouzou, l’idéal serait de faire comprendre à l’Europe qu’elle est une puissance et donc de faire enfin de la politique. On l’espère, on le rêve.

L’autre aspect de ces élections est bien évidemment franco-français. Comme le faisait remarquer un sondeur, il ne faut pas confondre les élections européennes avec les élections nationales. Aux européennes, les Français se défoulent. Fut-ce le cas cette fois encore ? Dans une certaine mesure seulement.

Au risque de surprendre, je dirai  qu’Emmanuel Macron sort vainqueur de ces élections. Et nullement Marine Le Pen. Vainqueur pour la bonne  raison que se plaçant dans la perspective des présidentielles à venir, il a fait le vide politique autour de lui et demeure seul face à Marine Le Pen et son Rassemblement. Et là, Macron joue gagnant.

Les autres formations politiques rament comme des malades sans même atteindre les 10%. Mais les 13% des écolos me direz-vous. Leur score est artificiel car ils ont bénéficié du désenchantement de l’électorat de gauche déboussolé par la multitude des candidatures entre un Mélenchon à 6%, un Glucksmann à 6%, un Benoît Hamon à 3% et aux 2,5% du camarade bolchevique Ian Brossat parti se faire brosser chez les soviets de Tintin. Unis, ces joyeux branquignols seraient à 17%. Sauf que leur égo leur interdit, a priori, toute alliance.

A droite c’est la Bérézina, version Buzzati dans Le désert des Tartares. Passons sur le Rassemblement national qui reste et demeure le grand gueuloir électoral et qui n’a, semble-t-il, que fort peu bénéficié de la crise des Gilets jaunes. Il faut bien avouer qu’en dehors du discours sur l’immigration, Marine Le Pen n’a pas grand chose à dire. Hier encore,  elle voulait sortir de l’Europe et plus encore de l’euro, avant de faire machine arrière. Bigre, les Français aiment l'Europe ! Idéologiquement parlant, elle n’a rien à proposer et vit sur l’héritage du père. Qu’elle a bien tenté de tuer lors d’une grande crise oedipienne. Si d’aventure, elle était crédible, elle serait au pouvoir.

Côté droite républicaine, c’est franchement la cata. Logique. Le courant républicain issu de l’UMP et du RPR n’a jamais réussi à surmonter l’obstacle du Front national. Et ses électeurs les plus « popu » sont partis grossir les rangs du Front. Quoi de plus normal quand un radical-socialiste comme Chirac obéit au doigt et à l’œil aux lobbies juif et franc-maçon. Et, là, il n’y a nul complot judéo-maçonnique, mais une réalité très facile à vérifier. Quand on parle des juifs, on entend bien évidemment leurs instances du genre CRIF. Car les juifs n’ont jamais été effrayé par Le Pen. Mais leurs instances ont besoin de lui pour peser sur la communauté en agitant le chiffon rouge du fascisme et de l’antisémitisme. Les partis d’extrême droite israéliens sont nettement plus radicaux que le Front national. Charles Pasqua avait compris qu’il fallait accueillir le Front pour mieux l’étouffer. C’est le contraire qui s’est produit. Et Chirac a coupé l’herbe sous le pied à toute constitution d’une vraie droite dans ce pays. D’où, Macron !

Quant aux centristes, ils ont une énorme qualité, ils se fractionnent eux-mêmes, s’amputent au gré des circonstances et se flagellent pour de maigres intérêts. Voyez ce pauvre Jean-Christophe Lagarde qui plafonne à 2,5%. Quant au Modem, il est passé avec armes et bagages à LREM. François Bayrou devait en avoir marre de se faire bananer d’élection en élection. Il préfère désormais ses bourrins aux castagnes parlementaires.

Face à ce paysage dévasté, que reste-t-il ? Et bien le face à face Macron-Marine Le Pen. C’est-à-dire deux partis qui n’ont aucun fondement idéologique sérieux et qui naviguent à vue. Macron est en train de nous coller un foutoir institutionnel de grande envergure après nous avoir imposé un libéralisme outrancier en faveur « des plus riches » quand le Rassemblement national stagne comme grand réservoir des rancoeurs nationales. Et puis, il y a les Gilets jaunes. Qui ne se reconnaissent ni chez l’un, ni chez l’autre. Et pour cause, ce sont deux valises vides. On est gouverné par le vide, temporel autant que spirituel. On est bien en plein changement climatique.

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samedi, 25 mai 2019

Quel dommage !

Le billet de Patrick Parment

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Et quel paradoxe ! Ces élections européennes, pas plus que les précédentes, ne semblent beaucoup intéresser les Français. Je n’en suis pas tout à fait convaincu quand bien même les résultats de dimanche viendront certainement me contredire. Car le paradoxe est que les Français à l’image de nos voisins sont profondément européens. Nous saisissons bien la nécessité de l’Europe et plus encore les bienfaits que l’on pourrait en tirer.

Alors, qu’est-ce qui cloche ?

Tout simplement une classe politique qui d’élection en élection se fout complètement de l’Europe qui lui sert bien souvent de gadgets pour recaser ses élus qui se sont faits bananer aux élections nationales. De sorte qu’on envoie à Bruxelles ou Strasbourg des branquignols que l’Europe ne motivent guère – et souvent n’y comprennent rien -, mais qui palpent de généreuses indemnités. Ca fait la soudure. Car aux yeux de nos parlementaires, Bruxelles, c’est synonyme d’exil et d’oubli au plan national. Raison pour laquelle les programmes dits européens ne sont que des tracts destinés  berner les électeurs qui, pas plus qu’eux, n’y comprennent quelque chose.

L’Europe concerne en revanche certains ministères où il y a des dotations européennes en jeu, comme celui de l’agriculture. A un tel point d’ailleurs que les différents gouvernements depuis Mitterrand, ont confondus les aides européennes avec leur politique agricole. Au bout du compte, comme on peut s’en apercevoir aujourd’hui, ce sont les paysans qui en font les frais, quand soudain la source se tarie.

La classe politique dans son ensemble est incapable d’élaborer une vraie vision de ce que devrait être l’Europe pour la bonne raison qu’ils n’ont pas non plus de vision sur ce qu’est la France. Ils gèrent la boutique au jour le jour, bouchant les trous là où ça prend l’eau. Ce qui est pour le moins dramatique, car l’Europe devrait être l’aventure par excellence des Européens.

A l’heure où les enjeux sont mondiaux, l’Europe demeure, envers et contre tout, une grande puissance. Encore faut-il en être persuadé et la défendre et surtout savoir où l’on veut aller. Ce sont nos ennemis – au sens schmittien du terme, c’est-à-dire non moral – qui en sont les premiers persuadés qui viennent faire leur marché, piller nos technologies, racheter nos industries et même nos pinards. Ce qui est quand même un comble.

Voilà ce que réclament les peuples européens, qu’on les protège, qu’on les défende, qu’on préserve leur identité, leur manière d’être au monde, leur art de vivre autant que leurs paysages. Ils demandent aux politiques de mettre en œuvre une politique européenne qu’ils comprennent et non un bazar technocratique qui fait tout et n’importe quoi au gré des intérêts du libéralisme.  Ils demandent de la clarification. Ils veulent une Europe à l’image de leur génie.

De Macron à Wauquiez, de Marine le Pen à Mélenchon, c’est le même spectacle consternant du vide. Qu’attendre d’une classe politique incapable de comprendre et d’apporter une réponse aux Gilets jaunes ?

Comme l’écrivait Henry de Montherlant, « le drame d’un peuple à un moment donné, c’est qu’il n’y a personne ».

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mardi, 14 mai 2019

Question sur notre présence en Afrique

Le billet de Patrick Parment

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La mort de deux soldats français en Afrique pose la question de savoir ce que nous faisons sur ce continent et surtout qu’ambitionnons-nous ? Il y a des restes de la Françafrique me direz-vous, correspondant à une zone d’influence. Mais est-ce toujours le cas à l’heure où le continent fait l’objet des ambitions des Chinois et des Américains qui se livrent une sourde bataille.

Il est bien fini le temps que l’on a appelé colonial et qui consistait à apporter les bienfaits de notre civilisation en pacifiant les rapports entre les ethnies, en les dotant d’infrastructures diverses (routes, ponts, bâtiments) et surtout à mettre en place un système de santé - n’en déplaise aux tenants d’une chimérique « décolonisation » - et non à les dépouiller de leurs ressources, vu qu’à l’époque, il n’en était guère question. La grande erreur de la colonisation a été d’avoir dressé une géographie des frontières qui ne tenait pas compte de l’essence même de la réalité africaine, l’appartenance ethnique. Or, cette réalité d’hier est aussi celle d’aujourd’hui. Il est d’autres fractures, religieuses celles-là, entre chrétiens et musulmans par exemple. On retrouve en général les premiers dans l’orbite des pouvoirs, ce qui ne manque pas d’engendrer des rancoeurs.

Tout cela pour dire que dans ce que l’on a appelé le colonialisme, il y avait avant tout de l’humain avec ses vertus et ses défauts. Ce n’est plus le cas dans le cadre de la Françafrique qui est devenu un concept purement économique. Ce n’est plus le cas aujourd’hui où tous les protagonistes, occidentaux ou chinois, n’ont d’autre motivation que l’appropriation des ressources dont le continent est riche : pétrole, uranium, métaux rares, etc.

C’est triste à dire, mais tous les efforts consentis pour faire décoller l’Afrique n’ont pas donné de grands résultats. La grande erreur, sans doute, est d’avoir greffé des concepts occidentaux comme la démocratie ou les droits de l’homme sur des populations pour qui cela n’a aucun sens. Egalité, fraternité, parité, liberté, n’ont pas la même signification en Afrique. Et encore moins le rapport au temps, historique en Occident, ahistorique (au sens splenglérien du terme), en Afrique. Tout l’argent versé (et tous les Etats ne sont pas pauvres) n’a bien souvent servi que les intérêts de la caste au pouvoir et nourri leurs comptes en Suisse. Le mot répartition n’a semble-t-il guère de sens ici. Même un esprit éclairé comme Houphouët-Boigny a servi ses intérêts et ceux de son clan comme en témoigne la surréaliste cathédrale de Yamoussoukro. On a laissé des fous furieux ramener leur pays à l’âge de pierre comme c’est le cas au Zimbabwé, comme c’est le cas en Afrique du Sud avec l’ANC au pouvoir qui est en train d’appauvrir à grande vitesse ce qui était hier encore le pays le plus prospère d’Afrique. La comparaison entre le niveau de vie des Noirs hier et celui d’aujourd’hui, l’atteste malheureusement.

Aussi, à coups de milliards, Chinois et Américains sont en train d’inaugurer une autre forme de colonisation qui est proprement une autre version de l’esclavage. Car l’objet de ces attentions est économique avant d’être humain.

C’est la raison pour laquelle on se pose la question de savoir qu’elle est la finalité de notre présence en Afrique, mais surtout notre intérêt à intervenir militairement. S’il s’agit de contenir les flux migratoires, alors c’est toute l’Europe qui est concernée et pas seulement la France. C’est donc des « casques bleus » européens qui devraient opérer et pas seulement l’armée française. D’autant que l’Europe dispose encore d’une belle force de frappe économique pour contraindre les pays du pourtour méditerranéen comme de l’Afrique subsaharienne à contenir les flux migratoires.

Par ailleurs, il ne semble pas que dans ces pays de l’Afrique subsaharienne on protège des intérêts nationaux comme ceux des Bolloré et autre Total. Mali, Niger, Tchad, Mauritanie ne sont pas, que je sache, des terres de grand business à l’exception, peut-être, des mines d’uranium du Niger. Certes, ces pays ont pour langue officielle le français et le franc CFA pour monnaie. Mais est-ce suffisant pour envoyer nos soldats au casse-pipe au nom de la lutte contre Daech et sur un territoire gigantesque en grande partie désertique. On saisit mal l’intérêt. Le bilan économique est maigre. D’où ma question : qu’est-ce qu’on fout là ? Il est bien évident que d’un point de vue européen, la question serait tout autre. Il marquerait l’existence d’une Europe  de la puissance et donc décidée à en découdre avec les Américains et les Chinois. Ce qui n’est pas le cas.

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dimanche, 28 avril 2019

Un président autiste

Le billet de Patrick Parment

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La conférence de presse d’Emmanuel. Macron est très loin d’avoir répondu à l’attente des Français et des Gilets jaunes. A défaut d’annoncer des mesures concrètes, il a commencé par dire que le train des réformes déjà engagées était le bon et qu’il allait poursuivre son œuvre sur l’air de « demain ça ira mieux ». En attendant, Français, mettez-vous au boulot !

A la litanie des mesures sur des points de détail a succédé d’inquiétantes généralités en matière de fiscalité, dépenses publiques ou retraités. Enfin, s’il est  heureux de prendre la défense de la veuve et de l’orphelin de préférence handicapé, pas un mot sur nos agriculteurs qui sont pour beaucoup d’entre eux en situation de détresse. Or, notre agriculture demeure l’un des poumons essentiels de notre économie et pas uniquement domestique. Pas un mot sur les équilibres à renouer entre la grande distribution et eux, voire la décélération d’une course à la production intempestive. Et donc à l’emploi de pesticides qui nous empoisonnent et qui conséquemment viennent enrichir les actionnaires. Ce n’est donc pas pour demain que l'on enrayera la mécanique libérale du produire plus. Produire plus pour quoi faire ?

Mais revenons à Emmanuel Macron et aux propos qu’il a tenus lors de cette conférence. En premier lieu, on notera qu’il a consacré plus de temps à la situation de politique générale, à l’ENA ou à la conception de son propre rôle qu’aux mesures économiques attendues. La plupart des questions fiscales ont été éludées : pas un mot  sur la TVA ou le fardeau fiscal sur les commerçants et entrepreneurs, la promesse d’une baisse de l’impôt – non détaillée – ubuesque car payée par peu de Français. L’unique réforme économique précise étant la ré-indexation des petites retraites en 2020 puis de toutes. Au final, c’est peu dire que l’on reste sur notre faim par son absente de vision. Vision aussi étriquée qu’un costard d’énarque.

Pourtant les pistes ne manquaient pas, même en régime libéral : réserver le statut de la fonction publique aux seuls emplois régaliens, de laisser la liberté d’affiliation à tout régime de protection sociale, santé et retraites aux entrepreneurs, commerçants et artisans ; de réduire les divers impôts sur la production qui détruisent nos emplois et la TVA sur de nombreux produits cruciaux pour les plus faibles des Français ; de redonner du pouvoir d’achat aux Français en leur permettant de recevoir leur salaire complet et de décider eux-mêmes au moins d’une partie du financement de leurs retraites, comme de l’éducation de leurs enfants via le chèque éducation.

Ce manque d’audace marque bien les limites du personnage, ce qui nous promet des lendemains qui ne risquent pas de chanter. Car Macron s’est non seulement aliéné les classes populaires mais s’est mis à dos aussi les milieux économiques qui n’y comprennent plus rien. Le combat continue comme dirait l’autre !

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lundi, 22 avril 2019

L’exemple ukrainien

Par Patrick Parment

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La victoire d’un acteur de série télévisée en Ukraine, Volodymyr Zelensky, aurait de quoi surprendre si le niveau de corruption et l’incapacité de Petro Porochenko à ramener la paix dans le pays n’avaient largement exaspéré une population au bord de la crise de nerf. Aussi, est-ce sans surprise que le programme de Zelensky se soit borné à une lutte contre la corruption et au retour de la paix. Ce qui veut dire également qu’il sera contraint, mais non forcé, de prendre langue avec son puissant voisin russe qui détient les clés du Donbass. Au même tire que de renégocier avec l’Union européenne.  Mais sur quelles bases ? C’est sur ce terrain – par-delà la corruption – que Porochenko s’est un peu emmêlé les crayons, suscitant la défiance des uns et des autres. L’autre leçon que l’on peut tirer de cette élection surprenante, c’est que les peuples savent trancher quand il le faut.

Voici qui nous renvoie à l’élection européenne du mois de mai où se manifeste également une forte suspicion à l’égard d’une institution de plus en plus critiquée dans ses modes de fonctionnement. Certes, a priori, le clan des libéraux est suffisamment amarré dans cette Europe pour en attendre un tsunami populiste. Mais le futur Parlement se verra dans l’obligation de tenir compte des fortes tendances qui vont inexorablement se faire jour. Le Brexit fait déjà office de coup de semonce. Sauf qu’il s’agit d’un phénomène typiquement Bristih, c’est-à-dire insulaire. Car, dans les pays continentaux, nul ne souhaite la mort de l’Europe. Mais beaucoup souhaite un mode de fonctionnement plus démocratique, plus « nationaliste », à savoir une Europe des patries et non plus celle de fonctionnaires anonymes et irresponsables. Sinon, à terme, l’Europe pourrait subir un séisme ukrainien.

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