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mardi, 20 mai 2014

Europe : votez populiste !

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Le billet de Patrick Parment

Soyons réalistes, rien ne changera vraiment dans l’Europe bruxelloise après le vote du dimanche 25 mai. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il manque une volonté politique capable de susciter une réorientation de l’institution européenne. De toute manière le bazar européen est tellement complexe que personne ne saurait par quel bout commencer. Pour que quelque chose bouge, il faudrait qu’un pays majeur menace de sortir ou sorte de l’Union européenne. Même la Grèce, pourtant malmenée, n’a pas oser franchir le Rubicon.

L’Allemagne, qui en est le moteur, n’a, que je sache, aucune envie de changer quoi que ce soit, pour la bonne raison qu’elle fait la pluie et le beau temps à Bruxelles et qu’elle a placé des hommes compétents à tous les points stratégiques. Avec les Anglais, il faut le noter au passage.

Le France, elle, compte envoyer des zozos du genre Nadine Morano, Alain Lamassoure, Renaud Muselier et autres Vincent Peillon de service. Pour notre nomenklatura politique d’incapables, l’Europe, c’est d’abord un casse-croûte à 10 500 euros par mois. Y a que Michèle Alliot-Marie pour nous dire, en toute impudence, que cette élection va lui coûter du pognon !  Au fait, c’est qui cette dame ?

Et François Hollande peut aller parader à Bruxelles en clamant que l’on va voir ce que l’on va voir, agiter ses petits poings … il entre en costard et sort à poil. Et nous avec.

Ce qu’attendent les peuples européens, c’est une Europe dont ils ont le sentiment qu’elle défend leurs intérêts. Pas que l’on vende leur déclin avec le traité transatlantique qui nous aliènerait encore plus à cet ennemi du genre humain qu’est l’Amérique.

On veut l’Europe des peuples, des patries, celle qui défend la puissance qu’elle représente encore et qu’illustre son génie créatif.

C’est la raison pour laquelle on ira voter, dimanche, en chantant pour les partis populistes quels qu’ils soient ! Histoire de mettre un coup de pied dans cette fourmilière sans queue ni tête. 

 

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mercredi, 14 mai 2014

Le fantasme de la Troisième guerre mondiale

Le billet de Patrick Parment

la_guerre.jpgC’est le dernier gadget intellectuel, lancé par un certain Jacques Attali, qui est à la prévision politico-économique et la pensée magique ce que Madame Soleil était à la lecture des planètes, la Troisième guerre mondiale. Contre la Russie évidemment. Certes, on est habitué, Jacques Attali fourre son nez partout, a un avis sur tout, pond des rapports sur le sexe des anges et s’avère au final un authentique astiqueur de niaiseries libérales recouvertes de confiture progressiste. Car, Monsieur Attali est un homme de gauche que la gamelle sarkoziste n’a jamais effrayé.

Quel beau sujet que la troisième guerre mondiale. Un sujet qui vient renforcer l’offensive menée depuis 1945, renforcée en 1991, par des Américains qui n’ont jamais abdiqué sur le concept de « guerre froide ». Résultat des courses : voici belle lurette que les Américains ont aliéné l’Europe à leur vue du monde.

Sarkozy  avait raccroché les wagons de la France à l’Otan dont De Gaulle nous avait judicieusement sorti et François Hollande, sans pudeur aucune, est allé chercher à Washington-Canossa une feuille de route qui nous déshonore. Plus récemment encore, Hollande a rattaché les Affaires européennes à l’Elysée et il y a fort à parier qu’il appuiera cet inique Traité transatlantique qui va américaniser un peu plus encore les Européens.

De fait, les Européens ont loupé le coche. La chute du mur de Berlin était l’occasion de renouveler nos relations avec la Russie et de nous libérer de la tutelle américaine. Il n’en a rien été. On a au contraire, assisté au renforcement de l’Otan en Europe, véritable bras armé de l’Amérique, et qui séduit tant nombre de pays de l’Est qui ont un contentieux douloureux avec l’ex-Urss. La restauration de l’ex-empire par Vladimir Poutine leur fout la trouille. Et l’Europe est impuissante à les rassurer pour la bonne raison que militairement, nous n’existons pas. Seuls les Allemands tirent leur épingle du jeu en jouant les « go between » entre Washington et Moscou. En Europe, seule la puissance allemande impressionne aussi bien les Russes que les Américains. Ce que résume bien Marie-France Garaud (1) : « La Russie est un partenaire quand l’Allemagne est faible (…)  mais elle devient un adversaire, ou à tout le moins un concurrent, quand elle est assez forte pour dominer le centre de l’Europe. »

L’impuissance et l’inexistence de l’Europe laisse le champ libre aux Américains pour continuer la guerre contre cette Russie qui décidément leur résiste. Ce qui nous amène à dire que la troisième guerre mondiale est là sous nos yeux : celle qui tend à empêcher les Russes de reconstituer leur empire. Souvenez-vous de la guerre déclenchée contre les Serbes – sous prétexte de Kosovo – sans l’aval du Conseil de sécurité ; la Georgie et aujourd’hui l’Ukraine. Sauf que la Russie d’aujourd’hui n’est plus celle d’Elstine, les Américains l’ont compris mais cela ne risque pas de les arrêter.

Les Européens ne présentent, aux yeux de Poutine, aucun danger majeur. L’Europe est un no man’s land politique, militaire et de plus en plus culturel. Il y a fort à parier, cependant, que les Européens n’iront pas se battre pour défendre des intérêts américains. Mais, il y a fort à parier aussi que les Européens iront un jour ou l’autre négocier auprès des Russes les ressources énergétiques qui lui font cruellement défaut.

« Dis Papa, c’est encore loin  l’Amérique ?

Tais-toi et rame ! »

 (1) Spectacle du Monde, mai 2014

 

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mercredi, 12 mars 2014

La face haineuse du socialisme

r-MANUEL-VALLS-large570.jpgLe billet de Patrick Parment

On savait les socialistes sectaires avec une vision du monde a reductio à leur idéologie délétère, mais on n’imaginait pas qu’ils iraient jusqu’au mépris du droit pour assouvir leur inextinguible haine de la droite – surtout nationale – et de Sarkozy en particulier.

Mais, là, ils viennent de se franchir la ligne jaune avec l’affaire des écoutes téléphoniques. C’est Manuel Valls qui, le premier, nous a montré toute la haine dont était capable ce socialisme idéologique qui flirte plus sûrement avec le stalinisme qu’avec le socialisme de Jaurès.

Lors des grandes manifestations de ce que l’on appellera « La Manif pour tous », Manuel Valls a transformé des policiers en une milice digne des « heures les plus sombres de notre histoire ». Provocations, arrestations arbitraires de masse, garde-à-vue injustifiées alors même que ces manifestations étaient pacifiques. Ce qui n’était pas le cas à Rennes récemment où des groupuscules, soi-disant antifascistes, ont bel et bien cassé du flic et fait de nombreux blessés parmi les forces de l’ordre. Evidemment, les auteurs courent toujours du côté agreste de Notre-Dame-des-Landes. Idem à Paris où des sites nationaux ont été ciblés, pas vraiment au hasard on s’en doute, et notamment des librairies.  Difficile de croire que la police n’en connaît pas les auteurs vu que ce sont toujours les mêmes.

A la manœuvre, Manuel Valls, dont on se demande bien par quels bidouillages les sondages placent ce sectaire grand teint au rang de pipole « préféré des Français » ? Il va finir par se prendre pour l’abbé Pierre.

Le trio Jean-Marc Ayrault, Christiane Taubira, Manuel Valls démontre à l’évidence que nous avons au sommet de l’Etat une équipe de mafieux portée par la haine de Sarkozy, lequel fait tout, d'ailleurs, pour briser l’apparente sérénité d’un gouvernement qui ne gouverne pas.

Ce dont ne se doute pas tout ce petit monde de médiocre envergure, c’est que les Français s’en foutent… mais n’en pensent pas moins. Et puis, quand on parle de Français, de qui parle-t-on exactement ?

Il y a trois France aujourd’hui qui ne communiquent guère entre elles : la classe politique, les immigrés et les Français de souche ou d’origine européenne et assimilés. C’est dire où ils peuvent se carrer leur pacte ripoublicain !

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jeudi, 06 mars 2014

Ukraine, quel avenir ?

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Le billet de Patrick Parment

Vue de Sirius, l’Ukraine est regardée comme une nation qui voudrait pour partie rejoindre l’Europe, pour l’autre s’accorder avec Moscou. La situation sur le terrain est semble-t-il bien différente au regard de ce que certains acteurs nous en disent.

La présidence de Viktor Ianoukovitch a rapidement tourné à l’enfer quand l’homme s’est mis à piller le pays, à rançonner les entreprises et à mettre en prison, quand ils n’était pas purement éliminés, les opposants de plus en plus nombreux à ce régime de moins en moins démocratique et de plus en plus dictatorial. Cela a d’ailleurs pris une telle ampleur que l’on a abouti aux événements que l’on connaît, place Maïdan – qui signifie « indépendance » en ukrainien – où les manifestants ont fini par prendre également les armes contre des troupes non identifiées qui ont tiré sur la foule, la mort de près d’une centaine de personnes et d’un grand nombre de blessés.

Après la fuite de Ianoukovitch, les Ukrainiens ont découvert des documents attestant des exactions du pouvoir et des directeurs de crematoriums ont même avoué avoir été contraints de brûler la nuit les corps de personnes tuées et souvent mutilées.

Contrairement à ce qui a été dit, les Ukrainiens n’en veulent pas aux Russes, mais bien à l’ancien président dont l’avenir semble désormais scellé en Russie. Le forcing effectué par les Occidentaux auprès des révoltés ukrainiens – sous quelques formes que ce soit et on peut faire confiance aux « services » américains – a totalement brouillé les cartes et renforcé les convictions d’un Vladimir Poutine qui est loin d’être dupe.

La mainmise sur la Crimée, fortement russophile, correspond surtout au désir des Russes de protéger la base navale de Sébastopol, un enjeu stratégique pour Moscou. Manière aussi pour Poutine de rappeler que l’Ukraine appartient à sa zone d’influence et qu’il n’entend pas voir un quelconque état-major de l’OTAN s’y installer.

Sur le fond, et d’après nos informations, les Ukrainiens ne réclament pas une adhésion pure et simple à l’Europe, pas plus qu’ils ne veulent subir le joug de Vladimir Poutine dont les méthodes sont aussi pour le moins brutales. Les Ukrainiens, dans leur immense majorité, ne sont ni pro européens ni pro russes, ils veulent un pouvoir qui respecte le droit, ne pille pas le pays et qui conserve une indépendance retrouvée après l’effondrement de l’empire soviétique.

Là où les choses se compliquent, est que Vladimir Poutine entend bien retrouver son l’influence auprès des limes de l’ancien empire soviétique. Et le cas de l’Ukraine est bien particulier dans la mesure où Poutine a bien conscience qu’il ne peut se passer de ce pays en raison de ses atouts industriels et agricoles.

Les Ukrainiens ont montré qu’ils n’étaient pas décidés à laisser filer leur liberté et à devoir obéir à Moscou au doigt et à l’œil, à l’image de la Biélorussie ou du Kazakhstan. Vladimir Poutine va devoir agir avec doigté. C’est dans cet espace que l’Europe pourrait jouer un rôle autre que celui de voter d’inutiles sanctions. Il semblerait que contrairement à Laurent Fabius, ministre touristique, la chancelière allemande, Angela Merkel, ait saisi l’importance des enjeux.

 

NDLR :

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lundi, 03 mars 2014

Le refus d’un monde uniformisé

2912577795.JPGLe billet de

Patrick Parment

Les événements qui se déroulent actuellement en Ukraine sont la conséquence directe d’une propagande menée de longue date par les Américains et relayée par leurs « amis » européens, afin de créer un arc de déstabilisation dans les anciennes marches de l’empire russe. L’Ukraine, comme la Syrie d’ailleurs, la Georgie hier encore, constituent des limes que Moscou n’entend pas voir déstabilisés et dont elle entend demeurer l’interlocuteur privilégié.

Le fond du problème, on s’en doute, est la guerre menée par les Américains pour imposer à la terre entière un modèle libéral qui a pour but, outre d’éradiquer les différences et nier l’identité des peuples, de servir les intérêts américains dans le monde. L’Amérique veut exporter et réduire une démocratie de façade à un modèle unique et donc totalitaire. Pour se faire, les Américains ont érigé les soi-disant « droits de l’homme » en une lutte du Bien contre le Mal, à savoir les contrevenants à ce modèle auquel l’Europe est désormais totalement inféodée au mépris des réalités historiques, politiques, géographiques et surtout culturelles. Dans la réalité, les Européens ont abdiqué depuis 1945 en refusant d’assumer un destin politique.

Il se trouve que, tant les Russes que les Chinois ou les Iraniens, en refusant de se soumettre au modèle américain, sont devenus les ennemis auxquels désormais on fait la guerre avec des moyens autres que les bombes et les fusils. Carl von Clausewitz ne disait-il pas que la paix n’était jamais que la continuation de la guerre par d‘autres moyens. Nous en avons l’exemple sous les yeux.

Que l’on soit ou non d’accord avec les modes de gouvernance russes ou chinois ne nous importe guère. Si l’on veut défendre la diversité du monde, le refus de son harmonisation, alors on ne peut que se ranger du côté des Russes, des Chinois, des Iraniens et bien d’autres. Bref, du côté de tous ceux qui refusent d’être les esclaves d’un modèle totalitaire qui n’a pour seul et unique référence que le dollar.

 

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jeudi, 20 juin 2013

L’accord de libre-échange USA-UE peut attendre

3501520105.jpgLe billet de Patrick Parment

L’accord de libre-échange Etats-Unis-Union européenne que veut nous faire ratifier Bruxelles, n’a rien d’urgent à un an des prochaines élections européennes qui verront le départ de cet ectoplasme de Manuel Barroso et accoucheront, on l’espère, d’autres rapports de force au sein de la future assemblée. En effet, la montée des partis dits « populistes » risque fort de venir perturber le champ des magouilles diverses et variées et donner des sueurs froides à tous les lobbies qui s’agitent dans ce cloaque.

Même Le Monde n’y va pas par quatre chemins vis-à-vis de ce sinistre personnage qu’est Barroso : « Sarkozyste sous la présidence de Nicolas Sarkozy, incapable, depuis, de la moindre initiative politique pour relancer l’Union, il a accompagné le déclin des institutions européennes. » On se saurait mieux dire.

Et si ce sinistre personnage fait le forcing sur cet accord, c’est bien parce qu’il est en train de se ménager un avenir dans le Barnum anglo-saxon, à l’OTAN ou aux Nations Unies.

Il est bien évident que sur le papier, cet accord impressionne puisque l’Amérique associée à l’Europe représentent la moitié du marché mondial. Un poids certain face au monde asiatique.

Reste qu’un tel accord, et en l’état actuel des choses, serait dangereux pour l’Europe car nous ne sommes pas en position de force face à la puissance dominante que sont encore les Etats-Unis. Et, on connaît suffisamment les moeurs américaines pour savoir qu’ils accommodent les traités à leur sauce, usant et abusant du protectionnisme quand cela les arrange. L’Europe est déjà un marché très ouvert, tellement ouvert d’ailleurs que l’on a pris la crise de plein fouet, crise qui, comme par hasard a pris naissance aux Etats-Unis et dont les plus féroces spéculateurs demeurent ces financiers américains à la Soros & C°. Qui continuent d’ailleurs de se goinfrer sur notre dos.

Par ailleurs, dans un domaine sensible comme l’agroalimentaire, Américains et Européens n’ont pas les mêmes mœurs et la même notion de la sécurité alimentaire. On mange déjà assez de saloperies comme ça grâce à la grande distribution et autres fabricants de bouf rapide, pour ne pas voir débarquer dans nos assiettes des poulets blanchis à l’eau de Javel.

Concernant l’exception culturelle, j’avoue que je reste dubitatif sur la notion elle-même, vu que nous sommes déjà envahis – colonisés ? - de toutes parts par la sous-culture américaine. Nos chanteurs de banlieue, à voix de fausset, surnagent comme ils peuvent, nos cinéastes produisent des films sans intérêt aucun – il est loin de temps des Tontons flingueurs – et l’exception culturelle française est battue en brèche chaque matin par l’idiovisuel, toutes chaînes confondues. Pas étonnant que Les Experts battent en audience un François Hollande coincé sur M6 à la même heure. La radio, je n’en parle même pas, on est dans le borborygme.

Avant de passer des accords, les Européens feraient mieux de commencer par faire le ménage chez eux. Régler ce petit problème, par exemple, d’une perfide Albion qui depuis Jeanne d’Arc ne veut pas que se constitue une puissance continentale. Hier encore, c’était pour défendre leurs intérêts, aujourd’hui, c’est pour défendre ceux des Américains. Sans compter que, quand on parle d’Europe, chacun tire la couverture à lui.

Enfin, il y a un autre obstacle majeur à cet accord de libre-échange, de taille celui-là : il exclut la Russie du champ des négociations. Et ceci est pour le moins inacceptable, parce qu’il met en péril notre avenir qui, comme chacun peut s’en rendre compte sur une carte, se situe plus à l’Est qu’à l’Ouest. Sans la prise en compte de la Russie, l’avenir de l’Europe est incertain. Les Américains l’ont bien compris. Je préfère Vladimir Poutine à Obama. Cela s’appelle faire preuve de réalisme, ce qui n’est pas le cas, semble-t-il, de nos libéraux de gauche comme de droite, de Hollande à Copé. Dans ce pays d’aveugles, les borgnes sont rois.

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mercredi, 19 juin 2013

Le casse tête de la retraite

494898516.jpgLe billet de Patrick Parment

Ce gouvernement, après celui de l’autre guignol, va encore nous concocter une réforme des retraites de guingois. Il n’y a rien d’immoral à repousser l’âge de la retraite dans la mesure où nous vivons plus vieux et en meilleure santé. Aussi, plutôt que de payer des hordes de sexagénaires à ne rien foutre, autant qu’ils bossent. Ça éviterait les angoisses métaphysiques et ça remplirait les caisses de la sécu.

Toutefois, cela mérite quelques objections.

D’abord, il serait juste que tout le monde soit logé à la même enseigne et qu’on en finisse  avec les régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP, d’EDF, de GDF et autres élus de la nation. Le temps de la grande pénibilité du travail est terminé. Sauf que tous ces mecs, dont certains payés à ne rien foutre (on en a tous des exemples), sont syndiqués et se fichent complètement de la notion de service public. Comme ils peuvent « enquiquiner » (mot faible) le maximum de gens sans risque de grandes représailles, le pouvoir politique baisse en général son froc devant leurs revendications. C’est ainsi que le gouvernement de M. Zérault se garde bien de toucher à leurs régimes spéciaux quand cela coûte 7,7 milliards € à la collectivité chaque année (non inclus la retraite des élus).

Nous ne sommes plus en 1945, seuls nos politiques ne s’en sont pas encore rendus compte.

L’autre objection est que notre système de santé se dégrade dangereusement. Et, il n’est pas dit que les futurs sexagénaires bénéficieront des mêmes qualités de soins qu’aujourd’hui. D’avoir repoussé l’âge de la retraite pourrait poser quelques problèmes.

L’autre grande objection est qu’il faudrait laisser les gens travailler au-delà de soixante ans. Aujourd’hui, on considère qu’à 50 ans, un homme n’est plus bon à rien. Et, comme on ne veut pas non de plus des jeunes de 20 ans avec ou sans expérience, c’est toute une frange de la population qui se retrouve au chômage. A l’exception, bien sûr, de nos hommes politiques qui se font réélire pour la plupart au delà des 50/60 ans, quand ce n’est pas 70 ans comme au Sénat, institution inutile s’il en est. Mais, c’est une autre histoire.

Enfin, je vois mal pourquoi on se prend la tête pour une histoire de retraite quand il suffirait de fixer un barème et permettre à chacun de la prendre quand bon lui semble. Il serait rémunéré en fonction du temps de travail effectué. Ce n’est pas plus compliqué et c’est, de surcroît, fort démocratique. Mais de quelle démocratie parle-t-on ?

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lundi, 13 mai 2013

Un mage nommé Hollande

898178450.jpgLe billet de Patrick Parment

Le nouveau gourou économique du PS, ce n’est plus Thomas Piketty – contre lequel Aurélie Filippetti avait porté plainte pour trop plein de torgnoles – mais une jeune femme de 39 ans, Karine Berger, une grande techno qui n’a pas besoin de fumer la moquette pour s’envoyer en l’air et nous refiler le résultat de ses rêves éthérés. Jugez-en par vous-même : Polytechnique, Sciences-Po, école de la statistique et de l’administration économique. Le genre de cursus qui vous mène tout droit à Bercy, ce qui fut le cas, quand Strauss-Kahn en était le patron de surcroît. Ajoutez à cela deux campagnes présidentielles, celle de Jospin puis de Hollande. Et, un court séjour dans le privé, l’assurance-crédit, ce qui n’est pas suffisant pour ressortir aguerri de la libre entreprise. Fonctionnaire donc qui, en raison des services rendus, s’est vue attribuer une circonscription dans les Hautes-Alpes. Et voici notre authentique nuisible qui atterrit à l’Assemblée nationale. 

 Elle a pris aussi le temps d’écrire un livre totalement délirant avec une certaine Valérie Rabault, intitulé Les Trente glorieuses sont devant nous. C’est vous dire le délire avancé de la dame.

Le problème, c’est qu’elle a toujours l’oreille de François Hollande où sa dernière trouvaille a trouvé un écho. Dans un édito de Challenges, canard du groupe Perdriel, le patron du Nouvel Obs, elle nous explique que l’économie fonctionne par cycles et que nous approchons du suivant. L’origine de la crise ? La faillite de Lehman Brothers en 2008. Or, écrit la dame, les crises « durent six à sept ans ». Donc, pour l’Europe, c’est en 2014 que nous sortirons du tunnel. Et la reprise française suivra automatiquement. Comme ça, par simple enchantement.

Pourquoi, en effet, s’acharner à assainir les finances publiques et réduire le train de vie de l’Etat ? Le pire, c’est que Hollande a repris ces balivernes à son compte sur l’air de « demain on rase gratis ».

Quid d’un marché du travail ultrarigide, d’une fiscalité étouffante et un secteur public boulimique ? D’une administration toujours colbertiste ! Les handicaps structurels de ce pays sont tels que l’on voit mal comment la France pourrait bénéficier d’une quelconque reprise.

Qu’un Hollande se laisse berner par ce qui n’est jamais qu’une petite fonctionnaire, en dit long sur cette nomenklatura, de droite comme de gauche, qui ignore superbement les réalités. Et qui n’a aucune idée de ce qu’est l’entreprise.  Sans compter un patronat qui pousse au crime et se nourrit de la chair fraîche des immigrés qu’il exploite et sous-paie avec d’autant plus d’aisance que les syndicats ne représentent plus rien dans ce pays.

C’est dire si nous ne sommes pas au bout de nos peines et que la reprise n’est pas pour demain. Le pire n’est pas à craindre, car on est déjà dedans. C’est d’autant plus navrant que nul n’ignore que ce pays dispose encore de remarquables ressources d’hommes et d’idées.

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lundi, 06 mai 2013

Demain, fera-t-il jour ?

Le billet de Patrick Parment

Je ne suis pas en mesure, comme tous ces messieurs et dames « Soleil » journalistico-médiatiques, d’évaluer à sa juste mesure le bien fondé de la politique des sbires du sieur Hollande. Sauf, comme de bien entendu,  d’estimer l’immense désordre social qu’a instauré cette gauche à la morale tout aussi élastique que celle de la droite : Cahuzac, Guéant, fausses déclarations de patrimoine de nos élus, j’en passe et des meilleurs. J’en retiens surtout la casse sociale, les entreprises qui ferment et qui laissent sur le carreau des ouvriers et en suspend des savoir-faire qui nous distinguent, et de loin, des pays asiatiques et de toute leur quincaillerie.

Je n’oublie pas pour autant que nous sommes en pleine crise du capitalisme financier et que Hollande, pas plus que Sarkozy, ne cherchent ou n’ont cherché, à sortir d’une logique économique qui plombe non seulement notre pays mais encore l’Europe entière. Cette absence de volonté d’en sortir montre bien que nous sommes toujours en dépendance et sous perfusion. Le récent procès fait à l’Allemagne est stupide, Merkel défend ses intérêts au nom des principes mêmes de cet américano-libéralisme qui régit l’ensemble de nos économies.

Et, pour ne rien arranger, on a un patronat idiot, stupide et cupide. Sauf, qu’ici aussi, il faut distinguer entre les baltringues du CAC 40 qui jonglent avec les hommes et les salaires comme au casino et la majorité des petits patrons de nos PMI-PME qui font tourner la boutique.

Il y a une France de la connivence – grands patrons et classe politico-médiatique qui verrouillent tout et surtout la parole – et une France du travail où se côtoient petits patrons, artisans et commerçant. Sur ce terrain-là, on n’entend nullement les grandes gueules habituelles qui vont de Copé à Mélenchon en passant par tout le petit personnel qui vit peinard aux frais du contribuable (syndicalistes, élus, certains fonctionnaires, etc.)

Les grands discours, les promesses et le baratin habituel du politiquement correct de cette classe politico-médiatique, les Français n’en veulent plus. Ils en sont las. Ils veulent que l’on dresse d’autres perspectives qui redonnent à ce continent sa vigueur. Ils veulent retrouver la niaque  de leurs ancêtres. Au risque de casser le joujou démocratique qui n’engraisse que des porcs.

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dimanche, 21 avril 2013

Vous avez dit violence ?

1_400_000.jpgLe billet de Patrick Parment

Quand Frédéric Taddéi, sur France 2, vendredi 19 avril, lance un débat sur la violence, en référence aux manifestations qui ont parsemé la semaine contre le mariage pour tous (c’est-à-dire les homosexuels), on cherche en vain à se remémorer une manifestation vraiment violente, de celle dont étaient capables, par exemple, les nervis staliniens de la CGT hier. La seule chose dont on se souvienne, c’est le million de gens qui ont défilé le 24 mars dernier et les provocations policières qui ont eu lieu dans le haut de l’avenue de la Grande Armée ! On a assisté ensuite à des manifestations plus restreintes devant l’Assemblée nationale, un peu agitées tout au plus. Pas de quoi faire bander un CRS.

Mais, que voulez-vous, dans cette République bananière quand les manifs sont organisées par la gauche, c’est toujours au nom de la liberté et de la démocratie, quand c’est la droite, c’est au nom du fascisme. C’est ce que racontent les raclures de bidet des Loges qui pourrissent ce pays depuis 1870 et que l’on retrouve, comme par hasard, dans tous les grands scandales qui émaillent la vie, soi-disant démocratique, de ce pays. Derniers clients en date : Cahuzac, Guérini et  Kucheida, tous socialistes, tous francs-macs !

Fort du soutien de toute la classe médiatico-politique, sans compter tous les intellectuels des cavernes qui passent régulièrement à la caisse, les socialistes cherche à masquer une incompétence rarement atteinte dans l’exercice du pouvoir. Hollande est bel et bien dépassé par les événements, le Premier ministre, Jean-Marc Zérault colmate comme il peut les béances ouvertes par des ministres incompétents et le pays est en train de sombrer dans le chaos.

Au lieu de calmer le jeu, Hollande et ses sbires s’accrochent à un mariage homo qui ne concerne même pas 1% de la population (et dont tout le monde se fout) et fracture une société française largement conservatrice et secouée par la crise. Dans le même temps, nos tristes sires socialistes augmentent les impôts à tour de bras appauvrissant une classe moyenne par ailleurs déjà bien éreintée. Je ne parle pas de la classe ouvrière, elle a disparu. Ce qui existe en revanche, c’est un lumpenprolétariat immigré que la gauche laisse grossir, ne voyant là que de futurs électeurs. 

En revanche, cette La Manif pour tous est en train de cristalliser la conscience politique d’une France réelle et profonde dont le créneau n’est plus le ridicule mariage homo, mais le refus d’un monde libéral dont chacun a bien conscience qu’il est sans issue.

C’est d’ailleurs en cela que la dénommée Frigide Barjot est totalement dépassée par les événements. Cette égérie du chiraquisme, des soirées branchées et des plateaux de télé va encore faire trois petits tours avant de disparaître des écrans.

Celle qui, en revanche, a pris l’exacte mesure de l’événement, c’est bien Béatrice Bourges. Nul ne peut dire encore sur quoi cette grogne à ciel ouvert va déboucher mais une chose est certaine, c’est le ras-le-bol de cette France, hier encore silencieuse, de se faire cocufier par cette gauche et cette droite abonnées à l’américano-libéralisme qui entraîne l’Europe à sa perte.

Restons cependant lucides : tant qu’il y aura un poulet aux hormones dans le frigidaire, la révolution appelée de tous nos vœux, n’aura pas lieu. Qu’est-ce qui fait bouger les peuples ? Mystère.

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mardi, 09 avril 2013

Adieu Madame Thatcher...

Le billet de Patrick Parment

6ee09aec578e4e4d36e303e44c3a7d7d4cbeb806acedf.jpgIl est des morts qui sont aussi des libérations. Madame Thatcher, qui vient de mourir, était absente à elle-même depuis 2001, rongée par une terrible maladie. Sa mort permet un retour en arrière, car, par son action, elle a participé du désordre financier mondial que nous connaissons aujourd’hui.

Reste, pour la petite histoire, qu'elle vient grossir la longue liste de ces femmes qui ont marqué l’histoire de l’Angleterre (je vous renvoie à vos livres d’histoire).

Margaret Thatcher, Premier ministre d’un empire déchu de 1979 à 1990, dont le surnom de « dame de fer » lui fut donné par les médias soviétiques, est un paradoxe à elle toute seule. Car, d’un côté, elle a fait de la politique au sens le plus noble et le plus entier du terme (tel que l’entendait Carl Schmitt), quand de l’autre, elle a plongé l’Angleterre dans le marasme en appliquant froidement les principes du libéralisme le plus dur.

Si l’on doit résumer l’action de la dame, quelques mots suffisent : privatisation à tout va, libéralisation des marchés financiers, démantèlement de pans entiers de l’industrie, écrasement des syndicats, intransigeance à l’égard de l’armée irlandaise (IRA) et de l’Europe (d’où ce mot de Chirac : « Elle veut quoi la ménagère ? Mes couilles sur un plateau ? »), et une bien inutile guerre des Malouines au nom d’un nationalisme plutôt mal placé.

Le bilan est donc loin d’être positif. Et l’Angleterre d’aujourd’hui ne s’en porte guère mieux à l’heure où le capitalisme financier continue de faire des ravages. Il y a des leçons qui ne sont pas retenues.

 So long, madame Thatcher.

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lundi, 08 avril 2013

Ce que Cahuzac révèle...

 Le billet de Patrick Parment

On va encore nous accuser de faire de l’antiparlementarisme primaire, mais l’affaire Cahuzac montre bien dans quelles turpitudes se vautrent nos élus. Si vous prenez le nombre d’élus mis en examen ces dix dernières années, ça va faire du monde. Et l’affaire des Guérini, dans les Bouches-du-Rhône, ne m’apparaît pas moins importante que celle de Cahuzac.

Certes, me direz-vous, il faut faire le tri, car les juges, comme me le confiait un jour Pierre Mazeaud, ont la mise en examen un peu facile, là où il n’y a pas volonté affichée de mettre la main dans le pot de confiture. Le problème vient surtout du fait que les élus vivent dans une bulle, même quand ils viennent vous baratiner qu’ils sont proches de leurs électeurs. Je ne parle pas des ministres et de leurs entourages, ils naviguent sur le petit nuage d’un éphémère pouvoir.

Certes, si l’on jette un œil sur nos amis députés ou ministres du Nord de l’Europe, on s’aperçoit qu’ils vivent comme les citoyens qu’ils sont, bouffent à la cantine et se déplacent en transports en commun. Au moindre écart, c’est la porte.

Mais voilà, nous sommes une démocratie latine où le président est un monarque et son personnel des petits marquis. En France, on ne s’est jamais remis d’avoir coupé la tête à ce bon roi Louis XVI. Et tous nos zozos socialistes abonnés à la Révolution s’empressent de s’offrir un train de vie d’Ancien Régime. Allez fouiller dans la génétique familiale de nos ministres socialistes et vous serez étonnés de n’y point trouver un seul vrai travailleur de chez Messerschmitt.

Aussi, quand le camarade Hollande laisse entendre qu’il va moraliser tout ça, on se marre illico. Qu’ils commencent, tous ces guignols, par réduire le train de vie de l’Etat. Des économies, on va en faire : reprenez les dix derniers rapports de la Cour des comptes et appliquez. Ce sera déjà un bon début. Ce ne sont pas les idées qui manquent. Ce qui manque dans ce pays, c’est la volonté politique de faire bouger les choses. Je n’ai pas dit de tout bouleverser. Mais d’affirmer une vraie volonté réformatrice. Notamment en direction de l’administration, pléthorique, des banques et de cette Europe bruxelloise qui joue désormais contre les nations. Et de rappeler au passage à la mère Merkel que c’est en Europe d’abord que l’industrie allemande fait son beurre !

L’économie est toute puissante quand la volonté politique est faible. On est passé d’une grande gueule sans effets à un gras double qui se perdrait dans le métro avec le plan dans la main.

Contrairement à ce que pense toute cette nomenklatura d’hier et d’aujourd’hui, le peuple n’est ni sourd, ni aveugle. Et, il se pourrait, comme le disait la mère Boutin, que les prochaines manifs aient lieu sans les gosses et sans les poussettes !

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dimanche, 07 avril 2013

République bananière : la fête continue...

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Le Billet de

Patrick Parment

L’affaire Cahuzac ne peut étonner que les naïfs ou les gogos pour la bonne raison que c’est le système lui-même qui se charge d’instruire les escrocs. Et puis, à côté des casseroles de Chirac, Cahuzac est un gagne petit et ne fait jamais partie que de la longue liste des élus pris la main dans le sac, toujours en liberté quand ils ne sont pas carrément réélus.

Tenez, en ce moment, ça chauffe pour Jean-Noël Guérini, toujours président du conseil général des Bouches-du-Rhône – ce qui est quand même un comble – qui a, semble-t-il, largement servi ses intérêts mais aussi – et grassement – ceux de son frangin. Hormis un Montebourg, personne ne l’a sommé de démissionner, surtout pas la rue de Solférino et encore moins la mère Aubry dont il avait servi les intérêts quand elle dirigeait le parti.

Combien d’élus, arrivés avec une valise en carton sont repartis avec un joli patrimoine ?

Le côté marrant de l’affaire Cahuzac, c’est qu’il était aux finances depuis longtemps et qu’il donnait des leçons de bonne conduite à tout le monde alors qu’il n’était jamais qu’un petit escroc (le mot est un mot fort, car après tout, c'était son pognon qu'il planquait) parmi d’autres. Et Hollande qui nous joue les vierges effarouchées ! Lui aussi, parti de rien et qui n’a jamais bossé d’ailleurs, est à la tête d’un joli patrimoine (avec Ségolène, il est vrai, autre branleuse professionnelle). Sur le fond, c’est le système qui veut ça puisqu’en démocratie, on sert d’abord son clan et que l’on profite du pouvoir pour le faire prospérer. Les intérêts de la nation viennent après. Fatal donc que les mecs mettent les deux mains dans le pot de confiture. Ledit pot qui n’est jamais que la cagnotte du contribuable.

Pas étonnant, dès lors, qu’ils veuillent tous faire de la politique, c’est quand même moins fatigant que de bosser à Florange. Le problème est que cette classe politique est un repère d’incompétents, surtout depuis que ces couilles molles d’énarques s’en sont mêlées. Tout ce petit monde a perdu ses repaires.

Quelle vision a le sieur Hollande de la France, de l’Europe, du monde ? Aucune. Est-il au fait des problèmes des Français en matière d’insécurité, d’immigration ? Guère plus. En revanche, il s’amuse à foutre le bazar dans la société avec son mariage pour tous, d’envoyer valdinguer le socialisme (paraît que ça existe quand même) pour donner à fond dans l’américano-libéralisme. L’avenir ? Quel avenir ? Quel avenir quand, comme sous Chirac ou Sarko, on ne fait que coller des rustines en espérant, bon an mal an, que le système tiendra encore un bon bout de temps faute d'avoir d’autres solutions à proposer.

La seule annonce qui nous a bien fait rigoler, c’est l’application de la taxe de 75% aux footeux dont on espère qu’ils vont tous se barrer. On n’a rien à foutre de cette bande de débiles au QI James bondesque (007).

Que pourrait-on inventer qui fasse se barrer la classe politique ?

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mercredi, 13 mars 2013

Croyant ou apostat, tu défendras l’Eglise catholique...

 Le billet de Patrick Parment

rome_moderne_image53.jpgLa religion n’est pas ma tasse de thé. Je n’ai jamais cru à un Dieu quelconque et à y regarder de près, je n’en trouve aucun qui ait quelque compassion envers l’homme. Ils sont tous aussi cruels les uns que les autres, et il me paraît difficile de leur faire confiance. De Jésus en Allah et autres Yahvé, ils sont tous issus de l’esprit malade et de la folie meurtrière de l’homme. Je préfère, et de loin, l’univers poétique d’Homère qui rend les dieux souvent pires que les hommes afin que ceux-ci aient une bonne raison de s’aimer ou de se haïr.

Reste que la fonction des grandes religions est de façonner une morale sociale qui permet aux hommes de vivre ensemble sur un socle de valeurs communes. Le christianisme, cette religion du désert, vérolé dans le meilleur sens du terme par tout le système de valeurs et la vue du monde de notre héritage greco-romain nettement plus élaborés, a accouché d’une religion hybride et purement européenne, le catholicisme. Ce dernier a donc constitué à partir de la chute de l’Empire romain, le nouveau socle sur lequel se sont élaborées la nouvelle morale sociale et cette Eglise, sise symboliquement à Rome, histoire de rappeler que Jérusalem n’avait plus grand chose à voir dans l’affaire.

Il n’est que de comparer la sophistication du catholicisme aux autres monothéismes pour s’apercevoir de sa supériorité a-religieuse (cette capacité qu’il a d’être dans et en dehors de la religion). C’est bien ce catholicisme qui a accompagné la Renaissance, mère de la modernité européenne et résurgence soudaine et violente du paganisme dans l’orbite intellectuel italien puis européen au XVIe siècle. Le catholicisme n’a, par ailleurs, jamais été un obstacle, loin s’en faut, à l’épanouissement des Européens qui, en l’espace de quelques siècles, ont transformé le rapport au monde de bien des peuples en les faisant entrer dans l’Histoire. S’en réjouir ou s’en désoler est une autre affaire.

C’est pour toutes ces raisons et bien d‘autres encore que croyant ou apostat – Dieu n’a d’ailleurs rien à voir là-dedans – nous défendrons notre Eglise catholique.

Aussi, tous les sicaires médiatiques qui conseillent à l’Eglise de se moderniser ne racontent que des conneries. L’Eglise n’en a rien à foutre de cette pseudo modernité de squelette efféminé qu’on nous impose et dont on peut observer les dégâts depuis que cette République de pantins et de tarlouzes franc-maconnées lui déclare la guerre alors qu’elle suce ses valeurs depuis son triste avènement.

PS/ je conseille la lecture d’une histoire des papes. Croquignolet.

00:19 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 14 février 2013

Merci Taubira, on t’oubliera pas !

1850387346.jpgLe billet de Patrick Parment

La loi que viennent d’adopter les députés à l’Assemblée nationale sur le mariage gay et qui doit maintenant passer devant les sénateurs, ne concerne que le mariage homosexuel et rien de plus. C’était pas la peine d’en faire tout un plat pour si peu de chose. Car, le gouvernement n’a pas lié cette reconnaissance à la procréation médicale assistée (PMA), c’est-à-dire la possibilité pour un couple d’homo de louer un ventre pour qu’il accouche à terme d’un enfant illico adopté par les payeurs.

Certes ce gouvernement n’est pas sans arrière-pensée. Mais, il sait fort bien qu’une telle disposition entraînerait automatiquement l’émergence d’un marché de mères porteuses, issues du tiers monde, évidemment ! Marché qui par ailleurs existe et auquel ont recours les Américains notamment. On entrerait alors dans une marchandisation des corps, ce qui serait – et malheureusement est déjà – la pire des conditions humaines.

Du mariage donc. Je l’ai dit et répété ici, le mariage gay m’importe peu, il ne dérange personne et ne bouscule pas la société. Sauf à créer un juteux marché qui ne manquerait pas d’intéresser les mafias (voir ci-dessus).

La reconnaissance du mariage gay, c’est même plutôt marrant, car j’imagine fort bien que toute personne confrontée à un couple gay, se pose toujours la question : c’est qui la gonzesse ? Ben oui ! forcément. Donc, ça veut dire que même au sein du couple homo, on respecte le clivage homme/femme. Ou, vu autrement, une relation dominant/dominé. Sans pour autant donner dans le sado-masochisme. Car, on apprend à l’école que deux principes du même genre s’annulent : plus + plus = rien. Sauf à faire une addition, mais dans ce cas précis, ça s’appelle une partouze.

C’est finalement aux maires que ça va poser le plus de problèmes : "Voulez-vous prendre pour époux ! pour épouse ! Bordel, c’est qui la meuf ! " Vous voyez le genre et l’embarras du ministère public. A moins d’épouser un travelo. Ah oui, encore un autre cas de figure. Mais là, au moins, on sait qui est qui.

Chez les bouffeuses de gazon pas maudit du tout, ce n’est guère plus simple. Néanmoins, celle qui remplit le rôle du mec, c’est, en général, la plus hommasse des deux : Bonjour monsieur ! Non, ça la fout mal ! Salut les tantes ! c’est ambigu, les mecs risquent de se retourner aussi. Salut les filles, c’est péjoratif. Et pourtant, du peu que je sais en la matière, ce me semble qu’il y a, ici aussi, du dominant/dominé.

Si je comprends bien, quel que soit le cas de figure, ce sera toujours : "t’as mis la table ! t’as fait la vaisselle ! t’as torché les chiards ? T’es qu’une conne ! – Salope (salaud), je demande le divorce puisque c’est comme ça !" Allez, c’est reparti.

Merci Taubira, promis, on ne t’oubliera pas.

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lundi, 11 février 2013

La grande distribution, voilà l’engeance...

 Le billet de Patrick Parment

 marrant.jpgUn simple fait divers, monté en épingle par les médias, affole le Landerneau agroalimentaire. De quoi s’agit-il ? On a découvert de la viande de cheval dans des plats surgelés de marque Findus et censés ne contenir que du bœuf. Aucun dommage alimentaire majeur donc, mais une petite grivèlerie qui met en lumière les moeurs délétères de la grande distribution.

On a encore en mémoire les dégâts causés par la « vache folle ». Sauf qu’en l’espèce, on donnait à manger de la viande à des animaux herbivores. Mais, cela ne faisait jamais que mettre en lumière la folie productiviste et meurtrière d’une filière pas très claire. La filière européenne de la viande fait l’objet de trafics extrêmement douteux – sur fond de subventions – et que le grand écrivain Hubert Monteilhet avait mis en lumière dans un polar bien informé, Le Taureau par les cornes (*).

Comment pourrait-il en être autrement quand on remonte la filière qui mène à Findus (groupe suédois) et à quelques autres. On apprend, non sans surprise, que la viande en question a été achetée en Roumanie par le groupe Spanghero, lequel n’est jamais que le cache sexe du groupe Arcadie, acteur majeur de la transformation de la viande dans tout le Sud-Ouest de la France. 

On notera au passage, que l’ancien dirigeant de Spanghero (1) – de la famille des célèbres rugbymen –, Jean-Marc, a quitté Castelnaudary pour occuper de nouvelles fonctions chez l’Américain Keystone Foods, filiale du 2ème groupe mondial du marché de la viande, le Brésilien Marfrig.

Le groupe Arcadie revend la viande à la société Comigel, l’un des poids lourds du plat cuisiné surgelé en Europe et qui fournit aussi bien Findus que les marques de la grande distribution (Auchan, Cora) mais aussi Picard et Thiriet. La Comigel a son siège social à Metz, mais son usine est au Luxembourg. Voici pour la filière.

Cela dit, on se demande bien pourquoi aller en Roumanie acheter de la viande quand les producteurs français tirent la langue. Encore un des bienfaits de l’Europe de Bruxelles, je suppose.

On retiendra surtout que la grande distribution, au motif de casser les prix, distribue dans toute l’Europe ses produits douteux. Au mépris des économies locales. Au motif surtout de juteux profits.

On ne le dira jamais assez, mais la grande distribution est une engeance à plusieurs titres. Elle fait pression sur les producteurs en réduisant leurs marges afin, soi-disant, de casser les prix alors qu’elle goinfre ses actionnaires. Elle détruit les liens sociaux dans les villes, villages et campagnes en éradiquant le petit commerce, rompant d’autant les équilibres fragiles des régions (voir à ce sujet l’enquête de Libération (2).

Enfin, contrairement aux apparences, elle est un facteur de chômage et favorise l’esclavage salarial.

On comprend aisément l’ardeur que met la grande distribution à exporter son modèle à l’étranger participant aussi sûrement que la finance à la mondialisation du système.

Le drame est qu’une grande partie de la population se nourrir désormais dans ces usines à bouffe. Parce que les petits commerçants ont disparu, parce que les femmes ne trouvent plus le temps de cuisiner ou, plus simplement, parce qu’elles ne savent plus. Alors, la légende d’une France gastronomique, on va bientôt pouvoir s’asseoir dessus. Ne resteront que les Astérix du terroir, si le terroir même n’a pas disparu. 

(*) Editions de Fallois, 1996.

Notes

(1) Sur la famille Spanghero, voir Midi Libre cliquez ici
(2) Libération cliquez ici

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dimanche, 27 janvier 2013

L’homme n’existe pas, il n’est pas socialiste !

Le billet de Patrick Parment

hrn06oxg.jpgSi nous avons tout lieu de nous opposer franchement au libéralisme, on pensait n’avoir à affronter le socialisme, versus post-mitterrandienne,  que sur le terrain de l’égalitarisme et de l’utopie socio-économique. Or, il appert que le socialisme dans sa version sociale-démocrate est autrement plus dangereux puisqu’il s’attaque désormais aux fondamentaux de notre civilisation à savoir qu’un enfant est le produit d’un principe incontournable de la biologie, l’alliance du mâle et de la femelle, ce que traduit notre code civil en un père et une mère. Or, ceci ne vaut pas pour le « genre »socialiste.

On se demande bien de quel besoin urgent répond une telle exigence, fort peu démocratique au demeurant, puisque 90% de la société française répond de ce schéma naturel. Et y est attachée à n’en pas douter. M. Hollande serait bien inspiré de faire un référendum sur le sujet avant de lancer notre société à l’aventure.

Par ailleurs, que des hommes et des femmes puissent voter une telle loi au motif qu’ils appartiennent au groupe socialiste est proprement surréaliste tant cette – future - loi inique dépasse largement le clivage droite-gauche. Cela ne fera que démontrer, une fois de plus, que la démocratie est bien l’ennemi du genre humain et donc le mal profond dont souffre nos sociétés depuis qu’elles se sont ouvertes à ce mode de gouvernement.

On retiendra que le socialisme dans sa facture hollandaise, n’a rien de socialiste mais ouvre bien la voie au libéralisme pur et dur en cassant les codes sociaux qui régissent nos sociétés européennes depuis toujours. Si l‘on voulait réduire l’individu à n’être qu’un simple consommateur, on ne s’y serait pas pris autrement.

Mais, il y a pire encore. M. Hollande est en train d’ouvrir le marché des ventres, réduisant l’individu à un simple produit marchand. Voici qui aurait conforté Jean Baudrillard dans ses analyses. A quand un rayon « procréation » dans les supermarchés ? On peut faire confiance à la grande distribution pour aller chercher dans le tiers-monde des mères porteuses afin de satisfaire le fameux « désir d’enfant » de toutes les tarlouzes qui veulent bien du « déchet » génétique mais surtout pas de la porteuse. M. Hollande ouvre-là d’autres perspectives au marché dont il subit cette loi dont il avait pourtant promis de nous libérer.

Demain on se réveillera donc avec cette bonne nouvelle : l’homme n’existe pas !

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dimanche, 20 janvier 2013

Hollande l’Africain

Le billet de Patrick Parment

L’intervention française au Mali remet la France dans un jeu africain dont François Hollande voulait s’abstraire. Il hérite, qu’il le veuille ou non, d’un passé qui est, lui, nettement plus difficile à occulter. D’un côté le poids de l’histoire, de l’autre le fait que nos anciennes colonies sont autant d’espaces francophones. Enfin, la calamiteuse décolonisation gaullienne a rendu ces pays peu ou prou dépendants de la France. On n’en dressera pas ici le catalogue, mais il est certain que l’action d’un Jacques Foccart n’avait rien de particulièrement humanitaire. Ce qui arrangeait aussi bien Paris que les « rois nègres » promus par nos soins et qui ont pour la plupart affamé leur pays et garni leurs comptes en suisse.

François Hollande a, par ailleurs, hérité de la calamiteuse politique des deux « va-t-en-guerre » que furent Sarkozy et Juppé, au triste bilan. Après avoir installé, au mépris des réalités locales, un Ouattara musulman à la place de Gbagbo en Côte d’Ivoire, nos deux compères s’en sont pris à la Libye. Où nos intérêts n’étaient nullement menacés par le colonel Kadhafi. Donc, on s’explique assez mal la fureur et l’acharnement qu’ont mis nos deux sicaires à vouloir la peau d’un homme  qui s’était bien assagi et dont les actions en faveur de l’Afrique ne pouvaient qu’être porté à son crédit. Il semblerait que ni Sarkozy et encore moins Juppé n’aient mesuré les conséquences de leur politique : la déstabilisation de l’Afrique subsaharienne. Ce couple frénétique, portera aussi son regard sur la Syrie où il fera preuve du même aveuglement. Marquant par là leur soumission à une géopolitique américano-occidentale. D’autant que la Syrie a toujours été un allié naturel de la France dans le chaudron moyen-oriental. Mais, c‘est un autre sujet.

Tout cela fait quand même beaucoup d’erreurs de jugement de la part d’un ex-ministre, étranger semble-t-il, aux Affaires étrangères. Même Bordeaux est bien trop grand pour ce petit homme à l’orgueil démesuré et éternel second couteau.

La défection de la Libye comme gendarme de toute la région subsaharienne a entraîné la formation de bandes djihadistes – anciens mercenaires de Kadhafi pour la plupart – qui ont transformé la prise d’otages en business. Armés par les arsenaux libyens laissés à l’air libre en raison du chaos qui règne désormais dans ce pays, ces bandes se sont mises à semer la terreur dans cette région au nom d’un islam radical. Le Mali, pays fragile, était une proie toute trouvée : un pouvoir central bancal et une armée de traîne-savates. Largement de quoi déstabiliser toute une région de la Mauritanie au Niger.

Pouvait-on laisser faire quand se trouve soudain menacés nos intérêts stratégiques au Niger qui est l’un de nos principaux fournisseurs en minerai d’uranium ? Certainement pas. Il devenait urgent d’intervenir. Car, ne nous y trompons pas, ce n’est pas le sort des populations qui a pesé dans la balance.

Les yeux de tous les pays africains alentours (francophones pour la plupart) étaient braqués sur nous. Aussi, notre intervention en a rassuré plus d’un. Sauf que la chasse au « dahut » ne fait que commencer sur un territoire quasi désertique plus grand que la France. Comme le disait je ne sais plus qui : on sait quand la guerre commence, on ne sait pas quand elle s’arrête.

Voici donc François Hollande pongé malgré lui dans la fournaise africaine où Chinois et Américains ne sont pas moins inactifs. Il serait vain de nier l’affect qui nous relie à nos anciennes colonies (n’est-ce pas M. Bongo, fils de… arrimé à Total) et les intérêts que nous avons sur ce continent (n’est-ce pas M. Bolloré). La question que l’on pose à Hollande l’Africain, Scipion des temps modernes, est : c’est quoi la suite ? Sachant que l’armée française n’a plus les moyens de ses « possibles » ambitions tant elle devient, au fil des ans et de la réduction des crédits, de plus en plus l’ombre d’elle-même.

 

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mercredi, 16 janvier 2013

Gauche bobo contre droite populaire

Le billet de Patrick Parment

actu-societe-Deux-rafale_articlephoto.jpgCe n’est pas vraiment une surprise que la gauche et François Hollande passent outre la manifestation anti-mariage gay qui a vu défiler un million de personnes dans les rues de Paris malgré le froid. Un président de la République, élu au suffrage universel, a tout lieu d‘ignorer les gémissements de la rue. Le plus singulier dans cette affaire demeure la réflexion d’un conseiller de l’Elysée : « C’est essentiellement la France blanche et catholique. » Ce monsieur semble ignorer que cette France-là est encore majoritaire dans un pays que le socialisme rend chaque jour un peu plus xénophobe.

Donc, monsieur Hollande peut ignorer tout à loisir cette manif, sauf qu’à force de se situer, lui et son gouvernement, en permanence sur le terrain de l’idéologie et non sur celui de la réalité, il va à coup sûr en payer la note aux prochaines élections, quelles qu’elles soient.

A l’heure même où l’économie mondiale change de dimension, on assiste de plus en plus à un repliement identitaire des peuples qui refusent d’être bradés dans le vaste chaudron de la finance vagabonde et anonyme. C’est d’autant plus vrai en Europe que notre génie est inscrit dans les gènes de chacun des peuples qui la composent. C’est de leur addition que nous sommes riches et non pas d’une vulgaire vision égalitariste – et donc  socialo franc-maçonne - du monde.

Reste que Hollande croyait certainement faire un bon coup en donnant la cavalerie française au Mali. Outre le fait que Flanby comptait là relativiser le succès de la manif contre le mariage homo, cette opération a surtout pour but de stabiliser une région dont les équilibres ont été rompus par la dramatique destitution de Kadhafi en Libye sous l’égide du couple frénétique Sarko/Juppé. Le rétablissement de la paix dans cette région n’a d’autre objet que de sécuriser nos sources d’approvisionnement en uranium des mines du Niger. Il est impensable, en effet, que les djihadistes prennent l’Afrique subsaharienne pour terrain de jeu. On ne remerciera jamais assez Alain Juppé de n’avoir rien compris à la géopolitique des lieux, catastrophique ministre d’affaires qui lui étaient, semble-t-il, étrangères. N’oublions pas non plus notre douteuse intervention en Côte d’Ivoire et l’installation manu militari du douteux Ouattara. Bordeaux est décidément un empire largement suffisant au regard du génie politique de « droit dans mes bottes » ! 

Reste qu’une fois le boulot fait, que va-t-il advenir de ces régions où les chefs de tribus se succèdent les uns aux autres sans réels soucis des populations ? Hollande a bien fait comprendre qu’il ne jouerait pas les gendarmes ! Soit. Reste aussi que vu l’état dans lequel se trouve l’armée française, il est bien certain que nous ne pourrons pas intervenir durablement. D’autant que nous n’en avons plus les moyens et que l’on voit mal les pays africains mettre la main à la poche étant donné qu’ils ont longtemps mis les leurs dans la nôtre. Et que ça continue au travers de l’immigration où nous les finançons indirectement avec l’argent du contribuable cette fois. Mais, de ça, Hollande, en bon socialiste, s’en tamponne.

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dimanche, 13 janvier 2013

Les socialistes sont masochistes et le pouvoir les rend fous...

1410777578.jpgLe billet de Patrick Parment

Nul n’ignorait en 2012 que l’après Sarkozy, avec ou sans lui, avec ou sans Hollande, serait une succession difficile. La France est prise dans la tourmente d’une immense crise financière qui met à mal ses finances et donc ses emplois. Plus grave encore, la France se désindustrialise et trop de ses usines ferment ou dégraissent comme l’on dit. Bref, le libéralisme qui devait nous apporter la prospérité, forge notre misère. On n’entrera pas ici dans le pourquoi du comment, ce qu’il faut faire ou non et tout le tralala des docteurs miracles (ce qui ne veut pas dire que nous n’avons pas quelques idées !)

Donc, François Hollande savait de quoi il retournait car, pour une fois, le transfert des pouvoirs s’effectuait sans surprises et sans coups fourrés (mais non sans quelques petites mesquineries). L’urgence était simple qui consistait à mettre des pare-feux, dans un premier temps, stabiliser la situation et réfléchir à l’avenir. Les pistes ne manquent pas, notamment en matière de transition énergétique, grande source d’emplois et de technologies d’avenir.

Ne plus avoir à subir l’agitation maladive de Sarkozy ne pouvait que nous permettre de souffler, d’autant que ses beaux discours, parfois justes dans leur appréciation de la situation, ne furent que peu suivis d’effets.

Sauf que Hollande a commencé par ne rien faire. Sauf une chose : donner à Arnaud Montebourg l’un des dossiers les plus intéressants : stopper l’hémorragie industrielle et réindustrialiser ce pays. Montebourg, ça nous interpellait assez parce qu’il avait commis un petit opuscule sur la démondialisation. Pas libéral pour deux sous, prônant une autre économie et surtout adepte d’un protectionnisme comme le pratiquent si bien les Américains ou les Chinois ! Bref, quelques idées susceptibles de nous séduire dans ce monde pourri du mondialisme à dominante américano-occidentale. On se doutait bien que ce brave Montebourg n’allait pas faire de miracles du jour au lendemain. Mais, il a foncé tête baissée dans la fournaise quand ses petits camarades, qui ne foutent rien et donnent dans l’esbroufe à l’image d’une Taubira, Touraine et autres Moscovici, se sont mis à le tataner sévère ! Même Hollande. Alors, désormais, il fait avec les moyens du bord. Hollande ne l’a pas viré, car il en a la trouille. Il faut bien dire que Montebourg, c’est une grenade dégoupillée comme Mélenchon. De surcroît, tous les deux tirent à gauche et pas à droite. Evidemment, la droite n’existe pas (Copé, Fillon ? des traîne-savates !).

Alors que Hollande ne faisait déjà pas grand chose (il semble totalement dépassé par la fonction et les problèmes conjugaux), le voilà qui nous ressort du placard, un thème de sa campagne, l’impôt à 75% pour tous ceux qui déclarent plus d’un million d’euros de revenus. Pure mesure idéologique, car cet impôt médiatique ne rapporte rien. Tout juste 200 millions d’euros, c’est-à-dire une misère. Dans la foulée, Gérard Depardieu déclare qu’il se barre en Belgique. Le Premier ministre monte au créneau et considère cette attitude « minable ». A partir de là, nous entrons dans un feuilleton digne de Mickey. Et Vladimir Poutine saute sur l’occasion et accorde la nationalité russe à notre Gégé-Obélix national. Manière de rappeler aux autorités françaises que la Russie, c’est aussi l’Europe. N’en déplaise à tous les américanophiles sarkozistes autant que Hollandistes qui ne sont jamais que les valets du libéralisme anglo-saxon. Le sieur Hollande, qui paie l’ISF ce me semble, entendait faire la guerre aux banques avant de se raviser et d’être désormais à leur botte. On aurait pu s’en tenir là. Que nenni !

Dans cette France meurtrie par le chômage et l’immigration, voici que les socialistes nous sortent le projet d’un « mariage pour tous » qui concerne les homosexuels, assorti de l’adoption et de la procréation médicale assistée (PMA). Du mariage des homos, tout le monde s’en fout. S’ils veulent les mêmes emmerdements que les couples qui divorcent souvent dans la douleur, c’est leur problème. Mais que l’on vienne modifier le code civil en remettant en question la notion même de père et mère et la filiation qui en découle, voici qui est inacceptable et une atteinte irresponsable à notre culture et à ses traditions. Sans compter que cette PMA est la porte ouverte sur le trafic humain. Faudrait qu’elle réfléchisse la mère Taubira, surréaliste garde des Sceaux.

On ne voit pas du tout l’intérêt d’un tel bouleversement. Si ce n’est de satisfaire une minorité homosexuelle fortement agissante au sein de la gauche et qui regroupe, de surcroît, un ramassis de cinglés.

Cela ne vous rappelle rien ? Si, si, la loi sur les 35 heures de la mère Aubry qui a foutu une pagaille sans nom dans les entreprises (sauf les grosses) et dont la société française ne s’est toujours pas remise. Et, cette droite de couilles molles s’est bien gardée de tailler dans le vif en réduisant tout ça à néant. Mais, là encore, on a pu voir combien les syndicats étaient les complices du patronat. Et les politiques de tout ce petit monde !

Les socialistes marchent complètement à côté de leurs pompes et leur vision purement idéologique de la société française est dangereuse. Ce qui est gênant à l’heure même où notre monde est en train de basculer non pas vers une humanité meilleure mais esclavagiste, car tel est la figure même du mondialisme libéral.

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mardi, 25 décembre 2012

Bonne année 2013 quand même…

aaaa2.jpgLe billet de

Patrick Parment

Dans ce monde d’entre deux mondes qui est le nôtre aujourd’hui, et que nous pourrions définir comme américano-occidentaliste, les fêtes de fin d’année sont l’objet de célébrations contradictoires. Comme il est difficile d’ignorer que Noël est encore une fête chrétienne dans ses différentes déclinaisons (catholique, protestant, orthodoxe, etc.) et qu’elle demeure  la religion majoritaire sur notre continent, on a droit à un ripolinage de circonstance pour inciter tous ces bons chrétiens à bien consommer tous ces produits  plus ou moins douteux que nous propose la grande distribution. C’est que la société de consommation ne badine pas avec son chiffre d’affaires.

 Et, ils bouffent quoi les musulmans pendant ce temps ? Des bûches de Noël ? On devrait leur coller un ramadan, ça équilibrerait !

Mais, comme cette société américano-occidentaliste  - contre laquelle lutte pour notre plus grande joie la Russie de Poutine – a la fâcheuse habitude de nous culpabiliser, elle suscite les médias pour dénoncer toute la bouffe que chaque ménage fout à la poubelle chaque année : largement de quoi nourrir une partie du tiers-monde, paraît-il. Il est où, au fait, le tiers-monde à l’heure de la mondialisation ?

Inutile de vous dire que ce genre de culpabilisation me laisse de marbre.  Car la cause, nous la connaissons tous. Par-delà cette société de consommation qui nous contraint à l’achat de babioles dont nous n’avons nullement besoin (sans pour autant retourner au Moyen Age), c’est bien la grande distribution qui est responsable de cet immense gâchis agroalimentaire. On ne dira jamais assez combien cette grande distribution est nuisible à nos modes de vie, à notre économie et surtout à notre santé, via toutes les saloperies de conservateurs et autres produits chimiques dérivés qu’elle injecte pour reculer les dates de consommation…

Je sais, il y a encore des naïfs pour venir me dire que sans la grande distribution plus personne ne bouffe ! Foutaise. Il n’y a pas – ou très peu – de grande distribution en Italie, par exemple, assurant la survie des petits commerces et permettant ainsi à de nombreux maraîchers de vivre. D’où une nourriture nettement plus saine quand bien même les finances le sont moins.

Il faut bien comprendre que nos modes de consommation sont condamnés à terme, car trop coûteux en énergie (rien que les emballages des produits sont une dépense démesurée). L’autre grande catastrophe de la grande distribution, ce sont les fameux produits calibrés réduisant de nombreux petits producteurs au chômage. Par ailleurs, a-t-on besoin de fraises chiliennes en décembre et autres haricots du Kénya, fruits d’ici et d’ailleurs en toute saison ? Bien évidemment non.

Certes, mais que faire de la grande distribution, me direz-vous ? La nationaliser, changer les normes et la tuer à petit feu. Au chomdu les engeances que sont les Leclerc, Mulliez, Naouri et consorts qui se goinfrent en appauvrissant les ressources du territoire national (quoiqu’ils s’en défendent) et plus encore sa diversité. Cela remettra d’office à l’honneur les métiers et les artisans.

Car l’autre aspect du problème, et non des moindres, c’est ce que l’on dénomme la transition énergétique. Quesako ? Cet obscur objet du désir n’est rien d‘autre que le remplacement des énergies non-renouvelables par des énergies renouvelables. Non qu’il faille éradiquer le pétrole ou le gaz, mais bien d’en réduire la facture. Comment ? En privilégiant les ressources inépuisables de la nature que sont la géothermie, la biomasse, le nucléaire et l’hydrogène voire le photovoltaïque selon des normes à redéfinir. Ce qui n’est pas sans conséquences politiques, vous vous en doutez bien. Notamment pour l’Europe. Notre avenir est désormais lié à ces politiques énergétiques pour la bonne raison qu’on ne saurait continuer de piller et de polluer cette planète au profit de ces financiers anonymes qui nous pourrissent l’existence. Il faut bel et bien détruire le mode de fonctionnement du système américano-occidentaliste !

 Voici qui devrait vous aider à passer une bonne année 2013, même si j’en doute.

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lundi, 17 décembre 2012

De quoi parle-t-on ?

Le billet de Patrick Parment

depardieu par Dea.jpgJe n’ai aucune sympathie particulière pour Gérard Depardieu, ni antipathie d’ailleurs, mais je ne vois rien d’illégal dans sa démarche. Il a décidé d’aller habiter en Belgique pour des raisons fiscales. Les lois européennes l’y autorisent. A-t-on fait autant de battage et traité de « minable » Bernard Arnault, le propriétaire de LVMH, nettement plus riche que l’acteur et bien d’autres encore, installés qui en Suisse, qui à Monaco, etc.

La France possède une fiscalité particulièrement confiscatoire qui handicape d’ailleurs bien plus les classes moyennes que les autres. Allez en toucher deux mots à ces artisans qui participent pourtant de la renommée de la France à l’étranger ou à ces chirurgiens qui sauvent des vies tous les jours.

Ce n’est pas en déshabillant les riches que l’on vêtira les pauvres.

Une fiscalité à 75 % est fatalement pénalisante, notamment pour les gens du spectacle dont la sécurité de l’emploi n’est jamais assurée. J’écoutais l’autre soir Michel Galabru qui avouait être resté onze ans sans proposition de rôle, même subalterne.

Aussi, de voir toute cette classe politique, FN compris, pousser des cris de vierge effarouchée est proprement indécent vu le nombre d’élus mis en examen pour détournement de fonds publics ou non. Piquer l’argent du contribuable, n’est pas « minable » monsieur Ayrault ? Vous devriez en toucher deux mots à vos potes Jean-Noël Guérini ou Jean-Pierre Kucheida. On n’a pas de leçon à recevoir de cette classe politique qui, quand elle ne tombe pas dans le ridicule comme à l’UMP, fait chaque jour preuve de sa veulerie et de son incompétence.

(caricature de Dea)

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vendredi, 14 décembre 2012

Petit rappel de notre chaotique histoire...

images.jpgLe Billet de Patrick Parment

A l’heure des crises, l’Europe est plus que jamais un sujet brûlant. Nombreux sont les Européens à se poser des questions : pourquoi cette Europe pour laquelle on ne cesse de voter, ne nous protège-t-elle pas ? Pourquoi est-elle ouverte aux grands vents du libéralisme quand de nombreux pays, dont la Chine et les USA, usent et abusent d’un protectionnisme sélectif ? Pourquoi l’Europe ne protège-t-elle pas mieux ses emplois et pourquoi ne pèse-t-elle pas autant qu’elle le devrait sur l’échiquier géopolitique mondial ? Car, ce sont bien « les autres » qui ont, semble-t-il, plus besoin de nous que nous d’eux. Mais le masochisme qui infeste nos classes dirigeantes et le milieu intellectuel « bobo » qui sert de baromètre moral, imposent aux peuples des réponses qui vont à l’encontre de leurs souhaits et de leurs intérêts. Le drame des peuples est qu’ils sont passifs par essence et ne se révoltent que par intérêt.

Il n’en reste pas moins vrai qu’il faut aussi tenir compte du poids de l’histoire. Les traités de Westphalie, en 1648, inaugurent un nouvel ordre européen qui consacre la division de l’Allemagne et la réorganisation de l’Europe centrale, dont la France tire grand profit. Puis viendra Napoléon qui redessinera à sa manière la géographie européenne.

De cette histoire, que retenir ? Que c’est la guerre – même celles très démocratiques de 1914 et 1940 – qui a fondé l’Europe et l’a contrainte à innover sans cesse. Certes, la Renaissance a initié le processus créatif, pas seulement dans les arts et lettres, mais tout autant dans les sciences et les techniques qui seront au service de la guerre.

C’est bien le conflit qui a consacré une Europe qui existait bien avant 1789. Le conflit est au cœur de l’âme européenne. Raison pour laquelle Bruxelles est aussi un champ de bataille, avec au centre du dispositif, une Allemagne unifiée. Loin de nous l’idée de nous en plaindre. Mais, là encore, l’histoire pèse de tout son poids, car toute la géopolitique des grandes nations européennes a toujours consisté à empêcher l’unification des Allemands par craindre d’une guerre.

Ce n’est donc pas un hasard si l’Allemagne d’aujourd’hui, véritable « heartland » européen, est devenue l’arbitre d’un continent constitué d’Etats aux statuts disparates. La guerre s’est transposée sur le plan économique et cette bataille-là, à l’heure de la mondialisation, nécessite pour la gagner une unité capable de dépasser les égoïsmes nationaux. De convaincre les uns et les autres qu’on a tout à gagner d’un protectionnisme sélectif qui protège nos emplois et plus encore notre génie créatif au sein des centres d’innovation et de recherches. Car nous sommes loin de manquer d’atouts. Et regarder à l’Est, en devenant un partenaire de la Russie dont l’imperium est inscrit dans les gènes. Sauf que tout cela nécessite une vraie mutation génétique des politiques qui nous dirigent. Et là, c’est pas gagné ! Dans cette attente, l’Europe continuera de se nourrir de ses conflits internes. Pour le plus grand bonheur du capitalisme libéral.

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lundi, 10 décembre 2012

Guignol’s band !

imagesCAZH25E8.jpgLe billet de Patrick Parment

J’admets volontiers que Nicolas Sarkozy n’a pas laissé au camarade Hollande un pays au cordeau dans sa version économique et sociale. J’admets qu’aujourd’hui un Etat est une machine complexe difficilement contrôlable aux prises avec l’Europe et le vaste monde. Mais, entre gouverner et partir à la dérive, il y a quand même une marge. On avait un président excité comme une puce venant d’avaler un tube de Maxiton, on hérite d’un président ataraxique et d’un gouvernement tétanisé par l’ampleur des problèmes qui leur tombent sur la tête. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, l’avoue d’ailleurs : « le Président est incapable de prendre une décision. » Ou alors, s’il en prend une, c’est pour nous coller le mariage des folles de France et de Navarre qui se rêvent en ménagères, avec enfants, poussettes et sortie d’écoles. Quand ce n’est pas Duflot, sous ministre au Logement, qui veut réquisitionner les biens du clergé comme en 1789 ! Sauf que face à l’Eglise, elle fait pas le poids, l’écolo-poireau-dingo !

D’ailleurs à ce sujet, et pour nous éclairer sur les mœurs de cette république bananière, j’ai relevé une anecdote révélatrice. Concernant le mariage gay, les députés voulaient entendre toutes les autorités religieuses. Débarquèrent donc les grands Mamamouchis catholique, protestant, juif, musulman et … bouddhiste lequel devait se demander ce qu’il foutait là. Respectueux avec le juif, of course, les députés ne prêtèrent qu’une oreille discrète à la plupart d’entre eux. Et, le seul qui s’est fait tirer dessus comme un lapin, c’est le catho, Monseigneur Vingt-Trois ! Révélateur de l’ambiance qui règne dans ce claque à cloportes. Heureusement, le cardinal, qui ne manque pas d’humour, leur a filé l’extrême-onction ! 

Il ne faut pas s’étonner si Arnaud Montebourg, qui a le sang chaud, dérape. Comme de vouloir nationaliser le site de Florange, quand le groupe auquel il appartient, Mittal, emploie 20 000 personnes en France. L’erreur qui a été faite, c’est d’avoir bradé Arcelor, une  belle entreprise, européenne de surcroît (franco-luxembourgeoise), à l’Indien Mittal, n°1 de l’acier dans le monde aujourd’hui. Elle est là, l’erreur.

Quant à Florange, on est d’accord pour une fois avec Jacques Attali. Florange n’est pas viable pour la bonne raison qu’aujourd’hui les aciéries sont implantées à proximité des ports pour des raisons d’approvisionnement en matière première, le fer en l’occurrence. Quant aux ouvriers de Florange, qu’ils arrêtent de brailler, ils ne seront en rien maltraités. Et comme le dit Jacques Attali, il y a plus urgent, les 50 000 nouveaux chômeurs, eux, bien dans la mouise. Mais voilà, les médias donnent la parole aux grandes gueules de la CGT ou de la CFDT, manière infaillible d’enterrer une affaire. Une belle image et puis plus rien. Rien comme la fameuse représentativité syndicale !

Pendant les travaux socialo, nos élus continuent de jeter l’argent du contribuable par les fenêtres. Eternelle ancienne me direz-vous, tant le gaspillage de tous ces chefaillons de province, va bon train, histoire de flatter leur ego. Alors que les mômes qui sortent de l’école ne savent même plus qui est Vercingétorix, Louis XIV, Molière et compagnie, on installe un sous-Louvre à Lens. Etait-ce bien utile d’installer un tel bazar dans une ville sinistrée où pas un mec n’ira mettre 9 € dans un musée alors que le paquet de clopes est à 6 €. Ah, mais voilà, c’est le grand Mamamouchi, Daniel Percheron, président du conseil régional du Nord (sinistré) qui veut laisser une trace dans l’histoire. Il aurait mieux fait d’investir dans une chaîne de bistrots pour que les mecs noient leur chagrin. 

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mardi, 27 novembre 2012

De quoi l’UMP est-elle le nom ?

3729469472.pngLe Billet de Patrick Parment

La guerre que se livrent François Fillon et Jean-François Copé est une simple querelle d’ambitieux. N’allez pas croire qu’il s’agit d’un combat idéologique. Mettre la main sur le parti, surtout quand on est dans l’opposition, c’est jouir d’un statut envié, avec fric, bagnole qui fait pin-pon et tout un petit personnel qui vous cire les pompes. Vous êtes Vizir et vous n’aurez aucun mal à claquer le beignet à cet ectoplasme d’Harlem Désir sur un plateau télé.

Jean-François Copé se prépare depuis belle lurette, et une courtoise opposition à Sarko du temps où il gérait le groupe UMP à l’Assemblée, à mettre la main sur le parti. Il a eu tout le temps de le modeler à sa pogne. On s’en aperçoit aujourd’hui. Enfin, à l’image de Sarko, il ne cache pas ses ambitions. Mais, ne cherchez pas les idées, il n’en a pas. Il considère qu’il n’est de problème qu’un énarque ne puisse résoudre. C’est, enfin, un libéral très soupe sociale démocrate.

Le cas Fillon est différent. C’est un « suceur de roue » comme l’on dit dans le cyclisme. Longtemps dans l’orbite de Philippe Séguin, il a intrigué pour se faire nommer ministre par Chirac, ce qui est le rêve de tout député de base. Très vite, il a pris le goût du pouvoir, aussi quand Chirac l’a viré, il s’est précipité dans les bras de Sarko. Bonne pioche. Il est devenu pendant cinq ans un Premier ministre fantôme. Ce qui lui allait parfaitement, il est incapable de prendre une décision.

Car, ce qu’aime Fillon par-dessus tout, c’est son train de vie. Il est tout aussi bling bling que Sarko. C’est un frimeur. Et, il s’est pris la grosse tête à Matignon. Il a cru qu’il occupait la fonction. Sarko banané, voici le cruel retour au réel. Plus de voiture qui fait pin-pon et surtout des fins de mois plus étriquées. C’est alors que toute la frange centriste de l’UMP lui a fait comprendre qu’il pourrait être leur Vercingétorix. L’occasion de se refaire une santé au nom d’un pseudo gaullisme social dont il n’a jamais écrit la première ligne.

Le ressentiment, chez Fillon, s’ajoute certainement à une ambition que l’on a un peu vite étiqueté haine. Car la politique, c’est aussi l’art d’assassiner ses amis, son voisin quand ce n'est pas son père et sa mère.

De cette querelle, mis à part ceux qui ont un intérêt direct dans l’affaire pour s’être mouillés dans l’espoir d’une récompense, comme Valérie Pécresse, surnommée la « traîtresse », ou Eric Ciotti, surnommé « Ciottise » et autre vulgaire Wauquiez, la plupart des députés s’en foutent.Car, ce à quoi ils tiennent le plus, c’est le Parti et surtout l’étiquette qui va avec. Sans étiquette, pas d’élection, pas de fric. On ne monte jamais au front à poil. C’est la raison pour laquelle, tous les élus, ramassis de pétochards, se rangeront derrière celui qui aura éliminé l’autre. Sans état d’âme. Et, ils iront avec empressement négocier leur investiture et tout rentrera dans l’ordre.

Le seul qui a vraiment de quoi faire la faire la gueule, c’est Juppé, dit « le Bordelais ». Ce parrain d’opérette a tout foiré et les jeunes générations lui tirent un bras d’honneur. Juste retour des choses quand on a pris trop longtemps les autres pour des imbéciles.

PS : Jean-François Copé, qui vient de s'auproclamer de nouveau président de l'UMP, confirme bien qu'il n'y aura aucune alliance avec une quelconque droite nationale. Les Loges sont toujours à la manoeuvre.

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samedi, 24 novembre 2012

Le bal des guignols...

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Le billet de Patrick Parment

La droite ripoux…blicaine, vous savez celle qui ne serre pas la louche des nationaux et qui perd systématiquement les élections depuis l’ère Chirac (aujourd’hui réduit à l’état de légume sans même un regard de Bernie, sa légitime) est en train de montrer son vrai visage, celui du vide. Car, cette pantalonnade pseudo démocratique se réduit en fait au combat de deux ambitieux qui ont les yeux rivés sur 2017, au mépris des militants d’ailleurs, puisque les deux candidats se sont chargés de bien bourrer les urnes. Souvenir, sans doute, du stalinisme qui régnait à la belle époque du gaullisme de pacotille, étiqueté RPR. Le peuple comme prétexte à des intérêts particuliers !

Car, l’un comme l’autre des protagonistes n’a de droite que l’intitulé, manière pour eux d’affirmer qu’ils ne sont pas de gauche alors qu’ils en ont adopté depuis longtemps les idéaux. « Travail, famille, patrie », n’appartiennent pas à leur vocabulaire, pas plus que je n’ai entendu l’autre « droit dans ses bottes » , alias Juppé le Bordelais, agrégé de lettres classiques pourtant, nous parler, un jour, de la culture française. Au RPR, Chirac lui faisait corriger les fautes d’orthographe. Dans cette droite-là, tout le côté charnel du rapport à la mère patrie a été gommé au profit d’un discours formaté, appris par cœur dans les Loges et à l’Ena.

Il n’en reste pas moins que le Fillon du 7e arrondissement et le Copé des banlieues, sont prêts à l’adoption de tous les « éléments de langage » pouvant booster leur notoriété – bien entamé il est vrai -, sauf à enfreindre les ordres qu’ils ont reçus des loges maçonniques laïcardes et juives (B’nai B’rith) : pas d’alliance avec le Front national ou équivalent, respect strict des droits de l’homme, maintien de la sociale démocratie et surtout allégeance totale au libéralisme.

Certains font état d’une fracture au sein de l’UMP. Elle sera de courte durée, du moins de la part des élus, pour la bonne raison que tous ont besoin de l’étiquette d’un parti pour exister et se présenter aux élections. Donc, on peut d’ores et déjà titrer : Bal tragique à l’UMP, un mort !

Et il y a de fortes chances pour que Copé confirme son élection. La grande inconnue, à l’issue de cette mascarade, reste les militants et les électeurs. Comment réagiront-ils lors des futures échéances ? Mystère.

On peut faire confiance à Copé pour remonter un bazar qui sera une pure machine électorale, tout aussi impuissante d’ailleurs à réduire cette crise que les socialistes actuellement au pouvoir. Au PS aussi il y fracture entre le parti d’un côté et l’équipe gouvernementale de l’autre avec Flanby à sa tête.

Un François Hollande qui navigue à vue et dont la boussole idéologique est en train de semer la pagaille dans une société française largement meurtrie par l’immigration, l’islam et la crise économique. Sa gestion du « mariage pour tous » est une catastrophe dans la mesure où il a cédé à un lobby homosexuel largement minoritaire dans ce pays. Les manifestations des « anti » ne sont que la partie émergée d’un iceberg plus important qu’il n’y paraît. Hollande nie là tout à la fois sa culture et la nature humaine. Le mariage n’est pas une affaire de sentiment, mais marque la volonté du couple – et de l’espèce - à se reproduire. Le mariage sentimental est une idée très récente dans la culture européenne et sujette à caution au regard du nombre de divorces.

Bref, Hollande n’est pas du tout dans la fonction de chef d’Etat. Il ne maîtrise pas les sujets de société, est indécis sur le plan économique et aligne sa politique étrangère sur celle des Etats-Unis, comme on a pu le constater avec l’affaire syrienne. On est franchement mal barré !

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mercredi, 07 novembre 2012

Un rapport à côté de la plaque

Le billet de Patrick Parment

louis_gallois.jpgLe rapport de Louis Gallois, ex-Pdg d’EADS, est d’ores et déjà à ranger dans la longue liste des procès de bonnes intentions auxquels se livrent tous les gouvernements pour se donner bonne conscience. Sur l’air de «  Vous allez voir ce que vous allez voir ! », on voit toujours la même chose : rien.  A cela une raison simple et, pour faire une image, toutes les politiques économiques sont indexées sur la Bourse. C’est le marché qui dicte sa dure loi au politique.

Qu’entendre alors par politique ? Essentiellement la batterie d’énarques qui a squatté depuis longtemps tous les postes relevant, jadis, du politique, sans oublier une administration incapacitante sur laquelle ils règnent sans partage. Martine Aubry, qui sait de quoi elle parle pour avoir éreinté ce pays avec les 35 heures, a confirmé devant ses affidés, lors du congrès du PS à Toulouse, qu’avec Hollande, c’était bel et bien l’administration qui menait la danse. On devrait passer une petite annonce rédigé ainsi : « Bercy recherche garagiste pour diriger le Trésor ! » Rendez-nous un René Monory !

Trêve de plaisanterie, on n’ira pas chipoter sur la manière dont le gouvernement de monsieur Ayrault a décidé de se servir du rapport Gallois. Sauf qu’il faudrait tout de même commencer par réduire le train de vie de l’Etat qui fait consensus à droite comme à gauche sans que personne ne s’y résolve. Afin d’arrêter la gabegie, il n’est pas besoin d’aller bien loin, il suffit de sortir du placard les derniers rapports de la Cour des comptes. Mais, sur le sujet, le rapport Gallois est muet.

Pour le reste, M. Gallois énonce un certain nombre de pistes très structurelles sur lesquelles, je l’avoue, je n’ai pas d’avis particulier. Si j’en crois Mélenchon, qui ne raconte pas toujours que des bêtises, c’est poubelle direct. Pour Jean-Claude Mailly, le patron du syndicat FO, ces mesures ont pour effet de trop « rogner sur le système de protection social et sur le niveau des salaires, pour être compétitif. Ceux qui prônent ça, c’est-à-dire une partie du patronat, la Commission européenne et l’OCDE, nous ont déjà envoyés dans le mur de la crise ». Parole d’expert.

Ce qui retient notre attention dans ce rapport, c’est son manque de perspective. Et notamment en matière de transition énergétique. Sur le sujet, ce rapport est quasiment muet alors que les futurs emplois se situent là en grande partie. Et je vois mal où M. Ayrault va chercher ses 300 000 emplois ?

De quoi s’agit-il quand on parle de transition énergétique ? Tout simplement du remplacement des énergies non renouvelables (pétrole, gaz, etc.) par des énergies renouvelables partout ou c’est possible. A l’heure où se profile une guerre sur les ressources avec l’arrivée sur le marché des pays émergents, comme l’Inde et la Chine, il est urgent de se rendre moins dépendant de ces sources d’énergie.

Face à la crise, il ne faut pas s’attendre à de forts taux de croissance. Ce qui revient à dire que le crédit sera plus rare et qu’il nous faudra donc investir dans des secteurs rentables sur le long terme. Plusieurs sources d’énergie s’offrent à nous qui ont le grand mérite d’orienter la recherche et de créer de l’emploi. Ces sources ce sont l’hydrogène, la géothermie, la biomasse et le nucléaire.

Pour ce qui est du nucléaire, nous ne sommes pas en retard sur le plan technologique mais il nous faut renforcer le parc existant. Pourquoi ? Parce que le nucléaire est le seul à même de fournir à l‘industrie toute l’énergie dont elle a besoin dans un rapport qualité/prix compétitif. De surcroît, c’est une énergie non polluante n’en déplaise aux écolos où les accidents sont rares.

L’hydrogène a des emplois multiples mais notamment en matière de transport. Autant la voiture électrique relève du gadget, autant avec l’hydrogène vous userez la carrosserie avant d’épuiser votre moteur.

La biomasse, autre forme d’énergie intéressante, consiste à obtenir de l’énergie en brûlant les déchets organiques d’origine végétale ou animale. EDF est déjà impliquée dans cette filière. Enfin, la géothermie qui n’est autre que l’utilisation de la chaleur de la terre elle-même, transformée en vapeur. Outre de fournir également de l’électricité, la géothermie pourrait chauffer des villes entières à des coûts plus que raisonnables.

Toutes ces énergies sont pourvoyeuses d’emplois et il serait temps de revaloriser les filières de l’enseignement technique plutôt que de vouloir porter au bac 80 % d’une classe d’âge dont 60 % finissent à l’ANPE.

Bref, ce sont autant de pistes que nous aurions aimé voir traiter par le rapport Gallois. Il n’en est malheureusement rien. Et je crains fort, qu’une fois de plus, ce gouvernement ne mette en place une nouvelle usine à gaz financière où l’on engloutira le fruit du labeur des travailleurs que nous sommes, cette classe moyenne que l’on ne cesse d’essorer au profit des banques et d’un personnel politique déconnecté des réalités. Ce n’est donc pas avec le socialisme que l’on viendra à bout de la réforme du capitalisme. La révolution viendra d’ailleurs. On l'attend avec impatience.

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jeudi, 25 octobre 2012

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Le billet de Patrick Parment

 caricature-francois-hollande.jpg« Vous avez raison de vous demander s’il y a un président à l’Elysée ». Cette phrase n’est pas de nous, mais de Jean Peyrelevade, économiste de gauche, ex-directeur de cabinet de Pierre Mauroy, président de diverses banques (Suez, Stern, Crédit lyonnais). A défaut d’être Madame Soleil, Peyrelevade a quelques compétences en matière économique. C’est dire si la situation est plus que préoccupante quant à la capacité de Flanby – François Hollande – à agir et à sortir la France du marasme dans lequel l’a plongée des années de libéralisme débridé. De son côté, un membre d’un cabinet ministériel avoue : « On est vraiment dans l’angoisse, on a compris la gravité de la situation, mais on n’a pas de solution. »

 Une fois de plus les socialistes  démontre leur laxisme en matière de dépenses qui ne relevent pas de l’urgence mais bien de l’impératif idéologique : le retour partiel à la retraite à 60 ans ; l’augmentation  de 25 % de l’allocation de rentrée scolaire ; l’embauche d’une première vague de 65 000 postes d’enseignants ; la confirmation de la création à venir de 150 000 emplois d’avenir, etc. Et le financement de tout ça ? Mystère.

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif – un titre qui rappelle la Révolution nationale de 1940, l’imagination en moins – tente autant que faire se peut, d’arrêter l’hémorragie ininterrompue des fermetures d’usines. Alors, il en appelle aux industries innovantes que l’on retrouve dans les pôles de compétitivité, et tente de se substituer aux banques qui ne font pas leur boulot en créant une Banque d’investissement pour les PME alors que l’on dispose d’un outil équivalent avec Oséo.

A défaut d’innover, on s’en remet donc aux vieilles recettes socialistes : on augmente les impôts, on taxe les riches et sous peu on taxera un peu plus la classe moyenne, ce qui ne risque pas de relancer la consommation et donc l’activité économique. « Achetez français », nous dit Montebourg, reprenant un vieux slogan du camarade Marchais … on aimerait bien, mais ça devient difficile avec la mondialisation et plus encore cette engeance qu’est la grande distribution.

Près de 900 usines ont fermé entre 2009 et 2011. En dix ans, la France a perdu  800 000 emplois  industriels : merci Mitterrand, Chirac, Sarko ! Enfin, l’Insee nous apprend que la rentabilité des entreprises n’a jamais été aussi faible. Pas étonnant, dès lors, que notre déficit commercial soit abyssal : 70 milliards d’euros.

Face à cet immobilisme, la sous-ministre « bobo » Touraine amuse le bon peuple avec le mariage homosexuel, la Guyanaise Taubira entend vider les prisons quand la délinquance quotidienne augmente, que dans les banlieues on s’en prend maintenant directement aux forces de l’ordre et qu’il ne se passe pas un jour sans que l’on n’arrête des Roms condamnés à l’errance faute de solution. La liste est trop longue d’une société française en pleine dissociation.

On laissera le mot de la fin à Ségolène Royal, lucide pour une fois : « Maintenant, il faut passer à une nouvelle phase, celle des réformes de structures promises dans le programme présidentiel : réforme du système financier, réforme fiscale, révolution écologique, avenir de la jeunesse… » A priori on est pas contre...

Sauf que l’Elysée est aux abonnés absents.

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samedi, 29 septembre 2012

Une France à la dérive...

1826468690.jpgLe billet de Patrick Parment

Il est toujours facile quand on a planté sa tente dans le champ de l’opposition de lancer de vertueux conseils à ceux qui nous gouvernent. Cependant, sans esprit critique, on ne progresse guère. Et la situation économique catastrophique dans laquelle nous sommes est bien le résultat des politiques menées depuis des décennies tant par la droite que la gauche. Certes, on a beau jeu – non sans raison – de critiquer l’Europe, mais je pense qu’il est aussi balayer devant sa porte et mettre de l’ordre dans notre propre Landerneau. La société française est corsetée à tous les niveaux : intellectuel, politique et économique. Ce que Michel Crozier avait consigné en 1971 dans un ouvrage intitulé, La société bloquée.

Certes, les critiques ne datent pas d’aujourd’hui et on se replongera avec intérêt sur les non-conformistes des années 1930 et leur slogan ni communisme / ni capitalisme, communisme que l’on remplacera évidemment par socialisme.

Intellectuellement, cette société vit sous le joug permanent de lois liberticides, de politiquement correcte – l’horizon indépassable de la démocratie -, de droits de l’homme et d’organismes représentatifs de l’air du temps qui appellent un chat, un chien. Histoire de faire accepter aux forceps une société multiraciale aux Français de souche.

Côté politique, nous sommes dans un système fermé où les politiques ne s’intéressent qu’à leurs problèmes de classe, leur promotion, leurs privilèges et le montant de leurs rétributions. Madame Roselyne Bachelot déclare gagner nettement plus – 20 000 € - à débiter des âneries sur une chaîne télé qu’à jouer au ministre. Un socialiste, membre de ce gouvernement se posait la question de savoir de quoi se plaignait la classe moyenne au regard de ses revenus qu’il estimait de 5 000 à 25 000 € ! Ce monsieur n’a, a priori, jamais entendu parler du Smic. Et ça gouverne !

Quant au volet économique, là on entre dans un univers carrément kafkaïen. D’une part, l’administration dans son ensemble (exception faite de la santé, en très mauvais état par ailleurs), joue contre les entreprises, sauf les très grosses évidemment (CAC 40) qui ont des moyens de pression. Je ne sais si vous avez essayé un jour de monter une entreprise dans ce pays, mais partez tout de suite pour Londres, c’est plus simple, ça prend moins de temps, et ça coûte moins cher.

En matière fiscale, l’inégalité n’est pas moindre vu que tout le monde est à la même enseigne, les gros comme les petits… sauf qu’au final, c’est le gros qui gagne. On nous promet une réforme de notre fiscalité depuis des décennies… mais personne, à droite comme à gauche, ne veut s’y coller. Trop de risque politique. Au final, une fiscalité injuste rendue d’autant plus pénalisante qu’il faut payer six millions de fonctionnaires - là aussi, on pourrait allègrement dégraisser - sans compter la multiplication d’organismes bidons (voir à ce sujet les rapports de la Cour des comptes). Ajoutez-y encore ce que nous coûte tous les « z’issus de l’immigration », « chez eux chez nous » comme le dit un slogan, clandestine ou pas et vous obtenez une addition que n’aurait pas désavouer le Père Ubu.

Si l’on ajoute encore (stop, arrêtez, n’en jetez plus !) le poids de l’Europe et de ses règlements qui nuisent d’ailleurs souvent à nos intérêts au nom d’un libéralisme meurtrier, la boucle est bouclée et on s’aperçoit que les Français travaillent pour le roi de Prusse, comme aimait à le dire ma grand-mère.

Comment voulez-vous que ce pays, qui ne manque pas de génie ni d’esprit d’entreprise, marche, saigné régulièrement qu’il est par des politiques de droite comme de gauche qui ne cessent d’accumuler les erreurs et de renvoyer l’ascenseur à leurs bailleurs de fonds.

Comment s’en sortir quand, par ailleurs, une classe intello-médiatique, jalouse de ses privilèges, diffuse chaque soir à la téloche sa dose de crétineries concentrées ? Comment, dès lors, empêcher Bernard Arnault de devenir Belge, Johnny d’immigrer en Suisse et de vivre aux Etats-Unis et les Français de becqueter, à haute dose, des anxiolytiques.

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samedi, 28 juillet 2012

Syrie : rien n'est joué...

bachar-al-assad-f5b96.jpgLe billet de Patrick Parment

La pression exercée par les médias occidentaux pour dramatiser la situation syrienne révèle, si besoin est, combien la liberté de pensée et d’opinion ont disparu de nos écrans démocratiques. C’est aussi, malheureusement, la preuve que les journalistes sont des gens manipulés. Dire le contraire de la doxa ambiante, c’est évidemment se placer directement du côté des forces du mal.

Or, à en croire, Thierry Meyssan (1), du réseau Voltaire, qui a l’énorme avantage sur ses confrères d’être sur le terrain, les Syriens ne traitent pas du tout en « libérateurs » les bandes de mercenaires que constitue la coalition entièrement fabriquée qu’est l’ASL (Armée syrienne libre).

La fameuse bataille de Damas a été perdue et l’armée régulière syrienne pourrait déloger sous peu l’ASL d’Alep. Bref, autant de revers de médaille qui ne plaident pas du tout pour un départ anticipé de Bachar al-Assad qui bénéfice toujours du soutien de la Russie et de la Chine.

Il faut bien dire que personne n’est dupe et l’on sait fort bien que derrière le bidon Conseil national syrien (CNS), censé commander l’ASL, se cachent outre la coalition israélo-américaine, la Turquie et les Emirats arabes aux ordres du dollar vert. Pour compléter le tableau, les combattants de l’ASL reconnaissent l’autorité du cheikh Adnan al-Arour, un prêcheur takfiriste qui rêve d’éradiquer les alaouites au pouvoir. Une guerre de religion inter islamique comme il en existe beaucoup au Moyen Orient et en Afrique.

Autrement dit, le destin voulu par Washington pour cette partie du Moyen-Orient – et décidé par cet imbécile de G.W.Bush – est en train de foirer. Certes, me direz-vous, mais pour quel destin ?

En attendant, tout ce qui met à mal nos ennemis est bon à prendre.

*****

Deux mots sur les jeux Olympiques. Cette immense mascarade sportive, vouée entièrement au fric sur fond de dopage, va ruiner un peu plus la perfide Albion. A l’image de la Grèce, elle aura du mal à s’en remettre. De ce point de vue, la crise a du bon, elle va éloigner de notre continent cette manifestation qui a perdu tout sens et n’est jamais qu’un miroir aux alouettes pour les vrais sportifs. Il serait temps aussi que la crise mette fin, non pas au football, mais aux surenchères financières dont sont gratifiés les joueurs et que rien ne justifie, si ce n’est, là encore, la logique libérale.

(1) www.voltairenet.com  

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