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lundi, 23 juin 2014

Vous avez dit droite ! Quelle droite ?

images.jpgLe billet de Patrick Parment

Le spectacle de cette droite qui ne sait plus à quel saint se vouer, entre les affaires et les querelles de personnes est tout à la fois consternant et réjouissant. Voici des lustres que cette droite n’a plus de boussole idéologique depuis que le Front national, celui de Jean-Marie Le Pen, a développé un discours musclé sur l’air de « travail, famille, patrie ». Il faut bien dire que tous ces crânes d’œuf qui dirigent les bouclars divers et variés de cette voie lactée, sous-produits en général d’un gaullisme frelaté et d’un centrisme électoral, n’ont aucune formation intellectuelle leur permettant d’accoucher d’un discours idéologiquement cohérent. On a même le sentiment qu’ils n’ont que faire de la culture qui les a façonnés vu le peu d’enthousiasme qu’ils mettent à la défendre. L’archétype du cave hébété, borné, bardé de diplômes inutiles est bien Alain Juppé, quand bien même on ne saurait oublier l’engeance que fut Chirac. Inutile d’en citer d’autres, la liste serait trop longue et on risquerait d’en oublier.

Quand le même Juppé avance qu’il n’a pas les mêmes valeurs que celles de la droite nationale, il a raison, car il puise les siennes du côté des loges maçonniques et du Consistoire qui lui indiquent ce qu’il doit dire et penser. C’est ainsi que Juppé et sa clique ne sont jamais que des clones de la pensée unique et des soi-disant droits de l’homme. Des générations de jeunes hommes, pas sots au départ, sont ainsi lobotomisés par le système politique français qui façonnent nos pseudo élites de droite comme de gauche. Juppé-Fabius, même combat. L’un comme l’autre portent sur leur visage ce vide ontologique qui caractérise si bien l’homme politique français.

On se pose aujourd’hui la question de savoir qui de Sarkozy ou de Hollande va figurer au Guinness des records de la politique cosmétique. Ce que la droite, comme la gauche, n’ont pas compris, c’est que la puissance du Front national se construit sur l’oubli de ce qu’ils sont et du peuple qu’ils ignorent. Pas le peuple de Georges Marchais, non, celui de cette immense classe moyenne qui croit encore dans son pays et qui entend que l’on en parle en bien. La France de Lagarde et Michard et non celle des droits de l’homme qui est une hérésie. Pas celle de l’humanitarisme béat de tous les astiqueurs de niaiseries progressistes. Quand les jeunes ambitieux, les Rastignac des villes et des champs, assumeront leur choix d’être de droite en renvoyant aux calendes grecques les francs-macs et les lobbies, alors ils libèreront peut-être une parole qui parlera aux Français.

 

11:42 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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