mardi, 27 novembre 2012
De quoi l’UMP est-elle le nom ?
Le Billet de Patrick Parment
La guerre que se livrent François Fillon et Jean-François Copé est une simple querelle d’ambitieux. N’allez pas croire qu’il s’agit d’un combat idéologique. Mettre la main sur le parti, surtout quand on est dans l’opposition, c’est jouir d’un statut envié, avec fric, bagnole qui fait pin-pon et tout un petit personnel qui vous cire les pompes. Vous êtes Vizir et vous n’aurez aucun mal à claquer le beignet à cet ectoplasme d’Harlem Désir sur un plateau télé.
Jean-François Copé se prépare depuis belle lurette, et une courtoise opposition à Sarko du temps où il gérait le groupe UMP à l’Assemblée, à mettre la main sur le parti. Il a eu tout le temps de le modeler à sa pogne. On s’en aperçoit aujourd’hui. Enfin, à l’image de Sarko, il ne cache pas ses ambitions. Mais, ne cherchez pas les idées, il n’en a pas. Il considère qu’il n’est de problème qu’un énarque ne puisse résoudre. C’est, enfin, un libéral très soupe sociale démocrate.
Le cas Fillon est différent. C’est un « suceur de roue » comme l’on dit dans le cyclisme. Longtemps dans l’orbite de Philippe Séguin, il a intrigué pour se faire nommer ministre par Chirac, ce qui est le rêve de tout député de base. Très vite, il a pris le goût du pouvoir, aussi quand Chirac l’a viré, il s’est précipité dans les bras de Sarko. Bonne pioche. Il est devenu pendant cinq ans un Premier ministre fantôme. Ce qui lui allait parfaitement, il est incapable de prendre une décision.
Car, ce qu’aime Fillon par-dessus tout, c’est son train de vie. Il est tout aussi bling bling que Sarko. C’est un frimeur. Et, il s’est pris la grosse tête à Matignon. Il a cru qu’il occupait la fonction. Sarko banané, voici le cruel retour au réel. Plus de voiture qui fait pin-pon et surtout des fins de mois plus étriquées. C’est alors que toute la frange centriste de l’UMP lui a fait comprendre qu’il pourrait être leur Vercingétorix. L’occasion de se refaire une santé au nom d’un pseudo gaullisme social dont il n’a jamais écrit la première ligne.
Le ressentiment, chez Fillon, s’ajoute certainement à une ambition que l’on a un peu vite étiqueté haine. Car la politique, c’est aussi l’art d’assassiner ses amis, son voisin quand ce n'est pas son père et sa mère.
De cette querelle, mis à part ceux qui ont un intérêt direct dans l’affaire pour s’être mouillés dans l’espoir d’une récompense, comme Valérie Pécresse, surnommée la « traîtresse », ou Eric Ciotti, surnommé « Ciottise » et autre vulgaire Wauquiez, la plupart des députés s’en foutent.Car, ce à quoi ils tiennent le plus, c’est le Parti et surtout l’étiquette qui va avec. Sans étiquette, pas d’élection, pas de fric. On ne monte jamais au front à poil. C’est la raison pour laquelle, tous les élus, ramassis de pétochards, se rangeront derrière celui qui aura éliminé l’autre. Sans état d’âme. Et, ils iront avec empressement négocier leur investiture et tout rentrera dans l’ordre.
Le seul qui a vraiment de quoi faire la faire la gueule, c’est Juppé, dit « le Bordelais ». Ce parrain d’opérette a tout foiré et les jeunes générations lui tirent un bras d’honneur. Juste retour des choses quand on a pris trop longtemps les autres pour des imbéciles.
PS : Jean-François Copé, qui vient de s'auproclamer de nouveau président de l'UMP, confirme bien qu'il n'y aura aucune alliance avec une quelconque droite nationale. Les Loges sont toujours à la manoeuvre.
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samedi, 24 novembre 2012
Le bal des guignols...
Le billet de Patrick Parment
La droite ripoux…blicaine, vous savez celle qui ne serre pas la louche des nationaux et qui perd systématiquement les élections depuis l’ère Chirac (aujourd’hui réduit à l’état de légume sans même un regard de Bernie, sa légitime) est en train de montrer son vrai visage, celui du vide. Car, cette pantalonnade pseudo démocratique se réduit en fait au combat de deux ambitieux qui ont les yeux rivés sur 2017, au mépris des militants d’ailleurs, puisque les deux candidats se sont chargés de bien bourrer les urnes. Souvenir, sans doute, du stalinisme qui régnait à la belle époque du gaullisme de pacotille, étiqueté RPR. Le peuple comme prétexte à des intérêts particuliers !
Car, l’un comme l’autre des protagonistes n’a de droite que l’intitulé, manière pour eux d’affirmer qu’ils ne sont pas de gauche alors qu’ils en ont adopté depuis longtemps les idéaux. « Travail, famille, patrie », n’appartiennent pas à leur vocabulaire, pas plus que je n’ai entendu l’autre « droit dans ses bottes » , alias Juppé le Bordelais, agrégé de lettres classiques pourtant, nous parler, un jour, de la culture française. Au RPR, Chirac lui faisait corriger les fautes d’orthographe. Dans cette droite-là, tout le côté charnel du rapport à la mère patrie a été gommé au profit d’un discours formaté, appris par cœur dans les Loges et à l’Ena.
Il n’en reste pas moins que le Fillon du 7e arrondissement et le Copé des banlieues, sont prêts à l’adoption de tous les « éléments de langage » pouvant booster leur notoriété – bien entamé il est vrai -, sauf à enfreindre les ordres qu’ils ont reçus des loges maçonniques laïcardes et juives (B’nai B’rith) : pas d’alliance avec le Front national ou équivalent, respect strict des droits de l’homme, maintien de la sociale démocratie et surtout allégeance totale au libéralisme.
Certains font état d’une fracture au sein de l’UMP. Elle sera de courte durée, du moins de la part des élus, pour la bonne raison que tous ont besoin de l’étiquette d’un parti pour exister et se présenter aux élections. Donc, on peut d’ores et déjà titrer : Bal tragique à l’UMP, un mort !
Et il y a de fortes chances pour que Copé confirme son élection. La grande inconnue, à l’issue de cette mascarade, reste les militants et les électeurs. Comment réagiront-ils lors des futures échéances ? Mystère.
On peut faire confiance à Copé pour remonter un bazar qui sera une pure machine électorale, tout aussi impuissante d’ailleurs à réduire cette crise que les socialistes actuellement au pouvoir. Au PS aussi il y fracture entre le parti d’un côté et l’équipe gouvernementale de l’autre avec Flanby à sa tête.
Un François Hollande qui navigue à vue et dont la boussole idéologique est en train de semer la pagaille dans une société française largement meurtrie par l’immigration, l’islam et la crise économique. Sa gestion du « mariage pour tous » est une catastrophe dans la mesure où il a cédé à un lobby homosexuel largement minoritaire dans ce pays. Les manifestations des « anti » ne sont que la partie émergée d’un iceberg plus important qu’il n’y paraît. Hollande nie là tout à la fois sa culture et la nature humaine. Le mariage n’est pas une affaire de sentiment, mais marque la volonté du couple – et de l’espèce - à se reproduire. Le mariage sentimental est une idée très récente dans la culture européenne et sujette à caution au regard du nombre de divorces.
Bref, Hollande n’est pas du tout dans la fonction de chef d’Etat. Il ne maîtrise pas les sujets de société, est indécis sur le plan économique et aligne sa politique étrangère sur celle des Etats-Unis, comme on a pu le constater avec l’affaire syrienne. On est franchement mal barré !
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mercredi, 07 novembre 2012
Un rapport à côté de la plaque
Le billet de Patrick Parment
Le rapport de Louis Gallois, ex-Pdg d’EADS, est d’ores et déjà à ranger dans la longue liste des procès de bonnes intentions auxquels se livrent tous les gouvernements pour se donner bonne conscience. Sur l’air de « Vous allez voir ce que vous allez voir ! », on voit toujours la même chose : rien. A cela une raison simple et, pour faire une image, toutes les politiques économiques sont indexées sur la Bourse. C’est le marché qui dicte sa dure loi au politique.
Qu’entendre alors par politique ? Essentiellement la batterie d’énarques qui a squatté depuis longtemps tous les postes relevant, jadis, du politique, sans oublier une administration incapacitante sur laquelle ils règnent sans partage. Martine Aubry, qui sait de quoi elle parle pour avoir éreinté ce pays avec les 35 heures, a confirmé devant ses affidés, lors du congrès du PS à Toulouse, qu’avec Hollande, c’était bel et bien l’administration qui menait la danse. On devrait passer une petite annonce rédigé ainsi : « Bercy recherche garagiste pour diriger le Trésor ! » Rendez-nous un René Monory !
Trêve de plaisanterie, on n’ira pas chipoter sur la manière dont le gouvernement de monsieur Ayrault a décidé de se servir du rapport Gallois. Sauf qu’il faudrait tout de même commencer par réduire le train de vie de l’Etat qui fait consensus à droite comme à gauche sans que personne ne s’y résolve. Afin d’arrêter la gabegie, il n’est pas besoin d’aller bien loin, il suffit de sortir du placard les derniers rapports de la Cour des comptes. Mais, sur le sujet, le rapport Gallois est muet.
Pour le reste, M. Gallois énonce un certain nombre de pistes très structurelles sur lesquelles, je l’avoue, je n’ai pas d’avis particulier. Si j’en crois Mélenchon, qui ne raconte pas toujours que des bêtises, c’est poubelle direct. Pour Jean-Claude Mailly, le patron du syndicat FO, ces mesures ont pour effet de trop « rogner sur le système de protection social et sur le niveau des salaires, pour être compétitif. Ceux qui prônent ça, c’est-à-dire une partie du patronat, la Commission européenne et l’OCDE, nous ont déjà envoyés dans le mur de la crise ». Parole d’expert.
Ce qui retient notre attention dans ce rapport, c’est son manque de perspective. Et notamment en matière de transition énergétique. Sur le sujet, ce rapport est quasiment muet alors que les futurs emplois se situent là en grande partie. Et je vois mal où M. Ayrault va chercher ses 300 000 emplois ?
De quoi s’agit-il quand on parle de transition énergétique ? Tout simplement du remplacement des énergies non renouvelables (pétrole, gaz, etc.) par des énergies renouvelables partout ou c’est possible. A l’heure où se profile une guerre sur les ressources avec l’arrivée sur le marché des pays émergents, comme l’Inde et la Chine, il est urgent de se rendre moins dépendant de ces sources d’énergie.
Face à la crise, il ne faut pas s’attendre à de forts taux de croissance. Ce qui revient à dire que le crédit sera plus rare et qu’il nous faudra donc investir dans des secteurs rentables sur le long terme. Plusieurs sources d’énergie s’offrent à nous qui ont le grand mérite d’orienter la recherche et de créer de l’emploi. Ces sources ce sont l’hydrogène, la géothermie, la biomasse et le nucléaire.
Pour ce qui est du nucléaire, nous ne sommes pas en retard sur le plan technologique mais il nous faut renforcer le parc existant. Pourquoi ? Parce que le nucléaire est le seul à même de fournir à l‘industrie toute l’énergie dont elle a besoin dans un rapport qualité/prix compétitif. De surcroît, c’est une énergie non polluante n’en déplaise aux écolos où les accidents sont rares.
L’hydrogène a des emplois multiples mais notamment en matière de transport. Autant la voiture électrique relève du gadget, autant avec l’hydrogène vous userez la carrosserie avant d’épuiser votre moteur.
La biomasse, autre forme d’énergie intéressante, consiste à obtenir de l’énergie en brûlant les déchets organiques d’origine végétale ou animale. EDF est déjà impliquée dans cette filière. Enfin, la géothermie qui n’est autre que l’utilisation de la chaleur de la terre elle-même, transformée en vapeur. Outre de fournir également de l’électricité, la géothermie pourrait chauffer des villes entières à des coûts plus que raisonnables.
Toutes ces énergies sont pourvoyeuses d’emplois et il serait temps de revaloriser les filières de l’enseignement technique plutôt que de vouloir porter au bac 80 % d’une classe d’âge dont 60 % finissent à l’ANPE.
Bref, ce sont autant de pistes que nous aurions aimé voir traiter par le rapport Gallois. Il n’en est malheureusement rien. Et je crains fort, qu’une fois de plus, ce gouvernement ne mette en place une nouvelle usine à gaz financière où l’on engloutira le fruit du labeur des travailleurs que nous sommes, cette classe moyenne que l’on ne cesse d’essorer au profit des banques et d’un personnel politique déconnecté des réalités. Ce n’est donc pas avec le socialisme que l’on viendra à bout de la réforme du capitalisme. La révolution viendra d’ailleurs. On l'attend avec impatience.
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jeudi, 25 octobre 2012
Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
Le billet de Patrick Parment
« Vous avez raison de vous demander s’il y a un président à l’Elysée ». Cette phrase n’est pas de nous, mais de Jean Peyrelevade, économiste de gauche, ex-directeur de cabinet de Pierre Mauroy, président de diverses banques (Suez, Stern, Crédit lyonnais). A défaut d’être Madame Soleil, Peyrelevade a quelques compétences en matière économique. C’est dire si la situation est plus que préoccupante quant à la capacité de Flanby – François Hollande – à agir et à sortir la France du marasme dans lequel l’a plongée des années de libéralisme débridé. De son côté, un membre d’un cabinet ministériel avoue : « On est vraiment dans l’angoisse, on a compris la gravité de la situation, mais on n’a pas de solution. »
Une fois de plus les socialistes démontre leur laxisme en matière de dépenses qui ne relevent pas de l’urgence mais bien de l’impératif idéologique : le retour partiel à la retraite à 60 ans ; l’augmentation de 25 % de l’allocation de rentrée scolaire ; l’embauche d’une première vague de 65 000 postes d’enseignants ; la confirmation de la création à venir de 150 000 emplois d’avenir, etc. Et le financement de tout ça ? Mystère.
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif – un titre qui rappelle la Révolution nationale de 1940, l’imagination en moins – tente autant que faire se peut, d’arrêter l’hémorragie ininterrompue des fermetures d’usines. Alors, il en appelle aux industries innovantes que l’on retrouve dans les pôles de compétitivité, et tente de se substituer aux banques qui ne font pas leur boulot en créant une Banque d’investissement pour les PME alors que l’on dispose d’un outil équivalent avec Oséo.
A défaut d’innover, on s’en remet donc aux vieilles recettes socialistes : on augmente les impôts, on taxe les riches et sous peu on taxera un peu plus la classe moyenne, ce qui ne risque pas de relancer la consommation et donc l’activité économique. « Achetez français », nous dit Montebourg, reprenant un vieux slogan du camarade Marchais … on aimerait bien, mais ça devient difficile avec la mondialisation et plus encore cette engeance qu’est la grande distribution.
Près de 900 usines ont fermé entre 2009 et 2011. En dix ans, la France a perdu 800 000 emplois industriels : merci Mitterrand, Chirac, Sarko ! Enfin, l’Insee nous apprend que la rentabilité des entreprises n’a jamais été aussi faible. Pas étonnant, dès lors, que notre déficit commercial soit abyssal : 70 milliards d’euros.
Face à cet immobilisme, la sous-ministre « bobo » Touraine amuse le bon peuple avec le mariage homosexuel, la Guyanaise Taubira entend vider les prisons quand la délinquance quotidienne augmente, que dans les banlieues on s’en prend maintenant directement aux forces de l’ordre et qu’il ne se passe pas un jour sans que l’on n’arrête des Roms condamnés à l’errance faute de solution. La liste est trop longue d’une société française en pleine dissociation.
On laissera le mot de la fin à Ségolène Royal, lucide pour une fois : « Maintenant, il faut passer à une nouvelle phase, celle des réformes de structures promises dans le programme présidentiel : réforme du système financier, réforme fiscale, révolution écologique, avenir de la jeunesse… » A priori on est pas contre...
Sauf que l’Elysée est aux abonnés absents.
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samedi, 29 septembre 2012
Une France à la dérive...
Le billet de Patrick Parment
Il est toujours facile quand on a planté sa tente dans le champ de l’opposition de lancer de vertueux conseils à ceux qui nous gouvernent. Cependant, sans esprit critique, on ne progresse guère. Et la situation économique catastrophique dans laquelle nous sommes est bien le résultat des politiques menées depuis des décennies tant par la droite que la gauche. Certes, on a beau jeu – non sans raison – de critiquer l’Europe, mais je pense qu’il est aussi balayer devant sa porte et mettre de l’ordre dans notre propre Landerneau. La société française est corsetée à tous les niveaux : intellectuel, politique et économique. Ce que Michel Crozier avait consigné en 1971 dans un ouvrage intitulé, La société bloquée.
Certes, les critiques ne datent pas d’aujourd’hui et on se replongera avec intérêt sur les non-conformistes des années 1930 et leur slogan ni communisme / ni capitalisme, communisme que l’on remplacera évidemment par socialisme.
Intellectuellement, cette société vit sous le joug permanent de lois liberticides, de politiquement correcte – l’horizon indépassable de la démocratie -, de droits de l’homme et d’organismes représentatifs de l’air du temps qui appellent un chat, un chien. Histoire de faire accepter aux forceps une société multiraciale aux Français de souche.
Côté politique, nous sommes dans un système fermé où les politiques ne s’intéressent qu’à leurs problèmes de classe, leur promotion, leurs privilèges et le montant de leurs rétributions. Madame Roselyne Bachelot déclare gagner nettement plus – 20 000 € - à débiter des âneries sur une chaîne télé qu’à jouer au ministre. Un socialiste, membre de ce gouvernement se posait la question de savoir de quoi se plaignait la classe moyenne au regard de ses revenus qu’il estimait de 5 000 à 25 000 € ! Ce monsieur n’a, a priori, jamais entendu parler du Smic. Et ça gouverne !
Quant au volet économique, là on entre dans un univers carrément kafkaïen. D’une part, l’administration dans son ensemble (exception faite de la santé, en très mauvais état par ailleurs), joue contre les entreprises, sauf les très grosses évidemment (CAC 40) qui ont des moyens de pression. Je ne sais si vous avez essayé un jour de monter une entreprise dans ce pays, mais partez tout de suite pour Londres, c’est plus simple, ça prend moins de temps, et ça coûte moins cher.
En matière fiscale, l’inégalité n’est pas moindre vu que tout le monde est à la même enseigne, les gros comme les petits… sauf qu’au final, c’est le gros qui gagne. On nous promet une réforme de notre fiscalité depuis des décennies… mais personne, à droite comme à gauche, ne veut s’y coller. Trop de risque politique. Au final, une fiscalité injuste rendue d’autant plus pénalisante qu’il faut payer six millions de fonctionnaires - là aussi, on pourrait allègrement dégraisser - sans compter la multiplication d’organismes bidons (voir à ce sujet les rapports de la Cour des comptes). Ajoutez-y encore ce que nous coûte tous les « z’issus de l’immigration », « chez eux chez nous » comme le dit un slogan, clandestine ou pas et vous obtenez une addition que n’aurait pas désavouer le Père Ubu.
Si l’on ajoute encore (stop, arrêtez, n’en jetez plus !) le poids de l’Europe et de ses règlements qui nuisent d’ailleurs souvent à nos intérêts au nom d’un libéralisme meurtrier, la boucle est bouclée et on s’aperçoit que les Français travaillent pour le roi de Prusse, comme aimait à le dire ma grand-mère.
Comment voulez-vous que ce pays, qui ne manque pas de génie ni d’esprit d’entreprise, marche, saigné régulièrement qu’il est par des politiques de droite comme de gauche qui ne cessent d’accumuler les erreurs et de renvoyer l’ascenseur à leurs bailleurs de fonds.
Comment s’en sortir quand, par ailleurs, une classe intello-médiatique, jalouse de ses privilèges, diffuse chaque soir à la téloche sa dose de crétineries concentrées ? Comment, dès lors, empêcher Bernard Arnault de devenir Belge, Johnny d’immigrer en Suisse et de vivre aux Etats-Unis et les Français de becqueter, à haute dose, des anxiolytiques.
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samedi, 28 juillet 2012
Syrie : rien n'est joué...
Le billet de Patrick Parment
La pression exercée par les médias occidentaux pour dramatiser la situation syrienne révèle, si besoin est, combien la liberté de pensée et d’opinion ont disparu de nos écrans démocratiques. C’est aussi, malheureusement, la preuve que les journalistes sont des gens manipulés. Dire le contraire de la doxa ambiante, c’est évidemment se placer directement du côté des forces du mal.
Or, à en croire, Thierry Meyssan (1), du réseau Voltaire, qui a l’énorme avantage sur ses confrères d’être sur le terrain, les Syriens ne traitent pas du tout en « libérateurs » les bandes de mercenaires que constitue la coalition entièrement fabriquée qu’est l’ASL (Armée syrienne libre).
La fameuse bataille de Damas a été perdue et l’armée régulière syrienne pourrait déloger sous peu l’ASL d’Alep. Bref, autant de revers de médaille qui ne plaident pas du tout pour un départ anticipé de Bachar al-Assad qui bénéfice toujours du soutien de la Russie et de la Chine.
Il faut bien dire que personne n’est dupe et l’on sait fort bien que derrière le bidon Conseil national syrien (CNS), censé commander l’ASL, se cachent outre la coalition israélo-américaine, la Turquie et les Emirats arabes aux ordres du dollar vert. Pour compléter le tableau, les combattants de l’ASL reconnaissent l’autorité du cheikh Adnan al-Arour, un prêcheur takfiriste qui rêve d’éradiquer les alaouites au pouvoir. Une guerre de religion inter islamique comme il en existe beaucoup au Moyen Orient et en Afrique.
Autrement dit, le destin voulu par Washington pour cette partie du Moyen-Orient – et décidé par cet imbécile de G.W.Bush – est en train de foirer. Certes, me direz-vous, mais pour quel destin ?
En attendant, tout ce qui met à mal nos ennemis est bon à prendre.
*****
Deux mots sur les jeux Olympiques. Cette immense mascarade sportive, vouée entièrement au fric sur fond de dopage, va ruiner un peu plus la perfide Albion. A l’image de la Grèce, elle aura du mal à s’en remettre. De ce point de vue, la crise a du bon, elle va éloigner de notre continent cette manifestation qui a perdu tout sens et n’est jamais qu’un miroir aux alouettes pour les vrais sportifs. Il serait temps aussi que la crise mette fin, non pas au football, mais aux surenchères financières dont sont gratifiés les joueurs et que rien ne justifie, si ce n’est, là encore, la logique libérale.
(1) www.voltairenet.com
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mercredi, 18 juillet 2012
Le chambard socialiste face au vide
Le billet de Patrick Parment
Manifestement François Hollande et ses thuriféraires gouvernementaux ont décidé de ne pas perturber la quiétude des Français en vacances en se gardant bien d‘annoncer les mesures de rigueur qui vont nous tomber sur la tête, tel un ciel gaulois, dès la rentrée. Même sur l’affaire Peugeot, le gouvernement a réussi à différer la colère « lumpenprolétariesque » des ouvriers, issus de l’immigration pour la plupart. Mais, assurément, demain on ne rasera pas gratis.
Le gouvernement semble réfléchir aux futures mesures à prendre qui vont d’un coup le rendre impopulaire. On ne saurait imputer à la gauche l’ensemble du désastre social qu’est la fermeture de sites industriels petits ou grands. Sarkozy et, bien avant lui, Chirac autant que Mitterrand n’ont pas arrangé nos affaires. En fait, ce que l’on pourrait reprocher à la gauche, c’est de n’être pas de gauche mais assurément tout aussi libérale que la droite en masquant ses recettes sous d’autres vernis. C’est bien connu, c’est toujours la faute de l’autre. Sauf qu’en l’espèce, l’autre, c’est le même.
Si la gauche était à gauche, elle ferait comme Mitterrand – première manière –, elle nationaliserait les banques pour commencer, d’autant qu’après les avoir sauvé des eaux avec le fric du contribuable, et sans garanties – merci Sarko – elles sont de nouveau libres d’investir à leur guise. Une telle mesure serait un signe fort au niveau européen gangrené par les lobbies. Car il serait temps de mettre fin au laxisme bruxellois et à cette Europe qui n’existe pas puisqu’elle est toujours sujette à l’égoïsme des nations.
Tenez, le cas de Peugeot est un bon exemple. Est-il nécessaire d’avoir quatre gros constructeurs automobiles : Renault, Peugeot, Wolkswagen et Fiat ? Bien sûr que non. Idem en matière énergétique. Pourquoi ne pas mutualiser nos besoins ? On éviterait des conneries comme celle des Allemands de vouloir sortir du nucléaire pour s’en remettre, entre autres, au vent ! Absurde. Il faut arrêter avec les bondieuseries politiques des écologistes. La véritable écologie est ailleurs, notamment dans le nucléaire qui demeure l’énergie la plus efficace tout en étant la moins polluante (pas comme le charbon dont les Allemands font grand cas). On pourrait de la même manière négocier le gaz avec les Russes et non pas aller jouer les fanfarons en Azerbaïdjan qui préfère le dollar au rouble. Bref, inaugurer une authentique politique européenne et éviter qu’un « con » comme Michel Barnier – aux dires de Pierre Mazeaud – s’oppose à la commissaire à la pêche qui veut interdire avec raison le chalutage en eau profonde afin de préserver les ressources essentielles de la faune marine. Tout ça pour défendre les intérêts de dix rafiots d’Intermarché. Les soces devraient virer ce nuisible. Certes, il n’est pas le seul.
Bref, on l’aura compris, on aimerait à tout prendre que de temps en temps les socialistes mettent, outre le sectarisme naturel de ses intellectuels, son libéralisme de côté. Arnaud Montebourg avait pourtant ouvert des pistes qui n’étaient pas inintéressantes dans son petit opuscule, la Démondialisation. Mais, il semblerait qu’il y ait deux poids deux mesures suivant que l’on est dans la majorité ou l’opposition.
Vertu de ce pays radieux où le tour de France nous renvoie l’image fausse d’une France paisible et franchouillarde, il se trouve que si la gauche n’est pas à gauche, la droite n’est pas à droite non plus. C’est bien ce qui fausse le paysage dans ce pays, personne n’est là où on l’attend, à l’exception, bien sûr, de ces affreux « fascistes » que sont les Français de souche que l’on étouffe régulièrement sous le boisseau.
Cette fausse droite, à peine dans l’opposition, n’a rien trouvé de mieux que de coller le souk lors du discours de politique générale du premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Les mecs n’ont même pas le respect des institutions qui les consacrent. Alors que cette droite de guignols perd toutes les élections – hormis deux présidentielles – depuis 1995. Ils gueulent après des socialistes qui n’ont encore rien entrepris de sérieux mais qui nous ont, en revanche, bien amusé avec les problèmes de nanas du camarade Hollande, coincé entre une virago et une mégère peu apprivoisée semble-t-il. Décidément, de Sarko en Hollande, ces deux quinquas ont des problèmes de gonzesses… au pays de la gaudriole !
Bref, au lieu de se montrer solidaire de la détresse nationale – a laquelle cette droite de guignols a largement participé – on a droit aux angoisses métaphysiques des Fillon, Copé et autre Juppé sur les valeurs. C’est sûr, je n’ai pas les mêmes valeurs que ces gens-là, abonnés qu’ils sont aux droits de l’homme et à toute la quincaillerie qui va avec. Au point d’ailleurs que l’on ne connaît toujours pas les valeurs qu’ils honorent. Christian Vanneste, hier encore député UMP, qui connaît bien le bazar déclare sans ambages que tous ces gens ne sont pas de droite. On s’en doutait.
Une bonne nouvelle, la vraisemblable franc-mac Roselyne Bachelot, qui n’a laissé de traces que sur les sables mouvants d’un ministère dont on se souvient seulement qu’il devait vacciner la France entière – quel fiasco – vient de rejoindre – à la demande du Président – la commission d’éthique annoncée par Hollande et confiée à Lionel Jospin.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.
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samedi, 09 juin 2012
Normal ! Vous avez dit normal ?
Le billet de Patrick Parment
La directrice adjointe de la rédaction de Libération a pris sa plus belle plume pour nous expliquer qu’il était décidément incompatible d’être la femme d’un président – affublée par ailleurs d’un titre qui n’existe pas « première dame de France » - et journaliste. En effet, Valérie Trierweiler veut continuer de travailler pour gagner sa vie, ce que l’on comprend, et continuer de cumuler des points de retraite, ce que l’on saisit encore mieux. Il faut bien avouer que les années passées par les femmes à élever leurs enfants et dépendre d’un mari qui va se barrer un jour ou l’autre, ne jouent pas en leur faveur à l’heure de la retraite. Il y a là, avec l’égalité des salaires, un sujet sur lequel les féministes feraient bien de se pencher au lieu de biner les plates-bandes de la connerie.
Ensuite, la fille de Libé écrit crânement qu’on ne saurait être journaliste et première dame de France, car le journalisme n’est pas un métier comme les autres. En effet, selon cette dame, le journaliste « doit toujours se mettre dans la peau d’une sentinelle, non pas chargée de protéger le pouvoir, mais au contraire de ne cesser de le contrôler de sorte que les citoyens sachent à quoi s’en tenir avec ceux et celles qu’ils ont élus ». Là, on commence à rigoler sec.
Faut-il rappeler à cette dame que le journal où elle bosse est totalement aux mains de l’idéologie dominante – celle des droits de l’homme – et qu’il pratique un politiquement correct digne du pire régime stalinien. Faut-il lui rappeler, à titre d’exemple, que durant la campagne présidentielle, son canard s’est transformé en torche-cul publicitaire du candidat Hollande. En matière de sentinelle, Libération fait plutôt figure de garde-fou du libéralisme et dans la ligne de ce que Bernanos dénonçait déjà dans La Grande peur des bien-pensants. Il serait temps que cette dame se pose de vraies questions sur la nature de ses convictions et de son degré d’aliénation au système.
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On apprend cette semaine que la SNCF réfléchit à des trains « low-coast », bon marché en français, et à prix unique. Je trouve ça proprement scandaleux. Cela participe du démantèlement progressif de nos services publics sous les coups de boutoir répétés de la broyeuse bruxelloise. Faut-il rappeler, une fois encore, que ce sont les Français qui ont financé la SNCF, condition sine qua non pour que chacun puisse se déplacer en France à un coût raisonnable. Ce n’est plus le cas aujourd’hui où la SNCF est en voie de quasi privatisation. L’entreprise publique a été saucissonnée de telle sorte que l’on n’y comprend plus rien. Outre le fait que le TGV a relégué les autres trains en fourgons à bestiaux, ses tarifs demeurent souvent prohibitifs et un mystère pour l’entendement. Alors plutôt que de faire du « bas prix », il serait plus judicieux de pratiquer des prix abordables pour tous. D’autant qu’il n’est plus à démontrer que les trains ont un avenir plus certain que la bagnole à pétrole.
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Vladimir Poutine a fait une courte escale à Paris pour y rencontrer le camarade Hollande. Il ne fallait, malheureusement, pas attendre grand chose de cet entretien qui ne s’est pas déroulé dans la plus grande convivialité. Et pour cause. Hollande avait préalablement baissé son froc face à un Obama qui entendait bien calmer les maigres velléités hollandaises : maintien au sein de l’Otan, retrait programmé (et négocié) d’Afghanistan, accord sur le bouclier anti-missiles américain en Europe et dénonciation de la Syrie. Bref, que du Sarkozy. Il faut bien dire aussi qu’en nommant Laurent Fabius aux Affaires étrangères, il ne fallait pas s’attendre à ce que soit bousculée la politique étrangère française sarko-juppéiste alignée sur l’axe israélo-américain. Ce qui convient parfaitement à « Fafa ».
Vladirmir Poutine savait évidemment à quoi s’en tenir. Cela augure mal de nos futures relations avec ce chef d’Etat qui est bien le seul sur ce continent à avoir une réelle vision du monde. Mais, on tient là, si besoin était, la confirmation que Hollande ne sortira guère d’une vision toute corrézienne de l’espace. Les grands vents de l’histoire vont lui passer au-dessus de la tête et vont faire le même effet sur sa personne que le pets de crevettes sur le recul des falaises.
Concernant la Syrie, il est pour le moins cocasse de voir la presse progressiste dans son ensemble nous livrer un seul et même son de cloche alors que les témoignages abondent dénonçant les manipulations dont sont l’objet les autorités syriennes. On sait très bien que le bazar qui sert d’opposition en Syrie est totalement manipulé par les occidentaux, anglo-américains en tête. Inutile de dire que c’est tout le Moyen-Orient qui va basculer dans le chaos le plus total et, à terme, aux mains des salafistes.
Quand les gouvernants européens vont-ils enfin comprendre que l’avenir de l’Europe est certainement plus certain à l’Est qu’à l’Ouest ? Quand l’euro aura explosé et l’Europe bruxelloise avec. C’est pour bientôt !
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lundi, 16 avril 2012
Quand le rêve est un cauchemar...
Le billet de
Patrick Parment
Les jeux semblent à peu près faits et François Hollande est assuré de passer le premier tour. Ce qui reste en suspens, c’est le score des suivants. Rien n’affirme que Sarkozy passe la rampe, décapité par une conjuration Lepéno-Mélanchonesque ! Souvenez-vous de Jospin en 2002 ! Du coup Pierre Arditi était remonté dans sa Jaguar pour entrer en résistance.
Non, le grand gag serait que Mélenchon talonne François Hollande au premier tour et que l’on assiste à un duel entre gauche libérale et extrême gauche version programme commun.
Vous imaginez le dilemme pour ce peuple de gauche perpétuellement cocu – Mitterrand était vichyssois et ils ont guillotiné Jospin.
Alors Mélenchon ! Mélenchon, à n’en pas douter, incarne une gauche de conviction et la foule qu’il draine dans ses mitinges le prouve.Il s’est même payé le luxe de réveiller les cocos qui étaient moribonds. Malheureusement ses propos justifiés contre le capitalisme et la finance apatride se heurtent à sa vision multiraciale d’une France encore franchouillarde et qui en a marre des immigrés. Ces immigrés qui sont autant de pauvres bougres exploités par le patronat et qui n’ont, dans la majorité des cas, d’autres ressources que les généreuses aides sociales. Il y a là tout un lumpenprolétariat qui devrait tout de même inquiéter les candidats à la présidentielle. Mélenchon en tête. Cet ardent défenseur des damnés de la terre. Ben non !
L’autre pierre d’achoppement, c’est le consensus sur la réforme scolaire où l’on remplace l’instruction par le gardiennage. L'aboutissement du plan coco Langevin Wallon. Demain, tous les mômes seront amnésiques ! La France avec.
Les ânes votent, les porcs gouvernent disent les gauchistes allemands. Rien de nouveau sous le soleil.
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mardi, 13 mars 2012
Alea jacta est...
Le billet de Patrick Parment
Pour une fois Bayrou a raison quand il déclare que le « déconomètre marche à plein tube ». D’un candidat l’autre, on est dans une sorte de surenchère qui consiste à pousser le voisin à la faute. Une vieille recette de campagne électorale, faite entièrement de promesses qui ne seront, bien évidemment, jamais tenues pour la bonne raison qu’elles sont intenables. La taxation à 75 % des revenus de plus d’un million d’euro, la sortie de l’espace Schengen ou l’arrêt de l’immigration. Qui est dupe ? C’est vraiment prendre les Français pour des cons, eux qui savent très bien qu’au lendemain même de son élection, le nouveau président verra le ciel lui tomber sur la tête.
Pourquoi des décisions, non prises hier encore, le seraient-elle davantage demain ? Il ne faut pas oublier que c’est le Système qui mène la danse. Système auquel est entièrement inféodé notre classe politique, de droite à gauche, étant entendu que les Mélenchon et consorts ne sont que des guignols qui n’ont pas voix au chapitre.
Paradoxalement, et ça risque peut-être d’en choquer certains, de Hollande en Sarkozy, ce n’est peut-être pas ce dernier qui est le plus libéral des deux. De toute manière cela ne changera pas notre destin. Notre pays se désindustrialise de manière inquiétante, notre système scolaire est devenu absurde, la classe moyenne ne cesse de s’appauvrir (l’ascenseur social ! Quel ascenseur ?) puisque c’est sur elle que l’on tape en permanence pour la bonne raison qu’elle est la plus-value constante de la société de consommation. C’est elle que l’on tape quand il faut renflouer les banques et c’est sur elle, que demain porteront les augmentations diverses et variées du genre gaz-élec, TVA, essence, etc. Mais, combien de temps encore aura-t-elle les moyens d’être la vache à lait d’une société en perdition, en faillite ?
Sur ces questions, nos candidats restent muets. Ils ont délimité une cour de récréation où ils jouent entre eux. De toute manière, les Français s’en foutent de leurs programmes qu’ils ne connaissent pas. Ca va se jouer à la gueule, à l’instinct comme d’habitude. Sarko est détesté pour ses promesses non tenues et sa gestion désordonnée du pouvoir. Autant de raisons qui font exister « Guimauve le conquérant » qui a bien compris que de ne pas faire campagne était pour lui l’unique manière d’en faire une.
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dimanche, 11 mars 2012
FIN DE PARTIE...
Le billet de Patrick Parment
Nul n’est devin en matière d’élection et encore moins les sondages. Toutefois, il faut se garder de les rejeter en bloc car il existe quelques constantes que chaque élection confirme. Et dans le cas qui nous concerne, la présidentielle à venir, tout porte à croire que le candidat Sarkozy ne comblera pas son retard de trois, quatre, voire cinq points sur son adversaire. On comprend pourquoi les socialistes font bloc derrière leur candidat contrairement à ce qui s’était passé en 2002 et 2007. Les socialistes respirent enfin l’odeur du pouvoir et Martine Aubry comme Laurent Fabius - pour ne citer qu’eux - qui taclaient hier encore le « grand méchant mou » se sont ralliés à son panache rose. François Hollande qui en a bien conscience, fait donc une campagne a minima, se gardant bien de s’aventurer en terrain glissant comme celui de l’immigration. On ne connaîtra donc pas les intentions de « Guimauve le conquérant » sur le sujet, si ce n’est ce qu’il a déjà annoncé : le vote des immigrés aux élections municipales. Autre certitude, qu’il se garde bien d’avancer, c’est la régularisation de nombreux sans-papiers sous la pression des officines pro-immigrés du genre Cimade, Licra, potes divers et variés, etc. Il faut s’attendre à ce que la France s’enrichisse un peu plus de toute la misère du monde. Autre certitude, le grand pédalage en matière de sécurité tant la détestation de la police et de l’ordre en général appartiennent au code génétique des socialistes. De ce côté-là, on peut d’ores et déjà s’attendre au pire.
Reste que, immigration ou pas, passer de Nicolas Sarkozy en François Hollande ne changera rien sur le fond puisque l’un comme l’autre sont ralliés depuis toujours à la vision libérale du monde anglo-saxon (« I am not dangerous » déclare Hollande aux financiers Anglais). Pierre Moscovici, l’un des bras gauches de Hollande, n’est-il pas le vice-président du Cercle de l’Industrie, un puissant lobby patronal. Autrement dit, les Mélenchon et consorts qui roulent pour lui, ne cessent de faire cocu ce « peuple de gauche » qui s’imagine que le « grand méchant mou » et ses thuriféraires vont mettre la finance au pas. Tous vont aller à la soupe et retrouver le confort de situations biens rémunérées… par le contribuable. Les Français vont très vite mesurer de quel bois se chauffe François Hollande et ses potes !
Au final, n’est-ce pas une aubaine pour la France ? Après avoir été plumés par la droite, les Français vont se faire ratiboiser par cette gauche égalitariste et soi-disant humaniste. La dernière version de la lutte finale en quelque sorte. Peut-être la grande aventure pourra-t-elle alors commencer quand nous serons tous dans la grande mouise et que nous n’aurons plus rien à perdre.
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samedi, 04 février 2012
Antonio de Oliveira Salazar : pour l'amour du Portugal...
Bientôt, Synthèse nationale pubiera une biographie de Salazar signée Jean-Claude Rolinat et portfacée par Duarte Branquinho, directeur du grand hebdomadaire nationaliste portugais O Diablo...
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mardi, 20 décembre 2011
Mais que fait Juppé ?
Le billet de Patrick Parment
Ça y est. J’ai trouvé un nouveau boulot à Alain Juppé, ci-devant ministre des affaires qui lui sont décidément étrangères : déclarer la guerre à la Corée du Nord et envoyer les troupes de l’Otan libérer un peuple aux mains d’une dynastie de tarés, les Kim 1-2-3 !
Comment une Corée du Nord peut-elle encore exister à l’heure même où les forces démocratiques de l’angélique Amérique et de ses valets déquillent les Kadhafi, Ben Ali, Moubarack et consorts ?
Certes, me direz-vous, la Chine protège le dernier Etat stalinien de la planète. Pourquoi ? Bonne question. A priori, pour laisser planer une menace sur ce sud-est asiatique riche et puissant. Voici un combat digne de Juppé !
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Le même Juppé qui s’en est pris également à la Russie, car rien n’arrête Terminator. Motif ? Le jeu de chaise musicale entre Medvedev et Poutine et les récentes élections législatives. Ah bon. Parce qu’en France même on ne bourre pas les urnes ? Il me semble que le RPR et les cocos s’en sont donnés à cœur joie durant des décennies sur le bourrage… de crâne et des urnes.
Juppé ferait bien de se montrer prudent avec la Russie de Poutine qui n’est plus celle d’Elstine. Je ne dis pas que la Russie est un modèle de démocratie (l’a-t-elle jamais été) mais quand on voit où nous mène les nôtres, on est saisi d’un grand doute. Le petit couple Sarko/Juppé ferait bien de se montrer plus attentif à l’égard d’un pays (d’un continent) qui présente pour l’Europe nettement plus d’avenir que l’ autre cinglé schizophrène d’outre-Altantique.
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Je ne cesse de m’émerveiller de la soumission de nos médias, toutes tendances confondues, à une vision libérale et droit de lhommiste du monde, qui au final ne sert que les ambitions américaines de déstabilisation généralisée de la planète. Tout cela passe aussi évidemment par le même asservissement à toutes ces populations exogènes qui sont aux dires de nos ministres, Pécresse en tête, « une chance pour la France » et à cette religion, pourtant non dominante, qu’est l’islam.
Le Gaulois a disparu de la circulation. En pleine période électorale, on a envie de demander aux Sarkozy, Hollande et consorts à qui ils s’adressent puisqu’ils refusent de prendre en compte les intérêts des Français de souche, sorte de bestiasse taillable et corvéable à souhait tout juste bonne à payer le tribut de son labeur : les impôts. Sur lesquels vit grassement tout ce petit personnel d’élus et de hauts fonctionnaires, tous coupables mais bien évidemment pas responsables. Les peuples, un jour, présentent l’addition.
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dimanche, 04 décembre 2011
L’Europe en miettes...
Le billet de Patrick Parment
Se confirme donc l’idée que lorsque l’Amérique est malade, l’Europe tousse. Elle fait plus que tousser, elle part en miettes au sein d’un système monétaire qu’elle subit depuis un bon siècle et qui a fini par devenir schizophrène.
Il était, par ailleurs, illusoire de croire qu’une Europe à 27 pourrait marcher quand dix-sept d’entre eux seulement appartiennent à la zone euro. L’Europe est donc un bateau ivre, l’euro une chimère et au final un endettement des Etats qui, en l’espace de quelques années, a été multiplié par dix (voire plus). De sorte que l’Allemagne, qui en a toujours constitué le « Heartland », refuse aujourd’hui d’aller plus avant dans son soutien financier à l’Europe. On ne saurait lui en vouloir et les accents germanophobes de certains dirigeants politiques – et curieusement un Arnaud Montebourg en tête – sont pour le moins déplacés. Si les Français avaient une once de la rigueur allemande, nous n’en serions peut-être pas là.
Est-ce la fin de cette Europe reposant sur les traités de Maastricht, de Lisbonne, etc. ? Sauver cette Europe là consisterait, comme l’indique nos brillants économistes des broussailles, à donner, en toute logique d’ailleurs, pouvoir à la Banque centrale européenne (BCE) de venir en aide aux Etats en leur consentant des emprunts dont les intérêts ne dépasseraient pas 5%. Ce que vient de faire l’Angleterre – qui n’appartient pas à la zone euro – et la Réserve fédérale américaine – qui continue de faire tourner la planche à billets. Mais pour Angela Merkel, c’est Niet. Elle veut rester dans le contexte de Maastricht qui n’autorise pas un dépassement au-delà de 3% du PIB. Ce que veut Angela Merkel, dans l’immédiat du moins, c’est un gendarme européen capable de taxer les pays dont la rigueur budgétaire laisse à désirer. C’est-à-dire à peut près tous les Etats ! Sarkozy s’y oppose évidemment, pas question de concéder le moindre abandon de souveraineté.
L’autre solution, radicale celle-là, dont Jacques Sapir est l’un des chauds partisans, c’est l’abandon pur et simple de l’euro. L’éclatement des taux d’intérêt des Etats européens, dit-il en substance, montre bien que la monnaie unique ne sert à rien. Jacques Sapir suggère donc que les Etats se réapproprient leur monnaie tout en conservant l’euro pour les transactions extra européennes. Pourquoi pas.
On s’aperçoit bien, au-delà de la tambouille monétaire, que le problème de l’Europe est d’abord politique. L’Europe n’a pas de boussole et la technocratie bruxelloise est entièrement aux mains des lobbies libéraux de type anglo-saxon, cela va sans dire. Faute d’un pilote dans l’avion, l’Europe ne sait pas où elle va, ce qui fait que derrière l’écran de fumée du concept même, on ne trouve que des Etats qui passent leur temps à tirer la couverture à eux.
L’autre question qui se pose est : que veut l’Allemagne ?
L’économiste Pierre-Noël Giraud a émis deux hypothèses crédibles à nos yeux. La première est que l’Allemagne a par deux fois tenté d’être la puissance dominante en Europe et par deux fois elle en a été empêchée par l’Amérique. L’Allemagne pourrait donc être tenté, nous dit Pierre-Noël Giraud, de constituer à terme un conglomérat avec les pays de l’Est dont elle est proche - et qui lui fournissent une main d’œuvre de bonne qualité – et d’instaurer un dialogue avec la Russie pour former un bloc continental capable d’affronter l’Amérique. Cette Amérique qui est l’adversaire majeur des Européens. Dans ce cas de figure, quid de l’Europe de l’Ouest ? Un truc du genre Club Méditerranée ?
Extravagant ? Pas vraiment. Car si la France est aujourd’hui le pays vers lequel l’Allemagne exporte le plus, elle ne perdrait pas au change avec l’ouverture du marché russe (où elle est déjà bien présente). Unique condition : que surgisse en Allemagne un leader politique d’une autre trempe que la mère Merkel.
Deuxième hypothèse : on s’oriente vers une révision des traités et l’on crée une zone euro restreinte permettant de constituer un noyau dur. Ce qui, entre nous, aurait dû être fait depuis longtemps plutôt que cette auberge espagnole actuelle.
La seule chose dont nous sommes sûr, c’est que l’Europe arrive à un tournant crucial. Le drame, c’est qu’il n’y a personne, à nos yeux, pour redonner aux Européens ce qui leur manque le plus : un destin.
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jeudi, 17 novembre 2011
L’homme au pédalo...
Le billet de Patrick Parment
Avec l’accord passé avec les Verts sur le nucléaire, François Hollande vient de nous montrer ses limites d’homme d’Etat et d’entamer sa crédibilité. Homme d’appareil, certainement – quoique sévèrement critiqué à la tête du PS – il s’avère un piètre politique en ne prenant pas l’exacte mesure de l’électorat écolo. L’électorat des Verts est très volatile et relève du zapping politique, à savoir de l’humeur des électeurs de gauche à un moment donné. Il peut passer de 5% à 15% dans le meilleur des cas. L’autre donnée essentielle est que sans les voix et la complaisance du parti socialiste, les Verts n’auraient quasiment pas d’élus.
Enfin, quand on brigue la magistrature suprême on ne vient pas s’emberlificoter dans des accords électoraux en sacrifiant d’un coup de gueule le nucléaire français. Que l’on soit pour ou contre le nucléaire est une autre affaire. Aujourd’hui, nos centrales nous fournissent 75% de notre énergie électrique et nous assurent une certaine indépendance énergétique. Et, ce n’est pas le souffle des Verts sur les éoliennes qui va remplacer des centrales que les Français ont payé de leur sueur. On peut avancer, sans trop se tromper, que les Français n’entendent pas lâcher leurs centrales… pour l’instant. Question : les remplacer par quoi ?
François Hollande vient de démontrer là qu’il n’a pas tout à fait la carrure requise pour jouer au président de la République. Même d’une République bananière aux mains des banques.
Sang d’encre...
L’Etablissement français du sang crie famine, les Français ne donnent plus leur sang. Cette belle institution qui, hier encore, fonctionnait très bien, malgré l’affaire du sang contaminé, est aujourd’hui en manque. Faut-il s’en étonner ? Pas vraiment. Les Français ont du bon sens, ils se montrent réticents à donner leur sang aux 10 millions d’immigrés – voire plus – qui séjournent sur le sol français et qui, via la loi du sol et non du sang, obtiennent la nationalité française avec autant de facilité que Strauss-Kahn à sauter une pute.
Donner son sang devient donc une affaire familiale outre le fait que dans les hôpitaux, on pratique déjà l’autotransfusion. Certes, cela n’est pas toujours suffisant. Dans ce cas, il suffit de faire appel aux donneurs du cercle familial étendu.
Le vrai sujet n’est pas là. Cet abandon signifie surtout que les Français n’ont plus le sentiment de participer d’un seul et même peuple, d’appartenir à une seule et vraie communauté. Ils ne se reconnaissent plus dans ce pays que nos hommes politiques ont transformé en poubelle ethnique sur fond de sous culture américaine. Musiques de cinglés et d’abrutis, cinéma sans intérêt, télévision abrutissante délivrant les messages de compassion du politiquement correct, école dévastée par des programmes qui éradiquent la culture française et jettent nos bons auteurs classiques aux orties (de toute manière les profs n’y comprennent plus rien non plus).
Bref, la France d’aujourd’hui est cette chose informe que l’on a bien du mal à définir. Et ça ne fait que commencer. Je ne connais pas dans l’histoire de peuple ayant effectué une mue aussi radicale en reniant à ce point non seulement son passé mais encore sa propre identité. On appelle ça de l’amnésie. Logique aussi que les Français, avec ce qu’on leur fait subir, deviennent autistes.
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mercredi, 16 novembre 2011
Etat de guerre...
Le billet de Patrick Parment
Il est bien évident que les citoyens que nous sommes et dont les connaissances en économie ne dépassent pas la gestion d’un carnet de chèques, sont un peu dépassés par la véritable guerre monétaire que se livrent l’Amérique et l’Europe. A défaut de comprendre comment marche toute cette cuisine planétaire, ce que l’on constate c’est que les banques n’en font qu’à leur aise, spéculent sur les dettes et engrangent d’énormes bénéfices.
Dans le même temps, ce sont les peuples qui trinquent. Des pays comme la Grèce et l’Espagne connaissent un chômage sans précédent qui va entraîner à terme un chaos social, également sans précédent.
Par contagion, l’Italie et la France sont dans la ligne de mire.
Ce ne sont pas là des propos en l’air. C’est bel et bien la guerre entre les deux continents et il serait temps de sortir de l’angélisme versus 1945 sur l’air de « l’Amérique nous a sauvés ». Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des marchés financiers, dans un entretien au Journal du Dimanche (13/11) nous le confirme : « Il y a indéniablement une bataille d’influence entre le dollar et l’euro. Les Etats-Unis font tout pour défendre leur monnaie. Plus on se méfiera de la monnaie unique, plus les investisseurs des pays émergents et du Golfe s’en détourneront. La baisse de l’euro avive aussi la compétition entre les banques. »
Par ailleurs, les Américains se tournent vers le Pacifique et sont en train de constituer un pôle Asie-Amérique, au détriment de l’Europe évidemment. Parce que les nouvelles richesses sont là et que l’Amérique est un kyste qui a toujours fait payer aux autres son train de vie. Du moins ce qu’il en reste avec une classe moyenne lessivée et un pays de moins en moins Blanc et donc voué, à terme, à la pauvreté. Mais c’est une autre histoire.
Alors que cela pourrait constituer une chance pour l’Europe, nous avons des gouvernants irresponsables, stupides, esclaves du libéralisme anglo-saxon et donc incapables d’imaginer d’autres solutions que monétaires. En raison de la crise, est en train d’émerger une sorte de nationalisme destructeur qui ne peut que nous mener à la faillite. Car la solution sera européenne ou ne sera pas.
Nombre de voix, et pas des moindres, clament haut et fort le recours au protectionnisme, la nationalisation des banques et la possibilité pour la Banque centrale européenne de battre monnaie. Car l’Europe demeure encore le premier marché mondial, n’en déplaise aux Américains. Si l’Amérique voit son avenir en jaune, l’Europe a tout lieu de porter ses regards vers la Russie blanche.
Bien évidemment de telles mesures relèvent du politique. Et c’est bien là que le bât blesse. Les nominations récentes à la BCE (Banque centrale européenne), en Italie et en Grèce de Mario Draghi, Mario Monti et Loukas Papadimos sont inquiétantes, vu qu’ils ont tous trois été formés aux Etats-Unis et qu’ils ont tous travaillés chez Goldman Sachs. La banque qui a livré la Grèce aux spéculateurs.
Quant à Angla Merkel et Nicolas Sarkozy, ce ne sont pas leurs dernières gesticulations qui sont faites pour nous rassurer. On parle beaucoup de l’Europe. Mais de quoi, au juste, parle-t-on ?
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lundi, 14 novembre 2011
L’odeur du temps qui passe...
Le billet de Patrick Parment
On aurait aimé qu’il se présente, Jean-Louis Borloo, l’homme qui s’est réveillé un matin radical mais pas socialiste. Histoire de semer la pagaille à droite. Cette droite qui n’en est pas une, éclatée dans tous les sens par un ramassis de néants d’Yves Jégo à Borloo en passant par Hervé Morin qui a une tronche à figurer dans une pièce de Feydeau dans le rôle du cocu.
Il ne fallait pas être grand clerc pour savoir que Borloo n’irait pas au bout de son fantasme. Tout comme la rosière Boutin qui sous peu jettera le bébé avec l’eau du bain.
On a suivi, comme beaucoup, l’affaire Strauss-Kahn non pour s’en désoler – on s’en doute – mais pour se marrer franchement. A peine exfiltrer des Etats-Unis que le voici mêler à une nouvelle histoire de cul, un réseau de prostitution sévissant à Lille. Tous les ingrédients sont réunis pour faire un film de genre : des flics, un proxénète – Dodo la saumure ! ça s’invente pas - , un chef d’entreprise du BTP, un homme politique. On imagine combien Audiard se serait régalé. Inutile de vous dire qu’on se fiche complètement que DSK aille aux putes. Il ne serait ni le premier ni le dernier de nos hommes politiques. Non, ce que l’on retient, c’est que Strauss-Kahn est un malade et l’esclave d’une sexualité qu’il ne maîtrise pas. Autrement dit, pas vraiment les qualités requises pour faire un chef d’Etat. On l’a échappé belle.
On a le sentiment que l’Europe s’enfonce chaque jour un peu plus pour des histoires de dettes, autrement dit de pognon. J’aimerais bien qu’on m’explique comment un pays peu faire faillite. Car, de tout ce que je lis, hormis peut-être la Chine, tous les pays sont endettés. Ce qui veut dire que tous les banquiers véreux se font du fric sur de l’argent virtuel. On est en plein surréalisme. Ce sont les banquiers américains qui ont pourri le système, dont la toujours opérante Goldman Sachs. Et bien figurez-vous que les Européens n’ont rien trouvé de mieux que de mettre à la tête de la Banque centrale européenne, l’Italien Mario Draghi, diplômé du Massachussets Institute et vice-président de Goldman Sachs, que le nouveau Premier ministre grec Loukas Papadimos, lui aussi diplômé du Massachussets Institute est un ancien de Goldman Sachs et que le prochain président du conseil italien, Mario Monti, est un ancien de Yale et membre de la Trilatérale et du Bilderberg group.
Et avec tout ça vous voulez que les Européens s’en sortent quand le Système met ses hommes à lui à la tête de l’Europe. Autrement dit, ce sont les peuples européens qu’on est en train de faire cocu vu que tous ces tarés vont continuer de nous faire cracher au bassinet. Et après ça vous voudriez qu’on ne soit pas des nationaux-populistes ! Va falloir qu’on explique ça à Montebourg et Mélenchon.
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mercredi, 09 novembre 2011
Crise : le salut par le peuple...
Le billet de Patrick Parment
Une fois de plus le gouvernement va demander aux Français de se serrer la ceinture alors qu’ils ne sont jamais que victimes des erreurs successives de leurs gouvernants de gauche, hier encore, comme de droite, aujourd’hui.
Et, pour résumer rapidement notre pensée nous dirons que de Nicolas Sarkozy en François Hollande, c’est « blanc bonnet et bonnet blanc » ! Personne n’est dupe. Face à une crise qui nécessite des mesures radicales, on eût aimé que la droite et la gauche marquent une trêve des confiseurs et s’attellent à une sorte d’audit de la dépense publique qui, en trente ans, a littéralement explosé à l’image des flux migratoires.
Bien évidemment et comme chacun a pu s’en apercevoir, la crise n’est pas uniquement française mais européenne et elle repose entièrement sur les énormes déficits de l’économie américaine qui a littéralement plombé la finance mondiale. C’est ainsi qu’avec plus de 3 000 milliards de dollars de dettes dus au reste du monde, l’Amérique en est désormais son principal débiteur.
Qu’il faille sortir d’un tel système est une évidence dont ne semblent guère convaincus nos principaux ténors européens.
On se souvient que le premier à avoir tiré la sonnette d’alarme est Maurice Allais, notre regretté prix Nobel d’économie. Le cercle de nos économistes distingués, inspecteurs des finances en tête, à la Daniel Cohen qu’on voit sur tous les plateaux de télé, est resté muet.
Au risque de nous répéter (nous l’avons souvent écrit), la crise remonte à la chute du mur de Berlin en 1989. Ce jour-là, l’ennemi principal du libéralisme disparaissait. Du même coup – je résume – le capitalisme qui était jusqu’alors entrepreneurial a lentement basculé dans la finance et la spéculation.
Ce n’est pas un hasard si la crise s’est déclarée aux Etats-Unis sous l’effet de la dette privée qui a entraîné un effondrement de la demande. Puis est venue s’ajouter la dette publique qui a rapidement gagné l’ensemble des pays occidentaux. On ne citera qu’un seul chiffre : pour la seule zone euro, au premier trimestre 2011 elle était de 1 681,2 milliards €, soit 84,5% du PIB
Deuxième étage de la fusée crise : le sauvetage des banques privées qui n’a fait qu’aggraver les dettes publiques. « Les banques, écrit Alain de Benoist (1), ont forcé les pouvoirs publics à les secourir en faisant valoir la place névralgique qu’elles occupent dans la structure générale du système capitaliste (…) Les Etats, pris en otages, ont dû emprunter à leur tour sur les marchés ce qui a accru leur dette dans des proportions insupportables. » Mais, note toujours Alain de Benoist, « la cause la plus lointaine réside dans la politique de dérégulation et les réformes fiscales (réduction des impôts sur les bénéfices payés par les sociétés privées, en particulier les plus grosses entreprises, cadeaux fiscaux faits aux plus riches) adoptées bien avant 2008, depuis l’époque Reagan et Thatcher », ce qui correspond aussi aux années Mitterrand.
Et, c’est ainsi qu’une grande partie de l’économie productive a dérivé vers l’économie spéculative ce qui a entraîné aussitôt la multiplication des délocalisations, la désindustrialisation, la baisse des salaires, la précarité de l’emploi, la hausse du chômage et la fuite des capitaux.
Autre effet collatéral de la crise, la collusion de la finance avec le monde du crime. Comme l’écrit le criminologue Xavier Raufer (2) : « Du fait de la dérégulation mondiale, puis de la crise, l’économie illicite (grise ou noire) qui vers 1980 constituait quelque 7% du produit brut mondial en représentait, en 2009, sans doute 15% (soit l’équivalent du PNB de l’Australie). »
Par ailleurs, et on l’a bien oublié, Alain de Benoist nous rappelle fort opportunément que l’on doit à Valéry Giscard d’Estaing une réforme des statuts de la Banque de France, qui en dit long sur ses compétences et son intelligence politiques : l’interdiction faite à la Banque de France d’accorder des prêts – sans intérêt évidemment – à l’Etat, celui-ci devant emprunter sur les marchés financiers aux taux d’intérêt que ceux-ci jugent adéquats. Cette mesure a été généralisée par le traité de Maastricht.
Notre décadence a été préparée de loin par tous ces irresponsables surdiplômés qui passent leur temps à nous donner des leçons. Ni un Mitterrand, berluré par un Jacques Attali et Laurent Fabius - chargé de remettre le capitalisme financier sur ses rails – ni un Chirac, incapable notoire et félon ou l’austère Lionel Jospin ne chercheront à enrailler un processus qui nous mène tout droit à la ruine.
Les mesures prises par François Fillon via Nicolas Sarkozy n’apporteront pas de solutions à la crise, pas plus que l’apparent sauvetage de la Grèce n’empêchera, à terme, des pays comme la France, l’Italie ou l’Espagne de plonger à leur tour.
L’heure n’est pas aux incantations mélenchono-hollandaises. Il faudrait une réelle volonté politique – et du courage – pour prendre quelques mesures d’urgence comme la nationalisation des banques. Mais, ni Nicolas Sarkozy et encore moins François Hollande, n’ont de réelle vue du monde et la volonté d’agir sur lui. Toutes les mesures qu’ils seront amenés à prendre ne feront qu’exaspérer les classes populaires. Et c’est plus sûrement de leurs réactions que viendra la réponse à nos maux.
Note
(1) Voir le dernier numéro d’Eléments, n° 141, consacré à l’Agonie de l’Europe.
(2) Xavier Raufer, dernier ouvrage paru, La finance pousse au crime, Ed. Choiseul.
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vendredi, 21 octobre 2011
Eternelle barbarie...
Le billet de Patrick Parment
Au stade de civilisation où nous en sommes, j’avoue que plus grand chose ne m’étonne. Toutefois la vidéo montrant Kadhafi mort m’a choqué. Je n’avais aucune sympathie particulière pour ce monsieur, mais la manière dont les soi-disant troupes de libération ont traité son cadavre – lynché est le terme exact – révèle le degré d’humanité dont sont capables les Libyens. Et ce sont ces mêmes gens que nos grands humanistes Nicolas Sarkozy et Alain Juppé sont allés chercher pour libérer un peuple, somme toute resté fort proche de la barbarie à en croire ces images. Mais, n’a-t-on pas assisté à pareil spectacle en Afrique, à Abidjan notamment lors de la chute de Laurent Gbagbo. Et, une fois encore, avec la complicité des troupes françaises. Il y a là un paradoxe que je ne m’explique pas et qui consiste à remplacer la peste par le choléra. Kadhafi n’était pas un saint, mais était-il pire que ces Américains qui jouent aux gendarmes du monde sur fond de désarroi des peuples depuis cinquante ans ?
Il semble bien que tant en Afrique que dans le monde arabe, l’islam n’ait en rien empêché l’homme d’exprimer sa part de barbarie. Or, ce que l’on appelle civilisation, n’est-ce pas justement l’éradication de ce qu’il y a de sauvage en nous pour accéder à ce que Norbert Elias appelait « la civilisation des mœurs ». Héritières de la sagesse grecque, nos monarchies européennes y sont parvenues au travers de la loi (le temporel) et du châtiment divin (le spirituel) afin d’accoucher d’une société pacifiée à défaut d’être paisible. Ce que nos démocraties semblent remettre en cause.
Voici qui devrait interpeller un homme comme Alain Juppé, nourri aux sources de l’humanisme lors d’un passage, bien oublié semble-t-il, à Normale Sup. Et abonné aux droits de l’homme de surcroît.
Reste que les images que nous avons vus et qui nous ont laissé pantois, devraient interpeller nos politiques mieux qu’un discours de François Hollande ou de Martine Aubry quant à la présence sur notre sol de plusieurs millions de Maghrébins et d’Africains, musulmans pour la plupart. Ceux-là mêmes à qui nos hiérarques socialistes veulent accorder le droit de vote.
On ne manquera pas de remercier non plus dans cette affaire notre cher patronat, avide de main d’oeuvre bon marché et nos politiques de droite comme de gauche à la solde des puissances d’argent qui ont fait passer leurs intérêts personnels avant l’intérêt collectif. Elle est belle, leur démocratie, aux Juppé, Koscuisko-Morizet, Pécresse, Sarko, Hollande, Mélenchon et consorts qui dégueulent de bons sentiments jusqu’à l’indigestion. Et ça donne quoi au final ? La Côte d’Ivoire hier et la Libye demain, livrées au chaos. Comme l’Irak aujourd’hui.
La question que l’on pose est la suivante : que feront tous ces immigrés déculturés, ghettoïsés, éloignés de nos mœurs de cour et constitués de facto en lumpenprolétariat, quand soudain les services sociaux, et les aides en tous genres cesseront d’exister ? Bref, quand l’Europe ne sera plus ce mât de cocagne accueillant toute la misère du monde.
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lundi, 29 août 2011
Ca s’est passé cet été...
Le billet de Patrick Parment
On a bien rigolé ce week-end avec le congrès du Parti socialiste à La Rochelle. Leur primaire sème une belle zizanie. Au point de nous jouer un remake de « Règlement de comptes à Ok Corral ». Tous les candidats se sont rentrés dans le lard. Au final, c’est vraisemblablement François Hollande qui l’emportera. Pourquoi ? C’est celui qui effraie le moins cette gauche devenue centriste – ou sociale-démocrate si l’on préfère - bien qu’il ait anesthésié le PS pendant plus d’une décennie.
Martine Aubry est une sectaire doublée d’une autoritaire à voir la manière dont elle gère Lille. Bref, une malfaisante comme dirait Audiard. La preuve, avec ses 35 heures, elle a totalement désorganisé ce pays. Et ça n’a pas rapporté un emploi de plus. Ces enfoirés de patrons se sont mis les bénéfices dans les fouilles ! Merci patron !
Quant aux autres candidats, ils ne font que de la figuration. Le seul un peu marrant dans ce marigot à crocodiles, c’est assurément Mélenchon, révolutionnaire en carton pâte dont la feuille de paie part de Bercy depuis plus de trente ans. D’ailleurs, c’est une spécialité bien française : tous nos révolutionnaires de gauche sont des fonctionnaires. Pas question de déconner avec la retraite des vieux. Mais, ils sont la bonne conscience d’une gauche droit de lhomiste, politiquement correcte et ardente protectrice de ses casse-croûtes nombreux et variés.
Jean-François Copé a donc beau jeu de les railler. Mais à droite, c’est le même foutoir : absence totale d’idées et d’idéologie et pléthore de candidats : Borloo, Bayrou, Morin, que sais-je encore. Sarko peut dormir tranquille…
On aurait été tenté de vous dire « votez Mélenchon ». Mais, son alliance au forceps avec ces criminels de guerre et de paix que sont ces salopards de communistes, rend tout vote en sa faveur impossible. Donc, démerdez-vous.
Dominique… nique… nique…
Qu’est-ce qu’on nous a bassinés tout cet été avec la soi-disant « affaire » Strauss-Kahn. Il faut bien dire qu’entre lui et la dette (ah bon, c’est pas la même chose…), la presse n’avait pas grand chose à se mettre sous la dent. Et, comme les nazis n’étaient pas de retour comme chaque année, du Figaro au Nouvel Obs, y a eu comme un vide.
Heureusement Strauss-machin est arrivé, la queue en bandoulière. On ne saura jamais s’il a violé ou non la soubrette. Il a eu des gestes, c’est sûr. Mais, ce qui reste de cette histoire, c’est que le bonhomme est incapable de maîtriser sa libido. Que la mère Sinclair soit cocu, ça la regarde. Faire de ce mec un chef d’Etat est déjà nettement plus aléatoire. Certes, l’Elysée, de pouponnière à claque aurait retrouvé une raison d’être. La question, heureusement ne se pose plus. Quant à son avenir, on s’en fout.
Libye
On a tous bien compris que le vrai motif de cette guerre – qui semble faire la fierté du couple frénétique Sarko-Juppé – était moins la destitution du camarade Kadhafi que de mettre la main sur son pétrole. Pour se faire, les franco-anglais n’ont pas hésité à déclencher une guerre civile dans ce pays dont la paix a toujours dépendu du statu quo entre les trois principales tribus. Kadhafi destitué, la bagarre va commencer pour savoir qui mettra la main sur les revenus du pétrole. Bain de sang assuré !
Une fois de plus, il est bien difficile de ne pas voir l’empreinte américaine derrière l’enthousiasme bête et stupide de Sarkozy. Voici cinquante ans que les Américains ont une politique étrangère contraire aux intérêts des Européens. Mais tous nos dirigeants sont à la botte.
Sauf Poutine. Votez russe !
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samedi, 09 avril 2011
Quand Guéant nous prend pour des imbéciles...
Le billet de Patrick Parment
Les récents propos de Monsieur Guéant, fustigeant une trop forte immigration, illustrent à merveille tout le fossé qui sépare le peuple de sa classe dirigeante en cet an de grâce 2011. Car nous ne sommes pas dupes de tels propos dans la bouche d’un représentant de la nomenklatura et homme de main du président de la République.
Il faut savoir que M. Guéant n’a aucune autonomie, aucune liberté de pensée, pas d’état d’âme étant donné que l’écran plat de son cerveau ne s’est pas rallumé depuis sa sortie de l’Ena. M. Guéant est un clone du Système qui l’a fabriqué, une pure marionnette aux mains dudit Système qui vise à sa seule autoreproduction. Le Système est comme l’escargot, ni mâle ni femelle mais les eux à la fois. M. Guéant aussi.
Qui est dupe des propos du sieur Guéant ? Certainement pas le peuple qui a fort bien compris que le slogan « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde » - merci Rocard – n’a d’autre but que de racoler les voix de tous ces corniauds de droite, hier encore UMP et de plus en plus tenté d’aller voir du côté du Front national.
Fort justement, un cadre de l’UMP a eu ce mot qui en dit beaucoup plus qu’un long discours suite aux propos de Guéant – « à force d’immigration incontrôlée, les Français ont parfois le sentiment de n’être plus chez eux » - : « C’est tout de même imprudent puisque depuis dix ans, c’est quand même nous [à l’UMP] qui contrôlons l’immigration ». C’est le moins que l’on puisse dire.
Mais cela monte bien que les propos de nos gouvernants en matière d’immigration ne sont que des slogans qui masquent fort mal les véritables intentions du Système qui veut nous imposer une société multiraciale, sans âme, décervelée et vouée à l’esclavage. Ce type de société dans laquelle nous sommes pourtant déjà ne mène qu’au néant.
M. Guéant s’en fout. Sa carrière est derrière lui et son avenir s’inscrit tout entier dans une retraite confortable dans sa propriété de Touraine avec le sentiment du devoir accompli. Devoir qui a essentiellement consisté à précipiter ce pays dans le néant. Merci l'ennemi !
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lundi, 04 avril 2011
Laïcité… courage fuyons !
Le billet de Patrick Parment
Il est tout à fait étonnant que le débat sur la laïcité dérange tant de monde et que la classe politique se mette si unanimement aux abonnés absents. A la seule évocation du mot, l’ensemble des loges maçonniques se dresse en général comme un seul homme et entre en transes.
Députés, sénateurs, fonctionnaires frangins de tout poil, ça en fait du monde qui gangrène cette République bananière et qui vote des lois iniques dont se passerait la plupart du temps le peuple français. Cette internationale de la connerie n’a donc suivi ni Sarko ni Copé dans cette noble cause. Bizarre. Il faut bien dire qu’ils ont la trouille les frangins, car si Marine n’est pas dans Le Pen, l’immigration se constate dans chaque ville et village de France où les Gaulois ont bien l’impression que la Gaule n’est plus en Gaule mais plus sûrement au Maghreb. Enfin 56 % d’entre eux, mais la petite bête monte, monte, monte… Alors les sujets qui fâchent..
Si nul n’est censé ignorer la loi, on est donc censé savoir que nos bons laïcards ont fait voter une loi en 1905 instaurant la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Or, que constate-t-on ? Que de plus en plus de maires se mettent à financer des mosquées comme le dénommé François Grosdidier, hier encore facho notoire, ripoliné aujourd’hui aux droits de l’homme, ou le dénommé Juppé – « droit dans ses bottes » qui, un jour, ne seront plus les siennes – qui clament à qui veut l’entendre qu’il va, lui aussi, financer une mosquée à Bordeaux. Ces cas ne sont malheureusement pas isolés qui remettent en cause un des principes fondamentaux non seulement de cette République de soudards version Chirac mais encore des loges.
Cela dit, pourquoi instruire un tel débat quand les élus eux-mêmes se foutent complètement des lois ! Tous ces branquignols en ont bien saisi l’écueil qui consiste à remettre en selle le débat sur l’immigration et ses conséquences, des mœurs alimentaires à la vie en société où les musulmans cherchent de plus en plus à imposer des traditions dont on a rien à foutre. Leur religion n’est pas soluble dans notre laïcité et encore moins dans cette Eglise où l’on ne reconnaît plus les siens.
Les Français sont exaspérés par la lâcheté dont font preuve l’ensemble de la classe politique et tous ceux qui en dépendent. Sarkozy donne dans l’effet d’annonces, quant à la gauche, elle s’imagine toujours que les immigrés sont de futurs électeurs.
Dans un pays qui appauvrit sa classe moyenne, perd de manière inquiétante ses emplois industriels, on comprendra aisément que les Français aient le moral dans les godasses et ne veulent plus voter pour des guignols.
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lundi, 28 mars 2011
Ce qu’une élection veut dire
Le billet de Patrick Parment
J’écoutais ce matin à la radio les journalistes et autres responsables politiques commenter les résultats de ces élections cantonales où, fait sans précédent, 55% des Français n’ont pas été votés.
Dans ce contexte, parler de la montée du Front national face à des partis qui s’effondrent, a quelque chose de grotesque. Ce que révèlent ces élections, c’est le peu de crédibilité que les Français accordent à leur classe politique. Et là nous sommes devant un vrai problème : cette classe politique, toutes tendances confondues, n’est plus l’expression du peuple français. Et ce ne sont pas les 10% du Front national qui changeront quoique ce soit, n’en déplaise à Laurent Joffrin, digne représentant du très « bobo » Nouvel Observateur, mais bien les 55% de Français qui ont été à la pêche et qui ne semblent pas compter au nombre des lecteurs de M. Joffrin.
Il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour avancer que les Français ne sont pas dupes et que leur vie est de plus en plus difficile dans cet univers de la finance mondialisée. Voici des lustres que nous sommes mal gouvernés par des gens qui ne prennent pas en compte la réalité nationale et encore moins les intérêts du peuple mais sont aux ordres des grands groupes financiers apatrides, ceux-là mêmes qui ont spéculé sur la Grèce et s’apprêtent à le faire sur le Portugal. C’est l’Europe qui devrait être la première puissance mondiale, si celle-ci n’était pas ouverte à tous les vents mauvais du commerce international qui détruit nos emplois et laisse nos frontières sans protections.
C’est cette même classe politique qui, par peur autant que par lâcheté, refuse de prendre le problème de l’immigration à bras le corps et veut nous imposer des mosquées. A quand le droit coranique dans les tribunaux ?
C’est, par ailleurs, l’asservissement à cette idéologie mortifère des droits de l’homme qui empêche, non seulement notre pays, mais encore l’ensemble des pays européens à mettre en place une véritable politique de puissance européenne. Une Europe tout entière livrée aux lobbies de toutes sortes.
Les Français ne sont pas dupes. La classe moyenne de ce pays ne cesse de s’appauvrir quand les riches ne l’ont jamais tant été. Mais telle est la loi de cette oligarchie qui nous gouverne : faible devant ses maîtres, les bailleurs de fonds et intransigeante avec le peuple qu’elle saigne.
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jeudi, 24 mars 2011
Le délire écolo continue
Le billet de Patrick Parment
C’est la dernière idée stupide à la mode suite au tsunami qui a meurtri le Japon : arrêter le nucléaire. Cet événement a relancé un débat récurrent que les écolos-staliniens nous serinent depuis qu’ils obtiennent plus de 5% aux élections. Ainsi, la mère Merkel, dont les visions géopolitiques s’apparentent aux prévisions de Madame Irma, qui voit son pouvoir menacé aux prochaines élections, n’a rien trouvé de mieux à balancer que souhaiter arrêter le nucléaire.
Nous vivons la même chose en France avec la mère Duflot qui, depuis qu’elle fait amie-amie avec sa copine Martine Aubry, la grande dame des 35 heures, vient de découvrir l’imbécile précepte sartrien que « l’existence précède l’essence ». En matière d’essence, la Bégon Vert Duflot préfère empoisonner les citoyens avec le gaz carbonique des bagnoles qu’avec de la vapeur d’eau des centrales nucléaires.
Il ne manquait plus que le satyre italien pour parachever chez Guignol ce grand numéro de prestidigitation antinucléaire. Berlusconi, le roi de la nouille, veut lui aussi fermer ses centrales. Mais les bougies du Vatican suffiront-elles à éclairer la classe politique italienne sur la réalité du monde et la pureté du ciel ?
Qu’on le veuille ou non, le nucléaire est non seulement la source d’énergie la moins chère, mais c’est aussi la moins dangereuse pour la santé (entre autres). Rappelons tout de même qu’au Japon, ce n’est pas la centrale nucléaire qui a fait le plus de dégâts mais bien le tsunami !
A une époque où les ressources vont devenir de plus en plus rares et donc de plus en plus chères, il serait grand temps de réfléchir à la réduction de nos besoins. En remplaçant, par exempe, les voitures à essence par de l’hydrogène, en permettant à ceux qui en ont la possibilité de fabriquer leur propre électricité, en cessant les cultures industrielles et en cassant les grands circuits de distribution qui empêchent une agriculture de qualité. La liste n’est pas close. Autant de mesures qui permettraient de réduire, par exemple, non les centrales mais leur nombre. Tout comme il serait temps qu’une écologie responsable prenne le pas sur ces baltringues d’écolo-verdoyants qui sont à l’écologie ce que MacDo est à la grande cuisine.
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samedi, 19 mars 2011
Quid de la France dans le bourbier libyen ?
Le billet de Patrick Parment
Décidément, la diplomatie française a l’art et la manière de se foutre dans des bourbiers diplomatiques sans nom. Alain Juppé qui, depuis son retour au gouvernement, a pété la durite de son ego, s’est envolé pour New York afin de convaincre les zouaves de l’ONU de voter une résolution autorisant les « Grands Blancs colonisateurs » à fesser le bédouin Kadhafi.
Dans cette histoire, plusieurs arrière-pensées se télescopent. Il y a d’abord le feu vert américain sans lequel Juppé n’aurait pu lever le petit doigt. Il y a ensuite la volonté américaine de donner des gages au monde arabe dont tous les tyranneaux locaux encore en place pètent de trouille, notamment l’Arabie saoudite. Ce n’est pas un hasard non plus si Washington a dépêché au Caire un émissaire, Frank Wisner, pour tenter d’y voir un peu plus clair dans le nouveau foutoir démocratique et surtout… rassurer l’armée égyptienne.
Fort de ce feu vert, « droit dans mes bottes » a pour mission de rectifier l’image d’un Sarko grand pote de Kadhafi depuis le coup des infirmières bulgares. Ce qui avait valu au bédouin de pouvoir installer sa tente à deux pas de l’Elysée. On se marre encore de ce ridicule épisode qui n’a outré que Rama Yade et toute la gauche morale, of course.
Donc Juppé a chaussé ses bottes de sept lieux pour aller jouer les James Bond de la diplomatie française et montrer à son pote Villepin du Galouzeau, que lui aussi est capable d’impressionner le machin onusien.
Inutile de dire que toute cette agitation risque fort de nous ridiculiser une fois de plus. Certes, dans le monde arabe, on a des sentiments mitigés à l’égard de Kadhafi. Mais la Libye n’est pas la Tunisie et encore moins l’Egypte. Il n’y a pas de force d’opposition organisée et comme le rappelait fort justement Bernard Lugan, Sarko n’a reconnu au travers les membres du CNO (Conseil national d’opposition) que les représentants des tribus insurgées de Cyrénaïque.
Dans le même temps, les troupes de Kadhafi ont progressé et campent désormais aux portes de Benghazi, berceau de la rébellion. Or, à considérer les forces en présence, elles ne penchent nullement en faveur des rebelles. Ce qui veut dire que Kadhafi a, au final, toutes les chances de sortir renforcé de cette épreuve.
Que vont faire les auteurs de la résolution onusienne qui s’en tenait à des frappes aériennes ? On imagine mal l’Europe, inexistante, nous sortir soudain une politique de la canonnière de derrière les fagots de la mère Catherine Ashton.
Alors Quid de la France dans cette histoire ? Du ridicule, mon cher Watson, qui ne tue pas. C’est Poutine qui doit de marrer. On suggère que Juppé fasse un stage au KGB.. pardon au FSB !
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jeudi, 10 mars 2011
Nouvelles de la planète des singes
Le billet de Patrick Parment
Ca croasse dans le Landerneau. Face à une presse qui se lasse d’une Afrique du Nord à laquelle elle ne comprend pas grand chose, il était temps de créer un petit scandale pour faire tourner la machine. Donc, un institut de sondages – Harris Interactive, propriété d’un certain Bolloré – balance que Marine Le Pen, dans tous les cas de figure, arrive en tête des sondages et renvoie Sarko et la mère Aubry dans leur petit bac à sable ! Pour pimenter l’affaire, une députée pleine de bon sens, Chantal Brunel (8ème Seine-et-Marne), déclare : "Il faut rassurer les Français sur toutes les migrations de populations qui viendraient de la Méditerranée. Après tout, remettons-les dans les bateaux".
Derechef toute la tartufferie politique, du centre mou à l’extrême gauche liquide, et tous les folliculaires droits de l’hommiste de se mobiliser pour hurler au scandale. Qu’il s‘agisse de la radio ou des journaux, on a entendu une seule et même voix : ce sondage est une machination montée par un certain Jean-Daniel Lévy, le responsable d’Harris et strauss-kahnien déclaré, et les propos de Chantal Brunel sont odieux.
Pour ce qui concerne Marine Le Pen, on veut bien croire au coup fourré. Le système qui l’a adoubé hier, l’instrumentalise aujourd’hui. Miss Le Pen appartient désormais au système politico-médiatique, raison pour laquelle tout son discours devient suspect. On en veut pour preuve l’invitation qui lui a été faite - puis refusée - sur Radio J, organe officiel de la communauté juive où se précipite l’ensemble de la classe politique française. Se vérifie donc l’idée que Miss Le Pen sert de yoyo aux uns et aux autres avec la fort hypothétique possibilité qu’elle soit au second tour de la future présidentielle. Si d’ici là le Front a réglé ses dettes auprès de l’Urssaf.
Quant aux propos de Chantal Brunel, ils ne sont en rien scandaleux et relèvent du bon sens. Il existe pourtant des solutions efficaces plus radicales et néanmoins légales. Auxquelles que refuse évidemment notre belle classe politique.
Une fois de plus l’axiome maurrassien que le pays légal n’est pas le pays réel se vérifie. De droite à gauche, de Miss Le Pen à Mélenchon, tous servent le même maître, la même idéologie, celle-là même dont une grosse majorité de Français ne veut plus. Aujourd’hui les hommes politiques ne sont plus en phase avec ce peuple dont ils se revendiquent. Et, pour le peuple, il n’y a plus d’offre politique correspondant ses souhaits. Auquel cas, soit le peuple ne vote plus, soit il vote Front national tant celui-ci est censé incarner le diable. Il ne faut pas chercher plus loin ce que disent les sondages. L’accession du père hier ou de la fille aujourd’hui à la présidence est tout aussi improbable que de voir Mélenchon débarquer dans ce claque, déguisé en Père Noël.
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vendredi, 04 mars 2011
Bing bang chez bling bling
Le billet de Patrick Parment
Tempête dans un verre d’eau. Alain Juppé remplace Michèle Alliot-Marie aux Affaires étrangères, Claude Guéant chasse le pourtant très droitier Brice Hortefeux à l’Intérieur et Gérard Longuet débarque à la Défense après quinze ans de diète ministérielle.
Il se dit que Guéant ayant quitté le Château, Alain Juppé aurait les mains plus libres pour jouer au cheffaillon. Car, hier encore, tout ministre étranger aux affaires passait sous les fourches caudines du couple frénétique Claude Guéant - Jean David Levitte.
Sur le fond, est-ce que cela change grand chose ? Pas vraiment. Juppé n’est qu’un exécutant, un serviteur, un second couteau. Encore un qui doit sa carrière à Jacques Chirac dont il n’a jamais pu, ou su, s’émanciper. Sauf pour partir à Bordeaux où il a trouvé le moyen de se faire bananer aux législatives, dans une circonscription sur mesure, par une obscure toubib PS qui n’arrête pas de se marrer depuis.
Bordeaux, ses quais, sa Garonne, ses pinardiers, sa vineuse bourgeoisie locale, tout ça était un peu court aux yeux d’un Juppé « droit dans mes bottes » qui a toujours vu son destin en technicolor dans les ors de palais recyclés républicains.
Après avoir ciré les pompes de Chirac qui l’a gratifié d’un « meilleur d’entre nous », Juppé a sorti sa brosse à reluire pour un Sarko qu’au temps de sa splendeur, il étrillait joyeusement. Car, il faut le savoir, « droit dans mes bottes » nourrit un puissant complexe de supériorité. Sauf qu’il souffre du syndrome Giscard : on se demande à quoi lui sert son intelligence. Cet homme n’a aucune colonne vertébrale, aucune vision du monde autre que l’asservissement à l’économie mondialiste et anglo-saxonne, et n’a nullement conscience de la défense de notre culture et mieux encore de notre patrimoine historique et génétique d’Européens blancs.
Ne s’est-il pas montré un fervent partisan de la construction d’une mosquée à Bordeaux et a refusé à ses concitoyens tout référendum sur le sujet, connaissant parfaitement la réponse. Il a même fait avoir que la mairie participerait à son financement… avec l’argent du contribuable et au mépris du principe de la séparation de l’église et de l’Etat. Un grand républicain vous dis-je.
On peut également s’interroger sur ses convictions européennes et sa volonté de faire bouger les choses. Certes, évoluer dans ce bateau ivre ne manque pas de déconcerter.
Pour un peu la presse le ferait passer pour une sorte de chevalier blanc, sans peur et sans reproche. Il ne faut pas oublier qu’il fut aussi le grand argentier de la Mairie de Paris sous Chirac, l’homme des magouilles en tous genres, et qu’il a écopé d’une peine d’un an d’inéligibilité au lieu de dix ; qu’il s’est offert l’appartement du maréchal Pétain, près des Invalides, avec ses seuls petits sous de haut fonctionnaire ? Là, je me marre, excusez du peu. Bref, malgré un égo surdimensionné, cet idiot utile et parfait serviteur du système n’en bouffe pas moins son chapeau chaque fois qu’il doit exécuter les desiderata de son patron, Dark Sarkor !
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