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jeudi, 14 février 2013

Merci Taubira, on t’oubliera pas !

1850387346.jpgLe billet de Patrick Parment

La loi que viennent d’adopter les députés à l’Assemblée nationale sur le mariage gay et qui doit maintenant passer devant les sénateurs, ne concerne que le mariage homosexuel et rien de plus. C’était pas la peine d’en faire tout un plat pour si peu de chose. Car, le gouvernement n’a pas lié cette reconnaissance à la procréation médicale assistée (PMA), c’est-à-dire la possibilité pour un couple d’homo de louer un ventre pour qu’il accouche à terme d’un enfant illico adopté par les payeurs.

Certes ce gouvernement n’est pas sans arrière-pensée. Mais, il sait fort bien qu’une telle disposition entraînerait automatiquement l’émergence d’un marché de mères porteuses, issues du tiers monde, évidemment ! Marché qui par ailleurs existe et auquel ont recours les Américains notamment. On entrerait alors dans une marchandisation des corps, ce qui serait – et malheureusement est déjà – la pire des conditions humaines.

Du mariage donc. Je l’ai dit et répété ici, le mariage gay m’importe peu, il ne dérange personne et ne bouscule pas la société. Sauf à créer un juteux marché qui ne manquerait pas d’intéresser les mafias (voir ci-dessus).

La reconnaissance du mariage gay, c’est même plutôt marrant, car j’imagine fort bien que toute personne confrontée à un couple gay, se pose toujours la question : c’est qui la gonzesse ? Ben oui ! forcément. Donc, ça veut dire que même au sein du couple homo, on respecte le clivage homme/femme. Ou, vu autrement, une relation dominant/dominé. Sans pour autant donner dans le sado-masochisme. Car, on apprend à l’école que deux principes du même genre s’annulent : plus + plus = rien. Sauf à faire une addition, mais dans ce cas précis, ça s’appelle une partouze.

C’est finalement aux maires que ça va poser le plus de problèmes : "Voulez-vous prendre pour époux ! pour épouse ! Bordel, c’est qui la meuf ! " Vous voyez le genre et l’embarras du ministère public. A moins d’épouser un travelo. Ah oui, encore un autre cas de figure. Mais là, au moins, on sait qui est qui.

Chez les bouffeuses de gazon pas maudit du tout, ce n’est guère plus simple. Néanmoins, celle qui remplit le rôle du mec, c’est, en général, la plus hommasse des deux : Bonjour monsieur ! Non, ça la fout mal ! Salut les tantes ! c’est ambigu, les mecs risquent de se retourner aussi. Salut les filles, c’est péjoratif. Et pourtant, du peu que je sais en la matière, ce me semble qu’il y a, ici aussi, du dominant/dominé.

Si je comprends bien, quel que soit le cas de figure, ce sera toujours : "t’as mis la table ! t’as fait la vaisselle ! t’as torché les chiards ? T’es qu’une conne ! – Salope (salaud), je demande le divorce puisque c’est comme ça !" Allez, c’est reparti.

Merci Taubira, promis, on ne t’oubliera pas.

09:48 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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