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dimanche, 13 janvier 2013

Les socialistes sont masochistes et le pouvoir les rend fous...

1410777578.jpgLe billet de Patrick Parment

Nul n’ignorait en 2012 que l’après Sarkozy, avec ou sans lui, avec ou sans Hollande, serait une succession difficile. La France est prise dans la tourmente d’une immense crise financière qui met à mal ses finances et donc ses emplois. Plus grave encore, la France se désindustrialise et trop de ses usines ferment ou dégraissent comme l’on dit. Bref, le libéralisme qui devait nous apporter la prospérité, forge notre misère. On n’entrera pas ici dans le pourquoi du comment, ce qu’il faut faire ou non et tout le tralala des docteurs miracles (ce qui ne veut pas dire que nous n’avons pas quelques idées !)

Donc, François Hollande savait de quoi il retournait car, pour une fois, le transfert des pouvoirs s’effectuait sans surprises et sans coups fourrés (mais non sans quelques petites mesquineries). L’urgence était simple qui consistait à mettre des pare-feux, dans un premier temps, stabiliser la situation et réfléchir à l’avenir. Les pistes ne manquent pas, notamment en matière de transition énergétique, grande source d’emplois et de technologies d’avenir.

Ne plus avoir à subir l’agitation maladive de Sarkozy ne pouvait que nous permettre de souffler, d’autant que ses beaux discours, parfois justes dans leur appréciation de la situation, ne furent que peu suivis d’effets.

Sauf que Hollande a commencé par ne rien faire. Sauf une chose : donner à Arnaud Montebourg l’un des dossiers les plus intéressants : stopper l’hémorragie industrielle et réindustrialiser ce pays. Montebourg, ça nous interpellait assez parce qu’il avait commis un petit opuscule sur la démondialisation. Pas libéral pour deux sous, prônant une autre économie et surtout adepte d’un protectionnisme comme le pratiquent si bien les Américains ou les Chinois ! Bref, quelques idées susceptibles de nous séduire dans ce monde pourri du mondialisme à dominante américano-occidentale. On se doutait bien que ce brave Montebourg n’allait pas faire de miracles du jour au lendemain. Mais, il a foncé tête baissée dans la fournaise quand ses petits camarades, qui ne foutent rien et donnent dans l’esbroufe à l’image d’une Taubira, Touraine et autres Moscovici, se sont mis à le tataner sévère ! Même Hollande. Alors, désormais, il fait avec les moyens du bord. Hollande ne l’a pas viré, car il en a la trouille. Il faut bien dire que Montebourg, c’est une grenade dégoupillée comme Mélenchon. De surcroît, tous les deux tirent à gauche et pas à droite. Evidemment, la droite n’existe pas (Copé, Fillon ? des traîne-savates !).

Alors que Hollande ne faisait déjà pas grand chose (il semble totalement dépassé par la fonction et les problèmes conjugaux), le voilà qui nous ressort du placard, un thème de sa campagne, l’impôt à 75% pour tous ceux qui déclarent plus d’un million d’euros de revenus. Pure mesure idéologique, car cet impôt médiatique ne rapporte rien. Tout juste 200 millions d’euros, c’est-à-dire une misère. Dans la foulée, Gérard Depardieu déclare qu’il se barre en Belgique. Le Premier ministre monte au créneau et considère cette attitude « minable ». A partir de là, nous entrons dans un feuilleton digne de Mickey. Et Vladimir Poutine saute sur l’occasion et accorde la nationalité russe à notre Gégé-Obélix national. Manière de rappeler aux autorités françaises que la Russie, c’est aussi l’Europe. N’en déplaise à tous les américanophiles sarkozistes autant que Hollandistes qui ne sont jamais que les valets du libéralisme anglo-saxon. Le sieur Hollande, qui paie l’ISF ce me semble, entendait faire la guerre aux banques avant de se raviser et d’être désormais à leur botte. On aurait pu s’en tenir là. Que nenni !

Dans cette France meurtrie par le chômage et l’immigration, voici que les socialistes nous sortent le projet d’un « mariage pour tous » qui concerne les homosexuels, assorti de l’adoption et de la procréation médicale assistée (PMA). Du mariage des homos, tout le monde s’en fout. S’ils veulent les mêmes emmerdements que les couples qui divorcent souvent dans la douleur, c’est leur problème. Mais que l’on vienne modifier le code civil en remettant en question la notion même de père et mère et la filiation qui en découle, voici qui est inacceptable et une atteinte irresponsable à notre culture et à ses traditions. Sans compter que cette PMA est la porte ouverte sur le trafic humain. Faudrait qu’elle réfléchisse la mère Taubira, surréaliste garde des Sceaux.

On ne voit pas du tout l’intérêt d’un tel bouleversement. Si ce n’est de satisfaire une minorité homosexuelle fortement agissante au sein de la gauche et qui regroupe, de surcroît, un ramassis de cinglés.

Cela ne vous rappelle rien ? Si, si, la loi sur les 35 heures de la mère Aubry qui a foutu une pagaille sans nom dans les entreprises (sauf les grosses) et dont la société française ne s’est toujours pas remise. Et, cette droite de couilles molles s’est bien gardée de tailler dans le vif en réduisant tout ça à néant. Mais, là encore, on a pu voir combien les syndicats étaient les complices du patronat. Et les politiques de tout ce petit monde !

Les socialistes marchent complètement à côté de leurs pompes et leur vision purement idéologique de la société française est dangereuse. Ce qui est gênant à l’heure même où notre monde est en train de basculer non pas vers une humanité meilleure mais esclavagiste, car tel est la figure même du mondialisme libéral.

23:23 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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