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mercredi, 13 mars 2013

Croyant ou apostat, tu défendras l’Eglise catholique...

 Le billet de Patrick Parment

rome_moderne_image53.jpgLa religion n’est pas ma tasse de thé. Je n’ai jamais cru à un Dieu quelconque et à y regarder de près, je n’en trouve aucun qui ait quelque compassion envers l’homme. Ils sont tous aussi cruels les uns que les autres, et il me paraît difficile de leur faire confiance. De Jésus en Allah et autres Yahvé, ils sont tous issus de l’esprit malade et de la folie meurtrière de l’homme. Je préfère, et de loin, l’univers poétique d’Homère qui rend les dieux souvent pires que les hommes afin que ceux-ci aient une bonne raison de s’aimer ou de se haïr.

Reste que la fonction des grandes religions est de façonner une morale sociale qui permet aux hommes de vivre ensemble sur un socle de valeurs communes. Le christianisme, cette religion du désert, vérolé dans le meilleur sens du terme par tout le système de valeurs et la vue du monde de notre héritage greco-romain nettement plus élaborés, a accouché d’une religion hybride et purement européenne, le catholicisme. Ce dernier a donc constitué à partir de la chute de l’Empire romain, le nouveau socle sur lequel se sont élaborées la nouvelle morale sociale et cette Eglise, sise symboliquement à Rome, histoire de rappeler que Jérusalem n’avait plus grand chose à voir dans l’affaire.

Il n’est que de comparer la sophistication du catholicisme aux autres monothéismes pour s’apercevoir de sa supériorité a-religieuse (cette capacité qu’il a d’être dans et en dehors de la religion). C’est bien ce catholicisme qui a accompagné la Renaissance, mère de la modernité européenne et résurgence soudaine et violente du paganisme dans l’orbite intellectuel italien puis européen au XVIe siècle. Le catholicisme n’a, par ailleurs, jamais été un obstacle, loin s’en faut, à l’épanouissement des Européens qui, en l’espace de quelques siècles, ont transformé le rapport au monde de bien des peuples en les faisant entrer dans l’Histoire. S’en réjouir ou s’en désoler est une autre affaire.

C’est pour toutes ces raisons et bien d‘autres encore que croyant ou apostat – Dieu n’a d’ailleurs rien à voir là-dedans – nous défendrons notre Eglise catholique.

Aussi, tous les sicaires médiatiques qui conseillent à l’Eglise de se moderniser ne racontent que des conneries. L’Eglise n’en a rien à foutre de cette pseudo modernité de squelette efféminé qu’on nous impose et dont on peut observer les dégâts depuis que cette République de pantins et de tarlouzes franc-maconnées lui déclare la guerre alors qu’elle suce ses valeurs depuis son triste avènement.

PS/ je conseille la lecture d’une histoire des papes. Croquignolet.

00:19 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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