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dimanche, 05 décembre 2021

Eric Zemmour, Eric Ciotti et une certaine Valérie Pécresse

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Le billet de Patrick Parment

 Comme le rappelle Eric Zemmour dans son dernier ouvrage, La France n’a pas dit son dernier mot, rendant visite à Edouard Balladur, ils en viennent à évoquer, entre autres choses, le cas de Valéry Pécresse fraîchement élue à la tête de l’Ile-de-France. Balladur lui joue son numéro habituel quand il se veut méprisant : « comment vous l’appelez déjà ? » et lui asséner : « Pécresse, c’est ça, c’est une imbécile quand même ». Et Eric Zemmour, taquin, d’avancer : « Elle a quand même fait HEC et l’ENA ! ». Réponse ironique d’Edouard : « Enfin, vous savez bien  que dans chaque promotion de grandes écoles, il y a 30 % d’imbéciles. » (page 256). Un ange passe, c’est Jacques Chirac !

Ainsi, chez les Républicains, les jeux sont faits. Et dans ce concert des ego, ils ont fini par se découvrir un candidat commun, une femme, une première dans un parti où le mâle hétérosexuel de préférence, est dominant. A droite, l’homo est plutôt honteux, ce qui est le cas contraire à gauche où il flamboie LGBT. Bref, la femme étant dans l’air du temps, les Républicains se sont jetés sur la première femme qu’ils avaient sous la main. On ne fera pas ici un florilège de toutes les conneries qu’a balancé Valérie Pécresse qui à l’image d’un Chirac, son mentor, a toujours adapté son comportement et son discours à l’air du moment et à l’idéologie ambiante. De droite Valérie Pécresse ? On en doute ! 

Reste que le scénario qui se met en place pour cette présidentielle devient original. A gauche, pas une femme n’a survécu et on attend le moment où Hidalgo va lâcher prise. De toute manière, la gauche n’existe pas dans cette compétition et Jean-Luc Mélenchon avoue, culminant péniblement à 10%, que sa fenêtre de tir ressemble à un trou de souris.

Emmanuel Macron a désormais face à lui toutes les composantes de la droite : une centriste molle et indéterminée avec Pécresse, une droite populaire avec Marine Le Pen et une droite patriote avec Eric Zemmour. Il n’aura échappé à personne que l’ensemble de ces droites constitue néanmoins la majorité dominante dans notre pays. A une exception près, le clan des abstentionnistes. Car une fois de plus ce sont eux qui feront toute la différence.

Si l’on s’en tient aux sondages qui ne sont le reflet que des humeurs passagères de quelques citoyens picorés ici et là, Emmanuel Macron devrait être élu dans un fauteuil tant il domine ses adversaires… sur le papier. Sauf si les Français décident de renverser la table en votant pour Eric Zemmour ou par peur d’une aventure à leurs yeux trop brutale pour l’illusionniste Valérie Pécresse.

Si l’on exclue ces deux hypothèses, l’éviction de Valérie Pécresse pourrait déclencher une vraie recomposition du paysage politique si d’aventure Eric Zemmour et Eric Ciotti se donnaient la main au sein d’un grand parti réellement de droite, décomplexé et fort peu libéral. Ce parti aurait l’avantage de sécher l’écuelle Républicaine (ex-UMP/RPR) autant que celle du Rassemblement national et dont on connaît les axes puisque Eric Zemmour va les développer durant sa campagne : stopper l’immigration, redonner aux Français la place centrale qui est la leur par la défense de la classe moyenne et de ses attentes en matière de santé, d’éducation, de sécurité et de justice. Sortir du créneau macronien des pauvres contre les riches, de l’obéissance aveugle à Bruxelles et à Washington. Vaste programme me direz-vous dans une époque largement dominée par le mondialisme et le règne de l’argent contre les peuples.

Car comme nous l’annoncions dans un précédent billet, si nous avons à subir une fois encore Emmanuel Macron, celui-ci devra faire face à des mouvements sociaux dont les Gilets jaunes n’auront été qu’une plaisante manifestation. Car on voit mal ce petit monarque virer sa cuti et rendre la parole au peuple tant l’absence de démocratie lui sied parfaitement au teint.

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lundi, 29 novembre 2021

Eric Zemmour : ce n’est qu’un début…

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Le billet de Patrick Parment

C’est la dernière lubie médiatique : Eric Zemmour dévisse dans les sondages, son exposition médiatique a fini par lasser. Evidemment Libération, ce torche-cul islamo-gauchiste s’en est donné à cœur joie relayé par tout le boboland  de gauche médiatique. Et les sondeurs qui sont à la sonde ce que le bénitier est au salut des âmes, auscultent les entrailles de la bête : pense donc, Zemmour n’est plus qu’à 15%. Il est repassé en dessous de la présidente du Rassemblement national. Raison principale de ce passager désamour : la virée marseillaise de Zemmour qui n’a pas rencontré le succès espéré. Dans cette ville, la plus pourrie de France, où les élus sont des tocards, à commencer par le petit fils de l’amiral de bateau lavoir Muselier, la virée de Zemmour était courageuse dans la mesure où cette ville maghrébine, lieu de tous les trafics, est l’exemple même de tout ce que dénonce Eric Zemmour. Et ce n’est pas un doigt d’honneur qui viendra perturber l’audience du potentiel candidat.

On le sait, une campagne électorale, présidentielle de surcroît, n'est pas vraiment une partie de plaisir. C’est épuisant, d’autant que ce n’est pas en effet, la tasse de thé d’Eric Zemmour. On ne peut donc que louer son courage. Car il dérange tout le Landerneau politique en posant les vraies questions qu’il s’agisse du laxisme de nos élus et gouvernants en matière d’immigration, d’insécurité grandissante mais aussi et surtout la survie de l’identité française, de notre culture et de nos mœurs face à un islam dont tous nos élus ont la trouille et qui baissent leur froc au moindre pet coranique. Zemmour met le doigt sur tous les dysfonctionnements de la société française quand nos élus s’empressent de mettre tout cela sous le tapis.

Les Français ne sont pas dupes contrairement aux sondeurs. Pour la bonne raison que son discours est le reflet de ce que nous attendons depuis des décennies. La preuve en est que ces dernières années les Français ont joué un coup à droite, un coup à gauche et pour finir au centre avec Macron, espérant qu’on les écouterait enfin. Que nenni. Emmanuel Macron a clairement joué le jeu des riches au détriment des classes moyennes qui de quinquennat en quinquennat ne cessent de souffrir de l’incompétence des leurs élites.

C’est peu dire que l’avenir immédiat est incertain. Le paysage politique est proprement dévasté. En tout premier lieu la gauche qui est en train de disparaître complètement. Et ce ne sont pas les Yannick Jadot et autre Jean-Luc Mélenchon qui sauveront les meubles. On ne parle même pas de la maire Hidalgo ! A droite, le centre a quasiment disparu et n’est pas en mesure d’aligner un candidat. Au passage, la guimauve Jean-Christophe Lagarde voulait lui « mettre une balle dans la tête ». On en rigole encore !

Chez les Républicains, c’est proprement la guerre des ego tant ils présentent tous le charisme d’un crapaud en rut. Quant à Marine Le Pen, on le sait depuis longtemps, les Français n’en veulent pas au-delà d’être ce « gueuloir » qu’elle se refuse désormais de jouer, s’imaginant un destin national ! Fort d’un tel constat, les Français vont-ils donc une fois de plus voter contre eux-mêmes. ? Vont-ils prendre le risque de réélire ce président des riches ? Si tel est le cas, alors il faut s’attendre à des mouvements sociaux de grande envergure dont les Gilets jaunes n’apparaîtront alors que comme une modeste répétition. Tant il est vrai que les classes moyennes, celles-là même qui s’abstiennent, n’ont plus rien à perdre. 

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vendredi, 19 novembre 2021

Quel possible pour demain ?

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Le billet de Patrick Parment

 La politique n’est pas une science exacte. Au regard de ce que nous propose le paysage politique d’aujourd’hui, le fait saillant reste la montée inexorable de l’abstention. Ce qui veut tout simplement dire que les politiques ne sont plus en phase avec les attentes du peuple. Un déni de réalité en quelque sorte et dont la conséquence directe est que nos élus ne le sont que par des minorités. Ce qui remet en cause la notion même de démocratie qui veut que les gouvernants soit l’expression des désirs et des aspirations du peuple. On est loin du compte depuis des décennies.

L’autre fait marquant est que le peuple est nettement plus conservateur que ne l’imaginaient les tenants d’un soi-disant « peuple de gauche ». Ce qui a amené la gauche au pouvoir, c’est bien la lassitude d’un peuple qui ne se reconnaissait plus dans le discours et les actes d’une droite qui se veut libérale d’un côté mais soumise aux diktats idéologiques de la gauche, de l’autre. De Mitterrand à Chirac, la messe est dite et c’est une France déboussolée – et minoritaire - qui se lancera dans l’aventure d’un Sarkozy, d’un Hollande et au final d’un Emmanuel Macron. La grande leçon est que les Français ne croient plus en ses politiques qui les baladent sur l’air de « demain on rase gratis ». Ils ne croient surtout pas en un Etat qui rend chaque jour la vie quotidienne plus difficile. L’état lamentable dans lequel se retrouve la France aujourd’hui est le résultat de nos responsables politiques manipulés par les hauts fonctionnaires issus de l’Ena. La France désindustrialisée, c’est eux. Souvenez-vous d’Alain Juppé évaluant Thomson à guère plus d’un euro et qu’il voulait refourguer aux Coréens. Que dire d’Alstom bradé à General Electric ! Nos politiques s’en sont même pris à ce que les Français avaient de plus précieux : l’éducation nationale et notre système de santé. Les exemples sont nombreux… trop !

Le peuple est plein de bon sens. Il n’est pas dupe. Mais nulle voix ne porte à ses yeux ce à quoi il aspire. C’est la raison pour laquelle, le coup de grisou que vient de déclencher Eric Zemmour dans le Landerneau est sain parce qu’il met nos politiques face à leurs responsabilités, leurs lâchetés, leur propension à mettre sous le tapis tous ce qui les dérange.

Eric Zemmour met en lumière le fait que nous arrivons au bout d’un cycle et que les promesses des uns et des autres ne suffisent plus. Le résultat de cette opération est que la gauche a littéralement explosé façon puzzle et que tout ce petit monde du mensonge qui se dit de droite se retrouve confronté à la cruelle réalité. Celle-là même qu’énonce Eric Zemmour.

On sait désormais que la présidentielle se jouera à droite, le peuple de gauche a disparu dans les limbes. Sauf qu’à droite, le paysage n’est pas réjouissant : Xavier Bertrand, vrai représentant de commerce, Valérie Pécresse, énarque sans cervelle (dixit Edouard Balladur), Michel Barnier, « le plus con d’entre nous" dixit Pierre Mazeau, Eric Ciotti, la grenouille qui veut se faire plus grosse que Sarkozy et enfin Philippe Juvin, grand médecin, maire de son village mais inconnu de tous. Et pour parachever le tout, Christian Jacob en figure du laboureur !

A droite toujours, Marine Le Pen et son Rassemblement national. Elle a tellement dévalué l’édifice élaboré par son père qu’on ne sait plus très bien ce qu’elle représente désormais. Un chose est sûre, les Français ne miseront pas un kopeck sur elle. Reste Eric Zemmour. On craint fort que la véracité de son propos ne colle la trouille à tout le monde. Les Français, cette majorité silencieuse qui a tonné avec les Gilets jaunes, est-elle disposée à renverser la table ?

Une chose est sûre – enfin presque – c’est que la recomposition de la droite aura lieu la présidentielle passée. Qu’on en finisse avec ce gaullisme de pacotille, la guimauve centriste, cette allégeance au libéralisme mondialisée, cette soumission à Bruxelles, etc… etc. Retour au réel pour traiter enfin des vrais sujets : l’immigration et l’islamisation de notre société. Cette immigration qui est au cœur de la fragmentation sociale et de la violence qu’elle engendre et cet islamisme totalement incompatible avec les valeurs de la République. Et surtout, les Français rendus enfin à leur reconnaissance et à leur dignité.

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jeudi, 04 novembre 2021

Aux armes citoyens !

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Le billet de Patrick Parment

Deux sycophantes se qualifiant de journalistes à l’Observateur - puisque l’ancien titre « Nouvel Observateur » finissait par sentir le faisandé – les François Reynaert et Pascal Riché, osent écrire qu’Eric Zemmour « vient d’une autre planète, quelque part entre l’astre-télé et la galaxie de ses lectures singulières. Son rapport à la vie réelle est donc pour le moins distant, voire lunaire. »  Donc Zemmour est un extra-terreste du genre E.T tombé en politique. Sa vision des choses, nous disent-ils, « repose sur deux piliers, la nostalgie et la xénophobie, les deux facettes traditionnelles du repli. »

On s’en prend à l’homme et on caricature ses idées parce que la grande différence entre cette gauche qui nous a mené au bord du précipice où nous sommes aujourd’hui a justement substitué l’imaginaire à la réalité. Le socialisme à la Jean Jaurès, ô combien respectable, la révolte proudhonienne ou le Péguy de L’Argent ne figurent plus depuis belle lurette dans la corbeille du socialisme sorti rincé de la IIIe République et définitivement enterré sous la IVe par les Guy Mollet, Mendès-France et consorts dont Mitterrand se fera, par pur arrivisme, l’héritier et le chantre faisant du même coup cocu ce fameux peuple de gauche en se convertissant au socialisme boursier puis hôtelier à la mode Laurent Fabius.

On laissera de côté le socialisme pédophile et libertarien aux antipodes évidemment des pères fondateurs d’un socialisme qui avait les pieds dans la glaise, les mines et les usines et pas les mains au cul des gamins comme s’en glorifieront les chantres de Mai 68 avant que n’arrive celui des Potes, de SOS-Racisme où l’immigré va faire l’objet de tous les désirs. Faut dire qu’il prend plus docilement la main au cul.

La gauche ayant abandonné le peuple se tourne désormais vers les immigrés, matière nettement plus malléable pour incarner les nouveaux damnés de la terre. Horresco referens, dans le même temps la France profonde se révèle conservatrice. Tous les sondages le confirment. Sauf qu’elle l’est depuis longtemps. Voyez la gueule de la gauche aujourd’hui : une vielle pute défraîchie, usée par toutes les mauvaises causes qu’elle a endossées et croyant encore nous faire prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages.

Avec Eric Zemmour, c’est bel et bien le retour au réel. Et ce réel fait mal mais surtout menace les casse-croûte de tous ces petits marquis qui bavassent dans les médias, distribuant les bons points, et s’imaginant toujours avoir le pouvoir de distinguer le bien du mal et de lancer des anathèmes.

Faute de grives on mange des merles !  Désarçonnée soudain par ce peuple de droite qui se précipite aux signatures de son dernier livre, n’ayant aucun argument sérieux – et pour cause – à lui opposer, la gauche revient à ce qui a fait son enclume depuis l’Epuration communiste : l’invective en diabolisant l’adversaire à coups de fâcho, nazi, j’en passe et des meilleurs. Zemmour réhabilite le maréchal Pétain, se fait le chantre de l’antisémitisme au point que l’on se demande si ce n’est pas lui qui a écrit Bagatelles pour un massacre ! Hidalgo le traite de « guignol ». Bref, c’est grotesque, c’est la Berezina.

Parce qu’effectivement, ce que réclament aujourd’hui les Français, c’est assurément plus la France de Jacques Bainville que celle de Patrick Boucheron* dont on se demande bien ce qu’il fout au Collège de France, autre institution qui sert désormais de poubelle à toute cette intelligentsia shootée aux droits de l’homme. Panique à bord, la gauche se cabre dans son néant ontologique et on n’est qu’au début d’une campagne où faute d’arguments à opposer à Eric Zemmour, on va taper en dessous de la ceinture.

Tout cela est indigne et marque surtout un mépris profond de ces Français qui hier les ont faits rois, leur ont assuré les gîtes somptueux et les couverts raffinés. Tout ça pour ce ramassis de ploucs et autres pedzouilles prétentieux qui se gaussaient dans les trois étoiles, se pavanaient dans les propriétés du Lubéron, de Saint-Tropez et d’ailleurs. Ils ont mis du temps à détruire la France, son école, son armée, ses paysans, ses ouvriers aidés en cela, il faut bien le dire, par une droite qui n’en avait que le nom et qui avait revêtus depuis 1945 les habits de l’indifférence au combat des idées. Cette gauche du « casse-croûte d’abord ! » l’avait bien compris. Rien ne pouvait tant mortifier cet imbécile de Chirac que de se faire traiter de facho. On ne reprochera jamais assez à De Gaullle, moins l’affaire algérienne que son abandon de l’école laissée aux mains des trissotins d’un marxisme mal digéré dans ses nombreuses configurations, à l’image d’un Althusser qui finira fou, étranglant sa femme en plein exercice érotique. Tous ces révolutionnaires en carton-pâte lui renverront Mai 68 à la figure afin de continuer en paix leurs basses besognes.

Alors, oui, l’heure me semble venue de remettre les pendules à l’heure. Il faut bien avoir conscience qu’on en est au stade de sauver les meubles et de tenter de remettre toute une jeunesse sur les rails, de lui redonner le goût de la France dans ce qu’elle a d’unique. C’est-à-dire dans la continuité de ce socle qui fonde ce que nous sommes culturellement : notre langue, nos mœurs, notre manière d’être au monde et surtout de ne pas réduire l’homme à une simple entité économique, tout juste bon à consommer de l’inutile.

On ne sait aujourd’hui quel sera le destin d’Eric Zemmour. Il a bien conscience d’avoir mis les pieds dans un engrenage infernal. Et il fallait du courage pour monter au front ! Macron avait été élu par refus d’une classe politique usée jusqu’à la corde et qui ne croyait même plus aux salades qu’elle tentait de nous vendre. On pensait qu’il allait, même un tout petit peu, nettoyer les écuries d’Augias. Il n’en a rien été. Les Français sont déçus.

Eric Zemmour met les pieds dans le plat, redonne à la politique ses lettres de noblesse en dénonçant toutes les lâchetés passées de cette classe politique – et pseudo intellectuelle - qui a toujours refusé de voir la réalité en face, et surtout il a nommé l’ennemi. Aussi, quand il déclare que « nous sommes en guerre », il a parfaitement évalué la situation dans laquelle nous sommes. Quel que soit l’issue de la présidentielle, demain ne sera plus comme aujourd’hui.

Eric Zemmour a révélé à la gauche toute l’étendue de ses mensonges, de ses fausses fraternités et à la droite dite républicaine sa vacuité intellectuelle et morale. Le macronisme sombrera à terme de son néant, de ses allégeances à Washington, à Bruxelles et aux lobbies par manque de « weltanschauung ».  Macron restera ce qu’il est au fond, un fonctionnaire. Demain sera vraiment un autre jour.

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lundi, 01 novembre 2021

L’avenir de la planète a des ratés… la France aussi

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Le billet de Patrick Parment

C’est à Glasgow en Ecosse que se réunissent la plupart des pays, industrialisés ou non pour tenter de se mettre d’accord sur les mesures à prendre face au réchauffement climatique. Sauf que les Chinois et les Russes ne seront pas de la fête. Pour la bonne raison que leurs intérêts économiques ne sont pas en phase avec les mesures que la COP 21 ne manquera pas de tenter d’édicter. Et c’est bien là le grand paradoxe de ces grands rendez-vous internationaux qui, au final, tournent au catalogue de bonnes intentions. Pékin n’entend pas freiner sa croissance et Moscou entend préserver ses avantages. Emmanuel Macron veut faire entendre sa voix au nom de l’Union européenne. Mais les seuls efforts des Européens ne suffiront pas, on s’en doute, à endiguer, contenir ou restreindre la nouvelle phase climatique que connaît la Terre.

En fait, on prend mal le problème. Il s’agit moins de prendre des mesures globales que de revoir nos modes de fonctionnement énergétique. Comme le souligne fort justement Jean-Marc Jancovici, ingénieur et expert reconnu sur les problèmes d’énergie, notre « modernité » ou notre présent si vous préférez, à l’heure de l’industrie et de l’informatique est de plus en plus gourmande en énergie. Et cette énergie est principalement fournie par le nucléaire, le pétrole, le charbon et le gaz. Autrement dit des ressources dites « non renouvelables » et que l’on exploite depuis des décennies. Il est bien évident que cela aura une fin. Or, il existe une autre énergie, inépuisable celle-là, mais qui n’en est qu’au stade expérimental, c’est l’hydrogène. Sa fabrication est complexe, mais le génie de « l’homme blanc » qui se manifeste depuis la Renaissance devrait en venir à bout. Du moins peut-on l’espérer.

De sorte que les solutions à notre portée aujourd’hui consiste surtout à revoir notre modèle économique basé sur une dépense effrénée. Or, même au sein de l’Europe, un accord sur les mesures à prendre n’est pas évident. Prenons pour seul exemple du nucléaire : la France est en avance dans ce domaine et bénéficie ainsi de l’énergie dont elle besoin à un moindre coût. Ensuite, rien n’est moins polluant que l’énergie nucléaire. Bref, cette énergie, est la solution à moyen terme étant donné que l’uranium est un matériau appartenant à la catégorie des non renouvelables. D’ici là, on aura maîtriser l’hydrogène. Espérons-le. Mais tel n’est pas la politique menée par les Allemands qui ont sur le dos la pression constante de ces faux écologistes qui ont fini par avoir la peau du nucléaire allemand. Les Polonais de leur côté ont bien compris que celui-ci offrait le meilleur rapport énergie/prix. Ils ne sont pas les seuls à l’Est. Et ce n’est pas la seule pierre achoppement à l’échelle européenne. Alors à l’échelle mondiale …

Le problème que nous avons en France, c’est bel et bien la désindustrialisation opérée par toute cette bande d’imbéciles que sont nos politiques qui vivent sous la perfusion des énarques. La France pompidolienne nous avait bâti un empire industriel fort sous la houlette de chefs d’entreprise visionnaires comme Ambroise Roux. Il aura suffi d’un Giscard et plus encore d’un bougli bougla chiraco-mitterrandisme pour réduire à néant tous ces efforts et faire de la France un désert industriel.

Mais, la pire gangrène dont souffre notre pays, c’est bel et bien son administration pléthorique déconnectée des réalités et qui à coup de normes, de lois et de règles diverses et variées et souvent imbéciles portent atteinte à toutes les initiatives entrepreneuriales. La France se meurt dans son carcan administratif. Mais la France se meurt aussi d’un système de protection sociale trop généreux dans la mesure où il est aspiré par une immigration pléthorique et d’un Medef irresponsable qui réclame de plus en plus son lot de chair fraîche immigrée. Comment sortir de ce cercle vicieux ? Telle est la question dont tous nos candidats à la présidentielle n’ont pas la réponse à l’exception d’Eric Zemmour.

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mardi, 12 octobre 2021

Et moi et moi et moi !

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Le billet de Patrick Parment

On n’avait pas pensé une seule seconde que l’ex-Premier ministre Edouard Philippe se servirait d’Emmanuel Macron comme marche-pied. Voire comme paillasson. Ben si ! C’est fait. Edouard Philippe vient de lancer son propre parti politique baptisé Horizons. Et en bon politique qu’il est – pour ne pas dire faux-cul – il clame vouloir aider Macron à élargir sa base électorale. En fait, à l’heure où Les Républicains partent en sucette, refonder un grand parti de droite en étant enfin débarrasser du sempiternel devoir de mémoire gaulliste, tout en vidant d’une grande partie de sa substance La République en marche, était trop tentant aux yeux d’un homme soi-disant populaire. Mais pour se faire, Edouard Philippe a besoin d’un nouveau mandat d’Emmanuel Macron pour assurer sa candidature à l’élection présidentielle de 2027. Car telle est l’ambition de ce monsieur. D’autant que son parti, s’imagine-t-il, pèserait fortement sur le futur quinquennat du Sieur Macron. Autant dire qu’Edouard Philippe se verrait bien faire la pluie et le beau temps.

La ficelle est un peu grosse, mais pour se faire, Edouard Philippe va devoir mettre beaucoup d’eau dans son vin pour attirer à lui d’ex-LR mais surtout tout le ventre mou centriste, de l’UDI à tous les bazars qui lui sont affiliés. La carte est jouable à n’en pas douter mais les résultats sont pour le moins incertains. Le centre mou est bourré de chefaillons narcissiques à la Bayrou qui n’aiment guère qu’on vienne piétiner leur plate-bande.

L’autre obstacle que risque de rencontrer Edouard Philippe s’appelle évidemment Eric Zemmour. Certes, à l’heure où nous écrivons ces lignes, n’est-il pas encore candidat. Reste que sur son seul nom, en ce mois d’octobre, tous les sondages le créditent de 17% des intentions de vote, c’est-à-dire devant le Rassemblement national et surtout les Républicains qui nagent dans le potage et qui se cherchent un candidat au sein d’une multitude de prétendants au charisme de grenouille !

Or, on le constate chaque jour un peu plus, les Français se radicalisent. Marine Le Pen est démonétisée, La République en marche n’a aucune consistance et la gauche a quasiment disparu du paysage. Il faut bien avouer qu’à force de vendre du rêve, le principe de réalité a fini par l’emporter au sein même de ce qui fut « le peuple de gauche ». Et Jean-Luc Mélenchon n’est jamais qu’un soubresaut quasi désespéré. Les Verts, n’en parlons pas, ils sont à l’écologie ce que le hamburger est à la gastronomie, un erstaz, mieux, une illusion.

Le peuple est désormais à droite et l’a d’ailleurs toujours été. Ce qui lui manquait c’était bel et bien un leader. Eric Zemmour en présente tous les caractères. Et si quelqu’un doit recomposer la droite, inexistante depuis 1945, c’est-à-dire une droite d’idées et d’action, c’est bien lui. Son diagnostic de la société française, fracturée par une immigration incontrôlée et une insécurité chaque jour grandissante, le tout exprimé dans un langage clair et précis, parle à tous. Il redonne à la politique son vrai sens, en rappelant à tous ses concurrents qu’une démocratie c’est avant la parole et le respect du peuple. Ce qui n’est plus le cas depuis longtemps puisque la grande majorité de nos hommes politiques le sont par défaut et avec des minorités qui s’imposent à des majorités silencieuses. Les taux élevés d’abstention ont tout lieu de nous faire douter que nous sommes encore en démocratie. 

Il n’en reste pas moins que l’initiative d’Edouard Philippe comme l’émergence d’Eric Zemmour dans le champ politique marquent bien qu’une recomposition de notre paysage est en cours. Les Français ont tout à y gagner.

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dimanche, 03 octobre 2021

Eric Zemmour ou la figure du rebelle

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Le billet de Patrick Parment

Chaque jour qu’Odin fait voit la cote d’Eric Zemmour monter, grandir au point de venir talonner tous ces professionnels de la politique qui ne sont plus depuis belle lurette les vrais représentants du peuple. Tous ne sont élus que par défaut et par des minorités au point que l’on peut se poser la question de savoir dans quelle démocratie – ou son absence -  nous sommes.

La voix du peuple a longtemps été incarné par Jean-Marie Le Pen. Elle l’est aujourd’hui par celle d’Eric Zemmour. Le point commun entre ces deux hommes, c’est leur niveau de haute culture et leur amour sincère de la France. Ce qu’ils expriment, c’est ce que ressentent une majorité de Français : vouloir le rester dans le respect et la continuité de nos traditions, de notre histoire, de nos moeurs et de notre culture. Autrement dit : exiger de la classe politique qu’elle privilégie ce qu’être Français signifie au lieu de s’agenouiller devant ces étrangers extra-européens qui exhibent de surcroît un islam conquérant qui fout la trouille à toute notre classe politique avec la complicité d’intellectuels de gauche qui à l’image d’un abruti comme Mélenchon se réjouissent de la créolisation de notre société.

La parole d’Eric Zemmour résonne donc au plus profond de la conscience des Gaulois. Il exprime à voix haute ce que chacun d’entre nous pense. Parce qu’il s’agit d’abord d’une parole de bon sens, sans arrière-pensée. Mais pas que.

Car Eric Zemmour fout la trouille à l’ensemble du Système parce qu’il pose la vraie question qu’éludent depuis des décennies nos hommes politiques :  la centralité du pouvoir – à savoir notre propre souveraineté – se situe-t-elle à Paris ou à Bruxelles ? Or, Bruxelles c’est le lieu même où le Système dicte sa loi à l’ensemble des peuples européens en les tenant sous le joug d’une finance aux mains d’un libéralisme-libertaire, figure ultime d’un capitalisme qui nous mène à la ruine.

L’enjeu majeur que dévoile Eric Zemmour, c’est bien celui de la reconfiguration de l’Europe, de réaliser enfin celle des peuples avant celle de la finance. Et ce, dans le respect de leur identité. Hermann von Keyserling dans son Analyse spectrale de l’Europe avait bien montré la spécificité psychologique et culturelle de chaque nation européenne et de ses peuples. Au regard de cette pertinente analyse, on comprend mieux pourquoi il est difficile de vouloir fondre les nations européennes dans un seul et unique moule qui est celui d’une finance mondialisée.

Car l’objectif final est bel et bien de faire circuler la marchandise au seul et unique bénéfice de ceux qui en tirent les bénéfices, à savoir les grandes multinationales. Comme on a pu le constater avec le terrorisme exercé sur l’Union européenne, par les grands laboratoires pharmaceutiques. Hors Pfizer et Moderna point de salut.

C’est la raison pour laquelle, Eric Zemmour est bel et bien la cible du Système qui n’hésitera pas à employer tous les moyens pour le faire taire. Mais derrière lui, gronde la révolte des peuples qui ne veulent pas être sacrifiés sur l’autel du veau d’or.

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mercredi, 29 septembre 2021

Eric Zemmour, une bombe à fragmentation

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Le billet de Patrick Parment

 Face à l’état de la France et à sa haute dose d’insécurité liée à une immigration de plus en plus insupportable par les Français, la possible candidature d’Eric Zemmour arrive à point nommé. Et cette possible et souhaitable candidature cache en réalité une bombe politique à fragmentation. En l’état actuel du paysage politique, ni la gauche et ses multiples engeances – des Verts à Mélenchon en passant par le PC – pas plus que cette droite qui n’en est pas et qui va des Républicains aux foireux centristes, ne sont en mesure d’accéder au pouvoir. Cette fragmentation où se dévoilent surtout les ambitions personnelles des uns et des autres sur des programmes inexistants ne peut que favoriser la réélection d’un Emmanuel Macron.

A moins que… cette France qui s’abstient, cette France profonde et encore Gauloise ne décide de renverser la vapeur et de redonner à la politique tout son sens. Un sens largement perdu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale qui a vu s’installer une idéologie de gauche qui allait gangrener la société française jusqu’à nos jours. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est bien parce que cette gauche a substitué le rêve à la réalité. Et c’est cette réalité qui leur « pète à la gueule » aujourd’hui.

Qu’Emmanuel Macron soit réélu n’empêchera nullement la recomposition complète de la droite française sur l’échiquier politique. Le dernier homme politique de droite que la France ait connu, c’est Georges Pompidou. Les autres, à l’exemple d’un Jacques Chirac, ne furent que les clones tristes du vide ontologique qui les habitait. Eric Zemmour, par sa culture et ses convictions remet enfin le politique à sa vraie place et lui donne tout son sens.

Au sortir de cette présidentielle, Eric Zemmour a l’opportunité, voire la nécessité pour ne pas dire l’obligation, de transformer l’élan qu’il a suscité en parti politique, associant à l’entreprise Marion Maréchal qui partage ses idées et qui bénéficie d’une excellente image auprès des Français. Un tel parti ne manquerait pas de vider de sa substance le Rassemblement national tant Marine Le Pen s’est éloignée de l’héritage laissé par son père pour rendre banal, c’est-à-dire centriste, un parti qui avait vocation à discréditer cette droite de l’illusion qui furent le RPR, puis l’UMP et enfin les Républicains. Quand on entend le représentant de commerce qu’est Xavier Bertrand, avouer qu’il n’a pas les mêmes valeurs qu’Eric Zemmour, on saisit tout de suite le fossé qui sépare la droite de son fantôme. Idem d’ailleurs de Valérie Pécresse autre Pythie à sonner creux.

Il était temps que la droite retrouve son vrai statut, c’est-à-dire celui qui parle au peuple dans la reconnaissance et le respect de son histoire, de son identité et de sa culture. Il est temps de donner un grand coup de balai dans ce qu’est devenu le marigot politicard où les magouilles l’emportent sur les intérêts du peuple comme en ont témoigné à leur échelle les Gilets jaunes.

Par ailleurs, on est aussi en droit de se demander dans quel genre de démocratie nous sommes quand ses élus ne le sont que par une abyssale minorité. Voici trop longtemps que nos politicards et leurs bazars prennent les Français pour des imbéciles ou des « veaux » selon la formule consacrée de De Gaulle. Rendre vie à notre démocratie, c’est d’abord rendre la parole au peuple Français. Raison pour laquelle on votera Eric Zemmour… s’il se présente.

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mercredi, 15 septembre 2021

Macron nous enfume !

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Le billet de Patrick Parment

C’est toujours la même rengaine : dès qu’un problème surgit au nez et à la barbe du politique et notamment de nos gouvernants, la réponse trouvée la plus rapide c’est d’injecter de l’argent. Comme si l’argent pouvait tout résoudre ! Emmanuel Macron vient de tomber dans le panneau et nous prend pour des billes. Après un déplacement loufoque à Marseille, carnet de chèque en poche, alors que toutes les politiques de la ville ont échoué, rebelote cette fois-ci à Roubaix afin de nous dévoiler les conclusions d’un fumeux « Beauvau de la sécurité ». Les deux affaires sont liées car ce sont deux déplacements qui s’inscrivent dans le cadre de la campagne de l’élection présidentielle.

Alors que des milliards ont été investi dans une soi-disant politique de la ville où se cassèrent les dents l’escroc Bernard Tapie, où le blanchisseur Jean-Louis Borloo, les trafics de drogue et son corollaire la délinquance dans les banlieues n’ont jamais été aussi prospères.

Et Emmanuel Macron, qui a tout intérêt à cajoler la police à une époque où les faits divers s’allongent de jour en jour en corrélation directe avec une immigration incontrôlée et une justice laxiste, trouve le moyen de nous en remettre une louche.

Force est de constater que les moyens dont dispose la police sont pour le moins vétustes. Mais la solution face à l’insécurité qui règne dans ce pays, n’est pas de gonfler les effectifs mais de rendre efficaces les mesures qui existent – comme d’appliquer simplement la loi - et si les relations entre police et justice ne se heurtaient pas à une forte dose d’incompréhension. Le coup de balai n’est pas à mettre au sein de la police mais bien de la justice. Mais ce n’est pas avec Dupond-Lajoie-Moretti que les choses vont s’arranger. Sauf que le problème, in fine, est moins celui du ministre de la justice que celui du pouvoir qui décide de la politique à mener en la matière.

Et, c’est bien là que le problème majeur réside. Pas besoin d’être grand clerc pour affirmer que les maux de la société française sont, à 90%, liés à l’immigration sans oublier d’inclure évidemment tous les naturalisés d’hier et de demain. Aucun président depuis Giscard d’Estaing n’a anticipé les dégâts que provoquerait le laxisme migratoire et le regroupement familial. Ce qui a abouti à la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui : la destruction lente de tout ce qui constitue le tissu social français en matière de culture et de civilisation. Et au final, ce qui est en cause, c’est notre conception même de la démocratie que nos politiques bafouent, par lâcheté et veulerie, de jour en jour.

Car, on l’aura bien compris, le problème est politique et relève d’une conception que l’on se fait de la France et des Français de souche, faut-il le préciser. Et dans ce marigot où baignent intellos des cavernes et politiciens abonnés aux droits de l’homme, le clair langage d’un Eric Zemmour fout la trouille à tout ce petit monde qui œuvre à notre disparition. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Les Français décideront-ils enfin à redresser la tête !

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samedi, 21 août 2021

Merci Macron !

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Patrick Parment

Cette pandémie a engendré une énorme cacophonie non seulement scientifique mais également sociale. Au plan scientifique, on a lu et entendu tout et n’importe quoi de la part de nos « éclairées » autorités qui, c’est le moins qu’on puisse dire, pédalent dans la semoule. On a sanctionné des médecins de bonne volonté, sans qu’ils puissent se défendre, parce qu’ils exploraient d’autres voies que celle des vaccins. Le professeur Didier Raoult n’est qu’un exemple parmi d’autres. Un récent rapport américain, nous informe le site Polemia, montre que les stratégies différentes entre l’Etat de Californie et la Floride, le premier en limitant les libertés, l’autre non, arrivaient in fine aux mêmes résultats quant au nombre de contaminés et de décès. En France, c’est peu dire que l’on a entendu tout et son contraire, notamment de la part du gouvernement et des « autorités » médicales. Il suffit de regarder les toubibs qui défilent sur les plateaux de télé pour s’en convaincre. Utilisant la peur, Macron a imposé la vaccination et instauré un passe sanitaire au mépris du libre arbitre de chacun et approfondissant d’autant une fracture sociale déjà présente.

Le plus extraordinaire ou surréaliste en date, c’est une note envoyée récemment par la Direction générale de la Santé à tous les médecins et signé de l’inénarrable professeur Jérôme Salomon (descendant de Dreyfus et qui avait déclaré naguère qu’il avait un compte à régler avec la France) et d’un obscur Bernard Celli, responsable de la « Task Force vaccination » (quesako ?) leur communiquant que le vaccin ne se contente pas d’immuniser contre le virus – ce qui reste à démontrer – mais surtout qu’il soigne la maladie, notamment des gens atteints de « covid long » (y en a un court ?). Autrement dit, le vaccin ne serait rien moins qu’un médicament ! J’avoue qu’il fallait oser ! Au jour d’aujourd’hui, on ne sait toujours pas sur quel pied danser. Disons que se faire vacciner pourrait constituer un moindre mal mais ne met nullement à l’abri des dommages collatéraux, très nombreux, peu mortels, certes mais souvent incapacitants.  Alors efficace le vaccin ? On n’en sait rien.

Reste que l’autre dégât des mesures autoritaires prises manu militari par Emmanuel Macron, sans aucune concertation et au mépris des règles démocratiques, ce sont les fractures sociales que cela a engendré non seulement au sein de la société mais aussi des familles. Pour qu’un quotidien comme Libération – placard publicitaire de la bien-pensance – se penche sur le sujet, c’est bien parce qu’il est devenu Un sujet. Et pas des moindres. J’en ai d’ailleurs quelques exemples dans mon entourage. Alexandra Schwartzbrod dans son édito écrit que « la vaccination a hystérisé les relations intrafamiliales ou sociales ». On assiste en effet à des fractures au sein des familles entre les pour et les contre la vaccination réduisant à néant tout dialogue serein. Et surtout brisant d’un coup des complicités établies de longue date. Inutile de dire qu’il faudra du temps pour que cicatrise ces plaies sociales dont on ne mesure pas encore tous les effets. Et de ce point de vue, Emmanuel Macron est un irresponsable et les Français ces « veaux » dont parlait De Gaulle, pour s’être laissés entraîner dans cette aventure. Chacun sait que le point de rupture s’appelle Révolution. Chaque samedi, les « révolutionnaires », pour l’instant simple contestataires, sont dans rue. Mais demain ?

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jeudi, 19 août 2021

Vous avez dit antisémite ?

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Patrick Parment

Vous avez dit antisémite ? Un mot dont les instances juives et leurs affidés aiment à se gargariser. Petite précision linguistique avant de commencer. C’est feu Bernard Franck qui, dans l’un de ses éditos du temps où il chroniquait au Monde, avait commencé son papier par un « pour être antisémite, il faut être juif ». Logique mon cher Watson. Donc le terme est impropre quand on qualifie l’extrême-droite – sujet à bien des fantasmes par ailleurs – d’antisémite. Anti-juif serait le terme exact, mais par commodité « antisémitisme » est passé dans le langage courant.

Certes, l’antisémitisme n’est pas une nouveauté, de Brest à Vladivostok. Il serait même Chinois et Japonais. Staline avait inauguré un territoire purement juif, le Birobidjan, au fin fond de la Sibérie du côté de Vladivostok.

Mais revenons à nos moutons. Ce ne sont jamais les juifs, ceux que nous fréquentons au quotidien qui crient « Haro sur le baudet » à chaque fois que l’on constate un acte délictueux, - et malheureusement mortel parfois -, généralement le fait d’imbéciles qui se croient malins (l’affaire du cimetière de Carpentras, par exemple). Tel n’est pas le cas en revanche des instances juives et leurs vassaux qui crient aussitôt au « crime contre l’humanité ». Sauf qu’en France, cet antisémitisme n’a jamais été suivi d’un quelconque progrom. Ce qui n’est pas le cas, dans l'histoire, d’autres pays européens, en Russie notamment.

On notera cependant que partout où l’on a pu noter la présence d’une communauté juive, on a assisté illico à l’émergence d’un antisémitisme populaire ou étatique. Il faut bien dire aussi que l’Eglise y est aussi pour quelque chose : faire payer aux juifs la mort de Jésus. C’est ainsi que l’antisémitisme est devenu en quelque sorte populaire. Les juifs ont souvent servi d’exutoire aux maux de la société. Il fallait un bouc émissaire et les juifs ont souvent tenu ce rôle (voir l'affaire Dreyfus). Et le tiennent encore d’ailleurs. L’arrivée d’immigrés de confession musulmane n’a pas arrangé les choses et les a même exacerbés.

Sauf que les passages à l’acte font quand même figure d’exception au regard de l’insécurité générale qui règne dans ce pays et dont les Gaulois comme les juifs sont les victimes. Beau prétexte pour tous les médias de la bien-pensance, de vouloir nous faire croire que la « bête immonde » sourd dans les latrines d’une extrême droite qui n’ose pas dire son nom. Seule la gauche et sa presse seraient donc exempts de ce label infamant !

C’est oublier que l’antisémitisme est né aussi à gauche à la fin du XIXe siècle (1) Et aujourd’hui, c’est sous la bannière de l’antisionisme qu’est repeint l’antisémitisme de gauche. Si gauche, extrême gauche, droite et extrême droite se rejoignent dans la détestation du « juif » on se demande bien pourquoi, le juif, "errant" par nature, n’émigre pas dans ce qui est aujourd’hui son pays : Israël. Ô stupeur, on assisterait donc à l’émergence de juifs enracinés ce qui irait à l’encontre de cet universalisme dont ils se réclament avec force. On apprécie l’attitude d’Elisabeth Lévy qui laisse aboyer les loups en haussant les épaules – ce qui ne veut pas dire qu’elle est indifférente pour autant - et lorsque l'on constate qu'une grande partie de l’extrême droite – vous savez ces dangereux fascistes tous antisémites comme ils se plaisent à dire – s’apprête à voter pour Eric Zemmour !

J’aime bien cette réponse de Surcouf à l’amiral anglais qui l’avait fait prisonnier : « Vous les Français, vous vous battez pour l’argent, nous les Anglais, on se bat pour l’honneur ». Ce à quoi répondit Surcouf : « Chacun se bat pour ce qui lui manque ».

(1) voir à ce sujet l’ouvrage de Marc Crapez, L’Antisémitisme de gauche au XIXe siècle, Berg ed.

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dimanche, 15 août 2021

Manifestants ! Déclinez votre identité !

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Le billet de Patrick Parment

C’est l’éternelle  litanie : mais qui sont ces foutus manifestants qui descendent dans la rue en plein mois d’août pour s’opposer au passe-sanitaire ? A en croire les médias, un ramassis de beaufs peu diplômés, chômeurs, sympathisants de partis extrêmes comme le RN ou les Insoumis. Bref la France des tarés. On retrouve exactement le même schéma qu’avec les Gilets jaunes auxquels d’ailleurs on les associe. Les Instituts de sondages (où puisent les médias) ont ressorti leurs vieilles archives remises à jour : jeunes à 45% (donc fatalement irresponsables car ils ne savent pas de quoi ils parlent) issus évidemment des classes populaires (on n’y voit pas en effet les rejetons de Bernard Arnault, Bolloré, Pinaut, etc.), ouvriers à 40%, chômeurs assurément à 47% donc peu diplômés (dans une France où les surdiplômés ne trouvent pas de boulot !) et évidemment membres du RN et des Insoumis. A cela, on ajoute une pincée de Gilets jaunes, et le tour est joué.

Mais ce n’est pas tout. Dans tout ce ramassis de tarés 94% voient un danger dans un vaccin « sur lequel on manque de recul » ; 88% jugent que le passe sanitaire « est une atteinte aux libertés et 89% qu’il y a d’autres moyens de lutter contre le covid 19 que la vaccination ». Et cerise sur le gâteau, la conclusion qui tue et rassure Macron, 57% des Français soutiennent le passe sanitaire. Donc, malgré tout, 43% de la population est contre. En démocratie, si d’aventure nous le sommes encore, voici qui demande réflexion. Car la plupart des manifestants interrogés – ceux qui sont interrogés par les téloches – clament haut et fort qu’ils ne sont pas contre la vaccination, ils sont contre le passe sanitaire. Hier, le pouvoir a marginalisé le Front national, Macron a ignoré les Gilets jaunes et aujourd’hui, de nouveau le peuple est dans la rue.

Alors oui, qui sont-ils ? Tout simplement une large frange du peuple français qui en a ras-le-bol qu’on le prenne pour une truffe, ras-le-bol de cet autoritarisme « démocratique » qui n’ose pas dire son nom. Bref, cette France non représentée comme l’était le Front national ! Sauf qu’ici les manifestants n’ont rien à voir avec les politiques. Ici c’est bel et bien la classe moyenne qui défile. Celle que tous les gouvernements pressurent au nom du libéralisme et de l’intérêt des actionnaires des entreprises du CAC 40.

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mercredi, 11 août 2021

Du climat

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Le billet de Patrick Parment

Le dossier concernant le climat et plus précisément le réchauffement climatique est complexe. Il l’est d’autant que s’il est un domaine où la science est quasi muette, c’est bien celle concernant la compréhension du climat. On s’en rend compte chaque jour avec les bulletins météo, souvent contrariés. Une prévision à un jour est souvent pertinente mais au-delà, c’est un peu l’aventure. Et tant mieux dans un sens, car si l’homme arrivait à maîtriser le climat, on est assuré que ce serait catastrophique. Imaginez l’arme de guerre que cela serait. Or, nous disent les scientifiques, la terre est en train de subir ce qu’ils dénomment un « réchauffement climatique ». Et en effet, nous en constatons les manifestations depuis quelques années à travers les hausses de température, les inondations, les ouragans de plus en plus violents, etc. Il semble évident que la terre entre dans une nouvelle phase climatique comme elle en a déjà connu beaucoup. On a tous entendu parler de l’ère glaciaire et de la disparition des dinosaures et autres bestioles du même acabit.

Il est bien certain que l’homme va devoir s’adapter. On nous parle tour à tour du CO2, de la couche d’ozone, des pollutions diverses et variées engendrées par l’homme dans sa domination incessante de la nature. Avec pour raison principale, ses immenses besoins énergétiques.

Sur le fond, ce dont il faut avoir conscience, c’est que l’homme ne dominera jamais la nature, celle-ci sera toujours plus forte que lui. Je ne sais plus qui avançait qu’il suffirait de cinq siècles pour que la nature efface toute trace de nos civilisations actuelles.

Rappelons-nous de ce que disait Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». L’état avancé de la science a permis à l’homme de vivre plus longtemps et surtout mieux  ce qui a généré une explosion démographique. Comme le note avec raison, Jean-Marc Jancovici, spécialiste des questions énergétiques (1), toute l’activité humaine se traduit en terme d’énergie. Et on en arrive au point, avec l’émergence de la Chine, de l’Inde dont les besoins énergétiques sont immenses et qui viennent se surajouter à ceux de l’Occident, qu’il ne sera plus possible de servir tout le monde, les ressources terrestres en fixant les limites. La question qui se pose donc est celle de l’utilisation rationnelle des ressources et donc la maîtrise de nos besoins énergétiques. Avec l’impératif obligation d’arriver à faire baisser la température de la terre qui, si elle s’élève au-delà de 3°C rendra notre univers invivable.

Conscient du problème on a mis sur pied des tas de tables rondes, des comités scientifiques qui ont tous hurlé auprès des responsables politiques de prendre enfin les mesures nécessaires. Sauf que l’on se heurte tous au même problème : celui de la logique infernale et mortifère du capitalisme. Or, au bout de cette logique, il y a la guerre… tout simplement.

(1) site de Jean-Marc Jancovici

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samedi, 24 juillet 2021

Drôle de jeu

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Le billet de Patrick Parment

Difficile de raison garder dans le contexte sanitaire, social et économique qui est le nôtre aujourd’hui. Mais l’Etat, ou plutôt le seul président de la République, Emmanuel Macron, est responsable de ce climat délétère dans lequel nous baignons. Au lieu de faire de la pédagogie, Macron a eu recours à des mesures autoritaires. On a bien conscience que la vaccination pour tous n’ajoute pas aux maux que nous connaissons et globalement à défaut de protéger totalement – ce que ne garantissent d’ailleurs pas les laboratoires -, elle atténue la pandémie. Au stade où nous en sommes, il n’était donc pas nécessaire de soulever une population contre une autre, les non vaccinés n’étant pas plus nombreux que les vaccinés eux-mêmes qui sont à ce jour près de 32 millions. Et ce n’est pas fini.

Ce que l’on comprend mal en revanche, c’est le refus fait aux médecins de soigner avec des médicaments qui ont, semble-il, donnés des résultats. On pense évidemment au professeur Didier Raoult dont le traitement à l’hydroxychloroquine, flingué à vue pour des raisons qui nous échappent, a finalement mis en valeur la soumission du corps médical au politique. Et jusqu’à preuve du contraire, ce professeur est tout sauf un charlatan. Pourquoi l’avoir traité comme tel ?

Mais ce n’est pas l’unique traitement testé, il y en a d’autres, sous condition évidemment qu’ils ne mettent pas en danger la vie du patient. Je le dis d’autant qu’un de mes amis, diabétique, a été sauvé par son médecin via un traitement proche des recommandations du professeur Raoult. Je sais bien que toutes les Françaises ne sont pas rousses… Mais il eût été intéressant de tester d’autres pistes en laissant ce soin à nos médecins de quartiers. Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait ? Cela aurait peut-être eu pour effet de désengorger les hôpitaux. Au lieu de cela on a eu droit à trois petits tours de paracétamol et rendez-vous à l’hôpital.

On a vu, au contraire, débarquer la grosse artillerie des laboratoires qui ont imposé leurs vaccins et suivis par la plupart de nos gouvernants en Europe. On se demande d’ailleurs à pourquoi le vaccin russe – Spoutnik V – n’est-il toujours pas homologué ? On voit bien que la politique et ses cantines sont derrière tout ce barnum où de forts intérêts financiers sont en jeu. Les gouvernants ont-ils agi dans la panique ? On a tout lieu de le croire et on se demande à quoi servent tous ces bazars scientifiques qui nous ont abreuvé d’informations contradictoires ? Et puis, cette question que sait-on de plus sur ce virus qui sévit depuis plus qu’un an maintenant ? Rien a priori.

Enfin, reste un sujet que l’on ne peut élucider, celui des populations extra-européennes, noires, maghrébines et autres que nos autorités auront bien du mal à contrôler et qui ne sont pas moins de 10 millions dans ce pays. On sait déjà que les mosquées ne seront pas contrôlées – les lieux de culte en général. Et ils sont nombreux à être réfractaires au vaccin. Alors on fait quoi Darmanin ? Castex ? Macron and Co ? Et ils ne sont pas qu’en Seine-Saint-Denis depuis que nos autorités éclairées les ont répartis sur tout le territoire.

Il semble bien que ce covid-taquin et ses variants va nous pourrir la vie pendant encore… un certain temps. Il revient à chacun d’aviser ce qui est le mieux pour sa santé sans que le ciel vengeur ne lui tombe sur la tête.

On peut consulter ce site

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mardi, 06 juillet 2021

La chasse au dahu

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Le billet de Patrick Parment

Les récentes élections régionales n’ont finalement intéressé que par le taux d’abstention élevé et surtout la claque prise par le Rassemblement national. Toutefois, ce cumul région/département a bien mis en valeur qu’il y avait un échelon de trop. Et cet échelon, c’est bien la région. Avec le département, on reste dans des politiques de proximité, autrement plus efficaces que le distributeur à subventions qu’est la région. Ensuite, le préfet peut garder un œil sur les élus et leurs dépenses et les aider à orienter judicieusement leurs objectifs.

Mais, le sujet du jour que clament nos médias, c’est bien le retour de la droite dite républicaine sur le devant de la scène suite à la quasi élimination du RN. Il serait dangereux de croire que le RN a disparu de la scène. En revanche, que Marine Le Pen soit visée en raison de son recentrage quasi droit de lhommesque est évident. Va-t-elle enfin comprendre qu’elle n’est absolument pas crédible aux yeux des Français ? Et que le RN est et est appelé à rester un « gueuloir », du moins dans sa configuration actuelle et au vu de l’entourage direct et des orientations de sa présidente.

De tout cela, les médias en déduisent que la droite républicaine est de retour et accessoirement la gauche. Globalement, la France est à droite, au sens le plus conservateur du terme. Ce que confirme tous les sondages. Elle est en effet grandement majoritaire dans les régions et les départements. Ce qui signifie que la course est bel et bien engagée entre les candidats à la présidentielle. Si, un Jacques Chirac tenait sa boutique à coups de prébendes et d’exclusions, il n’en va pas de même pour Christian Jacob qui doit faire face à un parti divisé, non pas par des courants mais par les candidats potentiels. Tous veulent être vizir à la place du vizir.  On trouve en tête le représentant de commerce Xavier Bertrand qui n’a pas l’intention de se soumettre à une quelconque primaire ; Laurent Wauquiez qui déteste Bertrand, et Valérie Pécresse qui joue la carte féminine. Et, en embuscade, deux autres zozos, le sénateur Bruno Retailleau et Michel Barnier qui comme négociateur en chef sur le Brexit, s’est pris le melon et s’imagine un destin national. La machine Jacob risque de s’enrayer, d’autant que notre homme se verrait bien soutenir le farfadet François Baroin. Voici qui ne va pas manquer d’animer les soirées de leur bureau politique.

A gauche, le scénario est à peu prêt le même, sauf qu’ici ce sont toutes les couleurs d’un socialisme imaginaire qui vont joyeusement s’empeigner. Deux sont à peu près crédibles en la personne de l’écolo Yannick Jadot, qui met une dose de pesticide dans le bio, et notre éternel révolutionnaire en carton pate, Jean-Luc Mélenchon. Au PS, il semblerait que la maire Hidalgo tienne la corde avec laquelle elle ira vraisemblablement se pendre. Et puis n’oublions pas un petit trublion nommé Arnaud Montebourg qui a repeint le socialisme d’une couleur nationaliste avec son Made in France.

La seule chose dont nous soyons à peu près sûr, c’est que les Français aimeraient dégager Emmanuel Macron et son parti fantôme. Avec lui, on ne sait sur quel pied danser, sauf à baigner dans la marmite libérale, bruxelloise, le tout demeurant sous la férule américaine.

On a déjà répondu à la question de savoir pourquoi les Français s’abstiennent d’aller voter : parce qu’ils ne trouvent pas d’homme ou de parti capable de refléter leurs idées et surtout proches de leurs préoccupations. Et ces idées sont essentiellement conservatrices. Ce qui déplaît fortement à la doxa environnante. C’est la raison pour laquelle il est bien difficile de faire le moindre pronostic sur la prochaine présidentielle. Or, c’est demain !  « Et y a person » comme le chantait le regretté Nino Ferrer.

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mardi, 22 juin 2021

La station Europe 1 en grève

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Le billet de Patrick Parment

Hier encore propriété d’Arnaud Lagardère, qui soit dit en passant, aura passé sa vie à détruire l’empire que son père avait construit, Europe 1 vient de tomber dans l’escarcelle de Vincent Bolloré, via Vivendi dont il est l’actionnaire majoritaire. Il faut bien dire que cette station n’a cessé de perdre son audience malgré la valse des « patrons » qui se sont succédé à sa tête. On arrive donc en fin de course, avant liquidation serait-on tenté de dire. Bolloré ramasse donc la mise d’une station qu’il lorgnait depuis belle lurette. Vincent Bolloré est un personnage intéressant, un grand corsaire de la finance, issu d’une famille de Bretons qui compte dans ses rangs un homme qui nous est cher, Gwenn-Aël Bolloré. Outre qu’il fut un membre du commando Kieffer pendant la Seconde Guerre mondiale, on lui doit d’avoir financé l’une des plus originales réussites éditoriales avec la maison d’édition La Table ronde, que dirigea de main de maître Roland Laudenbach. L’homme est indissociable de ses auteurs mais surtout amis que furent Antoine Blondin, Jacques Laurent, Michel Déon et bien d’autres. Résolument du côté de l’OAS, cela vaudra à Gwenn-Aël Bolloré bien des ennuis avec un certain De Gaulle. Mais passons.

L’ombre de Vincent Bolloré plane désormais sur Europe 1 où une quarantaine de salariés se sont mis en grève. Au rang desquels d’ailleurs d’illustres inconnus pour la bonne raison que personne ne les écoute. Et pour cause, ils font tous partis de cette bien-pensance qui entend dicter à ses auditeurs où se trouve le bien et le mal. Conclusion, les auditeurs se sont barrés. Dans ce lot s’immiscent quelques figures connues comme Anne Roumanoff ou Nicolas Canteloup qui ne font plus rire personne depuis belle lurette. Et dans une déclaration, tous ces tocards osent affirmer « on ne nous enlèvera pas notre fierté, ni notre déontologie ». Voici longtemps qu’ils se sont assis dessus. Avouez qu’il y a de quoi se marrer.

Car le fond du problème pour ces petits marquis biberonnés aux droits de l’homme, c’est l’éclatante réussite de Vincent Bolloré dans les médias et notamment à la télévision où il a donné vie à CNews et confirmé l’audience d’un Eric Zemmour. D’un Pascal Praud et de quelques autres. Car Vincent Bolloré a compris une chose : les Français en ont marre d’entendre « la voix de son maîtres » matin-midi et soir par une bande d’incultes nettement plus préoccupés de la préservation de leur casse-croûte que d’exercer honnêtement leur profession. Profession qu’ils ne cessent de dévoyer. Le Monde, Libération pour l’écrit et France Télévisions avec Delphine Ernotte aux commandes étant quelques exemples parmi d’autres. Et c’est d’autant plus vrai que le délégué syndical SNJ a vendu la mèche : « Si Bolloré va jusqu’au bout du rapprochement avec CNews, où on entend les discours de l’extrême droite, Europe 1 n’existera plus. Du moins, pas la radio indépendante (?), impertinente (?) et qui a le souci de la vérité (?) des informations ».

Tout est dit, la France des Gilets jaunes n’a pas le droit à la parole ! Sauf chez Bolloré.

 

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lundi, 21 juin 2021

Abstentionnistes : premier parti de France

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Le billet de Patrick Parment

Il fallait s’y attendre, le taux d’abstention pour ces élections régionales et départementales a atteint un niveau record avec un peu plus de 66,1 %. Les raisons, et les analyses, invoquées relèvent toutes du Bric à Brac de feu le dessinateur Gotlib : délitement des partis, confinement, absence de débat, flou sur les enjeux. Et pour couronner le tout on voudrait nous faire croire que les Français sont dégoutés de la politique, ce qui est vrai en l’état actuel des choses, mais nos brillants analystes se gardent bien de nous dire pourquoi ! Explications.

A cela plusieurs raisons. D’une part ces élections régionales et départementales participent d’un imbroglio administratif dont les Français ont tout lieu de se plaindre. L’administration est une entité autonome qui n’est plus au service des citoyens mais qui gère ses propres intérêts. Et les gouvernements successifs n’ont rien fait pour la bonne raison qu’ils sont pour la plupart membres de cette administration : énarques, profs, politicards, etc., qui vivent sur le dos de la bête, le contribuable. Par ailleurs la désertification des campagnes n’est pas une vue de l’esprit quand la poste, la banque et l’école désertent nos communes au nom de la rentabilité exigée par Bercy.

Les autres raisons sont politiques. Globalement les partis politiques ne sont plus le reflet de ce que les Français en attendent. Les partis politiques sont aujourd’hui des pôles emplois pour leur petit personnel. Aujourd’hui deux France cohabitent : la France réelle, celle du peuple français – Gaulois – encore majoritaire et une France virtuelle, celle des politiques et plus encore les tenants de cette idéologie mortifère et droits de l’hommesque qui veut nous faire croire que la France est multiraciale, multiculturelle. Les Gilets jaunes ont été la réponse parfaite de cette France qui veut rester française et surtout maîtresse de son destin. Les médias mainstream y sont pour quelque chose qui présentent une France irréelle. Et la classe politique, de droite comme de gauche, adhère à cette idée d’une France qui n’existe pas. Il suffit d’ouvrir la téloche et regarder non seulement les informations mais aussi les divertissements d’une rare médiocrité où les feuilletons branchés politiquement correct pour hurler de rire et de dégoût. La France profonde ne s’y trompe pas.

Ensuite, il est un sujet qui énerve particulièrement les Français, c’est l’immigration et la violence qui en découle. Et pas seulement celle des banlieues mais aussi celle de nos bourgs et bourgades. De ça, les Français n’en peuvent plus. Et le baratin de nos politiques sur le sujet ne prend plus. Depuis Chirac, alors premier ministre de Giscard, jusqu’à Macron aujourd’hui, on n’a fait qu’assister à l’impuissance de l’Etat et à la lâcheté des hommes politiques sur le sujet. Tous se défilent de peur de passer sous les fourches caudines de l’idéologie dominante. Dans le même temps, un Mélenchon, révolutionnaire en carton pâte, se ridiculise, Olivier Faure (PS) disparaît des écrans et les satrapes de gauche, les grands penseurs des broussailles à la Olivier Duhamel dévoilent leur vrai visage : celui d’une élite de gauche au service de ses seules ambitions – sonnantes et trébuchantes -, et plus encore de leurs turpitudes. Quand ils ne se font pas prendre la main dans le pot de confiture.

Dernier aspect de cette classe politique, tous les partis sont incapables de nous livrer une vision cohérente du monde et de la société française en particulier qui se défait sous leurs yeux. Députés, sénateurs, présidents des bazars représentatifs des communes et des départements, tous voient bien ce qui se passe mais ne font rien. Ils assurent d’abord leur casse-croûte. Et après, ils voudraient que les Français se déplacent alors qu’ils sont déjà cocus ?

Deux infos majeures caractérisent ces élections. Tout d’abord le taux d’abstention – 66,1% aux dernières nouvelles -, ce qui est énorme et qui interpelle notre régime soi-disant démocratique. Une minorité peut-elle dicter sa loi à une majorité et si tel est le cas, comment s’appelle ce régime ? Deuxio, le Rassemblement national, alors qu’il cartonnait dans les sondages, s’effondre. A cela une raison majeure, Marine Le Pen a tellement mis d’eau dans son vin qu’elle a dénaturé ce qui faisait l’originalité du parti sur une ligne dressée par son père. La force du Front, c’était son irréductibilité au discours ambiant. Sauf que Marine Le Pen et ses gitons ont décidé de se la jouer Gay Pride et droits de l’homme. Elle paie la facture, les Français n’aimant guère qu’on les prennent pour des cons.  La triste leçon de ces élections, c’est que les partis politiques et les politicards vont pouvoir reprendre leurs petites magouilles. Mais sans nous !

 

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mercredi, 09 juin 2021

Miscellanées

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Le billet de Patrick Parment

L’affaire Mélenchon relève de la tempête dans un verre d’eau. Pour la bonne raison que ce personnage qui a suscité, un temps, une juste curiosité a fini par endosser le costume du clown et saborder son parti accentuant d’autant la fragmentation d’une gauche dont les rêves sont venus se fracasser sur le principe de réalité. Certes, me direz-vus la débandade vaut aussi pour ces Républicains, résidus anachroniques d’un RPR réduit à l’impuissance par la bêtise d’un Chirac, d’une UMP, union chiraco-centriste, destinée à sauver les meubles pour finir en Bérézina républicaine. Quant à la République en marche, parti sans vraie colonne vertébrale, elle est condamnée à naviguer à vue entre ces différents courants qui agitent la classe politique française. D’où le côté désabusé des Français que confirment les taux élevés d’abstention. Aux dernières législatives partielles, le taux de votants n’a pas dépassé 19%. Bonjour la démocratie.

Allemagne/France

La situation politique allemande n’est guère plus brillante si on la considère à l’aune des perspectives européennes. Le bilan d’Angela Merkel est une catastrophe qui laisse un paysage politique en plein doute. Le possible successeur de Merkel, à la tête de la CDU/CSU est un fort triste sire, Armin Laschet, dont on imagine mal le voir sortir du sillon tracé par la mère Merkel. Une affaire à suivre. Mais ce qui agite la classe politique allemande en ce moment, c’est la déclaration du Conseil scientifique indépendant du ministère de l’Economie qui prône un départ à la retraite à 68 ans et de coupler ce dernier avec l’évolution de l’espérance de vie.

Si la situation démographique allemande est une catastrophe, en France cela ne va guère mieux dans la mesure où le taux de fécondité des Gaulois est biaisé par celui des immigrés. On ne sait si la situation est identique en Allemagne comme en France. Toujours est-il qu’officieusement, en France, on vous engage à partir à la retraite à 65 ans, quand bien même si le seuil légal est fixé à 62 pour les personnes nées à partir de 1955. Le gros du scandale n’est pas l’âge du départ à la retraite, mais bien que nombre d’entreprises virent leur personnel dès la cinquantaine venue. Et c’est l’Etat qui comble le trou de ces préretraites forcées, c’est-à-dire la communauté nationale.

On a toujours milité pour que l’on fixe un taux d’années travaillées plancher et que l’on laisse libre la personne de prendre sa retraite ou de prolonger son activité. Il est bien évident qu’il y a de grandes différences entre les métiers manuels pénibles et les autres. Revers de notre modernité : faut-il compter au rang de pénible, la pression psychologique – voir le harcèlement -, qu’exerce de grands groupes sur leurs personnels comme on a pu le constater chez Orange et ailleurs ?

Italie

La situation politique en Italie… est italienne. A la différence que de se proclamer fasciste n’est pas à proprement parler une insulte. Heureux pays. Et l’extrême-droite italienne, appelons-là comme cela, ne cesse de faire évoluer ses frontières et d’élargir son audience. C’est ainsi qu’hier encore Matteo Salvini, porté aux nues par toute la droite italienne, a largement mis de l’eau dans son vin quand ce dernier a commencé à respirer les premières effluves du pouvoir. Dans un pays où la démocratie chrétienne tient le haut du pavé, l’accession au pouvoir se joue avec l’assentiment ou la neutralité d’un centre pour le moins mouvant. Pour l’heure, et là est la grande surprise, La ligue populiste de Matteo Salvini est en train de se faire tailler des croupières par les post-fascistes de Fratelli d’Italia de la très dynamique Giorgia Meloni. Or, Salvini avait misé sur une coalition qui regrouperait toutes les droites. Outre ceux déjà cités il faut ajouter à cette coalition Forzia Italia de Silvio Berlusconi, en perte de vitesse à l’image de son leader, 84 ans, à la santé plus que déclinante. Mais près d’un Italien sur deux accordait sa confiance à cette coalition. En attendant, Giorgia Meloni, 44 ans, est au coude à coude avec la Ligue et ne désespère pas de devenir la première femme présidente du Conseil. Et croyez-moi, cette femme c’est autre chose que cette eau tiédasse de Marine Le Pen.

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samedi, 22 mai 2021

La dérive symptomatique du football français

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Patrick Parment

J’avoue que je n’aime guère le football en tant que sport, quand bien même déchaîne-t-il les passions, dont la particularité française est qu’il est joué par des individus qui n’ont que peu à voir avec le village gaulois d’Astérix. Qu’on ait gagné deux fois la coupe du monde ne m’impressionne guère étant donné que je ne me sens pas du tout concerné par ces équipes censées nous représenter. Reste que ce sport très populaire, et en raison même de cette popularité, ne pouvait échapper aux visées politiques de ceux qui nous gouvernent. On se souvient des pantomimes d’un Chirac recevant tout ce petit monde à l’Elysée alors même qu’il se sentait plus attiré par le cul des vaches que ces joueurs de foot dont il se tamponnait allègrement le coquillard vu qu’il n’a jamais rien compris à ce sport…et au reste non plus d’ailleurs. Mais voilà, le foot rempli les stades d’énergumènes qui viennent brailler leur enthousiasme et qui sont dans leur grande majorité les dignes représentants de cette France profonde et oubliée après laquelle courent tous nos hommes politiques. Sport et politique sont indissociablement liés. Autre vecteur incontournable de ce sport : l’argent. Voici qui constitue à n’en pas douter un cocktail explosif. Passons sur le salaire de ces joueurs, autre scandale qui ne semble choquer personne. Et puisque nous sommes en pleine pandémie, nous n’hésiterons pas à faire un peu de démagogie, en comparant le salaire des footeux – de 2 à 300 fois le smic - avec ceux des médecins, infirmières et autres soignants qui s’échinent à sauver des vies pour des salaires de misère.

J’avoue que les Français ont pour caractéristique d’avaler des couleuvres, mais cette fois-ci la gente fooballistique a carrément dépassé les bornes pour ne pas dire péter les plombs. D’une part Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, remet en selle l’algérien Karim Benzema, qui clame à qui veut l’entendre que de la France il n’en a rien à foutre. Et surtout qui n’apporte rien de particulier à une équipe « dite de France » qui a tout gagné sans lui. Enfin, cerise sur le gâteau, la Fédération française de football n’a rien trouvé de mieux que de faire appel au rappeur zaïrois Youssoupha pour pousser la chansonnette à la gloire des « bleus » ! Lequel Youssoupha s’en était déjà pris à « ce con » d’Eric Zemmour – qui l’a trainé devant les tribunaux - et qui rêve de « foutre en cloque cette chienne de Marine Le Pen ». Et le plus dramatique dans cette affaire, c’est la ministre des sports, l’ex-nageuse roumaine, Roxanna Maracineanu qui déclare que « Youssoupha est un chanteur militant qui dénonce le racisme et qui est pour la diversité ». Et pour cause quand cette diversité est pour beaucoup sonnante et trébuchante. Il serait temps que nos politiques arrêtent ce genre de connerie et se montre plus respectueux des Français de souche comme l’on dit et qui sont encore majoritaire dans ce pays. Ce que semble oublier ces gouvernants déboussolés qui courent après je ne sais trop quelle chimère. Une chose est certaine, l’idée qu’ils se font de la France ne correspond à aucune réalité, Macron et ses sbires en tête de gondole.

 

 

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lundi, 10 mai 2021

Le bal des cocus, souvenirs des années Mitterrand

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Le billet de Patrick Parment

 Les socialistes français sont bel et bien la pire engeance qui soit. Non contents d’avoir été cocus, ils en redemandent en fêtant l’arrivée de ce satrape au pouvoir que fut François Mitterrand, un certain 10 mai 1981. Suprême masochisme de cette génération Mitterrand, c’est le Maître lui-même qui les a auto-dissout. Tout comme il a eu la peau du parti communiste. Il faut bien dire que l’homme de droite qu’il a toujours été – on demeure toujours fidèle à son enfance - avait un sérieux compte à régler avec la gauche et plus encore les gaullistes.

Comme quoi, il faut bien distinguer opinion et ambition. Toute la vie de Mitterrand démontre que sur le fond, il n’a aucune conviction particulière mais une terrible ambition : être en sortant de l’indistinct comme le note très justement Jules Monnerot dans Les lois du tragique (PUF, 1969). Exister, prendre le pouvoir, tel est l’ambition du jeune Mitterrand éduqué chez les « bons pères » et dont toute la jeunesse est placé sous le signe de l’Action française et de Charles Maurras ! Excusez du peu.

Sous Vichy, le voici mordicus collabo au point de faire des pieds et des mains pour se voir décorer de la Francisque. C’est chose faite. Sentant le vent tourner, Mitterrand va aussi tourner – il a comme Edgar Faure un sens inné du vent -  et s’invente un passé de résistant en participant à un réseau peu ou prou bidon. A la Libération – sur fond de sanglante épuration à laquelle il échappera grâce à ce viatique de résistant -, il comprend que De Gaulle et les communistes écrasent toute la vie politique française. Enfin, à cette époque surtout de Gaulle, dont notre ami, Henri-Christian Giraud, dans un ouvrage magistral (De Gaulle et les communistes (Perrin, 2020, édition revue et corrigée), nous décrit par le menu les connivences instruites à Londres entre De Gaulle et les cocos. Ce que confirmera d’ailleurs l’étoilé déserteur en 1958 avec son coup d’Etat.

De Gaulle-Mitterrand, deux destins parallèles. Mitterrand comprend dès lors que son destin est à gauche s’il veut satisfaire ses ambitions. Car la droite qu’il a connue, est décapitée pour longtemps et notamment toute cette droite intellectuelle – qu’il adore - qui a tenu le haut du pavé entre les deux guerres. Où sont les Drieu La Rochelle, les Alexandre Marc, les Jean-Pierre Maxence, les Jean de Fabrègues, etc., Disparus dans la nasse du nouveau totalitarisme qu’instaure l’alliance des communistes et des gaullistes. Les prisons regorgent de ces soi-disant « collabos » qui en avaient marre des politicards et escrocs de cette troisième République qui nous a laissé démuni pour ne pas dire à poil face à l’armée allemande en 1940. Mitterrand se faufile entre les balles et entame une carrière politique disons de centre gauche. Et pour se faire la main, il faut magouiller pour entrer au gouvernement, acquérir une légitimité. 

Dès 1946, il s’inscrit à l’Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR) dont il deviendra le président, ce qui lui vaut en 1954 de devenir ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Mendès-France qui, par ailleurs, le détestera cordialement. Il se montrera curieusement défenseur de l’Algérie française, « parce que l’Algérie c’est la France ». Pour l’anecdote, Mitterrand défendra Jean-Louis Tixier Vignancour, défenseur de Salan dont il sauva la tête mais aussi comme avocat de Rivarol, au nom d’une vieille amitié noué aux Volontaires nationaux au bon temps du Maréchal. Le même Tixier qui lui renverra l’ascenseur en appelant à voter Mitterrand à la présidentielle de 1965.

Arrivé enfin au pouvoir, grâce à un certain Jacques Chirac qui a flingué en vol Valéry Giscard d’Estaing, Mitterrand va laisser la main à ces socialistes qu’il obligera toutefois à accepter le tournant libéral du régime en nommant Premier ministre Laurent Fabius à la place de Pierre Mauroy qui a allègrement vidé les caisses de l’Etat. Résultat, les boursicoteurs n’ont jamais gagné autant de fric que sous Mitterrand ! Paradoxe ? Non pas. Mitterrand aimait l’argent. Surtout celui des autres ! Raison pour laquelle, voir tous les éclopés du Mitterrandisme fêter leur saint patron nous fait hurler de rire. 

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jeudi, 06 mai 2021

Un nouveau policier tué, l’Etat aux abonnés absents

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Le billet de Patrick Parment

C’est peu dire que le vase a débordé depuis longtemps. Un policier, intervenant dans un quarter d’Avignon réputé pour être l’un des lieux du trafic de drogue, a été tué par un individu qui n’a pas hésité à lui tirer dessus avec une arme à feu. L’individu a pris la fuite est recherché comme l’on dit. Si l’on ne peut accuser la police de faire son travail – comme le font les médias bobos comme Libération, Mediapart ou France 2 -, et dans des conditions bien souvent difficiles – par manque de moyens – il n’en va pas de même de ce président de la République et de son gouvernement, totalement dépassés par les événements et dont les préoccupations majeures sont plus électorales que sécuritaires. La police paie la note de l’impuissance de l’Etat et le ministre de l’Injustice signe les factures.

Car l’impuissance de l’Etat se manifeste également au niveau de la Justice et de son ministre, Dupond-Lajoie-Moretti, dont l’objectif majeur est de courir après le Rassemblement national au lieu de botter le cul de ses juges. Cette faiblesse de la justice, les policiers en font les frais chaque jour tant les délinquants qu’ils leur présentent sont trop souvent relâchés, absous ou condamnés à des peines peu en rapport avec le délit. L’affaire Halimi nous en a offert le triste spectacle. Dans les trois quarts des opérations cités, on constate que le délinquant était bien souvent un récidiviste et connu comme l’on dit des services de police. Et, trop souvent, un immigré quand ce n’est pas un fou d’Allah !

Il faut bien dire que quand on place à la tête du ministère de l’Intérieur, des calibres du genre Christophe Castaner, qui fréquenta la pègre dans sa jeunesse pré-socialiste, ou un Gérald Darmanin, à la mode Muselier, pur politicard uniquement soucieux de faire carrière et dénué de toute vision métapolitique, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Le drame est que la déliquescence de l’Etat remonte à un certain mai 1981 quand Mitterrand, socialiste à la mode de Bretagne, s’est installé à l’Elysée. On est dès lors allé de Charybe en Scylla dans l’effondrement et l’impuissance avec Chirac, Sarkozy, Hollande et Emmanuel Macron aujourd’hui.

Aussi, quand des militaires prennent la plume pour dénoncer les carences de l’Etat et de son autisme à l’égard de la société et des Français, ils ont malheureusement raison. Raison aussi quand ils prédisent que demain il faudra faire appel à l’armée pour remettre de l’ordre dans ce pays. La future bataille d’Alger, c’est en France qu’elle aura lieu.

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dimanche, 02 mai 2021

Renaud Muselier dans la peau de Ganelon !

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Le billet de Patrick Parment

Le cirque politique ne cessera jamais de nous faire rigoler tant les exemples sont nombreux de ces élus qui pour conserver leur casse-croûte n’hésitent pas à renier ce qu’ils sont censés être au mépris des intérêts supérieurs de leur parti mais plus grave encore de la nation. Ce baltringue de Renaud Muselier, petit-fils de l’amiral Muselier - à qui l’on doit un pamphlet sévère contre un certain Charles De Gaulle, De Gaulle contre le gaullisme (ed. Du Chene, 1946) - en est l’archétype. Le Premier ministre, Jean Castex, vient de l’adouber en déclarant que « la majorité présidentielle répond très favorablement à l’initiative de Renaud Muselier » de s’allier avec LREM aux élections régionales. Un Muselier qui avait rallié le RPR en qualité d’homme lige d’un certain Jacques Chirac qui fut au gaullisme ce que le hamburger est au tournedos Rossini.

Et il n’est pas le seul, puisque des hommes de haute conviction comme le maire de Nice Christian Estrosi, surnommé « motoculture » et Hubert Falco, médiocre maire de Toulon, pataugent dans la même bouillabaisse. Et ce au mépris du mot d’ordre de leur président, Christian Jacob, qui a pourtant clamé haut et fort « pas d’alliance avec la majorité présidentielle ».

Reste que face à la montée grandissante du ras-le-bol des Français – ce que confirment tous les sondages - et qui favorise au premier chef le Rassemblement national - ce grand gueuloir ripoublicain -, nombreux sont ceux chez les Républicains qui sont prêts à toutes les compromissions pour conserver leur casse-croûte. La question se pose d’ores et déjà dans le Centre-Val-de-Loire entre Nicolas Forissier (LR) et le ministre (Modem) Marc Fesneau ; c’est le cas en Nouvelle Aquitaine entre la ministre Modem Geneviève Darrieussecq et Nicolas Florian (LR) afin de déboulonner le sortant socialiste ; c’est aussi le cas dans le Grand-Est où le sortant LR, Jean Rottner se trouve en difficulté face au RN ; et que dire de Xavier Bertrand sérieusement talonné par le RN dans les Hauts-de-France. Autant dire que comme cela risque fort d’arriver, c’est tout le parti de Christian Jacob, les Républicains, qui va voler en éclats.

Là où l’affaire devient croquignolette, c’est que du même coup, les ambitions présidentielles clairement avouées du représentant de commerce Xavier Bertrand, de Valéry Pécresse, patronne de l’Ile-de-France et du sénateur Retailleau vont se prendre une grande claque dans la tronche. On s’entretue à gauche, on se parjure à droite, quel spectacle ! Ce qui doit faire marrer Emmanuel Macron qui rêve d’un duel avec Marine Le Pen.

Cela confirme surtout que toute cette horde de peigne-culs n’ont strictement aucune conviction et que de l’avenir de la France, ils n’en n’ont rien à foutre. Car le bilan du macronisme est catastrophique et pas seulement en raison de la pandémie. Macron foule du pied la France profonde qu’il méprise et ignore afin de nous aligner sur la philosophie de tous les satrapes qui se retrouvent chaque année à Davos et qui ont un profond mépris des peuples qui s’opposent à leur funeste dessein, réduire la planète à un vaste marché. Autant dire qu’à la lecture de tous ces événements et des surprises encore à venir, la prochaine élection présidentielle demeure une énigme. On s’en réjouit.

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mercredi, 21 avril 2021

Vous avez dit sécurité ! Quelle sécurité ?

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Le billet de Patrick Parment

 Une fois de plus, nos dirigeants se foutent littéralement de notre g… et réduisent la démocratie à son plus petit dénominateur commun. Ce qui explique en grande partie les taux d’abstentions records aux élections quelles qu’elles soient.  De quoi s’agit-il ? Tout simplement de la bouglionesque prestation d’Emmanuel Macron en matière de sécurité. A l’image d’un Sarkozy – il n’est pas plus grand, 1m10 et 3 de tension – Macron veut nous montrer qu’il a du muscle. Cette pantomime, tous, de droite à gauche, nous l’ont déjà faite et notamment les ministres de l’Intérieur de Pasqua à Sarkozy en passant par l’Espagnol « qui n’a pas une goutte de sang français », Manuel Valls.

On n’a jamais vraiment su si Macron était de gauche ou de droite pour la bonne raison que sur le fond, il n’est rien. Mais en bon énarque qu’il est, le calcul est très simple concernant sa prochaine candidature, elle se jouera à droite, la gauche ayant quasiment disparu du paysage. Elle est en pleine dérive, au point, et là on se marre franchement, que l’insoumis de mes fesses, Jean-Luc Mélenchon déclare qu’il se sent « Maghrébin européen ». Il a dû trop fumer de pétard dans son périple sud-américain. Car en matière de classification des races, on ne sait toujours pas à quoi cette espèce correspond. Mais à l’heure des transgenres et des manipulations génétiques, une nouvelle race est peut-être née, le gaucho-méchancon-sapiens !

Mais revenons au camarade Macron et à ses biceps. Inutile d’être Madame Soleil pour savoir que si tout doit se jouer à droite, il suffit alors d’en épouser les grands thèmes : l’immigration et la sécurité. Ca mange pas de pain et ça peut rapporter gros… Sauf que… Sauf que ce scénar, on nous le fait à chaque élection et ça donne quoi ? Sarkozy a purement et simplement supprimé plus de 10 000 policiers et gendarmes de la carte du pas-tendre-du-tout et que depuis quatre ans qu’il est aux manettes, le Sieur Macron a vu la délinquance et l’insécurité exploser sous son nez. On ouvre à peine un journal que les meurtres d’individus de races bien déterminées nous sautent aux yeux : Maghrébins, Pakistanais, Subsahariens Tchetchènes, Tsiganes roumains, j’en passe et des meilleurs.

Il y a même une justice qui se réfugie derrière la maladie mentale pour absoudre certains d’entre eux qui s’avèreront de joyeux récidivistes. Quant aux expulsions, on frise la rigolade. Les sacro-saintes lois démocratiques permettent à de savants avocats d’effectuer des tours de passe-passe devant des magistrats qui ne demandent qu’à se faire enfumés. Nos amis les pandores ne cessent d’ailleurs de se plaindre de leur laxisme. Au risque de figurer sur le « mur des cons » érigé par le sacro-saint Syndicat de la magistrature.

Alors Macron, me direz-vous ? De l’esbroufe mon cher  Watson. Car il suffit d’interroger des juristes sérieux pour qu’ils vous répondent franchement que les lois pour lutter aussi bien contre la délinquance que l’immigration clandestine sont là et qu’il suffit de les appliquer. C’est franchement pas plus compliqué que ça. Le vrai problème est donc que l’Etat est incapable de faire appliquer les lois qu’il fait voter. Et c’est bien là que ça devient surréaliste.

Sauf que la réalité demeure, les Français en ont ras-le-bol qu’on leur marche sur les pieds, que des ministres au lieu de combattre l’islam politique se rendent dans des mosquées qui n’auraient jamais dû voir le jour, dès qu’un moindre tag « raciste » y est apposé. Marre qu’une classe politique se couche devant la pression qu’exercent les islamistes sur nos institutions, et l’école notamment. Les Français veulent que règnent les lois françaises dans leur pays et mieux encore qu’on les applique. Au lieu de cela , tout un chacun a bel et bien le sentiment que nous sommes devant des pouvoirs faibles et incapables de réagir face aux multiples agressions dont les Français font les frais dans leur quotidien. Un pouvoir fort n’est pas incompatible avec une démocratie digne de ce nom. Car nos démocraties ont le droit de se défendre face à ceux qui refusent ses règles du jeu. Encore faut-il s’en donner les moyens.

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samedi, 17 avril 2021

Procès de policiers

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Le billet de Patrick Parment

A Marseille, plusieurs policiers de la brigade anticriminalité des quartiers Nord se retrouvent devant les tribunaux pour un racket qui va de la simple bouteille d’alcool aux cigarettes et à la drogue. Les flics me direz-vous sont là pour faire appliquer la loi, pas pour la détourner. On est bien d’accord. Sur le principe. Sur le principe toujours, il serait judicieux que les flics règlent leurs comptes entre eux et la justice sans que cela apparaisse pour autant dans la presse qui en fait ses choux gras. Ah, les affreux ripoux ! s’empressent de juger tous les tordus de Libération, du Monde immonde et l’ensemble de cette presse de gôôôche si moralisatrice, en mal de papier bon marché quand papillonnent les pédo-criminels issus de leurs rangs. Mais dès que l’un d’eux prend un coup de pied au cul, il s’empresse d’appeler  Maman, les flics. Idem de l’autre tordu d’Edwy Plenel qui lorsqu’il sévissait au Monde était branché direct sur les services de police qui lui fournissait la matière de ses papiers vengeurs. Plenel, l’homme à la moustache stalinienne ! Toute cette presse, si prompt à viser une fantasmatique extrême-droite là où elle n’est pas le plus souvent et à absoudre la racaille d’extrême-gauche qui casse et tape sur tout ce qui bouge lors des manifs.

Mais revenons à nos policiers. On est stupéfait d’apprendre que pour un vol de cigarettes ou d’alcool, des policiers se retrouvent devant les tribunaux face à des juges qui vont se faire un plaisir de leur faire la morale et au pire de les condamner ! Mais ce ne sont pas ces juges qui ont les mains dans la merde sociale, matin, midi et soir, avec peu de moyens et des salaires pas toujours à la hauteur de la tâche. Même prudence à adopter en matière de drogue qui comme chacun sait irrigue toute l’économie souterraine de ces banlieues qui sont souvent des ghettos. Trafics sur lesquels tous les gouvernements, socialistes en tête de l’ère Mitterrand, jettent un voile pudique ne voulant pas prendre le risque d’enflammer ces foutues banlieues où règne la misère d’une immigration qu’ils ont engendré faute d’avoir voulu et su la juguler. Alors, faute de mieux, on voit des ministres de l’Intérieur venir nous dire qu’ils vont faire le ménage, rendre la police vertueuse, comme si eux l’étaient. Quand on voit un Gerald Darmanin se déplacer pour de simples tags sur une mosquée, on imagine aisément le feu vert qu’il donne à une justice pour sanctionner les flics ripoux. Ce même Darmanin qui interdit les Identitaires, alors que leur dossier est vide de toute violence, et qu’ils n’ont fait que dénoncer, une fois de plus, la complaisance – et l’impuissance - d’un pouvoir à l’égard de l’immigration.

Défendre sa police, tel est le rôle du pouvoir. La sanctionner aussi quand il le faut, mais loin des caméras et des médias toujours à l’affût d’un sujet bien saignant monté en épingle. Mais doter sa police des moyens adéquats et les rémunérer à la hauteur des sacrifices demandés, telle est aussi la mission d’un Etat soucieux de protéger ses citoyens. Tant il est vrai que l’on mesure la grandeur d’une civilisation à la hauteur de la paix sociale qu’il accorde à son peuple. Le problème est que depuis des décennies maintenant, le pouvoir n’est plus à la hauteur du peuple !  

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vendredi, 26 mars 2021

Au loup...

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Le billet de Patrick Parment

Deux militants du mouvement royaliste d’Action française ont pénétré dans l’hémicycle du conseil régional d’Occitanie, à Toulouse, dirigé par la socialiste Chantal Delga - dont la succession aux prochaines régionales n’est pas assurée -, en brandissant une simple banderole. Il n’en fallait pas plus pour que tous les sicaires de la classe politique se mettent d’un coup à hurler au loup ! L’occasion était trop belle !  

Mais au fait de quel délit majeur se sont rendus coupables nos deux valeureux chevaliers ? Ils ont simplement brandi une banderole sur laquelle on pouvait lire « islamo-gauchistes, traîtres à la France ». Le service d’ordre est intervenu et les pandores ont embarqué les deux intrus.

Une bonne occasion pour la présidente socialo Chantal Delga, fonctionnaire territoriale de profession, de se ridiculiser en beuglant « condamner fermement cette action violente (?) de la part de militants d’extrême droite ». Et d’ajouter qu’elle allait porter plainte. Mais contre quoi ? Brandir une banderole ! Quel acte fascisant en effet ! Et d’ajouter, car le ridicule ne tue pas, « On sent en France qu’il y a un climat très tendu. On est en train de créer une société d’ennemis. Je crois qu’il va y avoir une escalade avant la présidentielle ». Ah bon, mais qui en est responsable ? Certainement pas nos deux brandisseurs de pancarte. Faut pas aller loin pour trouver la réponse !

Là où l’affaire se corse, c’est qu’Emmanuel Macron, notre bien chancelant président, a trouvé bon de s’en mêler, sur l’air de pin-pon-pin-pon : « En envahissant le conseil régional d’Occitanie, l’extrême droite a une nouvelle fois montré son vrai visage : action violente, volonté de bâillonner la démocratie et de diviser les Français » Nos deux chevaliers peuvent être fiers d’avoir bâillonné à eux seuls la démocratie. Le problème, c’est qu’elle est toujours debout et toujours aussi malade ... et pas que du covid-19 !

Il n’en fallait pas plus pour que la cohorte des pleureuses démocratiques y mêlent leur voix de fausset. Le maire de Toulouse, le LR Jean-Luc Moudenc, a condamné « fermement » comme il se doit. Xavier Bertrand – l’assureur du Nord - qui bêle « c’est à la démocratie que ces militants d’extrême droite s’attaquent ». Ou encore le sieur Jean-Luc Mélenchon qui confirme bien sa tendresse pour les islamistes en déclarant : « C’est signé Macron, Darmanin, Schiappa, Olivier Faure et autres chasseurs d’islamo-gauchistes ». Avec Mélencchon, ce qui est bien, c’est qu’il fout tout le monde dans le même sac !  Mais le plus surprenant dans cette affaire, du moins en apparence, c’est la réaction de la mère Marine Le Pen qui a joint sa voix à celle de ceux que l’on pensait être ses ennemis… politiques bien sûr ! Ben non. Elle aussi joue les pleureuses, via son candidat aux régionales sur place, Jean-Paul Garraud, qui a dénoncé cette intrusion « inadmissible ».

Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous. Mais au lieu de chasser les Black Blocs autrement plus violents que nos deux braves militants royalistes, la classe politique montre une fois de plus son immense désarroi face à un Rassemblement national qui ne cesse de confirmer qu’il est bien, avec les abstentionnites, le premier parti de France. De son côté Marine Le Pen confirme une fois de plus qu’elle n’est pas en phase avec sa base militante, autrement plus radicale et qu’incarnait bel et bien, son père, Jean-Marie. Une fois de plus, le grand cocu de l’affaire, le peuple français dont le seul et unique défenseur est bien cette extrême droite que tous ces faux démocrates ne cessent de dénoncer. Et pour cause !

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mercredi, 24 mars 2021

Foutu virus !

Le billet de Patrick Parment

On a beau allez de confinement en couvre-feu, ce foutu virus ne semble pas devoir reculer. Il crée même le désarroi au sein des gouvernements. Et notre plus grand handicap dans cette affaire est que les Européens n’arrivent pas à élaborer une stratégie commune. L’Italie enchaîne les confinements. L’Espagne relâche la pression dans ses régions majeures comme Madrid ou la Catalogne, faute de pouvoir indemniser ses commerçants et restaurateurs.  Angela Merkel met son pays sous cloche pour les fêtes de Pâques. La Suède continue son voyage solitaire en ne confinant pas, faisant simplement appel à la discipline de ses concitoyens. Au Royaume-Uni, on vaccine à tour de bras.

En France, le gouvernement nous fait surtout part de ses hésitations disant tout et le contraire de tout et au final n’importe quoi. Macron, qui tient compte du ras-le-bol ambiant, nous confine sans confiner. Jean Castex, à la rigolade générale, invite les Français à sortir mais surtout à n’inviter personne chez eux. Car la contamination, on le sait, se fait en espace clos. Mais les écoles restent ouvertes. On interdit les déplacements interrégionaux, mais les TGV sont bondés permettant du virus de se balader itou.

Et puis et puis il y a les suspicions concernant le vaccin AstraZeneca. Les témoignages contre ce vaccin, en raison de ses trop nombreux effets secondaires, affluent de toute part. Comme par hasard l’Europe vient de confirmer son « efficacité », un peu rapidement à mon goût, et cela respire le travail des lobbies et les enjeux économiques en cause dans cette affaire. Si Pfizer et Moderna semblent – a priori – efficaces, il en va de même semble-t-il avec le Spoutnik-V russe. Mais pour des raisons politiques, l’Europe, à la botte de Washington, ne semble pas pressée de l’homologuer tant elle souscrit à la guerre que mènent les Américains contre la Chine et la Russie. Joe Bidet ne vient-il pas de traiter Vladimir Poutine de « tueur » ! Passant ainsi sous silence les catastrophiques interventions militaires américaines qui ont fait la ruine des pays concernés tels l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie. Combien de morts, mister Joe Bidet ?

Enfin, mon scepticisme est grand, dans la mesure où l’on sait qu’élaborer un vaccin demande des années de recherches et d’études et que malgré les sommes englouties depuis des décennies on n’a toujours pas trouvé un remède au sida. En attendant, on a toujours cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes avec ce foutu virus. Car on ne sait toujours pas quel est l’impact réel des différents vaccins sur son recul, si recul il y a. Si l’on part du principe que les vaccins – hormis l’AstraZeneca – ne peuvent pas nous faire plus de mal qu’un vaccin contre la grippe, allons-y, même à reculons. Mais on peut se dire aussi que « les autres » étant vaccinés, inutile d’aller à l’abattoir.

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mardi, 16 mars 2021

Désarroi !

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Le billet de Patrick Parment

Depuis la fin du XIXe siècle, la science n’a cessé de démontrer sa capacité à déchiffrer les mystères de la nature et de donner à l’homme les moyens d’agir sur elle, afin, bien souvent, d’en corriger les excès. On pense à Pasteur et son vaccin contre la rage, la découverte de la pénicilline en passant par le nucléaire et la conquête de l’espace. La science est cette nouvelle religion qui, à l’image des dieux antiques, nous livre une autre explication du monde.

Cependant la science a aussi permis à l’homme une meilleure compréhension et une meilleure maîtrise de son corps en soignant de nombreuses maladies et en éradiquant de nombreux fléaux comme la variole, la tuberculose, etc. On en est même arrivé à parler d’anthropocène, c’est-à-dire à ce point où l’homme dicte sa propre loi à la nature. Il n’en reste pas moins, malgré tous ces beaux « progrès » que la nature nous réserve ses zones d’ombre et se montre, au final, toujours la plus forte. Notamment face à ces diables de virus qu’il s’agisse, en l’espèce, du sida, de la grippe et aujourd’hui du covid-19 et ses variants.

A cela une raison simple, la nature réagit toujours aux défis que lui lance l’homme à chaque fois qu’il modifie son environnement. Or, la bonne écologie n’est rien d’autre que d’établir un juste équilibre entre l’homme et son environnement. A partir du moment où celui-ci modifie, sans en mesurer les conséquences, ses écosystèmes « naturels » dirons-nous, la nature apporte une réponse qui n’a que peu à voir avec la morale. Une analyse des grandes pandémies auxquelles a dû faire face l’humanité en apporte la preuve. La peste par exemple, liée en grande partie aux conditions d’hygiène dans lesquelles vivaient nos concitoyens et transmise par les rats. On pense également à Céline et à sa thèse de médecine sur le médecin autrichien Ignace Semmelweis. Les exemples sont nombreux.

Et aujourd’hui, nous voici confrontés à une nouvelle pandémie, baptisée covid-19, qui a la particularité de toucher la terre entière à l’image de cette mondialisation qui régit désormais les rapports des hommes entre eux, tout à la fois économiques mais aussi touristiques. Et à l’image du transport aérien, les virus voyagent eux aussi. N’a-t-on pas soupçonné, à tort ou à raison, les Chinois d’être à l’origine de cette pandémie ? Et pour cause, la Chine d’aujourd’hui est certainement le pays qui a le plus modifié, transformé, maltraité son environnement au point qu’une pollution sévère règne sur nombre de ses grandes métropoles, Pékin en tête. On ne connaît pas encore les effets produits par la destruction des grandes forêts primaires comme l’Amazonie et tant d’autres en Afrique comme en Asie, où l’on voit des espèces animales, voire végétales, disparaître.

Toujours est-il que face à cette pandémie du covid, on paraît bien démuni. En peu de temps, on a vu surgir des vaccins dont au final on ne connaît pas vraiment l’efficacité. C’est peu dire que l’on « pédale dans la semoule ». Mais surtout, l’homme a fait preuve de son incapacité à mettre en œuvre une stratégie commune susceptible d’endiguer la progression du virus. En France, par exemple, nos gouvernants ont dit tout et le contraire de tout. De confinement en couvre-feu, nous sommes désorientés et cela ne sera pas sans conséquence quand nous sortirons la tête de l’eau. Entre réchauffement climatique et une mondialisation dont nous ne cessons de mesurer les effets pervers, l’homme de ce XXIe siècle est incontestablement confronté à des processus qui mettent en jeu sa propre survie. La première des nuisances, ne serait-elle pas cette mondialisation qui non contente d’épuiser la terre, nie profondément ce que l’homme a mis des siècles à ériger : son identité et sa culture.

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mardi, 02 mars 2021

Quand la justice bafoue le politique

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Patrick Parment

Il est bien évident que peu nous chaut que Nicolas Sarkozy aille ou non au trou pour un ou deux ans, voire plus. Le problème de fond n’est pas là. Il est que le pouvoir politique n’a, semble-t-il, plus prise sur la Justice.

Pour s’en tenir aux faits, Sarkozy est condamné pour une conversation téléphonique (celle d’un client avec son avocat) relative à une affaire pour laquelle il a été blanchi : il aurait envisagé une infraction qu’il n’a pas commise, une banale histoire de cornecul sur la promotion d’un magistrat qui au final n’a pas eu lieu. Par ailleurs, les discussions téléphoniques (les fameuses écoutes dites fadettes) entre un avocat et son client sont censées relever du secret professionnel. Bref, tout dans cette histoire est bancal et laisse accroire que le fameux Parquet national financier (PNF), souvent mis en cause ces dernières années, règle ses comptes avec les politiques et Sarkozy en particulier.

On a encore en mémoire l’affaire François Fillon, la vitesse à laquelle est intervenu ce fameux PNF qui lui a valu, outre sa place de candidat à la présidentielle, une condamnation pour lui et sa femme pour emploi fictif. Or, on apprend depuis que le camarade Bruno Le Maire a également employé sa femme comme assistante parlementaire bidon et que celle-ci court toujours avec les plus de 200 000 euros dans les fouilles !

Depuis quelque temps, la Justice, à travers les magistrats, ne semble n’en faire qu’à sa tête. Ce qui veut dire que le politique n’ose plus mettre le holà à cette dérive inquiétante. Le politique s’imagine peut-être que montrer ses muscles comme l’a fait Mohamed Darmanin en interdisant Génération identitaire suffit à rassurer les foules !

Excusez du peu, mais la Justice doit rester sous la houlette du pouvoir politique. C’est d’ailleurs le seul conseil qu’avait donné François Mitterrand à cet imbécile de Jacques Chirac. Et ce pour une bonne raison, mais ce n’est pas la seule, que c’est le peuple, via ses élus – députés et sénateurs – qui dit le droit en votant les lois. On ne peut donc laisser à un magistrat, quel qu’il soit, la liberté d’interpréter voire de bricoler à sa manière le droit comme vient de le faire le Parquet national financier.

Par ailleurs, si le pouvoir politique avait la main mise sur les magistrats on n’assisterait pas à ces relaxes prononcées trop souvent à l’égard de délinquants qui n’ont pas pour qualité d’être des Français de souche. Il y a là un laxisme qui ne manque jamais d’être dénoncé par les policiers eux-mêmes, envenimant du même coup les rapports entre justice et police. Certes, me direz-vous, la plupart de ces juges sont membres de l’idéologique syndicat de la magistrature !

De Chirac en Hollande, en passant par Sarkozy et Macron, certains juges s’autorisent à batifoler en soumettant le droit à leurs passions et autres fureurs idéologiques. Une preuve de plus, si besoin était, qu’Emmanuel Macron et ses sbires ne sont pas à leur place.

Article de Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

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mercredi, 30 décembre 2020

L’Etat français. Quel Etat ?

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Patrick Parment

Nul ne le contestera et tout un chacun en a bien conscience, on ne sortira pas indemne de cette pandémie. Aucune crise depuis que nous sommes en République n’a atteint une telle ampleur – même celle de 1929 -, d’autant qu’elle n’est pas uniquement nationale mais internationale. Toutes nos vies et nos économies sont impactées par le covid et ses mutations. Partant du principe que toute crise a ses vertus, celle-ci aura eu pour effet immédiat de mettre en  lumière les limites de l’économie néolibérale. Pour être plus précis, ce capitalisme financier qui est en train de détruire les hommes comme les nations. La question qui se pose donc est bien de savoir si ce capitalisme fera l’objet de réformes en profondeur ou bien s’il continuera sa route mortifère. Le capitalisme a une très forte capacité d’adaptation. Or, on imagine mal les principaux bénéficiaires de cette économie baisser les bras. Sauf qu’à force de tendre la corde, celle-ci finit par rompre. Sommes-nous au bord de cette rupture ?

Pour ce qui nous concerne, la France souffre de deux maux majeurs : sa soumission au néolibéralisme et un Etat dont le politique vit sous la férule de son administration. Ce qui a pour effet d’abolir ce qu’hier encore on appelait l’Etat régalien. Dans un Etat régalien, c’est le politique qui détermine les choix destinés à assurer le bon fonctionnement de la société et la paix civile. Sans paix civile, il n’y a plus d’Etat de droit. Et par une perversion du sens, c’est aujourd’hui l’économie qui dicte sa loi au politique. Au bout du compte, on aboutit à une crise du politique, donc de l’Etat, et d’une économie qui dicte sa loi d’airain.

L’Etat en crise

Selon une formule qui reflète bien la réalité, on est passé d’un Etat régalien à un Etat providence. Redéfinissons d’abord, ce qu’est un Etat régalien. Régalien définit ce qui est attaché à la souveraineté d’un chef qui exerce la puissance gouvernante : président, roi ou empereur. Toute société a à sa tête un chef qui exerce cette puissance régalienne. En monarchie, il n’est pas un domaine qui échappe à la volonté du souverain. En démocratie, le président exerce son pouvoir au travers de ministères dits régaliens que sont la Défense, les Affaires étrangères, la Justice, les Finances, et l’Intérieur.

Or, la prépondérance de l’économie a littéralement perverti les missions de ces ministères régaliens en les soumettant au dogme libéral qui exige moins d’Etat mais surtout une vision comptable de leur fonctionnement au détriment – voire au mépris - de la réalité humain. Comme on a pu le constater en matière de santé avec la crise du covid et la gestion des hôpitaux sans parler de notre dépendance pharmacologique de pays comme la Chine ou l’Inde. Comme le dit Arnaud Montebourg (Le Figaro 28/12) : « La multiplication de ces défaillances a été aggravée par l’incapacité de l’État à agir sur le terrain malgré sa présence, en raison de la multiplication des instances décisionnelles : les préfets ont été dépossédés de leur capacité d’action par les agences régionales de santé. Cela traduit la prise de pouvoir, dans notre pays, d’une bureaucratie irresponsable, qui entend enrégimenter la société sans jamais s’appuyer sur elle. » Et Henri Guaino de préciser (idem) : « Ce que nous payons au prix fort, ce sont les dégâts causés par une idéologie qui depuis quarante ans ne regarde toute dépense publique que comme un coût à réduire à tout prix. »

Notre souveraineté budgétaire a volé en éclats puisque la France a remis cette fonction de la monnaie commune l’Euro via la Banque centrale européenne (BCE). Autrement dit aux instances européennes – la fameuse Commission, instance fort peu démocratique au demeurant - qui sont elles-mêmes inféodés au modèle néolibéral. Ce qui induit qu’en matière de politique étrangère notre marge de manœuvre ne dépasse pas le rôle de flic qu’on a accepté de jouer au Sahel en vertu d’un passé colonial… qu’au demeurant on ne cesse de nous reprocher. De toute manière, la grande misère de l’armée française s’évalue à son budget qui sert désormais de variable d’ajustement au Budget général de l’Etat. L’armée française est un tigre de papier comme disait Mao et ce malgré la qualité de nos soldats. Seule demeure notre dissuasion nucléaire, nos quelques sous-marins de grande qualité… mais pour défendre quoi ?

En matière de sécurité nous ne sommes pas mieux lotis. Qui dit sécurité, dit évidemment police. Or, celle-ci est aussi un parent pauvre de l’Etat libéral. Ce n’est un secret pour personne de son manque cruel de moyens et de l’état indigent dans lequel on la maintient. Là encore au mépris des réalités. A l’heure même où l’insécurité n’a jamais été aussi grande, les crimes et délits en augmentation constante, les trafics de drogue aux mains de populations immigrées et qui sèment la terreur dans les banlieues. D’après Eric Zemmour, 70% de la population carcérale est musulmane. Mais la pensée dominante se refuse à faire le lien entre délinquance et immigration. Et pour ne rien arranger les rapports entre police et justice ne sont pas au beau fixe.

« Les manifestations massives de policiers et de gendarmes en décembre et les mots de plus en plus durs échangés entre policiers et magistrats sont venus donner l'image exactement contraire : celle d'une police qui a peur, d'une gendarmerie en manque de moyens et de considération, d'une justice contestée et sans boussole, bref, celle d'un Etat vulnérable et parfois sans repère solide, en particulier dans ses missions régaliennes », écrivait Cécile Cornudet dans Les Echos (10/01/2002). Rien n’a changé depuis.

Alors la question de savoir où est l’Etat aujourd’hui quand celui-ci ne maîtrise plus rien, agit au jour le jour et dont l’action se résume à traiter les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent. Sans vision aucune. Pour Arnaud Montebourg (idem) : « Pourquoi des minorités agissantes de toutes sortes détruisent-elles le commun ? Parce que la France n’a pas de projet. Pour que des urbains, des ruraux, des Français de tous horizons se réunissent et avancent ensemble, il leur faut un projet commun dans lequel se réunir. Emmanuel Macron n’a proposé aux Français qu’une stratégie (pauvre) d’adaptation à une mondialisation décriée de toutes parts. » Le chemin à parcourir risque d’être long.

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dimanche, 02 août 2020

Séparatisme ! De quoi s’agit-il ?

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Le billet de Patrick Parment

Le camarade Castex nous a fait clairement savoir qu’il allait s’attaquer au « séparatisme »… social, j’imagine. Voici donc un nouveau mot dans la langue techno pour désigner tout simplement le communautarisme qui sévit dans la société française et plus particulièrement sa version islamique, car il ne saurait être question de désigner la communauté juive qui, elle, ne pose aucun problème et qui se distingue essentiellement par une demande de lutte contre l’antisémitisme. On notera toutefois que l’antisémitisme n’atteint guère le degré de délinquance dû à l’islam et à ses sbires communautaires.

Ce gouvernement est en fait devant un double problème. Celui de l’immigration en général qui voit l’arrivée régulière sur notre sol des individus extra-européens qui vont venir alourdir les comptes sociaux – c’est-à-dire ponctionner le travail des Français -, et un problème proprement communautaire qui est celui des communautés islamiques où se retrouvent des races diverses et variées, du Maghrébin au Noir en passant par les Pakistanais et autres. Ce gouvernement – mais aussi tous ceux à venir – devrait reconnaître enfin cette réalité que l’immigration déchire la société française. Est-il acceptable, par exemple, que les zones de non-droit, ces cités où la République n’a aucun sens, prolifèrent et corollaire d’une délinquance qui prend des proportions inquiétantes. On voit mal le trio Macron-Castex-Darmanin apporter des solutions à une encablure de l’élection présidentielle.

Mais ce gouvernement a-t-il aussi à l’esprit que ce qu’il appelle « séparatisme » - et dont il ne donne aucune définition -, concerne aussi la France gauloise, elle-même fracturée entre une France urbaine et une France péri-urbaine et rurale. Du côté urbain les tenants d’une économie libérale qui vit bien de la mondialisation et de l’autre celle des Français qui paient la facture ? Une France majoritaire puisqu’il s’agit de la classe moyenne dont les Gilets jaunes sont l’expression la plus voyante. Car cette France-là existe toujours et c’est même elle qui constitue le gros des abstentionnistes aux élections. L’élection, dans les grandes villes notamment – Paris, Marseille, Lille, Lyon, Tours Poitiers, etc. - avec ses élus écolos et autres qui crient victoire ne sont en fait représentatifs de rien du tout puisque l’abstention a atteint 60%. Comme par hasard, la plupart des maires des petites et moyennes communes ont été réélus dès le premier tour. Cherchez l’erreur !

Ce gouvernement a donc deux fronts devant lui et on pourrait même en ajouter un troisième avec l’Europe. Mais, ce n’est pas nouveau qu’on ne voit poindre la moindre issue. Ah, si, les Américains ont déplacé leurs troupes d’occupation en Allemagne et installés leur QG en Belgique voire envoyer des troupes en Pologne, tant les Polonais ont la trouille de voir débarquer les Russes. Bref, ces troupes américaines, c’est encore un moyen de semer la zizanie en Europe et d’affaiblir les Européens. On se pose la question de savoir  quand cesseront-nous d’être naïfs ?

Pour nous résumer, l’avenir est sombre pour Castex et son gouvernement qui va devoir faire face dès septembre a une situation sociale des plus tendue. En effet, il y a tout lieu de craindre que les faillites et autres dépôts de bilan s’accélèrent, que le nombre de chômeurs augmente. Et nul ne sait à l’avance comment la société réagira, quels mouvements sociaux cela risque d’engendrer. Monsieur Castex et son petit personnel ministériel ont tout intérêt à bien profiter de leurs vacances, la rentrée risque fort de n’être pas sereine du tout.

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