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lundi, 14 novembre 2011

L’odeur du temps qui passe...

1742740265.jpgLe billet de Patrick Parment

On aurait aimé qu’il se présente, Jean-Louis Borloo, l’homme qui s’est réveillé un matin radical mais pas socialiste. Histoire de semer la pagaille à droite. Cette droite qui n’en est pas une, éclatée dans tous les sens par un ramassis de néants d’Yves Jégo à Borloo en passant par Hervé Morin qui a une tronche à figurer dans une pièce de Feydeau dans le rôle du cocu.

Il ne fallait pas être grand clerc pour savoir que Borloo n’irait pas au bout de son fantasme. Tout comme la rosière Boutin qui sous peu jettera le bébé avec l’eau du bain.

On a suivi, comme beaucoup, l’affaire Strauss-Kahn non pour s’en désoler – on s’en doute – mais pour se marrer franchement. A peine exfiltrer des Etats-Unis que le voici mêler à une nouvelle histoire de cul, un réseau de prostitution sévissant à Lille. Tous les ingrédients sont réunis pour faire un film de genre : des flics, un proxénète – Dodo la saumure ! ça s’invente pas - , un chef d’entreprise du BTP, un homme politique. On imagine combien Audiard se serait régalé. Inutile de vous dire qu’on se fiche complètement que DSK aille aux putes. Il ne serait ni le premier ni le dernier de nos hommes politiques. Non, ce que l’on retient, c’est que Strauss-Kahn est un malade et l’esclave d’une sexualité qu’il ne maîtrise pas. Autrement dit, pas vraiment les qualités requises pour faire un chef d’Etat.  On l’a échappé belle.

On a le sentiment que l’Europe s’enfonce chaque jour un peu plus pour des histoires de dettes, autrement dit de pognon. J’aimerais bien qu’on m’explique comment un pays peu faire faillite. Car, de tout ce que je lis, hormis peut-être la Chine, tous les pays sont endettés. Ce qui veut dire que tous les banquiers véreux se font du fric sur de l’argent virtuel. On est en plein surréalisme. Ce sont les banquiers américains qui ont pourri le système, dont la toujours opérante Goldman Sachs. Et bien figurez-vous que les Européens n’ont rien trouvé de mieux que de mettre à la tête de la Banque centrale européenne, l’Italien Mario Draghi, diplômé du Massachussets Institute et vice-président de Goldman Sachs, que le nouveau Premier ministre grec Loukas Papadimos, lui aussi diplômé du Massachussets Institute est un ancien de Goldman Sachs et que le prochain président du conseil italien, Mario Monti, est un ancien de Yale et membre de la Trilatérale et du Bilderberg group. 

Et avec tout ça vous voulez que les Européens s’en sortent quand le Système met ses hommes à lui à la tête de l’Europe. Autrement dit, ce sont les peuples européens qu’on est en train de faire cocu vu que tous ces tarés vont continuer de nous faire cracher au bassinet. Et après ça vous voudriez qu’on ne soit pas des nationaux-populistes ! Va falloir qu’on explique ça à Montebourg et Mélenchon.

12:30 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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