dimanche, 11 mars 2012
FIN DE PARTIE...
Le billet de Patrick Parment
Nul n’est devin en matière d’élection et encore moins les sondages. Toutefois, il faut se garder de les rejeter en bloc car il existe quelques constantes que chaque élection confirme. Et dans le cas qui nous concerne, la présidentielle à venir, tout porte à croire que le candidat Sarkozy ne comblera pas son retard de trois, quatre, voire cinq points sur son adversaire. On comprend pourquoi les socialistes font bloc derrière leur candidat contrairement à ce qui s’était passé en 2002 et 2007. Les socialistes respirent enfin l’odeur du pouvoir et Martine Aubry comme Laurent Fabius - pour ne citer qu’eux - qui taclaient hier encore le « grand méchant mou » se sont ralliés à son panache rose. François Hollande qui en a bien conscience, fait donc une campagne a minima, se gardant bien de s’aventurer en terrain glissant comme celui de l’immigration. On ne connaîtra donc pas les intentions de « Guimauve le conquérant » sur le sujet, si ce n’est ce qu’il a déjà annoncé : le vote des immigrés aux élections municipales. Autre certitude, qu’il se garde bien d’avancer, c’est la régularisation de nombreux sans-papiers sous la pression des officines pro-immigrés du genre Cimade, Licra, potes divers et variés, etc. Il faut s’attendre à ce que la France s’enrichisse un peu plus de toute la misère du monde. Autre certitude, le grand pédalage en matière de sécurité tant la détestation de la police et de l’ordre en général appartiennent au code génétique des socialistes. De ce côté-là, on peut d’ores et déjà s’attendre au pire.
Reste que, immigration ou pas, passer de Nicolas Sarkozy en François Hollande ne changera rien sur le fond puisque l’un comme l’autre sont ralliés depuis toujours à la vision libérale du monde anglo-saxon (« I am not dangerous » déclare Hollande aux financiers Anglais). Pierre Moscovici, l’un des bras gauches de Hollande, n’est-il pas le vice-président du Cercle de l’Industrie, un puissant lobby patronal. Autrement dit, les Mélenchon et consorts qui roulent pour lui, ne cessent de faire cocu ce « peuple de gauche » qui s’imagine que le « grand méchant mou » et ses thuriféraires vont mettre la finance au pas. Tous vont aller à la soupe et retrouver le confort de situations biens rémunérées… par le contribuable. Les Français vont très vite mesurer de quel bois se chauffe François Hollande et ses potes !
Au final, n’est-ce pas une aubaine pour la France ? Après avoir été plumés par la droite, les Français vont se faire ratiboiser par cette gauche égalitariste et soi-disant humaniste. La dernière version de la lutte finale en quelque sorte. Peut-être la grande aventure pourra-t-elle alors commencer quand nous serons tous dans la grande mouise et que nous n’aurons plus rien à perdre.
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