mardi, 20 mai 2014
Europe : votez populiste !
Le billet de Patrick Parment
Soyons réalistes, rien ne changera vraiment dans l’Europe bruxelloise après le vote du dimanche 25 mai. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il manque une volonté politique capable de susciter une réorientation de l’institution européenne. De toute manière le bazar européen est tellement complexe que personne ne saurait par quel bout commencer. Pour que quelque chose bouge, il faudrait qu’un pays majeur menace de sortir ou sorte de l’Union européenne. Même la Grèce, pourtant malmenée, n’a pas oser franchir le Rubicon.
L’Allemagne, qui en est le moteur, n’a, que je sache, aucune envie de changer quoi que ce soit, pour la bonne raison qu’elle fait la pluie et le beau temps à Bruxelles et qu’elle a placé des hommes compétents à tous les points stratégiques. Avec les Anglais, il faut le noter au passage.
Le France, elle, compte envoyer des zozos du genre Nadine Morano, Alain Lamassoure, Renaud Muselier et autres Vincent Peillon de service. Pour notre nomenklatura politique d’incapables, l’Europe, c’est d’abord un casse-croûte à 10 500 euros par mois. Y a que Michèle Alliot-Marie pour nous dire, en toute impudence, que cette élection va lui coûter du pognon ! Au fait, c’est qui cette dame ?
Et François Hollande peut aller parader à Bruxelles en clamant que l’on va voir ce que l’on va voir, agiter ses petits poings … il entre en costard et sort à poil. Et nous avec.
Ce qu’attendent les peuples européens, c’est une Europe dont ils ont le sentiment qu’elle défend leurs intérêts. Pas que l’on vende leur déclin avec le traité transatlantique qui nous aliènerait encore plus à cet ennemi du genre humain qu’est l’Amérique.
On veut l’Europe des peuples, des patries, celle qui défend la puissance qu’elle représente encore et qu’illustre son génie créatif.
C’est la raison pour laquelle on ira voter, dimanche, en chantant pour les partis populistes quels qu’ils soient ! Histoire de mettre un coup de pied dans cette fourmilière sans queue ni tête.
19:44 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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