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mercredi, 29 juin 2011

LE DEVOIR DES NATIONALISTES

240611_152429_PEEL_pEhC3X.jpgEditorial de Militant

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En Espagne, à l'occasion des élections régionales, s'est déclenché un important mouvement populaire fondé sur le rejet de la classe politique régimiste. C'est ainsi que, depuis la mi-mai, un campement "d'indignados", autrement dit "d'indignés", mot à la mode, est installé sur la Puerta del Sol, place emblématique de Madrid, alors que les sondages indiquent que plus de 70 pour cent des Espagnols ne se reconnaissent pas dans la partitocratie. Et ce mouvement fait des émules en Europe, à commencer par la France où le sentiment de rejet des politiciens ne cesse de croître.

Ce mouvement reflète une réalité : le fait que les peuples d'Europe se sentent de moins en moins représentés par leurs dirigeants nominaux. Il en résulte généralement, au-delà de l'indignation, un sentiment d'indifférence envers la démocratie répandue sur l'Europe depuis 1945. La vérité est que " le roi est nu". La démocratie apparaît pour ce qu'elle est : une tromperie tragique, par laquelle non seulement les populations ne sont pas représentées mais par laquelle elles sont trahies, par laquelle les nations d'Europe s'anémient au risque d'être menacées dans leur existence même. Certes, les élections reconduisent ces politiciens déconsidérés : mais c'est oublier une abstention croissante parmi ceux qui daignent encore s'inscrire sur les listes électorales et que, entre la peste et le choléra, nombre de gens se sentent obligés de choisir entre le pire et le moins pire, aussi longtemps que la situation reste tenable.

Le voile d'illusions commence à se déchirer alors que la prospérité économique qui en tenait lieu vacille, que les peuples d'Europe, gangrenés par l'hédonisme et le vieillissement sont confrontés aux problèmes nés de l'importation de populations inassimilables, au fait que l'avenir des jeunes générations n'est plus perçu comme meilleur que celui de leurs parents mais au contraire porteur de lourdes menaces ; ainsi, en Espagne, quelles perspectives peuvent s'offrir à ces de moins de trente ans dont 40 pour cent d'entre eux sont au chômage ? Quels lendemains prometteurs s'ouvrent à ces jeunes diplômés qui savent déjà qu'ils ne trouveront pas de travail rémunéré à la hauteur de diplômes souvent difficilement obtenus ? Le risque du déclassement social provoque d'abord un ferment d'indignation. Mais il prélude à la révolte violente lorsque l'avenir est bouché et que la classe politique, enfermée dans sa tour d'ivoire, pataugeant dans de sordides scandales comme en France, affiliée à la super classe mondiale, trahit le peuple dont elle est issue. La Révolution de 1789, ne l'oublions pas, a été faite par des diplômés, avocats entre autres, qui ne trouvaient pas leur place dans la société sclérosée des années 1780.

Toutefois, ces gens étaient mus par des idéaux, étaient intellectuellement structurés par les principes des philosophes des Lumières. Aujourd'hui, les "indignés" n'ont ni doctrine ni idéologie claire. Influencées par la gauche qui, par essence est un nihilisme, un rejet congénital de tout ordre naturel, une apologie de la jouissance instantanée, leurs revendications sont inconsistantes et puériles : vouloir changer la loi électorale ne remet pas en cause la nature d'un régime destructeur ; demander la fermeture des centrales nucléaires, des usines d'armement et la suppression des quelques lois réglementant encore le séjour des étrangers n'est que la continuation éculée de la gangrène gauchiste qui nous ronge.

A l'évidence, le juste sentiment de rejet du démocratisme est perverti car les peuples européens sont décérébrés par des décennies d'abrutissement médiatique et de bourrage de crâne d'éducations dites "nationales" détournant les jeunes générations de leur histoire et de leurs traditions.

Plus que jamais, le devoir des nationalistes est clair : ils doivent structurer des intelligences actuellement sinistrées et constituer le fer de lance des forces qui, le moment venu, lorsque l'ordre démocratique actuel vacillera inéluctablement, seront en mesure de rendre les nations d'Europe à leur destin. Pour cela, la première tâche, ardue mais vitale, consiste à recruter et former des cadres nationalistes, ce noyau dur inaccessible au découragement par lequel l'époque de honte que nous vivons sera balayée.

11:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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