samedi, 05 novembre 2011
La première algérienne vice-présidente du sénat français...
C’est une première mais ce ne sera certainement pas la dernière !
Le sénat ayant basculé à gauche, pour la première fois depuis plusieurs décennies, le Parti socialiste, vainqueur, a élu son Président. il est, comme de bien entendu, socialiste. Mais les autres responsabilités n’avaient pas encore été attribuées ou, tout au moins, nous les avait-on tues. C’est le quotidien algérien Liberté Algérie, dans sa rubrique « radar » qui nous donne la primeur de cette information : “L’Algérienne, Bariza Khiari, proche de Laurent Fabius, a été nommée vice-présidente de la Chambre haute du Parlement.”
Qui est Bariza Khiari ? Elle est née le 3 septembre 1946, dans les Aurès (Algérie). Après ses études, elle obtient un diplôme d’études supérieures (DESS) qui lui permet d’être admise à une formation continue à l’ENA.
Jusque là, tout va bien mais…
Elle est une militante du MRAP. Et, aussi, fondatrice du Club XXIème siècle, en 2004, avec Rachida Dati et Rama Yade. [Valoriser l’atout de la diversité pour l’égalité des chances. Vous savez, les chances pour la France.] Pour finir et afin de mieux cerner la personnalité de cette toute nouvelle vice-présidente du Sénat Français,nous sommes allés interroger Wikipédia qui nous livre sa déclaration première : « Je suis musulmane sunnite, de rite malikite et de tradition soufie… », «… Et notre islam est un islam apaisé, ouvert, tolérant, en cohérence avec la tradition laïque française. »
Là, on commence à réfléchir.
Le sunnisme est le courant religieux majoritaire chez les musulmans qui représente la ligne de conduite de Mahomet (Coran). Le malikisme est un courant du sunnisme et l’imam Malik appliquait sans restriction le Coran. Courant religieux majoritaire en Afrique du Nord, en Egypte, au Soudan…
Le soufisme est une quête philosophique et religieuse dans l’Islam spirituel, mystique et ascétique de l’islam. Et, tout ça est en cohérence avec la tradition laïque, Madame Bariza Khiari ? On en doute.
Mais on s’affole vraiment, lorsqu’on entend cette laïque, sunnite, malikite et soufie, déclarer que “sa première tâche” à ce poste prestigieux du Sénat français, sera, on cite le quotidien algérien :
« De s’attaquer à la circulaire de Claude Guéant, durcissant les conditions de séjour des étudiants étrangers après l’obtention de leur diplôme. Elle devrait présenter une proposition de résolution favorisant l’emploi des étudiants étrangers sur le territoire français tout en facilitant les « aller-retour » avec leur pays d’origine. »
Madame Khiari, en parlant de ces futurs diplômés, qu’elle nomme pudiquement « étrangers », ne trompe personne. Ne reprend-elle pas, là, en effet, les exigences de l’Etat algérien qui insiste lourdement auprès de notre pays, pour cette mesure qui consiste à une libre circulation des algériens vers la France ? Libre circulation à sens unique, comme nous l’avons dénoncé, à plusieurs reprises, dans les petits échos. Nous avions, pourtant, prévenu nos compatriotes que, si la gauche arrivait au pouvoir, la France algérienne arriverait, très vite, avec eux. Eh bien ! C’est fait.
Sans avoir attendu l’élection présidentielle, le Sénat, la deuxième Autorité de la République Française après l’Elysée, vient de nommer une algérienne qui compte bien – et très vite – imposer la loi algérienne en France.
Une question nous tarabuste, néanmoins. Nous savons que selon la Constitution si, pour une raison X ou Y, le président français venait à ne plus pouvoir exercer sa fonction, le Président du Sénat est celui qui le remplacera par intérim. Imaginons une seconde que les deux viennent à manquer en même temps. Plus de président de la République, plus de président du Sénat... Est-ce le vice-président du Sénat qui prendrait (par intérim) les rênes de la France ?
Oh ! Comme on craint que quelqu’un nous la donne, cette réponse !
Source Altermedia cliquez là
Commentaire de Synthèse nationale:
En cas d'empêchement du président du Sénat, ce ne serait pas son vice-président qui prendrait la relève, mais le gouvernement ; en d'autres termes, le Premier ministre, qui est le troisième personnage de l'Etat. Le droit constitutionnel prévoit que si celui-ci était aussi empêché, ce serait le numéro deux du gouvernement, un ministre d'Etat, qui lui succéderait.
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