mercredi, 07 décembre 2011
Quand la direction de la RATP et la justice passaient l’éponge sur les frasques du CE
A la lecture de ces 240 pages, le diagnostic paraît sans appel. Ulcérés par l’édifiante gestion des œuvres sociales de la RATP (CRE) entre 2004 et 2010 – plus de 59 millions d’euros de budget annuel –, les magistrats de la Cour des Comptes flinguent pêle-mêle l’envolée des frais de personnels du CRE, ses agapes annuelles dispendieuses dans le château de la CGT à Fontenay-lès-Briis ainsi que le piètre service rendu aux salariés qui ne bénéficient plus majoritairement d’une restauration ou de séjours de vacances adaptés à leurs besoins. Pour la première fois également, les sages de la rue Cambon annoncent avoir transmis, à la justice, les éléments présumés délictueux qu’ils ont pu relever.
Cette charge « héroïque » suffira-t-elle à briser l’omerta qui règne sur les arrangements sulfureux entre centrales syndicales et directions d’entreprises ? Voire. Côté CGT RATP, première organisation du transporteur public, on nie en effet benoîtement toute malversation. Et on laisse entendre que depuis l’élection de nouveaux représentants l’an passé, les pratiques de double facturation présumées, d’enveloppes en liquide, n’ont plus cours. Que les procédures d’achats de fournitures et de denrées (5,9 millions annuels) sont devenues parfaitement transparentes.
Source Mariane cliquez là via Guerre sociale cliquez ici
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