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jeudi, 20 mars 2014

L'introduction du livre "Présence de José Antonio" écrite par Olivier Grimaldi...

olivier grimaldi.jpg

Il y a une semaine, jour pour jour, nous nous retrouvions nombreux dans la peine pour un dernier adieu à notre camarade et ami Olivier Grimaldi qui nous a prématurément quitté le 9 mars dernier à la suite d'une longue et cruelle maladie. En effet, plus de 600 personnes ont assisté à la magnifique et très émouvante messe célébrée, en l'église St Nicolas du Chardonnet, par M. l'abbé Xavier Beauvais, curé de la paroisse.

Hier soir, pensant à Olivier, j'ai relu l'introduction qu'il avait écrite, au mois d'octobre dernier, pour le livre que nous avons édité pour le Cercle Franco-hispanique, Présence de José Antonio Primo de Rivera (*). Je pense que ces quelques lignes résument parfaitement le sens de l'engagement de leur auteur pour cette noble cause qui est celle de l'Espagne Une, Grande et Libre...

Elles méritent d'être portées à la connaissance du plus grand nombre de nos lecteurs...

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Introduction du livre Présence de José Antonio (*) :

Flyer José Antonio.jpgCe petit ouvrage n’est pas une biographie du fondateur de la Phalange, mais l’hommage qu’il lui est rendu par le Cercle Franco-Hispanique depuis 1983, et par des Français bien connus des milieux nationaux. Nous rééditons un extrait des actes du colloque organisé en 2003, à l’occasion du centième anniversaire de la naissance de José Antonio Primo de Rivera. Parmi ces spécialistes de l’Espagne et du national syndicalisme, j’invite nos lecteurs à acquérir le livre magistral de six-cents pages d’Arnaud Imatz : José Antonio, la Phalange Espagnole et le national-syndicalisme (1). Cet ouvrage a été traduit en espagnol. Il est considéré par mon ami Antonio Gibello, ex directeur du quotidien El Alcazar, comme une « bible ». Il a été réédité par les Editions Godefroy de Bouillon.

J’ai découvert José Antonio en 1971, lors d’un séjour à Barcelone. Jeune militant d’Ordre Nouveau, j’étais d’abord étonné de voir dans les échoppes de souvenirs, des objets à son effigie ainsi que les cinq flèches et le joug du mouvement. Je me suis rendu au local de la Vieja Guardia, une maison austère et sombre gardée par un ancien combattant en chemise bleue, portant ses décorations dont la Croix de Fer gagnée en Russie. De quoi surprendre un jeune parisien ! Au regard de mes dix-huit ans, il me dirigeât vers l’immeuble abritant les jeunes de l’Organizacion Juvenil Espanola (OJE). Des dizaines d’adolescents portant la chemise phalangiste (alors que celle-ci n’était plus réglementaire) s’activaient à préparer un camp. Le chef provincial me reçu dans son bureau et m’offrit une photo de José Antonio que je garde très précieusement. Une jeune fille me donna une chemise et un insigne de l’OJE.

Que représentions-nous, Nationalistes français par apport aux organisations espagnoles, qu’elles soient légales ou tolérées comme les Cercle José Antonio (50 000 adhérents) ? Pas grand-chose, si ce ne sont les souvenirs des Français accueillis en 1945 et l’aide apportée aux militants de l’OAS.

J’ai compris la place que tenait José Antonio en voyant son nom gravé sur les murs des églises. Mais les seuls actes officiels des phalangistes étaient principalement constitués par les commémorations du « 20-N » au Valle de los Caïdos. Il fallait comprendre le courage, l’engagement révolutionnaire et le message sublime de celui qu’on nommera « l’absent » après son exécution.

C’est ainsi que je suis resté fidèle à cet aristocrate, Grand d’Espagne, qui a commencé à s’engager dans le combat pour défendre la mémoire de son père. Il serait trop long de me livrer davantage et d’évoquer mes rencontres et mes amitiés avec les plus grands Phalangistes dont Pilar Primo de Rivera, Raimundo Fernandez Cuesta ou Ramon Serrano Suner qui avait encouragé notre colloque peu avant sa mort.

Je terminerai donc ce propos par ces mots brefs et poignants prononcés par le général Franco sur la tombe du Fondateur à l’Escorial devant des milliers d’Espagnols : « Espagnols, José Antonio est mort, disent les crieurs de journaux. José Antonio vit, déclare la Phalange. Qu’est-ce que la mort et qu’est-ce que la vie ? La vie est l’immortalité… Le grain n’est pas perdu, mais jour après jour il se renouvelle avec une vigueur et une fraîcheur nouvelles. C’est la vie aujourd’hui pour José Antonio ».

José Antonio Primo de Rivera : Presente !

Arriba Espana !

Olivier Grimaldi

Médaillé de la Vieja Guardia

Président du Cercle Franco-hispanique

Note

(1) José Antonio, la Phalange Espagnole et le national-syndicalisme, Arnaud Imatz, réédité en 2000 chez Godefroy de Bouillon, 600 pages cliquez là

(*) Présence de José Antonio cliquez ici

07:22 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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