Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 06 février 2016

Le Fou du Président

Randa Ph 2.jpgLa chronique de Philippe Randa

Si les Français aiment les grandes gueules, point trop n’en faut néanmoins et à chaque époque son représentant. Dans les années 70 du siècle dernier, Georges Marchais incarna la figure du gueulard-rouge que méprisait et redoutait tout à la fois la grande bourgeoisie, qui faisant tant rire le Français moyen et qui aura été parfait dans son rôle de fossoyeur d’un Parti communiste qu’il abandonna à son successeur sous la barre des 5 % d’intentions de vote.

Vint ensuite dans le rôle du tribun populaire, tout à la fois imprécateur et épouvantail de la gauche en voie de boboïsation rapide, un Jean-Marie Le Pen qui, tout au contraire du liquidateur rouge, hissa son Front national de 1 % des suffrages à plus de 17 % de moyenne nationale au début du XXIe siècle, avant que sa fille ne l’emmène, elle, à plus de 25 % l’année passée.

Jean-Luc Mélenchon est désormais la figure la plus emblématique de cette confrérie politique où se côtoient les extrêmes de tout bord. C’est à lui qu’on doit maintenant bons mots et coups de gueule qui ravissent les médias.

Sa dernière sortie sur l’actuel gouvernement – « Sans les dégoûtés, restent les dégoûtants » – en fait ricaner à juste titre plus d’un, même si pour certains, le rire est jaune… Ça ne l’a pas empêché néanmoins de dîner à l’Élysée à l’occasion de la réception donnée en l'honneur du président cubain, Raul Castro.

François Hollande n’est donc guère susceptible… À moins que « Moi Président » n’aspire tout simplement qu’à décrédibiliser ainsi le leader du Front de gauche en l’exhibant à sa table, comme il était naguère de coutume de voir un fou à la cour du Roi.

17:19 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.