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vendredi, 27 mai 2016

Le droit de grève, c’est bien ; mais la liberté du travail, c’est bien mieux !

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Pieter Kerstens

Parce que depuis plusieurs mois on constate une montée du mécontentement général que ce soit en France, en Belgique, en Grèce ou encore en Espagne, souvent pour des motifs divers.

Il ne se passe plus une semaine, où de grandes manifestations « pour ceci » ou « contre cela » agite l’une ou l’autre capitale européenne. L’exaspération des populations augmente lentement, mais sûrement.

PLUS, encore PLUS, toujours PLUS.

Arcboutés sur les fameux « droits’zakis » les syndicats agitent le spectre de la rigueur et de l’austérité envers le fameux « pouvoir d’achat » et défilent pour le retrait de la loi El-Khomri, pour le maintien de la semaine des 35, 37 ou 38 heures, pour des augmentations catégorielles de salaires, pour la solidarité avec les sans-papiers ou le maintien de leurs privilèges. C’est oublier un peu vite que partout en Europe ces mêmes syndicats ont accepté que le travail de nuit soit à nouveau applicable aux femmes et que celles-ci ne bénéficieraient plus d’une retraite anticipative par rapport à celle des hommes, deux mesures obtenues grâce aux luttes de nos mères ou de nos épouses au cours du vingtième siècle. Etrange silence de la part des forces de « gôche »… Diktat européen oblige ? Egalité homme-femme ? Hypocrisie et lâcheté, OUI !

Par leurs grèves à répétition les syndicats prennent les travailleurs en otages et exercent un odieux chantage sur tous ceux qui souhaitent poursuivre le travail, même s’ils sont conscients des difficultés économiques et financières du moment. Certains pays ont même légalisé les piquets de grève, accentuant ainsi le pouvoir de nuisance des syndicats socialaud-marxistes, dont certains ont placé leur « trésor de guerre » au Luxembourg.

AUX TRAVAILLEURS LEUR PLACE, TOUTE LEUR PLACE. AU CAPITAL SA PLACE, RIEN QUE SA PLACE !

La crise bancaire et financière, initiée aux Etats-Unis dès 2006, fait toujours sentir durement ses répercussions dans les économies européennes enclenchant une inquiétude générale parmi les populations et un manque de confiance vis-à-vis des gouvernements. Curieusement et depuis plusieurs années, l’Allemagne, malgré les fluctuations de l’Euro, tire son épingle du jeu et présente une balance commerciale dont les excédents se succèdent mois après mois. Après avoir intégré sa partie orientale (108.000km2 et 18 millions d’habitants) en octobre 1990, la République Fédérale fait encore figure de locomotive européenne en 2016. Nos dirigeants devraient se poser des questions et les eurocrates revoir leur copie quant à cette réussite. Nos syndicalistes, eux, pourraient enlever leurs lunettes roses des dogmes sectaires pour affronter les errements socio-économiques qui nous ont conduits à une dette publique astronomique et structurelle et qui ne cesse d’augmenter. Ces mêmes syndicats oublient un peu vite qu’en moins d’un siècle, la durée du travail a été réduite de moitié. Par ailleurs ils devraient s’intéresser bien plus à l’inadéquation persistante entre les exigences du monde du travail et les compétences (ou la formation) des demandeurs d’emploi.

J’entends partout et à longueur de journée « qu’il n’y a pas de travail », mais que le chômage structurel se trouve aussi à des niveaux intolérables depuis fort longtemps. Pourquoi ? Est-il normal qu’en temps de crise on ne trouve pas d’électriciens, de plombiers, de secrétaires trilingues ou d’infirmières ? Combien d’années faut-il donc pour en former ? Cela fait 40 ans que l’on nous serine les mêmes rengaines. Cela fait 40 ans que les européens refuseraient les « petits boulots » ? Cela fait 40 ans que nos poubelles seraient vidées par des africains ? Mais cela fait aussi 40 ans, que les portes du supermarché « EUROPE » sont grandes ouvertes à tous les miséreux de la planète, qui viennent y faire leurs emplettes, sans aucune contrepartie…

ARRETONS DE DELIRER.

Les caisses sont vides, à Madrid, à Athènes, à Paris ou à Bruxelles ! Vidées par une volonté progressiste et humaniste qui nous a vanté les bienfaits de l’Etat-Providence, concept inventé par Olof PALME, où chacun est pris en charge par la collectivité, toute sa vie, sans devoirs et coulant des jours paisibles sans se poser trop de questions. Aujourd’hui, la fête est finie et il va falloir se serrer la ceinture, retrousser ses manches et sans doute être obligé de choisir entre le superflu et l’indispensable. Sans ces efforts nous allons transmettre une ardoise phénoménale à nos enfants et petits-enfants : ce serait répugnant, lâche et criminel.

Abraham LINCOLN avait déclaré : « Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu’ils pourraient et devraient faire eux-mêmes ».

16:37 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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