Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 16 décembre 2016

La vengeance de Trotsky

3012854566.jpgLa chronique

de Philippe Randa

La primaire de la Droite et du Centre sans le Centre, aura permis de répudier Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, deux vieux perdreaux de la politique français. Celle d’Europe-Écologie Les Verts en avait fait de même avec Cécile Duflot… Et celle de gauche aura déjà éliminé François Hollande avant même de débuter.

Mais la future élection présidentielle aura peut-être aussi la peau des derniers Staliniens encore en activité.

Début novembre, les délégués du Parti communiste français avaient désavoués leur secrétaire national Pierre Laurent qui souhaitait soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon, mais furent à leur tour été désavoués par le vote des militants à la fin du même mois… Le PC soutiendra donc le candidat trotskyste de la France insoumise… Non pas comme la corde soutient le pendu, mais plutôt comme le cocu qui tient la chandelle.

André Chassaigne, le président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, l’avait annoncé dans Le Figaro (23 novembre 2016) : « Si ce choix de rallier Jean-Luc Mélenchon est fait, je le dis avec une conviction voire une forme d’émotion dans la voix, je crois que c’est véritablement un coup fatal qui sera porté au Parti communiste (…) Nous n’aurons plus droit à la parole dans cette campagne présidentielle, on (ne) sera absolument porteurs de rien, je suis très inquiet par rapport à ça. »

Certes, ce soutien « du bout du bulletin de vote » des camarades-électeurs à Jean-Luc Mélenchon aura au moins l’avantage d’éviter – en principe ! – des candidats étiquetés « France insoumise » contre les sortants communistes aux élections législatives qui suivront la Présidentielle… à moins qu’une défaite de la Gauche à celle-ci n’implique de fait sa déroute ensuite !

Les derniers dinosaures staliniens auront alors tout perdu, honneur et gamelle… soit une belle vengeance posthume de Trostky, depuis le lointain Mexique où Staline le fit assassiner en 1940.

La lire aussi sur Eurolibertés cliquez ici

19:57 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.