vendredi, 19 mai 2017
Le vrai problème de la France du Président Macron
Bernard Plouvier
Ce ne sont certainement pas les questions agitées sur les blogs du Net depuis quelques jours : soit le caractère minoritaire du vote ayant désigné le nouveau Président ni même sa soumission à la finance cosmopolite qui posent problème. L’essentiel est ailleurs.
Certes, les résultats définitifs, disponibles au ministère de l’Intérieur, démontrent que l’élu représente moins de 50 % des Français. Globalement et en arrondissant les chiffres, sur 47,6 millions d’inscrits, 16,4 millions (soit 36%) se sont abstenus (12,1 millions) ou ont voté blanc (4,3 millions) le 8 mai. M. Macron l’emporte avec 20,6 millions de suffrages exprimés contre 10,6 millions à Madame Le Pen… il est évident que 27 millions d’électeurs n’ont pas voulu d’Emmanuel Macron, mais 37 millions ne voulaient pas de Marine Le Pen.
Les Français ont choisi l’ultra-libéralisme (variante : le capitalisme échevelé, pur et dur) plutôt que le populisme. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour les opposants à l’économie globale et au capitalisme de spéculation. Il leur faut mieux expliquer, à l’opinion publique française, les buts, les avantages et les inconvénients des deux systèmes, en rappelant inlassablement l’ignominie du troisième : le marxisme, absurde au plan économique et totalitaire dans son essence.
À l’exception de la Russie et de la Chine – deux pays vastes comme un continent et très riches en matières premières autant qu’en autochtones -, la planète vit sous le régime de la mondialisation de la propagande, tandis que sa pseudo-vie politique est entièrement guidée par les groupes d’intérêts économiques. Monsieur Macron n’est que le énième avatar du système, qui a envahi la planète depuis les années 1980-1995 (en 1981, pour la France).
Rien de nouveau donc et la victoire du jeune ex-banquier, ex-ministre de l’Économie, n’est que le juste retour sur investissement des puissances d’argent. Un homme jeune et séduisant, qui a l’apparence d’un homme d’action et d’idées, fut propulsé par l’ensemble des media : six mois et quelques centaines de millions d’euros ont suffi pour conquérir la majorité efficace de l’électorat.
Les absents ont toujours tort. C’est vrai pour les élections, comme pour tout le reste. Ceux qui ne voulaient pas du candidat du grand capital cosmopolite et volatile devaient voter pour la populiste… hélas, celle-ci hésitait à montrer les dents sur le seul problème, sur l’unique danger.
Car la véritable question n’est pas celle de la domination de la finance. En France, elle est assurée depuis 1830, à l’exception des deux périodes bien connues : la Grande Guerre et l’État français dit de Vichy… et l’on comprend la haine des hommes, femmes et gens bizarres des media, dirigée contre les chefs de ces deux périodes, durant lesquelles les ancêtres de leurs patrons durent obéir, se planquer ou fuir.
Le vrai problème est celui de l’immigration-invasion de la France par les Africains, les Proches- et Moyen-Orientaux et la prolifération de leurs rejetons sur le sol national. Le seul péril, ce ne sont pas les Rothschild, Lazard et autres Goldmann-Sachs : les Français subissent leur œuvre destructive depuis 1830 et ont vécu fort bien malgré ces requins.
Le véritable danger, c’est l’implantation d’une république islamique en France, à l’occasion d’un changement de population dominante. Si Emmanuel Macron est devenu Président de notre Ripoublique avec l’accord de 43% des électeurs, qu’en sera-t-il lorsque la majorité active sera composée d’extra-Européens ou de produits de métissage ?
Plutôt que de lamenter la toute-puissance des multinationales, qui est une évidence depuis 1945 pour le monde occidental et, pour l’ensemble de la planète à l’exception des Russes et des Chinois, depuis le début de l’ère nouvelle, il est indispensable d’en revenir au dogme : un continent = une race.
10:56 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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