dimanche, 23 juillet 2017
La double peine du juge Lambert
La chronique
de Philippe Randa
Si l’histoire de l’Humanité est jalonnée de crimes monstrueux, elle l’est également de châtiments implacables. Le juge Jean-Michel Lambert se déconsidéra gravement en instruisant l’« Affaire Grégory » voilà plus de 30 ans, mais ne fut certes pas un criminel : l’incompétence n’est pas reconnue comme telle par le code civil, bien qu’elle soit le moteur de tant de drames…
Rongé tout à la fois par le remords d’avoir jeté en prison la mère de Grégory – elle le troublait sexuellement comme il le confessa plus tard – et l’écrasante responsabilité d’avoir libéré trop précipitemment le « cousin Laroche », donnant ainsi au père de l’enfant le motif et l’occasion de rendre justice lui-même, il n’eut même pas la dignité de démissionner de la fonction judiciaire (le calamiteux juge Burgaud suivra son indigne exemple après le fiasco du procès d’Outreau).
Jean-Michel Lambert « survivra » donc aux yeux de ses contemporains avec une humiliante tunique de Nessus, celle de « magistrat incompétent, désinvolte et finalement profondément déplaisant », selon les paroles de l’avocat Régis de Castelnau.
À ce jour, c’est bien la seule condamnation effective à l’encontre d’un des « coupables » du drame de la Vologne.
Lire EuroLibertés cliquez ici
10:44 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les commentaires sont fermés.