mercredi, 16 janvier 2019
Quand le social efface le sociétal
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Les gilets jaunes, c’est aussi le retour du politique
Le 17 novembre, on n’entend plus parler de genre, de PMA, de GPA, plus de LGBT pour nous seriner leurs petits besoins, plus de coming out de « personnalités ». Bref, la subversion de la société, la destruction de la famille, les utopies sexualistes, passent désormais au second rang.
Le sociétal revendication minoritaire
Cela n’est pas sans signification et prouve ,s’il en était besoin, que ce type de préoccupation était, d’une part celle d’une minorité, d’autre part, celle d’une société qui s’offrait à bon compte la révolution des mœurs comme si elle n’avait rien d’autre à faire. Il est vrai aussi que la Gauche ayant abandonné depuis longtemps le peuple et la Droite la nation, il restait aux politiques toujours en mal de faire notre bonheur, l’ultime recours du sociétalisme pour prétendre changer le monde… Ce fut là tout ce que pu faire, au cours de son mandat étriqué, le médiocre Hollande avec la loi Taubira (mariage des homosexuels). Le sociétal, c’est l’impuissance du politique.
Virilisme versus féminisme
Pire encore, on entend de-ci de là, dans les manifestations, venant des uns et des autres, et les gendarmes ne sont pas en reste, voler des noms d’oiseaux que la morale officielle réprouve tels : « Dégage PD ! »
Et je ne parle pas des invectives aux femmes très nombreuses dans les manifestations. Horresco referens !
Quant à la figure de Christophe Dettinger, elle consacre le retour du virilisme, et, s’il est devenu un héro des GJ, c’est aussi, dans l’inconscient collectif, une réaction au féminisme dont nous bassinaient les médias, et cette logorrhée : transidentité, intersexuation, racisé, activistes hystériques, Christine Angot, Caroline de Haas et les brigades d’intervention, aussi pléthoriques qu’absconses : Osez le féminisme, Femen, Me too et autres Balance ton porc, devenu aujourd’hui balance ton poing.
Schiappa dénonce
Ce n’est pas un hasard si c’est Marlène Schiappa qui est montée au créneau contre la fameuse cassette du boxeur qui a fait reculer seul des CRS ; elle s’est sentie directement attaquée par ce vote populaire que représente le versement à la cagnotte… Un plébiscite qui lui est resté en travers de la gorge et, si l’on peut dire, qu’elle a eu du mal a avaler (!). Du coup la voilà qui, sous l’effet de l’indignation, accumule, pour le compte, les fautes politiques en faisant pression sur Leetchi, entreprise privée (quoique qu’assez proche du Pouvoir) et voulant ficher ceux qui ont cotisé.
Quand un ministre devient flic, et qu’il foule au pied les règles de droit et met la société Leetchi en situation d’abus de bien social, il lui reste la démission, sauf en Macronie.
Retour du politique et clap de fin pour Mai 68
En définitive, la crise des gilets jaunes signe le retour du politique dans ce qu’il a de meilleur et signifie combien les Français sont indifférents aux préoccupations de nos élites obsédées de révolution sexuelle. On peut dire que face à cette logique héritée de Mai 68, dans une large mesure, le retour du peuple via les gilets jaunes, c’est aussi le retour du politique.
Dans les revendications des gilets jaunes, on trouve de réelles préoccupations politiques : souci du bien commun, annulation de la dette, demande d’assemblée constituante , sortie de l’UE et de l’Otan, fin des monopoles médiatiques, défense des libertés, arrêt de l’immigration et bien d’autres sujets authentiquement politiques.
Il aura fallu 50 ans pour éteindre les vieilles lunes soixante-huitardes. Ce retour du politique était déjà acquis au plan international depuis le début du XXe siècle, le voilà de retour en France, il s’affirme comme une rupture, le pouvoir devra impérativement en tenir compte et quitter ses rêveries « start-up nation » et autres chimères sociétales, la France n’est pas la Californie.
09:26 Publié dans Gilets Jaunes | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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