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vendredi, 22 mars 2019

Angers : les militants d'Alvarium réagissent contre la robotisation de la grande distribution

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Source Breizh Info cliquez là

En Anjou, les militants de l’Alvarium ont organisé une action il y a quelques jours dans un magasin Auchan pour dénoncer la suppression des caissières, bientôt remplacées par l’automatisation.

À Auchan aussi on automatise…

Les clients du magasin Auchan d’Avrillé (ville située dans la proche périphérie d’Angers) faisant leurs courses mardi 19 mars au soir ne s’en doutaient probablement pas encore mais la grande surface envisage la création d’un magasin sans caissier. Une mutation que sont venus dénoncer le même jour une équipe de militants de l’Alvarium.

Pour ces derniers, pas question de rester passifs face à une nouvelle enseigne qui s’apprête à mettre en place ses premiers magasins au paiement totalement automatisé et ouverts 24/24h. Un autre géant de la grande distribution, Casino, fait office de pionnier en la matière puisqu’il a déjà ouvert un magasin sans caisse à l’automne 2018 à Paris.

L’Alvarium met en garde

Sur le tract accompagnant leur action, les jeunes angevins expliquent les conséquences de l’arrivée de ces grandes surfaces nouvelle génération :

« Présentée comme un progrès qui simplifie la vie des clients, la robotisation de notre quotidien est un immense danger :

  • Suppression massive d’emplois pour les salariés.
  • Concurrence déloyale qui va hâter la mort du commerce de proximité déjà mis à mal par les monopoles de la grande distribution.
  • Suppression du facteur humain, donc baisse de qualité et impossibilité pour le consommateur de se faire entendre.
  • Cette robotisation touchera tôt ou tard d’autres secteurs et d’autres emplois que ceux des caissières : sécurité du magasin, approvisionnement, nettoyage etc. »
Et l’Alvarium de conclure en interrogeant :

« La grande distribution rackette déjà nos producteurs français, va-t-elle en plus cesser d’embaucher des humains ? Nous ne sommes pas des machines, nos vies valent plus que leurs profits ! »

20:45 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Atlas historique de l’Afrique : Des origines à nos jours par Bernard Lugan

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Franck Abed

Bernard Lugan a écrit plus de 30 ouvrages consacrés à l’Afrique. Il est universitaire et expert auprès du TPIR (ONU). Il fut professeur à l’Ecole de Guerre et aux Ecoles de Saint-Cyr-Coëtquidan. Par ailleurs, il dirige la revue numérique l’Afrique Réelle.

Avec la publication de cet atlas, Lugan dresse un bilan des connaissances historiques au sujet du continent africain. Il y décrit les permanences et les ruptures qui expliquent en grande partie les crises actuelles. Elles permettent également de prévoir celles de demain. Concrètement, des origines de l’Homme aux conflits tribaux d’aujourd’hui, nous pouvons suivre l’histoire de l’Afrique en parcourant les 250 cartes parfaitement légendées.

Au sujet de la cartographie, rappelons ce qu’écrit le professeur Hubert Deschamps en 1971 : « Les nouvelles frontières tracées en Europe sur des cartes à petite échelle, parfois fausses, étaient le plus souvent des lignes droites ou des cercles, toute une abstraction géométrique ne tenant pas compte des peuples, le plus souvent ignorés. De là, des découpages à la hache, une boucherie diplomatique ». Ce constat est sans appel. Deschamps ajoute : « Une Gambie anglaise taillée dans les peuples wolof et mandingue accordés à la France. Les Evhé coupés en deux tronçons, anglais et allemand (Ghana et Togo). La création artificielle de grands ensembles comme le Nigéria, le Tchad, le Soudan, groupait dans les mêmes frontières des peuples du Nord, anciens esclavagistes et les peuples du Sud qu’ils avaient rançonnés ; les premiers, musulmans, n’avaient eu aucun scrupule à lancer des raids des chez les seconds païens. De là, des souvenirs qui les portaient assez peu à vivre ensemble. » C’est une longue citation, mais nous nous estimons nécessaire de la produire pour comprendre « le péché originel » de l’Afrique, comme l’analysait Deschamps il y a presque 50 ans.

Lugan estime, et nous le rejoignons, que « ce constat est licite dans ses grandes lignes ». Toutefois, il apporte une précision fondamentale : « Cependant, à y regarder de plus près, les réunions de nombreux peuples au sein de la même entité administrative posèrent peu de problèmes tant qu’ils furent soumis à un même maître étranger. Les difficultés apparurent lors des indépendances, quand l’ethno-mathématique démocratique donna la victoire aux plus nombreux. D’où les problèmes qui se posèrent avec les peuples minoritaires. »

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Expliciter et proclamer la richesse de l’identité française

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Alors qu’elle devrait être un sujet de consensus, l’identité nationale est paradoxalement devenue une cause de polémique. Le Système cherche à occulter tout débat à son sujet et, quand il est contraint d’aborder la question, il réduit notre identité à un simple panel de prétendues valeurs. Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que les Français reprennent conscience de la richesse de leur identité et que celle-ci soit dès lors clairement explicitée et proclamée. La France, c’est un peuple européen, une culture d’origine gréco-romaine, une religion chrétienne, un territoire au cœur de l’Europe, le tout sublimé par une histoire qui a fait de notre nation sinon la première sur le continent, en tout cas la synthèse la plus accomplie du monde européen.

L’identité, un sujet tabou

Parce que l’identité est un sujet tabou du politiquement correct, les Français ne savent plus qui ils sont. Ils ont bien sûr une conscience intuitive plus ou moins prononcée de leurs origines et de ce qu’est leur patrie. Mais il n’y a plus rien d’explicite ni de formalisé. Et pour cause, tout est fait par le Système pour occulter la réalité de l’identité française. Que ce soit à l’école, dans les médias ou chez les politiques, la France n’est plus qu’une abstraction théorique.

Une identité réduite à de prétendues valeurs

Pour les docteurs de la pensée unique, l’identité de notre pays se réduit en effet à un ensemble de valeurs qui représenteraient non seulement notre patrimoine commun mais aussi l’essence même de ce que nous sommes. Aussi peut-on affirmer sans beaucoup simplifier que, pour eux, la France est un territoire régi par l’état de droit, les valeurs de la République et les droits de l’homme. C’est pourquoi n’importe quel individu habitant dans l’Hexagone a vocation selon eux à être français pour peu qu’il communie dans ces prétendues valeurs.

L’identité de la France, une réalité complexe

Faut-il à ce stade souligner l’absurdité d’une telle conception ? Si l’identité de la France se limitait à un ensemble de valeurs, en quoi se différencierait-elle de tous les autres pays qui se réfèrent eux aussi aux droits de l’homme et à la démocratie ?

La vérité est que l’identité de la France s’avère une réalité beaucoup plus complexe et plus exclusive. Sans doute n’est-elle pas facile à mettre en équation mais on peut tenter de l’approcher par la prise en compte de quatre données fondamentales.

Un peuple européen

La première donnée, ce sont les Français eux-mêmes, c’est-à-dire le peuple qu’ils forment depuis les origines de notre nation et qui, de par ses racines gallo-romaines, germaniques, celtiques et nordiques, se révèle fondamentalement européen et donc de race blanche. Une réalité ethnique demeurée inchangée jusqu’au milieu du siècle dernier et qui constitue le fonds identitaire que notre nation partage avec ses voisins européens.

Une culture d’origine greco-latine

La seconde composante est bien sûr la culture française, un trésor d’une incroyable richesse qui s’enracine dans son héritage grec et romain et qui s’est déployé pendant des siècles dans tous les domaines de l’art et de la science. Forgée autour de notre langue, le français, elle a rayonné dans le monde, forçant bien souvent l’admiration des étrangers.

Une religion, le christianisme

Quant à la troisième donnée, il s’agit du christianisme qui a été pendant quinze cents ans la religion dominante de notre nation. Aussi, que l’on soit chrétien ou non, pratiquant ou non, personne ne peut nier aujourd’hui le rôle majeur que cette religion a joué dans la formation de notre pays. N’a-t-elle pas pendant des siècles couvert notre sol d’églises et de cathédrales admirables et, au-delà, marqué la conscience, la culture et l’histoire des Français ?

Un territoire forgé par la volonté et le sacrifice

Enfin la dernière composante est bien sûr le territoire de notre pays qui constitue un espace privilégié au cœur de l’Europe. Un territoire d’une étonnante richesse et d’une grande beauté qui a profondément contribué à forger l’identité de ceux qui y ont vécu. Un territoire dont les frontières se sont fixées progressivement au fil des siècles par la volonté de ses rois et de ses chefs et grâce aussi au sang versé par ceux de nos ancêtres qui se sont battus pour l’agrandir ou le défendre.

Une histoire qui a tout sublimé

Mais ces quatre composantes ne seraient rien sans l’histoire qui, au fil des siècles, a brassé tous ces atouts culturels, territoriaux, ethniques et religieux pour façonner ce pays qui est le nôtre et dont nous avons hérité. Une histoire qui ne commence pas en 1789 mais plonge ses racines dans notre lointain passé. Tantôt douloureuse, tantôt grandiose, elle a conduit aux pires épreuves comme aux plus grandes gloires et, à la manière d’une mystérieuse alchimie, a forgé cette nation qui n’est semblable à aucune autre et dont nous devons être fiers.

Une synthèse de la réalité européenne

Une nation qui a de plus cette particularité étonnante d’être la synthèse de tout ce que représente l’Europe. Appartenant à la fois au Nord et au Sud, ouverte sur l’Océan comme sur le cœur du continent, elle a reçu les influences de tous les foyers culturels européens. Des apports qu’elle a su assimiler et sublimer pour édifier cette identité qui permet aujourd’hui d’affirmer que l’Europe n’existerait pas sans la France.

Une âme, un principe spirituel

Cette réalité de notre identité nationale, à la fois culturelle, religieuse, ethnique, territoriale et historique, est apparue pendant des siècles tellement évidente que personne ne songeait à l’expliciter. Et beaucoup considéraient comme Renan qu’à côté des réalités visibles telles « la race, la langue ou les affinités religieuses » il y avait comme « une âme, un principe spirituel » qui s’exprimait par « un fait tangible … le désir clairement exprimé de continuer la vie commune ».

Le refus du Vivre ensemble

Même imparfait ou incomplet, l’énoncé explicite de l’identité de notre nation se révèle capital car il permet de comprendre que c’est dans ses différentes composantes que l’identité de la France est aujourd’hui attaquée. Ainsi, la dimension ethnique du peuple français se trouve clairement mise en cause par l’afflux de populations extra européennes. La composante chrétienne de notre identité est de son côté fragilisée par la concurrence d’un islam en pleine expansion qui cherche à s’imposer. Quant à sa composante culturelle, elle est compromise par la montée migratoire mais aussi par la pression anglo-saxonne et par le processus de déconstruction des valeurs orchestré par la nouvelle gauche.

Même la formule de Renan résonne aujourd’hui comme un sinistre avertissement. Si au bout du compte en effet notre identité nationale devait n’être qu’une volonté de vivre ensemble, elle n’existerait déjà plus puisqu’en dépit du slogan sans cesse martelé par les porte-parole du Système, il est clair qu’entre les Français d’origine et les populations immigrées il n’y a aucune volonté de vivre ensemble. Les premiers cherchent par tous les moyens à ne pas vivre avec les seconds lesquels préfèrent de leur côté vivre entre eux comme chez eux.

Aussi, pour défendre l’identité française, Ligne droite estime-t-elle aujourd’hui indispensable de l’expliciter et de la proclamer telle qu’elle apparaît dans toute la richesse de ses différentes composantes. Les Français doivent reprendre conscience de ce qu’ils sont

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Guérini et Castaner : haros sur les successions

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Frank Timmermans,

membre du Bureau politique du Parti de la France

Il existe deux serpents de mer en politique fiscale qui font régulièrement leur réapparition dans les eaux de l’actualité : d’abord le rétablissement de l’ISF, sujet amplement utilisé pour recadrer les gilets jaunes loin des tentations identitaires, et ensuite la taxation des successions.

Pour celle-ci, l’offensive avait d’abord été lancée par Castaner, dans le même but que le premier serpent agité, mais l’Élysée avait dit « niet ». Nouvelle offensive cette fois du député Stanislas Guérini, également délégué de LaRem. « Guérini et Castaner », ce pourrait être un duo de joueurs de Stens à Marseille dans les années 30, mais non ; ce sont certes des porte-flingues de Macron, mais spécialisés dans la mise à l’épreuve médiatique des lubies jupitériennes. Car, vous l’avez compris, il ne s’agit pas de réformer le Droit successoral dans un sens favorable aux familles. Il y a un pilier fondamental du Pays qui est très largement sacrifié sur l’autel de Jupiter, c’est la Famille française dans son ensemble. En cela, il ne dénote pas des politiques de ses prédécesseurs. Le retour des successions à l’ordre du jour doit nous alerter car les porte-flingues n’agissent jamais sans ordres. Ensuite, n’allez surtout pas penser que la hausse des taxations ne concernerait que les gros héritages. Cela ne suffirait pas à rassasier Bercy. Le Mariage pour tous peut devenir demain un prétexte majeur pour aligner notre législation fiscale et successorale sur celles des pays qui ont relégué le mariage au catalogue des caprices minoritaires.

Les arguments du duo diffèrent peu des litanies de Mélenchon sur le sujet : « l’héritage est un principe injuste », « il faut davantage taxer les grosses successions », « la France a besoin d’argent », « il faut lutter contre les bas de laine et l’immobilisme » etc. On connaît le refrain.

Dans les faits, ce sont toutes les familles, et surtout les plus nombreuses (pas forcément les plus riches et de loin) qui sont visées et qui sont déjà confrontées aujourd’hui, lors d’un deuil, à un véritable parcours d’obstacles administratifs, bancaires et fiscaux. Sans compter les déboires dus au laxisme effarant de l’État qui, pourtant, exige sa récompense : généalogistes escrocs, squatters inamovibles, agents immobiliers manipulateurs, notaires négligents, banques arrogantes, pompes funèbres rapaces, brocanteurs voleurs, captations d’héritage ou d’assurances-vie par des réseaux ancillaires d’étrangers, sans oublier La Poste qui ne manque pas une occasion de refourguer des PEL à des vieillards ! Et malgré tout cela, ce sont les familles qui sont encore visées par les profiteurs de l’État ! Actuellement, la fiscalité des successions empêche quasiment les héritiers de conserver le bien familial, et ce, autant à cause de la dîme perçue (dans des délais qui obligent à emprunter avec %) qu’à cause des impôts et charges qui seront majorés ensuite pour eux. Autant dire qu’il est devenu impossible d’entretenir un patrimoine dans ces conditions malgré les gesticulations de Stéphane Bern, le commis d’office aux illusions. Cette braderie, génératrice de conflits familiaux, incite à remettre en cause toute la politique de l’épargne : chacun est invité aujourd’hui à faire preuve d’un égoïsme farouche pour investir son argent dans l’État nouveau ; les enfants n’ont qu’à se débrouiller ! Or, cette folie qui désunit les familles aboutit à l’impossibilité des nouvelles générations à investir dans leurs projets, à être aidés par leurs aînés ! Que devient la fraternité quand l’égalité nivelle à ce point ? L’immédiateté doit régner, de concert avec la volatilité de l'argent roi. Les salariés ne sont plus des clients pour les banques ; les retraités sont accusés de trop toucher et de ne pas assez dépenser, les gens en précarité d’être sources de passifs récurrents, les propriétaires de thésauriser des valeurs dont l’État aurait besoin et les classes moyennes de ne pas embaucher assez !!! Devant autant de contradictions et de cynisme, il faut se poser les bonnes questions :

  • Toujours plus d’impôts mais pour faire quoi et à quel titre ? L’État a-t-il donné l’exemple et tenu ses promesses depuis 50 ans ? Les Français ont-ils des raisons d’être satisfaits du bilan des 7 derniers Présidents toutes tendances confondues ? Ont-ils seulement été consultés sur les grands enjeux du Pays : immigration, sécurité, fiscalités, souveraineté ? Et quand ils l’ont été qu’a-t-on fait de leur vote comme en 2005 ?
  • Il n’est question que de droits et d’égalité mais face aux successions comment un simple chômeur ou un petit retraité peut-il faire pour s’en sortir ?
  • Sur deux générations, combien de fois paye-t-on en France sa voiture, sa maison ? Les droits des consommateurs, en dehors de celui d’être plumés, sont-ils vraiment pris en compte par les Banques et les assurances comme par les politiques ?
  • Cette politique qui consiste à brader les propriétés familiales, à fissurer la cohésion des générations, à ignorer leur importance vitale pour le Pays, ne peut que favoriser le brassage, la dilution des patrimoines et des biens, le départ des Français de zones devenues propices à l’enclavement communautariste, la désédentarisation du Pays, l’appauvrissement de la France profonde. Quand les artifices du grand débat de Macron auront cessé d’agir, il faudra faire les comptes : les cortèges des nouveaux précarisés les demanderont.

La France est devenue à présent un pays profondément divisé dans tous les domaines mais quoi qu’il arrive, il apparaît désormais probable que Macron sera le dernier Président de cette funeste Ve République.

Que cette bonne perspective ne nous fasse pas oublier de préparer la salvatrice relève.

Source Le blog de Thomas Joly cliquez là

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L’Arabie d’au-delà des mers…

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Georges Feltin-Tracol

Le dégagisme ne se limite pas à la vieille Europe. Il frappe aussi le lointain Salvador en Amérique centrale. Le 23 janvier 2019, Nayib Bukele emportait dès le premier tour l’élection présidentielle pour un parti dissident de l’ARENA, naguère nationaliste anti-communiste pro-reagienne. Il est notable que le nouveau président commença sa vie politique en tant que maire de San Salvador, la capitale, sous l’étiquette du FMLN, la gauche radicale, héritière de la rébellion communiste armée des années 1980. Sa victoire surprise marque la fin du bipartisme issu de l’après-guerre civile en 1992.

Le nouveau président salvadorien a une mère d’origine palestinienne. Il entre ainsi dans le cercle des chefs d’État latino-américains d’origine arabe : le Colombien Julio César Turbay Ayala (1978 – 1982), le Hondurien Carlos Roberto Flores Facussé (1998 – 2002), les Équatoriens Abdala Bucaram (1996 – 1997) et Jamil Mahuad (1998 – 2000), le Salvadorien Elias Antonio Saca (2004 – 2009) ou, plus récemment, le Brésilien Michel Temer (2016 – 2018). Aux États-Unis, l’avocat écologiste et défenseur des consommateurs, Ralph Nader, d’origine libanaise, fut candidat aux élections présidentielles de 1996 à 2008. Hors du champ politique, mentionnons aussi la chanteuse colombienne Shakira par son père étatsunien d’ascendance libanaise, et la sixième fortune mondiale, le Mexicain Carlos Slim dont l’épouse est une nièce des présidents libanais Bechir et Amin Gemayel.

Rarement appelés « Moros » ou plus fréquemment surnommés « Turcos » parce qu’ils étaient sujets de l’Empire ottoman, les Arabes, souvent originaires de Palestine ou du Levant (aire syro-libanaise) ont traversé l’Atlantique à la fin du XIXe et au début du XXe siècle ainsi qu’au début des années 1970 sont devenus d’excellents commerçants. Au bout d’une à deux générations, ils se sont assimilé aux sociétés ibéro-américaines en adoptant le catholicisme ou le protestantisme évangélique aux dépens de l’islam ou même des rites chrétiens orientaux. En 1989, afin de devenir président de la nation argentine, le traître péroniste Carlos Menem se convertit au catholicisme, alors religion d’État. Son épouse avec qui il divorcera rapidement et qui deviendra sa plus farouche opposante jusqu’à la fin de son second mandat en 1999, resta, elle, musulmane.

La présence d’une importante communauté arabo-musulmane aux frontières communes du Brésil, de l’Argentine et du Paraguay fait fantasmer la CIA et d’autres organisations terroristes occidentales. Il est vrai qu’il y vit une forte communauté chiite libanaise influencée par le Hezbollah. La communauté arabe reste néanmoins une minorité en Amérique romane qui ne peut pas être une autre Arabie d’au-delà des mers…

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°116, mise en ligne sur TV Libertés, le 11 mars 2019.

11:03 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 30 mars : 3e fête du Pays réel à Rungis

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Venez nous retrouver sur

le stand de Synthèse nationale.

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Samedi 6 avril, de 10 h à 18 h 30, à Paris : 6e colloque de l'Institut Iliade

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10:43 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |