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dimanche, 10 mai 2020

Prends ton masque et … tire toi !

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Le billet de Patrick Parment

Alors, ça y est, c’est le grand frisson du déconfinement. Enfin, c’est beaucoup dire. Ce serait plutôt le confinement du déconfinement. Tremble carcasse, le virus n’est pas mort. D’ailleurs, à son sujet, j’avoue qu’on se perd en conjonctures. Du Covid-19 lui-même à tous les conseils scientifiques qui se contredisent les uns les autres, au final que sait-on réellement de cette saloperie ? En fait pas grand-chose, si ce n’est qu’il est contagieux. Quant à la perspective d’un vaccin, voyez où l’on en est avec le sida. On cherche toujours.

Je ne suis pas un scientifique mais, au vu de tout ce que j’ai pu lire sur le sujet, la seule chose qui eût été efficace, c’eût été de faire porter un masque à tout le monde dès le début de la pandémie et d’isoler illico les personnes contaminées. C’est ce qu’on fait les Sud-Coréens. Pas ceux du Nord, ils ont déjà un virus à leur tête.

Mais voilà, cela n’a pas été fait par un gouvernement qui s’est aperçu, ô stupeur, qu’il n’avait pas assez de masques pour tout le monde – et à peine aussi pour les soignants dans les hôpitaux -, en raison d’une politique budgétaire totalement irréaliste en matière de santé. On avait même arrêté les entreprises qui fabriquaient des masques et du matériel de réanimation ! Tout comme, soudain, on s’est aperçu qu’on avait également délocalisé une grande partie de notre industrie pharmaceutique et qu’on était à la merci des Chinois et des Indiens.

Merci à tous ces énarques qui pullulent à Bercy et dans les ministères et qui font la pluie et le beau temps parce que nos politiques ont baissé leur froc depuis belle lurette. On ne peut tout mettre sur le dos de Macron, sauf qu’il n’a rien fait pour améliorer la situation. En bon néolibéral, et il nous l’a montré trop souvent, il a toujours privilégié l’actionnaire sur le travailleur ou le citoyen. Le Medef s’est frotté les mains et nos irresponsables syndicats, représentatifs de rien du tout, n’ont pas cessé de pratiquer le corporatisme de branches où il existe encore au nom des droits acquis… en 1945.

Comme si cela ne suffisait pas, on a eu droit à un grand nombre de couacs gouvernementaux comme celui de la Sénégalaise Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, qui déclarait que les masques ne servaient à rien. Ce gouvernement nage dans le potage et nous avec ! Quant aux mesures annoncées et leur application, on a franchement envie de rire… jaune. Le couple frénétique Macron-Philippe vient de dégraisser d’un coup la RATP, le RER, le transport aérien, les commerçants, les écoles, etc… de 50% de ses clients et passagers. Bordel assuré.

Ah, j’allais oublier. Pour vivre normalement, allez dans le 9-3 ou dans les ghettos des grandes villes, là où se tient une forte population d’immigrés. Ici, on a fait un bras d’honneur au gouvernement et plus encore à la police qui n’ose pénétrer en ces lieux ! Y a bien une France à deux vitesses comme le souhaite un certain Edouard Philippe.

 

11:26 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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