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lundi, 01 août 2022

Haro sur les cravates !

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La chronique de Philippe Randa

Les Espagnols ont décidément un compte à régler avec le port de la cravate…

Dans l’entre-deux-guerres et lors de leur sanglante guerre civile, le port de celle-ci vous cataloguait, pour les Rouges, comme d’évidents « infâmes bourgeois réactionnaires » (pléonasme) qu’il était urgent de mettre hors d’état de nuire : d’où de nombreux lynchages ou exécutions sommaires.

Un peu moins d’un siècle plus tard, et avec des conséquences nettement moins sanguinaires, la cravate est à nouveau prise à partie par le Premier ministre Pedro Sanchez qui « appelle à ne pas (la) porter pour faire des économies d’énergie » !

Un gag ? Non !

« J’ai demandé aux ministres et à tous les fonctionnaires, et je voudrais également demander au secteur privé, s’ils ne l’ont pas déjà fait, de ne pas porter de cravate lorsque cela n’est pas nécessaire, […] De cette manière, nous nous attaquerons aux économies d’énergie qui sont si nécessaires dans notre pays », a-t-il expliqué avec tout le sérieux du monde.

Et Le Figaro de rappeler qu’une telle suggestion, d’une pertinence – qui n’échappe à personne (de sensée, les autres ayant mauvais esprit), n’est-ce pas ? – n’était « pas une première », puisque « dans l’Hexagone, l’écologiste François de Rugy avait déjà demandé de mettre fin au port obligatoire de la cravate à l’Assemblée nationale pendant l’été en 2008, invoquant lui aussi une volonté de “réduire la facture de climatisation” du Palais Bourbon. Sans succès. »

Décidément, quand les grands esprits demeurent incompris, on ne peut que penser : « C’est ballot ! »

On s’attend désormais à ce que les députés de la France insoumise, tant critiqués pour venir à l’Assemblée nationale dans une tenue quelque peu « débraillée » pour certains, invoquent leur sacro-sainte obsession écologique et les nécessaires économies d’énergie pour justifier le port de « jeans, baskets, costumes sur tee-shirt, voire tee-shirts tout court (qui) fleurissent » selon le site france24.com.

Mais pourquoi s’arrêter au seul abandon de cravate, finalement ? Ne soyons pas petits joueurs ! Dans un monde qu’on nous annonce tellement menacé par ce fichu réchauffement climatique d’une part et par les terribles restrictions énergétiques à venir d’autre part, ne soyons pas frileux – sans jeu de mots… quoique ! – et allons plus loin dans les audaces vestimentaires comme nous l’a si bien suggéré en son temps Rika Zaraï en préconisant dans sa chanson :

« J’ai rêvé que j’étais venue au bureau presqu’à moitié nue

Sans chemise, ni pantalon

C’est peut-être la nouvelle mode

Après tout, tant pis, c’est commode

Sans chemise, ni pantalon »…

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19:41 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Stanislas Berton : La Grande réinitialisation échec et mat ?

Stanislas Berton vient de publier "l'Homme et la Cité - Volume II". Contrôle des corps et des esprits, mise en esclavage par la dette, destruction de la propriété privée... la Grande réinitialisation aurait du plomb dans l'aile. Pour Stanislas Berton, analyste économique, le projet fou du président du Forum économique international, Klaus Schwab, a été mis en échec. La Russie qui a dédollarisé son économie en créant un système alternatif, signe le retour à un monde multipolaire, et est suivie par d'autres pays : Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud... Sur le volet militaire, Moscou semble avoir déjà mis l'OTAN en échec avec une progression lente, mais assurée en Ukraine. Et sur le plan énergétique, Vladimir Poutine s'est rendu maître du jeu en enregistrant un excédent de sa balance commerciale de plus de 70 milliards $. Stanislas Berton évoque également la guerre bactériologique au cœur du conflit ukrainien, pays stratégique du mondialisme et la guerre de l'information avec le phénomène américain QAnon qui plonge le camp démocrate dans le trouble avec la révélation de scandales sordides...

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11:50 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La droite, toujours mal partie

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Jarente de Senac

 Cela finit par devenir comique mais néanmoins consternant cette division des droites. Et cela n’a pas lieu d’avoir une fin en l’état actuel des ressentiments qui animent les uns et les autres. Pour ce qui concerne les Républicains, le schéma est simple et ne date pas d’aujourd’hui. La concurrence est toujours d’actualité entre un centre mou, incarné aujourd’hui par Xavier Bertrand – qui de vous à moi n’a aucune chance dans une France qui se radicalise – et une droite qui se voudrait tel et certainement pas celle, radical-socialiste et franc-maçonne, qu’a incarné Chirac en son temps. Celle-ci est incarnée aujourd’hui par Eric Ciotti et Laurent Wauquiez. Sauf qu’il y a fort à parier que si Ciotti l’emportait, il serait encadré par les lobbies qui freineraient illico toute tentative de radicalisation, notamment en matière d’immigration.

Concernant le Rassemblement national, Marine Le Pen, désormais forte de son groupe à l’Assemblée nationale, a tout lieu de penser qu’elle a toutes ses chances à la présidentielle à venir. Sauf que les Français ont voté par défaut et pour en finir, si l’on peut dire, avec l’hégémonie exercée par cet ovni politique d’Emmanuel Macron. Avec l’appui, il est vrai, de Jean-Luc Mélenchon qui a réussi son coup de réunir les gauches. Pas pour l’éternité car là aussi ça branle dans le manche.

Quant à Eric Zemmour, son avenir nous paraît fort limité même s’il n’est pas inexistant. La rancœur que lui voue Marine Le Pen limite ses ambitions. Car la grande différence entre les deux, c’est que Marine a mieux senti les attentes du terrain et qu’elle a fait une campagne au ras des pâquerettes qui s’est avérée payante. Zemmour a trop intellectualisé sa campagne, même si sur le fond il avait amplement raison, notamment en matière d’immigration. Mais les Français, pour l’heure avaient la tête près du porte-monnaie.

Autant dire qu’un accord entre ces trois mouvances de ce que l’on appelle la droite, alors que Macron en incarne le centre, n’est pas prêt de se réaliser. Cela veut tout simplement dire que la compétition est totalement ouverte. Et pour cause. Car les ennuis à venir vont fortement secouer la société française, et ils sont nombreux. En premier lieu il va falloir éponger les dettes dues au covid et les aides de l’Etat aux entreprises. Auxquelles il va falloir ajouter les conséquences des embargos décidés par les Européens, en toute déraison, concernant ses rapports avec la Russie. L’Europe se dirige vers une crise énergétique d’envergure dont il semble bien que nos gouvernants n’aient pas pris toute la mesure. Les économies vont souffrir – à commencer par les Allemands – et nul ne peut anticiper la réaction des peuples. Et leur aversion à l’égard d’une Union européenne qui les précipite dans le chaos. Autrement dit, le discours d’un prochain prétendant à l’Elysée se mesurera à l’aune de l’attente des Français et ce ne sera pas un discours à l’eau tiède comme on nous sert à chaque fois sur l’air de « demain on rase gratis ». Tout porte à croire que ça va secouer dans toute l’Europe face à la rébellion populiste souhaitable des peuples. A moins que ne se confirme l’idée que l’Europe n’est jamais que le supermarché ou le paillasson des Américains et des Chinois.

08:44 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |