samedi, 12 avril 2025
Sauvons nos fêtes traditionnelles
Le billet de Patrick Parment
La frénétique société de consommation ajoutée à une immigration africaine fortement islamisée et trop importante a depuis quelques décennies totalement fracturé la société française. Si l’on ajoute à cela la déchristianisation globale qui s’ensuit, on comprendra mieux la désintégration de nos fêtes moins dans nos villes que dans nos campagnes. Raison pour laquelle, une association, Les plus belles fêtes de France a créé un label qui sera décerné aux villes et villages qui envers et contre tous se chargent de maintenir les traditions. À ce jour, on retient surtout les plus significatives qui sont souvent relayées par la télévision comme le carnaval de Dunkerque, celui de Nice ou de Menton, la fête du hareng à Dieppe, la fête de Jeanne d’Arc à Orléans, celle du piment à Espelette, etc. Dans ces communes, la mairie met souvent la main au portefeuille, car ce sont d’excellentes vitrines.
L’association a déjà identifié douze sites et d’ici le mois de juin ce ne sont pas moins de 48 autres fêtes locales qui seront labellisées. Ces fêtes issues de nos traditions agricoles, de nos légendes, de nos modes de vie, de notre histoire ou de notre gastronomie sont menacées : depuis quatre ans, 30% des événements de ce type, organisés sur le territoire national, ont disparu, révèle un sondage Infopro réalisé en novembre 2024 pour l’association (c’est la première fois que l’on dispose de données chiffrées sur les fêtes de village), parfois au profit de manifestations plus uniformes et déconnectées de l’histoire locale. Leur maintien se heurte en général à des difficultés de financement auquel vient s’ajouter la diminution du nombre de bénévoles. Et pourtant. « Les événements festifs et culturels représentent entre 2 et 10% du PIB régional, avance ainsi Thibault Farrenq un des fondateurs de l’association. Chaque euro investi dans une fête locale génère entre 2 et 5 euros en retombées économiques (hôtellerie, restauration, commerces, transport, artisanat local). Elles représentent 5 à 15% de l’emploi saisonnier et attirent 20 à 50% de visiteurs extérieurs. »
L’association annonce la sortie à l’automne prochain d’un Guide vert entièrement consacré aux fêtes traditionnelles. Il proposera une sélection des plus beaux événements, avec des conseils, des anecdotes et des recommandations pour les vivre pleinement et comprendre leur ancrage local. Dans les tuyaux aussi, une émission de télévision – il était temps, ras-le-bol des manifs et traditions extra-européenne -, et d’une plateforme internet planifiant des parcours de découverte. Tout est bon pour sauver notre identité.
Site de l’association cliquez ici
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