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lundi, 08 septembre 2025

Après-demain 10 septembre, ne servons pas la soupe à la camarilla incendiaire rouge-noire-verte !

Joueur de flûte de Hamelin – Smokethorn

Synthèse nationale

Depuis plusieurs semaines, la gauche et l'extrême gauche, LFI en tête, s'emploient à instrumentaliser, à détourner à leur profit et à vider de son contenu initial la colère légitime d'une partie des Français. Comme pour les gilets jaunes, elles nous donnent une nouvelle illustration de leur indéniable capacité de récupération. 

Alors que la France a besoin de moins d’administration, de normes, de prélèvements obligatoires, d’assistanat et de plus de liberté, d’initiatives, d’activité, de travail, leurs appels, sur les réseaux sociaux, dénoncent « l’austérité Bayrou », les « injustices », « la suppression de milliers de postes publics » et de « deux jours fériés », le « gel des retraites », des « coupes massives dans la santé ». Ils parlent de « mobilisation générale », d’une « autre politique : solidaire, juste et humaine ».

Bref, ils ne réclament pas la fin de l’ankylose socialiste présente mais son maintien, voire son renforcement !

Il ne s’agit pas de faire tomber l’URSS mais de la sauver !

Le mouvement de protestation du 10 septembre, désormais parasité, récupéré, détourné par la gauche et l'extrême gauche, n'a plus qu'une raison d'être : servir leurs intérêts politiques. Ne soyons pas les idiots utiles de la camarilla incendiaire rouge-noire-verte ! Après-demain, ne lui servons pas la soupe !  

16:19 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mouvement « Bloquons tout »… Libérons plutôt la France

Présidentielle 2022 : comment le Trocadéro est devenu un symbole pour la  droite

Michel Geoffroy

Il paraît que le 10 septembre on nous invite à bloquer le pays pour exprimer notre mécontentement, sinon notre révolte. Contre quoi, contre qui, on ne sait pas exactement. Il faut bloquer tout, et le reste suivra sans doute. L’initiative de cette sorte de grève générale serait décentralisée et difficile à identifier avec précision. Les médias nous disent que les Gilets Jaunes reviendraient, mais avec l’extrême gauche. Il paraît même que les services de renseignement craindraient des débordements. Voilà qui pose question : notre pays, en pleine crise politique, sécuritaire, économique et financière, a-t-il vraiment besoin d’un blocage de plus ? Ne faut-il pas au contraire débloquer une situation française devenue inextricable ? Poser la question, c’est y répondre.

Une initiative socialement située

D’abord, appeler à la grève générale en pleine semaine a quelque chose de socialement situé.
Les Gilets Jaunes manifestaient le week-end parce que, le reste du temps, ils devaient travailler pour gagner de quoi faire les courses chez Lidl ou pour acheter le blouson du gamin. La grève en semaine reste un luxe de fonctionnaire, de cheminot ou de nanti.
Les médias affirment que le mouvement Bloquons Tout rappellerait celui de la Nuit Debout, ce happening nocturne bobo-gaucho qu’adoraient les beaux quartiers, puisqu’il n’a débouché sur rien de concret. Nous y voilà.
Avec Bloquons Tout, on a l’impression qu’une certaine bourgeoisie aimerait bien que le bon peuple descende dans la rue, pour qu’elle tire, une fois encore, les marrons du feu. Bloquons Tout : le 10 septembre, Marie-Chantal, en signe de protestation et pour « faire peuple », n’ira pas faire ses emplettes chez Hédiard. Qu’on se le dise dans les dîners en ville !
Cela explique sans doute pourquoi l’adhésion populaire à Bloquons Tout reste assez distante.

Une initiative à contre-temps

Appeler à tout bloquer a, au surplus, quelque chose de tragi-comique dans un pays où plus rien ne marche normalement, où les services publics dysfonctionnent, où les transports sont saturés et où les syndicats cultivent la gréviculture à grande échelle. Tout bloquer en Suisse ou à Singapour aurait un sens. Mais en France, on ne verra pas bien la différence, hélas, avec le quotidien de la majorité des Français.
Enfin, croire qu’en bloquant on ne sait quoi on va conduire au changement politique que souhaitent manifestement une majorité de nos concitoyens relève de l’escroquerie.
Bloquer le pays ?
Mais après la chute de Bayrou, Macron n’attend que cela, avec si possible des morts français en Ukraine, pour déclencher l’article 16 et imposer sa dictature légale en France. Puisque l’Ukraine incarne manifestement son modèle de démocratie : un président sans mandat mais qui se maintient grâce à l’état d’urgence, une opposition en prison, des médias censurés et la police qui vous arrête pour un tweet qui déplaît au pouvoir.

Il faut libérer la France et non pas la bloquer

Ceux qui nous invitent à bloquer le pays font fausse route et travaillent en réalité pour le maintien du Système, comme le fait depuis longtemps l’extrême gauche en France, devenue le service action de l’oligarchie.
Car fondamentalement, il ne faut pas bloquer le pays : il faut au contraire le débloquer, le libérer de tout ce qui l’entrave. Puisque la France, tel le Gulliver de Jonathan Swift, est un géant entravé par les innombrables fils que des nains ont noués sur lui pour le réduire à rien.
Débloquer la France, c’est donc d’abord la libérer des liens bruxellois et otaniens qui ont détruit notre souveraineté et qui, comme l’avait prévu De Gaulle, nous conduisent maintenant dans des aventures militaires qui ne sont pas les nôtres.
Débloquer la France, c’est ensuite mettre un terme au gouvernement des juges, irresponsables politiquement, qui ont pris indûment le pouvoir et qui vident la démocratie parlementaire et référendaire de son sens.
Débloquer la France, c’est aussi briser la spirale mortelle du fiscalisme, des déficits et de la dépense publique, non seulement sans frein mais en outre désormais profondément nuisible.
Débloquer la France, c’est également mettre fin aux pompes aspirantes d’une immigration inassimilable, qui ne constitue une chance que pour les oligarques et les bobos friqués, et faire partir ceux qui refusent de partager le destin français.
Débloquer la France, c’est enfin rétablir la liberté d’expression pour tous les Français, abolir les lois liberticides et rétablir la suprématie de la majorité sur les revendications minoritaires et les égoïsmes particuliers.
Vaste programme ?
Non, seulement la seule véritable façon de révolutionner le Système. Bloquons Tout ? Non : libérons le génie de notre peuple.

Source : Polémia, cliquez ici.

15:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Argentine. La nuit où Milei trébucha : illusions perdues et colère des urnes

C'est une invasion » : Javier Milei fustige l'immigration et tronçonne le  socialisme - Boulevard Voltaire

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Il est très tôt, et la tiédeur de ma chambre à coucher contraste avec la nouvelle brutale qui vient de tomber de Buenos Aires. Le gouvernement de Javier Milei vient de subir une défaite écrasante dans la province de Buenos Aires, défaite qu’il a lui-même contribué à aggraver. Le quotidien La Nación parle d’un « cataclysme », conséquence d’une série d’erreurs stratégiques qui exposent aujourd’hui la fragilité d’un pouvoir qui cherchait, au contraire, à se consolider par les urnes.

Le résultat est sans appel: treize points d’écart en faveur du péronisme, soit près d’un million de voix de différence. Un « voto castigo », un vote sanction, qui prend valeur de plébiscite inversé. En choisissant de nationaliser l’élection provinciale, Milei s’est mis lui-même au pied du mur. Ce fut une mise en scène risquée, une épreuve qu’il avait présentée comme un passage obligé pour tourner la page des turbulences économiques et des scandales qui atteignent jusqu’à sa propre sœur, Karina Milei, devenue la véritable architecte électorale du mouvement.

Car ce n’est pas seulement la stratégie qui a failli, ce sont aussi les mœurs politiques du pouvoir qui ont découragé ses partisans. Ces dernières semaines, une succession de scandales a terni l’image d’un mouvement qui se voulait moralement intransigeant. Les soupçons de corruption visant la sœur du Président et son cercle le plus intime, les accusations d’enrichissement illicite contre l’un de ses collaborateurs les plus proches, les révélations sur des financements opaques de campagne, jusqu’aux soupçons sur le président de la Chambre des députés, ont ébranlé la base électorale de Milei. Ceux qui avaient cru à la rupture avec la vieille politique y ont vu une répétition des mêmes vices. Beaucoup se sont abstenus, par lassitude ou par dégoût. Et, inversement, cette atmosphère délétère a incité nombre d’électeurs hostiles à se mobiliser davantage, pour exprimer dans les urnes leur rejet d’un gouvernement perçu comme déjà compromis.

Le revers est d’autant plus douloureux qu’il survient après la formation d’une coalition forcée avec le PRO, censée élargir la base de La Libertad Avanza. L’alliance n’a pas seulement échoué, elle a fait perdre à l’ensemble presque 200 000 voix par rapport à ce que les deux forces réunissaient séparément il y a deux ans. À cela s’ajoutent des écarts impressionnants dans certaines circonscriptions: plus de vingt points à La Matanza, bastion inexpugnable du péronisme, mais aussi des défaites dans des districts de l’intérieur où le kirchnérisme n’avait plus percé depuis une décennie.

La défaite révèle aussi l’erreur de calcul présidentiel quant à la participation électorale. Javier Milei avait parié qu’une faible mobilisation favoriserait ses adversaires. Il en appela donc aux électeurs pour conjurer ce scénario… mais c’est le contraire qui s’est produit. La participation, plus élevée que prévu, a nourri le vote de rejet, confirmant que les « électeurs en colère » l’emportaient sur les sympathisants hésitants.

À l’échec électoral s’ajoute un climat économique fébrile. Les marchés avaient fixé un seuil de tolérance: jusqu’à cinq points de différence, pas d’alerte. Or le résultat a triplé cette prévision. Les investisseurs redoutent désormais un nouvel accès de volatilité monétaire, comme celui qui, en 2019, avait suivi la défaite de Mauricio Macri aux primaires. Milei le sait, et son discours d’après-défaite s’adressait moins à ses concitoyens qu’aux marchés: promesse d’autocritique, de correction des erreurs, mais réaffirmation du cap économique.

Le péronisme, fracturé et affaibli avant ce scrutin, sort renforcé de cette épreuve. Axel Kicillof, gouverneur de Buenos Aires, émerge en vainqueur, même si les blessures internes du camp kirchnériste ne sont pas refermées. Milei, lui, doit panser les siennes. Son isolement, sa dépendance à un cercle restreint — sa sœur Karina, Santiago Caputo, quelques fidèles — deviennent aujourd’hui des handicaps. L’« équilibriste sans filet » qu’il a voulu incarner vient de trébucher.

Il reste cinquante jours jusqu’aux élections nationales de mi-mandat, prévues le 26 octobre. Ce délai, que l’on croyait court, apparaît soudain comme une planche de salut. Milei pourra-t-il se reprendre? Réparer les fautes d’une campagne improvisée, corriger les excès de confiance, rétablir le lien avec une opinion désabusée? Ou bien ce revers marque-t-il déjà le début du reflux d’une vague libertaire qui, en un an à peine, a vu son éclat ternir?

Car au-delà des chiffres et des coalitions, ce scrutin révèle une vérité plus profonde: l’Argentine demeure un pays où l’espérance politique se consume vite, emportée par les scandales et les illusions perdues. C’est un trait de son histoire moderne: de caudillos en sauveurs autoproclamés, la nation ne cesse de chercher un redresseur providentiel et de l’abandonner sitôt qu’il déçoit. Ernst Jünger voyait dans l’homme moderne un « mobilisé total » voué à s’épuiser dans des guerres de mouvement sans fin. L’Argentine, à sa manière, rejoue ce destin: perpétuelle mobilisation populaire, perpétuelle désillusion. Et tant que ce cycle ne sera pas brisé, chaque promesse d’avenir ne sera qu’un mirage.

Source : Breizh-Info, cliquez ici.

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