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jeudi, 02 mars 2017

Jeudi 2 mars : Fabien Bouglé, conseiller municipal de Versailles, invité de Synthèse sur Radio Libertés

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mercredi, 01 mars 2017

Deux invités cette semaine au Parti de la France : Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale, et Massimo Magliaro,ancien dirigeant du MSI

  

 

22:42 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vie et œuvre d’un doctrinaire transeuropéen

Thiriart-Pardès.jpgGeorges Feltin-Tracol

Qui connaît Jean Thiriart ? Son ami Yannick Sauveur vient de rédiger une très intéressante biographie aux éditions Pardès dans la collection « Qui suis-je ? » (127 p., 12 €). Optométriste réputé à Bruxelles, Jean Thiriart (1922 – 1992) fut un ardent militant européen ou, plus exactement, « national-européen ».

Après une jeunesse collaborationniste, Thiriart défend le Congo belge et l’Algérie française qu’il intègre rapidement dans une ambitieuse vision grande-européenne allant de l’Arctique jusqu’au Cap. Il crée dès 1962 Jeune Europe, un mouvement transeuropéen qui entend fondre toutes les nationalités en une seule citoyenneté. Hostile aux deux blocs surgis de Yalta, ce parti s’implante en Belgique, en RFA, en Italie, en France, et publie L’Europe communautaire ou La Nation européenne. Auteur, deux ans plus tard, d’Un Empire de quatre cents millions d’hommes : l’Europe. La naissance d’une nation, au départ d’un parti historique (réédité aux éditions Avatar dans la collection « Heartland » en 2007), Thiriart, en lecteur attentif de Machiavel et de Pareto, conçoit un État-nation européen, centralisé, indivisible, unifié, laïque et républicain. Être européen n’est à ses yeux qu’une question politique et nullement une réalité ethno-linguistique. Il exècre par conséquent tous les « petits nationalismes » qu’ils soient régionalistes, nationaux, ethnistes et religieux. Si, dans les années 1980, il envisageait une solide alliance euro-soviétique tournée contre les États-Unis, après la fin de l’URSS en 1991, il imagine un grand-espace plus qu’européen couvrant à la fois l’Europe de l’Ouest et l’ancien bloc de l’Est ainsi que la Turquie, l’Asie centrale, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.

La pensée géopolitique de ce doctrinaire intransigeant déroute. L’échec de Jeune Europe en 1969 ne l’empêche néanmoins pas de continuer à réfléchir et à persévérer. En août 1992, il séjourne à Moscou et y rencontre les opposants de Boris Eltsine dont le jeune Alexandre Douguine pas encore chantre d’une quatrième théorie politique néo-eurasiste. Toutefois, malgré quelques similitudes, force est de relever que le néo-eurasisme douguinien ne correspond pas au transeuropéisme de Thiriart.

Certaines des analyses de Jean Thiriart demeurent actuelles et pertinentes, nonobstant un idéal transeuropéen qui continue à susciter réticences, interrogations et polémiques auprès de tous les européistes identitaires convaincus.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 22, diffusée sur Radio-Libertés, le 24 février 2017.

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La dette de la France montrée du doigt par le Wall Street Journal !

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Marc Rousset Boulevard Voltaire

À la veille de la prise de Byzance par les Turcs en 1453, les théologiens dissertaient doctement sur le sexe des anges ! Seuls les cimeterres turcs parvinrent à les mettre d’accord en les envoyant ad patres pour vérifier de plus près ce qu’il en était exactement !

Il semble que les Français préfèrent les discours inconsistants, les propos lénifiants à faire rêver les foules du mondialiste immigrationniste libertaire Macron. Ils préfèrent parler pendant des heures et des journées entières de ce que Fillon aurait dû faire ou ne pas faire de son allocation légale de député puisqu’il n’a pas dépensé plus d’argent public que ses nombreux confrères socialistes ayant engagé leur maîtresse en lieu et place de leur épouse.

Or, quel est l’état réel de notre pays ? La faillite, la faillite totale morale, militaire, migratoire, financière, économique ! C’est Simone Wapler, analyste financier, qui lance l’alarme en expliquant que le Wall Street Journal vient de classer la dette de la France dans la liste des pays périphériques au même titre que la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie. La France est endettée à hauteur de son PIB, soit environ 2.000 milliards d’euros et, chaque année, cette dette grossit d’un déficit public de plus de 3 % du PIB ! Ce déficit représente, en réalité, 23 % des recettes fiscales de l’État !

Notre situation est donc tout à fait comparable à celle d’une entreprise qui, depuis quarante ans, inscrirait à son compte d’exploitation une perte financière de 23 % de son chiffre d’affaires.

Une perte aussi gigantesque ferait dresser les cheveux sur la tête à n’importe quel administrateur de société privée au bout de six mois ! Mais dans le domaine politique et public, cela fait quarante ans que dure cette tragédie-comédie aussi triste que comique, irresponsable et burlesque !

À ce triste tableau, il convient d’ajouter des mœurs décadentes, l’invasion migratoire, la désindustrialisation, nos agriculteurs qui se suicident… Il faut reconnaître que la France, depuis De Gaulle et Pompidou, a failli ! L’Allemagne, elle, tient grâce à son économie et une culture citoyenne plus responsable qu’en France ! Les plus nombreuses expulsions réelles de clandestins en Allemagne, malgré la présence de Merkel, le démontrent.

Nous sommes, en fait, à la veille d’une crise de 1929, d’un krach financier et d’événements géopolitiques aussi graves qu’après les années 1930 !

Selon Macron, il faut que tout change pour que rien ne change. Mais selon Winston Churchill, « il vaut mieux prendre les événements en main avant qu’ils ne vous prennent à la gorge ». France, réveille-toi ! Seule une révolution conservatrice avec le changement de nos structures économiques, tout en gardant l’euro, peut empêcher notre patrie de sombrer.

18:07 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |