mercredi, 13 avril 2022
Quelques enseignements du premier tour
Synthèse nationale
Il y a 1 166 796 inscrits supplémentaires sur les listes électorales mais, avec la forte augmentation de l’abstention (+2 246 563), il y a 915 695 suffrages exprimés de moins qu’en 2017.
Le total droite reste supérieur au total gauche, mais ce premier tour est marqué par une plus forte mobilisation de la gauche et un tassement de la droite : en 2017, le total droite était 1,74 fois plus élevé que le total gauche : 7 376 969 voix en plus ; en 2022, le total droite est 1,25 fois plus élevé que le total gauche : 2 900 100 voix en plus ; de 2017 à 2022, l’excédent de voix en faveur de la droite a été divisé par 2,54.
L’ensemble de la droite (hors Macron) a perdu 3 227 609 voix (-18,59%). En son sein, les LR ont perdu 5 534 327 voix (-76,72%) ; le « bloc national » (MLP-NDA puis MLP-NDA-Zemmour) a gagné 1 972 981 voix (+21,04%) – essentiellement grâce à Zemmour - ; et Lassalle (le seul à ne pas avoir souffert du « vote utile ») a gagné 666 325 voix (+153,05%).
Les 5,5 millions d’électeurs perdus par LR se sont, soit abstenus, soit reporté sur Zemmour ou sur Macron.
De 2012 à 2017, le « bloc national » a gagné 2 309 346 voix (+32,68%) réparties comme suit : Marine Le Pen, +1 258 057 voix (+19,59%) – Nicolas Dupont-Aignan, +1 051 279 voix (+163,26%). Le « bloc national » a donc progressé 1,67 fois plus que Marine Le Pen - De 2017 à 2022, le « bloc national » a gagné 1 972 981 voix (+21,04%) réparties comme suit : Marine Le Pen, +456 876 (+5,95%) – Éric Zemmour + Nicolas Dupont-Aignan (par rapport au score de Nicolas Dupont-Aignan en 2017), +1 516 105 (+89,43%). Le « bloc national » a donc progressé 3,53 fois plus que Marine Le Pen, essentiellement grâce à Éric Zemmour qui a attiré de nombreux électeurs LR, Nicolas Dupont-Aignan ayant perdu 969 830 voix de 2017 à 2022 (-57,21%).
Ainsi, de 2012 à 2022, la progression du « bloc national » est davantage due à l’offre politique autre que celle Marine Le Pen (NDA ou Zemmour). Ces autres candidats permettent d’attirer dans le « bloc national » des électeurs qui ne se reportent pas volontiers sur Marine Le Pen pour diverses raisons. Il est ainsi certain que l’essentiel des 2 485 935 électeurs d’Éric Zemmour sont issus de LR et y seraient restés (ou auraient voté pour NDA) si Zemmour ne s’était pas présenté.
En pourcentage des inscrits, Marine Le Pen a obtenu 13,9% au premier tour de 2012, 16,14% à celui de 2017 et 16,64% dimanche dernier. On constate donc qu'elle reste au même niveau qu'en 2017. Sa progression en nombre de suffrages exprimés est un trompe-l'oeil... Cette stagnation implique également qu'en pourcentage des inscrits, la progression du "bloc national", de 2017 (19,7%) à 2022 (23,28%), est due, en 2017, aux 3,56% de Nicolas Dupont-Aignan et, en 2022, aux 5,1% d'Éric Zemmour...
De 2017 à 2022, Nicolas Dupont-Aignan perd 969 830 électeurs et Marine Le Pen en gagne 456 876. Si on considère que ces derniers proviennent de l’électorat Nicolas Dupont-Aignan, et que les 512 954 autres électeurs perdus par Nicolas Dupont-Aignan se sont reportés sur Zemmour, on peut raisonnablement considérer que les 1 972 981 autres électeurs de Zemmour (2 485 935 – 512 954) proviennent de LR. Ce qui implique que 3 561 346 électeurs LR (5 534 327 – 1972 981) se sont reportés sur Macron (1 128 252) ou se sont abstenus (2 433 094)… Éric Zemmour a donc permis une nouvelle progression du « bloc national » mais n’a réussi à attirer qu’environ 35% des électeurs perdus par LR (1 972 981 sur 5 534 327).
Au centre (gauche et droite), Emmanuel Macron gagne 1 128 252 voix (+13%). L’essentiel de ces voix provient de LR.
Enfin, l’ensemble de la gauche (hors Macron) gagne 1 249 260 voix (+12,52%). Ce gain provient en majeure partie de nouveaux électeurs qui n’ont pas voté en 2017. Au sein de l’ensemble de la gauche (hors Macron), de 2017 à 2022 : le bloc France insoumise–Verts–PC a gagné 3 085 016 voix (+43,69%) – Rappel : en 2017, Mélenchon était seul candidat, soutenu par les Verts et le PC - Mélenchon seul a gagné 654 064 voix (+9,26%). Le PS, d’Hamon à Hidalgo, a perdu 1 674 914 voix (-73,09%). Les trotskistes (NPA et LO) ont perdu 160 842 voix (-25,65%). Ces 1 835 756 voix perdues par le PS et les trotskistes se sont reportées surtout sur Mélenchon, Jadot et Roussel.
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Le groupe de Rock identitaire français (RIF) IDF vient de sortir un nouvel album : Contreplongée
Thierry DeCruzy
Annoncé depuis plusieurs années, le dernier album du groupe de RIF, Ile-De-France, ne déçoit pas. Après celui d'In Memoriam en 2018 et celui de Fraction en 2021, voilà un autre groupe historique du Rock identitaire français qui revient.
IDF est un des pionnier du RIF. Il a participé aux BBR, du temps où ils existaient et étaient ouverts à la création musicale de la jeunesse. Jean-Christophe et Cathie ont démarré avec Væ Victis avant de fonder IDF. Comme certains jeunes de cette époque, ils ont tiré les enseignements de l'échec politique de la tentative musicale des skins français, trop radicaux et donc marginalisés. Les musiciens du RIF adoptent une ligne moins agressive pour séduire la jeunesse de leur génération. La SERP, société d'édition fondée par JMLP et dirigée à l'épqoue par sa fille Marie-Caroline, s'intéresse à leur démarche et leur apporte un soutien technique et un réseau de diffusion. Cette collaboration est indispensable car le “Camp du Bien” lutte férocement pour garder son emprise sur la jeunesse. On se souvient de l'opération ouvriériste lors de la Fête de la musique en 2000 où IDF se produit en bleu de chauffe. A l'époque, le groupe participe à des compils, la plus célèbre étant Antimondial, et réalise deux albums : Franc-Parler en 1998 et Non à la dictature planétaire en 2002. Depuis, le marché de la musique dissidente ne nourrissant pas ses talents, il a fallu pourvoir au quotidien.
2022 est donc l'accomplissement d'un projet abouti. On retrouve le son des années 2000 avec un ton apaisé, du recul, de la réflexion, et toujours une réelle profondeur. Les préoccupations sont actuelles, spécialement avec Sympathie pour la Russie, composée bien avant la guerre. C'est un album de maturité, les musiciens veulent aller à l'essentiel. Si l'on peut distinguer quelques titres (Superclasse mondiale, Bye bye Babylone ou Contreplongée), tous sont soigneusement travaillés. L'engagement n'empêche pas le sentiment (Sur ton ventre), la chanson est d'abord une émotion. Cet album est un chant d'amour à la France, à une identité millénaire, avec des chansons agréables aux paroles fortes. 12 titres, tous à écouter.
Ile-De-France, Contreplongée, 2022. cliquez ici
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mardi, 12 avril 2022
Après deux ans d'absence : TOUS PRÉSENTS au 40ème pèlerinage de Chartres !
Les inscriptions sont ouvertes.
Si vous ne souhaitez pas marcher les 100km de Paris à Chartres, vous pouvez rejoindre une équipe de bénévoles et participer à la bonne marche du pèlerinage : de la logistique au service d’ordre, en passant par les équipes clergé, la direction des Soutiens cherche environ 1000 personnes pour charger les sacs, monter les tentes, préparer la soupe, assurer la circulation, préparer les haltes, mettre en place les bivouacs, assurer la propreté, distribuer l’eau, transporter les pèlerins fatigués…
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Désinformation massive, bataille du Donbass avec Xavier Moreau
Désinformation massive, bataille du Donbass, rouble pour tous.
Encore un très bon décryptage de Xavier Moreau sur la situation en #Ukraine
Source : Stratpol sur Odysee
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Le premier tour de la présidentielle vu par Alexis Cossette sur Radio Québec
Source : Radio-Québec
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Après le premier tour : l'avis de Philippe Randa
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
Vous vous attendiez aux résultats du 1er Tour de l’élection présidentielle ?
Depuis des mois, c’est l’ordre d’arrivée que donnaient les instituts de sondage avec unanimité, du moins pour le trio de tête ; on ne peut pas véritablement parler de surprise, même pour ceux, dont je faisais parti, qui n’en était pas convaincu. Ce qui m’a surpris, toutefois, c’est le score important d’Emmanuel Macron : j’imaginais que la détestation du personnage et de son gouvernement était telle que son score se situerait beaucoup plus bas… de même pour ceux de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon, même si le tiercé de tête devait être celui-là.
Comment l’expliquez-vous ?
On pouvait le deviner, finalement, en voyant les files d’électeurs, à l’intérieur et à l’extérieur des bureaux de vote : 1 sur 3 portait un masque, cette « muselière » comme si bien dénoncé par le philosophe Michel Maffesoli qui, toutefois, pensait l’année dernière que ce n’était qu’une ruse (« Le port obligatoire de la muselière dans les rues suffit-il à nous faire obéir ? ») : pour un tiers des Français, à l’évidence, c’est au contraire la manifestation de leur peur ; pas celle de leur avenir, mais de leur présent : en terrorrisant pendant deux années consécutives les populations face à un virus fantasmé, le gouvernement français (ce n’est pas le seul, certes, la recette maléfique a été appliquée dans beaucoup d’autres pays) a réussi à tétaniser une parmi importante de la population qui ne voit plus, n’entend plus, ne réfléchit plus : elle vote pour les gouvernants en place et donc pour le président sortant, exactement comme nombre de « croyants » qui n’attendent de salut que dans une intervention divine… et tant pis si elle se fait attendre ou ne vient jamais !
Pour vous, c’est donc la peur qui motiverait près d’un tiers des électeurs ?
À l’évidence, la « France qui a peur » n’est pas celle de cette droite dite extrême, c’est celle des électeurs d’Emmanuel Macron : peur du covid, peur des extrêmes, peur de Wladimir Poutine, de la bombe atomique, du manque de papier toilette, peur de tout et de rien et surtout de leur ombre…
Mais un « petit, tout petit tiers » tout de même, soit 28 % de ceux qui ont voté dimanche, à peine plus que le taux d’abstention (plus de 26 % du corps électoral) : une majorité de nos compatriotes rejette donc, et massivement, la Macronie : par vote ou par désintérêt… Mais une fois de plus, le 24 avril prochain, on assistera à un vote de « rejet » : celui de Marine Le Pen ou celui d’Emmanuel Macron… Et le ou la prochain(e) locataire de l’Élysée dirigera un pays encore plus divisé, plus fracturé qu’auparavant… et surendetté comme jamais. Se rappelle-t-on de François Fillon, alors Premier Ministre de Nicolas Sarkozy qui déclarait en 2008 : « Je suis à la tête d'un État en faillite (…) Les caisses sont vides » ? Qui peut penser que la situation s’est améliorée depuis 14 ans, surtout après le « quoi qu’il en coûte ? » dont le président sortant est tellement fier ?
Et le score d’Éric Zemmour, est-il décevant ?
Pour les militants sincères qui ont crû dans sa qualification pour le second tour et sa victoire, sans doute… Pour un observateur de la vie politique, il était tout de même improbable qu’un candidat qui ne s’est déclaré qu’il y a cinq mois puisse ainsi « renverser la table » du premier coup. Je sais bien qu’il faut motiver ses troupes, mais son erreur aura peut-être été de faire croire en la victoire en 2022 ! Improbable aujourd’hui, mais demain ? À l’évidence, si Éric Zemmour et son mouvement Reconquête ont un avenir, c’est dans le moyen ou long terme. Et pour cela, sa première campagne électorale et son résultat sont prometteurs : plus de cent mille adhérents en font peut-être le premier parti en France avec des cadres rompus aux joutes électorales, deux millions d’électeurs et, quoiqu’en disent ses détracteurs, des thèmes porteurs, même s’ils ont été occultés dans cette campagne présidentielle ; la dénonciation du Grand Remplacement, certes, mais pas que ! Le seul risque de cette nouvelle aventure politique serait la démobilisation… des électeurs comme des cadres de Reconquête !
Quoiqu’il en soit, le paysage politique français va être totalement bouleversé le 24 avril au soir…
Soit Marine Le Pen l’emporte et là, personne n’y ayant beaucoup réfléchi, ce sera évidemment un séisme où toutes les surprises sont possibles. Reconnaissons qu’elle a fait une excellente campagne, surtout depuis l’entrée en lice d’Éric Zemmour d’ailleurs. Elle confirme que les Le Pen, père et fille, ne sont jamais aussi redoutables que lorsqu’on les menace. Elle a lissé – jusqu’à l’usure disent certains de ses contempteurs – les thèmes les plus clivants de son discours et accentué son côté rassurant, mettant ainsi excellemment en scène son amour des chats, tandis que son « rival » prenait tous les coups sur le champs de bataille… On notera d’ailleurs qu’à l’instar d’Emmanuel Macron, Marine Le Pen ne s’est pas « abaissée » au moindre débat avec ses adversaires. Tactique payante pour l’un et l’autre. Dont acte.
Et si Emmanuel Macron est réélu ?
Bis repetita, pourquoi gouvernerait-il autrement que précédemment ? Avec, qui plus est, cette arme retoutable qui l’a si bien servi, jusque dans les urnes le 11 avril : la peur ! À la moindre grogne sociale, à la moindre manifestation d’opposition syndicale ou type « gilets jaunes », l’arrivée d’un variant BetaMegaMachinChose l’amènera « en responsabilité » à museler les populations avec masque obligatoire, pass-sanitaire et retour des couvre-feux et du confinement si nécessaire : de telles mesures ont fait leur preuve !
Le 24 avril, voterez- vous ? Et pour qui ?
Je voterai, bien sûr : plus qu’une erreur, s’abstenir serait aujourd’hui plus que jamais, un crime… Pour qui ? J’habite chez trois chats dont je suis le portier attitré ! Alors, à l’évidence…
Le site EuroLibertés cliquez là
17:58 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les réactions dans la presse européenne
Olivier Bault
Les réactions dans la presse de centre-droit étaient diverses et variées dans la presse des grands voisins de la France lundi matin, après la publication des résultats du premier tour de notre élection présidentielle. Tous étaient cependant d’accord sur un point : par rapport à 2017, Marine Le Pen a de plus fortes chances de remporter le deuxième tour face à Emmanuel Macron.
En Allemagne, les réactions sont comme souvent caricaturales, la dictature de la bien-pensance de l’autre côté du Rhin et le manque de pluralisme médiatique y étant encore plus pesants que dans l’Hexagone. Le journal de centre-droit Die Welt a par exemple osé titrer dans son éditorial consacré aux élections françaises : « Le fait que les nazis votent pour Le Pen est bien le moindre des problèmes ». Même contenu hystérique à l’intérieur de l’article : « Le résultat équivaut à un tremblement de terre. Et il n’est pas exclu qu’une réplique encore plus violente suive dans deux semaines, lors du second tour des élections, dont les conséquences pourraient être catastrophiques pour la France, mais aussi pour l’Allemagne et l’Europe. » L’auteur constate en effet la disparition du très mal nommé « Front républicain » et le fait que « la société française a glissé fortement vers la droite » et que « sept années d’attaques terroristes nombreuses avec des centaines de morts ont laissé leur marque ».
En Italie, dans un éditorial intitulé « Rien n’est acquis d’avance. Pourquoi Macron doit vraiment craindre Le Pen », le grand journal de droite Il Giornale met l’accent sur le fait que, par rapport à 2017, le parti de Marine Le Pen n’est plus perçu comme « un mouvement anti-système et extrémiste » mais est une vraie force souverainiste et populiste capable d’attirer les électeurs de Zemmour et de Mélanchon qui, avec ceux du RN, représentent plus de la moitié de l’électorat. Si l’on y ajoute les autres tendances hostiles à Macron, celui-ci peut être battu le 24 avril, insiste le journal.
Le journal espagnol El Mundo publiait lundi matin un éditorial intitulé « Le danger d’une autre Hongrie dans l’UE » et signalait qu’« une victoire de Marine Le Pen au second tour supposerait la rupture de l’axe franco-allemand ». En cas de victoire de Marine Le Pen, selon le journal « Les républicains comme Trump, qui espèrent reprendre le contrôle du Congrès en novembre, Poutine et Xi Jinping célébreraient leur triomphe, l’administration Biden perdrait l’un de ses principaux collaborateurs en Europe, et l’UE (...) subirait un revers bien plus important qu’avec le Brexit. »
L’éditorialiste du journal britannique The Telegraph conserve son sang-froid et livre à ses lecteurs une analyse plus factuelle, puisqu’il note à juste titre que, en ce qui concerne Poutine, Emmanuel Macron en est largement aussi proche que Marine Le Pen et que, finalement, si le programme de la candidate du RN a un goût de « national-socialisme », il est idiot de faire un parallèle avec les années 1930 : « Mme Le Pen est en compétition dans les urnes et dans le cadre de l’État de droit. (...) Ses ennemis idéologiques sont le capitalisme mondialiste anglo- saxon et le super-État européen. C’est une vision purement gauloise du monde. C’est pourquoi il est si difficile pour Macron de la contrer. » L’éditorialiste note lui aussi que la candidature d’Éric Zemmour aura contribué à donner à Marine Le Pen une image de respectabilité.
Source : Présent 12/04/2020
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lundi, 11 avril 2022
Un message d'Eric Zemmour
19:08 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ce n’est qu’un début, le combat pour la France continue !
La réaction de Synthèse nationale :
Mardi 22 mars dernier, à Paris, porte de Versailles, devant une salle comble, largement acquise à Éric Zemmour, Jordan Bardella rappelle, lors de la grande soirée organisée par le magazine Valeurs Actuelles : « Quand on se prend le vote utile, on ne peut rien y faire. Une fois qu’il est face à nous, on est mort. Je l’ai vu aux régionales ». Éric Zemmour s’est pris le "vote utile". Comme Valérie Pécresse, Nicolas Dupont-Aignan, Yannick Jadot, Fabien Roussel, Anne Hidalgo et les deux candidats trotskistes. Le seul à y avoir échappé est Jean Lassalle qui, à l’issue de ce premier tour, rassemble sur son nom deux fois et demie plus de voix qu’en 2017…
En fait, un triple "vote utile" – un vote, très politique, de rejet - a joué : du côté de la gauche radicale, un vote contre Macron, Le Pen, Zemmour et Pécresse, en faveur de Jean-Luc Mélenchon ; du côté de la droite nationale, un vote contre Macron, Pécresse, Mélenchon et les autres candidats de gauche et d’extrême-gauche, en faveur de Marine Le Pen ; et du côté de la social-démocratie, des centres et de la "droite libérale-libertaire", un vote contre la gauche radicale et la droite nationale, en faveur d’Emmanuel Macron.
Bien sûr, les 7% obtenus finalement par le candidat de Reconquête ! sont une déception pour chacun de ses soutiens, pour chacun d’entre nous. Si, contrairement à ce que nous pensions, les sondages ne se sont pas trompés, ils ont incontestablement contribué au réflexe de "vote utile" et à ce résultat. Il faudra y réfléchir, faire le bilan de la campagne et tirer les enseignements nécessaires. Mais, au-delà de cette légitime – et, n’en doutons pas, passagère – déception, au-delà des analyses réalistes, voire de l’autocritique salutaire, il nous faudra retenir l’essentiel, c’est-à-dire, comme nous y a invités dimanche soir Éric Zemmour, non pas ce qui aurait été raté, mais tout ce qui a été réussi : les cent vingt mille adhésions à Reconquête ! en quelques semaines ; les vingt mille jeunes rassemblés par Génération Z ; les dizaines de milliers de participants aux meetings ; les cent mille Français communiant dans une même ferveur au Trocadéro ; les dizaine de milliers de militants tractant, boîtant, collant sans relâche pendant toute la campagne, dans la France entière ; et, maintenant les deux millions et demi d’électeurs qui, en dépit des sondages et du traitement réservé à Éric Zemmour, ont répondu à l’appel de ce candidat entré officiellement en politique, faut-il le rappeler, il y a seulement cinq mois, pour que vive la France. Avec celui qui s’est imposé comme la seule vraie nouveauté, la seule vraie curiosité de cette présidentielle, nous affirmons que leur vote est « un vote pionnier, (…) un vote d’espoir », un vote d’avenir, car « les vérités » qui ont été « dites à la France pendant cette campagne, s’imposeront à tous dans les années qui viennent ». Alors, déception, certes, mais découragement, certainement pas. N’en doutons pas, ce n’est qu’un début, le combat continue car, compte tenu de l’enjeu, la survie de notre patrie, il ne peut en être autrement. « Notre ligne, en effet, rappelait fort justement Éric Zemmour, hier soir, a sa singularité et elle n’est représentée nulle part ailleurs. Nous sommes les seuls à défendre notre civilisation et notre identité, dans la culture, à l’école, dans la rue, dans nos mœurs, dans notre vision de l’écologie, de la politique, de la société. Nous sommes les seuls à vouloir réconcilier le peuple et les élites, les salariés et les patrons, les gilets jaunes et la Manif pour tous, les abstentionnistes et la politique ».
Désormais, il ne reste plus que deux candidats. D’un côté le président sortant, Emmanuel Macron, le chantre de l’européisme et du mondialisme destructeurs de notre identité, de notre prospérité, de notre souveraineté, le déconstructeur en chef, lourd de son bilan désastreux et de son mépris pour la France et les Français ; de l’autre, Marine Le Pen avec laquelle nous avons nombre de désaccords et à laquelle nous faisons bien des reproches.
Non seulement ce face-à-face n’était pas celui que nous appelions de nos vœux, mais il était celui que nous voulions éviter, comme 70% des Français. Nous n’y sommes pas parvenus et il nous faut maintenant choisir entre les deux protagonistes du second tour. Pas plus qu’Éric Zemmour, qui, désormais, conduit notre combat de toujours et conserve toute notre confiance, nous ne nous tromperons d’adversaire : dimanche 24 avril, nous voterons, sans illusion aucune, pour Marine Le Pen ; en attendant de pouvoir voter, bientôt, pour celui qui a fait le bon constat, qui a franchi le Rubicon avec courage, s’est engagé avec force et détermination, et incarne désormais les espoirs et l’avenir du camp national non renié.
14:51 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Second tour : TOUT SAUF MACRON !
Un communiqué de Pierre Vial, président de Terre et peuple
Les choses sont claires car les masques tombent : Jean-Luc Mélenchon, le « révolutionnaire » en peau de lapin, Valérie Pécresse, la représentante de la droite bourgeoise, friquée, versaillaise, les débris de la gauche et de l’extrême-gauche (Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Yannick Jadot, Philippe Poutou) appellent à « faire barrage à l’extrême-droite » - donc, toute honte bue, à voter Macron. C’est la grande coalition de l’Anti-France, le Système à visage découvert.
Chacun sait quels reproches nous pouvons faire à Marine Le Pen. Mais en politique le réalisme commande et non les sentiments, quand la maison brûle. C’est pourquoi Eric Zemmour et Dupont-Aignan ont raison d’appeler à voter Marine Le Pen car tout vaut mieux que Macron, le candidat de la grande finance, du cosmopolitisme de Maastricht, de l’atlantisme, bref de l’Anti-France.
J’appelle donc moi aussi à voter Marine Le Pen. Je m’exprime à titre personnel, non en tant que président de Terre et Peuple car je reste fidèle à notre ligne habituelle, considérant que chaque membre de Terre et Peuple est en mesure d’être conscient des enjeux et de prendre donc ses responsabilités.
J’ajoute que l’abstention est un refus du combat et donc une position peu honorable, qui sert objectivement Macron.
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Second tour : le Parti de la France appelle à battre Macron
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La France KO
Le billet de Patrick Parment
Entre le prix du caddy en supermarché et l’avenir de la France, les Français ont tranché. Ce sera donc la politique du court terme qui prédominera avec la réélection d’Emmanuel Macron, tant cette France frileuse n’acceptera jamais de partir à l’aventure avec Marine Le Pen. Pour la bonne raison qu’elle n’a pas le personnel pour gouverner et que ce serait rapidement le chaos. Donc, ne vous faites pas de bile, Français des villes comme des champs, votre avenir sera tracé par le mondialisme, la soumission à Bruxelles et à Washington, Macron qui va s’empresser de vous donner satisfaction dans vos besoins immédiats tire un trait sur votre avenir et celui de vos enfants.
Reste qu’Eric Zemmour ne baisse pas les bras. S’il n’est pas Macron dans sa version 2017, surgit de nulle part - enfin pas tout à fait -, il réalise un score somme toute honorable pour son entrée sur la scène politique. Avec un peu plus de 2 millions de voix, c’est une bonne assise pour un parti politique, surtout à l’aune de la disparition des Républicains, ex-UMP ex-RPR, et tous les décus de Marine Le Pen une fois sa défaite actée et sa disparition probable du paysage. Elle tentera bien de se maintenir, étant entendu que le Rassemblement national est avant tout pour elle un casse-croûte juteux mais dont il faudra bien au final rembourser ses nombreuses dettes. Dettes qui finiront par avoir raison de son bouclar d’escrocs ! Marine Le Pen est une illusion politique dénuée de tout fondement idéologique depuis qu’elle a renié l’héritage du père.
A droite, du moins ce que l’on appelle ainsi, tout est à refaire. Et ce sera compliqué, parce qu’ici aussi on a la susceptibilité à fleur de peau. Et comme le souligne fort justement le sociologue Marcel Gauchet, il y a trois grandes familles idéologiques : conservatisme, libéralisme et socialiste. Et souligne Marcel Gauchet « dans le langage de vaudeville, on peut dire que le couple droite-gauche est en réalité un ménage à trois, le rôle du partenaire non officiel étant tenu par le centre. Celui-ci est en effet la force d’appoint indispensable pour dégager une majorité quand il y a trois positions fondamentales en présence ». Or, le centre, c’est ce ramassis de couilles-molles qui ont peur de tout, d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Il suffit d’évoquer les figures de François Bayrou, Jean-Christophe Lagarde ou Hervé Morin pour comprendre l’étendue du problème : ils bouffent à tous les râteliers au gré de leurs intérêts. Ils ne sont ni de droite, ni de gauche, ils sont frileux. Relire à leur sujet ce grand livre d’Abel Bonnard, Les Modérés. Il a tout dit. Sauf qu’à l’intérieur même de la droite, les divisions ne manquent pas. Valérie Pécresse n’était rien et c’est bien pour cette raison qu’ils l’ont envoyé au casse-pipe. Mais il en va tout autrement d’un Eric Ciotti, des ambitions d’un Laurent Wauquiez ou du socialisant Xavier Bertrand appelé à disparaître d’ailleurs. Tous se veulent gaullistes, même Eric Zemmour. Sauf que le gaullisme, c’est non pas une idéologie, mais une attitude dont la franchouillardise nous apparente à Astérix.
A l’heure où les Etats-Unis ont réveillé la guerre froide dans un ballet à trois (USA, Chine, Russie) jouer les Asterix pourrait peut-être permettre de réveiller une Europe endormie. L’Europe est un vrai sujet et surtout un sujet de division. C’est un sujet sur lequel il nous faudra revenir parce que c’est la guerre qui a forgé l’identité de l’Europe. Autrement dit la confrontation des Etats. Et c’est bien ce qui se passe à Bruxelles. Là aussi, relire avec intérêt Analyse spectrale de l’Europe du comte Hermann von Keyserling. On comprendra mieux la nécessité d’une Europe des nations
La tâche d’Eric Zemmour sera donc ardue parce qu’il lui faudra se glisser entre conservatisme et libéralisme sans pour autant s’aliéner les centristes. Il va s’agir surtout de transformer la course au casse-croûte que sont devenus les différents courants qui l’anime en un corpus politico-idéologique qui place la France et les Français au centre même de leur intérêt selon le bon vieux triptyque : travail, famille, patrie. Que l’on peut transcrire en : une économie destinée à privilégier les classes moyenne et donc le peuple, la priorité en tout à ce qui relève de l’identité française, et refonder l’école, fondement même du patriotisme. Au boulot !
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dimanche, 10 avril 2022
LE VOTE ZEMMOUR, DÈS LE PREMIER TOUR
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samedi, 09 avril 2022
Il y a dix ans, disparition de François Brigneau
François Brigneau (1919-2012), Emmanuel Allot de son vrai nom, était l'un des journalistes les plus engagés et, par conséquent, les plus respectés ou détestés, de son époque. Il fut à la fois écrivain, polémiste (à Minute et National hebdo entre autres) et militant (il participa à tous les combats nationalistes de la seconde moitié du siècle dernier). Aux côtés de Jean-Marie Le Pen, il contribua à la création du Front national au début des années 1970. Il est décédé le 9 avril 2012. Ayons une pensée pour lui...
R H
Sur l'enterrement de François Brigneau lire
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Jean-Yves Le Gallou : « Immigration, Grand Remplacement… Éric Zemmour a imposé ses thèmes dans le débat »
Propos recueillis par Yann Vallerie cliquez ici
Jean-Yves Le Gallou, fondateur de Polémia, est devenu il y a quelques mois conseiller d’Éric Zemmour. On lui doit notamment le concept de remigration – le rapatriement d’immigrés extra-européens dans leur pays d’origine. À quelques jours d’une élection présidentielle importante, Yann Vallerie, rédacteur en chef de Breizh-Info l’a interrogé pour savoir comment il a vécu, de l’intérieur, la campagne, mais aussi pour connaitre son regard sur la situation politique, en France, à l’internationale, entre violence politique, guerre en Ukraine ou encore scandale McKinsey.
Entretien, comme d’habitude, sans langue de bois.
Breizh-info.com : Tout d’abord, qu’est-ce qui vous a amené à vous investir dans la campagne présidentielle aux côtés d’Éric Zemmour, vous qui aviez quitté la politique politicienne pour la métapolitique ?
Jean-Yves Le Gallou : La politique ne se réduit pas au combat électoral mais le combat électoral en fait partie.
Et la métapolitique a un double lien avec la politique : par les idées qu’elle diffuse au sein du monde politique (comme elle en diffuse dans les mondes intellectuels, culturels et économiques) ; et à travers les idées que les hommes politiques eux-mêmes reprennent (ou pas) et contribuent ainsi (ou pas) à diffuser
La politique et la métapolitique ne sont pas des mondes étanches.
Prenons un exemple : une femme politique qui par crainte du politiquement correct des médias et de ses adversaires nie le constat du Grand Remplacement fait reculer la prise de conscience et sert – consciemment ou non – l’invasion migratoire et les pouvoirs qui la mettent en œuvre. A contrario un candidat plus disruptif qui « dit ce qu’il voit, et ce qui est plus difficile encore voit ce qu’il voit » (Péguy) fait avancer les choses dans la bonne direction.
Vous avez compris pourquoi Eric Zemmour me paraît préférable à Marine Le Pen.
Breizh-info.com : Quelles sont les idées qu’Éric Zemmour défend que vous jugez essentielles ?
Jean-Yves Le Gallou : C’est davantage une question de priorités que de propositions. De projet que de programme. De stratégie que de tactique.
Priorités, projet, stratégie sont clairs chez Zemmour : il inscrit son combat électoral dans une seule perspective « que la France reste la France », c’est à dire un peuple de civilisation européenne et chrétienne. Refusant l’islamisation et l’africanisation. Prônant la remigration : 1 million d’étrangers de moins en cinq ans au lieu de 2 millions de plus, cela changerait sacrément les choses ! Et comment imaginer que celles qui n’ont pas le courage de nommer les faits aujourd’hui auraient le courage d’agir demain ?
Breizh-info.com : Comment avez-vous vécu la campagne électorale en France ? Il semblerait que le débat, cette notion pourtant majeure de la Civilisation européenne, ait disparu au profit de la violence politique, de l’anathème, de la « bulle individuelle ». Qu’en dites-vous ?
Jean-Yves Le Gallou : Tout l’art d’une campagne électorale est d’imposer ses thèmes dans le débat.
Eric Zemmour a imposé l’immigration et le Grand Remplacement. Il a aussi fort bien parlé d’instruction et de transmission.
Ses adversaires et les médias ont mis en avant :
- le feuilleton Covid,
- le pouvoir d’achat, vrai sujet mais qui se prête à toutes les démagogies : entre le président qui ouvre le chéquier et les oppositions qui se livrent au concours Lépine de la mesure la plus démagogique,
- et enfin la guerre russo-ukrainienne, propice à la manipulation de l’opinion à travers des images émotionnelles.
Breizh-info.com : Quel regard portez-vous sur les évènements qui se déroulent en Ukraine ? Au-delà de la guerre, ne sont-ce pas les conséquences terribles pour l’Occident, économiquement, qui devraient nous inquiéter ?
Jean-Yves Le Gallou : De Gaulle avait rêvé d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural. Et privée de matières premières l’Europe aurait dû nouer un partenariat stratégique avec la Russie : « Paris, Berlin, Moscou » est une logique qui aurait pu prévaloir dans les années 2000. L’occasion a été manquée. C’est la géopolitique de Brezinski qui s’impose, opposant le monde atlantique (Etats-Unis et Europe occidentale) au monde orthodoxe et à la Russie. De l’autre côté la Russie a rallié la géopolitique eurasiste de Douguine. C’est à la charnière de ces mondes qu’ont eu lieu, hier, les guerres dans l’ex Yougoslavie et aujourd’hui en Ukraine. Cette guerre fratricide est profondément triste : des jeunes Européens meurent pour leur patrie respective alors que le pouvoir « woke » de Zelenski s’appuie sur les poitrines des nationalistes pendant que la Russie de Poutine utilise ses milices tchétchènes contre ses frères slaves.
L’Europe sortira de cette guerre plus affaiblie que jamais et dépendante pour ses approvisionnements en énergie des États-Unis et des pays arabo-musulmans. Le licol américain va se resserrer. Avec le « wokisme » qui l’accompagne…
Breizh-info.com : Les élections seront terminées, en juin. Avec à la clé possiblement de grosses déceptions pour ceux qui auraient tout misé sur le jeu électoral. On voit notamment qu’Emmanuel Macron semble tout de même bien parti pour être réélu, avec possiblement derrière une large majorité parlementaire. Du coup, que se passe-t-il après, dès demain ?
Jean-Yves Le Gallou : Une fois n’est pas coutume, je vais citer Jacques Chirac : « C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses ». Il est encore tôt pour tirer les conséquences de la séquence électorale. Reste que la puissance de l’appareil de propagande pour contrôler les esprits et influencer les votes est impressionnante. Notons toutefois que cet appareil de propagande exerce sa tyrannie dans tous les domaines de la vie sociale : entreprise, école, culture, sport. Nous vivons dans une Société-de-Propagande. Thème sur lequel je vais prochainement revenir.
Breizh-info.com : Quels sont les prochains évènements de la fondation Polémia que vous animez ?
Jean-Yves Le Gallou : Nous organiserons un forum de la dissidence le samedi 3 décembre. Il pourrait s’agir d’un décryptage des sondages, de leur rôle dans l’analyse mais aussi dans le formatage de l’opinion. Je ne pense pas seulement ici aux sondages électoraux mais à tous ceux qui sont mis en avant avec des questions souvent biaisés pour faire changer l’opinion des citoyens et des consommateurs. Le sondage est un instrument de l’ingénierie sociale.
Breizh-info.com : Vous avez longtemps travaillé dans une inspection générale interministérielle que pensez-vous de l’affaire Mac Kinse.
Jean-Yves Le Gallou : Au-delà des péripéties (les doublons, les conflits d’intérêt, le coût pour le contribuable, l’évasion fiscale), je crois que le scandale Mac Kinsey est significatif d’un basculement des élites françaises : malgré bien des imperfections, les grands corps de l’Etat, issus de l’X et de l’ENA s’inscrivaient dans une logique de service public ou l’Etat restait un instrument au service de la puissance française ; la logique des cabinets conseils qui recrutent aussi leurs cadres dans les grandes écoles scientifiques ou de commerce est différente : il s’agit de « moderniser » l’administration et la France, sous-entendu de les adapter à la mondialisation marchande et de démanteler leurs structures identitaires. Et au passage d’en tirer profit : l’objectif d’un cabinet conseil ce n’est pas le bien commun c’est le bonus de ses « partners », de ses associés, quitte à en redistribuer un peu à ses collaborateurs.
C’est vraiment un changement de paradigme. Qui a débuté lorsque Sarkozy a lancé la Revue générale des politiques publiques (RGPP), qui s’est poursuivi sous Hollande avec la modernisation de l’administration publique (MAP) et à qui Macron a donné encore plus d’ampleur. Mais enfin de Sarkozy à Macron, il y a une grande continuité : le ralliement de l’un à l’autre est finalement cohérent.
Breizh info cliquez ici
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10 avril : Zemmour, évidemment !
Didier Lecerf
Les nations, fussent-elles, comme la nôtre, millénaires, peuvent s’éteindre et disparaître. Elles peuvent mourir victimes de leur lassitude, de leurs renoncements, de leurs faiblesses, de leurs petites et grandes lâchetés. Elles peuvent mourir de leur acceptation de l’inacceptable, de la confusion des valeurs et des esprits. Elle peuvent mourir de l’oubli de leurs racines et de leur identité ou, pire, de la honte et du reniement de leur histoire. Elles peuvent mourir de trop écouter et de trop suivre de piètres bergers, démagogues irresponsables ou carriéristes passe-murailles, toujours prompts à renoncer à toute forme de courage plutôt que de risquer de léser leurs intérêts. Elles peuvent mourir de trop écouter et de trop suivre de pâles imitations de femmes ou d’hommes d’État, nains ternes se prenant pour des géants, moutons déguisés en lions qui ne savent que bêler quand il faudrait rugir, et que sauter sur place en criant : « L’Europe ! » ou « La République ! » quand il faudrait s’écrier : « La France ! »
Oui, la France est mortelle. Elle le sent bien, au plus profond de son être, et c’est pourquoi elle souffre… Elle souffre de la crise de son modèle économique et social, de la perte de ses repères, du recul de ses valeurs, de l’amenuisement de sa grandeur. Elle souffre de sa volonté qui s’étiole, de sa cohésion qui se lézarde, de sa souveraineté et de son indépendance qui s’amenuisent, de l’affaiblissement de l’Etat qui l’a fait naître, qui a forgé sa puissance, a permis sa gloire et qui, jusqu’à présent, a été l’artisan et le gardien de son unité et de sa liberté. La « Grande Nation », notre patrie, souffre parce qu’au fond, elle ne peut se résoudre – et c’est tant mieux – à ne plus être qu’1% du monde. Elle ne peut s’y résoudre car, bien au-delà de ces dérisoires 1% d’hommes ou 0,4% de terres, bien au-delà de ses faiblesses, de ses fractures, de ses doutes actuels, la France sait qu’aujourd’hui encore, elle représente bien davantage, et que ses motifs de satisfaction et de fierté, ainsi que ses atouts, sont encore nombreux.
Alors, certes la France se sent menacée. Certes, elle s’interroge, hésite et se cherche. Mais elle veut surtout continuer à exister, debout et libre, parce qu’elle sait qu’elle n’est pleinement elle-même que lorsqu’elle vise haut et se tient droite parmi les autres nations. Notre patrie veut et doit poursuivre son chemin particulier, car elle a encore beaucoup à dire, à faire, à offrir. Plus que jamais, elle attend un espoir, une étincelle, un souffle susceptibles de ranimer sa flamme. Plus que jamais, elle a besoin d’un grand dessein qui lui permette de retrouver pleinement son âme et sa foi dans l’avenir. Pour ce faire, elle a sans doute besoin de femmes et d’hommes nouveaux, mais, surtout, elle a besoin d’une autre politique.
Cette autre politique, salutaire, de reconquête et de redressement national, c’est celle qu’Éric Zemmour nous invite à mettre en œuvre, tous ensemble. Le temps n’est plus au doute, aux hésitations, aux petits calculs, aux arrière-pensées. L’état des lieux est fait, les problèmes et les responsables sont identifiés. Voici venu le temps de la décision et du courage. « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France est sauvée ! » s’écriait Danton, il y a deux cent trente ans, à la tribune de l’Assemblée législative. Oui, de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! Après-demain, dimanche 10 avril, une seule consigne, un seul bulletin : Zemmour, évidemment !
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Samedi 7 mai : Pèlerinage 2022 des Lucs-sur-Boulogne (85)
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Journal du chaos
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Le Parti de la France appelle à voter Eric Zemmour dimanche
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vendredi, 08 avril 2022
Entretien avec Jean-Marie Le Pen
Une fois de plus, Jean-Marie Le Pen, 93 ans et toute sa tête, nous livre une analyse de bon sens sur les événements de la guerre en Ukraine, de la folie anti-Russe qui a gagné les Européens et son opinion sur cette surréaliste élection présidentielle. Pour lui, Macron va se prendre une veste !
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Source : Présent 8/04/2022
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La présidentielle face au front « antisystème »
Yvan Rioufol
Dimanche soir, les « antisystèmes » pourraient bien être les vainqueurs du premier tour. L’addition des abstentions et des votes de rupture (de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen en passant par Éric Zemmour) s’annonce majoritaire. Emmanuel Macron a d’ailleurs pressenti ce risque, potentiellement révolutionnaire : samedi, lors de son unique meeting parisien, le président- candidat a accusé à plusieurs reprises le « système » en le rendant coupable d’entraver sa politique. En réalité, s’il est un dirigeant qui symbolise le pouvoir établi, c’est lui. Les sondages le donnent en tête dimanche et gagnant in fine. Toutefois, la fronde électorale demeure une réalité indomptable. Le chef de l’État redoute ce « populisme » contre lequel il a construit son mandat. Depuis, ce courant « dégagiste » a pris de l’ampleur.
Les Français se révolteront-ils, comme le souhaite Valérie Pécresse (LR) ? Le somnambulisme apparent de l’opinion est un terrain qu’entretient Macron. Son salut viendra d’une démobilisation des mécontents. Le président sortant s’emploie à dépolitiser les enjeux, en les réduisant à des priorités d’évidence : l’égalité hommes-femmes, la protection de l’enfance, l’éducation, la santé. Le recours à la diversion est l’autre méthode pour détourner les regards : la perpétuation de la guerre en Ukraine donne l’occasion au candidat de se présenter en président habité par sa mission d’ « éviter la paix... la guerre, pardonnez-moi » (lapsus, sur TF1, mercredi soir). Enfin, l’usage de la diabolisation de l’adversaire est l’ultime méthode retenue par le pouvoir pour rejouer le duel Macron-Le Pen : le « danger extrémiste » sera, pour la macronie, l’argument du pauvre. Mais la corde est usée.
Disons-le : ce cirque est navrant. Ceux qui cherchent à endormir les électeurs par des sirops consensuels s’adonnent à des tricheries qui se voient. Les cuisines politicardes ne suffiront plus à embrouiller les plus lucides. Le choix de Macron de qualifier d’« extrême droite » ceux qui parlent de la survie de la nation dévoile l’indifférence, sinon le mépris, qu’il porte à la France et à sa cohésion. En mimant ce manichéisme pour les nuls, Pécresse applique le logiciel doctrinal des macronistes qu’elle dit combattre. Jamais élection n’a été aussi capitale si l’on admet qu’un choix de civilisation est à faire : poursuivre la dilution des nations dans des structures postnationales, ou revenir à la protection des peuples et de leurs identités. Une victoire de Macron le 24 avril accélérerait le déracinement national.
Il y a quelque chose de pourri dans la démocratie française. La vacuité des débats est l’effet d’un monde politique hébété : il n’est plus à la hauteur des enjeux existentiels. Ceux-ci ne peuvent se réduire à des « chèques énergie », des ristournes sur les carburants, des soutiens aux « mamans solos », des « quoi qu’il en coûte » renouvelés. Craindre la perspective d’un grand remplacement civilisationnel, vouloir que la France reste ce qu’elle est, défendre la distinction entre le citoyen et l’étranger sont des aspirations légitimes. Elles ne peuvent être assimilées à des attitudes racistes ou antisémites, ou au retour de la peste brune. C’est pourtant ce que soutient le Système, soucieux de préserver sa rente par ses fatwas. Il se prépare à nouveau à appeler, au second tour, à « faire barrage » au candidat non homologué. Toutefois, le « tout sauf Macron » pourrait contrarier sa victoire annoncée.
Idée fausse
Le « progressisme » macronien a su garder son socle de fidèles. Mais la courbe de ses sondages est à la baisse. Sa réserve de voix s’est asséchée par rapport à 2017. De fait, l’indifférence portée aux plus modestes n’encouragera pas, cette fois, les ralliements de la gauche. Il n’est pas sûr d’obtenir non plus ceux de la droite la plus sensible à la question identitaire. La vision aseptisée de la société que promeut Macron lui fait dire des légèretés. Alors qu’il commentait le geste d’un agriculteur qui, craignant pour son enfant, avait mortellement blessé au fusil de chasse un cambrioleur qui s’était introduit chez lui, avec des complices, durant la nuit, il a déclaré : « Je suis opposé à la légitime défense. » L’Élysée a précisé que le président voulait dire : « Opposé à la présomption de légitime défense. » Il n’empêche : cette incapacité de Macron à mesurer l’état d’insécurité dans lequel vivent des Français est liée à sa déconnexion des réalités. L’irritation qu’il suscite tient à sa morgue. Macron se croit porté par l’histoire. À tort : celle- ci s’écrit chez ceux qui protestent.
Depuis 2017, ce quinquennat européiste poursuit une même idée fausse. Elle veut faire croire que les nations et les peuples auraient fait leur temps, tout comme les héritages et les traditions. Or c’est le phénomène inverse qui, partout, s’observe. Une révolution conservatrice est à l’œuvre. Elle va à rebours de l’idéologie liquide du grand mélangisme et de l’indifférenciation des cultures comme des sexes. Dimanche, en Hongrie, c’est ce courant réactif, honnis par l’Union européenne et la macronie, qui a remporté pour la quatrième fois les législatives en donnant à nouveau la victoire à Viktor Orban (53,3 %), bête noire de la bien-pensance. De nombreux « progressistes » se sont empressés de mettre en doute ces résultats qui osent les défier. L’UE, dès mardi, a déclenché contre le pays rebelle une procédure pour violation de l’État de droit. La Hongrie n’est pas la France. Mais un même mouvement populaire y a ses assises. Il rejette pareillement les donneurs de leçons et les convertis au mondialisme. Orban, au-delà des défauts de son régime illibéral, symbolise l’utile mise en cause des idéologues de l’immigrationnisme, du multiculturalisme, des minorités LGBT. Ce sont eux qui imposent leur État de droit, qui n’a jamais obtenu l’aval des citoyens. Parce que ce monde s’éloigne de la démocratie, il est menacé.
L’heure des comptes
Face aux carences de l’« État protecteur », les Français demandent des comptes. Mercredi, la famille du professeur Samuel Paty, décapité par un islamiste, a attaqué deux ministères. La famille d’Yvan Colonna, assassin du préfet Érignac, poursuit l’État après son meurtre en prison par un autre djihadiste. Quant à la famille de Jérémie Cohen, jeune juif handicapé qui a été happé par un tram à Bobigny en fuyant des racailles, elle a dû alerter Zemmour pour briser l’omerta. Macron, lui, a mis en garde contre les « manipulations politiques ». Surtout, ne pas « faire le jeu de l’extrême droite »...
Source : Le Figaro 8/04/2022
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De la guerre...
Le billet de Patrick Parment
Une guerre, ce n’est jamais joli, joli. Et je ne suis pas sûr que les guerres modernes soient aussi cruelles que celles qui se sont déroulées du Moyen Age à la Renaissance par exemple, où bien souvent le pillage engendrait ou permettait bien des exactions. Sachant que la nature humaine, livrée à elle-même, est tout sauf bienveillante, le pire est toujours à portée de main. On oublie toutefois que les bienfaits de la civilisation peuvent adoucir les mœurs et amener l’homme à porter un regard plus bienveillant sur son alter égo. Mais, là encore c’est une question de civilisation et de culture. Car on relit toujours avec effroi le Manifeste du camp numéro 1, de Jean Pouget, sur la guerre d’Indochine et la vie de nos soldats dans les camps de concentration aux mains des Viets, qui montre combien l’âme asiatique a une perversité culturelle que n’a pas le soldat européen.
Dans le genre, on en remet une louche, on a écrit beaucoup de conneries sur la Deuxième Guerre mondiale et la soi-disant cruauté du soldat allemand qu’on a paré de tous les maux à des fins de propagande. Et les juifs s’en sont même faits une spécialité, histoire de rançonner l’Allemagne, de la faire cracher au bassinet comme l’on dit. Ce qui n’a pas empêché les soldats juifs américains de maltraiter – le mot est faible -, les soldats allemands lors de l’occupation de l’Allemagne dès 1945. L’affreux nazi est devenu un gimmick dont on affuble tout individu que l’on veut diaboliser. Même Eric Zemmour, juif sépharade, en a fait les frais en le balançant direct dans la case imaginaire d’extrême droit au motif qu’il entend défendre tout simplement la France et son patrimoine culturel. Sur le sujet, il y a d’excellents livres qui démontrent si besoin était que nul n’est blanc bonnet dans cette affaire. On oublie trop souvent que la guerre est aussi un fait culturel. Aux quatre coins de la planète, celle-ci n’a pas la même signification, ni la même cruauté.
Raison pour laquelle je reste dubitatif sur tous les maux que l’on prête à l’armée russe en territoire ukrainien. L’Occident a décidé que le diable s’habillait en Vladimir Poutine. Et le camarade président Zélensky, bien formé à l’école de la propagande américaine (CIA), en fait des tonnes pour nous convaincre que le soldat russe n’est qu’un soudard avide de pillage, de bombardements et de viols. A en croire nos médias, c’est Stalingrad tous les jours en Ukraine. Et ce même Zelinsky, selon son maître washingtonien, pousse au crime en invitant les membres de l’Union européenne à couper tous les ponts – économiques de préférence -, avec la Russie. Pour le plus grand profit de son maître américain. Zelensky, héros ? Non, valet de ferme porté par un peuple qui, lui, a décidé de résister.
On oublie un peu vite dans cette affaire que ce sont les Américains qui ont généré la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. A la suite de la chute du mur de Berlin, en 1989, les Soviétiques d’alors, avait posé comme condition de la reconnaissance de la réunification allemande, la non extension de l’Otan à l’Est. Autant les Américains n’avaient pas toléré la présence de missiles à Cuba en 1962, autant les Russes ne tolèreraient pas de missiles en Europe en 1989. A quoi s’ajoutèrent différents traités jusqu’aux les accords de Minsk en 2015. En fait les Américains se sont empressés de bafouer ces accords et n’ont eu de cesse que de reculer à l’est les frontières de l’Otan. Les Baltes, les Polonais, les Roumains, tous hantés par une invasion des troupes russes ont favorisé cette implantation délétère. Dès son arrivée au pouvoir en 2000, Vladimir Poutine n’a cessé de répéter que toute extension de l’Amérique via l’Otan à dans l’Est européen constituait un casus belli. Faute d’avoir écouté, on n’a pas laissé d’autre choix à Poutine que de dévoiler sa propre vision de la sécurité en Europe. Et une fois de plus, au lieu de négocier voire de baisser les armes, Zelesny préfère appeler à la résistance – et là on a été bluffé, il est vrai, par la résilience du peuple ukrainien -, et voir son peuple se faire massacrer. Zelesnky signe ainsi un chèque en blanc à Washington. Cet homme a le culot de venir nous dire ce que nous, Européens, devons faire faire face à la Russie. Tout juste s’il ne nous demande pas de prendre, nous aussi, les armes contre le Grand Satan. Il suffit pourtant de regarder une carte de géographie pour comprendre la nature même du problème. De qui avons-nous besoin en matière d’énergie ? De qui, culturellement, sommes-nous plus proche, un Américain shooté au dollar ou un Russe buveur de vodka ? Si nous n’avions pas un ramassis d’imbéciles à Bruxelles et à la tête de nombreux Etats européens, il y a belle lurette que cette question aurait été réglée. Voir un Macron qui prône une Europe de la puissance – là on est d’accord – est louable. Mais saura-t-il tirer les conclusions de cette soi-disant Union européenne dont les Etats membres se tirent la bourre ! L’Europe, l’Europe, mais quelle Europe ? Elle est aux abonnés absents. Elle est shootée Coca Cola !
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Le Palais des Sports d'Eric Zemmour jeudi soir avec la jeunesse de France
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Fumisteries universitaires
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le sociologue et essayiste québécois Mathieu Bock-Côté range dans ses ouvrages et ses interventions publiques le multiculturalisme dans ce qu’il convient d’appeler l’« idéologie diversitaire ». Mais ce terme comporte d’évidents contresens, en particulier quand il concerne l’ethno-différencialisme, cette prise en compte de l’indéniable diversité humaine. Il est par conséquent préférable de désigner cette manifestation de l’œuvre égalitariste par « idéologie inclusive ». Cette dernière infecte en priorité le monde universitaire.
La « capitale des Gaules » compte trois universités : Lyon–I-Claude-Bernard s’occupe des sciences et de la médecine; Lyon– II-Lumière et Lyon–III-Jean-Moulin résultent d’une scission post-soixante-huitarde. Longtemps, Lyon–III fut réputé pour l’excellence de son enseignement. Bien des professeurs avisés n’y cachaient pas leurs solides convictions non-conformistes : Jean Haudry, Jean-Paul Allard, Jean Varenne, Bernard Lugan, Bruno Gollnisch, ou les amis Pierre Vial, Bernard Notin et Jacques Marlaud. Président de cette université entre 1979 et 1987 (une longévité notable et exceptionnelle), Jacques Goudet enseignait la culture italienne. Ce chrétien orthodoxe gaulliste militait tant à l’UNI (Union nationale interuniversitaire) qu’au SAC (Service d’action civique). Il avait cependant dans son bureau une grande affiche originale du Duce...
En comparaison, Lyon – II fait figure de foyer gauchiste historique où prolifèrent les études post-coloniales et de genre. Les services de cet établissement publient chaque mois quatre pages en format dépliant intitulées La Gazette Culture. Quand on consulte son numéro 4 de mars 2022, on comprend la virulence et la profondeur de la contamination ! Tout est rédigé en écriture inclusive dans un jargon politiquement correct avec les inévitables anglicismes. Sa lecture nous plonge dans une franche hilarité tant sa prétention de sérieux vire vite en une formidable bouffonnerie.
La présentation, par exemple, d’un spectacle de danse nocturne étudiante nécessite la logorrhée suivante : « À la croisée des temps, entre œuvres et présences d’aujourd’hui, une dizaine de danseuses créent des petites pièces in situ, laissant la mémoire de l’œuvre traverser le temps et l’espace pour toucher l’histoire de leurs propres mythologies du moment. » Ne serait-il pas plus simple de parler de « machine à explorer le temps » fonctionnant non pas à la pile cosmo-nucléaire, mais grâce aux pas de danse d’un cul-de-jatte bipolaire ? Le 24 mars dernier se tenait à 12 h 15 une « conférence gesticulée » au titre révélateur « J’aurais dû m’appeler Aïcha ». L’intervenante qui doit peut-être animer son texte devant le regard médusé, surpris ou goguenard des quelques rares spectateurs disponibles à cette heure-là explique qu’« en m’assimilant, j’ai refoulé une partie de mon héritage. Je fais aujourd’hui marche arrière en prenant bien soin de ramasser un à un tous les indices et reformer le puzzle de mon histoire, de notre histoire pour mieux la déconstruire ». Cinq jours plus tard s’organisait dans l’amphithéâtre culturel une représentation de danse – performance qui « transforme le corps en un réceptacle, en un refuge accueillant quantité d’êtres, d’identités et d’histoire ». Doit-on comprendre que des corps deviennent des camps de base pour migrants clandestins ? Il faudrait quand même qu’une âme charitable se dévoue à définir la « danse – performance » et la « conférence gesticulée ». Un célèbre homme d’État allemand d’origine autrichienne de la première moitié du XXe siècle n’en serait-il pas le précurseur ? Une autre pièce de théâtre, « Le petit chaperon Uf », proposé dans le cadre de la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme, emploie « des éléments de marionnettes posés à même les corps ». La dramaturgie en est toute révolutionnée ! À quand une pièce de théâtre sur une cuvette de toilette ?
Bien que n’existant pas, la « théorie du genre » s’invite néanmoins dans la programmation. À l’occasion de la Journée internationale de la visibilité transgenre, des « courts-métrages engagés LGBTQIA+ » sont proposés au public étudiant. Mieux, l’université lyonnaise projette un documentaire réalisé en 2017 par un certain David France sur la vie et le meurtre de Marsha P. Johnson. Qui était cette personne dont le nom commence à orner des lieux publics à Metz et à Lyon ? Il s’agissait d’une « femme noire, transgenre, travailleuse du sexe et activiste souvent surnommée “la Rosa Parks du mouvement LGBT“ ». On apprend avec une réelle inquiétude que « cette projection sera suivie d’un échange entre spectateurs et spectatrices ». N’y aurait-il pas une invitation sous-entendue pour une bacchanale estudiantine dysgenrée à venir ?
Plus sérieusement, comment les étudiants peuvent-ils suivre ces animations à des moments où se déroulent cours magistraux et séances de TD ? Ne négligeons cependant pas que certains doivent y assister presque contraints et forcés, car ils bénéficieront ensuite de la validation d’une partie de leur année. L’université Lyon – II n’est pas un cas à part. Toutes les universités de France reprennent ce salmigondis idéologique ultra-moderne, y compris Lyon–III désormais épuré de ses brillants enseignants « mal-pensants ». Qu’on ne soit donc pas ensuite surpris par la place négligeable des universités hexagonales dans les classements internationaux. L’enseignement supérieur fourgue une couche supplémentaire d’idéologie inclusive. Guère étonnant dès lors que maints nouveaux bacheliers choisissent des études courtes en IUT qui, à terme, s’ouvriront, eux aussi, à la déconstruction des connaissances si ne surgit pas auparavant une réaction vitale de rejet ontologique de ce néant conceptuel !
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°27, mise en ligne le 5 avril 2022 sur Radio Méridien Zéro.
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jeudi, 07 avril 2022
Présidentielle : l'avis de Julien Rochedy
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mercredi, 06 avril 2022
La vérité sur les sondages
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Disparition de Michel Paulin, une figure du MNR
La réaction de Bruno Mégret, président du MNR, et de Bernard Bres, directeur du Chêne :
Notre ami et compagnon de combat, Michel Paulin, nous a quitté le 2 mars suite à une lourde intervention chirurgicale. Il était dans sa 82e année, mais avait gardé fière allure et son amour de la vie. Il était membre et cadre du MNR depuis sa création, de son Bureau Politique, délégué national responsable du siège du parti depuis dix ans, organisateur de maintes réunions conviviales, missions qu’il assumait avec beaucoup de compétence et de diplomatie ; par ailleurs, il avait été élu durant douze ans conseiller municipal MNR à Noisy-le-Grand. C’est peu de dire que sa disparition constitue une perte considérable pour nous tous car il était une pièce essentielle de notre dispositif.
Il était entré très tôt en politique à l’époque héroïque du FN et avait effectué un travail considérable d’implantation dans le 93 aux côtés des Milliau et Timmermans, se présentant avec succès à différentes élections car il était respecté de tous, y compris ses adversaires. Parallèlement, il avait mené une vie professionnelle riche comme dirigeant au sein d’une société de transport internationale, dans l’import-export et le négoce de l’automobile.
Jusqu’à son dernier souffle, il fut d’une fidélité à ses idées jamais démentie : il assumait avec humilité et bienveillance sa tâche au service de la France éternelle et de la Tradition. Personnalité ô combien sympathique, au charme discret, toujours souriant et ouvert à la discussion, maniant un humour de bon aloi et une joie de vivre communicative, pratiquant l’art de recevoir et de cultiver l’amitié ; il aimait « bien-vivre ». Jamais, il ne se départit de son espérance chevillée au corps, de son panache et de son élégance proverbiale tant vestimentaire que physique et morale. C’était un être profondément attachant, apprécié de tous, authentique, droit, courageux, dévoué, chaleureux et spirituel, ayant le sens de l’honneur ; un de ces militants dans l’âme désintéressés et loyaux grâce auxquels le MNR a pu subsister durant plus de vingt ans contre vents et marées. Grâces lui en soient rendues ! (...)
17:55 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 05 avril 2022
Jeudi 7 avril à Paris : Eric Zemmour s'adresse à la jeunesse de France
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Paiement du gaz en roubles : C’est Poutine qui a gagné !
Marc Rousset
Poutine a exigé sur une chaine de télévision russe que les acheteurs payent leurs importations de gaz à la société Gazprom en roubles à partir du 1er avril, sinon les contrats seraient purement et simplement annulés. La France, l’Allemagne, et l’UE ont poussé des cris orfraie en disant qu’il n’en était pas question et que les paiements seraient en euros ou en dollars, tel que stipulé dans les contrats signés à long terme. Que va t- il finalement se passer et pourquoi, même si la face est sauvée en apparence pour les Européens, la Russie a déjà gagné la partie du bras de fer !
Les sociétés européennes telles que la française Engie qui achète du gaz russe et avait même participé au financement de Nordstream 2, seront obligées d’ouvrir deux comptes en euros et en roubles auprès de la banque russe Gazprombank en Russie. Les acheteurs européens transféreront donc dans un premier temps des euros sur le compte en euros de Gazprombank, mais ils seront obligés de régler les commissions de change pour que Gazprombank vende immédiatement leurs euros, afin de pouvoir créditer leur deuxième compte en roubles. Gazprombank pourra alors régler Gazprom par débit de leur compte en Russie en roubles, ce qui correspond entièrement à l’exigence de Poutine. Comme dit le proverbe, il n’y a que le résultat qui compte !
Le paiement du gaz russe s’effectuera donc finalement, d’une façon sécurisée pour Poutine, en roubles en Russie, et non pas par un compte crédité en euros de Gazprombank dans une banque européenne, qui pourrait être saisi de nouveau, puisque les Occidentaux ont même eu le culot, ce qui ne s’était jamais vu jusqu’à présent dans l’histoire du monde, de saisir les comptes en euros et en dollars de la Banque centrale russe.
Les Européens ont un besoin impératif du gaz russe (40% de la consommation européenne actuelle) qui ne peut être que partiellement remplacé par du GNL de schiste américain (15 miliards de m3 au maximum, soit 10% des besoins européens) ou qatarien, vendu plus cher que le gaz russe dans les ports européens. A noter également la pollution des océans avec des gigantesques méthaniers et la nécessité de construire des coûteuses usines de regazéification dans les ports européens. Il faudrait plus de 700 méthaniers pour remplacer seulement Nordstream 1 !
L’Europe importe chaque année 155 milliards de m3 de gaz : Nordstream 1, c’est à lui tout seul 55 milliards de m3, tout comme son double Nordstream 2 déjà construit, soit un potentiel de 110 milliards de m3. On voit donc la folie suicidaire européenne qui consisterait à se geler l’hiver, à se désindustrialiser, à ne pas profiter de ce gaz russe compétitif, très bon marché, écologique qui nous tend les bras !
L’autre avantage pour Poutine, c’est que la vente annoncée des euros sur le marché des changes a déjà permis au rouble de remonter, de retrouver sa parité d’avant le début de l’intervention militaire en Ukraine, ce qui permet d’éviter l’inflation très forte des prix en roubles pour les produits importés.
Poutine vient donc de gagner la première manche du bras de fer. Il est probable que pour tous les produits stratégiques où l’on ne peut se passer de la Russie (blé, engrais, métaux rares, engrais, pétrole), il Imposera aussi demain l’ouverture de comptes en roubles par les importateurs dans les banques russes pour tous les pays hostiles, le rouble devenant alors une monnaie crédible car gagée par des matières premières stratégiques et des réserves d’or importantes de la banque centrale.
Cette victoire russe est très importante historiquement car elle conduira inéluctablement à terme à la chute du dollar, au paiement du pétrole en yuan par les Chinois à l’Arabie Saoudite, soit la fin du pétrodollar, à la multiplication des monnaies de réserve qui pour être crédibles devront être convertibles en or. Pour retrouver son rôle volé par Nixon, en 1971, qui a mis fin à la convertibilité du dollar en or, le métal jaune devra être réévalué, ce qui permettra de satisfaire les besoins en liquidités du commerce international.
Suite au hold-up occidental sur les réserves de la banque centrale de Russie, le dollar et l’euro ont déjà perdu leur crédibilité par rapport à l’or et ont déjà signé leur arrêt de mort comme monnaies de réserve.
Article paru sur Riposte laïque cliquez là
23:47 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 04 avril 2022
Sondages : méfiance, prudence… L’élection ne sera vraiment jouée qu’aux soirs des 10 et 24 avril !
Didier Lecerf
« La statistique est une personne complaisante qui ne refuse rien de ce qu’on lui demande habilement. »
Édouard Herriot.
Depuis des semaines, le landerneau politico-médiatique s’emploie avec constance à imposer une répétition du second tour de 2017 aux 80% de Français qui, pourtant, déclaraient en février 2021 ne pas en vouloir… Son intérêt est évident : Macron face à Le Pen, à la fin, c’est Macron qui gagne… Seulement, voilà : « A grand renfort d’ordinateurs, de paramètres et d’échantillons, les experts rendent leur verdict, faisait remarquer, il y a une cinquantaine d’années, le rédacteur en chef politique du Monde, Pierre Viansson-Ponté. Mais il reste encore, il reste toujours, (…) dans leur merveilleuse machinerie, un petit grain de sable qui peut tout bloquer. Ce grain de sable, c’est l’homme ». Voici donc, à six jours du premier tour de l’élection majeure de notre vie politique, quelques rappels, remarques et vérités indispensables, pour ne pas être les dupes du système…
La démocratie, c’est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Pas celui des instituts de sondage, par les sondages, pour le pouvoir en place. Le peuple exerce son pouvoir par le vote, dans l’isoloir. Pas par l’intention de vote, sollicitée et donnée sur Internet. Ou alors, décrétons, comme le suggérait jadis Le Canard enchaîné, que « le suffrage universel est supprimé, (…) remplacé par le sondage à la commande» et que « les deux chambres du Parlement sont l’IFOP et la SOFRES »…
Depuis 2017, les instituts de sondage surestiment systématiquement le vote en faveur de Marine Le Pen et de son parti : pour le premier tour de la présidentielle de 2017, 26% annoncés et 21% obtenus ; pour le second tour, 41% annoncés, 33% obtenus ; pour les législatives de 2017, 22% annoncés en moyenne nationale, 13% obtenus ; et pour les régionales de 2021, 25% annoncés en moyenne nationale et 18% obtenus…
Actuellement, 48,7 millions de Français sont inscrits sur les listes électorales, soit 1,2 million de plus qu’en 2017. Selon les sondages, 37% d’entre eux ne sont pas encore sûrs d’aller voter, ce qui représente 18 millions de citoyens. Or, au premier tour de 2017, 22% des électeurs inscrits (10,5 millions) se sont abstenus… Si, dimanche prochain, le taux d’abstention est le même (et tout laisse à penser que ce sera le cas), 7,3 millions de ces 18 millions d’hésitants auront fini par voter… Un beau réservoir de voix pour ceux des candidats qui réussiront à les convaincre (et Éric Zemmour a tout pour être l’un des grands bénéficiaires)…
Éric Zemmour, justement. Voici ce qu’il a rappelé une nouvelle fois, le lundi 4 avril, sur France info : « Les sondages mentent parce qu’ils sont perdus. Ils ne peuvent pas nous dire d’un côté (et tous les sondeurs eux-mêmes me le disent), Marine le Pen sera à 20%, et de l’autre, il y aura 30% d’abstention. Il peut y avoir l’un ou l’autre, mais il ne peut pas y avoir les deux ensemble… Donc, les sondages sont faux.»
Si, malgré tout, on part de l’hypothèse que les sondages actuels ne se trompent pas, on obtient, à partir de leurs estimations, des résultats pour le moins curieux… A titre d’exemple, prenons la dernière enquête Elabe, du 1er avril dernier, pour BFMTV. En partant du principe que le taux d’abstention et les votes blancs ou nuls seront les mêmes qu’en 2017 (22% des inscrits, soit 10,7 millions, et 2,55% des votants, soit 0,97 million), on obtient, pour le premier tour 2022, 37,03 millions de suffrages exprimés. Les 22% de Marine Le Pen (MLP) représentent donc 8,14 millions de voix (0,46 million de plus qu’en 2017). Les 9,5% d’Éric Zemmour, 3,52 millions. Les 8,5% de Valérie Pécresse, 3,14 millions. Et les 2,5% de Nicolas Dupont-Aignan (NDA) et de Jean Lassalle, 0,92 million pour chacun. Soit un total Droite de 16,64 millions de voix, c’est-à-dire… 710 000 de moins qu’au premier tour de 2017 !!!
Les 28,5% d’Emmanuel Macron représentent 10,39 millions de voix, soit 1,74 million de plus qu’au premier tour de 2017 !!! Les 20% de Jean-Luc Mélenchon-Anne Hidalgo-Fabien Roussel, 7,27 millions, soit 2 millions de moins que Mélenchon-Hamon en 2017 ! Et les 2% de Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, 0,72 million, soit 0,1 million de plus que leur total d’il y a cinq ans… Avec, à l’arrivée, un total Gauche de 18,38 millions de voix - 1,74 million de plus que le total Droite (?) -, c’est-à-dire le même, à peu près, que pour le premier tour de 2017 (18,63 millions de voix)…
Récapitulons : d’après ce sondage Elabe pour BFMTV (et les autres, qui lui ressemblent), entre 2017 et 2020, Pécresse perdrait 4,07 millions de voix par rapport à Fillon, et NDA 0,77 million, soit une perte totale de 4,84 millions ; MLP en gagnerait 0,46 million et Lassalle doublerait son score (de 0,43 million à 0,92 million), soit un gain total de 0,95 million. Or, la différence entre les deux (3,89 millions), représentent 0,37 million de moins que le score attribué à Zemmour (3,52 millions) … Ce qui signifie qu’après cinq ans de présidence Macron, la gauche obtiendrait toujours plus de voix que la droite, et le grand bénéficiaire des transferts de voix serait Macron lui-même… Curieux, n’est-il pas ? On verra, on verra…
Quoi qu’il en soit, il n’y a qu’une seule certitude à avoir : rien n’est joué ! Pour finir, le mieux est encore de laisser la parole à celui qui restera comme le seul vrai phénomène de cette campagne, Éric Zemmour : « Je veux dire aux électeurs de madame Pécresse, les électeurs de LR, madame Pécresse a déjà préparé son ralliement à Emmanuel Macron à 20h02… C’est déjà dans les tuyaux, tout le monde le sait à LR. Ce que je dis aux électeurs de LR, c’est : ne vous laissez pas voler votre élection. Je suis le candidat de la droite. Et je dis une dernière chose : avec moi, il y aura une véritable recomposition politique. C’est-à-dire que, si Marine Le Pen est au second tour, rien ne bougera. Aucun LR n’appellera à voter pour elle. En revanche, si je suis au second tour, Éric Ciotti, François-Xavier Bellamy et bien d’autres – éventuellement madame Morano, etc. -, appelleront à voter pour moi. Il y aura donc une recomposition politique et on pourra enfin se débarrasser du cordon sanitaire qui sépare artificiellement les électorats du RN et de la droite LR. Nous ferons la réconciliation de ces électorats. Seul mon vote permet cela».
Tout est dit. Le vote utile, ce n’est pas le vote en faveur de Marine Le Pen et de sa petite entreprise familiale (comment, d’ailleurs, pourrait-elle prétendre rassembler les Français quand elle a tant fait, à coup d’anathèmes et d’exclusions, pour diviser son propre camp ?). Le vote Marine, c’est celui de la continuité pour les tenants du système et de l’impasse pour le camp national. Seul le vote Zemmour est le vote utile. Utile à la France et aux Français. Que chacun, en conscience, prenne ses responsabilités et fasse le bon choix. Pour notre part, c’est ce que nous avons fait il y a plusieurs mois : plus que jamais, Zemmour président !
22:06 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |